Sujet: Je...t'aime Satsu. [Pv Satsuki] Jeu 17 Juil - 14:00
Satsuki Momoi
Cht.
★ Cela faisait à présent plus de 3 heures que Aomine tentait de joindre Satsu. Si en temps normal c'était toujours lui qui se faisait courser par la rosette, aujourd'hui, c'était surtout lui qui demandait son attention. En effet, depuis leur dernière sortie à la plage avec le cousin de son amie, ils ne s'étaient pas vraiment revu et notre basketteur s'en voulait quelque peu. Il lui devait des excuses après tout, pour avoir fini la tête dans ses boobs.
Quelques jours s'étaient donc écoulé et être sans nouvelle d'elle était très bizarre. Daiki s'en rendait compte, ça l'agaçait plus qu'autre chose, ça le stressait même, si bien que ses propres parents en avaient pris pour leur grade dans la journée. Et pourtant, notre As est du genre respectueux envers ses ainés...
Appelant, envoyant des mails, sa dernière solution fut de bouger chez elle directement. S'il avait été dans ses petits papiers jusque présent, s'imaginant sa meilleure amie le sermonner, à présent il était remonté comme jamais, grinçant des dents qu'elle se permette de l'ignorer aussi longtemps : enfin surtout, de ne pas répondre à ses appels. Il n'était pas un exemple, mais il avait au moins toujours eu la décence d'avoir son portable à proximité et de répondre rapidement.
Se pointant donc chez elle, toquant, c'est son père qui lui ouvrit. Entre eux deux, c'était un peu comme chien et chat, même si son père savait que Daiki était un bon garçon, il était normal qu'un père désire protéger sa fille des garçons l'entourant. Les premiers piques arrivèrent alors, se tirant dans les pattes, avant que son père ne crache le morceau et lui annonce qu'elle était malade, alité, depuis hier soir. Se calmant illico, il se contenta de ronchonner et de monter la voir.
« Neeh, Satsu ? »
Sa voix rauque résonnait dans le couloir des chambres avant qu'il n'ouvre la porte, histoire de prévenir sa venue. Entrant alors enfin, après avoir malgré tout toqué, il trouva son amie allongée, la fenêtre ouverte pour lui faire de l'air avec cette chaleur et surtout, accompagnée de plusieurs verres, bouteilles d'eau et médicaments à portée de main. Elle n'était pas sous la couette, elle devait avoir trop chaud, mais son réflexe fut de lui mettre la première couche de la couverture, très légère, sur ses jambes.
« Comment tu vas ? »
Il s'était posé à coté d'elle, sans pour autant la regarder dans les yeux, un peu incapable de le faire depuis la dernière fois. A vrai dire, il évitait de la regarder tout court, ayant un peu peur de passer pour un pervers. Il avait eu le temps de ruminer dans son coin et de s'apercevoir que, en effet, il ne pensait plus vraiment de Satsu qu'elle était une bonne amie, mais bien plus...beaucoup plus.
« Tu répondais pas au téléphone alors... »
Il avait enfin osé porter son regard sur elle. Mais en même temps, sa colère n'était pas non plus redescendu, encore moins quand son père l'avait charrier sur le : « Nan mais elle a juste pas envie de te voir petit con ! » et qu'il lui avait répliqué par un : « Moi c'est plus ta tête que j'ai pas envie de voir en ce moment. » Oui, entre le père de Satsu et Daiki, c'était l'amour vache. Mais de l'amour quand même !
Codes par Wild Hunger.
Dernière édition par Aomine Daiki le Jeu 17 Juil - 19:46, édité 1 fois
La fin d'une amitié vieille de 10 ans pour laisser place à un amour éternel.
Si elle se faisait plus discrète depuis quelques jours, c'était parce qu'elle était fatiguée. Celle-ci touchait autant le physique que le mental. Physiquement, elle n'en pouvait plus de courir partout; que ce soit pour elle, pour l'équipe de basket ou encore pour Daiki, elle n'arrêtait pas. Surtout que la semaine d'avant, elle sortait d'une période d'examen non-stop. Le corps de la rosette faisait une overdose. Mentalement, c'était pire. Entre les examens et sa peine de cœur, elle ne savait plus où elle en était. Plus elle essayait de ne plus y penser, plus le sujet revenait au galop. Elle ne voulait plus penser à lui, à ses sentiments. Elle préférait être l'esclave d'Hairi pendant une journée au lieu de lui avouer. Avec autant de fatigue et de stress, il était normal – surtout pour elle – de tomber malade. Surtout que cela s'arrangeait un peu: les examens étaient terminés et elle n'avait plus revu le bleuté depuis la fameuse scène de la plage. Il avait disparu du radar de la manager.
La rosette était la seule fille à être capable de chopper la grippe en été. Même si son nez ne coulait pas beaucoup, elle se retrouvait avec 40 de fièvre. Quand elle était malade, elle ne le faisait pas à moitié. Son portable était à côté d'elle quand il se mit à sonner une fois: c'était Daiki qui essayait de l'appeler. Après quelques jours de silence radio, il voulait prendre de ses nouvelles? Il avait choisi son bon moment. Trop fatiguée ou pas envie de pleurer, prenez la réponse que vous voulez, mais elle ne décrocha pas. De toute façon, elle se rendormit aussitôt. La rosette n'avait plus la force. Son organisme préférait lutter contre le virus, plutôt que de la maintenir éveiller. Toutefois, on pouvait voir – sur son portable – qu'elle se laisse bercer par les bras de Morphée avec une photo de Daiki torse nu.
Un peu plus de trois heures après le premier appel, elle fut réveillée par une voix qui n'était pas inconnue aux oreilles de la malade. Sans s'en rendre compte, un sourire s'afficha inconsciemment sur ses lèvres. Son amour pour lui reprenait le dessous à son envie de ne pas le voir. Ce même sourire signifiait qu'elle était aussi heureuse parce qu'il était venue à elle. Il devait s'inquiéter pour elle. Elle garda les yeux fermés quand il entra dans la chambre. Elle sentit quelque chose sur ses jambes. Elle ouvrit les yeux pour voir ce que c'était quand il lui demanda comment elle allait. Elle essaya – lentement – de se relever pour être un peu mieux présentable. Du moins, pour être en position assise. Parce que vu la tête qu'elle faisait, aucune position pouvait la mettre présentable. Elle se frotta les yeux pour les ouvrir entièrement.
« Plutôt bien et toi? », dit-elle en luttant pour garder les yeux ouvert. « J'ai juste eu un gros coup de fatigue, rien de bien grave. », demanda-t-elle.
Puis, comme à chaque depuis le début de soirée, la bouffer de chaleur se transforma en grelottement de froid. Elle remonta la couette, alors que son corps commençait à frissonner. Elle avait un peu honte de se monter dans cet état-là devant lui. Vu qu'elle ne le regardait pas dans les yeux, elle ne remarqua pas qu'il faisait la même chose. L'une avait honte de son état, tandis que l'autre avait honte de passer pour un pervers. Les deux amis étaient bien parti. Alors qu'elle se rallongea, doucement, elle entendit le bleu commencer une phrase. Il s'inquiétait pour elle parce qu'elle ne répondait pas à ses appels. Elle se mit à rougir, et ce n'était pas à cause de la fièvre.
« Alors tu es venu ici? », demanda-t-elle, surprise. « Je... désolé de t'avoir inquiété. », dit-elle en cachant son visage sous la couette.
★ Quand il la vit se relever, il fit un bon, ses mains lui attrapant les bras pour devancer le geste et la soutenir, avant de la forcer à se rallonger. Mais le corps de son amie en avait décidé autrement et plus rapidement que lui, de la forcer à ce recoucher. De ce fait, la réponse de Satsu n'eut pas vraiment d'impact positif, à savoir que non, elle n'allait vraiment pas bien.
« Tu devrais être plus raisonnable. Repose-toi. »
Lui mettant correctement la couette sur elle, il étira un maigre sourire à son autre question. Et elle était désolé de l'avoir inquiété ? Pire que ça oui, en plus d'être inquiet, tout ça l'avait mis en colère. Heureusement qu'il n'était pas susceptible aux migraines, sinon il s'en taperait à ne plus pouvoir se lever, surtout depuis quelques jours.
« Je pensais que tu faisais la tête. Tu ne m'as pas envoyé de message depuis quelques jours. Et depuis ce matin tu ne répondais pas aux appels. » Ouais, il n'était clairement pas fier de lui avouer une telle chose, mais vu son état, il n'avait pas envie de la faire tourner en bourrique comme en temps normal. « Je suis désolé...pour ce qui s'est passé à la plage Satsu. C'était un accident, mais...je sais que c'était pas cool. Mais... »
Mais quoi ? Tu vas lui dire que tu ne t'y attendais pas ? Que t'avais jamais fait gaffe à ses seins aussi gros qu'un ballon de basket ? Que tu en avais fait un black out tellement ça te paraissait illogique ? Humpf, il allait bien falloir pourtant, tu lui cachais rarement des choses de cette manière là, bien que cela soit très délicat.
« Mais c'est de la faute de Yugi aussi, il avait qu'à se tenir tranquille ! » Ooh cette mauvaise foi ! Mais bon, ça le faisait un peu sourire, après tout, il avait eu ce qu'il voulait, les types qui avaient voulu l'aborder n'avait pas eu l'occasion de le faire. Mais passons, il avait fini par s'asseoir sur son lit, venant se pencher au dessus d'elle, retirant la couette de son visage. Il savait qu'elle avait froid, mais il était impossible d'avoir froid au visage, même avec de la température. « Tu m'en veux tellement de tout ça...que tu ne veux pas me voir ? »
Et là attention, c'était la tête du Daiki chien battu. Le genre de tête que personne n'est en mesure de voir. Sauf Satsu. Et Tetsu. Bien sur, il faisait tout ça sur le ton de la plaisanterie, il tentait de se rassurer un peu de la situation dans laquelle ils se trouvaient. Même s'il savait qu'il ressentait plus pour son amie, il ne désirait pas l'embêter de trop non plus sur un sujet qui était une véritable pente glissante. Surtout qu'Aomine se faisait des films aussi, malgré tout ce qu'il pouvait dire ou penser très haut, il avait pensé à la possibilité, que Satsu sorte avec quelqu'un...ce qui soit dit en passant le mettait hors de lui.
« Tu sais...j'ai pensé aussi que tu voyais quelqu'un d'autre...enfin, on ne s'est jamais fait la gueule et j'ai cru quand même, au début, que tu étais surement occupé avec d'autres personnes. Mais...pas des filles, sur le net, tes copines faisaient des trucs sans toi... » Stalkeur ? Naaaaaan !
La fin d'une amitié vieille de 10 ans pour laisser place à un amour éternel.
Quand elle voyait comme il s'occupait d'elle, même après ces jours sans nouvelle, elle eut honte de son comportement. Elle n'avait pas le droit de lui faire ça. Elle n'avait pas le droit de le rendre malheureux parce que ses sentiments n'étaient pas les mêmes que les siens. Ils étaient amis depuis tellement d'années, que son comportement n'était qu'un signe d'égoïsme. Elle n'avait pas le droit de le faire tourner en bourrique, de cette façon. Alors qu'elle essaya de se relever, elle retomba – quasiment – aussitôt avec l'aide d'Aomine. Il avait eu le même réflexe que son corps. Il la connaissait mieux qu'elle-même, à en juger par ses actes. Quand il lui demanda de se reposer, elle répondit positivement avec un signe de la tête. Maintenant, grâce à son aide pour remonter la couette, elle se sentait comme un petit poney dans un cocon de nuage. Elle était au paradis, malgré sa fièvre.
Elle le vit faire un sourire bizarre. Il lui expliqua qu'il croyait qu'elle lui faisait la tête parce qu'elle ne lui envoyait plus de sms, et aujourd'hui, elle ne répondait plus à ses appels. Plus il parlait, plus elle se sentait con. Comment avait-elle pu lui faire ça? Puis, il s'excusa pour la plage, même s'il balança Yugi. Après tout, c'était vraiment sa faute. Elle se mit à sourire, doucement, quand elle l'entendait dire ça. Mais elle se sentait encore plus débile. Elle s'en cacha même le visage. Elle rougissait comme une conne et elle ne voulait pas qu'il la voit dans cet état-là. Surtout que, sinon, elle allait devoir lui expliquer pourquoi est-ce qu'elle agissait bizarrement depuis quelques jours. Lui en vouloir? S'il pensait ça, il méritait bien son surnom « Bakaomine ». elle en lui en voulait pas, elle avait juste du mal avec ses propres sentiments.
« Je... je... non. Je t'en veux pas pour ça Daiki. Yugi s'est excusé à ta place quand je suis revenu. Il a eu droit à la claque que j'osais pas te mettre quand... quand... tu avais ta tête dedans. », dit-elle en rougissant encore plus. « Ce manque de nouvelle n'a rien à voir avec toi. J'avais juste besoin d'être seule pour... pour savoir où j'en étais. », expliqua-t-elle, vaguement.
Puis, il lui fit la moue de chien battu dont elle était la seule – avec Tetsu-kun – d'avoir la chance de voir. Elle ne pouvait pas résister à ce regard. Si son aura mignonne et douce faisait que tout le monde voulait la prendre dans ses bras, c'était cette tête qui faisait qu'elle prenait toujours sa défense, dans n'importe quelle situation et surtout contre n'importe quelle personne. Il était un bisounours, mais seulement avec elle. Elle était une VIP. D'ailleurs, en voyant ce visage, elle sentit un pincement au cœur. Elle se rendait compte – encore une fois – qu'il la mettait au dessus des autres filles. Et à cause de ça, il n'allait pas pouvoir vivre comme il le voulait. Le pincement était tellement fort que ses yeux se mirent à briller.
Toutefois, elle le força à poser sa tête au dessus de sa poitrine avant qu'il ne puisse voir ça. Elle lui caressa les cheveux pendant qu'il lui expliquait sa parano. Elle, sortir avec un autre garçon? C'était la meilleure blague qu'il aurait fait en 16 ans. Elle tenait tellement à lui, qu'elle ne voyait même pas que les garçons – mis à part les membres de la GM – avaient le soldat qui se levait en sa présence. Elle lui bisouta tendrement le front.
« Tu étais tellement inquiet que tu as stalké mon facebook? », dit-elle en rigolant légèrement. « Dai... chan. Je préfère passer mon temps libre avec toi, plutôt qu'avec d'autres garçons. Tu es mon Dai-chan, le grincheux que j'aime plus que tout au monde. », ajouta-t-elle, en essayant de ne pas pleurer.
★ Aomine ne comprenait pas tout ce que Satsuki tentait de lui dire. Pour tout dire, il avait même retenu simplement : Désolé, claque, boobs et seule. C'était déjà bien ceci dit, surtout pour se retrouver à présent la tête collé à son buste, une fois de plus en moins d'une semaine. Cependant, ce qu'elle lui avoua par la suite le fit sourire, comme un gros bêta. Oui, il était unique aussi pour elle, bien qu'elle l'ait malgré tout oublié pendant quelques jours...
« Oh je ne sais pas, tu aurais pu courir après Tetsu après tout. » Il était jaloux, il s'en rendait compte à présent. Même s'il ne pouvait pas vraiment être jaloux comme si cela avait été envers un autre type, puisqu'il ne voyait en Kuroko qu'un ado pas vraiment...fait pour accepter une relation quelconque. Mais bon.
Allongé ainsi, ne désirant pas spécialement relever la tête, il sentait bien la pression que se faisait Momoi, rien qu'en écoutant les battements de son coeur qui galopaient à une allure phénoménale. Et pour le coup, il pigeait vraiment, vraiment certaines choses. C'était logique que son père ne l'aime pas. Après tout, étant petit, Aomine avait déjà voulu lui voler son coeur à Satsu. En grandissant, ils sont juste resté ami, mais Daiki est devenu un homme très rapidement & bien qu'aveugle, son père avait quand même pris les devant à ce sujet. Peut-être que jusque présent, il avait toujours regardé Satsu comme un enfant amoureux & non pas comme une amie, sans même le vouloir ?
« Satsu...tu te souviens, petit, j'étais amoureux de toi. » Pourquoi est-ce qu'il commençait sur cette pente dangereuse ? Hm, lui seul avait la réponse, bien qu'elle était logique : il lui était incapable de tenir une relation avec quiconque lorsque ses sentiments n'étaient pas mis à plat. Satsu ne dérobait pas à la règle. « Ton père ne m'aime plus trop depuis ce jour là d'ailleurs. »
Il finissait par relever la tête vers elle, tant pis si elle ne le voulait pas. Il fallait qu'il lui dise ce qu'il avait sur la conscience, ce qui le travaillait, quitte à ce qu'elle lui rit au nez & qu'elle lui explique que ses sentiments étaient juste erronés. Au fond, ça ou autre chose, ça le soulagerait d'avoir un avis, positif comme négatif.
« Je crois que tout ça n'a jamais changé en réalité. »
La fin d'une amitié vieille de 10 ans pour laisser place à un amour éternel.
Même si elle était malade, elle avait encore toute sa tête et la réplique à propos de Tetsuya lui faisait mal au cœur. Comment pouvait-il dire ça alors qu'elle avait décidé de le suivre à Tôô? Entre lui et Tetsuya, il l'avait choisi et à chaque fois, il le choisissait. Même petit, elle préférait être avec lui, plutôt qu'avec les autres filles. À ce moment-là, elle avait juste envie de le claquer. De lui faire comprendre de l'horreur qu'il venait de dire. Elle arrêta juste de caresser ses cheveux, le temps d'un bug. Mais le ton qu'il utilisait indiqua qu'il était un peu jaloux. Pourquoi était-il jaloux de Tetsuya? Après tout, elle n'était qu'un ami à ses yeux, du moins, c'était ce qu'elle pensait. Elle se remit à lui caresser les cheveux. Même si ses yeux se fermèrent tout seul, quand elle relâchait sa vigilance. Quand il était près d'elle, elle pouvait se relâcher. Elle se sentait en sécurité.
« Co... comment oses-tu dire ça? », demanda-t-elle, choquée. « Je suis venu à Tôô seulement pour toi. J'ai... je suis devenue manager pour être auprès de toi et tu oses me sortir ça? », dit-elle, la voix tremblante.
Plus il s'approchait d'elle, plus elle avait l'impression que son cœur battait à bientôt rompre. Elle ne savait pas si elle allait survivre à ce câlin, mais elle avait envie. Elle le voulait dans ses bras. Elle le voulait auprès de lui. Alors oui, le geste de la demoiselle était un peu suicidaire pour elle. Il était allongée, sur elle, et il pouvait entendre les battements de son cœur. Elle sentait que son cœur allait rompre. Puis, il lui parla de quand ils étaient petits. Il était vrai que, quand ils étaient enfant, ils étaient sorti ensemble. Mais ils avaient rompu pour « faire comme les grands » et depuis ce jour, ils étaient restés amis. Ce souvenir était l'élément clef pour comprendre leur proximité.
Il lui demanda si elle s'en souvenait. Elle sourit à cette demande avant de lui donner une réponse positif. Comment pouvait-elle ne pas s'en souvenir? Grâce à ça, ils étaient devenu inséparable depuis leur rencontre. Elle se mit même à rire quand il lui rappela que c'était à cause de ça que son père ne l'aimait pas. Après tout, il avait volé le cœur de sa fille, mais avait aussi rompu sans le lui rendre. Parce qu'en réalité, ils étaient toujours amoureux, l'un de l'autre. Mais sans qu'elle puisse dire quoi que ce soit, il leva sa tête – où il pouvait voir les yeux de la rosette brillant – en lui avouant que, malgré ses années, ses sentiments n'avaient pas changé pour elle. Contre toute attente, la seule réponse de la rosette fut d'exploser. Elle se mit à pleurer sans pouvoir s'arrêter. Il venait de lui dire qu'il était amoureux d'elle.
« P... pourquoi tu m'annonces ça, comme ça? Je... je... », essaya-t-elle de dire. Ses pleures l'empêchaient de parler.
Elle ne savait pas comment lui dire qu'elle ressentait la même chose pour lui. Ses larmes ne voulaient pas s'arrêter de couler. Et elle avait peur qu'il interprète ses pleures comme un refus de ses sentiments. Une pensée qui lui brisa, un peu plus, le cœur.
La première réponse de Satsu à sa remarque de jalousie le laissa bougon. Comment ça, comment il osait ? Après tout, Satsu avait bien été amoureuse de Tetsu fut un temps, comment pouvait-il savoir si ce n'était pas toujours le cas ? A le coller comme elle avait fait, il avait tous les droits de se poser des questions et de soulever certaines de ses pensées ? Bien évidemment, il savait tout ce qu'avait fait son amie pour lui en le suivant à Tôo. Mais il ne l'avait jamais forcée à quoi que ce soit non plus, elle avait prit cette décision d'elle même &, n'oublions pas, qu'il avait été aveugle jusque présent.
Mais passons, lorsque Satsu se mit à pleurer, Daiki tira une tête de trois kilomètres. Il ne s'attendait pas à une telle réaction. Pour lui, de suite, la demoiselle n'était pas malade, elle avait ses règles, il ne voyait pas autrement. Mais stoppons la plaisanterie, il restait vraiment con devant la réaction de son amie, se disant qu'il avait peut-être fait la bêtise la plus grosse du siècle. Se mordant la lèvre inférieure, il l'avait prise dans ses bras pour tenter de la calmer...
« Je ne voulais pas, oublie, je ne veux pas que tu pleures pour ce que je viens de dire...je ne suis qu'un idiot d'accord, c'est pas le moment... »
Aomine n'aimait pas la voir pleurer. Il en avait été la cause maintes fois & il s'était toujours juré d'éviter cela un maximum. Mais il fallait croire que même avec toute la meilleure volonté du monde, il n'y arriverait jamais. Et puis imaginez si son père à Momoi entendait sa fille pleurer. La catastrophe, l'apocalypse même ! Daiki finirait surement dehors avec un coup de pied au cul.
Il caressa alors ses cheveux doucement, pour la faire cesser de pleurer, la berçant presque, tentant de la calmer avant de reprendre la parole. Bien qu'au final, il n'en avait plus envie, il ne savait pas vraiment comment prendre ses larmes, mais il la savait malade, tout était un peu différent. Il n'était peut-être pas très délicat, encore moins avec les femmes, mais il avait au moins le mérite de connaitre suffisamment sa meilleure amie.
« Je ne compte pas partir...sauf si tu me le demandes... »
La fin d'une amitié vieille de 10 ans pour laisser place à un amour éternel.
La mine bourgeonnante du bleu lui fait dire qu'elle avait peut-être été un peu trop sèche dans ses propos. Il était vrai qu'elle avait fait tout ça pour lui. Mais d'un autre côté, elle ne lui avait jamais dit les véritables raisons. Petites, elle avait commencé à s'intéresser au basket parce qu'il en jouait aussi. Elle le trouvait magnifique, hypnotisant sur un terrain, la balle dans ses mains. Puis, avec le temps et la maturité, elle avait un peu oublié les véritables raisons de sa passion pour le basket. Même si elle se trouvait juste sous ses yeux, depuis toutes ses années. Elle lui caressa les cheveux, comme quand ils étaient petits, pour le faire arrêter de faire cette mine. Même si elle le trouvait encore plus mignon lorsqu'il faisait ça. Bah quoi, même quand il ronchonnait, elle le trouvait mignon et attachant. Quoi qu'il faisait, elle lui trouvait toujours du charme.
Puis, quand il lui avoua, qu'il était toujours amoureux d'elle, elle eut une réaction surprenante: elle se mit à pleurer. Elle n'en croyait pas ses oreilles. Pendant quelques secondes, elle crût halluciner. Finalement, Yuki avait raison, il avait vraiment des sentiments pour elle. Les pleures n'étaient pas vraiment une marque de tristesse, ni même de joie, mais plutôt une marque de soulagement. Elle qui se rendait malade à cause de ses sentiments pour lui, voilà qu'il lui annonçait – alors qu'elle luttait pour pas flancher – qu'il avait, lui aussi, des sentiments. Imaginez un peu le soulagement pour la rosette. Mais la réaction de Daiki surprit un peu la rosette: il paniqua légèrement. La prenant dans ses bras pour la calmer. Il ne comprenait pourquoi elle était dans cet état là.
Elle continua de pleurer quand il lui demanda d'oublier. Il se traita d'idiot. Oui, il était un idiot, mais pas pour la raison qu'il croyait. Et vue comment il paniquait, comment elle pleurait aussi, elle allait devoir prendre son courage à deux mains pour tout lui dire. Sentant sa main dans ses cheveux, elle commença à se calmer. La chaleur de son corps rassurait la manager. Les pleurs et la maladie faisaient qu'elle était éveillée, mais qu'elle ferma les yeux. Pour le moment, Morphée n'avait pas encore décidé de la prendre dans ses bras. Il avait tellement honte de l'avoir mise dans cet état-là, qu'il lui proposa – si elle le voulait – de partir. Il ne supportait pas de la voir pleurer.
« Oui, t'es un idiot. Mais tu es mon idiot. », dit-elle en séchant ses larmes avec le dos de sa main. « Tu es un idiot parce que tu dis que tu m'aimes alors que tu dis à tout l'monde que Yuki est ta petite amie. Tu t'occupes de moi comme si j'étais ta princesse depuis tout ce temps, mais tu dis aux autres qu'elle est avec toi. Tu peux pas imaginer à quel point, ça m'a brisé le cœur d'entendre ça. », ajouta-t-elle. « P... Parce... parce que, tout comme toi, mes sentiments envers toi n'ont jamais changé. Je... je... », essaya-t-elle de dire, le visage rouge et mouillé.
Elle avait réussi à rouvrir les yeux, mais c'était pour pleurer, encore. Mais contrairement à avant, ses larmes coulèrent tout seul, dans le silence. Elle avait souffert d'une plaisanterie de son meilleur ami, d'un sentiment qu'elle croyait impossible. Ses nerfs étaient entrain de lâcher. Mais elle se sentait plus heureuse que jamais. Elle s’agrippa à lui, pour lui faire comprendre qu'elle voulait qu'il reste. Elle se sentait trop heureuse, trop en sécurité dans ses bras qu'elle ne voulait pas le lâcher. Même si elle n'avait plus de force dans les bras. La rosette était dans un piteux état.
« Non, reste Dai-chan. Je veux rester dans tes bras... si ça te dérange pas d'avoir une malade avec toi. », dit-elle en essayant de plaisanter. « Je... je suis désolé de m'être mise à pleurer comme ça. De t'avoir inquiéter, encore. Je... tu t'imagines pas à quel point je me sens le cœur léger. », ajouta-t-elle. « Je pensais que tu m'aimais pas. Tu regardais les autres filles, mais pas moi. Et je voyais bien que tu me voyais seulement comme « une amie », une princesse à protéger. », finit-elle de dire.
Même si elle grelottait encore, elle enleva un bout de sa couette et inviter Daiki à la rejoindre dans son lit. S'il s'inquiétait de voir son père venir alors qu'elle pleurait, ne voulant pas être virer avec un gros coup de pied dans le cul, il devait mourir de trouille à l'idée que son père les surprenne, tous les deux, dans le même lit. Surtout que maintenant, ils n'y étaient plus qu'en tant qu'ami, mais en tant que « couple », même si ce n'était pas encore officielle.
« [...] Tu es un idiot parce que tu dis que tu m'aimes alors que tu dis à tout l'monde que Yuki est ta petite amie. [...] ça m'a brisé le cœur d'entendre ça. »
Ça, pour être boulet, tu l'étais puissance mille. Restant la regarder avec la bouche à moitié ouverte, on aurait presque pu le traiter de chouette effraie si il n'était tout simplement pas entrain de beuger comme le plus profond des imbéciles. « Oh, mais Satsu... » Il n'eut pas le temps de vraiment continuer, qu'elle rougissait cette fois-ci, plus que depuis son arrivée, à l'idée de lui avouer à son tour ses sentiments. Agrippé à lui, seul ses bras restèrent autour de la jeune femme,
« Je pensais que tu m'aimais pas. Tu regardais les autres filles, mais pas moi. Et je voyais bien que tu me voyais seulement comme « une amie », une princesse à protéger. »
Aomine hallucinait d'entendre tout ça. Bon, remarque, avant qu'il ne se rende compte de ses sentiments, Daiki n'avait jamais pensé la voir autrement que...oui, non, il ne voyait pas vraiment Satsu comme une amie, juste comme...Satsu. Y'avait pas de terme précis, c'était logique pour eux deux. Finissant alors sur les draps, rien à foutre du paternel, il s'était allongé à ses côtés, mais pas sous la couette pour autant : Satsu restait malade, si elle avait froid, lui mourrait de chaud avec le temps actuel. Se contentant de garder sa main sur sa tempe, soulevant alors son visage pour la regarder, il finissait par pousser un soupire, avant de mettre les choses au clair.
« En même temps Satsu, si je dis ça de Yuki, c'est pour l'emmerder plus qu'autre chose. Avec toi c'est pas pareil... » Il se mettait alors à bailler, comme souvent. « Avec toi y'a déjà tout le monde qui est persuadé qu'on sort ensemble...Et puis je ne pensais pas te blesser...comment aurais-je pu savoir que... »
Fin voilà quoi. C'était bien vrai ça. Comment il aurait su ? Regardant son amie, c'est dégageant les cheveux de son visage, qu'il vint lui caresser la joue, doucement. Lui souriant maladroitement, il se permit alors de se pencher vers elle, ses lèvres au bord des siennes. Elle était malade. Mais lui s'en fichait. Hésitant, son pouce toucha alors ses lèvres, avant de retenir son geste et de se lever, se dirigeant vers la fenêtre. Mains dans les poches de son pantalon, observant l'extérieur, c'est aussi rouge que la malade, qu'il avança son...diagnostic.
« Tant que vous serez malade Mlle Momoi, nous ne scellerons pas notre pacte. » Il prit alors un faux air de mafieux, avant de rire de sa bêtise, taquin, puis de reprendre, sur une voix douce. « Rétablis toi vite Satsu. J'ai hâte de pouvoir te dire bonjour plus intimement. » Et c'était bien vrai, même s'il approchait toujours Satsu malade, l'embrasser n'était vraiment pas une bonne idée vu son état.
« Je dois voir la cousine demain, après-demain mon père aura besoin de moi pour ranger le garage...mais après-après demain, tu seras guérie. Je viendrais te chercher, on ira...faire un tour en ville...si tu veux bien. En... » Il se mit à rougir. « En amoureux ? »
Pourquoi imaginait-il très bien sa mère, dès qu'elle apprendrait ça, lui sauter dessus en lui disant un truc du genre : Aaaah mon fils, enfin, tu es un homme ?! Mon dieu, cette honte...
La fin d'une amitié vieille de 10 ans pour laisser place à un amour éternel.
Maintenant qu'elle était partie, elle s'ouvrit à lui. Elle lui expliqua ses sentiments, ses ressentis. Même si elle connaissait ses sentiments que depuis 1, voir 2 mois grand maximum, grâce à Kise, ses mots à propos de Yuki lui avaient fait mal. Elle savait très bien – depuis qu'elle avait parlé à la rouge – qu'ils ne sortaient pas ensemble, mais cela ne changeait pas beaucoup la donne. Si elle n'avait pas de sentiment pour lui, il pouvait vraiment en avoir pour elle. Elle avait tout pour lui plaire. Étant un adolescent et en voyant les autres garçons qui tournaient autour d'elle, elle savait qu'il pouvait être comme eux, mais envers la basketteuse de Seirin. Alors oui, elle le traitait d'idiot, elle ne mâchait pas ses mots sur le fait qu'elle avait eu mal en entendant ça. Mais en voyant sa réaction, elle comprit aussitôt qu'elle s'était montée un film à propos de cette histoire.
Elle pensait qu'il ne l'aimait pas comme elle, elle l'aimait. Après tout, sur quoi pouvait-elle se reposer pour avoir une lueur d'espoir? Surtout qu'elle n'était plus la seule fille à pouvoir le supporter. Elle lui expliqua comment elle avait l'impression qu'il la voyait. Elle pensait que pour lui, elle n'était qu'une simple amie. Toujours dans ses bras, elle continua à « s'agripper » à lui comme elle le pouvait. Si elle avait la force de parler, de pleurer, elle n'en avait pas pour le retenir. Elle l'écouta et elle fut assez surprise. Il avait pris Yuki seulement pour l'emmerder et surtout... parce que les autres pensaient qu'ils étaient déjà ensemble? Elle sourit tendrement. Déjà au collège, les gens pensaient qu'ils étaient ensemble. Et quand ils comprenaient que non, elle se faisait insulter. Mais ceci était une autre histoire.
« J'aurai dû t'en parler plus tôt... surtout que... ça fait presque deux mois que... que je pensais que vous étiez ensemble. J'en ai parlé à Yuki. Même si elle disait qu'elle n'était pas amoureuse de toi, qu'il n'y avait que de l'amitié entre vous deux, je pensais que tu l'aimais vraiment.», commença-t-elle à dire « Surtout quand elle m'a dit qu'il t'arrivait de l'appeler. Ne croit pas que je suis jalouse. Je... je pensais seulement être la seule fille avec laquelle tu pouvais parler pendant des heures au téléphone ou avec qui, il t'arrivait de passer du temps en dehors des cours. », avoua-t-elle, un peu honteuse. En vérité, elle était jalouse.
Alors qu'elle essayait de se cacher le visage, honteuse de son comportement, elle se laissa faire quand il dégagea les mèches de son visage. Il approcha doucement, en souriant maladroitement, ses lèvres des siennes. Plus elle le voyait de plus près, plus elle se mit à rougir. Il allait l'embrasser et franchement... le moment était comme elle imaginait son premier baiser: dans les bras de son prince charmant, bien caler contre lui. Comme elle était maintenant quoi. Mais maladie oblige, il s'éloigna d'elle. Elle remarqua qu'il était aussi rouge qu'elle. Il lui annonça, avec un air mafieux peu crédible, qu'il attendrait qu'elle soit en bonne santé pour pour « lui dire bonjour plus intimement ». À ces mots-là, elle se sentit encore plus rougir. Elle lui répondit positivement avec un signe de la tête.
Quand il se rapprocha d'elle, de nouveau, et se reposa sur le lit, elle prit sur elle pour retourner dans ses bras. Maintenant ensemble, elle allait encore plus le coller, avoir envie de plus de câlin, d'attention. Si avant, il avait peur pour elle à chaque fois qu'il ne la voyait pas, à partir de maintenant, il n'allait plus avoir ce problème: elle resterait près de lui aussi souvent qu'elle le pourrait. Et même quand elle ne pourrait pas, elle trouverait des excuses pour le rejoindre. La rosette pouvait être pire que le bleuté quand il s'agissait de lui. Et il le savait parfaitement bien. Lui expliquant qu'il n'allait pas être disponible les deux prochains jours, il lui promit – si elle allait mieux – qu'ils iraient en ville, tous les deux... en amoureux. En entendant la fin de la phrase, elle cacha sa tête dans son torse. S'ils avaient la réputation d'être ensemble depuis pas mal de temps, ce jour-là allait être la première fois qu'ils sortiraient – réellement – ensemble.
« Deux jours sans se voir? Ça fait long... », commença-t-elle à dire en faisant la moue. « Est-ce que ça te dirait de... quand tu auras aidé ton père... de venir dormir à la maison? Vu que... qu'on passera la journée ensemble ensuite, on pourra passer la soirée à se regarder des films. Je t'ai acheté des films d'horreurs et d'actions. », finit-elle de dire.
Toujours dans son torse, elle recommença à trembler. Elle n'avait pas bien tenu longtemps. Et comme les tremblements revenaient, elle savait qu'elle allait se faire disputer. Mais passons, elle était beaucoup mieux dans ses bras que sous sa couette.
![Je...t'aime Satsu. [Pv Satsuki] Kuroko10](https://i.servimg.com/u/f58/11/18/88/35/kuroko10.jpg)
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