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 « La patience est une fleur qui ne pousse pas dans tous les jardins. » || Yukio

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MessageSujet: « La patience est une fleur qui ne pousse pas dans tous les jardins. » || Yukio   « La patience est une fleur qui ne pousse pas dans tous les jardins.  » || Yukio EmptyDim 6 Juil - 13:39



La patience est une fleur qui ne pousse pas dans tous les jardins.

Amour et patience sont deux amis qu'aucun des deux capitaines ne semblent connaître.

Quand elle n'était pas en entraînement, ou encore en cours, la petite blanche aimait bien se promener dans les rues. Visiter des endroits qu'elle ne connaissait pas. Pis, elle aimait bien aussi faire chier les autres et en particulier la capitaine de l'équipe féminine de Kaijou. Cette chienne qui se prenait pour un troll parce qu'elle n'arrêtait pas de gueuler. Alors qu'en réalité, elle n'était qu'une simple chienne sans caractère. Dans un sens, elle l'aimait bien aussi. À ses côtés, la blanche se sentait moins... conne. À ses côtés, elle avait de quoi s'occuper pendant son temps libre. Et aussi, elle aimait bien jouer de la guitare. Les lieux qu'elle découvrait, lui inspiraient – de temps en temps – des partitions. C'était pour cette raison qu'elle avait toujours sa guitare sur le dos, même pendant les cours. Un moment, une envie. Elle ne se privait jamais pour composer. Une sincérité qui faisait qu'elle se faisait souvent engueuler par ses professeurs pendant et après les cours. Une envie qui faisait qu'il n'était jamais bon de la savoir seule, sans son garde-fou. Mais cette fois-ci, elle se promenait seule. Sans personne pour la sauver, ou pour lui dire les bonnes conduites.  La capitaine était libre de ses mouvements. Et en ce moment-même, elle voulait s'amuser un peu avec les nerfs de sa capitaine préféré.

Sakine et Takara avaient une relation aussi tumultueuse que les deux capitaines. L'une détestait l'autre pour son manque de politesse, tandis que l'autre, elle ne pouvait pas la voir en peinture à cause de son ancienne relation avec son meilleur ami. Comment était-elle au courant?grâce à son allier fort. Sakine. Si Kim était une vraie garce, elle savait se contrôler – surtout en présence de sa meilleure amie – pour se préoccuper de l'état mentale et physique de ses filles. Une fille en mauvaise santé était un boulet. Et les boulets, elle ne les aimait pas. Aucune de ses filles n'aimaient les boulets, d'ailleurs. C'était donc pour ça qu'elle était au courant des grandes lignes: un ancien amoureux perdu à cause de ses parents, une salope qui faisait office de garde du corps. Elle commençait à s'endormir quand la rosette lui avoua que cette garde du corps n'était que Takara. D'une pierre deux coups, elle allait pouvoir « venger » sa coéquipière tout en pourrissant la vie de sa rivale. Après tout, c'était pas de sa faute si les deux filles avaient ce... Yukio? en commun. Et de toute façon, avec ou sans autorisation de la part de la Kirisienne, la blanche allait quand même s'occuper de ce cas. Son amour pour Kurokawa en dépendait.

La capitaine décida donc d'aller voir chez les bleus si elle pouvait s'amuser un peu. Après tout, les gens aussi doux et bien élevé qu'eux devaient encore y être. Contrairement à une certaine américaine. Plus les rues passèrent, plus elle avait l'impression de se perdre. Elle demanda son chemin deux trois fois avant d'aller envoyer chier les gens. Ils ne comprenaient pas qu'elle ne connaissait pas. Alors leur dire que c'était à côté d'une boutique de donut, ou d'un sex shop, elle en avait rien à branler. Ça lui disait pas où il fallait qu'elle tourne pour y arriver. Manque de patience, bonjour. Mais elle arriva à destination grâce à un petit couple d'ami qui sortait – justement – de ce lycée. Elle venait de trouver sa bonne étoile. Digne d'une japonaise, elle les remercia comme il fallait avant d'entrer dans l'établissement. Même si, ils lui avaient dit qu'il était fermé pour les gens de l'extérieur, elle s'en ficha complètement. Elle vivait pour le goût du risque.

Se promenant dans les couloirs, elle entrevue le monde dans lequel vivait sa princesse de rivale. En effet, comme elle s'en doutait, elle vivait dans le monde des bisounours. Même si Kirisaki n'était pas l'enfer sur terre, les gens ne semblaient pas aussi bienveillant qu'ici. C'était même plutôt l'inverser, quand on voyait la mentalité des joueurs et joueuses de basket, on ne pouvait qu'imaginer le pire. L'enfer sur terre pour les autres. Seulement la jungle pour les gens qui y faisaient leur scolarité. Parce qu'en réalité, le lycée de Kirisaki Dai Ichi n'était pas plus ou moins bons que les autres lycées. Les élèves étaient aussi gentils, niais, bagarreurs que dans les autres établissements. La différence était que les plus forts n'aidaient pas spécialement les plus faibles. Et la force ne venait pas de celui qui frappait le plus fort, mais à celui qui allait mettre un maximum de personnes en dépression nerveuse. Un petit jeu auquel Hanamiya et Fû étaient pas spécialement doués. Il existait bien pire qu'eux dans leur établissement. En clair, ce n'était que des petits joueurs.

Puis, alors qu'elle finit de faire son mini, très mini tour, elle se dirigea discrètement vers le gymnase. Malheureusement pour elle, elle se fit choper et sortit à coup de pied dans le cul. Elle avait insultée un surveillant qui lui demandait ce qu'elle faisait ici. Quelques fois, elle enviait sa meilleure amie pour sa capacité de diplomate. Parce que, contrairement à elle, elle ne se faisait pas jeter des lycées à coup de pied dans le cul. Elle fut donc obligée de sortir. Pas grave. De ce qu'elle entendait dans le gymnase, l'équipe masculine de Kaijou était entrain de s'entraîner. Elle allait pouvoir choper le Yukio à la sortie. Elle n'avait plus que cette solution. Installée près du portail de la sortie, elle s'assit par terre – tout en commençant à jouer de la guitare – en attentant que l'entraînement se termine. Toutefois, elle espérait qu'elle n'allait pas rentrer chez elle vers 23h. Sa mère avait prévue des hamburgers pour le soir. Son plat favoris depuis qu'elle était au japon.

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MessageSujet: Re: « La patience est une fleur qui ne pousse pas dans tous les jardins. » || Yukio   « La patience est une fleur qui ne pousse pas dans tous les jardins.  » || Yukio EmptyJeu 10 Juil - 0:28

WTF?
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Encore un entrainement tardif pour l’équipe masculine de Kaijo, spécialité basketball. Cela dit, pour une fois, ce n’était pas de la faute du capitaine, as known as Kasamatsu Yukio. Du tout, ce soir, au contraire, c’est toute l’équipe – même les non-titulaires- qui, motivée par une soudaine envie de s’améliorer, qui avait usé toutes les forces disponibles de tous ces beaux et charmants jeunes hommes prêts l’emploi et parés pour les futurs matchs à venir. Mais l’ambiance n’était guère lourde pour autant, bien au contraire ! Tous, en se regardant, complétement éreintés, partir d’un éclat de rire ô combien communicatif. Ca faisait longtemps qu’ils ne s’étaient pas, d’eux même, donnés à fond dans ce genre de moment typiquement machos. Mais ça leur faisait du bien, mine de rien. Sans vraiment se l’avouer, la plupart flippait un peu – non, beaucoup, en fait – au sujet de la Winter Cup à venir. Un sentiment amer se développait au fur et à mesure des jours, gâchant un peu le moral des troupes. Tous avaient peur de cette défaite qu’ils faisaient pourtant tout leur possible pour contrer. Mais le doute était tout de même présent. Et bien entendu, contrairement aux idées reçues, le capitaine ne faisait pas exception et se retrouvait prit lui aussi, souvent, dans ce florilège de passion empoisonnée. De tels instants permettaient de ressouder les liens au sein même de l’équipe et de remettre les pendules à l’heure. Nul besoin de douter. Ils pouvaient gagner. Ils en avaient les capacités. Et impossible de déterminer l’issu d’un match futur avant d’avoir foulé le parquet dignement, n’est-ce pas ? Au diable les statistiques, les membres de Kaijo High préféraient de loin sentir le jeu plutôt que de le prévoir. Il en fut toujours ainsi ; pourquoi changer maintenant ?

Après s’être étiré convenablement – montrant ainsi l’exemple aux premières années qui les avaient rejoint fraichement – et avoir effectué toutes les salutations de rigueur en quittant le gymnase – un surveillant n’allait sans doute pas tarder à passer, maintenant qu’ils avaient terminé -, Yukio quitta le gymnase, encore humide de sa douche, et entreprit donc de prendre le chemin de retour le plus court vers chez lui. Avec un petit peu de chance, il choperait même un bus qui le ramènerait presque pile devant sa portée d’entrée en deux temps, trois mouvements ; en gros, cette dernière option lui faisait grandement du charme parce que mine de rien, il avait le corps tout endoloris après un tel traitement – pas sûr qu’il ne doive pas passer obligatoirement par la case « massage minutieux » avant d’aller se coucher et en se levant demain matin. Les courbatures pointaient déjà le bout de leurs vilains nez et il n’avait pas fait tant d’efforts jusque-là pour tout voir partir en poussière – ou être gêné, au moins – par de pareils désagréments, loin de là. Ca l’embêtait, mais mieux valait reprendre un peu de temps à agir de la sorte plutôt que de le regretter par la suite… avec perte et fracas à la clef, bien sûr – sinon, ce n’était pas drôle, voyons !

Seulement, alors qu’il allait sortir du lycée privé ou il étudiait depuis maintenant trois ans – et qui lui rappelait de plus en plus que très bientôt ses examens finaux allaient l’attendre au tournant, aussi – le Kasamatsu manqua de sursauter en apercevant la silhouette d’une jeune fille – apparemment – juste à côté de la grande grille. Wow, il ne l’avait même pas vu en arrivant de loin. Pourtant la ligne droite menant directement de l’entrée à l’immense gymnase ne permettait, d’ordinaire, en aucun cas de rater qui que ce soit s’étant placé de la sorte, bien en vue de tous. Il fallait croire que la fatigue jouait beaucoup dans la balance, également. Il avait même cru, pendant une petite seconde, qu’elle n’avait pas de visage. Mais non, c’avait été seulement un effet d’optique, à cause de la chevelure blanche de ladite jeune fille. En même temps, il est vrai que la possibilité de croiser un individu type Slenderman en pleine banlieue de Kanagawa, même si c’était ultra-flippant, n’était pas la chose la plus susceptible de vous tomber dessus, sur le coin de la gueule, au détour d’un carrefour vide de vue ou d’une ruelle déserte.

Sans lui accorder davantage d’attention, détournant même le regard – n’oublions pas les petits soucis de communications que le brun éprouvait en face d’un individu de sexe opposé au sien -, il fit en sorte de se calmer rapidement et repartit comme si de rien n’était, vers chez lui. Seulement, alors qu’il allait mettre ses écouteurs, pour faire passer le voyage plus vite, une voix un peu étouffée, puis de plus en plus audible, lui parvint.

« …matsu ! Kasamatsu Yukio ! Attends ! »

Aussi, il se retourna d’un même bloc, apercevant un surveillant qui lui courait après, rouge après cet effort soudain qu’il avait dû accomplir, très certainement. Intrigué, Yukio allait lui demander la raison d’un tel alpagage, mais finalement, ce ne fut guère utile puisque les gestes parlèrent d’eux même. L’employé du lycée lui tendit son sac, qu’il avait très certainement oublié en partant. Quel idiot il faisait ! Il remercia le surveillant en question et fit bien attention à enrouler la bandoulière de son sac autour de l’une de ses épaules afin de ne plus commettre la même erreur deux fois de suite, puis il reparti vers on objectif initial, à savoir, son chez lui. En plus, ce soir, exceptionnellement, ses parents dînaient avec lui. Il ne voulait pas manquer cela, c’était trop exceptionnel pour qu’il les fasse attendre davantage. Il allait aussi apprécier de leur parler de tout ce qui lui était arrivé récemment, que ce soit au niveau du basket ou non – même si pour les hors-sujets, ce serait très certainement davantage sa mère, plus que lui, qui amènerait les choses de manière à ce qu’il ne puisse se dérober ou compter sur la présence masculine de son paternel pour le sortir d’affaire… Mais bon, ça restait du bon temps, malgré tout.



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MessageSujet: Re: « La patience est une fleur qui ne pousse pas dans tous les jardins. » || Yukio   « La patience est une fleur qui ne pousse pas dans tous les jardins.  » || Yukio EmptyDim 20 Juil - 16:31



La patience est une fleur qui ne pousse pas dans tous les jardins.

Amour et patience sont deux amis qu'aucun des deux capitaines ne semblent connaître.

La blanche était toujours à l'entrée de l'établissement quand elle entendit une fille crier « …matsu ! Kasamatsu Yukio ! Attends ! ». Elle qui commençait à jouer de la guitare en attendant sa capitaine préféré, elle allait pouvoir encore mieux l'emmerder, mais sans la concernée dans les pattes: le pied total. Toutefois, elle ne bougea pas d'un pouce. Elle en voulait pas que le Yukio ne pense qu'elle était venue spécialement pour lui, alors qu'en réalité, ce n'était pas le cas. Ce début de soirée s'annonçait très amusant pour la Kirisakisienne. Elle qui voulait – tout simplement – s'occuper l'esprit en attendant ses parents, elle allait commencer son petit manège. Bien plus tôt qu'elle ne l'avait prévu. Ce fut donc pour cette raison qu'elle commença à jouer de la guitare, là, assise près du portail de l'établissement de Kaijou. Même quand on ne l'aimait pas, on ne pouvait pas dire qu'elle n'avait pas de talent, cette petite. C'était, sans doute, à cause de son caractère de merde, qu'elle avait autant de talent: vu qu'elle n'avait quasiment aucun ami, elle passait son temps à jouer, à s'entraîner. Sa guitare avait été sa toute première meilleure amie. Et dans le fond, elle se disait qu'elle était aussi la seule. Même si elle aimait bien Hikari, elle savait très bien, qu'un jour, elle allait la quitter pour une autre, ou un autre d'ailleurs, suivant le type d'affinité avec ce futur connard. Elle se secoua la tête, pour retirer cette pensée de la tête. Elle ne voulait pas qu'elle la quitte, ô grand non. Vous imaginez pas à quel point, elle n'avait pas envie.

La chanson qu'elle jouait, à la guitare, n'était pas de sa composition. Même si elle était inspirée, maintenant, elle ne voulait perdre l'envie de taquiner un peu l'ancien petit copain de Sakine. Elle décida donc de jouer un air que tout le monde connaissait. « Rhapsody » de Queen. Cette chanson était d'une beauté à en faire frisonner le plus cruel des méchants de Walt Disney. Et donc, elle était aussi d'une beauté à en faire frisonner l’américaine. Puis, un peu envoûte par la propre magie de ses doigts, elle commença à chanter. Bon, on pouvait plus dire qu'elle chantonnait, murmurait les paroles pour ne pas faire trop de bruits. Elle chantait dans sa barbe, comme dirait l'un de ses deux petits frères. D'ailleurs, en parlant de ces petits cons, elle se demandait bien ce qu'ils allaient faire comme connerie – encore – ce soir. Ces deux petits couillons étaient aussi tordus et sadiques que leur grande sœur, quand il s'agissait d'emmerder les autres, et aussi elle, par la même occasion. Heureusement pour Yukio, elle ne devait pas les garder, sinon il aurait eu la fratrie Fû sur le dos.

Tournant la tête vers le couloir qui allait jusqu'à l'établissement, elle remarqua qu'il s'approchait de plus en plus du portail. Elle allait devoir se lever. Même si son sadique bavait devant les événements à venir, sa flemme, elle brayait parce qu'elle était bien, assise par terre. Le garçon en question était assez grand, pour un japonais. Et aussi, il était... commun. Aucune petite touche d'originalité la choqua. Plus elle le voyait, plus elle se demandait ce que Sakine trouvait à ce garçon. Il n'était pas spécialement beau. Peut-être était-il un dieu au lit ? Enfin vu l'âge qu'elle avait, quand elle l'avait quitté – à moins qu'elle était une sacré coquine – elle n'avait rien fait avec lui. Mais bon, comme disait le diction populaire « l'amour a ses raisons que la raison ignore ». Et dans le cas présent, Sakine était l'amour, et Kim la raison. Elle soupira légèrement avant d'aller à la rencontre du garçon. Elle rangea aussi sa guitare avant d'y aller. Il était le plus précieux de ses bébés.

« Tu es bien Yukio, Yukio Kasamatsu, le capitaine de l'équipe masculine de Kaijou? », demanda-t-elle. « Je m'appelle Kim Fû. Et... quand j'ai entendu ton nom, par la surveillante, je me suis demandé si tu étais le même Yukio qui était capitaine ici, et aussi – accessoirement – l'ancien petit copain de Sakine, Sakine Ryouko. », expliqua-t-elle. « Elle est dans la même équipe que moi, je suis sa capitaine d'ailleurs. Elle m'a parlé de toi et... de votre histoire. Tu aurais 5 min? », finit-elle par demander.


Pour le moment, ce petit garçon n'était pas... trop chiant. Bon, il fallait dire qu'il n'avait encore rien dit. Mais c'était un bon point, pour lui. Au moins, il ne faisait pas parti des gens, qui arrivaient à énerver la demoiselle, rien que par leur physique. Le plus bel exemple restait encore Kurokawa Takara. Vu qu'ils avaient l'air proche, elle allait essayer d'éviter de cette chienne. Déjà parce que ce n'était pas le sujet, mais aussi parce qu'elle savait très bien qu'elle allait perdre son sang froid, si elle s'aventurait sur cette pente.

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MessageSujet: Re: « La patience est une fleur qui ne pousse pas dans tous les jardins. » || Yukio   « La patience est une fleur qui ne pousse pas dans tous les jardins.  » || Yukio EmptyVen 8 Aoû - 19:09

WTF?
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L’instinct de Yukio lui avait bien fait sentir – un petit peu, au moins- que cette fille était de mauvais augure, pour lui. Naturellement, lorsqu’elle s’était approchée de lui, il avait reculé d’un pas, très mal à l’aise. C’était encore pire que d’habitude, quand il essayait de parler avec une représentante de la gente féminine. Là, ce n’était pas de la timidité extrême – voir gêne- menant vers l’agressivité mais plutôt une sorte de tentative de préservation, si l’on voulait aller dans ce sens-là. Quelque chose ne tournait pas rond chez cette nana, il pouvait le sentir rien que vis-à-vis de son look pour le moins… décalé.

Attention, n’allez pas croire que Yukio était une personne qui jugeait sur le physique ou l’apparence ; loin de là. Mais spécifiquement pour cet individu-là, il faisait une sorte d’exception. La première impression est souvent la bonne ; surtout quand elle est mauvaise, parait-il. Dans l’actuel contexte, c’était tout à fait ce qui venait de passer par la tête du capitaine de l’équipe masculine de basketball de Kaijo. Il déglutit en la voyant s’approcher d’un peu trop près à son goût. Qu’est-ce qu’elle pouvait bien lui vouloir ? Il aurait été impoli de partir en courant, tout de même – cela dit, ce n’était pas l’envie qui manquait au brun d’agir de la sorte…-, aussi il resta aussi neutre que possible, bien que son mal être transparaissait sans mal sur les courbes de son visage.

Mais son instinct ne l’avait pas trompé le moins du monde et il lui avait suffi d’attendre que la demoiselle – enfin la gorgone, plutôt… - n’ouvre la bouche pour qu’une sensation encore plus forte que le malaise précédent s’empare de lui aisément. Wow ; un véritable électrochoc, minimum ! Elle ne savait sans doute pas quels genres de vieux souvenirs elle avait ravivés, là, de suite. Yukio ne se sentait pas mal à proprement parler mais… c’était une chose dont il ne voulait plis reparler, pour dire la vérité. Son cœur rata un battement alors que tout un tas d’émotions contradictoires se battaient furieusement sous la peau de son buste. Sa chaleur aussi était montée d’un cran.

« En quoi ça peut te regarder, au juste ? »

Il avait parlé assez froidement, ne prenant pas la peine d’user des formules de politesses ou des honorifiques ; après tout, elle non plus ne l’avait pas fait, pourquoi s’embêterait-il à lui parler correctement, après tout ? Bon, c’était certes très puéril comme raisonnement et ça ne ressemblait pas tout du à Yukio, en plus de ça. Il le remarqua bien vite, tout seul, comme un grand. Aussi, son visage se radoucit un peu alors qu’il remettait correctement la bandoulière de son sac de sport sur son épaule ; détournant le regard par la même occasion – c’était trop lui demander que de soutenir des yeux pareils.

« Désolé, mais tu dois te tromper de personne. Je ne sais pas qui t’as dit ça, mais il ou elle a dû t’embobiner car c’est impossible, ce que tu me sors là. »

Non, Ryouko avait disparue, comme ça, un jour, sans donner de nouvelles ou signes de vie autre. Ca ne pouvait pas être elle, simplement un homonyme avec quelques points communs et rien de plus. Ca arrivait parfois ; ce n’était pas si rare qu’on pouvait le penser et pour l’heure,
Yukio préférait se cacher derrière ce genre de possibilité, aussi grotesque puisse-t-elle être.

« Sur ce, bonne soirée, je dois rentrer chez moi. »

Et il pivota de manière à prendre le chemin jusqu’à chez lui, mettant les mains dans ses poches de pantalon et essayant de ne pas trop réfléchir. Pourtant, une douleur le prit au niveau du cœur, comme un vieux venin que l’on a tout juste ravivé. Qu’est-ce que donc que ça ?

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MessageSujet: Re: « La patience est une fleur qui ne pousse pas dans tous les jardins. » || Yukio   « La patience est une fleur qui ne pousse pas dans tous les jardins.  » || Yukio EmptyLun 11 Aoû - 16:58



La patience est une fleur qui ne pousse pas dans tous les jardins.

Amour et patience sont deux amis qu'aucun des deux capitaines ne semblent connaître.

La pudeur du garçon donnait la nausée à l'américaine. Elle ne comprenait pas son comportement. Enfin, si, un peu. D'après ce qu'elle lui avait raconté, elle était partie sans lui dire un mot, sans aucune explication. C'était donc logique qu'il réagisse de cette manière. Mais elle ne comprenait pas pourquoi il semblait aussi froid. Même si cette carapace n'était qu'une façade. Si on observait bien les gestes du corps, on voyait bien, très bien qu'il était troublé par cette nouvelle. Ne voulait-il pas y croire ? Si ce que Sakine lui avait dit était aussi réciproque pour lui, elle avait l'impression de revivre un remake de « Roméo & Juliette », mais en version encore plus niais: un couple d'amoureux, séparer à cause des parents de la belle Juliette. Les deux amants eurent le cœur brisé par cette séparation. Et quand la Juliette était de retour au pays, prête à revoir son premier amour, elle s'envoie boulet par une chienne qui écarte les jambes encore plus vite qu'une page google sous google chrome. Ouais, franchement, elle vivait un très mauvais remake de la pièce de Shakespeare. La pièce qu'elle détestait le plus.

Le voyant s'agrippé à son sac comme un pré-pubère qui sentait qu'il allait se faire tabasser par un plus grand, elle leva les mains. Un moyen de se foutre de sa gueule? Il fallait avouer que oui. La gène du garçon faisait bien rire. Mais elle se retenait, sinon, elle allait exploser de rire devant lui. Elle ne comprenait pas pourquoi ce mec était autant sur la défensive. Il était bien plus musclé et grand qu'elle. En cas d'attaque, il avait toutes ses chances contre elle. Ce mec était une vraie poule mouillé. Elle ne comprenait pas pourquoi Sakine était amoureuse de lui. Cette charmante demoiselle était tombée amoureuse d'un peureux. Même physiquement, il n'était pas... attirant: il était aussi fin qu'une tige de bambou et franchement, comment pouvait-on supporter de traîner avec quelqu'un dont les sourcils étaient aussi gros que le fruit des cucurbitacées? Ce mec collectionnait tous les défauts. Pour Sakine, elle voyait un mec plus... viril. M'enfin bon, elle n'était pas la mieux placée pour jugé le physique des gens.

Lorsqu'il ouvrit la bouche, elle garda les mains en l'air. Mais elle se mordit l'intérieur de la lèvre inférieure pour éviter de rire comme une guenon. Ce mec la faisait vraiment rire. Dans un certain sens, il était mignon.

« J'avoue que dans les grandes lignes, ça me regarde pas. C'est une histoire entre elle et toi. Mais qu'elle m'est revenue en pleure parce qu'une de tes amies l'a traité de tous les noms, je ne l'ai pas supporté. Alors, vue que tu es là, autant que je te le dise, non? », répondit-elle. « Et non, je ne me trompe pas de personne. À moins que mon amie ne soit pas ta Sakine qui a « disparut » sans laisser de trace, il y a quelques années, déjà. C'était il y a... 2 ou 3 ans. Elle vivait dans le temple le plus connue de Kanagawa. », continua-t-elle. « Pourquoi ce serait impossible? Parce qu'elle a disparu sans laisser de trace alors que vous vous aimiez? Tu sais. Tu m'as l'air d'être un grand garçon maintenant. Tu dois comprendre que quand des adultes décident d'un truc, tu n'as pas le choix que de les écouter. Non? », finit-elle.


Bon, elle avait un peu enjolivé les choses à propos de l'altercation entre la Kurokawa et la Sakine: elle n'allait pas – d’ambler – dire que la chienne l'avait envoyé chier parce que la rosette avait un caractère de connasse, tout comme elle. Elle était plus intelligente que ça. C'était pour cette raison qu'elle n'allait pas lâché l'affaire à propos des deux amants maudits.

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