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 ###Alert, alert, Captain Gloomy and the barbie girl are lost into the city.

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MessageSujet: ###Alert, alert, Captain Gloomy and the barbie girl are lost into the city.   ###Alert, alert, Captain Gloomy and the barbie girl are lost into the city. EmptyDim 22 Juin - 0:38

codage par palypsyla sur apple-spring

   
Bon, putain, je suis où, là ? Clairement, j’en sais rien. J’ai essayé de m’orienter comme j’ai pu en sortant de l’appart’ de ce connard de Dai – et fuck les formules de politesses asiatiques, c’est pas pour moi ces machins là – et finalement, en suivant mon instinct, je me suis perdue. Super, il ne manquait plus que ça. Ma vessie menace de faire sauter une bombe et moi je ne sais pas où je peux aller pour régler le problème. Et je doute que squatter le premier buisson venu soit très apprécié par la populace. Pas que j’ai quelque chose à cirer de leurs avis, mais j’aimerais autant éviter de me faire embarqué par les flics dans un pays dont je maitrise encore mal la langue, je dois dire.

Quitte à me faire hurler dessus par un fonctionnaire en patrouille, je préférerais autant bien comprendre ce qu’on me reproche sans avoir à chercher un mot sur deux dans un dictionnaire nippo-allemand où, à la rigueur, nippo-anglais américain.

Du coup, je remets à plus tard mes envies primaires, même si ça me casse les burnes que je n’ai pas. Sérieusement, avec ça. Bon, aller, on va essayer d’aller à droite, on verra bien où ça me mène, cette folle aventure. Bordel, et dire que huit mois en arrière je dansais avec une barre de pole-dance. Ca me manque, il était kiffant ce métier, n’empêche. Sauf que faire des pirouettes avec un ventre dur comme du bois, c’est genre, pas possible. Surtout pas avec le deal que j’ai fais avec le père du têtard qui remue dans mon ventre à cet instant précis.

J’apprécierais d’ailleurs qu’il se calme parce que mon bide, c’pas le cirque Pinder non plus. Les acrobaties, on évite, merci. Ça fera plaisir à mes cotes, mon foie et mon estomac, en prime. Et dire que je ne pourrais même pas me venger, je rage un peu. Cela dit, non, pas trop. Parce que ça voudra dire que je serais barrée loin d’ici une fois l’alien mis au monde. Tant mieux, je dois juste prendre les dernières semaines qu’il me reste en patience, voilà tout. Après tout ce que j’ai enduré, je crois pouvoir dire que le plus dur a été passé. Courage Stain, dans peu de temps tu pourras retourner dans ton p’tit bar à strip-tease aux USA et peut-être même repasser chez papa et maman – qui ne sont au courant de rien, soit dit en passant, tout comme les frangins, aussi. En attendant, il me faut soigner des gamins ingrats incapables de faire attention lorsqu’ils foutent un pied devant l’autre. Ces japonais, quels empotés ! Moi, de mauvaise foi ? Absolument pas. Je sais encore ce que je dis, quoi.

« Hey mignonne ****** »

Hein ? Quoi ? C’est qui ces trois types fringués comme des sacs, juste devant moi ? J’ai pas compris toute la phrase lancée dans ma direction. Vous me faites tous chier, j’ai bien envie de leur dire. Déjà que j’ai du mal avec la langue locale, si en plus il parle leur argot de merde, je vais pas m’en sortir ! Putain, vous pensez jamais aux étranges en transit, espèce d’égoïstes insulaires ?! J’ai du mal à me contenir et lorsque l’un d’eux s’approche pour prendre mon menton entre ses doigts et me faire le regarder – lol, il était plus petite que moi steuplait – j’ai pas pu retenir mon coup de boule sur lui. Puis un uppercut au second et un bon arrachage de tignasse pour le dernier. Faut pas déconner non plus. On ne touche pas l’or que je suis, je ne le permets pas.

« PUTAIN MAIS VOUS DÉGAGEZ BANDE DE MORVEUX QUI TACHENT ENCORE LEURS DRAPS LA ET MÊME PAS VOUS ME FAITES CHIER C’EST COMPRIS, SINON JE M’ÉNERVE ! »

Parce que oui, là ça va encore, j’étais calme. Du moins, je le croyais. J’avais tout balancé en allemand, réflexe. Je n’avais juste pas pu faire autrement, ils m’ont gavés ces trois abrutis. Et v’là qu’ils repartent la queue entre les jambes. Voilà, je préfère ça. Allez donc tremper votre biscuit avant de parler avec moi. Non mais alors. Ils ont eu de la chance que je sois enceinte jusqu’aux joues sinon j’en faisais des castras et ils étaient bons pour aller chanter façon prêtres dans une église ou sur le disque collector d’Era. Tout à fait.

Aller, inspire, expire, inspire et PUTAIN DE SA MERE J’AI MAL AU VENTRE.
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MessageSujet: Re: ###Alert, alert, Captain Gloomy and the barbie girl are lost into the city.   ###Alert, alert, Captain Gloomy and the barbie girl are lost into the city. EmptyDim 22 Juin - 11:29


∞ Karma Killer

takara & stain




Honnêtement, elle n'aimait pas l’hôpital. Cela la gonflait même sérieusement de se retrouver cloitrée dans ce bâtiment qui puait le désinfectant et toujours bondé de gens en phase terminale de je-sais-pas quelle maladie terrible et que le simple fait de regarder dans les yeux donnent des envies de se jeter du haut du pont. Non, Takara n'aimait pas l’hôpital, mais elle devait s'y rendre quand même, voilà pourquoi elle faisait la gueule actuellement.

Le médecin qui la suivait depuis l'année dernière insistait pour faire des contrôles de son épaule régulièrement. Comme elle n'avait pas arrêté le basket, continuant à pratiquer de manière plus qu'intensive, c'était une nécessité de s'assurer que son os, qui avait été successivement disloqué, brisé, puis reconstitué morceau par morceau et ressoudé – plus jamais elle ne voulait avoir à sentir ses os se réparer bon sang, c'était horrible et atrocement long – tienne le choc.

Du coup, une fois tous les deux mois environ, la demoiselle s'échappait pour venir contre son gré à l’hôpital, priant en chemin tous les Kamis qu'on ne lui découvre pas une nouvelle fragilité ou autre connerie du genre qui pourrait l'empêcher de jouer. Takara laissait le médecin et les infirmières la tripoter allègrement sous toutes les coutures, se faisant tordre le bras dans des angles impossibles qui ne lui viendrait même pas à l'idée de faire toute seule, en soutien-gorge. Ok c'était peut-être des professionnels de la santé, mais marre à a fin de toujours finir à poil dans chacun de ses rps. La faute à l'autre derrière son écran là...

« Bien, tout semble normal, pas de nouvelles blessures. Tu peux te rhabiller Kurokawa-kun. On se revoit d'ici six semaines. » annonça finalement le médecin en la libérant finalement.

La jeune fille hocha la tête, remit son haut et remercia l'homme avant de prendre la poudre d'escampette sans perdre de temps. Plus vite elle serait sortie de cet endroit, mieux elle se porterai.

Passant les portes automatiques de l'entrée, Takara se mit en route sans même trop regarder son chemin, ayant l'habitude d'emprunter cette route de toutes manières pour faire l'aller-retour entre l’hôpital et la gare pour rentrer à Kanagawa. La jeune fille se massa l'épaule, les sourcils froncés. Elle avait un peu mal, comme à chaque fois que ce type tentait de faire faire un 360° degré à son bras histoire de vérifier si la souplesse presque légendaire de la Lionne de Kaijou était toujours aussi incroyable – sauf que non docteur, elle restait une vertébré tout de même.

Tournant à l'angle d'une rue, plus très loin de la gare, Takara se stoppa en entendant soudain des beuglements lui vriller les oreilles. Elle tourna la tête juste à temps pour voir une blonde, étrangère apparemment et enceinte jusqu'aux yeux de surcroît, foutre un coup de boule dans la tête d'un mec. Joli, apprécia la Kurokawa, étonnée que cette femme soit capable de tant d'énergie malgré son ventre. Les mecs prirent rapidement la fuite, passant devant Takara en pestant entre leurs dents.

« Fais chier, elle est tarée cette grosse vache de Gaijin ! J'vais lui apprendre moi, on va aller chercher les autres et … » commença l'un d'eux, le nez en sang, avant de se figer sur place en croisant le regard glacial et même carrément polaire de Takara, qui s'était tourné vers lui.

« Dégagez. » souffla simplement l'adolescente, ses yeux leur promettant mille et une souffrances s'ils tentaient de faire quoique ce soit pour se venger. Admettez votre défaite bande de loosers.

Les petites frappes n'insistèrent pas, se disant que, étrangères ou d'origines, toutes les nanas du coin étaient carrément flippantes. Takara les suivit des yeux un instant, s'assurant qu'ils n'y reviendraient pas.

L'adolescente se tourna ensuite vers l'étrangère, hésitante. Et bien évidemment, personne dans la rue ne faisait attention à celle-ci. Remarque elle avait dû foutre la trouille aux passants avec ses gueulements et son petit accès de violence. Takara soupira en comprenant que c'était pour sa pomme, comme toujours.

« Hey, euh … vous allez bien ? » tenta la lycéenne en s'approchant, un peu inquiète tout de même de voir l'autre souffler comme un phoque.

Takara se mordit la lèvre, espérant que l'autre allait la comprendre tout de même un minimum, parce qu'en ce qui la concerne, elle ne parlait pas un broc d'allemand. Langue de tarés va, pas moyen de comprendre ce qu'ils gueulaient, en plus leur rire était carrément flippant, demandez aux canards.

La blonde commençait à lui foutre la trouille à force de souffler de plus en plus fort quand même. Elle allait quand même pas accoucher ici, en plein milieu de la rue, cette nana ? A priori elle était pas encore tout à fait à terme – d'avoir dû surveiller et prendre soin de sa mère pendant la grossesse des jumeaux parce que son père était un incapable pas foutu de faire quelque chose correctement lui avait donné un bon aperçu de ce qu'un bébé en développement pouvait faire subir comme transformation à une femme. C'était fou combien une chose aussi belle que la grossesse pouvait donner des envies de suicide.

Par contre, les bébés avaient la curieuse manie de toujours venir au monde dans les pires moments possibles, et à terme ou non, si celui-ci à décidé de venir baver sur la poitrine de sa mère, il était bien foutu de le faire. Et il fallait bien évidemment que cela tombe sur Takara.

« Do you speak japanese, or english ? » ajouta finalement la meneuse de Kaijou, espérant que c'était le cas – elle était plutôt d'un bon niveau en langues étrangères, à l'exception de l'allemand bien sûr. « Vous voulez peut-être que j’appelle une ambulance, ce serait plus prudent d'aller à l’hôpital je pense. »

Ouais, une ambulance c'était bien. L’hôpital était pas loin de toutes manières. Puis c'était pas comme si elle venait juste de se dévouer pour prendre soin de la future maman jusqu'à la mort de cette dernière, pas vrai ?

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MessageSujet: Re: ###Alert, alert, Captain Gloomy and the barbie girl are lost into the city.   ###Alert, alert, Captain Gloomy and the barbie girl are lost into the city. EmptyLun 23 Juin - 14:15

codage par palypsyla sur apple-spring

   
Putain de sa race de merde. Ma mère m’avait dit qu’un accouchement, ce n’était pas agréable du tout. Je la crois maintenant plus que jamais. Mais elle m’avait aussi sortie la fameuse salade du « Tu verras ma chérie, la grossesse sera le plus beau moment de ta vie de femme. », foutaise, vieille bique ! Pour le moment, le meilleur moment de ma vie de femme fut quand un homme arrivait à me filer des orgasmes et rien d’autres ! C’est chiant d’attendre un enfant, bordel et ça fait mal, en plus ! Genre supra-supra mal ! Mais sérieusement, il envisage de sortir avec son siège auto ou quoi, le morveux ?!

Non parce que mine de rien, j’apprécierai vraiment qu’il ne prenne pas mes organes pour des accessoires de flipper géant et interactif. Non, tu ne récoltes pas plus de points si tu maroufles ma rate, petit con ! Tu me casses les pieds au moins autant que ton père, c’est clair ! On ne peut pas nier vote parenté sur ce point-là, au moins et tant mieux, moins tu prendras de moi et plus je serais ravie ! Bon courage d’avance dans votre future vie à deux, entre deux chieurs, vous devriez vous entendre parfaitement, sans aucun doute !

Quoi je parle dans la vide ? Quoi ce que je dis n’a pas de sens ? Mais je vous emmerde profondément moi d’abord ! Tous ces passants qui me regardent comme si je venais de la troisième dimension, ça va bien, oui ? Vous n’avez jamais vu une femme enceinte sur le point d’accoucher, hein ?! Ils ont pris mes râles de douleurs pour un documentaire animalier sur la vie sauvage des lions d’Afrique ou quoi ?! Non mais s’il n’y a que ça, ils peuvent approcher, je me ferais une joie de leur arracher la trachée avec les dents – avec leurs dents, en prime – pour me défouler ! Bandes de connards, tous autant qu’ils sont ! Aaaaaah, mais arrêtes de remuer à l’intérieur de mon utérus toi, salopard miniature !

Je vais tuer Dai – encore – avant que son môme ne vienne au monde, si ça continue sur cette lancée.

Oh par la divine Costa Brava, il y a un individu qui tente d’entrer en communication avec moi. Des suicidaires, ça existe encore, apparemment. Mais je vais faire comment pour parler avec ce grain de grain à peine plus épais que mes cuisses, hein ?! Elle a conscience que vu ma gueule, je ne suis pas vraiment native d’ici ?! Argh, pitié, qu’on m’achève, je n’ai pas envie d’accoucher. Enfin, pas là, pas maintenant en tous les cas. J’suis pas maso et souffrir, je déteste ça alors le leprechaun que j’ai dans le bide serait gentil d’arrêter de gigoter comme une baleine qui veut faire dans la danse sur glace, merci !

Je souffle fortement, on dirait une vache qui va mettre bas, mon dieu. Plus jamais je ne laisserais un homme me toucher. Plus jamais ! Vive les sextoys, d’abord, voilà. Ma vue se trouble alors que je l’entends essayer de me parler. D’abord en japonais. J’attrape le col de son haut, prête à lui hurler dessus façon dragon qui n’arrive pas à tousser. Puis, finalement j’entends de l’anglais. MAMA MIA, enfin une sonorité que je connais et que je maîtrise ! Enfin, un peu. Ce qui est déjà pas mal, vu le contexte.

« OUI EN EFFET, J’APPRÉCIERAI QUE QUELQU’UN ICI FASSE QUELQUE CHOSE, SHNELL! »

Bah quoi ? J’avais modéré mes propos, c’était déjà une preuve de bonne foi, ça, non ? Oh et puis merde, j’ai mal alors rien à foutre du reste du monde ! Un passant, encore un, me regarde comme si je m’apprêtais à mettre au monde un Terminator.

« QU’EST-CE T’AS A ME REGARDER TOI, CONNARD ! »

Encore une phrase en allemand. Mais ça devient dur de se concentrer avec l’anglais ici, maintenant. J’ai mal putain, vraiment beaucoup. Au moins ça a eu le mérite de faire décamper le voyeur bien loin. Je bénis la nature de m’avoir donné de telles cordes vocales. Love sur elle. Sauf que ça ne règle pas mon problème le plus urgent pour le moment. Alors, c’est en gémissant de gêne que je secoue la fillette près de moi – du moins je suppose que c’est une fille… ou alors très très androgyne- et la sommant – et l’assommant, aussi, au passage -  de faire quelque chose.

« VITE APPELLE LA NASA, LE 911, L’ARMÉE MAIS FAIS QUELQUE CHOSE ! »

Ce bébé commençait à me faire chier, oh. Ras le cul de subir ses sautes d’humeurs ! Et puis merde, si ces trois branlos n’étaient pas arrivés à ce moment-là, rien de tout ceci ne serait arrivé ! Je hais les japonais, bordel de merde ! Aahaaaaaaaah, j’ai mal ! Putain ! Qu’on me délivre, je n’ai rien fait pour mériter ça !

Si ça continue, je me fais nonne, rien à foutre ! Et pour les vœux d’abstinence…. On verra plus tard.


Dernière édition par Stain Wolffhart le Lun 23 Juin - 16:30, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: ###Alert, alert, Captain Gloomy and the barbie girl are lost into the city.   ###Alert, alert, Captain Gloomy and the barbie girl are lost into the city. EmptyLun 23 Juin - 15:50


∞ Karma Killer

takara & stain




Takara avait de sérieux doutes sur la nature humaine de la chose qui lui faisait face quand même. De très sérieux doutes même. Bon sang, dire qu'elle croyait que Yukio, Mitsu et elle étaient les personnes les plus gueulardes de toute la région, faut croire que l'étrangère ici présente avait décidé de venir leur faire concurrence et aux trois en même temps en plus. Non sérieusement, c'était quoi ces cordes vocales de dingue ?

Pour rien arranger, Takara se sentit happer par une main ferme au niveau du col de son haut, qui manqua d'ailleurs presque de lui arracher le t-shirt tant cette poigne était forte – sauf que non, marre borde, elle allait pas finir chacune de ses rencontres en rp avec les seins à l'air, ça va bien oui ! Prise d'otage, plus moyen de fuir maintenant, l'autre l'avait repéré et semblait déterminé à ne plus la lâcher. Et puis, « schell » ? Elle pigeait pas ce que c'était que ces mots d'allemand et a vrai dire elle ne voulait pas vraiment savoir.

Continuant de gueuler et de souffler comme une vache marine qu'on serait en train d'achever, la blonde semblait paniquée. Et encore, c'était un euphémisme ça. Un putain d'euphémisme même. Et la pauvre Takara, toujours tenue en laisse par la future maman qui, vraisemblablement, rayonnait de bonheur à l'idée que son enfant vienne au monde, se disait qu'elle avait vraiment un karma de merde. Ça lui apprendrait à vouloir jouer les gentilles. 'Aide ton prochain', qu'il disait, l'autre.

Ouais bah son prochain, il allait s'aider tout seul la prochaine fois hein. On est jamais mieux servi que par soi-même après tout. Et si le prochain pouvait arrêter deux secondes de la secouer dans tous les sens en lui explosant les tympans, ce serait bien aussi.

« Shut the fuck up ! Arrêtez de gueuler deux secondes, merde, ça ne fait qu'accélérer les choses et ça n'aide pas ! » hurla à son tour Takara, d'une voix assez forte pour rameuter tout le quartier qui n'aurait pas encore compris que deux folles se hurlaient dessus dans la rue. Et rien à foutre qu'elle était pas polie d'abord. « Et lâchez-moi bordel si vous voulez que j'appelles les secours, vous m'étranglez ! »

Elle réussi à se dégager de la poigne acharnée et s’empara de son téléphone pour appeler le Samu, expliquant rapidement la situation avec efficacité, tout en jetant des coups d’œil à la jeune femme à côté d'elle, s'assurant qu'elle allait pas lui claquer entre les doigts – en même temps vu ses beuglements, elle était carrément vivace. Seulement, les réponses de la standardistes ne furent pas pour la satisfaire.

Takara raccrocha le téléphone et se tourna vers l'étrangère blonde, s'adressant toujours à elle dans un anglais avec un léger accent asiatique :

« Bon. Apparemment toutes les ambulances sont sorties, ils seront pas là avant vingt minutes. Sauf que ça m'étonnerais vous teniez jusque là … » ajouta-t-elle pour elle-même, persuadée qu'en moins d'un quart d'heure cette femme était capable de renverser la moitié de la ville dans sa douleur aveugle et furieuse.

La jeune fille se mordit l'intérieur de la joue. Une solution, fallait qu'elle trouve une solution. Parce que même si ça lui plaisait pas plus que cela de se faire secouer dans tous les sens et insulter en allemand, non elle ne laisserait pas cette femme, étrangère de surcroît et ne parlant apparemment par plus japonais qu'un éléphant analphabète – quoi elle est pas bien ma comparaison ? – toute seule dans sa panique.

Le regard de Takara balaya les quelques passants qui s'arrêtaient pour les regarder avec des yeux curieux et effrayés à la fois. Oh eh, c'était pas la foire non plus. Ses yeux accrochèrent le chauffeur de taxi appuyé contre son véhicule et occupé à fumer pendant sa pause.

La jeune fille attrapa la blonde par le bras, et faisant fit de ces règles de politesse à la con qui la soûlait plus qu'autre chose et de la différence d'âge entre elles qui faisait qu'elle aurait normalement dû la vouvoyer :

« C'est bon attends, je sais quoi faire. Monte dans le taxi, je vais t'emmener à l’hôpital moi ! » s'exclama l'adolescente en soutenant la future mère et son ventre de baleine.

Elle héla le chauffeur de taxi en japonais, lui expliquant brièvement la situation et ajouta, profitant que l'autre ne pigeait apparemment rien à la langue locale, qu'il avait tout intérêt à les emmener s'il ne voulait pas que la folle furieuse enceinte ne lui accouche sur les pieds

Emballer c'est peser. Le chauffeur blêmit et accepta la course sans plus protester. Takara ouvrit la portière et se tourna vers la jeune femme pour l'aider à s'installer : « Ok, monte il va t'emmener … A moins que tu veux que je viennes aussi ? Quoique les médecins parlent sûrement assez bien anglais pour que tu t'expliques avec eux. »

En même temps vu comment elle lui serrait le bras à lui en couper la circulation sanguine, l'étrangère avait peut-être pas envie qu'elle parte maintenant. Pas que ça réjouissait Takara de devoir refaire le chemin en sens-inverse, surtout pour jouer les assistantes de femme enceinte, mais si la blonde voulait d'une présence à ses côtés, même quelqu'un qu'elle connaissait depuis seulement cinq minutes, elle resterait.

Elle n'était pas si horrible tout de même la Takara, elle avait même un cœur fort gros, juste qu'elle le cachait plutôt bien sous ses grognements de fauve.

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MessageSujet: Re: ###Alert, alert, Captain Gloomy and the barbie girl are lost into the city.   ###Alert, alert, Captain Gloomy and the barbie girl are lost into the city. EmptyMar 24 Juin - 13:09

codage par palypsyla sur apple-spring

   
Quand j’étais plus jeune, j’adorais les films du genre Alien, justement parce que c’était drôle de voir les personnages du film se tordre de douleur sous l’effet d’une créature hideuse qui leur transperce le pare-chocs pour se nourrir et aller tuer encore plus de monde. Ouai, j’aimais beaucoup. Et ça ne plaisait pas trop aux nonnes de mon village. Bandes de vieilles vipères ; elles répétaient sans cesse qu’avec mon comportement, j’allais finir par souffrir mille morts, que je ne devais pas autant offenser Dieu et blablablabla vas-y que je te dors des salades à ne plus savoir qu’en faire. Je suis sure qu’elles se réjouiraient toutes de me voir comme ça. Bon sang, et si c’était ça le châtiment dont elle me parlait, avant ? Pas que ma famille en ait eu quelque chose à foutre – de toute manière j’aurais fugué du couvent si on m’y avait collé – mais tout de même, maintenant je m’interroge. Est-ce que c’était ça, le fameux retour de bâton avec lequel elles se plaisaient à me rabattre les oreilles à longueur de temps ?!

Quoi je suis pas logique ?! Au pire je vous emmerde, j’ai mal, point barre ! Ah, mais c’est pas possible, il fait de la spéléologie entre mes reins ce môme ou quoi ?! Merde à la fin, c’est moi qui souffre, au cas où il ne l’aurait pas encore compris ! Et pas sa faute, s’il vous plaît ! Je respire fort, si fort que j’ai l’impression que mes poumons sont devenus des fusées prêtes à décoller d’une minute à l’autre. Sauf que non, j’ai pas envie. Je suis bien sur terre. Je suis encore jeune et belle – le premier qui insinue le contraire je lui arrache les yeux et les lui fait bouffer -, j’ai toute la vie devant moi. Laissez-moi en vie bordel de merde !

Bon, au moins une bonne chose, la demoiselle de papier - façon poétique pour pas être méchante au sujet de ses formes – cause anglais. Un anglais un peu trop formel, de ce que j’en entends, mais on s’en branle, c’est un anglais quand même. J’arrive à la comprendre un tant soit peu alors je vais faire avec. Sauf qu’elle en a de bonne, la miss bonnet moins A ; la fermer ? Ahahaha, viens là on va voir ce que ça te fais, à toi, d’avoir l’impression que tu vas accoucher d’un viking avec son drakkar, pour voir ! Est-ce qu’elle simplement consciente que moi j’ai mal pour le moment et que donc, par extension, moi j’en ai rien à foutre de l’état de son arrivée d’air jusqu’aux poumons ? Non, sans doute pas, sinon elle ne serait pas aussi suicidaire, j’ose l’espérer !

Cela dit, je peux au moins lui reconnaitre une chose malgré mes envies de meurtres dignes d’Hannibal Lecter, au moins, elle, elle essaie de m’aider ! Pas comme tous les branleurs qui me sont passé devant sans même s’arrêter ! Bande d’enflures, va ! Et après on ose critiquer la mentalité européenne, mais vous vous êtes seulement regardez, vous ? Abrutis que vous êtes tous ! Aaaaaah ! Mais toi qui te trouve au creux de mes entrailles, arrêtes de faire valoir ton droit à la venue au monde, c’est trop tôt encore, petit con ! Non pas que je souhaite spécialement te garder spécifiquement mais j’apprécierais que tu me laisses le temps de me préparer psychologiquement avant de vouloir percer ta poche des eaux, merde tu fais chier !
Bon, l’autre glandue débrouillarde revient vers moi. Quoi ? Comment ça, il n'y a plus d’ambulances ?! C’est une blague ? Non parce qu’elle est de mauvais goût si c’est le cas ! Pourquoi personne n’est jamais là quand moi j’en ai besoin ?! Je vais finir par croire que le karma se fout de ma gueule, point barre ! Ça me gonfle, oh putain ça me gonfle, mais d’une puissance inimaginable !

Finalement elle me fait grimper dans un taxi. Ouai bon, je vais pas râler, au moins ça roule. Direction l’hôpital, maintenant. Euh, juste, minute. Pourquoi elle monte pas franchement dans la bagnole, l’autre ? Elle croit que je vais la laisser se barrer ? Ahahaha, elle en a de bonnes ! C’est la seule qui m’a à peu près comprise jusque-là, je ne m’en sépare pas ! Rien à foutre que les médecins parlent anglais, je la veux elle, c’est tout ! Quoi un caprice ? Et mon point dans la gueule, aussi, en prime ?!

Heureusement que je n’ai pas besoin de trop en faire car le chauffeur démarre instamment. Enfin un qui ne soit pas trop bête, ça me change ! Le problème c’est que la route n’est pas régulière. Il n’en fallait pas plus pour m’agacer encore plus.

« MAIS PUTAIN FAIS GAFFES A COMMENT TU ROULES PUTAIN ! »

Moi ? Agressive ? Rien à foutre. Je veux qu’on me débarrasse de la douleur. Après j’aviserai pour être plus aimable, éventuellement. Mais j’en profite tout de même pour secouer la petite louloute près de moi.

« J’EN AI MAAAAAARRE ! »

Genre ça pouvait arranger la situation, bien sûr.

On arrive sur les chapeaux de roues à l’hôpital et par tous les espoirs possibles, je suis prise de suite. Ils parlent tous trop vite en m’emmenant sur un de leurs brancards pourris, là. Je comprends rien, ça me soule. Il y en a juste un que j’entends dire à son collègue, pendant la traversée des couloirs un « On risque de perdre l’enfant, tu ne crois pas ? ».

Euh, quoi ? Non mais non. D’un coup je me sens refroidie, j’ai des suées épaisses. Je crois que j’ai peur. Elle est où la gamine brune qui m’avait rassuré un peu jusque-là ? Pourquoi elle n’est pas près de moi ? Je pige pas, là. Je me sens seule au monde. Okay, j’ai pas spécialement voulu de cet enfant, mais faut pas exagérer non plus, je ne suis pas un monstre. Je ne veux pas qu’il lui arrive du mal. Après tout c’est aussi un peu « mon » bébé, non ?

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MessageSujet: Re: ###Alert, alert, Captain Gloomy and the barbie girl are lost into the city.   ###Alert, alert, Captain Gloomy and the barbie girl are lost into the city. EmptyMar 24 Juin - 21:37


∞ Karma Killer

takara & stain




Et donc voilà. Comment Takara, qui n'avait pourtant rien demandé à personne, se retrouva embarquée presque de force dans ce taxi, assise aux côtés d'une femme qu'elle connaissait seulement depuis quelques minutes et qui l'avait limite prise en otage.

La dernière fois sérieux, la dernière qu'elle joue la bonne poire. Et c'est qu'elle était trop gentille – oui quand même au fond, Takara c'est une vraie maman canne – pour tout simplement se barrer comme ça et abandonner la future mère à son sort. Cela ne se faisait pas après tout et puis, vraisemblablement, l'autre était vraiment seule pour le coup. Pas de mari ou au moins de compagnon dans les environs pour lui tenir la main. Du coup, pas de bol, c'est sur la Kurokawa que ça tombait. Quelle chance !

Voilà donc Takara dans son taxi – oui vas-y Oui-Oui –, direction l’hôpital, soit là d'où elle venait. Joie. Et l'autre là, qui continuait de gueuler comme un cochon qu'on égorge. La Kurokawa expira profondément en se pinçant l'arrête du nez. S'énerver et lui hurler dessus en retour ne ferait pas avancer les choses, d'autant qu'en matière de cordes vocales, la baleine allemande – ouais y a beaucoup de comparaison avec des animaux aujourd'hui, c'est plus fun on va dire – avait l'avantage d'être totalement à maturité, contrairement à l'adolescente qui avait encore un larynx en pleine croissance.

D'autant que les femmes enceintes, Takara savait que ça pouvait être ultra-agressive et elle ne pouvait même pas répliquer à cause du têtard qui se développait joyeusement dans leur bedaine tout en déglinguant leur santé mentale et le bon fonctionnement de leur système corporel. Donc en gros, la Kurokawa rongeait son frein et supportait les hurlements de l'étrangère comme elle le pouvait. Enfin les cris d'agoni à la limite okay, mais était-elle vraiment obligée de la secouer ainsi à chaque bosse sur la route que se prenait le taxi ?

Fissure. Une veine commence à battre de manière significative sur la tempe de Takara.

« ... Moi aussi. Moi aussi j'en ai marre si tu veux tout savoir. Alors, ok je veux bien que tu souffres, que t'en puisse plus et que t'ai la trouille, mais arrête de me secouer comme un putain de prunier là, sinon je vais juste gerber sur tes cuisses. C'est vraiment ce que tu veux, HEIN ? »

Elle était montée crescendo pour le coup, pour finir avec un hurlement qu'elle espérait assez terrifiant pour faire comprendre au môme qui jouait actuellement à la corde avec les intestins de sa mère qu'il avait intérêt à se calmer là-dedans parce que pendant ce temps, dehors, c'était elle qui devait subir les humeurs de la douce future maman en question.

Heureusement, ils arrivèrent finalement assez rapidement à l’hôpital – le chauffeur devait avoir hâte de se débarrasser de ces deux furies qu'il se trimbalait malgré lui, vu comment il tremblait de peur et suait à grosses gouttes. Laissant les médecins récupérer la femme enceinte, Takara s'occupa de régler la course, pestant silencieusement, mais bon, elle le fit quand même. Qu'elle était gentille c'te gosse, pas vrai ?

Rentrant dans l'enceinte du bâtiment à la suite de la blonde après cela, Takara eut juste le temps de l'apercevoir tandis qu'on la chargeait sur un brancard et que les médecins l'emmenaient. Elle eut la surprise de lire une expression bien différente sur le visage de celle qui pour le moment, n'avait fait que lui hurler dessus copieusement et en plusieurs langues.

Une infirmière s'approcha de la jeune fille, qui se tenait là, bras ballants dans le couloir, sans trop savoir quoi faire maintenant. La femme en blouse blanche lui sourit amicalement. « On lui a donner des calmants pour la douleur. Le médecin va lui faire un check-up pour vérifier. A priori elle n'est pas encore à terme et ce sont des contractions précoces, sûrement à cause du stress. »

« D'accord... » souffla Takara, avant d'ajouter, un peu hésitante : « Hum. Est-ce que je peux la voir ? »

Elle se mordit aussitôt la langue pour avoir prononcer ses mots, qui étaient sortis tous seuls comme des grands. Si ses paroles devenaient indépendantes maintenant, on n'était pas sortie de la berge – oui oui la berge, tout à fait. Pourquoi elle demandait ça au fait ? Takara ne la connaissait même pas cette nana et d'ailleurs, vu la rencontre qu'elle venait d'avoir, la Kurokawa devrait plutôt vouloir fuir une furie pareille que de rester dans les environs.

Ouais, mais elle repensait au regard de la femme quand les médecins l'ont embarqués. Et puis y avait personne avec elle en plus. Fais chier. Ça avait intérêt à compter dans sa bonne action annuelle là...

L'infirmière hocha la tête, lui assurant que cela serait même très bien que la future mère ait la présence d'une amie à ses côtés. Takara aurait pût protester, expliquer que oui mais non, en fait elle ne connaissait même pas son nom. Mais elle ne dit rien et se contenta de se rendre dans la salle indiquée, ou elle retrouva la blonde, seule, allongée et avec une perfusion au bras. La jeune fille lui grimaça un petit sourire. Combien de chance que l'autre la foutait dehors ?

Takara s'approcha de quelques pas, reprenant en anglais pour se faire comprendre de la blonde. « Hey, c'est encore moi... j'ai parlé à l'infirmière. Les médecins arrivent pour te faire des contrôles. Ils ont dit que j'avais le droit de rester si jamais, je sais pas, tu voulais avoir quelqu'un à côté de toi. »

Petit silence. Takara acheva de s'approcher du lit, se plantant à côté. Ouais, peut-être que la blonde allait l'étrangler de nouveau, lui hurler dessus, la secouer dans tous les sens et lui dire de ficher le camp. Tant pis. Elle resterai quand même. L'étrangère était peut-être une gueularde capricieuse, mais elle ne connaissait pas encore la capitaine de Kaijo et son entêtement.

« Ah, au fait. Moi c'est Kurokawa Takara. Takara suffira, j'aime pas trop nos trucs de règles de politesse. »

Ouais tant qu'à faire, autant que l'autre sache comment s'appelait sa nouvelle stalkeuse malgré elle...

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MessageSujet: Re: ###Alert, alert, Captain Gloomy and the barbie girl are lost into the city.   ###Alert, alert, Captain Gloomy and the barbie girl are lost into the city. EmptyMer 25 Juin - 21:04

codage par palypsyla sur apple-spring

   
Je crois que si mes frères étaient au courant de ma situation ; pire encore, s’ils me voyaient là, tout de suite, maintenant… Ils se foutraient de ma gueule. Et royalement, avec ça. Franz n’aurait de cesse de profiter de mon état de faiblesse pour faire toutes les comparaisons possibles et imaginables, Henrik, lui, rirait à s’en faire péter le diaphragme, Ulrich… Bref. Heureusement pour ma pomme, ils ne sont pas là. Après tout, c’est bien la dernière chose dont j’avais besoin, d’être cernée par une horde de braillards tout juste bons à s’évanouir si les choses devenaient sérieuses ! Moi ? De mauvaise foi ? Et alors, il est ou le souci ?!

J’ai manqué de sortir les crocs, aussi, quand une espèce de salopard m’a chopé le bras avant d’y enfoncé une aiguille. Hey, mes veines, c’est pas du titane, hein ! Pas besoin de forer mon épiderme pour pouvoir la trouver en dessous putain ! La délicatesse, ça étouffe les gens, maintenant, je crois. Mais j’ai franchement eut le temps de gueuler façon cordes vocales subitement remplacée par un mégaphone de bonne fabrication. Du tout. Oh dah fuck, je sais pas ce qu’ils m’ont foutus dans cette perfusion mais c’est le pied. Encore mieux que les cigarettes qui font rire des types de Brooklyn.

Wouaaah, non mais sérieux, c’est du délire total, là ! J’ai l’impression de flotter ! Plus de douleurs, plus d’envies de meurtres, rien du tout ! Bordel, c’est le calme absolu, du coup je ne calcule même plus ce qui se trame autour de moi. Okay, c’est mort, en repartant de ce foutu hôpital, je demande quatre boîte de ce machin là, ça me sera très certainement utile si jamais baby boy tente une échappée belle à travers mes entrailles pour donner l’inspiration à un futur film d’horreur à la con dans la lignée d’Alien. Quoi que, je dis « baby boy », mais je viens de me rappeler que je ne savais même pas ce que j’avais à l’intérieur. C’est bête. Et si jamais j’accouchai d’un flamant rose, au final ?

Nan mais on y pense pas assez, à ça ! C’est vrai quoi, moi je dis que ce n’est pas juste qu’on ait que deux choix possibles à la naissance du louveteau ! Je veux dire, la nature aurait pu augmenter l’effet surprise, non ? Je suis sure que c’aurait fait plaisir à des tas de jeunes mamans d’accoucher d’un petit alligator ! Puis c’est multifonction comme ça, après ; le gamin, au lieu de faire sa crise d’ado, tu le fous devant la maison avec une chaine autour du cou et il fait office de chien de garde ! Enfin, reptile de garde, dans le cas de notre exemple à nous. Mais au pire c’est pas grave, je me comprends, moi et c’est très bien. Ma logique à moi, je sais qu’elle est bonne, c’est juste qu’on me laisse pas m’exprimer depuis que je suis petite, voilà tout. Monde de fachiiiiiistes ! Hein ? Pourquoi je dis ça ? Je sais pas, là, de suite, dans ma tête, ça sonnait plutôt bien, donc je me suis pas posé de questions outre mesure, en fait.

J’ouvre les yeux, c’est lumineux et tout blanc. Enfin, je crois deviner des plaques bicolores au plafond de cet endroit ou je me trouve. C’est fun, les gens ont pensés aux détails, ça se voit qu’ils se sont sortis les doigts du c…. Bref. C’est joli, j’aime bien. Et je me fous à rire toute seule. Je me sens bien dans ma tête bonjouuuuuur ! Wow, il y a un gens qui me répond ! Je suis pas toute seule alors ?! Trop bien en plus c’est une femme et elle me ressemble ! Avec un peu de chance, on aura des sujets de discussions en commun ! Il me tarder de ne plus avoir la bouche pâteuse pour pouvoir tailler le bout de gras.

Ah bah en fait non parce que je viens de réaliser que c’était un miroir. Tant pis, une prochaine fois j’aurais plus de chance sans doute. J’ai le teeeeeemps ! Je suis jeune et belle en plus ! Hum, j’ai envie de m’étirer mais… La flemme, en fait. Oh, une porte qui s’ouvre. Juré, c’est pas moi qui essais de m’enfuir, je suis clouée confortablement dans un lit et j’ai pas l’intention d’en sortir ! De toute façon, même si je le voulais, je pense pas que j’y arriverais, mes jambes me lâcheraient sans doute à peine debout. J’ai l’impression d’avoir du coton à la place des gambettes. Dans un sens, tant mieux, le chiard que je vais pondre d’ici un mois maximum m’avait collé des problème de circulation sanguine. Au moins comme ça, je ne sens plus la douleur à ce niveau là non plus !

Tiens donc, la petite brunette gaulée comme une feuille A4 ! Elle est mignonne, j’aime bien son visage. Elle me regarde, me parle. Ouai ouai, c’est cool, les contrôle, tout ça. Mais au pire je m’en fous, viens en au fait, gamine. Mes yeux sont lourds, je baille, encore. Ah, son nom ? Kurokawa Takara ? Ouai, mais après ? J’ai pas encore saisie les coutumes locales moi, je sais pas lequel est le prénom et lequel est le nom de famille moi ! J’suis peut-être joyeuse comme après deux bouteilles de vodka mais c’est pas une raison pour m’embrouiller, petite ! Attention ou je vais m’énerver !... Plus tard.

Roh puis zut, j’ai pas envie de me prendre la tête. Je réponds par mon prénom à moi. Parce que bon, elle est restée avec moi quand même. Prise d’otage ? Mais non, mais non. Si peu, en fait.

« Stain… »

J’ai les gencives tout engourdies donc je sais pas si j’ai bien articulé mais au pire elle se débrouilleras avec ça, hein.

« Oh mais on s’en fiche, regardes les carreaux du plafond ! On peut se faire des super batailles navales, non ?! Hum… Ouai non, pas pratique, en fait, faudrait qu’on ferme un oeil chacune pour pas voir les bateaux adverses et… j’ai la flemme. »

Je la regarde avec mes yeux ô combien réactifs.

« On se fait quoi alors ? Un morpion ? »

Je sais même pas si elle a dit oui à ma proposition ni même si je lui ai proposé quoi que ce soit. Pas grave, je me marre comme rarement c’avait été le cas. Omg, une allergie positive aux calmants contre la douleur, je pensais pas que ça me tomberait dessus. Je ris.


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MessageSujet: Re: ###Alert, alert, Captain Gloomy and the barbie girl are lost into the city.   ###Alert, alert, Captain Gloomy and the barbie girl are lost into the city. EmptyJeu 26 Juin - 13:05


∞ Karma Killer

takara & stain




… Okay. Flippant. Mais genre vraiment quoi.

Takara haussa un sourcil en entrant dans la salle ou les médecins avaient installé la future mère, en captant le rire de l'étrangère. Terminé les cris, les hurlements de douleur. Tout était fun, la vie est belle, défonçons-nous joyeusement la gueule en se donnant la main. C'est ça ouais.

Elle parle. Normalement en plus, sans manquer de lui défoncer les tympans de nouveau. C'est presque étrange après tous ces beuglements. Stain, qu'elle dit qu'elle s'appelle. Enfin, c'est ce que la Kurokawa semble comprendre avec le baragouinage que lui sort sa bouche à moitié anesthésiée. Pas du tout japonais c'est certain.

Et maintenant qu'elle parle, elle s'arrête plus d'ailleurs, la Stain là. Mais faut voir ce qu'elle débite comme conneries aussi. Takara écoute, plus ou moins patiemment son délire. Bataille navale au plafond, oui pourquoi pas ? Et sinon, le cerveau engourdi, il va comment ?

« … Non mais t'es complètement défoncée en fait là. » constata Takara, ahurie. Ah bah oui, ça doit être ça « Ils t'en ont fait combien des piqûres au juste ? »

C'était à se demander la dose qu'ils avaient prescrit ouais, parce que le changement de personnalité tenait limite de la schizophrénie là. La Stain, ben elle était Stone pour le moment. Et sévère en plus.

Takara poussa un soupir. Elle avait pas signé pour ça putain. Et la blonde qui continue de se bidonner toute seule, en pensant à dieu sait quoi.

Le médecin rentra à cet instant dans la pièce, accompagnée de l'infirmière que Takara à croisé tout à l'heure et qui lui sourit en hochant la tête, lui affirmant qu'elle pouvait rester. Bon ok, pas comme si elle avait vraiment le choix maintenant qu'elle s'était embarquée bon gré mal gré – surtout mal d'ailleurs – dans cette nouvelle épreuve du feu envoyé par ces foutus dieux à l'humour décidément complètement pourri.

Le médecin enfila des gants annonce qu'il va commencer le check-up. Si mademoiselle Stain voulait bien se donner la peine d'écarter les cuisses... attendez, quoi ?

« Who, who ! Minute là ! Vous écartez rien du tout devant moi c'est clair ?! » s'exclama l'adolescente, le visage livide et prête à faire une descente d'organe – faut croire que Yukio commençait à déteindre sur elle là, ça n'allait pas.

Problème, impossible de fuir. Stain la tient toujours pas la main et s'accroche à ses doigts comme un pit-bull sur un jouet qui couine, manquant presque de lui couper la circulation sanguine. Faudrait voir à pas la confondre avec un doudou hein, elle avait déjà assez de Satsuki qui jouait à la poupée et la tripotait comme une peluche, pas besoin de rajouter une corde vocale géante qui avait jeté son dévolu sur elle -apparemment- à l'équation.

Bref. Fuite impossible, réessayez plus tard, là vous êtes cerné. Et comme l'autre est toujours plus ou moins raide défoncée par les médicaments, il semblerait que la blonde ne capte pas grand chose de ce qui se passe tout autour d'elle. Ça devait être comme pour les fauves ou les éléphants, faut endormir totalement la bête avant de s'approcher pour faire les soins. Trop dangereux sinon.

En voyant le médecin s'installer sur son tabouret devant les jambes de la future maman, Takara fit aussitôt et brusquement volte-face, le laissant travailler à sa guise et lui tournant le dos, se concentrant plutôt sur le mur face à elle – tant qu'elle ne voyait pas ce qui se passait, elle pouvait prétendre que tout ceci n'était jamais arrivé ; ou du moins essayer. Beau mur, vraiment. Les couleurs étaient un peu défraichies par contre, un coup de peinture, ça ne ferait pas de mal sans doute.

Quand le médecin lui annonce que c'est bon et qu'elle peut se retourner, Takara se dit que c'est enfin fini et qu'elle va pouvoir sortir et aller se frapper la tête contre les murs pour oublier toute cette histoire – si elle voulait avoir des gosses un jour, il faudrait mieux qu'elle ne se traumatise pas à l'avance avec ce genre de situation. Erreur.

« Elle va bien, le bébé aussi. Elle pourra repartir d'ici quelques minutes, quand elle aura retrouver un peu plus ses esprits. En revanche, il serait grandement préférable de ne pas la laisser toute seule, par prévention, on ne sait jamais. Au moins pour le reste de la journée. »

… Bordel, pourquoi tout le monde la regardait avec insistance tout à coup ?

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MessageSujet: Re: ###Alert, alert, Captain Gloomy and the barbie girl are lost into the city.   ###Alert, alert, Captain Gloomy and the barbie girl are lost into the city. EmptyJeu 26 Juin - 19:01

codage par palypsyla sur apple-spring

   
Raaaah mais pourquoi les mômes ne savent-ils plus profiter de l’instant présent, hein ? Franchement, je lui en pose moi, des questions, à cette mère Theresa asiatique au sujet des bébés phoques de la banquise qui fond ? Nan, j’crois pas. Alors qu’elle me foute la paix avec le nombre de piqûres que j’ai reçu et moi je ne l’étranglerai plus pour la journée. Echange équitable, non ? Ouai, voilà, on va dire ça puisque c’est ce que je pense et même que tout le monde devrait penser comme moi si on voulait que le monde tourne bien, nah ! Je me sens bieeeeeen, c’est le pied !
Si j’avais su qu’une chose pareille existait en ce bas monde, j’aurais fait en sorte de venir ici bien avant ! C’aurait même changé pas mal de choses, quand on y regarde de plus près ! Je prends note, sait-on jamais que ça puisse me servir, un jour prochain. Même si j’espère pas parce qu’autant le délire est super bon à consommer, autant le retour sur mes deux pieds va être lourd, je sens. Sauf que j’ai pas envie d’y penser là, de suite, maintenant. Je verrais plus tard pour écorcher des fourmis si besoin est, au cas où la douleur et l’agacement reviennent joyeusement me péter les burnes que je n’ai pas.

En attendant, tout ce que je vois, c’est qu’un mec chelou en blouse blanche viens de se ramener la tronche, avec des infirmières. D’ailleurs, en parlant d’elles, leurs tenues manquent cruellement de sexyttude. Je sais pas, des oreilles de lapins, c’est pas possible à intégrer à leurs bonnets ? Ce serait tellement mieux comme ça ! Ça ferait marrer les enfants et collerait des idées saines à pas mal de mecs – et de lesbiennes, aussi. En clair, il y aurait une folle ambiance et ça suinterait l’amour à tous les étages. Hors, ne dis-t-on pas que les sentiments positifs favorisent grandement la guérison ? Si si, je crois bien que c’est ça.  A l’occasion, j’enverrais une lettre – en anglais hein, faut pas déconner, leurs kanji à la cons sont trop compliqués pour ma douce personne – à leur ministère histoire de voir directement avec eux. Je suis certaine que des armada d’infirmières en bunny girl, ça ferait fureur et que le reste du monde prendrait exemple sur eux, après ! Ils ne pourraient plus se plaindre, par la suite.

…. Mais sinon, je parlais de quoi, moi, avant de sombrer dans ces théories loufoques ? Je sais plus. Merde.

Dans tout ça, le médecin repart de la salle en disant que je dois pas rester seule au moins pour la journée. Ah ? L’examen est déjà fini ? Bah ça alors, je l’ai même pas vu venir, pour le coup. Tant mieux, pour une fois que mes pensées ont un sens utile d’un point de vue physique, je vais pas m’en plaindre. Par contre, chose bien moins drôle, j’ai mal à la tête maintenant. Ça me fait chier, royalement. Ouai, tout à fait.

Minute, c’est quoi ce truc flasque que je tiens dans ma main. Oh, par tous les saints – s’ils m’entendaient ceux-là.. -, elle est encore là, elle ? Ah mais oui, suis-je bête, je l’ai presque kidnappée, maintenant que j’y pense. Et puis elle a pas voulu jouer à la bataille navale avec moi au plafond. Bon, elle est chiante mais elle m’a été utile tout de même donc pour cette fois je vais pas gueuler.

Déjà, je commence par lui rendre sa main parce que mes articulations commencent à s’engourdir autour de sa paluche et je ne tiens pas à ce que mes augustes phalanges gardent cette forme définitivement. Roh puis merde, maintenant j’ai envie de bouger. Je commence à dessouler. Enfin dessouler… Je me comprends quand je dis ça. Mais bref, c’pareil. Et le temps que je retrouve l’usage de mes gambettes je …

« …voudrais être seule. »

Ah, oups, c’est sorti tout seul. Bon bah merci ma gorge pour ces prises d’initiatives magnifiques. Quoi qu’il en soit, l’équipe soignante sort, entrainant la mioche avec eux, me précisant qu’elle va m’attendre dehors. Ben voyons, j’ai une gueule à être chaperonnée ?! Ah. Oui, bon. Je viens de voir ma gueule dans le miroir le plus proche. En effet, je crois que pour cette fois je vais devoir fermer ma gueule. Le souci c’est que, en essayant de me lever, je sens mes jambes flageoler sous ma personne. Bordel de merde, il faut que je m’asseye quelque part. Mais pas à l’hôpital. J’ai pas envie de reste là nope nope nope ! Pas moyen !

Du coup, après un petit temps d’adaptation à marcher comme un canard estropié – je devais être magnifique, n’en doutons pas – je suis parvenue à m’extraire de la chambre, en sueur. J’avais un peu l’impression d’avoir couru le marathon de New York, en fait. Oui oui, en trois mètres, dix minutes montre en main. J’suis forte, pas vrai ?

Du coup, maintenant, fallait que je retrouve marraine la bonne fée. Même si elle avait plus la tronche de Cendrillon vu sa tenue.

« Woeh, j’ai mal à la tête. J’veux aller me poser dans un parc, y’a ça à proximité ? »

Les mercis, ce sera pour plus tard, là j’ai des vertiges. Les joies de la grossesse, sans doute. AH AH AH. Laissez-moi rire ouai.

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MessageSujet: Re: ###Alert, alert, Captain Gloomy and the barbie girl are lost into the city.   ###Alert, alert, Captain Gloomy and the barbie girl are lost into the city. EmptySam 28 Juin - 10:59


∞ Karma Killer

takara & stain




Récupérant finalement sa main, qui commençait à devenir toute engourdie à force d'être serrée comme cela, Takara ne se fit guère prié pour sortir de la pièce et laisser son intimité – ou du moins ce qu'il en restait après ça – à l'étrangère qui commençait visiblement à retrouver peu à peu ses esprits.

Le médecin lui fit quelques recommandations par rapport à la grossesse de Stain et comment il serait bon d'éviter le stress et les montées de tension pour éviter que la future maman et le bébé ne se sentent de nouveau mal. Oui oui, tout cela c'était très bien vraiment, mais Takara n'avait pas l'intention de surveiller la baleine agressive pendant toute la durée de sa gestation nerveuse là.

Sauf que personne ne captait qu'elle n'avait pas d'autre lien avec Stain que celui de pauvre cloche trop gentille pour son propre bien qui s'était trouvée au mauvais endroit au mauvais moment. Trop tard maintenant, il allait falloir que la Kurokawa prenne sur elle et qu'elle supporte encore un peu – beaucoup – de jouer les chaperon pour future maman défoncée aux calmants. Génial.

La jeune fille soupira et se passa une main dans les cheveux. Bon sang, quelle journée. Et voilà qu'elle était plantée là, comme une con devant la porte de la chambre d’hôpital, parce que le médecin avait bien insisté qu'il ne fallait pas laissé la future maman toute seule et qu'elle risquait d'avoir quelques difficultés à marcher droit au début. Formidable, il ne manquait plus que cela. Est-ce qu'elle avait une gueule de bâton de marche franchement ?

En plus, elle avait dû assister de force aux examens, et même si elle était restée face au mur du début à la fin pour éviter de subir un traumatisme visuel qui risquait de la dégoûter de faire des gosses à vie – en même temps, en voyant l'impact d'une grossesse sur la personne de Stain, elle commençait déjà à envisager sérieusement de rester vierge à vie – elle s'était quand même trouvé dans la même pièce. Karma de merde sérieux...

Stain fit à cet instant son apparition, ouvrant la porte de la chambre, l'air déjà fatiguée et tanguant même un peu. Apparemment, elle avait retrouvée une partie de ses esprits – pas sûr qu'ils étaient déjà très sains et complets à la base de toutes manières. Un parc ?

« J'ai une gueule d'agence touristique ? » grommela la Kurokawa entre ses dents, appréciant moyennement de se faire parler de la sorte.

Même si l'autre avait bien neuf ou dix ans de plus qu'elle et que de cette manière, techniquement, la lycéenne de Kaijo n'avait pas à lui répondre de la sorte, ni à y redire. Oui, mais non, Takara n'est pas vraiment une petite jeune fille japonaise bien élevée, respectueuse et courtoise, voir même pas du tout pour le coup. Donc elle parlait à Stain comme elle le voulait, parce que merde à la fin, elle était déjà bien gentille de s'occupe de la blonde sans devoir non plus lui faire des courbettes.

Takara inspira profondément. Justement, là était le problème. Elle devait s'occuper de l'autre – aussi tordu cette situation semblait se présenter – et par conséquence, mieux fallait qu'elle fasse un minimum d'effort pour éviter de rentre cette collaboration forcée du jour plus désagréable. Donc, elle décida de le faire, cet effort. Parce qu'elle était une fille bien dans le fond – et ça, ça l'énervait profondément bon sang.

« Y a un petit parc derrière l’hôpital je crois. Les ascenseurs sont juste là. » ajouta-t-elle en désignant le bout du couloir d'un geste du doigt par-dessus son épaule. « Tu crois que tu peux marcher ? »

Elle proposa silencieusement son bras à la jeune femme, juste si elle ressentait le besoin de s'appuyer sur quelque chose pour s'éviter de s'écrouler à chaque pas qu'elle ferait. Takara n'avait pas pensé à demander au médecin combien de temps les effets des calmants mettaient à disparaître, et elle commençait à le regretter. Non parce que si elle se retrouvait à devoir porter l'autre, ça risquait de ne pas le faire. Pas du tout même.

Au pire elle piquerait un fauteuil roulant de l’hôpital, elle en avait vu quelques-un traîner à l'accueil … Et puis, ça leur apprendrait à la désigner chaperon officiel pour les étrangères cinglées enceintes.

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MessageSujet: Re: ###Alert, alert, Captain Gloomy and the barbie girl are lost into the city.   ###Alert, alert, Captain Gloomy and the barbie girl are lost into the city. EmptyDim 29 Juin - 22:22

codage par palypsyla sur apple-spring

   
Je dois le reconnaître, cette môme a du caractère, et du répondant. J’aime ça. Comme sur Facebook, ouai, parfaitement. Enfin, d’ordinaire, j’aurais très probablement aimé ça. Là, clairement, elle me pète les couilles d’une façon magistrale et me file des envies de meurtres sur sa personne, mais je vais laisser couler. J’ai pas envie de me prendre la tête. Et puis bon j’ai la flemme de lui faire une clef de bras avec ce ventre qui me fait ressembler à ces bouées de délimitation d’une zone de nage, près des plages. J’ai envie de pleurer en voyant à quoi je ressemble dans une vitre. Bon, après, je réalise que la surface élargissait le reflet, donc je suis un petit peu rassurée…. Mais pas tant que ça.

Et puis j’ai faim, maintenant.

J’ai envie d’une pizza aux lardons, avec du chocolat, des bananes et de la chantilly. Ensemble, bien sûr, sinon ça n’a pas de goût, vous en conviendrez. Quoi ? Vous êtes dégoutés ? Aller, stop de faire vos prudes là, j’suis sure que c’est super bon ce mélange. ‘Fin j’ai mais gouté personnellement, mais ma langue me dit que c’est pas mal. Puis bon, pour avoir déjà mangé une choucroute café salé avec un de mes frères un lendemain de cuite, je me dis que rien ne peut être décemment pire que cette chose immonde. Ils devraient l’intégrer à leurs techniques de tortures pour faire coopérer les suspects, ça marcherait niquel, rien qu’à l’odeur, j’suis prête à le parier ! Bordel, si je m’écoutais, j’écrirais à chacun de leurs ministères à la con, là. Enfin, quand j’aurais pas la flemme, ce qui n’est pas gagné d’avance.

Je dis rien de plus, à part un « Huuuum… » absolument pas subjectif. Est-ce qu’elle a pu décrypter ? J’en sais rien et je m’en fous. Mais alors royalement, en plus de ça. J’étire mes bras, fais craquer mes épaules et m’accroche finalement au bras de la tige longiligne pour ne plus m’en détacher. Ouai, je vais avoir besoin d’elle le temps que les effets de ces putains de trucs qu’ils m’ont foutus dans les veines se dissipent. Fais chier, pourquoi les effets sympas se sont évanouis en premiers ?! C’aurait pas pu être l’inverse ?! J’étais bien, moi, dans mon ivresse artificielle. Maintenant j’ai mal à la tête. Et je suis contrariée, encore. Même plus qu’avant.

Cela dit, marcher me fait un peu de bien et me fait redescendre un peu sur terre. J’ai pas été top sympa avec c’te mioche, non plus. C’est vrai, je le reconnais. Pas parce que je suis une salope que je suis aveugle non plus, faut pas déconner non plus. Je sais encore ce que je fais.

Seulement bah… Clairement, ça me fait chier –ouai, ça aussi – de devoir lui dire merci. Ca reviendrait, pour moi, à admettre que j’ai eu besoin d’elle – bon, okay c’est le cas mais merde ! – et que j’ai été faible pendant un moment même court – qui ne sera d’ailleurs retenu par aucun livre d’histoire et heureusement. Hors être faible, je déteste ça. Donc j’ai pas envie de remercier. Sauf que ma mère m’a bien élevé. Enfin, un peu mieux que les nouvelles générations, en tout cas. Et je ne peux pas déroger aux principes de la maternelle ; si elle l’apprend, en plus, je suis foutue. Et comme j’ai tendance à parler beaucoup – trop- quand j’ai de l’alcool dans le sang, j’étais pas assurée que je risquais pas de gaffer et de me recevoir la machine à fondue sur la gueule comme punition divine – avec l’huile bouillante encore dedans bien sûr, ou est la drôlerie du truc, sinon ?

Mine de rien, comme je ne tiens pas à mourir bêtement à cause de ma mère Armageddon ou à être défigurée à vie, je me dis alors qu’il vaut mieux que j’assure mes arrières. Du coup, c’est tout naturellement que je lui lance, le regard pas concentrée sur elle.

« Danke. »

Hey, quoi ? C’est un merci mais en allemand, faut pas me faire chier maintenant. J’ai dit que je m’excuserai, jamais en quelle langue. Qu’elle se démerde avec ce qu’elle a. Je vais pas tout lui prémâcher non plus oh.

On finit par sortir de l’hôpital et atteindre le fameux parc dont elle m’a parlé un peu plus tôt. Pas trop tôt putain ! Le premier banc que je trouve, je m’affale dessus telle une baleine bleue échouée sur la plage de Coppa Cabana – j’ai… pas d’explication à fournir pour cette exemple, ça sonnait juste bien dans ma tête, c’est tout. Jambes écartées, avachie de tout mon saoul sur ce mobilier publique, je laisse mes bras prendre appuis sur les appuis tête tandis que la mienne, de tête, part en arrière, me permettant ainsi d’observer un ciel bleu parsemé de nuages semblant être fait de coton. Paysage parfait. Ça m’agace. Tout est toujours trop parfait, ça m’soule.
Je ferme les yeux. Sans savoir si l’autre bichette est toujours là, je décide à parler, un peu. Je crois que j’en ai besoin, en fait. Même si c’est pour dire des conneries monumentales, aussi grosses que moi – c’est dire !

« Argh… Ne laisses jamais ô grand jamais un homme de toucher et surtout pas t’engrosser, JA-MAIS. T’as idée à quel point c’est répugnant une fois que t’es en cloque et que tu peux plus revenir en arrière. »

Ouai, j’étais bien placé pour parler, pour le coup. Même si le côté « donneuse de leçons », clairement, ça me va pas. Mais alors pas du tout ! Oula non, plutôt me reconvertir en actrice de film X ! Tiens, ça me fait penser que j’ai jamais essayé ce taff là, d’ailleurs…

Bref, à défaut de lui faire la morale, je peux au moins lui filer un conseil de mon cru, ce sera toujours ça de prit et puis j’aurais eu l’impression d’avoir fait une bonne action, comme ça.

« Ouai, vires lesbienne, aussi. Crois-moi, si j’avais pu choisir, c’est ce que j’aurais fais. »

Parce que. Pas de risque de tomber enceinte bêtement, comme ça. Quoi il était pourri et irrespectueux, mon conseils ? Oh, vos gueules. J’ai faim, j’ai dis.


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MessageSujet: Re: ###Alert, alert, Captain Gloomy and the barbie girl are lost into the city.   ###Alert, alert, Captain Gloomy and the barbie girl are lost into the city. EmptyLun 30 Juin - 12:39


∞ Karma Killer

takara & stain




Ne bronchant nullement quand Stain lui agrippa le bras – elle lui avait proposé après tout, ce n'était pas pour rien –, Takara l'entraîna à sa suite vers la sortie de l’hôpital, direction le parc donc, parce que Madame la future maman voulait prendre l'air. Tiens d'ailleurs, y avait-il un Monsieur futur papa dans cette histoire ? En tout cas s'il existait, il n'avait pas l'air d'être dans les environs et l'étrangère ne paraissait guère préoccupée par cela d'ailleurs.

Bref. En route pour le parc donc. Quelles nouvelles aventures épiques attendaient donc la jeune Kurokawa et son associée ? Rien de très trépidant sûrement vu l'allure à laquelle elles se déplaçaient, si vous voulez mon avis. Takara soutient comme elle le peut la jeune femme, lui jetant des coups d'oeil en coin l'air de rien pour s'assurer qu'elle arrive à marcher correctement et qu'elle n'est pas sur le point de lui refaire une crise de contraction.

C'était presque mignon de voir comme elle s’investissait dans son nouveau rôle de protectrice – même si c'était d'un genre totalement différent d'avec Akemi, sa petite princesse fragile et naïve. Takara frissonna. Non, comparer Stain à Akemi n'était définitivement pas une bonne idée.

Hein ? Takara fronça un sourcil d'incompréhension, pas bien certaine d'avoir comprit ce que l'autre venait de dire – ou plutôt de marmonner à mi-voix, ce qui n'arrangeait rien.

« Pourquoi tu me parles de tank au juste ? »

Elle voulait quand même pas qu'elle la trimballe dans toute la ville en char d'assaut ou faire un attentat sur l’hôpital ou dieu sait qui ? L'adolescente secoua la tête et décida de laisser couler. Apparemment les médicaments agissaient encore bien sur son esprit, même si elle retrouvait un peu de sa vivacité. Ou alors c'était simplement son état mental habitue, ce qui ne surprendrait pas la Kurokawa plus ce que d'ailleurs…

Quelques minutes plus tard, bien moins rapidement qu'une personne lambda toutefois parce que Stain marchait quand même pas vite avec son ventre de baudruche et ses jambes écartées et chancelantes comme celle d'un canard croisé avec un poulain nouveau-né qui apprends à se tenir sur ses jambes pour la première fois, les deux comparses d'infortune arrivèrent au parc.

Takara laissa Stain s'asseoir sur le banc pour souffler et alla chercher vite fait des boissons à un des distributeurs automatiques. Le médecin lui avait dit qu'il fallait qu'elle veille à ce que la jeune femme s'hydrate, aussi prit-elle une bouteille d'eau pour cette dernière. Elle retourna ensuite rejoindre celle dont elle était désormais la chaperonne contre son gré, alors que cette dernière lui donnait vraisemblablement un conseil inestimable sur la vie. Et quel conseil d'ailleurs, merci M'man.

« C'est pas comme si c'était prêt d'arriver de toutes manières… » marmonna la jeune fille tout en lui tendant la bouteille. « Tiens. Faut que tu boives il paraît, ordre du médecin. Y a des toilettes public juste à côté aussi si besoin. »

Elle se laissa tomber sur le banc aux côtés de Stain, ruminant malgré elle ses paroles, s'occupant l'esprit ainsi. Tomber enceinte, elle ? La bonne blague. Pour cela il faudrait déjà qu'elle ait un mec et ça ce n'était pas prêt d'arriver d'ailleurs. Takara avait eu le malheur de tomber amoureuse, une fois. De son frère de cœur, son meilleur ami même, soit le truc stupide à ne jamais faire, parce que c'était évident qu'il ne ressentait pas la même chose et que pour lui, elle était juste sa petite sœur. Point.

Fugacement, l'image de Kyô se superposa dans l'esprit de Takara, qui rouvrit brusquement les yeux. Pourquoi est-ce qu'elle pensait à ce foutu pervers de cosplayeur d'abord ? Son cœur s'accéléra brusquement alors qu'elle visionnait les sourires en coin de ce foutu paresseux. Elle serra les dents et chassa les images mentales de son ami qui commençaient à se taper sérieusement l'incruste dans son esprit alors qu'elle n'avait rien demandé. Takara se tourna vers, Stain, se concentrant sur ce que l'autre disait pour se changer les idées. Ouais, pas sûr que c'était mieux vu les conneries que lui sortait l'autre…

« Lesbienne ? C'est ta solution miracle ? » souffla la jeune fille incrédule en hausant un sourcil, avant de soupirer, se sentant soudain très las. « Bah après tout, ça changerai pas grand chose pour moi… »

Pourquoi est-ce qu'elle avait ce genre de discutions avec cette femme au juste ? Parce que tout plutôt que de penser à l'examen traumatisant ou à Kyô – encore pire. Takara se passa une main dans les cheveux, désordonnant un peu sa queue de cheval dont quelques mèches folles s'échappaient, poussant un soupir.

« Au fait, tu veux pas appeler quelqu'un pour qu'on vienne te chercher ? Je sais pas moi … t'as pas un mec pour l'élever avec toi ce bébé ? » demanda la jeune fille.

Tentative de changement de sujet, parce que sa sexualité et sa vie amoureuse, qui tenaient toutes deux d'un désert aride, n'était pas et ne serait jamais un sujet de conversation qui mettait la meneuse de Kaijou à l'aise. Surtout pas quand c'est pour en parler avec une nana qu'elle vient de rencontrer.

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MessageSujet: Re: ###Alert, alert, Captain Gloomy and the barbie girl are lost into the city.   ###Alert, alert, Captain Gloomy and the barbie girl are lost into the city. EmptyJeu 3 Juil - 2:46

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« Thanks, you little brat’ »

Cette môme pouvait s’estimer heureuse, je la remerciais pour la deuxième fois en moins de trente minutes dans la même journée. Et là, pour le coup, c’était sorti tout seul alors que mes yeux avaient capté la forme fort sympathique d’une bouteille d’eau salvatrice. Autant, ce que pouvait dire les médecins, je m’en foutais royal, comme de l’an quarante, autant mouiller la descente me paraissait être une excellent idée, tout à coup. Et effectivement j’ai vidé l’intégralité du récipient en plastoc d’une traite. Et bah putain, j’aimerai carrément pas la remonter à vélo celle-là. Mission impossible, trolololol.

La bouteille vide ne me servant plus à rien, je l’écrase dans un bruit sinistre de craquement artificiel et va pour l’envoyer dans la poubelle la plus proche ; soit celle à deux mètres de moi. Un mouvement fluide de poignet, une confiance en moi à toute épreuve eeeeeet… Bling. Raté. Fait chier.

« Bon… Bah j’irai ramasser plus tard. »

Si j’y pense, hein, parce que mine de rien, là, de suite maintenant, j’ai quand même des préoccupations plus importantes à gérer. Et le premier qui vient me casser les burnes à ce sujet, je l’emplafonne et l’envoi vers d’autres cieux façon Team Rocket vite fait bien fait. Je me sens plus en forme maintenant, ça ne me pose plus autant de problème qu’avant de devoir foutre une raclée à un abruti de passage.

Quoi que bon, en attendant, c’est plutôt la petite teigne qui me pose souci. Elle ne pourrait pas détendre son string et ses ovaires, de temps en temps ? Surtout que j’avais pas spécialement envie de parler de moi. J’ai même une idée encore meilleure, je dois bien l’avouer. Mais bon, si je veux pouvoir amener le sujet de mon choix comme je l’entends, je crois qu’il va falloir ruser un peu. J’ai pas l’intention de raconter ma vie en long, en large et en travers, mais je vais détourner l’essence même de sa question à mon avantage… Même si ça m’agace prodigieusement. Et je crois que ça se voit.

« … Nanana, du tout. J’ai plutôt un type à qui livrer ce bébé, nuance. »

Voilà, je détourne un peu le sujet like a boss et maintenant, ça va devenir drôle. Je me rapproche d’elle, tranquillement –enfin, autant que je peux le faire avec ma condition de femme enceinte pas vraiment –du tout – consentante – et passe un bras autour de son coup de mante religieuse – sans déconner, c’est quoi cette constitution de fille gaulée aussi platement qu’un terrain de football allemand ? Un sourire, un passage de langue sur mes lèvres pour les rendre brillante et avant même qu’elle ne puisse comprendre ce qui lui arrive, je te lui roule un de ces patins du siècle mon gars ! Wouhou, j’avoue que même à la plupart des hommes, je n’ai que peu accordé un plaisir pareil.
Et voilà, c’est fait. Et au final, je suis bien contente de moi !

« Ahah, alors ? T’en penses quoi, gamine en sucre ? »


Bon, je reprends ma position initiale, sans aucune classe ni rien, fixant simplement le ciel, encore une fois, avec les nuages qui flotte sur son magma bleuté. Oh, un petit lapin cotonneux. C’est mignon et… Wait, what ? Depuis quand je trouve quelque chose de mignon, moi ? Oh là, il y a vraiment un problème à ce stade, putain. Ça me gonfle. Hum ? Et l’autre mioche ? Je sais pas, je lui ai pas demandé. Au fond, je crois que je m’en fous. Je cherchais juste un moyen de la faire taire. Un peu. Puis oui, je voulais un peu m’amuser de ses réactions, la taquiner. C’est drôle, non ? Enfin, en tout cas, moi, c’est comme ça que j’exprime mon affection, donc si elle n’est pas contente, au pire, fuck life un point c’est tout. Elle va pas me péter les arpions très longtemps, moi j’vous le dis.
Bon, je dois dire que ça m’inquiète un peu ce manque d’engueulades pour ma pomme ; je suis pas habituée.

Alors, sans bouger pour autant, je décide de remuer un peu le couteau dans la plaie.

« Alors quoi ? T’as tellement kiffé que t’en as perdu la voix ? Ce serait comique, tiens. Je sais que j’embrasse divinement bien mais quand même, il y a des limites, hein. »

En plus, je n’ai que rarement embrassé des filles, dans ma vie. La première fois c’était au lycée, pour faire chier une emmerdeuse et lui ruiner sa réputation de saint-nitouche –chose qui avait marché et dont je suis très fière, en plus, bien évidemment – et sinon et bieeeeen… A part ma meilleure amie en Allemagne lorsqu’on était bourrées toutes les deux et mes « collègues » danseuses dans le cabaret de façon occasionnel juste pour faire grimper l’excitation chez les vieux pervers répugnants, je n’ai pas eus tant d’occasions que ça, de gouter les lèvres d’une femme. Mais je dois dire que ça ne m’a fait ni chaud ni froid. Rien. Nada. Pas même une étincelle. Si ça c’est pas la preuve flagrante que je suis hétérosexuelle…. Et merde. Casoule, ça aussi. Pourquoi on peut pas switcher comme bon nous semble, sérieusement ? Comme les escargots… J’en viens à envier des gastéropodes ; help, SOS.
Bon, et l’autre planche à pain, elle se décide à articuler oui ou merde ? Non parce qu’elle commence à me courir sur le haricot, en fait, à pas répondre. Genre beaucoup.

« Bon bah aller Cendrillon, réveille-toi oh ! On a jamais entendu parler nulle part qu’un baiser de la vilaine de l’histoire faisait tomber la princesse dans le coma, putain ! »


Ou alors je dois mettre à jour mes classiques Disney ; ce que je n’ai pas envie de faire pour le moment.



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MessageSujet: Re: ###Alert, alert, Captain Gloomy and the barbie girl are lost into the city.   ###Alert, alert, Captain Gloomy and the barbie girl are lost into the city. EmptyJeu 3 Juil - 16:53


∞ Karma Killer

takara & stain




Tout était bien pourtant. Enfin, bien était sûrement un grand mot compte de l'incongruité de la situation, mais Takara commençait à se détendre tout de même un peu et à chasser les images traumatisantes de l’hôpital de son esprit. Elle avait même eut le droit à un merci pour la bouteille d'eau, qui fut rapidement vidée.

Un léger sourire moqueur étira les lèvres de la jeune fille en coin en voyant l'autre rater son tir. Sans même prendre le temps de viser correctement, Takara jeta les vestiges de sa propre boisson à la poubelle. Le déchet entra parfaitement dans le récipient. En même temps, basket-ball oblige quoi … Oui elle avait un avantage par rapport à Stain et alors, c'était pas de la triche pour autant.

Takara ne répliqua rien quand l'autre lui révéla qu'elle avait apparemment ni mec – pas trop étonnant vu son caractère quelque peu 'délicat', pour rester polie – ni même l'envie de garder et d'élever elle-même cet enfant qu'elle portait. Après tout, cela la regardait. Puis pauvre gosse, avec une mère pareille il serait franchement mal parti dans la vie. Bref l'adolescente se contenta d'hocher la tête, compréhensive ou du moins respectueuse de son choix et son désir de ne pas s'étendre sur le sujet.

L'adolescente comprit moyennement ce qui se passait quand elle vit Stain se rapprocher d'elle. Elle haussa un sourcil en voyant l'autre lui passer un bras autour du cou et son visage se rapprocher dangereusement du sien, même si elle ne présentait pas vraiment l'urgence de fuir dans l'immédiat – bien qu'une petite voix dans sa tête était en train de lui dire que c'était carrément louche et qu'il faudrait mieux se barrer vite fait – du fait qu'elle n'avait pas vraiment de problème avec la notion d'espace vitale – ou plutôt, elle avait vrai problème avec ça mais s'en foutait.

Et là …

L'APOCALYPSE



Mais vraiment, sans rire. Les quatre cavaliers, les télétubbies, la fin du monde voir même les trois en même temps, c'était rien à côté de ça.

Honnêtement, Takara ne comprit plus rien pour le coup. Mais alors vraiment, rien du tout. Il y a une seconde, elle était bien, tranquille et innocente ou presque. L'instant suivant, elle se retrouvait avec le visage d'une blonde à deux centimètres du sien et une paire de lèvres écrasées contre les siennes. Rien que ça.

Débranchage de cerveau. Obligé. Sa matière grise était soudainement en grève et ses circuits étaient probablement en train de tous griller. Mode h-s la Takara, mais alors totalement pour le coup. Elle ne pouvait plus du tout réfléchir pour le coup. Mais alors pourquoi continuait-elle de se poser des questions ? Du style ; pourquoi j'ai ouvert la bouche ? Pourquoi est-ce que cette femme est en train de chercher mes amygdales avec sa langue ? Pourquoi je suis venue au monde ? Tout ça quoi.

Bon, ça en était où cette affaire d'ailleurs ? Elle faisait quoi la Stain là … Ah. C'était donc cela, c'était bien sa langue qu'elle sentait là. Voilà voilà … Sinon, elle avait prévu de la lâcher prochainement ? Non parce que ok c'était bien sympa, Takara adorait embrasser les gens à pleine bouche sans prévenir, c'était clair, mais ce serait peut-être pas mal de penser à lui rendre ses lèvres et sa langue au passage non ?

Il faudrait peut-être qu'elle pense à respirer aussi, ce serait con de mourir comme cela. Ou alors c'était un plan de l'autre pour l’assassiner l'air de rien ou une nouvelle épreuve des Dieux. L'asphyxie par roulage de pelle. Diabolique, vraiment.

Finalement, Stain la lâcha. Les lèvres de Takara était rouges et légèrement gonflées. Le cerveau était toujours hors service, ce serait pas mal de le remettre en route là. Un petit effort pour faire repartir les machines. Déjà, souviens-toi Takara, on ouvre la bouche et on inspire, ça fait rentrer de l'air et alimente les poumons. Utile si tu ne veux pas crever. Ensuite, le cerveau. Un plus un, ça fait combien déjà ? Allez, courage une langue plus une langue ça donne un roulage de pelle mémorable. Et une brune japonaise plus une blonde allemande ? Ben ça donne n'importe quoi. Off course !

Bon et pendant ce temps là, elle voudrait pas dire quelque chose la Kurokawa ? N'importe quoi, du moment qu'elle réagit ce serait déjà pas mal.

« … Ah … »

Whou, quelle phrase de malade ! Allez, Takara, on se concentre je suis certaine que tu peux faire mieux que cela ma grande ! Un petit effort, on rembobine, on remplit les poumons et…

« PUTAIN DE … ! »

Oui ! Magnifique prestation vocale de notre championne qui a d'ailleurs accompagnée son hurlement de détresse d'un très élégant et bond pour se mettre sur ses pieds. Admirez sa vivacité à mettre une distance de sécurité entre elle et la jeune femme blonde. Notons aussi son visage rouge comme une tomate bien mûre et ses oreilles brûlantes. Superbe.

« Mais... Mais t'es pas bien ?! Qu'est-ce qu'il t'a prit de faire ça espèce de bonbonne tarée ?! T'embrasse souvent les gens quand tu te fais chier c'est ça, c'est une coutume à la con de ton pays ? C'était mon premier baiser en plus ! » hurla la demoiselle en agitant un doigt qu'elle pointant sur Stain d'un geste agacé et paniqué.

Takara se figea en entendant ses propres mots sortir de sa bouche. Oh bon sang.

Son premier baiser. A dix-sept ans. Avec une gonzesse enceinte.

Pas avec un garçon dont elle serait tombée amoureuse, un jeune homme qui ferait battre son cœur plus vite et qui aurait fait ça dans un contexte bien plus romantique, genre sous la pluie comme dans les films ou sur fond de soleil couchant parce que ça rend bien aussi ce genre d'arnaques dans les comédies romantiques. Mais non, rien de tout cela. A la place, Takara s'était fait roulé un patin par une allemande gueularde et vulgaire sur le point d'accoucher, qu'elle connaissait depuis moins d'une journée, sur un pauvre banc de rien du tout dans un parc.

Le pire dans tout ça ? Elle avait adoré le baiser en lui-même.

Fuck la life hein, comme on dit.

HRP:

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MessageSujet: Re: ###Alert, alert, Captain Gloomy and the barbie girl are lost into the city.   ###Alert, alert, Captain Gloomy and the barbie girl are lost into the city. EmptyJeu 10 Juil - 0:24

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Ah bah si, elle est toujours en vie et pas décédée cérébralement pendant que je lui faisais une révision des kilomètres de ses amygdales –un jour mon lyrisme me vaudra un César, je le sais ! Dommage, c’aurait pu être fun de faire des expériences avec un légume dans ce genre-là. Quoi je suis méchante ? Mais pas du tout. Je m’occupe simplement en tuant le temps comme je peux. C’est tout. Rien de vilain là-dedans ! Si ? Ah, bon, j’en apprends. M’enfin, c’est pas comme si j’allais écouter bien sagement non plus, je suis pas Marie Poppins, faut pas déconner, hein. J’ai mon caractère et il me satisfait, tant pis pour les autres. S’ils me gueulent dessus, j’en ai clairement rien à foutre.

Genre, comme là, de suite, maintenant.

Elle gueule. Encore. M’enfin, certes, je peux pas trop lui en vouloir, mais moi ça me fait rire. Même, plus que rire, je suis prise d’un éclat de joie non contrôlé. Me voilà partie dans un fou rire qui me tord les boyaux et franchement, ça fait du bien. Mine de rien, depuis le début de cette foutue journée – je n’ai toujours pas pu coller mon poing dans la gueule de Dai, au passage – je n’avais pas eu l’occasion de m’esclaffer de la sorte. C’est… reposant. Même le bébé semble apprécier. Je caresse doucement le courbes de mon ventre sans même m’en rendre bien compte, avec un sourire et un regard tendre.

« Hey là… Toi aussi t’aimes ça, hein ? »

Wow wow wow. Minute papillon. On reprend. Je secoue la tête. Les effets des calmants doivent encore agir, pas possible autrement – sinon je me descends une bouteille de whisky entière dans les minutes qui viennent et tant pis pour le reste. Bref, j’en étais ou, moi dans tout ça, au fait ? Ah oui, la gamine criarde. J’ai bien envie de la titiller encore un peu. Pas méchamment, juste à ma façon – ouai bon okay, ça ne change pas grand-chose mais au moins je sais ce que ça signifie, moi, et c’est tout ce qui compte. Je m’en balance que les autres comprenne. Comme si j’allais faire ma vie avec eux. Ah, lol, la blague ambulante que voici. Tant que je suis bien dans ma tête, il n’y a rien qui importe davantage, n’est-ce pas ? Bien sûr que oui. C’est comme ça que j’ai toujours fonctionné et j’admire aujourd’hui un résultat qui ne me déplait pas le moins du monde – si l’on exclut le profil qu’un petit habitant me fait sous le nombril. Alors, dans après un bâillement des plus expressifs, je braque de nouveau mon regard bleu sur elle, un sourire de biatch des cocotiers sur le visage. J’adore ce que je fais.

« Oh, vraiment ? Ton premier ? Alors dis-moi tout, tu le prédestinais à qui, exactement ? Il est mignon ? Il s’appelle comment ? Il sait que t’existes, au moins ? »

Oui, je fais littéralement ma fouille-merde, en effet. Je pose des questions sur la vie d’une fille que je connais à peine. Ah, oui, à ce propos…

« Au fait, redis-moi ton nom, parce que je ne l’ai pas bien assimilé tout à l’heure, je crois. »

C’est qu’avec tout ce qui nous était arrivé j’avais un peu de mal à fixer un nom sur un visage. Surtout sur le sien. Et je ne me voyais pas l’appeler « miss construite comme une chemise à rabats, avec deux pop-corn en guise de seins – et encore, c’est insultant pour les popcorns ». Nan nan. Trop long. Ca userait trop de ma salive et je n’aime pas gâcher une telle denrée pour une chose aussi stupide, faut pas rêver non plus. Du coup, son prénom n’était pas de refus, je dois dire.

Roh et puis mes jambes commençaient à me chatouiller, aussi. Et comme je n’aime pas spécialement avoir des fourmis qui me grignotent les guiboles –ou du moins, avoir cette impression constante -, je me lève d’une traite et m’étire en faisant craquer ma nuque et mes bras. Je suis d’humeur à faire une petite balade dans le quartier, mais avant, passage au toilette obligatoire. Sinon je vais inonder la rue et je crois que ça ne ferait plaisir à personne, une telle conduite. Même si je m’en branle, en fait. Cela dit, mon confort risque d’en être altéré et ça, par contre, je ne le tolérerais pas. Nope nope nope nope.

Du coup je m’enferme dans ces toilettes publiques – qui sont ,je dois au moins leur reconnaître ça, bien mieux entretenues que celles que j’ai connue en Europe ou aux USA ; un bon point pour eux, en sommes ; pour une fois que je suis décidé à leur filer un compliment, à ces japonais ! Cela dit, je n’omets pas de la mettre en garde, la petite miss maigrichonne.

« Et tu te barres pas pendant que je pisse sinon je te jour que le jour où je te retrouve ça va chauffer pour ton cul d’ingénue. »

Voilà ,j’avais été polie et courtoise. Exactement ce que j’avais l’habitude de faire aux States et en ce qui me concerne, ça se passait toujours très bien. Je fais donc ma petite affaire – et bordel ça fait du bien – avant de me faire surprendre par ces toilettes autonettoyantes. Putain de merde j’ai eu la peur de ma vie là ! En plus j’ai cogné mon ventre contre la porte, sous l’effet de la surprise. Connasse de toilette, va ; elles avaient pensé à mon bébé avant de s’activer ? Non ! J’avais rien demandé moi, merde ! Je leur file un coup de pied. Ça sert à rien mais ça défoule donc bon, je prends ce qui vient, moi.

Je ressors ensuite de cette petite cage exiguë, tirant la tronche. Heureusement, ça ne dure pas et je me souviens maintenant que j’avais une autre question à lui poser, à miss « je gueule pour un rien » -tiens, ce surnom est pas mal non plus !

« Bon et sinon, sans déconner, t’as aimé ou pas ? »

Oui, je comptais la tanner s’il le fallait pour avoir ma réponse. Je sais que j’embrasse bien mais j’adore me le faire entendre. C’est gratifiant pour mon auguste personne, mine de rien.

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MessageSujet: Re: ###Alert, alert, Captain Gloomy and the barbie girl are lost into the city.   ###Alert, alert, Captain Gloomy and the barbie girl are lost into the city. EmptyJeu 10 Juil - 13:33


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takara & stain




Putain de ... Putain de ... Non mais vraiment, PUTAIN QUOI !

Encore sous le choc de ce qui venait de se passer – les images mentales lui défilaient dans la tête, avec toute les sensations bizarres assorties avec et qui n'arrangeaient pour ainsi dire rien du tout – Takara se plaqua une main sur la bouche, rouge pivoine rien qu'en se souvenant de la texture des lèvres de la femme enceinte contre les siennes – à cette simple idée encore bien trop fraîche dans son esprit, son cerveau émit une plainte mentale, une sorte de 'aaaaaargh' très parlant.

Ok, pas de panique, on respire et on se détend ... Ou pas. Non mais analysons la situation deux secondes. Elle avait été embrassé. Jusque là rien de trop inquiétant, elle était après tout une adolescente de dix-sept ans normalement constituée -techniquement du moins-, c'était le genre de choses qui étaient susceptibles d'arriver à cette période de l'adolescence, en principe. Les premiers amours, les flirts, les baisers échangés en gloussant et les papillons qui s'accouplent caché derrière un arc-en-ciel oui pourquoi pas elle a envie de dire. Sauf que non, non, non et encore NON PUTAIN !

Parce que c'était pas un mec le baiser, c'était une nana. Attention, elle n'avait rien contre les femmes ou l'homosexualité, elle était même pour les nouvelles expériences et tout et tout. Sauf que la nana en question elle avait dix ans de plus, un ventre de baleine enceinte échouée sur la plage et elles se connaissaient depuis moins d'une journée. C'était genre pas du tout ce que Takara avait envisagé pour son premier baiser. Et RIEN A FOUTRE QUE L'AUTRE ÉTAIT JUSTE TROP MIGNONNE QUAND ELLE PARLAIT AU BÉBÉ DANS SON VENTRE C'EST PAS LE SUJET LA !

Une nouvelle barre rouge traversa le visage de l'adolescente alors que ses oreilles la brûlaient littéralement. Et l'autre avec ses questions à la con là. Et pourquoi bordel de merde l'image de Kyô s'était-elle aussitôt superposée dans son esprit à la mention d'un éventuel Don Juan qui ferait battre son cœur et a qui elle réservait ses lèvres vierges désormais souillées à jamais ?!

« N... Non je ... ! P-Personne enfin ...! » putain et voilà qu'elle bredouillait maintenant, ça allait pas ça. Pas du tout même. Elle avait juste envie de se tirer une balle pour le coup, la gamine. « Mais merde pourquoi j'ai cette conversation avec toi d'abord ?! »

Wouh, l'esquive de malade. Fallait se reprendre Takara, parce que décidément, rien ne va plus dans la tête de la petite Kurokawa. Bon en même on peut comprendre, c'est perturbant, mais comme l'auteur de ces lignes adore faire souffrir sa création et la torturer joyeusement, bah on va pas compatir, non non. On va s'asseoir et profiter du spectacle de la descente aux Enfers de la petite brune, ce sera nettement plus divertissant.

L'autre lui demande son nom. Takara, qui avait jusqu'ici la tête enfouie dans ses mains dans une tentative de s'étouffer toute seule pour mourir en paix, grogna et se décida à sortir son visage de ses paumes, les cheveux en bataille lui tombant devant le visage. Elle glissa un bref regard sur Stain, s'attarda une demi-seconde sur les lèvres de cette dernière – ce qui était définitivement beaucoup trop long à ses yeux – et piqua de nouveau un fard avant de s'infliger une claque mentale qui résonna dans les parois de son cerveau déserté par ses neurones – ils étaient tous descendus en bas dans son ventre qui la chatouillait bizarre, ces cons.

« ... Takara. » répondit-elle finalement tout en se passant une main dans les cheveux pour écarter la lourde crinière qui lui masquait le regard.  

La blonde se barra ensuite aux toilettes, laissant là l'adolescente. Elle aurait pût en profiter pour s'enfuir effectivement – genre elle allait avoir peur de cette menace – mais cela ne lui effleura même pas l'esprit qui tournait au ralenti de toutes manières depuis tout à l'heure. Takara resta donc là, debout devant son banc, sans savoir quoi faire. Profitant qu'elle était seule, elle effleura ses lèvres du bout des doigts et à nouveau, ses hormones déréglées s'affolèrent et elle retint à grande peine une envie de s'éclater la tronche contre un arbre. Le 'aaaaaaaaaarg' mental fit son retour triomphant.

Pourquoi est-ce que ce baiser la perturbait autant ? Parce que c'était le premier, qu'elle avait rien d'autre pour compare à par un arrache de lèvres en mode mini-lionne quand elle était gosse ? Ouais, forcément, si tu décides de comparer les deux, le baiser de Stain arrive largement en tête dans la catégorie « douceur ». N'empêche qu'elle était pas censée apprécier ce genre de stupidités bordel, elle était pas gay aux dernières nouvelles et cette femme était folle point !

D'ailleurs, quand on parle du loup ... on en voit la queue, enfin le ventre plutôt dans le cas précis. Takara glissa un regard sur Stain qui la rejoignait. Non mais elle allait pas la lâcher avec ça maintenant c'est pas vrai !

« Tu te fous de moi ? Tu me demandes si j'ai aimé ? Parce qu'à ton avis j'ai apprécié me faire fouiller les amygdales par une nana que je connais à peine et pas par ce putain de connard de cosplayer pervers à la con ?! Fous-moi la paix maintenant avec ça putain, j'ai pas envie d'en parler ! »

Sur ces amabilités murmurés – pas vraiment en réalité, mais on fait genre parce que normalement les lycéennes japonaises ne sont pas censées gueuler aussi fort, c'est impoli après tout – elle fait le geste de partir, rageuse et toujours les joues un peu rouge. Le temps de faire trois pas, puis elle s'arrête tout aussi brusquement. Fais volte-face. Se retourne en serrant les poings avant de pousser un lourd grognement de bête fauve. Putaaaaain ...

Takara revint se planter devant Stain, refusant catégoriquement de regarder cette dernière dans les yeux.

« Bon ... Tu veux faire quoi maintenant ? »

Elle était une foutue bonne personne et qu'est-ce que ça l'énervait sérieux ! Et OUI ELLE AVAIT AIMER LE BAISER MAIS ELLE LE DIRA PAS PUTAIN MEME SOUS LA TORTURE !

... Oh, deux secondes là. Elle venait bien de mentionner Kyô plus haut non ? ... Et merde. Ça y est, son cerveau l'avait lâché, définitivement.

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MessageSujet: Re: ###Alert, alert, Captain Gloomy and the barbie girl are lost into the city.   ###Alert, alert, Captain Gloomy and the barbie girl are lost into the city. EmptyLun 14 Juil - 18:52

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Ah, bah merde alors. Je crois que sans le vouloir – non parce que je ne suis pas masochiste au point d’apprécier de me faire vriller les tympans par une alarme de bagnole en boucle- j’ai réenclenché son côté « Miss-je-gueule-pour-un-rien ». Et fuck, genre j’ai besoin de ça, moi. Mais bon, je ne vais pas m’énerver, je ne cherche pas, ça m’apprendra à rendre service, tiens. Espèce de petite ingrate, va ! Oui, c’est moi qui dis ça, parfaitement. Et si ça ne plait pas à quelqu’un je le fist-fuck sans état d’âme, en prime ! Non mais oh, ça va bien oui ?! Pour une fois que j’essaie d’être sympa et agréable, et bah non, on m’envoie bouler. Franchement, c’est quoi ce putain de pays, là ?! Se balader à poil dans des bains communs – je crois que ça s’appelle onsens… - devant une tripoté de gens, ça ne les gênes pas, mais dès qu’il s’agit de se rouler une gamelle dans la rue, là au secours, c’est la troisième guerre mondiale au moins !

Ils me gonflent tous, voilà ! Déjà Dai qui a fait ce que je suis aujourd’hui, ensuite elle là, de suite. Takara, hein ? Ça me fait penser a de la bouffe, en tout cas. Comme à peu près quatre-vingt-dix pourcent des noms d’ici, en fait. Ah, ça me fait penser que j’ai grave la dalle, moi, d’ailleurs. C’est que ça creuse toutes ces aventures. Puis bon, faut pas oublier que je mange pour deux, moi, mine de rien.

Rah, mais c’est qu’elle ne s’arrête jamais de beugler, celle-là ? Voilà qu’elle est repartie pour une petite séance, je crois. Ahah, c’est même pas drôle. Mais au moins, elle a de l’avenir en guise d’alarmes de journée nationale. Je suis certaine que si on collait ses cris sur des voitures de polices, elles feraient tellement peur que personne n’oserait plus commettre d’infraction ; ne serait-ce que pour préserver leurs oreilles. Je m’aime, sérieusement, j’ai vraiment des idées de génie.

Je m’étire, tranquillou, et me lève de ce banc et faisant craquer mon dos. Très sincèrement, elle est bien gentille, mais moi, j’ai envie de rentrer chez moi. Enfin non, chez l’autre, là, le Mashiro. Pourquoi j’ai dit « chez moi », moi ? Je suis bizarre, je dois manquer de sommeil, je crois. Tiens, j’ai envie d’une Magnum chocolat maintenant. Et d’une pizza aux olives noires. Et d’un grand verre de coca-cola. Et de fraises. Ouai, je sais, ça en fait du mélange, mais j’ai bien envie de tester. Et je vais même me faire livrer, tiens. M’en fous c’est pas moi qui paie donc bon.

Oh oh, minute, il y a une chose qui attire mon attention, là, de suite. Elle s’est trahie un peu ,je crois, la loupiotte des îles. Un… cosplayeur ? Késesékeça ? Je… connais pas bien cette notion, encore un truc d’ici ? Ah, mais si, attendez, c’est pas les mecs qui se fringue comme les personnages de jeux vidéo ? Ouai, ces mecs un peu chelous mais drôle à la fois. J’avais accompagné mon frère ainé fan de Tekken à une de ces conventions, si je ne fais pas erreur. Bon, ça m’avait fait ni chaud ni froid, mais c’était drôle de pouvoir se balader en tenue SM sans que personne ne gueule à l’attentat à la pudeur, pour une fois. J’avais quoi ? Seize, dix-sept ans peut-être ? Bwarf, j’étais jeune, mais ça m’est resté un peu en tête. Peut-être parce que je m’étais déjà dit, à l’époque que ces gars-là était plus ouverts d’esprit que la moyenne de la population active, surement.

Tout ça pour dire quoi ? Que j’aimerais bien en savoir plus sur ce gars dont elle me parle, là. Okay, c’était pas volontaire, mais j’ai envie de la titiller, encore. Rien que pour m’avoir casser les arpions à gueuler comme ça. Et en fait, j’avais aussi envie de mentir, un peu. Roh, aller, c’est pas une affaire d’état, non plus ! Je lui tire juste les vers du nez. A ma façon. Et pour une fois, je ne vais même pas être violente ! Elle devrait me remercier, elle ne sait probablement pas à côté de quoi elle passe, la mioche.

« Aaaaah, tu parles de lui ?! Okay, c’est bon, j’ai compris ! C’est vrai qu’il est beau gosse ! Mais dis, vous êtes déjà ensemble ? Non parce que j’avais entendu de sa bouche des propos au sujet d’une fille, mais je suis infoutu capable de me rappeler son nom… C’était toi alors, qu’il habillait ? »

Bon, okay, faire genre que je connais un parfait inconnu, ça engendrait de gros risques. Si ça se trouve je me foire sur toute la ligne et elle va me renvoyer bouler – et cette fois je pourrais rien faire pour me dédouaner. Bon bah, j’ai plus qu’à prier dieu – lol, c’te blague du siècle – pour que je n’ai pas foiré ne serait-ce qu’un peu. Ce serait un coup de pot monumental mais bon, il me doit bien ça, lui là-haut ! Quoi qu’il en soit, il faut que je me bouge sinon je vais me bouffer un bras, à force. Oui, j’ai toujours faim.

« Bah écoutes moi je vais rentrer chez moi. Tu veux venir ? On l’invitera, même, si tu veux. »

Je ne sais pas si Dai apprécierait d’avoir une parfaite inconnue chez lui mais… tant pis, j’obéis à mes envies primaires, mon instinct. Et puis merde, j’ai envie de faire chier mon monde, ça fait longtemps –oui, trois minutes je trouve ça long, parfaitement. En plus, si je peux fouiner encore un peu plus dans la vie sentimentale de cette fille, je pourrais peut-être même lui filer un coup de main pour pécho son mec ! Ouai je me sens d’humeur généreuse tout à coup. Je sais, je suis super gentille, je me fais souvent la réflexion, aussi. Et j’arrive à bien jouer mon coup, j’aurais peut-être même le numéro de ce type dans mon répertoire avant ce soir et je l’appellerais pour lui parler de ça. J’ai raté ma vocation de Cupidon je crois. Ce serait putain de drôle que j’y parvienne. Je sens que je vais m’amuser.

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MessageSujet: Re: ###Alert, alert, Captain Gloomy and the barbie girl are lost into the city.   ###Alert, alert, Captain Gloomy and the barbie girl are lost into the city. EmptyMer 16 Juil - 11:11


∞ Karma Killer

takara & stain




Idiote, s'insurgea mentalement Takara en réalisant tout ce qu'elle venait de dire, un peu tard toutefois vu que les mots étaient déjà arrivés jusqu'aux oreilles de sa vis-à-vis. Qui d'ailleurs, avait pas décidé de la lâcher avec ça, apparemment.

… Who. Deux secondes là. Il y avait dans les propos de Stain certaines chose qui n'allaient pas, mais alors pas du tout. Non, parce que à l'entendre la baleine blonde, on jurerait qu'elle connaissait la personne dont Takara parlait – la jeune fille était d'ailleurs occupée à s'exploser mentalement la tête contre les parois de son cerveau, ne parvenant à comprendre comment diable cet abruti de Kyô avait pû s'incruster ainsi dans la conversation malgré elle !

Bizarrement en plus, ça correspondait pas mal. Enfin, si elle avait prit le temps de réfléchir à la question, la Kurokawa aurait sans doute trouver tout cela louche, très louche même. Mais comme il y avait une partie de la phrase qui l'avait fait tiquer en particulier, elle ne releva pas les inexactitudes. De toutes manières, elle n'avait jamais été douée pour décrypter les sens cachés derrière les mots ou quand quelqu'un la baratinait. C'était une tactile la capitaine de Kaijou, pas une blablateuse.

« O-On n'est pas ensemble ! Je vois même pas pourquoi je te parle de ça d'abord ! » s'exclama précipitamment Takara, les joues rouges et les oreilles brûlantes.

Elle et cet idiot de Kyô ? Ah, la blague ! Pour cela, déjà faudrait qu'elle ait des sentiments pour lui – ce qui n'était absolument pas le cas non non non et si son cœur battait très fort à l'heure actuelle, c'était pas vos affaires d'abord donc la ferme ! – et il faudrait également que ce soit réciproque. Et sur ce dernier point, pas besoin de se mentir à soi-même pour savoir que ce n'était pas le cas, il suffisait de voir comment ce gars était volage, avec ses partenaires de cosplays notamment – de vraies femmes elle, songea brièvement Takara, amère, pas des adolescentes sans formes et avec une trop grandes gueules…

Se reprenant un peu, la jeune fille décida de passer outre les réactions incontrôlées de son corps à la mention du brun – c'était franchement pas le moment en plus il était même pas là donc contrôle tes ovaires fichue adolescente – et se concentra plutôt sur les paroles de l'étrangère blonde, se demandant tout de même – enfin ! – comment diable cette dernière pouvait-elle connaître son ami. C'était un peu étrange et trop gros comme coïncidence. Quoiqu'en même temps, avec tout ce qui lui tombait sur le coin de la gueule et vu le karma pourri qu'elle se traînait, plus grand chose pouvait surprendre la meneuse de Kaijou – si tu savais tout ce qui t'attends ma pauvre Takara, ah aha !

« D'où tu le connais au juste ? Attends … » une vision d'horreur lui traversa l'esprit alors que la Kurokawa pâlissait brusquement. « Me dis pas que c'est cet idiot qui t'as mise enceinte ? »

Oh mon dieu. C'était pas totalement impossible en plus quand elle prenait le temps d'y penser. Venant de lui, ce serait même pas franchement surprenant à vrai dire – même si bizarrement, ça lui faisait putain de mal au cœur d'imaginer cette possibilité. Il en était bien foutu, cet abruti.

En plus, Stain n'avait-elle pas dis qu'elle n'avait pas de compagnon pour l'élever ce bébé et qu'elle ne comptait même pas le garder de toutes manières ? Oh bon sang ouais c'était même carrément probable venait de ce Kiseki de malheur – notons la haute estime que Takara a pour celui qui est pourtant l'homme de sa vie.

Non, non. Il fallait qu'elle se calme là, c'était sans doute juste son esprit qui s'emballait … sans doute ouais. Du moins c'était plus simple de se dire ce genre de choses plutôt que d'envisager la possibilité que le marmot pataugeant joyeusement à l'intérieur de la baudruche qui sert de ventre à Stain était un mini cosplayeur charmeur en puissance. Takara se passa une main dans les cheveux et expira à fond pour s'éviter de paniquer et de se remettre à hurler. Elle décida de se concentrer ensuite sur Stain, n'oubliant pas sa mission du jour malgré tout ces désagréments.

« … C'est bon, je viens. De toutes manières faut au moins que je te raccompagne, j'ai pas envie qu'il t'arrive quelque chose, ça va me retomber sur la conscience sinon. » soupira la demoiselle.  « Mais hors de question d'inviter qui que ce soit bon sang, commence pas à te mêler de ma vie comme ça ! »

Mauvaise-foi va. Avoue que tu commences à t'y attacher à cette drôle de dame. Un peu ouais. C'était très étrange d'ailleurs, normalement avec tout ce qu'elle venait de lui faire subir, Takara devrait plutôt la haïr et avoir envie de mettre le plus de distance entre elle et la blonde dégénérée. Sauf que bizarrement bah … non. Certes elle l'énerve sérieusement et mets sa santé mentale à rude épreuve depuis leur rencontre, mais pourtant la Kurokawa ne ressentait pas le besoin urgent de mettre de la distance entre elles.

Sûrement un truc genre syndrome de Stockholm, comme ces prisonniers qui s'attachent à leurs geôliers quand ils n'ont personne d'autre et cela malgré les tortures qu'ils peuvent subir. Ou alors elle était une masochiste refoulée qui ne s'assume pas … a dire vrai, Takara ne voulait pas savoir laquelle des deux hypothèses étaient la pire. Mieux valait éviter de penser à tout cela d'ailleurs, elle se faisait du mal pour rien.

L'adolescente se tourna vers Stain. « T'habites ou ? Tu penses que tu peux marcher jusque chez toi, ou bien il faut qu'on reprenne un taxi ? »

Elle préférait éviter de penser également au fait qu'elle était en train de se faire inviter dans l'appartement d'une nana qu'elle connaissait depuis moins de vingt-quatre heures. En même temps, sa mère ne lui avait jamais dit de ne pas parler aux inconnus – pas le temps pour ça, avec son travail qui lui prenait tout son temps libre et son petit-frère qui était arrivé par la suite. Bah voilà le résultat donc.

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MessageSujet: Re: ###Alert, alert, Captain Gloomy and the barbie girl are lost into the city.   ###Alert, alert, Captain Gloomy and the barbie girl are lost into the city. EmptySam 19 Juil - 0:17

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Bon bah voilà ou on en est arrivé. Je suis de nouveau énervée. Pas comme tout à l’heure, loin de là. Ça va, c’est encore soft comparé à avant, même si j’ai bien envie de faire épouser deux trois têtes inconnues au sol. Juste comme ça, pour me défouler. Sans déconner là, j’ai peut-être plus besoin de calmants, mais cette gosse me tape sur le système, en fait. Elle est sympa cinq minutes, pour passer le temps, mais après, elle devient casse-couilles à gueuler pour un oui, pour un non. J’ai même plus envie de ma pizza multi-saveurs maintenant, à cause d’elle. Fuck.

Bon, en même temps, je dis ça mais je serais bien foutue de m’y attacher, à cette gamine toute plate. Tiens, ça me fait penser que je ne lui ai toujours pas demandé son âge, dans tout ça, avec tout ce bordel alentours. J’espère qu’elle n’a pas douze ans non plus, ce serait emmerdant pour moi, pour le coup. Bon, elle a pas l’air bien vieille mais j’ose tenter ma chance en pensant qu’elle est simplement une ado avec pas beaucoup de forme. Bon et au pire, je pourrais toujours plaider, en cas d’accusation, le fait que je ne suis pas du pays et puis voilà, ils ne pourront plus rien contre moi, point barre.

Je vais déjà clarifier les choses une bonne fois pour toute pour cette écervelée qui a bien l’air d’avoir un mégaphone dernier cri à la place des cordes vocales. Autant je sais que je ne suis pas une sainte – loin de là d’ailleurs – autant ce dont elle a l’air de me soupçonner ne me plait pas du tout.

« Wow wow wow, tu vas calmer tes ovaires de suite ma petite. J’ai une gueule à écarter les cuisses pour des gamins de primaires ?! Non mais alors ! T’as du bol que je sois pas ingrate sinon t’aurais fait un vol plané dans les buissons. »

J’échappe un petit grognement, sans le vouloir. Non mais c’est que ça fout en rogne, tout ça. Et en plus avec mon gros mensonge juste derrière, je peux même pas me barrer comme ça. Elle va me coller aux baskets comme un vieux chewing gum remâché et passé d’usage. Fais chier, je fermerai ma gueule la prochaine fois… si j’y pense. Bon, bah, quand faut y aller, faut y aller.

« Longue histoire, on va dire qu’on s’est juste croisés, comme ça, un jour et qu’on a bien sympathisé, voilà tout. »

Puis je me sens obligée d’ajouter une petite justification – même si lol quoi, j’ai rien à me reprocher !

« Et je te rassure une énième fois, il ne m’a jamais touché, sinon je l’aurais émasculé direct. Faut pas déconner non plus, j’ai ma fierté, je me laisse pas approcher par n’importe qui ! »

… Ou presque, mais ça je ne le dirais pas bien entendu ! Manquerait plus que j’abdique, moi ! Ce serait le comble total, carrément. Et hors de question de tomber là-dedans. Aller, courage Stain, plus trop longtemps à supporter cette geignarde. Tu la laisses te raccompagner et le reste ira tout seul, probablement. Enfin, la première chose que je sais que je vais faire en rentrant chez Dai, c’est d’aller me pieuter. Mais genre, vraiment. Et comme j’ai pas bien démarré la journée, je vais me venger et prendre toute la place dans le seul pieu qu’il me contraint de partager avec lui. Aller hop là, ce soir, il va pioncer sur le canapé et rien à foutre de ses lombaires ou qu’en sais-je encore. Il est plus jeune que moi, il supporte, point à la ligne.

J’en étais ou, moi ? Ah, oui, je devais encore lui filer mon adresse, à l’autre folle miniature sans boobz.

« Nan, je crèche pas loin. D’ailleurs je crois que… »

Illumination divine, tout à coup. Putain, cet immeuble, juste en face, je le connais, je l’ai déjà vu auparavant. Je crois qu’on est pas loin de chez le Mashiro. Dafuck dafuck dafuck. Je suis trop contente de moi, pour le coup. Comme quoi ma mémoire visuelle n’est pas aussi pourrie que j’imaginais qu’elle semblait l’être.

« Je reconnais le coin, ce doit être une question de mètres, surement. Par là. »

Mon doigt parfaitement limé montre la première direction, à ma droite. Vite, je suis impatiente de rentrer, maintenant. Sur les sept cent mètres qui nous séparait effectivement de l’endroit où je loge en ce moment – soit, au-dessus d’un bar -, on a un peu discuté de tout et de rien, avec la mioche. J’étais tout de même satisfaite d’avoir récolté autant d’info sur son petit crush. J’étais sure que ça allait m’être utile, un jour ou l’autre. Je n’avais qu’à pas faire de gaffe et puis c’est tout. Des fois que je le croise, ce type-là. Quoi, une utopie ? Hey, j’ai le droit de rêver à comment je vais occuper mes journées en attendant mon accouchement, merde ! Pour ça, j’ai ma petite idée. Huhu. Je suis diabolique et j’adore ça, mais d’une puissaaaance ! Mwahahah !

« Au fait, histoire de clore le sujet aujourd’hui, t’en fais pas pour ton copain, c’est juste un bon pote. Bon par contre, lui aussi il a un nom à coucher dehors ; j’arrive jamais à la prononcer. Tu peux pas m’aider ? Tu le prononces comment, toi ? »

Je croise les doigts pour que ça marche. Maintenant j’ai envie de douche. Et de chocolat milka. Je baille et m’étire avant de filer mon numéro de téléphone à la jeunette, ainsi que mon Facebook.

« Tiens, ajoutes moi, ça me ferait plaisir de te revoir, à l’occasion. »

….Même si je ne lui dis pas dans quel but, sinon ce n’est pas drôle. Bon, bref, c’est pas tout ça, mais on m’attends, moi. Enfin, je suis sûr que le lit et la cabine de douche se languissent de ma présence. Je ne vais donc pas les décevoir et rappliquer direct.

« Good bye kiddo. »


Je m’impressionne moi-même tout en montant les escaliers menant à l’appart. Bon bah j’aurais été sympa aujourd’hui ! Une vraie mère Theresa !




HRP : pardon namour, je savais pas trop quoi faire d'autre, du coup j'ai amené une sorte de conclusion au rp mais si tu veux, je peux réécrire tout ça! ♥
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MessageSujet: Re: ###Alert, alert, Captain Gloomy and the barbie girl are lost into the city.   ###Alert, alert, Captain Gloomy and the barbie girl are lost into the city. EmptySam 19 Juil - 23:36


∞ Karma Killer

takara & stain




Bon apparemment, elle s'était un peu emballée avec ses idées et Kyô n'était pas le père de l'enfant de la blonde. Takara mentirait si elle n'admettait pas le soulagement ressenti alors que l'autre l'engueulait, n'ayant pas apprécié visiblement le fil de ses pensées. Ce qui pouvait se comprendre, mais présentement l'adolescente n'en avait rien à faire que l'autre était vexée ou qu'elle haussait le ton, parce qu'au moins elle était rassurée sur un point. Cependant cela ne lui disait toujours pas d'où Stain connaissait le brun.

D'ailleurs la suite des explications de cette dernière rendait les choses assez suspicieuses. Du moins Takara aurait dû flairer que c'était un peu trop gros comme coïncidence, mais honnêtement la jeune fille n'était plus à une énormité de la part du Destin près. Et puis, la blonde n'était pas une des pouffiasses sans cervelle que fréquentait l'autre pervers de cosplayeur, donc qu'elle le connaisse en vrai ou non, ça dérangeait pas plus que cela l'adolescente. Après tout, il faisait ce qu'il voulait cet abruti, elle n'était si sa mère, ni sa copine donc il avait bien le droit de fréquenter qui il voulait.

Acceptant de faire l'effort de raccompagner Stain, après tout ce qu'elle venait de subir franchement c'était dérisoire et puis apparemment elle n'était pas si loin de chez elle que cela, donc bon elles pouvaient bien se supporter cinq minutes supplémentaires. Takara emboîta donc le pas à la blonde, se calant sur son rythme assez lent du fait que la future mère était tout de même sacrément ralenti par son ventre de baleine obèse.

En chemin, Takara parla. Un peu. De Kyô, puisque l'autre avait apparemment décidé de ne plus la lâcher avec ce sujet, bien que la jeune fille ignorait ce qu'il y avait d'aussi fantastique et amusant à l'écouter se plaindre d'un imbécile pareil.

« On se connait depuis gosses. Il a manqué de me planter une flèche dans la tête, la première fois. J'avais, neuf ou dix ans je crois …. de quoi ? Mais non Stain j'suis pas collège putain, j'ai dix-sept ans je te signale ! Oh, puis arrête de rire c'est bon là ! »

Pourquoi elle lui parlait de ces choses d'abord ? Takara ne savait pas bien, même si c'était pas forcément désagréable de discuter avec une personne plutôt bien extérieure à sa vie en général, qui ne la connaissait pour ainsi dire pas plus que cela. Étrange, certes. Mais pas si mal. Elle avait un côté agréable la Stain. Et puis elle était plutôt cool aussi, pour une vieille peau râleuse.

En dehors de ses parents, de la coach de l'équipe et du frère aîné d'Akemi, Mahiro – un type bien, même s'il était parfois un peu grognon comme un ours, mais au moins tout les deux s'accordaient quand il s'agissait du bien-être de la princesse Aoki –, la jeune fille n'avait pas beaucoup d'adultes dans son entourage. Et surtout, aucun comme Stain. Faut dire que la blonde était assez … unique en son genre. Oui c'est le mot.

Arrivée devant l'immeuble de l'allemande, celle-ci se tourne une dernière fois vers Takara, fourrant un papier avec ses coordonnées dans la main de cette dernière. Se revoir ?  La jeune fille ne répond pas, se contentant de hocher vaguement la tête. Oui après tout pourquoi pas … même si elle risquait certainement de le regretter plus tard, mais bon.

« Ouais, salut … » souffla-t-elle vaguement du bout des lèvres, avant de faire demi-tour et de repartir, direction la maison.

Arrivée chez elle, Takara partit prendre son bain avant d'aller préparer le dîner, se sentant fatiguée par cette journée, ce qui était compréhensible. Elle entendit vaguement son frère Natsu qui lui criait depuis le salon ou il jouait aux jeux vidéos, que leur mère serait encore retenue au travail ce soir et qu'elle ne mangerait pas avec eux. Sitôt qu'elle la vit, Rin s'accrocha à elle pour venir prendre son bain avec sa sœur et la jeune fille ne put se résoudre à dire non, renonçant ainsi à son instant de tranquillité.

Bien plus tard, une fois qu'elle put enfin aller s'enfermer dans sa chambre et être seule avec elle-même et ses pensées, Takara se souvint vaguement d'une chose qui l'avait travaillé durant toute la durée de son bain. La jeune fille prit son portable, hésitante, se mordillant la lèvre. Elle jeta un coup d'oeil à l'heure... il n'était pas si tard, elle ne risquait pas de déranger. Et puis bon c'était juste un message. La Kurokawa hésita encore quelques instants, puis se décida finalement, tapa rapidement son texte et appuya sur la touche envoyée aussitôt, se disant que si elle attendait trop, elle allait renoncer à le faire.

Elle commençait déjà à regretter d'ailleurs, mais c'était trop tard. Car à quelques lieux de là, dans un appartement occupé par une femme enceinte actuellement en pleine crise de boulimie et d'envie frénétique de chocolat et de pizza – oui les deux ensemble, c'est mieux – un portable vibrait, indiquant qu'il avait reçu un message.

« Hey, c'est Takara. Dis au fait, je me demandais … tu voudrais que je t'apprennes un peu le japonais, à l'occasion ? »


RP FINI ♥ MERCI NAMOUR LOVE SUR TOI JE T'AIME ♥

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