Gagatisons ensemble [PV Shinji Koganei)

Trois p’tits chats, trois p’tits chats, trois p’tits chats, chats, chats
Chapeau d’paille, chapeau d’paille, chapeau d’paille, paille, paille.

Elle marche dans les rues de la ville tranquillement. Elle est habillé d’un pull robe chaud et de collant en laine. C’est sa mère qui lui a demandé de s’habillé ainsi si elle voulait sortir faire un tour, si cela n’avait été que d’elle, elle aurait été habillé d’un jogging et d’un pull en laine, bref, le truc basique et surtout très logique pour la saison. Et la jeune fille avait céder à sa mère, il fallait dire que Maman avant des arguments en bêton armé et elle n’avait pas envie de la contrarier. Elle enfonça le nez dans son écharpe et attacha les pans de son blouson autour d’elle lorsqu’un vent froid vient à souffler. A cette heure-là, elle aurait dû être avec ses copains et copines en cours … enfin, presque puisque l’heure de la sortie de l’école était là mais c’était une jeune fille un peu particulière que nous avions là alors, forcément, elle n’était pas à l’école …

Elle marche dans les rues de la ville et certaines têtes se tournent vers elle. Non, elle n’est pas connue. Non, elle n’est pas Miss Univers. Elle est simplement plus grande que la majorité des demoiselles peuplant le Japon. Bien plus grande. Son mètre quatre-vingt est toujours surprenant. Elle pousse un léger soupir avant de redresser la tête. Elle venait de sentir une odeur qui excitait ses papilles et elle se laissa conduire jusqu’à une pâtisserie où elle s’installa pour commander un chocolat chaud et une tarte tatin qu’elle dégusta avec beaucoup de plaisir. Les sucreries et elle, une grande, une immense histoire d’amour. Elle est restée dans cette pâtisserie une bonne petite heure et elle y reviendra certainement. C’était vraiment très bon et en plus, il faisait bon à l’intérieur. Et c’était bien décoré. Bref, ils avaient tout bons pour elle …

Elle avait décidé de rentrer chez elle, elle avait encore des devoirs à faire et ce n’était pas dans ses matières favorites, elle allait encore passer des heures dessus. Rien que d’y pensé, elle avait la migraine mais, il fallait le faire, c’était ses profs qui le lui avait demandé après tout. Elle a voulu prendre un raccourci dans un quartier tranquille de la ville quand elle a entendu un petit « meaw ». C’était aussi une grande histoire d’amour, les animaux et elle. Elle s’est alors arrêté et à tourner la tête vers une petite impasse. Trois bébés chat étaient là. Leur mère aussi. La demoiselle s’est approché d’eux doucement, la mère faisait la méchante, elle protégeait ses petits. Tsukikaze s’est arrêté à une distance respectable d’eux et s’est accroupie en souriant tendrement. Ils étaient tellement adorables.

« Ne t’inquiète pas Maman Neko, je ne vais pas faire de mal à tes petits. Ils ont vraiment trop beau pour cela. »

Et elle a continué de parler d’une voix douce et calme jusqu’à ce que la maman se détende et s’approche d’elle pour se laisser caresser. Ce fût ensuite au tour des petits qui ont commencé à faire les foufous faisant rire Tsukikaze.

« Je vais aller chercher de quoi vous nourrir, je reviens »

Une dernière caresse pour chacun et elle s’éloigna en courant pour aller chercher du poisson au conbini le plus proche. Elle est revenue aussi vite que possible et elle a donné la sardine à la maman chat qui à manger cette dernière avec appétit tandis que Tsukikaze amusait les petits.

« Vous êtes vraiment trop mignons tous les trois ! »

Elle était totalement gaga et ça lui rappelait pas mal de souvenirs alors, elle semblait un peu perdu dans les recoins de sa mémoire, amusant les petits presque machinalement. Ainsi, elle n’a pas entendu les pas derrière elle …