♪♫♪♫ When I met you in the summer to my heartbeat's sound
Aaah, le soleil !
Le beau temps a un effet dévastateur sur moi, c’est clairement visible. Mon sourire devient plus facile encore qu’il l’est déjà, mon visage s’accapare de toutes les émotions qui peuvent me traverser dans une rapidité époustouflante. Mes yeux d’un brun flamboyant deviennent pétillants, reflet de toute cette joie que peut emmagasiner mon être tout entier sous l’astre solaire. Baignant dans la lumière chaude de ce samedi après-midi, je me laisse dorer la peau, le bonheur sur un plateau d’argent à porté de main.
Soudain, y a ce petit bruit de clochette, une minuscule sonnerie de deux secondes qui m’indiquent clairement qu’un message texte est entré dans mon cellulaire. Je m’arrête de marcher devant une boutique quelconque en plongeant ma main dans mon sac à main blanc, tirant l’objet de ma convoitise de cette besace encore neuve de la semaine passée. Oh, c’est nii-chan ! Et il me demande… ce que je fais. Je lui réponds rapidement, certaine qu’il ne va pas me répondre par la suite. Je magazine, pardi ! J’envois, je ris un peu pour moi-même, puis relève les yeux en rangeant mon cellulaire.
Oh. My. Gosh. Je suis tombée en amour pour la première fois de ma vie. Retenez-moi, je vais me jeter sur la fenêtre de la boutique ! Parce que devant moi, il y a exactement la paire de sandales que je m’imaginais acheter aujourd’hui. Talons compensés en liège durci, languettes de cuir blanc cassé surmonté d’un tissu léger qui forme un gros bouton de fleur, imprimé transparent de roses minuscules. Le tout bien dosé, romantique à souhait avec l’attache qui est un long bout du voilage au même design que la fleur; quelques tours à la cheville, puis une belle boucle sur le côté. Voilà comment je les porte, avec une douceur qui me représente bien, mais un style qui démontre parfaitement sa complexité. De plus, elles sont hautes. Très hautes, comme je le voulais.
Pourquoi vouloir un truc si haut aux pieds ? C’est tout simple. Je viens d’intégrer l’équipe de basket féminin de l’établissement scolaire que je fréquente depuis peu, le lycée Touhou. Je pratique ce sport depuis tellement longtemps, que mes faiblesses et mes forces ne sont en aucun cas un secret pour moi. Même que si j’avais à dire un seul et unique point fort, je dirais sans hésiter ma vitesse, la rapidité à laquelle je bouge et réagis en moins d’une seconde. Le hic, c’est qu’avec une telle capacité, il faut aussi développer son agilité. Son équilibre aussi. Là. Tu comprends, n’est-ce pas ? La bonne idée que j’ai eue ! Grâce à ces sandales à talons très hauts que je viens tout juste d’enfiler et de payer en boutique – mes converses se retrouvent troquées, tiens ! – je vais pouvoir travailler durement mon équilibre et ma coordination à chacun de mes pas. Le sourire aux lèvres, je retrouve le soleil ave une fierté non feinte. De plus, ce beau model rend mes jambes interminables dans mon short en jean et ajoute une petite touche de frivolité à mon t-shirt moulant rose candy, bien banal avec son col en V plongeant. Une tenue des plus festives sous cette température merveilleusement engourdissante !
- Fuuu…
Bon okay. Après quelques pas, je me rends rapidement compte que ce n’est pas facile du tout. Je suis une habituée des talons hauts lorsque je fais une sortie too class and chic avec mes copines, mais pas à une telle envergure vertigineuse. J’essais de garder la tête droite, de ne pas prendre le corps d’une coincée qui vient d’enfiler de nouvelles sandales. Chose peu facile, tu en conviendras ! Et pour ne pas aider ma cause, le trottoir a des variations inquiétantes pour mes chevilles qui vacillent.
Et bam !
Voilà, bravo ma belle ! J’ai complètement loupé le ciment qui remontait rapidement à l’intersection, après avoir traversé la rue au feu vert. Je stop directement, le bout de ma sandale piquant dans le trottoir. La réaction ne se fait pas attendre, c’est un effet domino ! Je chute maladroitement vers l’avant et je m’attends au pire lorsque je suis incapable de reprendre mon pas. Mais ce qui aurait du être le vide devient en fait une chaleur réconfortante, une présence salvatrice. Ma joue se colle contre ce torse plat, mes genoux s’égratignent furieusement contre le sol. Je sens ma grosse besace et le sac qui contient mes Converses me glisser des mains, j’entends même le tintement de mes clés de maison dans la chute. Mais y a ce truc… Cette chose froide qui me dégouline dans le cou et qui se fraye un chemin à ma poitrine. Une odeur de vanille ? De chocolat ? Je ne sais plus trop, je suis complètement perdue.
Lorsque je relève la tête, c’est pour ouvrir les yeux doucement. Je suis un peu à l’ouest et il me faut quelques secondes pour m’apercevoir de ma position. Toi, bel inconnu de sexe masculin, et moi, jolie personne de sexe féminin, nous trouvons dans une posture quelque peu explicite en plein centre-ville, au coin d’une intersection. Je clique des paupières, mes traits prenant une expression lentement défigurée dans la gêne et l’embarras. Le sang me monte violement aux joues, teintant ma peau d’une couleur rosée facilement visible avec ma peau beige de mi-caucasienne, mi-japonaise.
- Je…
Ma bouche dessine un beau trait de malaise, mes grands yeux noisette braqués sur ta personne alors que je suis incertaine de l’attitude à adopter. Ce truc froid continue de glisser sur ma peau, ce qui me pousse à revenir un peu à la réalité et à me redresser légèrement.
…
Je suis assise à califourchon sur toi maintenant. C’est horriblement gênant ! Je sens mon cœur battre à tout rompre, tellement fort que je ne serais pas surprise de le voir sortir de ma poitrine.
- Pardon ! Je suis vraiment désolée ! Vraiment !
Je réussis à articuler quelques mots d’excuse avec une voix presque étouffée par la gêne qui me paralyse. Seriously… Enfiler ces sandales était l’idée la plus stupide de la journée !
Dernière édition par Takano Sakura le Mer 25 Juin - 23:54, édité 1 fois
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Sujet: Re: Idée stupide n°1 [pv Shinji Koganei & Takano Sakura] Mar 24 Juin - 22:06
En cette radieuse journée, la famille Koganei était partit joyeusement faire du shopping... ou plutôt, non, les filles Koganei était partie joyeusement faire du shooping, traînant derrière elles les deux hommes de la maison dont leur rôle aujourd'hui, était de porter les sacs. Oh joie... Déjà que Shinji n'aimait pas faire les magasins en règle générale... mais là, devoir supporter sa soeur et sa mère sous cette chaleur. Ce n'était pas vivable. D'ailleurs, son père semblait du même avis que lui.
Bon. Au moins, elles leur demandaient pas d'essayer des vêtements... ou pas. Voilà qu'ils étaient arrivé à un magasin où il y avait 50% sur tout les vêtements d'hommes. Et croyez-le ou non, quand deux femmes vous regardent avec un air de prédateurs, ça fait extrêmement peur. Non ! Il ne voulait pas passé le reste de la journée à essayer des vêtements !!
Par chance, il reçu un SMS salvateur. Il posa tout ses sacs et lu le message. Rien d'important. Juste Mitobe qui répondait à une bête question qu'il lui avait posé au sujet d'un exercice à rendre pour le lendemain en cours de math. Sa mère lui lança un regard interrogateur et il posa ses sacs, en se grattant le sommet du crâne un peu gêné.
« Ah... euh... Je dois apporter de tout urgence un livre de cours à un pote de la classe... je... j'y vais. »
Sous le regard étonné de sa mère, celui suspicieux de sa grande soeur et celui désespéré de son père, Shinji abandonna lâchement le navire avec un mensonge gros comme une maison. Il avait beaucoup de peine d'abandonné son pauvre père, comme ça, aux griffes des deux femmes de la famille mais, comme dit le proverbe "à la guerre comme à la guerre". Et il n'avait aucune envie de rester une seule minute de plus dans ce centre commerciale ! Il se promit donc de tondre la pelouse et laver la voiture de son paternel dès qu'il serait rentré histoire de s'excuser à sa façon.
Il sortit donc du centre commerciale, les mains dans les poches, flânant un peu dans la rue, se demandant ce qu'il allait pouvoir faire de cette nouvelle liberté.
Il entendit alors cette musique que tout le monde connaissait par coeur dans ce monde. La sonnette du marchand de glace. C'était un peu gamin de sa part, certes, mais il avait faim et chaud. Et voir tout les petits enfants accourir en tirant leur papa ou leur maman par la main afin d'avoir leurs boules de glaces, lui donna envie d'en faire autant. Il commanda donc un cornet vanille et continua sa promenade calmement en léchant joyeusement son dessert.
C'est alors qu'il fut percuté violemment par quelque chose. Sur le coup, il tomba à la renverse, lâchant sa glace. Tombant sur les fesses, il se demanda ce qu'il venait de se passer.
C'était une fille, une très jolie fille, qui venait de le percuter de plein fouet et était tombée à califourchon sur lui. Sa boule de glace avait fait un saut périlleux et avait fini dans son décolleté plus que plongeant.
Koga était tétanisé. C'était la première fois qu'il était aussi proche, physiquement, avec une personne du sexe opposé. Et donc il était dans tous ses états ! Surtout que les vêtements de la jeune fille était... plutôt courts. Toujours assise sur lui, la jeune fille s'excusa. Shinji, lui, tentait tant bien que mal de détourner son visage, rouge pivoine, de la vue plongeante sur sa poitrine badigeonnée de glace vanille.
Pour la première fois de toute sa vie, Koganei fut réduit au silence. Il ne savait pas quoi répondre excepté un petit [b]« Il y a pas de mal... » [/b ]et avait qu'une seule envie, c'est que la jolie inconnue se relève car il sentait qu'il ne tiendrait pas longtemps... et il ne voulait pas passer pour un pervers devant tout le monde !
Bon. Ne nous leurrons pas. Shinji Koganei était un pervers. Il était le premier à tenter de zieuter les demoiselles dans les bains et il devait régulièrement effacé son historique internet des sites pas très catholique qu'il avait visité mais là, dans la rue, devant tout le monde. Non.
N'empêche... il était quand même un mec chanceux au fond, quand on analysait bien la situation. Oh oh oh ! Quand il raconterait ça aux autres... il en ferait des jaloux :3
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Sujet: Re: Idée stupide n°1 [pv Shinji Koganei & Takano Sakura] Mer 25 Juin - 4:27
Idée stupide n°1
♪♫♪♫ When I met you in the summer to my heartbeat's sound
Je suis tellement sous le choc que je sens des picotements monter lentement dans mes doigts, Ils grimpent dans mes mains peu à peu, c’est une sensation d’engourdissement. Mon cœur bat la chamade, pire que lorsque je cours le matin avec Takara. Non, c’est juste pas comparable. Lorsque je fais mon footing, je me sens libre et en contrôle complet de chacun de mes mouvements. Je suis maîtresse de mon corps, complètement plongée dans une mer de bien-être. Là, c’est différent. Le tambourinement de mon cœur ne se calme pas et même si je m’ordonne d’inspirer profondément pour me calmer, rien ne m’obéit. Je suis raide comme un robot et molle comme une guenille, tout ça à la fois. Mais lorsque ta voix s’élève pour quelques mots seulement, je semble retrouver un tant soit peu la réalité et par la même occasion, un peu de ma jugeote. Un rire étouffée par ma gêne s’échappe de ma bouche, je me penche lentement vers l’avant pour me relever.
Et là, je pensais pas que la situation pouvait être pire. Vraiment pire.
Ce qui me coulait dans le cou en suivant un chemin bien subjectif sur ma poitrine, c’était de la glace à la vanille. Sucreries froide qui vient de chuter sur le coin de ta bouche et qui glisse sur ta joue. C’est inévitable, je deviens rouge fluo. C’est maintenant une certitude; je n’ais plus de sang dans le reste de mon corps, il s’est accumulé à ma bouille embarrassée à mort.
- C’était ça, qui était froid… Elle est à la vanille...
Idiote ! La honte, quoi ! Je ne peux pas me retenir de dire ce que je pense, c’est tellement pénible ! Ce que je viens de dire est complètement inutile, moi la première qui en est consciente. Pourtant, ce genre de paroles sans intérêts franchissent souvent mes lèvres sans que je puisses les retenir. Et avant que je ne fasse encore une autre gaffe plus énorme que celle-ci, je me relève maladroitement. Mes mouvements sont tout sauf gracieux, je suis juste à côté de la plaque avec la légère douleur à mes genoux dû à la chute que je viens de me prendre. De nouveau bien droite sur mes talons hauts, j’essais de ne pas m’attarder sur les regards curieux et pesant qui se sont posés sur nous alors que le feu des piétons est devenu rouge. Visiblement, on gêne le passage et beaucoup s’amuse de notre situation. Attends un peu… Je vois même quelques filles qui ont sorti leur iPhone pour nous filmer ou nous prendre en photo. Genre… Piqués sur le vif. Ça me fait presque tourner la tête, mais je repose plutôt mon regard sur toi.
Pour la première fois, je te regarde vraiment. De haut, j’en conviens puisque je suis diablement plus grande que toi avec mes sandales. Le tableau comique que tu m’offre me fait sourire un peu, j’en profite pour laisser aller mes yeux chocolat sur tes traits banals. Pourtant, je te trouve mignon. Tu dégage un charisme qui vient me toucher et pendant un instant, je suis heureuse d’être tombée sur toi au lieu d’un grand mec scandaleux qui en aurait fait tout un plat. Parce que bon, avec moi… C’est des fails assurés.
- T’auras pas goûté à ta glace, je suis désolée.
Je regarde à tour de rôle les traces épaisses et sucrées qu’a laissées le dessert sur notre peau. Soudain, je vois la scène d’un autre œil, comme ces inconnues qui kyatisent. Et je plonge mon regard incommodé dans le tien, dépassé par les événements.
- C’est un peu louche, tu dois bien l’avouer…
Je baisse le regard, honteuse de penser ce genre de chose. Non, mais quoi ! J’ai peut-être jamais eu de petit ami, ni embrassée un gars – pas même au jeu de la bouteille, je choisis toujours vérité ! – mais je réagis au quart de tour devant une personne qui a réveille en moi un intérêt particulier. Et toi, t’es un inconnu avec un visage rouge pivoine qui me plaît, mon sauver le temps de quelques minutes. Mais surtout, avec de la glace sur la bouche et la joue. Alors que j’en ais dans le cou et le décolleté. Avoue que tu pense pas catholique !
Avant de dire autre chose de saugrenue, je me penche en petit bonhomme vers le sol pour ramasser mes effets personnels qui se sont éparpillés ici et là pendant ma chute. Mes clés, mon cell, mon portefeuille, mon gloss 3D… Un vrai fouillis !
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Sujet: Re: Idée stupide n°1 [pv Shinji Koganei & Takano Sakura] Dim 29 Juin - 23:22
Voilà qu'elle se mit à se pencher en avant pour se relever. Le coeur de Koga fit un énorme bond dans sa poitrine suite à ce magnifique panorama que cette inconnue lui laissait voir.
Sans compter que la glace qui avait couler le long de son décolleté venait d'atterrir sur son visage. Visage qui était devenu encore plus rouge que tout à l'heure.
C'était un peu la honte, les gens autours d'eux c'était mis à les prendre en photo. Comme-ci ils étaient pris sur le faite d'avoir fait un truc pas très catholique devant tout le monde, dans la rue.
La jeune inconnue s'excusa alors du fait qu'il n'avait pas pu goûter à sa glace.
Il lança un coup d'oeil au cornet vide qu'il avait encore en main et qu'il avait écraser en fermant le poing dans sa chute. Oui, effectivement, ce serait compliqué de récupérer quoique ce soit dans cet état. Il aurait bien lâcher une blague coquine en disant qu'il voulait bien la terminer directement dans son décolleté mais vu la situation, ça aurait été très mal venu. Alors il se contenta d'un simple :
« Ce n'est pas grave, j'en achèterais une autre... »
Apparemment, elle venait de penser à la même chose car elle fit une réflexion sur leur position « louche ». Vu comment elle semblait gênée, Koga se félicita de ne pas avoir fait la blague qu'il avait penser plus haut. Il se dit que c'était peut-être sa chance de pouvoir enfin avoir un bon feeling auprès d'une nana. Alors quand elle se mit à ramasser ses affaires, Koga se releva et se précipita pour l'aider après quoi il sortit un mouchoir de sa poche et le tendit à la jeune fille, le visage légèrement cramoisi.
« Euh... pour essayer tes vêtements... »
Bon. Ok. Il était vraiment pas doué avec les filles qu'il ne connaissait pas.
Hors RP :
Si y a un truc qui te plait pas, dis-le moi et je changerais ^^
♪♫♪♫ When I met you in the summer to my heartbeat's sound
Je suis soulagée de voir que ce gars n’est aucunement fâché ou insulté de mon étourderie. Au contraire, puisqu’il m’aide gentiment à ramasser mes trucs éparpillés par-ci et par-là; un vrai bordel au coin de la rue qui est presque devenue une pièce de théâtre pour le public qui nous regarde. Et apparemment, c’est nous les principaux – et seuls ! – acteurs de cette scène totalement improvisée et gênante.
- Merci beaucoup de m’aider, c’est sympa de ta part.
Je lui décroche un sourire sincère, toujours un peu rose par les émotions qui m’ont traversée et qui m’habitent encore. Parce que quoi, cette situation va rester graver longtemps dans ma mémoire ! Je remarque soudainement le mouchoir que tu tends vers moi et mon sourire s’agrandit encore de plus belle. Je le prends et me redresse, droite comme une barre, puis remet la ganse de ma bourse sur mon épaule.
- Merci ! T’es vraiment l’homme de la situation, hein.
Je rigole un peu, pas plus surprise encore une fois que des mots aussi flatteurs sortent de ma bouche impulsivement, puis j’agrippe un coin de ton t-shirt pour être certaine que tu vas me suivre dans la petite foule qui attend encore au feu rouge des piétons. Je marche bizarrement avec les talons hauts, y a pas à dire. Du coup, je me dis que cette idée est vraiment la piiiiire que j’ai eu de toute ma vie ! Une fois que nous sommes sortis de ce tas de gens qui jacasse encore de nous, je soupire de soulagement et m’assois volontiers sur un petit banc de repos entre un arbre et une poubelle publique. Je dépose à mes pieds ma besace et mon sac d’achat, puis entreprend d’essuyer ce qui me dégouline dessus depuis tout à l’heure. Quand bien même, ma peau reste toute collante et c’est pas très agréable. Au moins, mes vêtements ne sont pas trop sales et c’est avec facilité que j’enlève le plus gros dégât sur le tissu.
- Je me répète, mais merci encore d’avoir amortie ma chute. Et pour le mouchoir aussi. Laisse-moi te payer une autre glace, c’est la moindre des choses.
Je te souris doucement, toujours un peu embarrassée et ça se voit bien par la couleur de mes joues. Pas moyen de mentir là-dessus, im-po-ssi-ble. Mais d’un coup, mes yeux ambrés sous ce soleil d’été se braquent sur ton visage. Ta bouche et ta joue, particulièrement. J’éclate de rire en essayant tant bien que mal de ne pas paraitre moqueuse. Je suis plutôt amusée, car tu t’es bien préoccupé de moi, mais tu as complètement oublié d’essuyer la glace sur ton visage.
- Tu devrais t’essuyer aussi, t’as encore de la glace à la vanille partout !
Malheureusement, le mouchoir que tu m’as donné est souillé et je doute que ce soit une bonne idée de le réutiliser. Je me penche donc vers l’avant, entreprenant de fouiller dans mon grand sac personnel blanc, à la recherche de quelque chose qui pourrait faire l’affaire. Manque de bol, j’ais rien. C’est bien moi, ça !
- Je suis désolée, je n’ais rien à te donner pour t’essuyer… Oh, mais je t’ais pas fais mal au moins ?
Idiote ! Normalement, c’est la première question à poser quand on fonce sur quelqu’un. Il fallait bien que je passe à côté et que je la sorte une fois t’avoir traîné loin de la foule, peu importe si tu avais mal à quelque part ou non. En fait, la glace à la vanille m’a tellement déroutée que j’en ais momentanément oublié notre chute. Même cette douleur au genou que j’avais ressentis, je l’ais poussé dans un coin de mon cerveau, bien loin. Pourtant, elle est là et c’est un peu à contre cœur que j’y jette un coup d’œil. Peau égratignée, sang qui s’est un peu écoulé. Rien de bien méchant, mais ces marques prouvent bien que je peux être maladroite à mes heures, comme tout être humain. Une chance que ce genre de chose honteuse ne m’arrive pas en plein match de basket !
Spoiler:
Ne t'inquiète pas, tout est parfait ! Joue ton personnage comme tu le sens, je ne freine personne losque je rp ! ;D
Awwww ! Koga souriait d’un air débile… elle venait de le remercier et en plus de l’appeler « homme de la situation ». Si ça c’était pas classe !
C’est alors que la jeune fille attrapa son t-shirt et l’emmena loin des regards indiscrets des badaux dans la rue. Le jeune garçon devint rouge tomate, se demandant ce qu’il se passait. Elle le conduit alors dans un parc et ils s'assirent ensemble sur un banc.
Shinji attendit que la jeune fille se soit essuyée de sa crème glacée et rougit de nouveau quand celle-ci le remercia... encore. Elle lui proposa même de lui acheter une autre glace. L'idée l'enchanta mais il avait peur de paraître « ringard ». Normalement, ce sont les garçons qui invitent les filles, pas l'inverse. Mais vu la situation, il pouvait accepté la proposition non ? Avec un sourire timide, il répondit :
« Ok ! Si tu me laisses t'en payer une ! »
C'est alors qu'elle lui fit remarqué, en rigolant, qu'il avait encore la glace sur le visage. Il se frotta le visage d'un geste de la main et se lécha les lèvres et les doigts faute de mouchoir. (Après tout c'était sa glace donc bon...)
« Non ça va. Je suis un garçon solide ! » répondit-il à la demoiselle qui s'inquiétait de sa santé. Il fit mine de montrer ses muscles et après il reprit son sérieux et demanda : « Et toi ? Rien de cassé ? »
Il lança un coup d'oeil aux talons de la jeune fille. Il n'avait jamais compris pourquoi les filles mettaient de tel instrument de torture à leur pied. C'est alors qu'il se rappela des bonnes manières :
![Idée stupide n°1 [pv Shinji Koganei & Takano Sakura] Kuroko10](https://i.servimg.com/u/f58/11/18/88/35/kuroko10.jpg)
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