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 Non, je ne suis pas perdue... Peut-être un peu ? [PV Tetsu]

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MessageSujet: Re: Non, je ne suis pas perdue... Peut-être un peu ? [PV Tetsu]   Non, je ne suis pas perdue... Peut-être un peu ? [PV Tetsu] - Page 2 EmptyMer 8 Avr - 3:32


Miaou !

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Tetsuya ne comprenait pas vraiment pourquoi Alizia lui disait toutes ces choses, mais dans un sens, ça faisait plaisir. Il n'estimait pas être quelqu'un de spécial ou de meilleur que les autres, mais si sa nouvelle amie lui disait qu'il était une bonne personne, ça devait être vrai. A ses yeux, à elle. Et puis, lui aussi, était content de cette rencontre. Il se sentait à l'aise en compagnie de la jeune fille et avait un peu l'impression de la connaître depuis longtemps. C'était étrange et plaisant à la fois. Et puis, ils avaient quelques points communs et ça, c'était cool.

"Merci, Alizia-san. Je suis content de cette rencontre."

Il s'occupa ensuite de son chien qui devait se sentir un peu jaloux de l'attention portée au chaton. C'était mignon. Après un petit moment de silence, il demanda à Alizia d'où elle venait. Il ne s'était pas attendu à ce qu'elle lui raconte autant sa vie, il n'en avait pas demandé autant. Pourtant, maintenant il savait qu'elle venait d'Espagne et qu'elle faisait partie de la noblesse. N'importe qui aurait pu être impressionné, mais pas Tetsu. Les origines des uns et des autres lui importaient peu. Ce qui avait vraiment de la valeur, c'était la personne en elle-même. Il ne fallait pas mettre tout le monde dans le même sac. Certes, il ne la connaissait pas depuis longtemps, mais Alizia avait l'air d'être modeste et généreuse. C'étaient des traits que le jeune homme appréciait.

"Ah, d'accord."

D'accord ? Paie ta réaction. Mais pouvait-on vraiment attendre autre chose de la part du fantôme de Seirin ? Elle lui confia qu'elle avait du mal à se faire à la culture japonaise, ainsi qu'à la langue. Sérieusement ?

"Je trouve que tu parles très bien japonais. Si tu veux, je pourrai t'apprendre à écrire."

Il n'avait pas réellement réfléchi avant de faire cette proposition, mais après tout, pourquoi pas ? Il aimait bien apprendre des choses aux autres et en plus, il ferait une bonne action en même temps.

"Je peux te parler de notre culture aussi."

Il était vrai que la culture japonaise pouvait paraître bizarre, voire incompréhensible aux yeux des étrangers et on avait vite fait un faux-pas. D'ordinaire, on pardonnait facilement aux étrangers, mais si ces derniers vivaient plus longtemps au Japon, ça devenait plus compliqué.
Il posa son regard sur le chaton qui venait de rejoindre Nigou pour frotter sa petite tête contre lui. C'était trop mignon, vraiment trop mignon ! Oui, Tetsu était en train de gagatiser...intérieurement.
Nigou se redressa, renifla la tête du chaton, puis lui donna un coup de langue en remuant la queue. Le chaton miaula et courut plus loin, suivi de Nigou, tout joyeux. Le bleu ne put s'empêcher d'esquisser un petit sourire. Sérieux, même lui ne pouvait rester de marbre devant cette scène plus qu'adorable !

"Je crois qu'il l'a adopté."


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MessageSujet: Re: Non, je ne suis pas perdue... Peut-être un peu ? [PV Tetsu]   Non, je ne suis pas perdue... Peut-être un peu ? [PV Tetsu] - Page 2 EmptyMer 6 Mai - 18:30

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Juste un « Ah, d'accord » ? Ah, bon. En un sens, c'est surprenant. Je n'ai jamais eu le droit à si peu de réaction de la part de ceux qui apprennent que je suis une jeune « dame » d'Espagne. Souvent, on ne me voit plus que comme ça, qu'au travers de mon sang. Lui... Lui, pas. Et je crois que c'est quelque chose qui me plaît. Il a l'air de n'en avoir rien à faire, du fait que je sois de la noblesse. Et j'aime ça. Du coup, mon air surpris ne tarde pas à se changer en un sourire ravi. Oui, je suis vraiment heureuse de cette rencontre. Oui, il est une bonne personne, du peu que j'ai pu voir de lui, et chaque minute de plus me confirme la chose. Il a l'air de quelqu'un d'authentique, et pourvu qu'il ne change jamais.

Ces personnes sont rares, de nos jours, ou bien trop difficiles à remarquer lorsqu'on se méfie des autres. Lorsqu'on sait que le monde de la « haute » n'est bâtie que sur les épaules d'hypocrites qui n'attendent qu'une poignée de main pour vous utiliser, difficile de faire autrement que s'attendre à tout autant de bassesse de la part du reste du monde, n'est-ce pas ? Mais, dans ce cas, je donnerais volontiers une poignée de main à Tetsuya. Juste parce qu'il me fait bonne impression, et que je suis presque persuadée de pouvoir lui faire confiance. Il n'a rien à voir avec ces hommes que la fortune semble placer sur un piédestal. Ces hommes dont j'attends la chute certaine. Parce qu'on ne vit pas vraiment, lorsqu'on n'est riches que d'argent.

Il propose de m'aider à apprendre à écrire cette langue complexe qu'est, à mes yeux, le japonais, et j'acquiesce. Après tout, ça ne peut pas me faire de mal. « Merci, mais mon accent est tout de même très prononcé ! Non ? Et, je veux bien que tu m'apprennes, mais... je ne veux pas abuser de ton temps, tu sais. » Il me propose alors de me parler de la culture de ce pays sur lequel j'ai mis les pieds, et je ris, doucement, nerveusement. Le choc des cultures. Depuis mon arrivée, j'ai conscience d'enchaîner les faux pas, mais il n'y avais jusque là personne pour m'aider à ne plus les commettre. Et puis, là, Tetsuya se proposait, et m'ôtait sans doute une belle épine. « Je veux bien ! Ça ne pourra que m'être utile ! D'ailleurs, il faudra m'expliquer votre histoire de suffixe. Comme le "san"... Tu m'as appelée Alizia-san, non ? » Je sais qu'il s'agit de l'une des bases, mais, lorsqu'on apprends le japonais sur le tas... Voici les conséquences.

Et puis, Egao et Nigou sympathisent et se courent après dans la cuisine. Tetsuya sourit. Je souris. Parce que ce petit duo est des plus mignons. Et parce que le sourire de mon nouvel ami est beau, aussi, sans doute. « Je crois aussi. » Le chaton s'enfuit de la cuisine, suivi du chien de mon camarade, et je me lève d'un bond. Qu'est-ce qu'un chaton peut bien faire comme bêtises, accompagné d'un chien ? « Tu viens, Tetsuya ? J'ai peur de ce que peuvent faire deux fripons ensemble... » Je m'aventure hors de la cuisine, m'avance dans le couloir en jetant des coups d’œil méfiants de tous les côtés. Et puis, j'entends un bruit. La seconde d'après, Egao fonce en courant entre nos jambes, talonné par Nigou. Sous la surprise, je sursaute et trébuche, me rattrapant à Tetsuya pour ne pas tomber. Deuxième fois de la soirée. J'ai pris un abonnement sans le savoir, ou quoi ? « Je... dé... désolée ! » Jamais deux sans trois. J'ai peur du reste de la soirée.
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Dernière édition par Alizia de Toledo le Ven 17 Juil - 16:25, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Non, je ne suis pas perdue... Peut-être un peu ? [PV Tetsu]   Non, je ne suis pas perdue... Peut-être un peu ? [PV Tetsu] - Page 2 EmptySam 20 Juin - 15:20


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Tetsuya était content de cette rencontre ; Il ne regrettait absolument pas et puis, ça le changeait un peu de son train-train quotidien. De plus, Nigou s'était fait un nouvel ami, que demander de plus ?
Alizia étant étrangère, il lui proposa alors de l'aider dans l'apprentissage du japonais, notamment en ce qui concernait l'écriture. Car elle parlait déjà très bien ! Certes, elle avait un accent, mais il ne pouvait pas faire grand chose pour ça, sauf peut-être corriger sa prononciation de temps en temps. Après, la majorité du travail lui revenait, à elle. Il pouvait seulement la guider et la mettre sur la bonne voie.

« Mais ça ne me dérange pas. Je ne te le proposerais pas, sinon. »

C'était d'une logique implacable, n'est-ce pas ? Mais c'était vrai, après tout. Jamais il n'aurait proposé son aide s'il n'en avait pas envie au fond ou s'il n'en avait pas le temps.
La jeune fille enchaîna en lui demandant de lui expliquer les suffixes. Il était vrai qu'au Japon, on les utilisait tout le temps, tandis que dans d'autres pays, ça n'existait pas. Mais pour ça, certains utilisaient des mots comme « Madame » ou « Monsieur » avant le nom de la personne. Du coup, entendre Alizia utiliser simplement son prénom lui faisait quand même un peu bizarre, mais comme elle n'était pas d'ici, il lui pardonnait aisément ce petit écart.

« C'est une formule de politesse. C'est comme en anglais quand on dit « Miss » ou « Sir » à quelqu'un. « San », c'est un peu ça. En général, quand on n'utilise que le prénom d'une personne, c'est qu'on est très proche d'elle. »

Il imaginait déjà la réaction d'Alizia et ça le faisait sourire intérieurement. Il n'allait cependant pas l'obliger à changer sa façon de l'appeler, ce serait idiot. Surtout quand il commençait à s'y habituer.
Ils reportèrent alors leur attention sur les animaux qui s'amusaient ensemble et s'étaient mis à courir vers la cuisine. Alizia n'avait pas l'air de leur faire confiance et s'était mis en tête de les suivre. Sauf que... pour la deuxième fois depuis leur rencontre, elle trébucha et se rattrapa à Tetsuya. Ce dernier la retint et l'observa un moment, histoire de s'assurer qu'elle n'avait rien.

  « Tu vas bien ? »

Soit elle était très maladroite, soit elle n'avait aucun sens de l'équilibre. Bizarrement, Tetsu penchait plutôt pour la première explication. Oui, bizarrement. Et puis, il entendit un bruit provenant de la cuisine, comme quelque chose qui se serait renversé. Le jeune homme se dépêcha d'aller voir et constata les dégâts. L'un des animaux – ou les deux – avait renversé le bol de lait du chat. Il y en avait partout. Nigou se planquait dans un coin, sans doute conscient de sa faute. Tetsuya s'approcha de lui et...glissa sur la petite flaque de lait. Parce qu'évidemment, il avait été trop concentré sur son chien pour regarder où il mettait les pieds. Boum ! Un Tetsu à terre, étalé de tout son long sur le sol.

« Aïe... »

Nigou sortit de sa « cachette » et fonça sur son maître, lui grimpa dessus et vint lui lécher le visage. Egao l'imita en grimpant aussi sur Tetsu.

« Hé, doucement ! »

Pauvre Tetsu, le voilà attaqué par THE duo de vilains. Le duo ultime. Le meilleur et le plus effrayant ayant jamais existé !

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MessageSujet: Re: Non, je ne suis pas perdue... Peut-être un peu ? [PV Tetsu]   Non, je ne suis pas perdue... Peut-être un peu ? [PV Tetsu] - Page 2 EmptyMar 30 Juin - 1:51

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« Mais ça ne me dérange pas. Je ne te le proposerais pas, sinon. » Je hausse les épaules, sans répondre. Je songe à toutes ces personnes qui se forcent souvent à faire des choses, sans en avoir forcément envie. Pour se faire bien voir, parfois, pour s’attirer la sympathie en ayant l’air de quelqu’un d’aimable et serviable. Ou juste parce qu’elles n’ont pas le choix, parce que c’est trop embarrassant de refuser un service à quelqu’un si l’on ne trouve pas une excuse qui tient la route. Tetsuya n’a pas l’air d’être de ceux-là, de ceux qui agissent à contrecœur pour le plaisir d’être vus et appréciés parce que toujours prêts à tendre la main. De ce que j’ai pu voir, il connaît l’humilité, la discrétion, et est bien loin de tous ces m’as-tu-vu que l’on croise souvent dans la gente masculine -je généralise, mais certaines filles ne sont pas mieux ; caprices pour un ongle cassé fournis.

Dans la haute, il n’y a pratiquement que des femmes du même acabit : fringues luxueux dont le prix n’est même pas imaginable pour les deux tiers de la population sur terre ; coiffures sophistiquées inimitables qui nécessitent des heures d’immobilité sur le fauteuil, face au miroir, sous les ciseaux, le peigne et la laque ; robes sur mesure faites dans les tissus les plus riches et les plus beaux. Évidemment, puisqu'elles ont tout pour elles -et surtout la chirurgie-, les voilà forcées de faire briller leurs parures de diamants face à tous. Quelques unes offre parfois un billet à une association, une petite liasse à une aide humanitaire, mais c'est toujours tellement peu, lorsque l'on se penche sur ce qu'elles auraient les moyens de donner. Mais tout n'est toujours fait que dans l'espoir d'avoir bonne conscience. Me concernant, je n'ai jamais eu besoin de faire valoir mes droits en agitant des euros -ou des yens, désormais- sous le nez de quiconque. Et je n'espère pas avoir à le faire.

Un soupir s'échappe d'entre mes lèvres, avant de Tetsuya ne m'explique l'usage des suffixes que je ne cesse d'entendre, à droite et à gauche, depuis que je suis installée au Japon. Camarades de classe, vendeurs, passants, professeurs parfois, tous font usage de ces particules que je ne comprends pas. Ou, du moins, dont je ne retiens jamais le sens exact. Les inconvénients de l'apprentissage en autodidacte ? Sans doute le manque effarant de quelqu'un pour nous corriger lorsque l'on commet une erreur ; le manque aussi de quelqu'un pour s'assurer de nos connaissances actuelles. Alors, trouvant peut-être cette personne en Tetsuya, et désireuse d'apprendre, de comprendre, j'écoute attentivement, tout en réfléchissant. « Comme Miss ou Sir, tu dis... Hm, oui, señor, señora ou señorita, comme on dit chez moi. » Faute aux trois mots d'espagnols glissés dans ma phrase, les derniers mots de celle-ci sont plus profondément marqués de mon accent. Je grimace, moi-même l'ayant remarqué. Pourtant, l'accent latin n'est pas le pire que l'on puisse trouver sur la langue nippone, certaines prononciations se ressemblent, à quelques nuances près. Je suis curieuse cependant d'entendre un jour un Allemand parler japonais. J'ai déjà entendu certains vacanciers Berlinois tenter d'aligner trois mots en espagnol, et le résultat était amusant. Je ne doute pas que les entendre tenter le japonais serait tout autant divertissant. Suis-je vraiment en position d'en rire ? Sans doute pas.

D'autant plus que c'est à cet instant précis que je réalise toute la portée de l'explication de Tetsuya. Surtout sa dernière phrase, en fait. L'histoire de l'utilisation du prénom en rapport avec la proximité de la personne. Je fronce légèrement le nez, tout en détournant le regard. Il ne serait même pas surprenant que j'aie rougi. « Donc ça veut dire que depuis le début, je te parle comme à quelqu'un que je connais depuis fort longtemps ? Pourquoi tu ne m'as rien dit ? » J'emploie le ton du reproche, mais d'un air plus gêné qu'autre chose. Pour tout avouer, je ne sais plus vraiment où me mettre. C'est une situation délicate sans vraiment l'être, plutôt comique au fond. Le choc des cultures, dira-t-on. « Mais toi, tu m'as bien appelée Alizia-san ! » Me chercher des excuses ? Jamais. « Ce doit être plus compliqué, avec les noms étrangers comme le mien, non, Tet-Kuroko ? » J'ai tiqué. A vrai dire, j'ai d'ors-et-déjà pris l'habitude de l'appeler Tetsuya. Il me semble même l'avoir appelé Tetsu. Je renifle légèrement, avant de soupirer. « Je crois que t'appeler Kuroko va être compliqué. Vraiment. »

Ce fut à ce moment là que les catastrophes s'enchaînèrent : bestioles en furie, poursuite écourtée, et seconde chute droit sur Tetsuya. Une histoire de malchance. Peut-être de karma. Qu'est-ce que j'ai fais au ciel, bon sang ? J'ai l'impression de m'être tordu la cheville, mais la douleur s'estompe, et je peux rapidement m'appuyer à nouveau dessus, comme si de rien n'était. Je soupire, soulagée. Les blessures qui touchent aux jambes ne sont sans doute pas les meilleures lorsque l'on joue au basket ; d'autant plus lorsque l'on a une équipe à diriger et à mener à la victoire. Les yeux levés vers Tetsuya, j'acquiesce lentement en m'écartant de lui, mal à l'aise. « Hai, hai. Plus de peur que de mal. Désolée ! Je... Je crois que c'est le comble, pour une joueuse de basket. Être tellement maladroite que l'on est incapable de faire trois pas sans manquer se casser la figure. » J'ose un petit rire, quand un espèce de vacarme étrange retentit dans la cuisine. Ni une ni deux, j'emboîte le pas à Tetsuya, déjà parti vérifier les dégâts probables des deux boules de poils.

J'entre tout juste au bon moment pour assister à la chute de mon camarade. D'abord inquiète, je ne peux m'empêcher de céder au rire en le voyant pris sous les assauts des deux animaux. D'un léger ricanement amusé, je cède bientôt au fou rire. Je me le permet, parce que la chute n'a finalement pas causé de tort, et que la scène est des plus amusantes -tout en étant mignonne en même temps. Les Supers Vilains à l'attaque du bon samaritain. Je tâche de me ressaisir, pour m'approcher dans l'espoir de libérer mon ami, tâchant d'esquiver la belle flaque de lait afin de ne pas subir le même sort que lui -je vous assure, je vais faire attention à partir de maintenant ; deux fois sont déjà trop, il paraît que la troisième est la bonne, je préfère éviter le désastre. Lorsque je me penche pour attraper Egao, il n'attend pas une seconde pour prendre ma main en otage entre ses pattes et ses crocs, décidé apparemment à dévorer son index sans préavis. « Hey ! C'est comme ça qu'on remercie ses sauveurs, maintenant ? » Et me voilà, assise au sol, Tetsuya allongé sous les deux vilains, dont l'un n'est pas encore d'accord pour laisser ma main retrouver sa liberté. Ses petites dents s'acharnent sur mon doigt, je ne fais rien d'autre que rire sous les chatouilles de ses quenottes.

« Sinon, on peut rester comme ça pendant des heures... Je doute que le carrelage soit très confortable, tou- » Comme fait exprès pour ne pas me laisser l'occasion d'achever ma phrase, Egao se désintéresse de ma main et s'éloigne en trottinant pour... plonger à moitié -et sans doute involontairement- dans le bol de lait. Le voyant paniquer, je tends le bras, au dessus de Tetsuya, pour attraper le fripon qui tente tout à la fois de me mordre et de s'échapper. Et il y parvient. Non sans réussir à me faire glisser. D'assise, je termine ma course à moitié allongée sur le petit bleu, le chaton trempé venant fourrer ses pattes et ses moustaches dégoulinantes de lait dans mon cou. La position a beau être gênante, elle m'apparaît plus comique qu'autre chose -il faut dire, se retrouver la tête dans le cou d'un type en train de se faire harceler par chien pendant que l'on se fait tremper par son chat, c'est quand même quelque chose d'un peu dingue et pas très normal. Aussi, je suis prise d'un fou rire incontrôlable. Je ne sais pas si c'est dû aux chatouilles des poils d'Egao dans mon cou, au ridicule de cette situation ou même de la soirée toute entière, mais ça n'a pas grande importance. J'attrape le félin pour le retirer de mon cou et pouvoir rouler sur le côté, histoire de libérer Tetsuya en me retrouvant à mon tour allongée sur le carrelage. Mon ventre me fait mal, à force de rire.

Oui, cette situation est on ne peut plus ridicule. Mais je sais que je ne l'échangerai jamais pour aucune autre.
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MessageSujet: Re: Non, je ne suis pas perdue... Peut-être un peu ? [PV Tetsu]   Non, je ne suis pas perdue... Peut-être un peu ? [PV Tetsu] - Page 2 EmptyMer 26 Aoû - 18:57


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Tetsuya avait tenté d'expliquer l'histoire des suffixes à Alizia, mais il savait que le concept pouvait être un peu difficile à comprendre pour les étrangers. La jeune fille sembla d'ailleurs confuse et lui demanda pourquoi il ne lui avait rien dit, ajoutant qu'après tout, il l'avait appelée par son prénom, elle aussi. Puis, elle tenta de se rattraper en utilisant son nom, mais manifestement, elle avait du mal. Et puis, il fallait avouer que ça faisait bizarre quand même...Du coup, le jeune homme secoua doucement la tête.

"Ce n'est pas grave. Tu peux continuer à m'appeler Tetsuya. Ça ne me dérange pas."

Non, vraiment, ça ne le dérangeait pas. Au contraire, ça semblait presque naturel. C'était bien étrange, tiens...Toutefois, il n'y réfléchit pas plus que ça. De toute façon, ils avaient d'autres soucis, là. Comme... un duo de vilains qui avait manifestement décidé de leur faire la peau, à tous les deux ! A commencer par le pauvre Tetsuya qui se retrouvait à terre, les deux monstres sur lui. Et ils n'avaient pas l'intention de le lâcher de si tôt ! Alizia fit de son mieux pour lui venir en aide, mais Egao et Nigou n'en faisaient vraiment qu'à leur tête ! Egao semblait décidé à s'acharner sur la main de la jeune fille avant d'aller prendre un bain de lait. Tiens, ça faisait quel effet de se baigner dans du lait ? Oui, Tetsu avait vraiment des pensées étranges, parfois.

Et voilà qu'ils étaient à nouveau dans une position étrange...Alizia était à moitié allongée sur lui, ne lui permettant donc pas de se relever. Mais le sol, c'était inconfortable ! Maintenant qu'il y réfléchissait, c'était sans doute la première fois qu'il était dans une telle situation avec une fille...Ses joues se colorèrent légèrement de rouge l'espace d'un instant. Oui, en fait, c'était très embarrassant. Néanmoins, elle ne semblait pas s'en rendre compte car une fois l'affaire du chaton réglée, elle se laissa rouler sur le sol en riant aux éclats. Bah mince, alors...C'était presque contagieux. Non, en fait, ça l'était vraiment. Car contre toute attente, Tetsuya joignit son rire au sien. Au final, c'était vraiment drôle quand y repensait. Nigou paraissait surpris par la réaction de son maître puisqu'il le regardait d'un air curieux avant de lui faire une léchouille sur la joue. Toutefois, il se calma assez vite et finit par se redresser avant de tendre la main à Alizia pour l'aider à faire de même.

"On ne s'ennuie pas avec toi..."

C'était bien vrai ! Il ne savait plus à quand remontait la dernière fois où il avait passé une journée aussi animée et en d'aussi agréable compagnie. Il fallait dire que d'habitude, il traînait plutôt avec Kagami ou d'autres membres de son équipe. Il fréquentait rarement des filles, à l'exception de Momoi. Du coup, ça faisait bizarre...un peu.

"Tu devrais aller te laver. Tu as du lait partout."

Il pouvait parler. Il avait les fesses toutes mouillées à cause du lait !

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MessageSujet: Re: Non, je ne suis pas perdue... Peut-être un peu ? [PV Tetsu]   Non, je ne suis pas perdue... Peut-être un peu ? [PV Tetsu] - Page 2 EmptyLun 28 Sep - 20:31

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Tetsuya, Tetsuya, Tetsuya. Dans ma tête, ça rime encore et toujours avec authenticité. Ce qui vaut pour lui vaut pour moi, il est loin de ces hommes de la haute qui veulent ma main, loin de ce Seijuro si bien né auquel on veut me marier. On m’a appris à garder la tête haute, le dos droit, le menton levé, à avancer d’un pas devant l’autre sans vaciller, à répondre seulement lorsque l’on m’y invitait, à respecter les règles de bienséance et à ne jamais dire non à mon père. Je n’ai jamais vraiment suivi aucun de ces enseignements. On m’a voulue en robe, je les ai toutes salies et déchirées dans le jardin, on m’a voulue bien peignée, j’ai paré mes cheveux de mille éclats de terre et des restes de feuilles. J’étais l’imparfaite, l’anomalie, le paternel n’était pas content mais j’ai toujours été persuadée que ma mère aurait ri de me voir si friponne. Elle aurait compris, peut-être, même, ce que je ressentais, le message que je voulais faire passer. J’ai pourtant bien essayé de rendre mon père fier de moi, je l’ai payé d’une blessure, qui aurait pu m’empêcher de mettre un pied dans le monde du basket. J’y suis tombée, tête la première et guérie. Il paraît que les passions soignent les maux les plus terribles. Les bonnes rencontres aussi, ceci dit.

Authentique. J’aime ce mot, ça fait un peu vieillot, ça ressemble à antique et ça m’inspire un peu des valeurs anciennes, ancestrales et peut-être un peu perdues. Trop de faux semblants, partout, tout le temps. J’ai du mal parfois, avec ce respect, cette politesse japonaise trop prononcée pour moi, cette retenue, des hommes comme des femmes, des enfants même. Chez moi, on s’embrasse dans la cour, on s’embrasse dans la rue, on crie dans les allées, on chante en place publique, les demoiselles en belles robes typiques tournoient sur les estrades de bois, ondulent avec sensualité pour les beaux yeux des hommes au teint mat ou basané. Là bas, c’est différent d’ici, et ça me manque un peu, parfois, il est vrai. Pourtant c’est ici chez moi, maintenant. J’y ai mon logis, mon équipe, j’y ai une victoire à remporter et tout ce qui s’en suit, des cours à suivre et surtout des responsabilités à esquiver —jusqu’au jour où se saurai enfin dire « non ». Mais ici, j’y ai aussi une part de mon Enfer personnel : un promis, un mariage à venir, une bague au doigt, l’appréhension, la haine au coeur et le vague à l’âme. J’essaie de concilier le tout. C’est difficile, et m’évader ne m’est que rarement permis. J’aime et savoure chaque instant qui m’arrache un tant soit peu à cette réalité qui m’assène de tant de coups que je ne peux tous les esquiver —on n’échappe jamais à ce que l’on est.

J’ai cessé de rire, je reprends mon souffle. Egao s’est assis sur ma poitrine, et il se lèche sa patte pleine de lait. Je le caresse doucement, effleure son oreille qu’il secoue vivement en miaulant. « J’espère au moins que c’est suffisamment bon pour que ça en vaille la peine, petite chose dangereuse. » Le chaton me regarde comme si je venais de dire ce qu’il y a de plus stupide au monde, et puis il s’éloigne, tête haute, queue dressée, trottinant fièrement pour s’éloigner de moi. Les chats auront notre peau, un jour. Je vois la main tendue et m’en saisis pour me redresser à mon tour, faisant un rapide contrôle des dégâts —du lait par terre, du lait sur mes mains, du lait sur nos fringues— avant de soupirer. Nous n’avons pas été épargnés. Du joli, comme on dit. « On se s’ennuie pas avec toi... » Je relève la tête vers lui et je cligne des yeux plusieurs fois. Et puis, je souris, et je crois que je réponds d’un ton un peu trop enjoué, sans pouvoir m’en empêcher. « Je peux dire la même chose te concernant, figure-toi. » C’est bête. Mais j’adore sa compagnie, qui me change de tous les autres. De la majorité des autres, en tout cas. Ou peut-être de tous les autres, vraiment. Rien qu’à cause de cette sensation que si je le quitte des yeux quelques secondes, il disparaîtra à ma vue. C’est encore plus bizarre à dire qu’à penser.

« Tu devrais aller te laver, tu as du lait partout. » J’incline la tête sur le côté, et je devine mon air sans doute consterné, quand bien même une part de moi ne demande qu’à rire de l’ironie de la situation. « Toi aussi, je te signale. » Je passe une main dans mes cheveux —après l’avoir essuyée sur mon jean, évidemment—, certaines mèches n’ont apparemment pas non plus été épargnées par le lait. Je hausse les épaules. « Je vais juste aller me changer —encore. Le reste, on verra ça plus tard. Par contre... » Je le regarde, de la tête aux pieds, un peu hésitante. « Je n’ai rien pour toi, je crois. Ce n’est pas comme si j’avais un petit ami à qui piquer des affaires. » Je ris légèrement, presque gênée. Il y a peut-être bien une chemise, empruntée à Kyô du temps où nous étions ensemble. Mais, en un an, il y a eu le déménagement, l’intégration, le basket, et je crois que je n’ai même pas terminé de déballer toutes mes affaires. Un an, et trop de choses traînent encore dans les cartons. Et puis, de toute façon, ce n’est pas ça qui lui sauvera la mise, pour le coup.

« Va te rincer un peu à la salle de bains, là bas —je montre la direction. pendant que je nettoie les bêtises des deux monstres. » Je me lave les mains à l’évier, et je lance un regard par la fenêtre, j’y vois à peine étant donné l’obscurité, dehors. « Au fait, Tetsuya, tu vas savoir rentrer chez toi ? Il fait bien nuit. Tu ne vis pas trop loin d’ici, au moins ? » Je mouille l’éponge, l’essore, et m’en sers pour débarrasser le sol de la moindre trace de lait. Et puis, pour arranger ne serait-ce qu’un minimum l’état de mes cheveux, je les attache en un chignon désordonné, à l’aide de l’élastique que j’ai gardé à mon poignet. Tout doucement, un petit sourire aux lèvres, je regarde l’heure sur la pendule accrochée au mur de la cuisine. « Je n’ai pas vu le temps passer avec toi... » Tant mieux, sans doute. Même si j’espère ne pas le pénaliser plus qu’autre chose. Et puis, il n’y a pas sa famille qui l’attend, chez lui, d’ailleurs ? Étrangement, l’idée qu’il ne doive partir me fait un petit quelque chose, malgré tout. C’est stupide.

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Non, je ne suis pas perdue... Peut-être un peu ? [PV Tetsu]
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