Rencontre avec le nouveau coach [PV: Saiichi W. Nana]

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Combien de temps ? Combien de temps s’est-il écoulé depuis qu'elle était enfermée dans cette chambre ? Combien mois ? Combien de jours ? De minutes ? De seconde ? Est-ce que les choses avaient changées dehors ? La jeune brune avait beau regarder par la fenêtre, la rue du quartier semblait être toujours la même hormis le fait qu'un voile blanc en avait recouvert toute la surface...

Elle ne savait plus depuis quand elle était là, incapable de franchir la porte d'entrée, incapable de mettre le nez dehors ne serait-ce que pour changer un peu d'air. Comme d'habitude, elle entendait son malheureux de père partir au travail, portant à bout de bras une mallette paraissant maintenant bien de trop lourde pour lui. Rien n’avait changé depuis l'accident qui avait précédé son retour à Shutoku. Non vraiment rien. Personne n’était venu la trouver, personne ne ne semblait s'être inquiété pour elle. C’est la même chose, jour après jour, heure après heure... Finalement il lui semblait que ce n’était pas plus mal d’être enfermé dans cette maison plutôt que de se retrouver à vagabonder dehors pour voir que tout semblait toujours aussi fade. Elle ne voyait plus les visages méprisants, hautains et condescendants de ses camarades de classe, elle n’entendait plus la voix sévère d'Alizia lui demandant de se ménager, elle n’avait plus besoin de cacher son bras brûlé par l'accident tous les matins et elle n’avait plus besoin de faire semblant d'aller bien alors que tout ce qu'elle avait construit jusqu'ici s'était cassé la gueule. Non, Sutä n’avait plus besoin de faire tout ça. Car ici, elle était seule, tranquille, sans personne.

Enfin seule, plus pour longtemps. Il était environs 17h00. C’était l’heure où son père rentrait du boulot. Aujourd'hui, il avait décidé de l'emmener faire un petit tour en ville afin qu'ils puissent tout deux reprendre un peu de couleur. La jeune fille n'était pas emballée par cette idée, mais n'avait pas pour autant rechigner à l'accompagner... Durant les longues minutes de marche, celui-ci lui avait expliqué que quelqu'un était venu lui parler aujourd'hui. Une jeune élève qui se trouvait être dans la même classe qu'elle avait-il prit soin de préciser. A ces dires, elle était venu l'informer qu'un coach avait été trouvé pour l'équipe féminine et qu'il serait bien que Sutä vienne se présenter à lui. Bien-sur, l'intéressée n'était pas enjouée à l'idée de remettre les pieds dans le gymnase sachant qu'elle n'avait daigner répondre aux appels et aux sms des ses coéquipières, mais voyant l’intérêt que portait son père à la nouvelle, elle ne s'était pas permise de refuser la rencontre.

Il était maintenant 18h30 et Sutä ne savait pas trop si elle allait regretter ou non cette décision... Qu'importe puisque maintenant elle se trouvait être dans le gymnase en l'attente de ce fameux coach.

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Rencontre avec le nouveau coach

Je suis l'amant du sol !

Si je pouvais me dire juste que j’ai de la chance, peut être que je serais beaucoup plus souriant ? C’est vrai, beaucoup m’envie juste pour le fait que je sois le coach d’une équipe composée uniquement de fille. C’est vrai que je peux aller dans leurs vestiaires, c’est vrai que je risque juste de mourir d’une hémorragie du nez ou m’évanouir lamentablement devant elle. Bref, on peut dire que j’ai à la fois de la chance et beaucoup de malchance. J’aurais pu m’occuper de l’équipe des hommes, ils n’en ont pas je crois. Mais, cela ne m’aurait rappelé que de trop mauvais souvenir, puis le basket féminin est juste incroyable, je ne sais pas si c’est mon côté mec qui parle ou juste mon côté fan de sport qui dit ce qu’il pense. Pour moi, les demoiselles ont une hargne de vie juste sublime, la façon dont elles défendent, qu’elles attaquent. Au moins, il y a beaucoup de jeu quand les demoiselles se battent.

Donc, je me retrouvais dans cette école, à refaire une vie peut être plus potable, bien que je pense sincèrement que je suis coincé entre le passé et le futur qui refuse juste de me tendre la main. Peut être que je ne veux pas avancer, peut être que tout simplement je suis parfaitement ridicule à attendre juste qu’on me bouscule pour avancer ? Au moins, si je n’avances pas c’est que les personnes avancent sans moi, donc cela me va parfaitement. Pendant le cour que j’écoutais d’une oreille plutôt distraite, je regardais ma liste de joueuse, essayant de me souvenir des têtes de celle-ci. Bien, que certaine je ne les ai pas encore vu ou rencontre, car soient elles sont occupé ou raison médical. Peut être que je devrais aller chez elle ? Non, je vais passer juste pour un gros gros pervers. Pourquoi je m’occupe des filles sérieusement ?

Le cours est enfin terminé, ce n’est pas trop tôt en soi, mais j’aurais peut être du écouter car nous auront une évaluation dessus, que je suis stupide ! Je vais encore me foirer ! Au moins, je ne pourrais pas toucher plus le fond. Je me lève de ma chaise et me prend les pieds dans celle-ci en faisant demi-tour… Je me suis vautré lamentablement devant tout le monde, je suis toujours aussi maladroit. Me relevant en me grattant la tête, j’avais mal, mais j’avais trop honte de rester plus sur le sol. La vie est vraiment trop cruelle pour moi, enfin, ce n’est qu’une chute quand même.

J’avance tranquillement dans les couloirs, bien que les groupes se font comme d’habitude, me voilà errant seul pour aller à un point A au B. Ma vie est tellement passionnante, si je pouvais je ferais juste zapper comme à la télé la vie de Saiichi pour une autre beaucoup plus intéressante, mais hélas, je dois subir encore et encore ma vie misérable et malchanceuse. Serrant mon cahier pour le club, me voilà à me rendre dans le gymnase pour aller me détendre un peu ? C’est ce que je me suis dit. Jusqu'à ce que je reçois un sms, ce qui m’a fait totalement paniquer et lâcher mes feuilles dans mon cahier. Oui, je m’étonne d’avoir des sms, je m’étonne d’avoir une vie sociale parfois. Prenant mon téléphone en le déverrouillant de façon tout à fait banal, oui vous vous attendiez à quoi ? Que je fasse un geste stylé de dévérouillement ? Comment on fait cela au juste ? Bref.

Ce n’était qu’un message pour me dire qu’une des joueuses absente de mon équipe peut venir me rencontrer dans le gymnase ? Quelle heure ? Maintenant ? Quoi ?! Non mais, mais mais ! Je suis pas prêt là ?! Je ne suis pas coiffé ou présentable ! Je fais une tête d’enterrement, bien que je me suis mis à courir pour pas être en retard, alors que je n’ai aucun horaire. Je suis débile parfois.

A-t-elle point que je viens de faire un vol planer dans les escaliers et que je me suis vautré pour la seconde fois de la journée, avec les feuilles qui volent autour de moi. Parfois, je devrais prendre mon temps, au lieu de paniqué pour X raison. Bon après avoir couru après mes feuilles, que je vois enfin la tête du Gymnase, me voilà enfin devant la porte. Je prends une grande respiration et me bouffe la porte…

« Tirer la porte, pas pousser… »

Je suis de plus en plus ridicule, me frottant le nez, je regarde le terrain qui est vide de gens, enfin quelques autre sport que je connais mais qui vont plus se faire en extérieur. J’avance un peu rouge de honte, je viens tout de même de me manger une porte, bon sang, même les portes deviennent mes ennemies, ce n’est pas gagné dans ma vie là.

C’est alors que je vois une demoiselle être là. Et galère ! Oui, on ne va pas dire merde. J’ai dit merde, EH MERDE ! Ahem. Je suis en retard ? J’ai les yeux qui se grossissent, peut être qu’elle n’est pas de mon équipe ? Si, son visage et ses traits me disent vaguement quelques choses. Oh mon dieu, je suis entrain de la reluquer ? Non, je fixe son visage de façon tellement oppressante sûrement, qui aimerait se faire mater par moi ? Personne c’est sûr. Aller, serre les dents et approche doucement, non attend faut pas la forcer, peut être que je me plante totalement ? C’est grave le moment de flipper pour rien.

Je m’avance donc vers elle, mais pour je ne sais quelle raison, un ballon c’est trouvé sur mon chemin, je me le suis donc pris dans les pieds. Aujourd’hui, Dieu a décidé que je serais l’amant du sol, a-tel point que mon entré est presque pitoyable. Je reste sur le sol complètement ridicule et stupide.

« Bon-bon-bon-bon-bonjour. Je m’a-m’a-m’appelles Sai-Sai-Sai-ichi Nana… »

Dis-je de façon très longue et stupidement incompréhensiblement. Au moins, mon entré n’aurait pas laisser de marbre les gens, j’entends quelques rires stupides. Je me relève doucement en m’asseyant sur le parquet, au moins, le cul posé je risque de ne pas me faire mal, sauf si le plafond décide de s’effondrer sur ma figure.

Voir si je pouvais devenir un jour avoir une entré classe ☑
Et c’est un gros non.

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