What happens in the shower room, stays in the shower room... // pv Hayakawa// NC-17

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"Take a look"

& the "rebound guy" //NC-17//

Ah!! Enfin un moment seule !!
J'avais passé toute l'après-midi à m'entrainer avec les filles de mon lycée, et je m'étais tellement tuée à la tâche que j'arrivais à peine à reprendre mon souffle.
J'avais tant de choses a rattraper. En jouant avec les autres élèves, je m'étais aperçu que, finalement, je n'étais peut-être pas si bonne que ça. Mais je ne sortais pas de cet entrainement déçu pour autant. Je n'avais qu'a redoubler d'efforts, continuer de progresser sans jamais abandonner. Car je m'étais jurée que cette année-là, j'entrerai dans l'équipe de basket féminine de Kaijou. C'était mon objectif.
Mais pour le moment, je m'arrêtais là pour la journée. Il commençait à se faire tard, et si je ne m'arrêtais pas maintenant, j'allais devoir rentrer chez moi en sueur, et non, je n'allais pas supporter le trajet dans cet état.
Je me retrouvais dans les vestiaires du lycée, prenant soin de bien fermer la porte derrière moi. Personne ne venait à cette heure-ci. Les filles avaient toutes finies bien avant moi et j'étais presque sûre qu'elle était toutes rentrées chez elle. Pas qu'il faisait nuit, mais les filles avaient certainement d'autre chose à faire que de trainer ici.
Une de mes camarades m'avait filé les clés des locaux en me rappelant que je devais les rendre au lycée avant de quitter lieux.
M'assurant tout d'abord qu'il n'y avait personne, je posais mon sac sur un banc, et m'empressais de me déshabiller, laissant tomber mes vêtements au sol avant de les ramasser pour les poser juste à côté de mon sac.
Le moment de la journée que je préférai, la douche. Si je pouvais passer tout mon temps libre dans un bain ou sous la douche, je le ferais. J'aurai aimé la prendre chez moi, cependant.
Je prenais ma serviette et mon gel douche dans les bras, vérifiant rapidement l'heure avant de me diriger dans la salle d'à côté.
Je frissonnais, sentant comme un courant d'air alors que j'avais fermé la porte. Posant mes produits, j'ouvrai l'eau, et me plaçais sous le jet sans hésitation.
Rien de plus agréable que de sentir ses muscles se détendre, progressivement. Je restais là, apaisée, concentrée sur ce moment de pure relaxation, et commençais à savonner doucement ma peau d'ivoire, fredonnant un air d'une chanson d'un groupe coréen assez populaire , une chanson que je n'arrivais pas à chasser de ma tête. Je n'avais jamais osé la chanter plus haut; si Abe chan riait a chaque fois que je chantais, il devait y avoir une raison.
Je me retrouvais, étonnement, vexée en y songeant. Ce n'était pas important mais, est-ce que je chantais réellement faux?
Je cognais le mur en pestant contre elle.

_ Est ce que je-... Ah!! Elle aurait pu être claire au lieu de se foutre de ma gueule... , grommelais-je. Bon... Bref!...

Je soupirais, pensant à autre chose, et continuait de chantonner, frottant mon corps lentement. Je souriait en sentant le parfum de mon gel douche, une odeur dont j'étais accro. Une odeur qui me faisait rêver, mais pas cette fois ci.
Je cessais de chanter.
J'étais sûre d'avoir entendu un bruit, cette fois-ci. Je tournais la tête vers la sortie des douches, fixant l'obscurité avec méfiance, et curiosité.
J'y pensais. Je n'avais pas fermé la porte des vestiaires à clé, et de là où je me trouvais, je pouvais la distinguer très clairement.
La porte d'entrée était entrouverte.
L'avais-je mal fermée? Etait ce le vent ? Aucune des deux ne me semblait possible. Cela ne signifiait qu'une chose, quelqu'un était entré dans les vestiaires.
Je me retournais, avançant d'un pas vers la sortie, scrutant chaque objet et chaque meuble à travers la noirceur, à la recherche, peut être, d'une silhouette. Je priais, libérant un souffle saccadé.
Faite que ce soit mon imagination... Faite que ce soit le vent.

N'osant pas aller vérifier, je retournais me mettre sous le jet, rinçant ma peau rapidement.

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What happens in the shower room, stays in the shower room...

Gorille, tu deviendras un jour. Mais pour le moment, tu restes un ouistiti.

Au haut de ses 17 ans, Hayakawa n'avait jamais vu les filles comme des objets sexuels, bien au contraire. Il les traitait comme des hommes. Surtout quand il avait pour référence Takara, le troll et Tsuya, la cousine tyranique. Pour lui, les femmes n'étaient que des monstres qui n'avaient pas besoin des hommes pour s'en sortir. Et il le voyait d'autant plus avec sa mère: Mme Hayakawa était une femme avec un fort caractère et même si elle était la seule femme de la maison, elle menait les deux hommes du foyer à la baguette. Et elle ne se gênait pas pour en profiter. Alors oui, Hayakawa avait toujours vécu dans l'optique que les femmes n'étaient pas des objets. C'était aussi pour cette raison qu'il les respectait. Même si cela – à une certaine époque – lui avait valut une réputation très peu glorieuse. Mais passons, ce n'était pas le sujet. Il n'avait d'ailleurs jamais vu de jeunes filles nues. Si d'autres garçons avaient déjà fait leur première fois, lui, il n'avait encore jamais embrassé de fille. Son seul amour était le basket. Il n'était pas gay, juste un peu trop gamin pour penser ce genre de chose.

La journée avait très bien commencé et se termina tout aussi bien: même s'il ne pouvait pas faire de basket vu que le gymnase était réservée pour les filles, il profita de ce moment pour courir un peu. Il n'était pas spécialement fan de la course à pied, mais c'était un bon moyen pour garder ses jambes en forme. Et il savait très bien que sans elles, il serait seulement bon à rester sur le banc: sans ses jambes, le ouistiti ne l'était plus. Alors il s'entraîna pendant pas mal de temps. Il avait tellement bien couru qu'il en était presque fatigué au point de tomber par terre. Même le basket ne lui donnait pas cette fatigue là. Peut-être parce qu'il y prenait plus de plaisir aussi. Enfin bon, alors qu'il avait terminé son entraînement personnel, il se rendit compte qu'il n'était pas encore assez tard pour prendre une douche au lycée. Surtout qu' à cette heure-ci, les joueuses devaient être parti. Il se mit donc en route.

Marchant à son rythme, il croisa quelques filles, mais aucune qu'il ne connaissait réellement. Même s'il fallait l'avouer, la seule joueuse qu'il connaissait parfaitement bien, c'était la capitaine. Tous les deux, ils formaient un duo très spécial:ils étaient aussi gueulard l'un comme l'autre. Et le pire, c'était qu'ils accusaient toujours l'autre de l'être encore plus qu'eux-mêmes. Alors qu'au fond, il n'y avait pas un pour rattraper l'autre. Les deux compères se ressemblaient de trop pour qu'un des deux puissent avoir le dessus sur l'autre. Même s'il n'avait pas vu Kurokawa, il alla quand même vérifier si tout le monde était parti: le gymnase était vide et personne ne répondait dans les vestiaires. Les demoiselles étaient toutes parties. Il avait donc le champ libre pour se faire plaisir en prenant une douche bien froide. Comme à son habitude, le 10 de Kaijou n'était pas très discret quand il entrait dans une salle. En plus quand il se croyait seul. Ce fut donc quand il referma la porte qu'il commença à se laisser aller.

« Fait chier ! J'aurai tellement bien voulu faire quelques paniers aujourd'hui. Elle est chiante Takara à nous interdire de venir squatter leur entraînement. », se dit-il à lui-même en faisant la moue. « Heureusement que demain, on a entraînement. J'espère que Kasamatsu-sempai à prévu un entraînement digne de notre rang ! », ajouta-t-il, en rattrapant un rebond imaginaire.

Puis, il commença à se déshabiller. Il était tellement pris dans ses conneries qu'il n'avait pas fait attention aux affaires de la demoiselle qui se trouvait non loin de lui. En règle général, il ne faisait jamais attention à rien sauf à un ballon de basket. Alors quand il était parti dans ses délires d'entraînements dignes d'un DragonBall Z, c'était fini. Il était complètement perdu. Malheureusement pour lui, il redescendit vite à la réalité quand il comprit qu'il n'était pas tout seul et en plus, il était en tenu d’Adam. Comment le savait-il? Parce qu'il entendait l'eau coulé et aussi parce qu'il venait de voir une jeune fille, en tenue d'Eve, entrain de se rincer. À ce moment-là, il se sentit extrêmement con et se retourna aussitôt. Il n'était pas spécialement pudique. Il avait seulement le respect de la femme.

« Dé.. désolé. Je.. je savais pas qu'ils restaient des gens dans le gymnase. », essaya-t-il de dire, ayant le visage rouge de honte. « Tu... qu'est-ce que tu fous ici ? Je croyais que l'entraînement était terminé depuis longtemps. T'es drôlement longue pour prendre ta douche. », ajouta-t-il, toujours aussitôt honteux.

Maintenant, il devait trouver une solution pour éviter l’embarra de la demoiselle, mais surtout du sien. Malheureusement, il ne pouvait pas revenir vers ses vêtements pour le moment. Il ne pouvait pas laisser la demoiselle – dans cette tenue – toute seule.

HRP:

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"Come and play"

& the "rebound guy" //NC-17//

Le temps sembla s'arrêter en même temps que je réduisais le jet d'eau dans mon dos, les mains et les jambes tremblantes, alors que je me rendais compte que mon ouïe et mon instinct ne m'avaient jamais trahit.
J'avais juste eu effroyablement peur que la personne qui se soit introduite dans les vestiaires soit un pervers ou un stalker malintentionné. Je ne voulais surtout pas retrouver des photos de moi sur le net, complètement nue, et vulnérable, et au pire, avec un type qui serait allé plus loin en dépassant les limites. C'était la première fois depuis des années -depuis la course-poursuite sur le toit avec mon vieux- que j'avais aussi peur, et que je m'étais retrouvé plaquée contre le mur, le cœur battant à la chamade. Mon coeur aurait du, cependant, se reprendre doucement, car il semblait bien que l'intrus n'en était pas un -pas totalement du moins- et que visiblement, il ne me voulait aucun mal... Il aurait du.
J'aurai du détourner le regard moi aussi. Mais je ne fis rien de tel. Mes yeux désobéissants étaient restés scotchés sur le corps athlétique, et complètement nu, de mon camarade de classe, Hayakawa Mitsuhiro, alias "rebound guy". Je n'avais jamais vu d'homme dévêtue en chair et en os, sauf dans un des films dans lequel ma dévergondée de mère avait tournée, mais ce ne fut que bref, et j'en avait ris, car mon père , lui , s'était empressé d'éteindre la télé en disant vouloir "conserver la pureté de mes jolis yeux vert."
Face au numéro dix des blue elites, je restai figée, reprenant mon souffle lentement en me consolant moi-même, intérieurement. Il avait eu la décence de se retourner, au moins, même si ça n'arrangeait pas grand chose, car à ce moment-là, je pouvais également admirer son magnifique postérieur.
J'étais tellement surprise que je n'eus pas le temps de comprendre ce qu'il me dit, essayant de regarder ailleurs que dans sa direction. C'était comme se retrouver au-dessus du vide. On essaie de regarder devant soit, mais notre corps est irrésistiblement attiré par le danger.
Mon calme retrouvé, avec trois minutes de silence complet de ma part, je me retenais d'éclater de rire.
Sa réaction m'avait rassuré, beaucoup de mecs seraient rester là à regarder.
Ce type, que je ne fréquentais pas, mais que j'avais observé maintes fois, était bien différent des autres membres de son équipe. En y réfléchissant, j'avais eu de la chance de ne pas être tombée sur l'incorrigible Moriyama, qui selon moi, ne se serait pas gêné pour se rincer l'œil. J'appréciais le comportement de Hayakawa, et le respect dont il faisait preuve...
Cependant.

_ Hayakawa san..., dis je en coupant l'eau tout en m'avançant lentement vers lui, produisant des clapotis sur les flaques d'eau jonchant le carrelage.

Calmée, cette situation m'amusait. Je m'approchais doucement de lui jusqu'à l'atteindre, alors qu'il semblait refuser de me faire face, et je souriais. Un homme, que dis-je, un garçon comme lui ne ferait pas de mal à une mouche. Et je comptais bien le taquiner.
Je posais doucement ma main dans son dos, luttant pour me retenir de pouffer, imaginant sa réaction.

_ Ha~ya~ka~wa~ ..., soufflai-je, décontractée, au creux de son oreille. Ce n'est pas des manières de parler à une femme~...

J'avais toujours voulu savoir comment un type de sa trempe réagirait dans ce genre de situation. J'avais juste peur d'une chose .

_ Tu es seul~?...

Je voulais m'assurer de ça, que je ne découvre pas qu'un autre type se cachait pas loin. Je ne voulais pas que des rumeurs circulent sur lui et moi et que ses informations fausses tombent entre les mains des médias. Je pouvais presque imaginer ma mise à mort après ça. J'étais heureuse de ne pas être une idol japonaise, je me serais faite flinguée pour moins que ça...

_ Nee, Hayakawa san~... Reste là. Tu ne veux que je te lave le dos?..., demandais-je, toujours en me retenant d'éclater de rire.

Je me souvenais même de m'être retrouvé dans ce genre de situation, dans un tout autre contexte. Mon ex ne m'avait pas fait de cadeau ce soir-là. J'avais failli y laisser ma pureté. Et j me retrouvais soudainement extrêmement gênée par mon propre comportement.
Bien sûr, ce n'était pas ce que j'essayais de tenter avec... Ce type que je connaissais à peine et qui n'était pas ... Vraiment mon genre?
Remarque stupide, je n'avais pas de genre de mec à l'époque...
Je me ressaisissais rapidement tout en continuant de jouer le jeu, avec le type qui, pour le moment, réagissait comme un petit garçon gêné.
L'observant de près, je faisais glisser mon index le long de ses omoplates, attendant une quelconque réaction de sa part.

HRP:

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What happens in the shower room, stays in the shower room...

Gorille, tu deviendras un jour. Mais pour le moment, tu restes un ouistiti.

La hantise du garçon venait de se réaliser: se retrouver seul, nu avec une fille. Le seul petit truc rassurant, c'était que la demoiselle était dans le même état que lui, autant physiquement que mentalement : nue et gênée. Même s'il ne connaissait pas toutes les joueuses, il connaissait un peu de vue et de nom celle-ci : Higurashi Liv. Que ce soit dans le monde du basket ou dans tout autre discipline, elle était presque aussi douée et populaire que Kise. Il fallait dire aussi, qu'elle faisait le même boulot que lui; en même temps que d'être une élève, elle travaillait dans le mannequinat. Un monde qu'il ne connaissait pas et qu'il ne voulait pas connaître. Même s'il la connaissait un peu et qu'elle était dans la même tenue que lui, il ne se sentait pas plus rassurer pour autant. Et son premier réflexe fut de se retourner pour éviter de dévisager la demoiselle. Elle était jolie, certes, mais il ne devait pas la voir dans cette tenue. Toutefois, si son premier réflexe fut de faire ça, en se calmant, son regard n'arrêtait pas de vouloir regarder.

Alors qu'il cherchait une solution pour son problème, mais aussi pour le problème de sa camarade, il entendit l'eau se couper et la voix de la demoiselle prononcer son nom. Il se sentait vraiment dans la merde. Elle prononçait toujours son nom alors qu'elle s'avançait vers lui. Comment le savait-il? Grâce aux clapotis de la demoiselle. Plus elle se rapprochait, plus il sentait son cœur battre fort. C'était la première fois qu'il se retrouvait dans ce genre de situation et franchement, il se sentait très con. À ce moment-là, il commençait à envier l'assurance de Moriyama avec les filles. Il aurait bien préféré que ce soit elle la plus gênée que lui. Il était un mec merde ! Essayant de reprendre ses esprits, il fut vite rattraper par sa panique: elle venait de lui toucher le dos. Et le pire, ce fut quand elle lui souffla dans le creux de l'oreille. Son taux de panique remonta d'un cran.

Lorsqu'elle lui demanda s'il était seul, il mit un peu de temps avant de lui répondre: il était resté bloqué sur sa solution pour eux deux. Alors qu'il s'apprêta à lui répondre, elle lui proposa de lui frotter le dos. C'était la réplique de trop pour le jeune homme: il partit à toute vitesse dans les vestiaires pour prendre deux serviettes. Il ne pouvait pas supporter l'idée d'avoir une fille, nue, derrière son dos. Son éducation faisait qu'il ne pouvait pas le supporter. Et là, il enviait vraiment Moriyama. Finalement, ça avait des avantages d'être un gros pervers: aucune fille ne s'amusait à le taquiner de cette façon. Entrant dans les vestiaires, il prit donc deux serviettes et revient dans les douches. Il donna une serviette à Liv avant de détourner le regard tout en rougissant.

« Mets ça et ensuite, on pourra discuter. » , dit-il en rougissant un peu plus.

Toutefois, maintenant qu'il était en face d'elle, il ne pouvait pas empêcher ses yeux de regarder le corps de la jeune femme: elle était vraiment jolie en tenue d'Eve. Il la préférait habiller, certes, mais physiquement, elle était bien faite. Il comprenait mieux pourquoi elle travaillait dans le mannequinat. Quand elle le prit, il put enfin mettre la sienne autour de la taille. Il se sentait déjà un peu mieux. Mais il se sentirait mieux si elle en faisait de même.

« Pour tes questions, je suis tout seul et non, j'ai pas besoin que tu me laves le dos. Je peux très bien le faire tout seul. », répondit-il en étant toujours aussi rouge. « Comment ça se fait que tu sois seule ici? Les autres ne sont pas restées avec toi? », demanda-t-il, un peu curieux.

Des deux protagonistes, il avait l'impression d'être le plus gêné de cette situation.

HRP:

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"Don't be shy"

& the "rebound guy" //NC-17//

Ce type était tellement drôle, et adorable à la fois. Je me contentais de rire à chacune de ses réactions, mais me forçais d'arrêter, remerciant Hayakawa pour la serviette d'un simple signe de la tête.

_Quel gentleman ~..., soufflais-je en lui faisant la pire œillade qui puisse exister tout en me résignant à couvrir -légèrement- mon corps.

Mais avant tout, pour bien faire durer son malaise, voyant que même s'il tentait de ne pas me reluquer, je me servais du tissu éponge pour sécher et essorer ma tignasse blonde cendrée.
Je répondais à ses questions, sans jamais quitter son regard.

_Les filles sont partis il y a un bon moment, mais je suis restée pour m'entrainer un peu plus... , déclarais-je tout en cachant légèrement ma poitrine avec mes bras pour éviter qu'il ne louche trop dessus. J'ai beaucoup de retard à cause de mon transfert, et de mes autres hobbies. Il faut que je m'améliore rapidement si je veux atteindre mes objectifs. Alors j'ai demandé à ce qu'on me laisse les clé du vestiaire cette fois ci ~...

Et je lui souriais, posant la serviette sur mon épaule.

_ Et toi?... Que fais-tu ici?...

Secouant mes cheveux pour qu'ils ne restent pas collés sur mon crâne, j'enroulais, finalement, mais sans me presser, la serviette autour de mon corps. Malheureusement, la serviette n'allait pas sécher grand chose, vu qu'elle était imbibée d'eau. Et ne supportant pas le contact d'un tissus trempé contre ma peau, je l'enlevais aussitôt qu'il me répondit, me dirigeant vers mon sac pour saisir la mienne.

_ Tu es sûr que.. Tu ne veux pas que je te frotte le dos?, insistais-je. Tu me sembles mal à l'aise. Hayakawa, tu n'es jamais allée au onsen? Ou.. Tu n'as jamais vu de femme nue ~?

Je lui disais ça, mais moi-même je n'y étais jamais allée. J'aurai bien aimé, mais je ne voulais pas m'y rendre seule. J'attendais patiemment de pouvoir me faire de bonnes amies pour cela.
Je soupirais à cette idée. Sur le moment, j'en avais vraiment envie.

_ Ah!... C'est vrai!

Quelle stupidité pouvais-je encore inventer pour l'intimider? Je ne m'étais pas assez amusée à mon goût, et il fallait que je continue, sinon, ce n'était pas drôle.
Je m'asseyais sur un banc, croisant les jambes, et les bras sous mon imposante poitrine.
Ce que j'allais lui demander n'était pas facile pour moi. Je me demandais même si c'était réellement pour rire, ou si j'allais lui demander sérieusement; honnêtement, j'aurai fait n'importe quoi pour gagner en expérience, ou pour me marrer.

_ Hayakawa san., susurrai-je, tout en essayant de garder un air sérieux. J'ai... Une faveur.. A te demander.

Je laissais un silence embarrassant s'installer entre nous, lui laissant ainsi le loisir d'imaginer ce que j'allais lui demander. Et vu sa tête, je me doutais bien qu'il puisse imaginer le pire, vu la situation dans laquelle je l'avais mit, sans parler de la gêne, l'embarras que j'avais causé...

_ Ah~... C'est difficile pour une fille telle que moi de demander ce genre de chose à un inconnu, mais... Ah, mais je te retarde! Pardon!! Va donc prendre ta douche pendant que je m'habille!

En vérité, je n'avais rien de bien incommodant à lui demander.
Je ne fréquentais plus mes senpai de Kirisaki Dai Ichi, et l'un d'entre eux m'étais particulièrement utile. J'avais besoin de quelqu'un pour m'aider a progresser quand les filles n'étaient pas là, et je n'osais pas demander à Kise parce qu'il me les brisait bien assez comme ça, et que, en le voyant jouer au basket une fois, j'étais bien trop effrayée pour lui demander quoi que ce soi. En voilà un qui m'avait surpris. Un idiot avec un niveau monstrueux en sport. J'étais, vraiment jalouse, et impressionée... Mais surtout jalouse. Et puis je le voyais bien assez comme ça, en vérité.
Au lycée, entre les heure de cours, après les cours, et au boulot le week-end... C'était bien assez pour moi.
J'étais prête à demander de l'aide à n'importe qui pour m'améliorer, mais Hayakawa étant le premier autre membre de l'équipe masculine que j'abordais, je ne voulais pas laisser passer ma chance.
Je me relevais, décroisant les bras tout en pressant le pas vers les douches, sans laisser mes yeux lorgner sur le joli corps de Hayakawa. Puis je me lançais.

_ Hayakawa san... Pourrais tu m'aider à m'améliorer ... Et à m'entrainer après les cours?...

Je baissais la tête timidement, reculant d'un pas.

_ Si... Si... Ça ne te dérange pas...

HRP:

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What happens in the shower room, stays in the shower room...

Gorille, tu deviendras un jour. Mais pour le moment, tu restes un ouistiti.

Les filles n'avaient jamais vraiment été la tasse de thé de l'allier fort de Kaijou. Dans ce domaine, il était bien plus que novice: il n'avait jamais vu de femme nue et le pire, c'était qu'il en avait embrassé qu'une seule, quand il était en primaire. Elle avait été la seule à pouvoir lui faire oublier le basket. Cette fille devait être très importante pour le ouistiti pour qu'elle puisse avoir un tel pouvoir sur lui. M'enfin bon, le sujet n'était pas là: il était avec une femme et les deux sportifs étaient nus. Autant dire que Hayakawa ne se sentait pas très à l'aise... comme quand sa mère le forçait à mettre un costume trois pièces pour des grandes occasions. Il avala sa salive avec difficulté: même s'il ne voulait pas regarder ses formes, elle ne l'aidait pas non plus en restant ainsi. Parce que oui, même s'il lui avait proposé une serviette, elle ne s'en servit pas pour recouvrir son corps, mais pour s'essuyer les cheveux. Il ne comprenait pas trop. Enfin, il se disait que la demoiselle ne devait pas être si pudique que ça, finalement. Si elle n'était pas gênée par cette situation, pourquoi il le serait?

Toujours le dos tourné à Liv', il remarqua quand même qu'elle le remercia de la tête. La curiosité humaine pouvait amener à faire croire que les hommes étaient des pervers. Mais dans son cas, c'était plus la curiosité que la perversité qui forçait les yeux du garçon à essayer de voir. Plus il se sentait essayer, plus il rougissait. Bref, maintenant qu'il lui avait donné la serviette, il répondit à ses questions et surtout, il lui demanda ce qu'elle faisait seule ici. Il fut assez surpris de sa réponse: elle était restée ici pour s'entraîner un peu plus. Finalement, elle n'était pas aussi douée que Kise en basket. Elle lui avoua même avoir des difficultés à cause de ses autres hobbies. Dès qu'elle lui parla de « hobbie », il pensa aussi au mannequinat. Ce milieu était aussi difficile que ça? Après lui avoir répondu, elle lui demanda ce qu'il faisait là.

« Pourtant, tu n'as pas l'air mauvaise au basket... Takara t'a fait une réflexion sur ta manière de jouer ? », demanda-t-il. Curieux, cette fois-ci de savoir pourquoi elle avait besoin d'entraînement. « Bah... vu que Takara nous a interdit de venir dans le gymnase quand vous êtes en entraînement, bah j'ai dû m'entraîner sur le terrain de sport en extérieur. Et... vu mon état, j'ai vraiment besoin d'une douche. », dit-il en rigolant.

Le basket avait le don de le mettre à l'aise. Bon, il avait pas oublié le fait qu'il était à moitié nu et que, elle, l'était complètement, mais il se sentait un peu mieux. Cependant, son malaise revint au galop quand elle lui redemanda s'il voulait qu'elle lui frotte le dos. Il ne comprenait pas pourquoi elle insistait autant. Voulait-elle le mater? Il n'avait pas le corps d'un mannequin, contrairement à elle. Il fit une légère moue qu'elle ne put voir. Il se tenait toujours dos à elle. Alors qu'il allait lui répondre, elle recommença un discours. Mais cette fois-ci, elle semblait différente. Elle voulait lui demander quelque chose. Et vu comment elle lui demandait, cela devait être intime. Il devint complètement rouge rien que d'essayer d'imaginer la demande qu'elle pourrait lui faire. Tout ce qu'il espérait, c'était qu'elle ne lui demandait pas de la toucher. Là, il serait au bord de la mort. Attendant sa demande, il tomba – métaphoriquement – sur le cul quand elle lui annonça qu'elle attendrait qu'il soit propre pour lui faire sa demande.

Là, prise d'une petite rage, il se retourna et regarda la demoiselle dans les yeux. Il était dans le même qu'avant un match, quand il savait qu'il allait pouvoir rattraper des rebonds. Ce con vivait vraiment pour le basket. Puis, quand elle lui annonça que c'était seulement pour l'aider à s'entraîner, il soupira de soulagement. Tout en rougissant, il donna son gant à la demoiselle. Il avança vers les douches et s'installa.

« Si je t'avoue que tu es la première fille que je vois nue... tu te moqueras pas de moi ? », demanda-t-il un peu gêné. « Si tu tiens tant que ça à me frotter le dos, mets une serviette sur le dos et on pourra discuter de ta demande. », dit-il, encore gêné.

Maintenant, même s'ils allaient parler de basket, il ne se sentait pas trop à l'aise. Même si elle était mignonne, et était une très bonne joueuse, il ne se sentait pas à l'aise dans les tenus que chacun portait. Du moins, il n'aimait pas avoir seulement une serviette quand il était en présence d'une fille. Il avait déjà été dans un onsen avec les autres garçons de l'équipe de basket. Mais jamais, non jamais, il ne s'était retrouvé dans cette situation.

HRP:

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"Good boy~"

& the "rebound guy" //NC-17//

Me moquer de lui. Soit, ce que je faisais depuis le début de notre conversation.
Evidement, je ne suis pas dupe; j'avais bien remarqué que c'était la première fois que ces grands yeux-là admiraient le corps d'une femme. Et sa réaction ne pouvait que confirmer cela.
Bien sûr, moi-même je n'avais pas vu d'homme complètement dévêtu avant lui. Il n'avait donc pas à s'en faire. Si je n'avais pas une grande maitrise de mes émotions, je serais certainement dans le même état que lui, voire, recroquevillée dans un coin des douches, cachant mon corps et mes yeux en demandant pardon, le visage teinté de rouge.
Mais lui et moi étions là, nus, discutant comme si de rien était. Et cela ne me déplaisait pas pour autant. Qui pouvait avoir le loisir de discuter de tout et de rien , et surtout, sérieusement, avec un inconnu du sexe opposé, tout en faisant abstraction de nos ... "Attributs sexuels" respectifs?
Et finalement, Hayakawa m'invitait à le rejoindre dans les douches.
Je cachais tout d'abord mon sourire narquois – et étouffais un fou rire – avant de lui répondre.

_ Ah~! Je plaisantais, Hayakawa san! Mais comme tu m'y invite, je m'exécute...

Et je le rejoignais, serviette autour de la poitrine, et fit mine de glisser juste derrière lui pour lui tomber dessus, et me rattraper à son cou, amortissant le choc à l'aide de mon buste.

_ Ah! Pardon! , soufflais je en faisant mine d'être gênée, tout en me dégageant rapidement, agitant les mains nerveusement.

Je devais reconnaitre qu'en faisant ce geste je m'étais moi-même surprise à me sentir mal, raison pour laquelle je m'étais écarté si vite.
Les voilà donc, tes limites, Liv? Me dis-je, mordant ma lèvre inférieure en fixant le carrelage clair, recouvert d'eau savonneuse. Je n'avais pourtant pas eu de mal a mimer de genre d'acte derrière la caméra. Et jamais je ne m'étais sentie gênée.
C'est fictif, Liv. Tu ne fais qu'imiter un sentiment, tout est faux... Continuais-je tout en relevant la tête vers Hayakawa. Croisant son regard, je rougissais instantanément, balbutiais quelques "pardon" "je ne voulais pas", puis cherchais le savon, replaçant une mèche de cheveux derrière l'oreille.
Mon embarras chassé, je répondais, finalement, à sa question.

_ Non.. Pourquoi me moquerais-je?... Moi aussi, je n'ai jamais vu qui que ce soi aussi dévêtu...

Je n'aurai pas du lui dire. J'espérai qu'il ne me croirait pas. Pratiquement toutes les filles de mon âge avait déja passé la nuit avec un mec. Je me sentais soudainement horriblement en retard. Une honte pour une mannequin aussi jolie que moi.
Merci papa de protéger ma pureté au péril de ta vie, mais il va falloir lâcher du lest à partir de maintenant, je ne suis pas une idol...

Je relevais la tête, et faisais signe à Hayakawa de se retourner pour que je puisse lui frotter le dos, de nouveau souriante.
Je posais mes mains pleines de savon sur lui , avec hésitation, et une extrême nervosité, puis libérais un soupir de soulagement, frottant délicatement sa peau de mes mains douces, tentant simultanément de le distraire en continuant de lui parler.

_ Kurokawa san n'est pas quelqu'un de spécialement dur avec moi, je dirai même que c'est le contraire..., murmurais-je en souriant. Elle sait commencer motiver ses filles. J'ai toujours été confrontée au jugement sévère de mon père, alors même si ça arrivait, je ne prendrais pas la mouche.

Sans réellement m'en rendre compte, je me penchais sur lui, massant son dos avec concentration.

_ Mais c'est vrai.. Que j'ai des restes du "jeu" de l'équipe de Kirisaki Dai Ichi... J'aurai très bien pu en faire partie d'ailleurs...

Pas que j'en avais réellement eu envie. Je n'avais pas envie de jouer aux côtés de Nagisa. Jouer contre elle était frustrant, mais avec elle, ce n'était juste pas possible. Je ne voulais pas faire équipe avec "ça".
Immergée dans mes pensées, j'en oubliais presque l'homme que j'avais entre les mains, caressant presque paresseusement ses épaules, la tête posée dans le creux de son cou.

_ Haaaan~... J'aimerais tellement pouvoir jouer avec elles~!... Je suis tellement jalouse! Ca m'énerve, je veux progresser~!!!, couinais-je en resserrant mes doigts sur ses muscles, complètement ailleurs. Nee~.... Tu ne veux pas m'aider?...

Je laissais tomber la tête contre sa joue, frottant mes cheveux doux et clairs contre son visage, rêvassant comme jamais auparavant. Puis je reprenais, m'apercevant que je perdais ma serviette, ou plutôt, qu'elle se trouvait à mes pieds.
Je soupirais d'agacement.

HRP:

Invité

What happens in the shower room, stays in the shower room...

Gorille, tu deviendras un jour. Mais pour le moment, tu restes un ouistiti.

Maintenant, il se sentait con. Lui qui pensait qu'elle était très sérieuse dans ses propos pour lui laver le dos, il retomba sur le cul, rougissant toujours, quand elle lui avoua que c'était pour le taquiner. Mais comme il lui avait demandé, elle allait le faire. Il se sentait vraiment con: il allait réellement se faire frotter le dos par une fille. Pour accentuer la gêne, en ayant une serviette sur le dos, elle fit semblant de tomber sur lui; de cette façon, elle pouvait coller son buste contre lui. Le pauvre ouistiti. Quand il sentit sa poitrine dans son dos, il se stoppa net, respirant un bon coup pour éviter de tomber dans les pommes. Il ne comprenait pas à quoi elle jouait. Et dans cette partie, les deux camarades n'étaient pas du tout au même niveau: Liv s'amusait à faire tourner en bourrique Hayakawa alors que lui, il essayait tout simplement de ne pas se submerger pas ses sentiments. Des deux, on pouvait se demander qui portaient la culotte. Mais bon, maintenant que le stade « attend, j'essaie de ne pas mater ton corps » était passé, ils pouvaient un peu discuter. L'allier fort ne répondit pas à la réplique, comme quoi elle plaisantait. Mais il réagit physiquement quand elle lui demanda pardon pour la gêne de la poitrine. Il fit une petite mine bizarre et détourna le regard. Même si elle ne pouvait pas le voir, le réflexe était là.

« Pas besoin de demander pardon. Mais fait attention... le sol est glissant. Ce serait con que tu te casses quelque chose et qu'on soit obligé d'aller à l'hôpital dans cette tenue. », dit-il pour la taquiner un peu. Il imaginait bien la réaction des mecs aux urgences s'il devait l'emmener, avec pour seul bout de tissus, une serviette de bain. « Et tu sais... tu n'es pas obligé de... de me frotter le dos. Je t'ai dis ça parce que tu semblais insister. », dit-il très gêné.

Quand ils arrivèrent dans les douches, Hayakawa garda sa serviette autour de la taille. Il allait laver le reste quand la demoiselle serait parti. Il ne voulait se retrouver de nouveau, face à elle, en tenu d'Adam. Rien qu'à l'idée, il en frissonna. Lorsqu'il lui annonça qu'elle était la première fille qu'il voyait dans cette tenue, il fut assez surpris d'apprendre que finalement, il n'était pas le seul à ne jamais dépasser le stade des bisous avec une personne du sexe opposé. Inconsciemment, cela le rassura légèrement. Il était vraiment au même niveau. Ensuite, pour continuer la conversation, il commença à l'interroger sur sa demande d'entraînement. Takara était si dur que ça comme capitaine ou était-elle trop stricte avec elle-même? Il fut un peu rassurer quand elle lui annonça que non, sa capitaine était une crème avec ses filles. Finalement, les deux capitaines se ressemblaient un peu.

Sans rien dire, il la laissa déballer ce qu'elle avait sur le cœur. N'étant pas très proche d'elle, il ne connaissait pas du tout le passé de la demoiselle. Imaginez un peu sa surprise quand elle commença à lui conter son passé et surtout ses ressentis sur son ancienne équipe de basket. Il apprit donc qu'avant, elle était de Kirisaki. Il ne connaissait pas spécialement l'équipe féminine de cet établissement, mais il connaissait assez bien l'équipe masculine, cependant. Et d'après ce qu'elle disait, la méthode des filles n'étaient pas spécialement mieux. Est-ce qu'elles étaient pires ? Ou du moins, plus vicieuse ? Vu comment les filles pouvaient être entre elles, il ne voulait même pas imaginer le comportement de cette équipe-là sur un terrain. Peut-être qu'il irait les voir jouer, à l'occasion.

Perdu aussi dans ses pensées, le geste qui le remit dans la réalité fut quand elle posa sa tête dans le creux du cou du garçon. Lui qui commençait à perdre ses rougeurs, elles étaient revenues au galop et encore plus vive. Il mit, légèrement, sa tête en arrière. Pour essayer de la voir. Puis, elle se mit à couiner qu'elle voulait avec elle. Pour couronner le tout, elle frotta ses cheveux sur sa joue. Il avait l'impression de converser avec un chat. Alors, avec délicatesse, il lui tapota la tête. Comme s'il voulait la rassurer.

« C'était si dur que ça à... Kirisaki? Je ne connais pas l'équipe féminine, mais rien que de voir la mentalité de l'équipe masculine... J'ai l'impression que c'est l'enfer sur terre. », dit-il un peu songeur. Puis, à la demande, il soupira. « J'ai pas dit non Higurashi, mais j'ai pas dis oui non plus. C'est pas trop le moment d'y réfléchir. », ajouta-t-il.

Il avait horreur qu'on le presse de cette manière là. Surtout qu'il avait l'impression qu'elle s'amusait bien de lui. Mais bon, du moment qu'elle ne le rabaissait pas comme de la merde, et qu'elle restait polie, il ne disait rien. Elle restait une fille et vu son comportement, elle était plus gamine que salope. Toutefois, il se remit à rougir de plus en plus quand il ne sentit plus la serviette de la demoiselle, pendant quelques secondes. Elle s'amusait vraiment de lui.

HRP:

Invité

"..."

& the "rebound guy" //NC-17//

J'allais attraper ma serviette, qui avait malencontreusement glissé de ma poitrine, mais fut coupé par ses dires.

Ni oui, ni non?...
Ce que je ne supportai pas , c'est qu'on me fasse tourner autour du pot sans me donner de réponse claire. Que devais-je faire pour qu'il accepte de m'aider?
Je n'avais pas eu a me retrouver dans cette situation pour que mon senpai accepte, lui, de m'entrainer pendant les pauses et à la fin des cours. Il me l'avait gentiment proposé lorsque j'étais passé lors de l'entrainement de basket des équipes masculines de Kirisaki Dai Ichi. En y repensant, j'eu un frisson. Même si les autres joueurs insistaient sur leur façon déloyale de jouer, ils n'avaient pas besoin de tricher pour terrasser qui que se soi.
C'était juste... Ce foutu Hanamiya qui insistait là dessus, et personne ne le contredisait.
Repensant à lui, je serrai mes doigts sur les épaules de Hayakawa.
J'espérais qu'un jour, une équipe serait assez forte pour leur prouver que la fin ne justifie pas forcément les moyens...

_"C'est pas trop le moment d'y réfléchir"?...

Je glissais mes bras le long de son torse, en passant par son cou, appuyant ma tête sur la sienne tout en soupirant.

_ Alors que fait on, Hayakawa san?... , soufflais-je à son oreille, tout en caressant sa joue.

Je frissonnais, sentant le froid attaquer ma peau, et me blottissais contre lui, et tentais de lui voler un peu de sa chaleur pour me réchauffer.
À ce moment-là, je pouvais le dire; jamais je n'avais été aussi proche physiquement d'un homme. Je rougissais légèrement, au contact de son corps, mais essayais tout de même de ne pas tenir compte de notre "situation".
Il me semblait étrangement calme.
Nous étudions dans la même classe lui et moi, et jamais je ne l'avais vu aussi silencieux et... Posé.
Hayakawa était le genre de type a s'exiter pour un rien, un gars inarretable avec une énergie inépuisable, une energie telle qu'il réussisait à enerver son entourage juste en ouvrant la bouche. Il me faisait penser au fils de la sœur de ma mère. Un petit blond qui enchainait connerie sur connerie en hurlant pour simplement s'exprimer. On était obligé de s'occuper de lui 24h/24, essayer de la fatiguer un maximum pour qu'il se calme et nous laisse dormir la nuit.
Alors je ne pouvais qu'être surprise face à un changement de comportement aussi radical venant d'une personne si... Hyperactive.
Je penchais la tête au dessus de lui, me mettant sur la pointe des pieds pour atteindre sa taille, et l'observais, sans discrétion, mon visage presque contre le sien, affichant un air inquiet.

_ ... Si ça te gêne vraiment... Je peux quitter les douches... Et on en reparlera après... , chuchotais-je d'une voix douce et attentionée.

Je le lâchais doucement pour me baisser et ramasser la tissue éponge tombé sur le carrelage, et cachais légèrement mes parties intimes avec.

_ Pardon. Je ne pensais pas que ce genre de chose pourrait réellement déranger un mec. Je n'avais pas songé à ça. J'espère ne pas t'avoir ... Enfin...

J'agitais une main devant mon visage en signe d'embarras, et mon visage devint plus rouge encore.
Je ne pensais pas m'être suffisamment amusée avec lui, mais décidais malgré tout de le laisser tranquille. De toutes façons, il commençait à se faire tard; j'allais peut-être devoir rentrer chez moi à toutes vitesses pour ne pas qu'il m'arrive des ennuis.

_ Je suppose que... Je pourrais toujours en rediscuter avec toi plus tard... Un autre jour... Si tu veux bien...

Je détournais les yeux, et portais mon attention sur le vestiaire, le regard fuyant.
Je ne savais pas s'il m'avait réellement prise au sérieux. J'ignorais s'il accepterait de m'aider. Je voulais, cependant, être sûre qu'il ne raconterait à personne notre petite "rencontre" dans les douches, qu'il resterait silencieux. Sinon, j'étais bonne pour passer pour sa copine, ou une fille facile. Pire encore, si une rumeur se propageait, les risques que ma réputation en prenne un coup seraient encore plus élevés. Personne d'autre ne devait l'apprendre. Et je voulais m'en assurer.

_ Hayakawa san., dis je en relevant la tête, l'interpelant pour qu'il se retourne, ou croise mon regard, à présent, menaçant. Je compte sur ta discrétion.

Je revenais vers lui sans le quitter des yeux, d'un pas ferme, les poings serrés.

_ Si qui que ce soi apprend que nous étions là tous les deux...

Je le poussais de l'index en signe d'intimidation.

_ ... Je te fais confiance... Ce serait... Dommage que... J'ai à mentir sur ce qu'il s'est passé ici... Ce qu'il se passe dans les douches... Reste dans les douches... Pigée?...

Je me pincais les lèvres, attendant une quelconque réaction de sa part, en esperant qu'elle me serait favorable.

HRP:

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