S.O.S fantôme! [feat Himuro]

S.O.S Fantôme

Une demoiselle qui joue les princes charmants pour une princesse fort masculine.

Le week-end s'annonçait chaud, très chaud pour la demoiselle. Pourquoi? Déjà parce que la météo avait annoncé un chaleureux et radieux et aussi parce qu'elle avait très peu de temps pour faire ce qu'elle devait faire: du shopping et réviser pour les cours. La semaine s'annonçait difficile et elle ne voulait pas rater la session d'examen qui s'arrivait la semaine prochaine. Elle devait donc se préparer. Surtout qu'elle savait qu'elle allait devoir donner des cours de soutiens pour certains membres de l'équipe de basket. Elle devait donc maîtriser les notions de bases des cours, si elle voulait les expliquer aux autres. Logique, non?

Marchant dans les rues de Tokyo, elle fit plusieurs boutiques de fringues, mais aussi de sous-vêtement ou encore de chaussures. Elle avait besoin de refaire sa garde robe. En général, elle n'était pas le genre de fille à dépenser des millions en fringue et en maquillage, mais de temps en temps, cela faisait du bien de changer de vêtement, de tester un nouveau look pour savoir à quoi on pourrait ressembler si on portait tel ou tel habit. Un changement qui faisait plaisir à la demoiselle, surtout qu'elle avait quasiment perdu une taille de pantalon. Ses vêtements commençaient à être un peu trop grand. Tout en se promenant dans les rues, elle écoutait de la musique. Un peu de poprock, un peu de r'n'b, mais aussi de la musique traditionnelle. Niveau musique, la manager n'était pas très difficile. Tout ce qu'il fallait, c'était que ses oreilles tombent sous le charme du rythme, des instruments et de la voix, pour les musiques à texte.

Après quelques minutes de marche, elle tomba sous le charme d'une vitrine. Les robes étaient magnifiques et les prix abordables. Le combo parfait pour la jeune lycéenne. Pourquoi faire compliquer quand on pouvait faire simple? Elle entra dans la boutique. Dès le premier pas, ses yeux brillèrent de mille éclats. Comment pouvait-on rester indifférent face à tant de merveille. Toutefois, il y avait bien un truc qui lui faisait mal au cœur: elle n'avait pas assez d'argent pour s'acheter toutes les robes qu'elle voulait. Malheurs pour elle. Comment allait-elle faire? Tandis qu'elle réfléchissait, elle entendit des vendeuses chuchoter non loin d'elle. Elles racontèrent qu'il y avait un beau garçon dans la boutique. Qu'il était mignon au point de vouloir le croquer tout cru. Elle se retourna et vit que ce garçon, comme elles disaient si bien, ne lui était pas inconnu. Le dévisageant quelques secondes, elle le reconnut! C'était Himuro. Le nouveau coéquipier de Mukkun. Elle s'avança donc en sa direction.



Le plus grand défaut de la manager était sa curiosité. D'un autre côté, c'était aussi sa plus grande qualité en tant que manager. Après tout, c'était en fouillant à gauche et à droite qu'elle arrivait à observer les entraînements de basket des autres équipes pour analyser chaque joueur. Sa spécialité était la prédiction et l'analyse de donnée. Grâce à ses facultés et aux entraînements donnés par le coach, l'équipe masculine de basket de Touou était aussi redoutable que les trois rois de Tokyo.

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Une demoiselle qui joue les princes charmants pour une princesse fort masculine.

La bonté était l'une des plus grandes qualités de la demoiselle. Peu de personnes seraient venues aider ce jeune homme, que les vendeuses avaient décidé de prendre en chasse. Non pas qu'il était moche, mais son charme ne faisait pas effet sur la manager, un peu comme Kise. Il était beau, c'est vrai, mais ce n'était pas une raison pour le harceler ou pour l'empêcher de vivre normalement. Les pauvres, quelques fois, Satsuki les plaignait un peu. Ils étaient beaux, ils étaient forts en basket, mais le calvaire qu'il devait vivre à cause de cette popularité n'en valait pas le coup, aux yeux de la jeune fille, du moins. Peut-être que pour eux, c'était différent. Après tout, elle n'était pas dans leur tête. Donc, ce fut sans difficulté qu'elle s'avança vers ce jeune homme. En plus de l'aider, elle allait pouvoir avoir des nouvelles du pivot de la génération des miracles. Cela faisait longtemps qu'elle ne l'avait pas vu. Mais à en voir son coéquipier, il devait s'y plaire. Il ne semblait pas méchant, ni chiant. Un détail important pour ce grand bêta fan de sucrerie.

Toujours dans la boutique, la demoiselle alla aider le coéquipier de son « ami ». Oui, le terme « ami » entre guillemet puisque la manager et le pivot n'étaient pas spécialement proche. Ils avaient des centres d'intérêt très différent et il était beaucoup plus proche de son meilleur ami, basketteur aussi, qu'elle. Toutefois, elle l'appréciait aussi. Pas de la même façon, certes, mais elle le portait dans son cœur tout de même. Bref, repassons à son coéquipier Tatsuya Himuro. Ce garçon semblait avoir tapé dans l’œil des vendeuses. Heureusement pour lui, elle s'en rendit compte aussi et ce fut pour cette raison qu'elle l'avait interpellé de cette façon: bruyante et peu discrète. Comme s'il avait comprit son manège, le garçon la salua et lui répondit en lui demandant si elle pouvait l'aider à trouver un cadeau pour « une personne chère à son cœur ». Elle avait donc raison! Il voulait offrir un cadeau à sa petite copine. Du moins, c'était ce qu'elle croyait. Elle ne connaissait pas le réel destinataire de ce cadeau. Un facteur qu'elle allait devoir combler si elle voulait l'aider.



Pour mieux les énerver et aussi parce qu'il devait la suivre dans les rayons, elle lui prit la main pour le diriger vers le rayon « lingerie ». Bah oui, la manager pensait qu'il voulait offrir un cadeau à sa petite copine et non pour sa mère. Même si elle allait créer un peu quiproquo pouvant être gênant pour le basketteur, de cette façon, les vendeuses allaient enfin le lâcher. Et ce qu'elle remarqua quand elle prit un ensemble « soutif + shorty » blanc avec de la dentelle rose pastelle: les vendeuses étaient reparties à leur occupation, pestant contre la rosette.



Momoi n'était pas spécialement une experte en séduction puisqu'elle n'avait jamais eu de petit copain, mais son sens de l'observation l'avait aidé à apprendre certaines bases. Dont l'une était que la demoiselle ne devait pas paraître vulgaire tout en étant sexy. Un dosage parfois difficile à maîtriser quand on n'avait pas d'expérience dans le domaine, ou qu'on avait pas d'avis masculin près de soi.

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Satsuki, ou l'art de penser des choses erronées, était dans une boutique de vêtement quand elle vit Himuro Tatsuya, le coéquipier et ami de Mukkun. Un membre de la génération des miracles, mais aussi un ami de Kuroko. Elle le connaissait seulement de vue. Contrairement aux autres basketteurs, elle ne connaissait quasiment rien sur lui. Il était un spécimen très rare: personne – avant lui – avait réussi à échapper à l'analyse de la manager. C'était sans doute pour cette raison qu'elle avait décidé de l'aider, quand les vendeuses avaient décidé de le dévorer du regard, ne voulant pas le laisser partir. Elles ressemblaient à des charognes en face d'une proie sur le point de déposer son dernier soupire. Une comparaison fort peu glamour, mais tellement réaliste.

Pour lui sauver la vie, elle avait parlé d'une petite amie et d'un beau cadeau pour elle. Malheureusement pour lui et pour elle, la demoiselle crut vraiment que c'était pour sa petite copine. Ce fut donc pour cette raison qu'il l'emmena dans le rayon lingerie, tout en lui proposant un ensemble assez sexy, mais aussi hyper mignon. Le genre d'ensemble parfait pour la demoiselle. D'ailleurs, ce dernier confirma cette pensée puisqu'il lui annonça que celui-ci lui irait parfaitement bien. Cette annonce fit autant rougir la rosette que le brun. Les deux étaient d'une pudeur limite identique. Heureusement pour eux, ils ne sortaient pas ensemble. Imaginez un peu le couple: aucun câlin par peur, aucun bisous par pudeur. Mais le pire n'était pas quand il l'avait complimenté, mais quand il lui avoua que le cadeau n'était pas pour sa copine, mais pour sa mère. Sur le coup, elle se sentait honteuse avec cet ensemble. Il avait dû imaginer sa mère avec ça... l'horreur.



Tandis qu'elle partait avec lui dans le rayon des foulards et autres accessoires, elle prit quand même l'ensemble. Si ce genre de cadeau n'était pas pour un mère, elle pouvait très bien le prendre pour elle. Il était très mignon, sexy sans être vulgaire et d'une couleur parfaite pour elle. Autant dire qu'elle avait craqué dessus. Son compte allait pleurer, son père allait gueuler, mais pas grave. Un coup de cœur était un coup de cœur. Tant pis pour le reste. Alors qu'il marchait dans le rayon des foulards, elle fouilla le reste du magasin. Vu qu'elle cherchait une robe pour elle, elle allait aussi chercher un truc pour la mère de sa connaissance. Elle aimait se rendre utile. Se promenant, elle tomba sur un magnifique haut. Il était chic, moderne, mais assez sobre pour être porté par une personne mature. Elle le prit et courut vers Himuro.

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La journée – improvisée – avec Himuro se passa plutôt bien, pour le moment. Malgré le petit quiproquo à propos du cadeau, elle était bien heureuse d'être tombée sur lui. Il allait mettre une petite touche d'amusement, dans cette journée shopping. Depuis le début, la rosette croyait qu'il était là pour prendre un truc pour sa petite copine. Après tout, il n'était pas moche, alors il n'y avait pas de raison pour croire le contraire. Mais il lui avoua qu'en réalité, il cherchait un cadeau pour sa mère. À ce moment-là elle se sentit honteuse et confuse. Elle ne voulait pas qu'il s'imagine qu'elle était le genre de personne à aimer l'inceste. C'était même tout le contraire. Toujours aussi confuse, elle lui donna raison pour le foulard. C'était un vêtement simple, mais aussi une valeur sûr.

Alors qu'ils partirent vers les foulards, elle abandonna le basketteur – quelques secondes – pour visiter le reste du magasin. À la base, elle était venue ici pour s'acheter une robe. Elle en profita donc pour chercher un truc pour la mère du brun. Coup de chance, elle tomba sur un haut très mignon. Elle courut dans le magasin pour lui montrer. Comme toujours, son instinct avait raison: quand il lui montra une photo de sa mère, elle se rendit compte – elle aussi – que le haut lui irait à merveille. Toutefois, quand il le prit, il s'aperçut qu'il était un poil trop petit. Il allait devoir prendre la taille au-dessus. Puis, il la remercia.



Avançant vers les caisses, ils eurent la surprise de voir qu'il n'y avait quasiment aucun client à la sortie. Elle en profita donc pour payer en même temps. Ils furent enfin dehors. L'ensemble qu'elle venait de s'acheter coûtait tellement cher, qu'il lui restait – à peine – de quoi se payer une glace. Quelques fois, elle maudissait son amour du shopping.

Marchant tranquillement dans les rues du centre ville, elle remarqua une boutique de glace. Non, ce n'était pas une camionnette avec un vendeur dedans, mais bien une boutique, avec vitrine, de glace. Elle attrapa le bras du brun pour lui montrer la boutique. En langage Momoi, cela voulait dire « On y va, dit, on y va? ». mais ce qu'elle oubliait, c'était qu'il ne connaissait pas son langage. Très peu de personne le connaissait, d'ailleurs. Mis à part 3 ou 4 personnes, grand maximum. La rosette était une espèce unique.

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