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 #Great Teacher Hayakawa ϟ feat. Mitsuhiro

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MessageSujet: #Great Teacher Hayakawa ϟ feat. Mitsuhiro   #Great Teacher Hayakawa ϟ feat. Mitsuhiro EmptyVen 6 Juin - 21:49


∞ great teacher hayakawa

takara & mitsuhiro




Il y avait un moment dans la vie que tout lycéen dont le QI ne dépassait pas les cent-trente – et qui par conséquence, n'entrait pas dans la catégorie « sur-doués » – redoutait. Cette période fatidique qui laissait toujours les esprits perdus dans le brouillard de l'incompréhension et de la stupidité, et qui donnait à certains de furieuses envie de se suicider en se frappant la tête contre les murs jusqu'à ce que mort s'en suive.

Oui, nous parlons bien des examens trimestriels.

Kurokawa Takara était connue sur les terrains de basket pour être une meneuse talentueuse, une stratège en plein développement qui était capable d'élaborer des plans d'attaque efficaces en un temps record ou bien de réussir à distribuer le jeu à ses équipières au moyen de codes et de signes de mains connus de l'équipe de Kaijo seule.

Son intelligence ne faisait pas de doute pour quiconque l'avait déjà vu jouer, cependant, dès qu'on quittait les terrains de sports et qu'on abordait les thèmes plus techniques tels que les sciences, la chimie ou les mathématiques, ça devenait un grand vide intersidéral dans la tête de la basketteuse.

Oui, Takara était nulle à l'école. Enfin pas totalement, seulement pour les matières scientifiques. Et les maths. Et l'Education civique. Et alors ? A dire vrai, elle s'en foutait un peu, se contentant de faire quelques efforts dans les matières qui l'intéressait un minimum pour avoir des résultats à peu près corrects et raflant la note maximale en cours de sport, seule discipline ou elle excellait réellement.

Sauf que mademoiselle n'avait visiblement pas encore compris que cela ne suffisait pas à compenser ses lacunes, lesquelles étaient plutôt profondes – un gouffre de stupidité même. Et à l'approche des examens, les professeurs de Takara n'avaient pas hésité à enfoncer le clou. « Si vous n'obtenez pas la moyenne dans toutes les matières, vous devrez venir en cours de rattrapage Kurokawa-san. Vous comprenez ce que cela signifie ? » Oh oui elle comprenait. Ça voulait dire du temps perdu pour l'entraînement et même la possibilité de ne pouvoir faire les compétitions à venir. Inenvisageable.

Aussi Takara s'était-elle retrouvée en position de danger imminent et avait-elle était suppliée sa prof de science de l'aider. « Tu n'as qu'à travailler avec Hayakawa-kun, il est l'un des meilleurs de la classe. Je vais lui demandez de te faire réviser, vous n'aurez aussi qu'à vous mettre ensemble pour les travaux pratiques. »

Hayakawa Mitsuhiro, alias le mec au nom imprononçable qui était dans l'équipe de Yukio. Accessoirement le voisin de table de Takara et désormais son nouveau « coach en science » improvisé – et imposé. Jusqu'ici, ils ne s'étaient pas franchement parlés plus que cela et Takara ne savait à dire vrai pas grand chose sur lui, en dehors de ce qu'elle en voyait sur le terrain quand elle assistait aux matchs des garçons. C'était un bon joueur, excellent en rebonds, mais avec un enthousiasme peut-être un peu trop débordant.

Voilà comment Takara se retrouvait à devoir aller trouver le concerné pendant la pause – leur classe avait une heure de trou dans leur emploi du temps à cause de l'absence imprévu d'un de leurs enseignants et sa prof avait insisté pour qu'elle en profite pour aller voir Hayakawa maintenant et commence tout de suite ses révisions – pour lui demander de lui rendre un service. Elle avait vraiment besoin de son aide. Ce qui signifiait qu'elle devait absolument mettre ses mauvaise habitudes de côté pour aujourd'hui et se montrer donc polie, patiente et calme. Avec un mec qui gueulait encore plus fort qu'elle, et tout le temps en plus. Argh. Qu'on l'achève avant. Est-ce que sa vie était destinée à être un sketch permanent entre elle et les mecs du club de basket de Kaijo ?

Takara soupira. Bon, quand il fallait y aller... Rassemblant son courage, la jeune fille prit ses manuels sous le bras et se leva de sa place pour aller voir le jeune homme en question. Elle se planta devant lui, droite et le regard si concentré qu'elle donnait l'impression qu'elle allait tuer quelqu'un – respire Takara, tu vas encore passer pour la yakuza du quartier alors que t'es juste embarrassée.

« Salut, euh … » fit la jeune fille en se frottant le bras, détournant le regard et rougissant très légèrement - plus par gêne d'avouer qu'elle a besoin d'aide pour quelque chose, n'allez pas vous imaginez n'importe quoi ! « Je sais pas si la prof t'en as déjà parlé, mais j'aurais besoin d'aide pour les examens qui arrivent donc... » bon sang c'est pourtant pas si difficile de demander une faveur, espèce de pas douée de la vie « Est-ce que tu voudrais bien me faire réviser s'il te plaît Haya... Haka... Mitsuhi... Bordel, mais il est imprononçable ton nom ! »

Ah. Elle avait craqué. Visiblement c'était un peu trop demandé à Takara, alias la ''reine des trolls nulle en relations humaines''.

Quelques camarades de leur classe se tournèrent vers elle, visiblement surpris d'entendre la jeune fille s'exprimer. De manière générale, Takara n'était pas bavarde en classe et elle n'était pas du genre à se lier avec tout le monde, fréquentant seulement deux ou trois camarades sans plus. Celle-ci souffla et se pinça l'arrête du nez. Bon tant pis, respire, reste calme, ça va aller. Vas-y au naturel, après tout on verra bien ce qui se passera.

« Bref, Mitsu. Aides-moi pour les sciences, j'ai vraiment besoin de réussir cet examen. S'il te plaît. » Who, déjà un diminutif. Elle y allait fort quand même. Et c'est marrant comment le ''s'il te plaît'' semblait lui écorcher la bouche et sonnait plus comme un ''ça me tues de te demander ça''.

Bonjour enchanté, Kurokawa Takara, dix-sept ans et aucun sens de la communication.

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Dernière édition par Kurokawa Takara le Dim 6 Juil - 22:11, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: #Great Teacher Hayakawa ϟ feat. Mitsuhiro   #Great Teacher Hayakawa ϟ feat. Mitsuhiro EmptyDim 8 Juin - 10:35


Great Teacher Hayakawa
Qu'est-ce que j'ai fait au bon dieu pour mériter ça?

Pourquoi? Pourquoi devait-il supporter cette folle pendant les cours? Qu'est-ce qu'il avait bien pu faire au bon Dieu pour mériter une telle punition? Il était gentil avec les gens et en particulier avec son capitaine, un peu trop enthousiaste sur les bords surtout quand il s'agissait de basket, il avait toujours le sourire aux lèvres, exprimant sa joie de vivre chaque jour, et à chaque moment de la journée qu'il le pouvait. Oui, Hayakawa était un bon petit gars. Alors pourquoi la prof de chimie l'avait-il forcé à bosser avec elle? Takara Kurokawa, la reine des trolls. De toutes les personnes à Tokyo, elle devait être la seule à gueuler aussi fort que lui. Bon, elle ne le dépassait pas, mais elle n'y était pas loin. Pour le plus grand malheurs de leur camarade de classe. Parce que oui, quand on met deux gueulards ensemble, bah ça crie de partout. La faute à qui? À cette folle.

La première rencontre pour cette collaboration était assez drôle: elle était
venue le voir pendant une heure de pause. Cette heure leur avait été accordé par une prof absente. Paie à son âme, même si elle était pas morte. Grâce à elle, sur le coup, le Ouistiti pensait pouvoir s'entraîner dans le gymnase, faire quelques paniers. Mais les test trimestriels allaient bientôt commencer et malheureusement pour lui, il devait réviser pour ne pas aller aux rattrapages. Pour forcer les élèves à bosser leur cours, le corps enseignant avait décidé de mettre les révisions les soirs et les samedi matins. De ce fait, ceux qui étaient dans des clubs, ils ne pourraient pas participer aux entraînements/ateliers et de ce fait, participer aux matchs pour les clubs sportifs. Une punition bien trop grande pour ce garçon qui ne vivait que pour les rebonds. Le meilleur dans sa catégorie.

Il était donc installé dans la salle – en attendant le prochain cours – quand une demoiselle vint le voir. What? Pourquoi est-ce qu'elle était là, à côté de lui? Il la toisa
de bas en haut avant de se replonger dans son bouquin: autant il était fort dans les matières scientifiques, autant il était une brelle dans les matières littéraires. Malheureusement pour elle, il n'entendit pas ce qu'elle lui disait, à cause des écouteurs qu'il avait dans les oreilles. Toutefois, il remarqua assez vite que les autres élèves furent assez surpris. Pourquoi? Il se dénia à enlever un écouteur, celui du côté opposé de la fille. Il ne voulait pas être dérangé pendant qu'il était en train de réviser. Du moins, quand il essayait de réviser.

Pour son plus grand malheurs, il retira son écouteur quand elle l'appela « Mitsu ». Genre, elle osait déjà lui donner un diminutif alors que les peu de fois qu'ils se voyaient, c'était quand elle venait les emmerder pendant les entraînements. Il resta quelques secondes, un peu choqué, avant de reprendre ses esprits. Elle venait de l'appeler « Mitsu » quoi! Il n'y avait que sa
mère qui avait le droit et encore... elle ne le faisait pas trop. Elle préférait les surnoms plus humiliant.  « Mitsu... Tu as osé m'appeler Mitsu? Ça fait... genre qu'on est copain proche ça... », commença-t-il à dire. Il n'avait rien entendu de ce qu'elle lui avait demandé. « Pour toi, c'est juste Hayakawa, okay? C'est pas compliqué si? Tu prends Ku-ro-ka-wa et tu enlèves kuro- pour mettre Haya- à la place. C'est pas si difficile, si? », expliqua-t-il pour la taquiner.

Elle était le genre de fille qui pouvait facilement énerver l'allier droit de Kaijou, mais dans le fond, il la respectait. Tout comment son capitaine avec eux, elle devait surveiller, diriger, supporter ses joueuses. Un travail assez difficile quand on savait qu'elle avait Kisaragi Kahei dans son équipe. Une troll puissance cent, voir mille selon les jours et ses humeurs. « En faite. Pourquoi tu es là? Tu voulais me demander un truc? », demanda-t-il. Oui, il mit un peu de temps avant de se rendre compte qu'elle
voulait peut-être lui demander un truc.
© Dragibus & Nemesis
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MessageSujet: Re: #Great Teacher Hayakawa ϟ feat. Mitsuhiro   #Great Teacher Hayakawa ϟ feat. Mitsuhiro EmptyDim 8 Juin - 12:21


∞ great teacher hayakawa

takara & mitsuhiro




Le yoga. C'était bien le yoga. Ça détendait, ça permettait de respirer, de faire le vide intérieur. C'est ça ce qui lui faudrait sûrement. Une bonne séance de yoga. Ou alors un week-end aux sources chaudes. Ouais, c'était bien ça aussi. Rien d'autre à faire que de se détendre dans l'eau brûlante, avec le calme et le silence tout autour. Pas d'équipe à gérer, pas de parents à superviser, pas de foutus examens trimestriels à réviser.

Sauf que Takara n'était pas dans un onsen ou dans la position du lotus avec des bruitages de gazouillements d'oiseau pour se mettre dans l'ambiance. Elle était au lycée, avec ces foutus examens trimestriels à réviser. Et elle se retrouvait à devoir demander de l'aide. Elle, Takara. Demander de l'aide. C'te bonne blague. Et a Hayakawa Mitsuhiro en plus. Non décidément, elle avait un karma pourri, ce n'était pas possible autrement.

« Bon on continue à débattre sur nos prénoms pour le reste de l'heure ou t'acceptes de m'aider ? »

Qu'est-ce qu'il en avait à faire après tout qu'elle l'appelle comme cela ? Ah ouais, Yuki lui avait rabattue les oreilles toute une après-midi avec ces histoires de respect, de codes de politesse et de bonne conduite. Au final, Takara avait cessé d'écouter, parce que ça l'énervait plus qu'autre chose. Elle appelait les gens comme elle voulait, d'ailleurs ça ne semblait pas déranger certains – pas tous d'accord, mais bon on s'en fout. Mais bon, soit. Elle n'allait pas commencer à s'énerver avec Mitsuhiro pour ce genre de détails insignifiants. Du coup elle l’appellerai pas. Et voilà, solution parfaite.

Sauf que l'autre avait décidé de mettre ses nerfs à vif. Apparemment. Le regard de la Kurokawa se durcit, le bleu outremer de ses pupilles se transforma en couleur 'mer en plein tempête' – une teinte très particulière que seul les personnes de l'espèce de Takara (de quelque espèce qu'elle soit réellement) pouvait atteindre – et ses yeux se réduisirent à deux fentes félines. Mais pas style chaton trop mignon. Plutôt tigresse affamée qu'a pas bouffé depuis trois semaines.

« Non mais en fait t'as rien écouté de ce que je te dis depuis tout à l'heure ? »

Elle repéra alors les écouteurs, qui étaient jusque-là soigneusement posés sur ses oreilles. Ah, ouais forcément. Bon sang, ça faisait même pas cinq minutes que cette conversation avait démarré et elle avait déjà envie de l'étrangler avec ses écouteurs.

Takara se pinça l'arrêt du nez et inspira profondément. Bon, ok. Pas besoin de s'énerver et de faire un scandale en classe. Elle avait toujours fait en sorte d'être plutôt discrète en cours – au fond elle ne gueulait que pendant les entraînements et sur les personnes qu'elle appréciait (et qui mettait sa santé mentale à rude épreuves).

Elle n'allait pas montrer ce côté de sa personnalité un peu « rugueux » – l'euphémisme était tellement gros qu'il ne passait même pas la porte d'entrée – à ses camarades juste parce qu'elle refuse d'admettre qu'elle a besoin de l'aide du singe de l'équipe de Yukio. Tiens, d'ailleurs ce dernier lui en voudrait peut-être un peu si elle abîmait un de ses joueurs - en même temps vu comme il cognait dessus, Mitsuhiro devait avoir la tête sacrément dure... Donc on respire et on contient ses pulsions et tout ira pour le mieux dans le meilleur des mondes. Ou pas...

« Je disais donc. » reprit la jeune fille « J'ai besoin d'aide pour les matières scientifiques, les examens approchent et tu n'es pas sans savoir que ceux qui ont un club, donc toi et moi, ne pourront pas assister aux entraînements et aux matchs s'ils sont en rattrapage. C'est pour cela que je viens te voir, Sensei dit que t'es le meilleur pour la chimie et tout ces trucs d'atomes là. »

Voilà, c'était dit et en plus c'était plutôt poli. A peu près en tout cas. En même temps il avait qu'à écouter la première fois aussi.

La capitaine de Kaijo glissa son regard sur les livres qu'étudiait le jeune homme juste avant qu'elle ne vienne le déranger. Littérature japonaise classique. Et vu la façon dont il fronçait les sourcils de concentration auparavant, il avait certainement quelques difficultés à comprendre. Elle se pencha un peu en avant pour repérer le chapitre en question. Ah, la poésie japonaise du dix-huitième siècle et savoir identifier les différents genres de poésie classique. Pas forcément facile elle en convenait, mais la jeune fille se débrouillait bien dans ce genre d'enseignement, sa mère étant une femme cultivée qui lui avait donné le goût de lire et surtout les moyens de faire travailler ses méninges et de réfléchir intelligemment.

Une ampoule clignotante s'alluma dans le cerveau de Takara. Elle avait peut-être trouvé un moyen de s'entendre avec Hayakawa et de transformer cette ''réquisition de talents''  en un échange de bons procédés.

« Eh, j'ai une idée. T'es nul en littérature, je me trompe ? »

Plus directe, tu meurs. Délicatesse, Takara, délicatesse. Elle attrapa une chaise vide qui traînait à côté et s'installa au bureau de Mitsuhiro, face à lui. Marre d'être debout en plus elle attirait trop l'attention comme ça. Et puis de cette façon, il aurait plus de mal à faire celui qui n'entendait pas ce qu'elle disait.

« Voilà ce que je te propose. Tu m'aides avec la chimie et moi avec la poésie. Ce serait donnant-donnant comme ça. » expliqua la jeune fille, espérant qu'il accepterai cet accord.

Elle avait vraiment besoin de réussir ses examens, histoire qu'on lui foute la paix jusqu'aux prochains. Et elle savait que Mitsuhiro était dans le même cas qu'elle. La Winter Cup approchait à grand pas, pour les équipes masculines et féminines. Tous les joueurs, de quelque sexe qu'ils soient, devaient se préparer correctement pour ce challenge de grande envergure. Takara, en tant que capitaine, et Hayakawa, en tant que membre du cinq majeur de son équipe, ne pouvaient se permettre de louper le moindre entraînement.

Elle posa ses coudes sur la table, appuya son menton dans la paume de sa main et lui offrit un petit sourire en coin. Discret, mais c'était déjà un progrès – apparemment l'idée de ne plus être en position de faiblesse mais d'égal à égal l'avait reboostée. « Alors, t'acceptes ? »

De toutes manières, elle ne lui laissait pas vraiment le choix.

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MessageSujet: Re: #Great Teacher Hayakawa ϟ feat. Mitsuhiro   #Great Teacher Hayakawa ϟ feat. Mitsuhiro EmptyDim 22 Juin - 19:24



Great Teacher Hayakawa

Qu'est-ce que j'ai fait au bon dieu pour mériter ça?

Dans les grandes lignes, Mitsuhiro n'était pas une méchante créature. Il était même un animal de compagnie très agréable, lors des soirs d'hivers quand on s'ennuyait ou déprimait devant des films de Richard Gere en mangeant un pot de nutella (respect à vie pour celui/celle qui trouvera la référence XD). Il pouvait être un peu con, chiant et surtout, peu discret, mais sa gentillesse était sans limite. Enfin si, elle avait la limite de sa connerie, qui, elle aussi, était aussi grande et vaste que l'univers. Enfin vous voyez le truc, non? Non? Bah tant pis pour vous. Vous allez comprendre au fil des rps.fi Bref. Hayakawa n'était pas une méchante créature dans le fond, il fallait seulement savoir le prendre. Le caresser dans le sens du poil. Dans le cas contraire, l'ami de vos nuit pouvait devenir le cauchemar de vos journées. Et Takara, en ce moment même, était entrain de tanguer sur la limite. Tantôt elle penchait vers l'ami, tantôt elle penchait vers le cauchemar. Cela ne tenait qu'à elle, vu que dans l'ensemble, il n'avait rien de spécial contre elle. Dans une autre vie, il l'aurait même apprécié, même aimé... qui sait.

Les deux protagonistes étaient donc dans la salle de classe quand Takara lui demanda s'il voulait bien l'aider pour remonter ses notes dans les matières scientifiques. Pourquoi lui demander? Parce qu'il faisait partie du top 5 des meilleurs dans ces disciplines. Dans un sens, elle avait un peu de chance de le connaître. Malgré le fait qu'elle ne supportait pas l'équipe masculine de basket, au vu de leur caractère aussi extravagant que diversifié, elle les supportait – ou du moins, Mitsuhiro – en dehors des entraînements. Oui, chaque membre de l'équipe masculine avait une particularité. Du moins, quand on observait le trio de choc des titulaires. En numéro 1, on avait Kise Ryouta. Ce mec était... un vrai bisounours. Il était toujours heureux, pour un oui ou un non, surtout quand il s'agissait de deux personnes en particulier. En numéro deux, on retrouvait notre allier droit préféré: Hayakawa Mitsuhiro. Ce mec n'était pas humain: son optimisme, sa joie de vivre et son hyperactivité n'était pas humain. Il devait être un mutant, un hybride entre l'humain et le ouistiti. Grâce à lui, on savait pourquoi on disait l'homme descendait du singe. Autant mentalement que physiquement. Et en numéro 3, on avait Moriyama Yoshikata. Ce basketteur était le seul membre de l'équipe à jouer pour des inconnues et non pour son équipe. Dans les vestiaires, il dédicaçait ses tours, ses matchs pour de belles inconnues. Un trio de choc qui rendait fou le capitaine. Beaucoup dans la classe, ou même dans l'école, se demandait comment il faisait pour les garder dans le droit chemin.

Bref. Les deux compères étaient là, l'un près de l'autre, quand elle lui demanda de l'aide. Malheureusement pour elle, il ne l'écouta pas la première fois. Trop occupé à écouter sa musique, tout en lisant son cours de littérature japonaise, il ne remarqua pas la présence de la demoiselle. Fort heureusement pour elle, il la remarqua peu de temps après, le temps qu'elle finisse son discours et sa demande. Manquant de l'étrangler, elle l'engueula un peu. Mais de tout ce qu'elle disait, il ne retenu qu'une chose: « Mitsu », elle avait osé l'appeler comme ça. Déjà qu'il ne supportait pas quand sa mère l'appelait comme ça, alors une camarade de classe. Il la taquina avec son nom de famille aussi. Après tout, ils se ressemblaient beaucoup, il y avait seulement le début qui changeait. À cela, elle répliqua. Il ne répondit pas. Il n'avait pas envie de s'attirer tous les regards. Pour couper, il lui demanda ce qu'elle lui voulait. Ce fut à ce moment-là qu'elle lui ré-expliqua dans les grandes lignes: elle, lui, révision à cause des matchs, …

« Ouais... elle m'en a vaguement parlé, mais je lui ai dit que je devais réviser les matières littéraires pour le test. », dit-il. « à croire qu'elle n'a rien entendu... », se dit-il alors que la capitaine semblait ne pas l'écoutait.


En effet, si Hayakawa était très doué dans les matières scientifiques, il était une quiche pour les matières littéraires. Depuis tout petit, il avait des difficultés et c'était pour cette raison qu'il s'était spécialisé dans les domaines inverses. Si la littératures ne pouvaient pas l'aider, il allait se tourner vers la science. Un pari qui lui avait réussi: il était maintenant au lycée et il n'était pas le plus mauvais de l'établissement. Alors qu'il essayait de bosser, faisant semblant de ne pas faire attention à elle, il entendit lui demander – ou confirmer, vu le ton et la délicatesse dont elle faisait preuve – s'il était nul en dans les domaines de la littérature. Avant même qu'il puisse dire quoi que ce soit, elle prit une chaise et se mit en face de lui. De cette façon, elle allait pouvoir discuter avec lui sans difficulté. Il se sentit maudit à ce moment même. Pourquoi? Qu'avait-il fait au bon dieu pour mériter ça? Il éteignit sa musique et enleva ses écouteurs. Maintenant qu'elle était en face de lui, il ne pouvait plus faire semblant. La poisse.

Rangeant ses affaires, elle venait de reprendre du poil de la bête quand elle lui proposa ce deal. De la façon dont elle lui avait demandé, il n'avait que deux choix: accepter et les autres allaient mourir sous les gueulantes des deux microphones ou refuser et là, c'était lui qui allait mourir. Ne voulant pas quitter ce monde aussi jeune, il n'eut pas d'autre choix que de prendre la première solution. Même si elle semblait être d'égal à égal, elle oubliait une chose: il n'était pas aussi nul en poésie qu'elle en chimie. Il avait donc toujours l'avantage sur elle.

« Et pourquoi j'accepterai? J'suis p'être pas aussi doué en poésie qu'en chimie, mais je m'en sors mieux que toi en chimie. », dit-il. « mais vu comment t'es chiante, si je refuse, tu vas me faire vivre un enfer. Et j'ai pas envie d'avoir une gueularde dans les jambes pendant que je révise. C'est donc ok pour les révisions. Par contre... obligé de se mettre ensemble pour les TP? Parce que me retrouver avec toi comme binôme... je veux pas mourir quoi.», dit-il, très sérieusement.


Dans ses propos, il avait pris la même délicatesse que la japonaise. Après tout, elle l'appelait déjà « Mitsu ». D'ailleurs, il sentait bien les regards moqueurs des autres camarades. Comme s'ils croyaient qu'ils étaient ensemble. Il frappa sa tête contre sa table en regrettant déjà d'avoir accepté.


HRP:


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MessageSujet: Re: #Great Teacher Hayakawa ϟ feat. Mitsuhiro   #Great Teacher Hayakawa ϟ feat. Mitsuhiro EmptyLun 23 Juin - 16:32


∞ great teacher hayakawa

takara & mitsuhiro




Aussi loin que Takara s'en souvienne, les matières scientifiques n'avaient jamais été son fort. Et comme sa mère était toujours occupée avec son travail et que son père était totalement incompétent dans à peu près tous les domaines, elle n'avait pas pût compter sur ses parents pour l'aider à s'améliorer, devant bien souvent se débrouiller seule avec ses formules incompréhensibles qui lui donnaient des maux de crânes.

Voilà pourquoi elle avait besoin, aujourd'hui, de l'aide son camarade de classe. S'il n'était pas suicidaire, Mitsuhiro ne serait certainement pas assez fou pour oser dire non à Takara. Quoiqu'on pouvait avoir des doutes sur ses tendances masochistes en le voyant se jeter littéralement dans les bras ou au cou de son capitaine quand ce dernier faisait une action en plein jeu, venant hurler sa joie dans les oreilles de ses coéquipiers.

Certes il n'en était pas au même niveau que Kise, qui lui atteignait des sommets en la matière de « tendance à vouloir écourter sa vie et mettre fin à ses jours très rapidement et de manière douloureuse », bien qu'il se débrouillait pas trop mal dans cette catégorie le Hayakawa. Mais tout de même, il n'avait probablement pas la moindre envie de se manger un poing de sa camarade de classe. Ce qui risquait d'arriver s'il refusait, surtout que la demoiselle était connue pour avoir le sang chaud et la droite qui part facilement.

Il n'empêche, Takara n'accepterai pas un 'non' en tant que réponse. Elle avait fait de gros efforts sur elle-même – oui oui, énormes même, bien que cela se voit difficilement – pour venir demander son aide à Mitsuhiro, alors elle risquait de le prendre très mal si le jeune homme refusait en bloc au final, et devant tous leurs camarades en plus.

Prenant toutes les précautions de son côté donc, la Kurokawa s'était donc assise au bureau de son camarade, juste en face de lui. Qu'il essaie de s'enfuir maintenant, et elle ferait de sa vie un enfer. Yukio ne lui en voudra certainement pas si elle « empruntait » Hayakawa pour faire quelques entraînements avec les filles, avec double ration de tours de terrain. En terme de tortures particulières pour leurs joueurs respectifs, les deux capitaines s'entendaient plus bien.

Heureusement, Hayakawa venait à priori d'accepter sa proposition, certainement à contrecoeur et par désir de survivre au moins jusqu'à la Winter Cup. Mais peu importe, les résultats étaient là. La jeune fille sourit, avant de réaliser de quoi il venait tout juste de la traiter, le plus sérieusement du monde en plus. Le ton monta – encore, et c'était pas fini malheureusement pour les oreilles des témoins – d'un cran supplémentaire.

« Gueularde, moi ? Non mais attends, c'est l’hôpital qui se fout de la charité là ! Tu t’ai déjà entendu, tu gueules tellement fort qu'on t'entends toujours d'un bout à l'autre du terrain de sport ! » répliqua Takara avec véhémence. « Et si t'es pas content pour les TP, va te plaindre aux profs, j'y suis pour rien moi ! »  

Bravo, très bonne idée de commencer ces révisions communes par de joyeux beuglements entre amis et des mots doux. Franchement, cette prof n'avait aucune idée de ce qu'elle venait de déclencher en mettant les deux mégaphones humains de la classe ensemble. C'était comme lâcher une bombe en fermant les yeux et en attendant de voir ce qui allait se passer. Les oreilles des élèves du lycée Kaijo risquaient de se souvenir longtemps de cette réunion du destin.

Takara se tourna vers les autres élèves de la classe, remarquant les regards de certains. Elle ne comprit pas la raison des sourires amusés des filles ni les regards étranges de quelques garçons leur lançaient, la fixant avec intensité. Tout ce qu'elle comprit, c'est qu'ils s'étaient crû au théâtre et qu'ils regardaient le nouveau duo comique de la classe avec un peu trop d'insistance à son goût. La lionne gronda entre ses crocs, regard noir à l'appui.

« Vous avez rien de mieux à faire ? Dégagez et laissez-nous réviser tranquilles. »

Clair, net et concis. Le message passa limpidement et les élèves s'empressèrent de retourner à leur propre travail, certains frissonnants et ravalant leur salive devant le regard intense et digne d'une yakuza de la capitaine de l'équipe féminine de Kaijo. Personne n'était assez fou pour venir défier ses ordres, c'était demander tellement gentiment après tout.

Takara s'assura qu'ils avaient la paix pour de bon cette fois, balayant la classe du regard à la recherche d'éventuels récalcitrants, et se tourna de nouveau vers Hayakawa :

« Bon. Du coup, on s'y mets tout de suite ? » proposa-t-elle, une peu plus calme. Elle ajouta, en se mordillant la lèvre inférieur pour masquer sa gaucherie. « Et euh... merci hein. D'accepter de m'aider. »

Au fond Takara n'était pas méchante, elle aboyait beaucoup certes, mais ne mordait pas tant que ça. La jeune fille avait juste des difficultés en terme de relations sociales, pas très douée pour parler avec les gens comme une « jeune fille bien élevée et normale ». Elle n'était pas forcément non plus à l'aise avec la foule, mais ces quelques défauts et ses crises autoritaires ne l'empêchait pas d'avoir réussi à se faire des amis qui avaient sût voir au-delà de la couche d'acier que la Kurokawa avait dressé autour d'elle pour se protéger et appréciaient la jeune fille comme elle était, avec ses paradoxes, ses qualités plus nombreuses qu'on ne le croit et ses tares.

A voir si Mitsuhiro réussissait à percer la carapace à son tour ou bien s'il préférait s’entretuer joyeusement avec la demoiselle, jusqu'à ce que surdité s'en suive.

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Dernière édition par Kurokawa Takara le Dim 6 Juil - 22:13, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: #Great Teacher Hayakawa ϟ feat. Mitsuhiro   #Great Teacher Hayakawa ϟ feat. Mitsuhiro EmptyDim 6 Juil - 16:05



Great Teacher Hayakawa

Qu'est-ce que j'ai fait au bon dieu pour mériter ça?

Le bleu n'était pas suicidaire, non, mais il n'aurait pas pour autant refusé sa demande d'aide. Sa mère l'avait élevé de façon à ce qu'il accepte, quand on lui demandait de l'aide. Pourquoi? Parce que c'était un signe de faiblesse, une preuve de courage. Il fallait donc accepter cette demande en guise de récompense. Même si – sur le coup – ça le faisait plus chier qu'autre chose. Pas que ça le faisait chier de l'aider dans ses révisions, mais plutôt le temps qu'il perdait dans ses révisions à cause de la demande. En faite, limite, il aurait préféré avoir un couteau sous la gorge et travailler aussitôt. Mais la politesse obligeait les gens à demander avant. De toute façon, vu le regard et la position qu'elle avait, cela revenait au même: elle le fusillait du regard et lui promettait mille malheurs s'il refusait. Il accepta donc sa ronchonner, même si les phrases du garçon ne plurent pas à la brune. Il l'avait traité de gueularde. Oui, pour Hayakawa, elle était une grande gueularde. Malheureusement pour lui – et le reste de la classe – c'était la seule chose à ne pas faire. Sans attendre quelques secondes, elle lui hurla dessus. Elle lui disait que c'était l’hôpital qui se foutait de la charité. Il gueulait tellement fort qu'on pouvait l'entendre de l'autre bout du terrain. Sans attendre une seconde de plus, il se leva et souffla du nez. S'il avait été un dragon – ou dans un manga – de la fumée serait sorti de ses narines. Il osait lui dire qu'il gueulait encore plus qu'elle?

« Nan mais tu te prends pour qui pour me dire ça? T'es pire que moi, ouais! », répliqua-t-il, aussitôt, avec la même hauteur de voix. « Quand tu gueules, on t'entend à travers les murs du gymnase! Tu fais peur à tout l'monde en gueulant comme une guenon. Tu crois que t'es la mieux placé pour me sortir ce genre de chose? », finit-il de dire en haussant un peu plus la voix et en se mettant près d'elle, pour la regarder de haut.


Quand on les regardait – en tant que spectateur de la scène – on pouvait croire qu'ils formaient un joli petit couple. Un couple de mégaphone humain, certes, mais un couple quand même. C'était, sans doute, pour cette raison que les filles de la classe se mirent à sourire et les mecs, à les regarder bizarrement: pour eux, ils étaient en couple. Du moins, ils étaient dans la période « Tu me suis, je te fuis. Je te suis, tu me fuis ». La période la plus mignonne pour un couple. Bref. Alors que Takara s'occupa de faire taire les gens de la classe en leur gueulant dessus, le singe, lui, profita de ce moment pour ranger ses affaires de littérature et sortir ceux de physique. L'avantage d'avoir une fille comme ça, dans son entourage, c'était qu'il n'avait pas besoin de gueuler pour avoir le silence. Même si les inconvénients étaient dur à supporter, il n'en était pas moins content.

Puis, elle se retourna vers lui pour lui demander, après avoir regagner son « calme », s'ils pouvaient commencer maintenant. Il sourit légèrement et tapota son cahier de physique chimie en guise de réponse. Il regarda de nouveau sa classe. Ils étaient tellement surpris qu'ils n'osaient même plus les regarder. Il n'y avait que les petites pétasses qui semblaient encore rire. Il soupira avant de se lever.

« Commence à regarder dans le cahier les chapitres que tu veux qu'on révise en premier. J'dois faire un truc avant. », dit-il en se dirigeant vers les filles. « Alors les filles, ça vous amuse d'entendre Kurokawa gueuler comme une folle? », demanda-t-il avant de leur dire un truc discrètement avant de repartir à sa place.


Personne ne savait ce qu'il avait dit dit à ces filles, mais elles avaient arrêté de piailler. Les garçons lui lancèrent un regard froid. Après tout, il venait de refroidir les chaudasses de la classe. Tandis que que les autres filles, elles, semblaient ravis de cette intervention. Les deux basketteurs allaient enfin pouvoir bosser tranquillement. Du moins, pour le moment. Parce que oui, si la voix avait baissé de volume, cela n'allait pas durer bien longtemps. Pour le malheurs des autres élèves de la classe.

« Tu veux qu'on révise un chapitre en particulier ou tu préfères qu'on se tue le cerveau à refaire le programme depuis le début? », dit-il en regagnant sa chaise. « Si tu veux refaire tous les chapitres, il faudra se faire des plannings de révision. Mais ça voudra dire des entraînements de basket en moins. Ça te va? », demanda-t-il en baillant.


Quand on connaissait bien Hayakawa, comme sa mère ou sa cousine, on savait qu'il était le genre de garçon sur qui, on pouvait compter en cas de besoin. Une protection, une aide pour les devoirs ou juste de la bonne compagnie amicale, il répondait toujours présent. C'était pour cette raison que sa mère ne s'inquiétait jamais quand il rentrait tard, le soir, sans prévenir: il lui arrivait aussi de jouer les gentleman et de raccompagner des filles, chez elles, pour pas qu'elles aient d'ennuis sur le chemin. Un brave petit garçon qu'il fallait juste apprendre à connaître. Certes, il n'était pas plus calme, que quand on le rentrait pour la première fois. Mais c'était quand on creusait la surface qu'on se rendait compte du cœur, de la gentillesse du garçon.

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MessageSujet: Re: #Great Teacher Hayakawa ϟ feat. Mitsuhiro   #Great Teacher Hayakawa ϟ feat. Mitsuhiro EmptyDim 6 Juil - 19:04


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takara & mitsuhiro




Il ne fallait vraiment pas grand-chose pour faire monter les vocalises de Takara dans les nuages. Alors, d'avoir quelqu'un en face d'elle qui lui répliquait avec la même hauteur de voix, forcément, c'était encourageant. Presque un défi voyez-vous et la fière capitaine de Kaijou ne disait jamais non à une provocation de quelque genre que soit cette dernière. et Mitsuhiro dans son cas était un adversaire de taille, étant donné qu'il était l'une des très rares  personnes dans l'entourage de l'adolescente capable de rivaliser avec cette dernière en matière de performance vocale.

Du coup, quand le gueulard – oui il l'était et pas qu'un peu, tout comme la Kurokawa d'ailleurs – se mit à répondre exactement sur le même ton tout en se levant de sa chaise pour se dresser face à elle et la fixer dans les yeux, la jeune fille vit rouge et n'hésita pas deux secondes à répliquer, toujours dans le même état d'esprit – soit en mode mégaphone et tant pis pour les oreilles des autres.

« Guenon, moi ?! » souffla-t-elle, très légèrement vexée. Elle lui planta un doigt sur le torse. « Et c'est le singe de Kaijou qui passe son temps à bondir dans tous les sens comme un idiot pour attraper des rebonds qui me dis ça, mais va te regarder dans une glace avant de parler ! Et je ne suis pas pire que toi je te signale ! »

Tout en parlant, elle s'était relevée et dressée sur la pointe des pieds pour mettre son visage à hauteur de celui de Mitsuhiro, parce que ce fichu macaque était plus grand qu'elle bien évidemment et c'était juste insupportable pour la capitaine que de devoir lever les yeux pour lui parler.

Du coup la voilà qui se trouvait perchée sur la pointe des orteils pour faire la même taille que, le visage à quelques centimètres du sien, l'un comme l'autre refusant apparemment de céder sur ce point et prêt à camper sur leurs positions le temps qu'il faudra pour que l'autre reconnaissance ses tords dans cette discutions proprement hallucinante d'un poing de vue extérieur – on n'avait pas idée de se disputer pour déterminer lequel gueulait le plus fort, sont fous ces Kaijous !

Et c'était bien parti pour durer un moment vu les deux entêtés que formaient le duo, si la scène qu'ils renvoyaient à leurs camarades spectateurs, qui semblaient trouver la scène tout à fait amusante. Après leur avoir dit – ordonné serait plus exacte toutefois – de se mêler de leurs affaires, Takara s'était rassise face à Hayakawa, lequel tapota ses cahiers en souriant doucement.

La meneuse lui rendit son sourire, soulagée et heureuse qu'il accepte de l'aider. Ils étaient incroyable tout de même, il y a deux secondes ils braillaient à en faire trembler les murs et voilà qu'ils retrouvaient leur calme presque aussitôt, se souriant même aimablement – même si on savait qu'il ne faudrait pas grand-chose pour qu'ils repartent au quart de tour.

Takara cligna des yeux en voyant Mitsuhiro se relever soudain en soupirant, sans comprendre. Elle glissa un regard vers les filles qui riaient toujours, d'eux apparemment.

« Ok … » souffla-t-elle, pas certaine de comprendre ce qu'il allait faire.

Elle ouvrit ses cahiers, mais plutôt que de regarder les chapitres du manuel de science, la jeune fille laissa son regard glisser vers son camarade. Elle gonfla les joues comme une enfant boudeuse en l'entendant la traiter de folle, mais ne dit rien, curieuse de savoir ce qu'il allait faire.

Il chuchota quelque chose à l'oreilles des excitées de service et revint s'asseoir face à elle sans plus un mot. Quoiqu'il ait dit en tout cas, cela les avait calmé directe et le calme était revenu dans la classe – pas pour très longtemps sûrement, mais peu importe, profitons du silence tant que l'on peu.

Takara le regarda, un peu étonnée et même légèrement – mais alors très légèrement hein faudrait pas qu'il s'en rende compte et qu'il s'imagine des choses lui aussi – admirative. La jeune fille se pencha légèrement par-dessus la table. « Qu'est-ce que tu leur as dis pour leur clouer le bec aussi facilement ? »

Elle se redressa ensuite et grimaça légèrement. Bien qu'elle savait que Mitsuhiro avait raison pour les révisions et le basket à mettre légèrement entre parenthèse, cela ne la ravissait pas des masses, même si c'était simplement temporaire. Mais mieux valait cela plutôt que de devoir aller aux sessions de rattrapages des examens et se voir interdire d'entraînements et de matchs pour une durée indéterminée.

Elle était d'ailleurs un peu surprise que le jeune homme propose cela de lui-même, car cela sous-entendait que lui aussi devrait se priver un peu durant cette période de révisions intenses. C'était … vraiment gentil.

La jeune fille soupira, d'un air un peu dépité. Ça ne lui plaisait pas, mais bon …

« J'ai peur qu'il va falloir tout revoir, si je veux espérer avoir la moyenne. Aaaarg, pourtant ça me plait pas, je veux pas louper les entraînements ! » gémit-elle en se frottant énergiquement la tête, emmêlant plus encore qu'elle ne l'était déjà sa crinière sauvage.

Se mordillant les lèvres, elle finit par plonger la main dans son sac et en ressorti les dernières copies de ses devoirs de science et de physique-chimie qu'elle tendit, presque honteuse, à Mitsuhiro. En même temps il y avait de quoi rougir effectivement. Elle n'était pas dans le top cinq des pires notes de sciences de tout le lycée pour rien.

« Tiens, juges donc par toi même. » souffla-t-elle tout en détournant le regard, gênée et faisant la moue. « Ri...rigoles pas trop fort hein. Je ne veux pas non plus que tout le monde soit au courant de mes résultats déplorables... »

Et c'était bien le mot quand on voyait les notes en question, lesquelles, même additionnées toutes ensemble n'atteignaient toujours pas la moyenne. Takara se mordit l'intérieur de la joue, espérant que cela n'allait pas faire renoncer Mitsuhiro à l'aider dans cette terrible épreuve que représentait les examens.

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Dernière édition par Kurokawa Takara le Dim 6 Juil - 22:14, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: #Great Teacher Hayakawa ϟ feat. Mitsuhiro   #Great Teacher Hayakawa ϟ feat. Mitsuhiro EmptyDim 6 Juil - 21:09



Great Teacher Hayakawa

Qu'est-ce que j'ai fait au bon dieu pour mériter ça?

Dans d'autres circonstances, ils auraient pu être ennemis. Le comportement de la demoiselle aurait pu l'énerver. Mais non, mais là. Au lieu de vraiment s'énerver contre elle, la blessant réellement en la traitant de tous les noms, il trouvait que leur comportement ressemblait plus à un jeu. Un jeu dans lequel, ils déterminaient lequel des deux étaient le plus fort, lequel des deux avaient la plus grosse voix. Parce que oui, même s'il gueulait comme je sais pas quoi contre elle, l'insultant de gueularde ou de guenon, il appréciait ses réactions et jugeait – selon elles – s'il pouvait continuer dans ce sens là ou s'il devait redescendre dans l'échelle des insultes. C'était pour cette raison qu'il la traita de guenon. Non pas pour la blesser, mais pour rester dans le même registre que la demoiselle: peu délicat, mais très charmant. Toutefois, il faillit éclater de rire quand elle l'insulta de singe. Franchement, il savait qu'elle pouvait trouver mieux comme insulte.

La capitaine semblait montrer des faiblesses dans les insultes. En plus de l'aider pour les cours de chimie, il allait devoir l'initier aux insultes. Double rations de boulot pour lui. Mais au lieu de le faire chier, il sourit du coin des lèvres. Cette fille était vraiment pas croyable. Du peu de temps, qu'il passait avec elle en dehors des cours, il trouvait qu'elle ressemblait un peu à sa cousine: une chieuse profonde, mais avec un très bon fond. Allait-il devoir supporter une troisième folle ? En comptant sa mère dans le lot. Cette idée ne le refroidit même pas. Bien au contraire.

« Bien sûr que si! Tu es pire que moi. Tu me prends pour qui? Moi au moins, je gueule pas au point qu'on m'entende de l'autre côté du gymnase, de l'autre côté du mur. Faut vraiment être sourde pour dire qu'on est pire que ça. », rétorqua-t-il en gardant ses traits durs. « Je préfère encore être un singe qui rattrape les ballons qu'une guenon de ton genre. Les singes sont plus mignons et fort que les guenons. », dit-il pour finir. En la voyant sur la pointe des pieds, il la prit par la taille pour l'aider à la mettre à sa hauteur. « Alors Kurokawa, trop petite pour faire face à moi? Tu es obligé de te mettre sur la pointe des pieds pour être ma hauteur. Attend, je vais me mettre à ta hauteur, parce que mine de rien tu pèses.», dit-il en rigolant légèrement. Il la redéposa et se mit à genoux devant elle. « Voilà, maintenant tu peux continuer à gueuler, petite guenon. », ajouta-t-il pour la faire chier.


Quand ils eurent fini avec leurs jolis mots d'amours, Hayakawa fut le premier à s'asseoir. Il prépara les affaires pour Takara tandis qu'elle gueula sur les autres élèves. Leur ordonnant de s'occuper de leur affaire. Son intervention fonctionna bien. Sauf pour les quelques salopes qui se tenaient pas très loin d'eux. C'était à cause de ce genre de filles que la capitaine avait des soucis de réputation. Les langues de vipère racontaient qu'elle s'amusait à se faire les mecs de l'équipe masculine. Juste parce qu'elle entretenait une bonne relation avec eux. Une erreur qui faisait que, même s'il le montrait pas en sa présence – fallait pas lui montrer qu'il tenait un minimum à elle – il prenait toujours sa défense quand il entendait ce genre de chose. Elle était une amie à ses yeux. Une amie proche et sur qui, il pouvait compter. Alors qu'il demanda à Takara de commencer à réfléchir sur les chapitres qu'elle voulait réviser, il alla les voir. Si la capitaine n'arrivait à les arrêter, il allait s'en occuper.

Avançant vers elles, il leur demanda – dans un premier temps – si l'intervention de la brune les amusait. Puis, plus discrètement, il leur parla d'un petit secret dont il était au courant, à propos d'elles. Elles lui demandèrent comment il était au courant. Pour seul réponse, il leur demanda d'arrêter de la faire chier, si elles ne voulaient pas qu'il s'ébruitent. D'un coup, elles arrêtèrent net. Le maudissant du regard quand il retourna à sa place. De nouveau assis, elle lui demanda ce qu'il leur avait dit pour qu'elles arrêtent. Toutefois, il ne répondit pas à cette question. Il ne voulait pas lui dire. Pourquoi? Il ne savait pas. Il ne voulait tout simplement pas. Elle lui avoua, suite au silence comme guise de réponse, qu'ils allaient devoir tout réviser depuis le début de l'année, si elle voulait avoir une chance d'obtenir la moyenne. Elle lui montra même ses notes, pour lui donner un aperçu de la catastrophe. Quand il vit les notes, il ne put se retenir de ricaner doucement. Il était à son maximum de sa discrétion. Dans le cas contraire, même les autres classes l'auraient entendu exploser de rire. Il lui tapota la tête, doucement.

« Ok, ok, j'ai compris. », dit-il en essayant de retrouver son calme. « Je comprends mieux pourquoi la prof t'a conseillé de venir me voir... mais dis-moi. T'en fais exprès pour avoir des notes comme ça? », demanda-t-il pour détendre l'atmosphère. Une petite blague pourri made in Hayakawa. « Alors. Avant de commencer, faut se faire un planning de révision. Quitte à passer du temps ensemble pour cette corvée, autant le faire intelligemment, non? », dit-il.  « Tu as déjà ton planning d’entraînement ou pas? Pour voir si on a des horaires en commun? Parce que si on doit réviser la chimie et la poésie, autant dire qu'il nous faudra de longue plage horaire. Le calvaire, quoi. Moi j'ai entraînement le lundi et le jeudi de 17h à 20h et le mercredi de 14h à 18h. », expliqua-t-il en lui montrant son emploi du temps.


Même s'il rigolait des notes de Takara, il s'arrêta presque aussitôt. Parce qu'en réalité, ses notes en poésie et même dans les matières littéraires n'étaient pas plus bonnes que les siennes. Il devait la dépasser de un ou deux points seulement. Une légère différence qui faisait qu'il pouvait compenser avec les matières scientifiques et le sports. Mais il ne s'en vantait pas trop. Sinon, cela allait être elle, qui allait se foutre de sa gueule.

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MessageSujet: Re: #Great Teacher Hayakawa ϟ feat. Mitsuhiro   #Great Teacher Hayakawa ϟ feat. Mitsuhiro EmptyLun 7 Juil - 10:17


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takara & mitsuhiro




Une légère rougeur s'empara soudain des joues de la jeune fille lorsqu'elle sentit les mains de Mitsuhiro se poser sur sa taille et la prendre pour la soulever de quelques centimètres pour l'amener à hauteur des yeux de l'adolescent, sans qu'elle ait besoin de se dresser de toute sa hauteur sur la pointe de ses yeux.

« Mi-Mitsu ! Q-Qu'est-ce que tu fais, abruti de singe trop grand, pose-moi ! » balbutia Takara, avant d'ajouter, attrapant la joue de Mitsuhiro entre ses doigts pour tirer légèrement dessus, comme elle faisait parfois avec Kise quand le blond faisant une bêtise et qu'elle se retrouvait à le 'gronder' comme une mère avec son enfant. « Et comment ça je pèse ? Tu me traites de grosse ?! »

Ne jamais taquiner une fille sur son poids après tout, règle numéro un. Même si, bon, dans le cas présent, Takara n'était pas "vraiment" une fille... et puis elle savait que ce n'était que taquineries de la part de Mitsuhiro, fallait pas tout prendre au sérieux - un autre lui aurait dit la même chose, ça aurait été un bon coup dans les burnes pour s'assurer qu'il n'ait jamais la moindre descendance.

En lui-même le geste ne la dérangeait pas tant que cela, nullement même, la Kurokawa n'ayant pas vraiment de problème avec les contacts physiques et ne se gênait pas d'ailleurs pour prendre dans ses bras les personnes chères à son cœur ou frapper ceux qui l’agaçaient – étonnamment Hayakawa rentrait à la fois dans les deux catégories d'ailleurs. Non ce qui la dérangeait surtout c'était qu'il se permette de faire cela en public alors que toute la classe avait les yeux littéralement rivés sur eux.

Cela ne s'arrangea pas d'ailleurs quand le jeune homme la reposa finalement et se mit à genoux devant elle en riant doucement. Takara n'avait même pas besoin de tourner la tête pour savoir que leurs camarades ne perdaient pas une miette du spectacle offert par le duo et elle leur faisait confiance pour avoir leur imagination qui s'emballait à ce sujet, alors qu'il n'y avait là rien de plus à voir que deux camarades, deux amis même, se chamaillant innocemment et se prouvant leur affection l'un envers l'autre d'une manière assez particulière certes, mais cela fonctionnait ainsi pour eux. Plus Mitsuhiro et Takara s'engueulaient, plus ils s'adoraient en réalité.

La jeune fille rougit de plus belle devant les pitreries de son camarade et plaqua sa main sur sa tignasse en appuyant dessus le forçant à baisser la tête pour pas qu'il ne voit son expression à la fois gênée et ravie – concept étrange on en convient, mais bien qu'elle n'appréciait pas de se donner en spectacle, elle était toujours aussi réceptive aux provocations de Hayakawa. Elle lui ébouriffa énergiquement les cheveux en guise de petite vengeance.

« Cesse de faire l'idiot, foutu ouistiti ! » grommela-t-elle entre ses dents – c'était difficile à croire, mais quand elle lui disait cela c'était vraiment affectueux.

Elle se rassit ensuite une fois cet échange de mots doux fait. Évidemment cette scène n'avait rien arrangé aux hypothèses farfelues que s'imaginaient certains de leurs spectateurs indésirés et Takara pouvait déjà sans mal se douter des noms peu aimables que lui donnaient silencieusement certaines filles à la langue acérée et quelques garçons stupides. Sa réputation générale au sein du lycée allait encore en pâtir, tout cela parce que la Kurokawa avait le malheur d'être amie avec le cinq majeur de l'équipe masculine de basket.

Alors quoi, une fille ne pouvait pas avoir des amis mâles sans qu'on la voit comme une allumeuse qui met le grappin sur tout le monde ?  Peut-être vaudrait-il mieux qu'elle arrête de passer autant de temps avec Yukio, Ryouta et Mitsuhiro, ça éviterai qu'ils se retrouvent à devoir pâtir également de ces rumeurs à cause d'elle… Takara pinça les lèvres. Problème, elle n'en avait pas envie elle. Elle les adorait ses garçons et c'était pas quelques ragots basés sur des théories foireuses et colportés par des sales hyènes qui allait la faire cesser de les fréquenter. Donc non, elle ne ferait certainement pas ce plaisir aux quelques moqueurs qui riaient d'elle et la pointait du doigt. Quitte à passer pour la salope de service, mais ses amis, elle les avait elle les gardait.

Quand Mitsuhiro revint s'asseoir également après avoir été glissé quelques mots aux filles qui s'étaient rapidement calmées grâce à l'intervention du jeune homme, il ne lui répondit pas, refusant apparemment de révéler ce qu'il avait dit à ces dernières. Takara fronça légèrement les sourcils, mais n'insista pas pour autant. Au moins, quoiqu'il ait dit, cela avait fonctionné. Et c'était l'essentiel.

En attendant, elle avait dû présenter ses notes au jeune homme brun et apparemment, c'était vraiment trop tordant pour qu'il se retienne de rire. Takara se pencha par-dessus la table pour lui donner une pichenette sur le nez.

« Je t'ai dis de pas rire fort ! Et même ne rit pas du tout, c'est pas drôle, j'y peux rien si je suis nulle pour ces trucs, je pige rien. Et puis d'abord, je suis certaine que tes notes en littérature sont du même genre. » souffla-t-elle, le grondant tout en s'efforçant de ne pas monter trop haut dans les vocalises – oui c'était possible voyons !

A vrai dire elle n'en savait rien, pas dit que Mitsuhiro était un cas désespéré en poésie. Elle gonfla les joues comme une enfant boudeuse tandis que la main de Mitsuhiro venait lui tapoter la tête affectueusement et la jeune fille croisa ses bras sur la table par-dessus les cahiers avant de poser sa tête sur le tout, dépitée et épuisée à l'avance en imaginant le programme de révision que lui proposait Mitsuhiro.

D'accord elle allait faire ce qu'il fallait pour avoir sa moyenne, mais elle avait bien le droit de le faire en râlant tout de même ! Elle n'allait pas se forcer à être enthousiaste à l'idée de passer des heures entières coincée sur son manuel de physique à essayer de retenir des formules auxquelles elle ne comprenait rien à rien.

Dans le même temps, Takara savait parfaitement qu'il avait raison et était prête à faire tout ce que lui dirait le jeune homme, qui avait la bonté d'âme d'accepter d'aider une idiote comme elle – pas sa faute, elle était une sportive et une littéraire bon sang, on pouvait pas doué en tout ! C'est pourquoi la jeune fille hocha docilement la tête.

« Ok. Pour les horaires et les jours, ce n'est pas un problème pour moi. Je peux m'arranger avec Eva, notre coach, pour décaler certains entraînements et pour le reste, si je donne le programme aux filles, elles pourront se débrouiller seules quand je serai absente. » elle se mordilla la lèvre, réfléchissant tout en faisant tourner un crayon de papier entre ses doigts « Après … on peut aussi se retrouver le week-end si t'es d'accord bien sûr. J'ai entraînement le samedi matin, mais l'après-midi je suis libre. C'est un peu agité chez moi, mais on aura de la place... »

C'était la seule solution qu'elle voyait vraiment pour leur éviter réellement à tous les deux de trop manquer leurs entraînements respectifs. Et puis après tout, quitte à devoir réviser, autant le faire bien et à fond.

D'autant qu'elle se doutait que si elle était trop absente aux séances avec l'équipe, une certaine personne à la tignasse turquoise allait en profiter pour aller pioncer dans son coin et à par la capitaine, personne dans l'équipe n'était réellement capable de tenir tête à la feignasse de première catégorie qu'était Kahei.

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MessageSujet: Re: #Great Teacher Hayakawa ϟ feat. Mitsuhiro   #Great Teacher Hayakawa ϟ feat. Mitsuhiro EmptyVen 11 Juil - 19:57



Great Teacher Hayakawa

Qu'est-ce que j'ai fait au bon dieu pour mériter ça?

Même si Hayakawa était d'origine 100% japonaise, il n'avait jamais eu de « pudeur » envers ses amies. Non pas qu'il s'amusait facilement à les tripoter, ou à les mater sous la douche, mais il pouvait – tout simplement – prendre une amie par la taille sans difficulté. Et c'était ce qu'il faisait avec Takara. Les deux élèves étaient deux basketteurs, amis. Il n'y avait rien d'autre entre eux deux. Malheureusement, pour les mœurs populaires japonaises, ce genre de comportement était signe d'amour. Il n'y avait que les couples qui se prenaient ainsi, qui se donnaient en spectacle de cette façon. C'était sans doute pour cette raison que la capitaine avait une si mauvaise réputation: elle agissait avec eux, comme un couple ferait. Dans leur tête, cela voulait dire qu'elle couchait avec les trois basketteurs en même temps. Une mentalité qui lui faisait une mauvaise, très mauvaise réputation. Et contre toute attente, Hayakawa était le premier à la défendre. À ses yeux, elle était une amie. Chiante, gueularde, mais une amie quand même. Il voulait sauver son honneur, même si cela lui retombait dessus à chaque fois. Les filles la traitaient de salope et les garçons, eux, le charriaient en disant qu'il était en kiff sur elle ou pire, qu'il était énervé parce qu'il n'était pas encore passé dans son lit. C'était pour cette raison que, quelques fois, le singe de Kaijou n'allait pas en cours: il se faisait renvoyer pour la défendre. Une chose qu'elle ne savait pas et qu'il ne voulait pas qu'elle sache. Cette guenon serait capable de le charrier à cause de ça.

Alors imaginer sa tête quand il vit qu'elle rougissait à sa prise en main. Ce petit con ne faisait pas attention aux autres. Pour lui, il taquinait seulement sa pote. Il la vit rougir, et sentit ses doigts pincés sa joue. Personne d'autre que sa mère ne lui faisait ça. Pour cette raison, il la lâcha et décida de se mettre à genoux. Si elle ne voulait pas grandir, il allait rétrécir. De cette façon, il se moquait aussi de sa taille. Avant, elle l'engueula en disant qu'il osait la traiter de grosse. Elle n'était pas grosse, loin de là, mais porter son poids par la taille à bout de bras, bah ça faisait lourd au bout d'un petit moment. Il rigola à sa réaction. Puis, quand il se mit à genoux, elle l'engueula de nouveau, en le forçant à baisser la tête, en le traitant de ouistiti. Il se mit à ricaner à ce moment-là. Cette fille osait dire qu'elle n'était pas une gueularde alors qu'elle était la seule à hurler depuis le début? WTF ? Elle se foutait bien de sa gueule.  

« J'ai jamais dit que tu étais grosse Kurokawa. Mais bon, t'es pas aussi légère qu'une plume quoi. C'est une bonne nouvelle, ça veut dire que tu manges comme il faut. », dit-il en se moquant un peu. « Et je suis pas un singe, sale guenon. Je suis bien plus beau et intelligent que ces animaux-là. », dit-il en haussant un peu la voix. « Je fais l'idiot si je veux d'abord. On va mourir d’ennui dans cette classe si on met pas un peu d'animation. », ajouta-t-il en faisant la moue.


Le couple se calma quand ils décidèrent enfin de prendre les révisions aux sérieux. Quand ils commencèrent à sérieusement travailler – après l'intervention de Takara auprès de la classe, et de Mitsuhiro auprès des catins – la classe fut entièrement calme. Il n'y avait quasiment plus aucun bruit dans la salle. Les autres élèves travaillèrent aussi sur les test. Personne ne voulait se retrouver dans les 100 derniers de leur année et ainsi, se retrouver à réviser pendant les week-end. Pour les autres élèves, cela voulaient dire pas de repos ou de journée shopping alors que pour les deux amis, cela voulait dire pas d'entraînement, si de match. Surtout que la wintercup allait bientôt ouvrir la saison. Ils ne pouvaient pas se permettre de manquer un trimestre entier d'entraînement.

Elle lui annonça, un peu honteuse, qu'elle devait réviser tout le programme. Elle n'avait rien compris aux cours depuis le début de l'année. Quand elle lui avoua ça, il ne grimaça pas. Après tout, vu les notes qu'elle avait, il ne pouvait pas espérer qu'elle lui demande de réviser qu'un seul chapitre. D'ailleurs, en parlant des notes de la bleu, il ricana légèrement à leur vue. Non pas qu'il ne comprenait comme elle pouvait être aussi nulle, mais surtout parce qu'il se rendait compte qu'il était quasiment aussi nul qu'elle, mais dans les matières littéraires. Il n'avait qu'un ou deux points au dessus d'elle. Alors quand elle lui demanda d'arrêter de rire, parce que ce n'était pas drôle et surtout, parce que ses notes ne devaient pas être mieux, il continua. Il avait le droit de rire, vu qu'il n'était pas mieux qu'elle, non? Pour la rassurer, il lui sortit ses notes. Elle allait pouvoir rire à son tour.

« Vu comment tu es nulle, bien sûr que si, j'ai le droit de rire. », répondit-il en souriant. « Et tiens, regarde un peu mes notes en poésie. Même moi qui suis nul dans les matières littéraires, j'arrive à te battre. », dit-il en lui montrant fièrement ses notes misérables. « Il faut pas avoir honte de ses notes Kurokawa. On peut pas être douée en tout. Ton cerveau est fait pour la littérature et le sport, le mien pour les sciences et le sport. Faut juste éviter de descendre aussi bas que tu ne l'es. », ajouta-t-il en essayant de la rassurer.


En plus de ses mots, il lui tapota doucement la tête pour la consoler. Le temps des révisions, il allait essayer d'arrêter de faire le pitre et il allait essayer de rester sérieux. Pas sûr qu'il y arrive, cependant. Pendant qu'il lui tapota en haut du crâne, il la vit s'affaler sur la table et bouder. De cette façon, il avait l'impression de voir une gamine de 2 ans en face de lui. Elle était drôle à voir. Ensuite, il lui expliqua que pour les horaires, il fallait voir avec les entraînements. N'étant pas capitaine, il ne pouvait pas déplacer les séances. Il pouvait seulement les louper. Le coach et son capitaine allaient sûrement comprendre. Elle lui expliqua qu'elle pouvait déplacer certains entraînements ou même donner le programme à ses filles pour qu'elles bossent sans elle. Elle rajouta qu'ils pouvaient aussi bosser chez elle. À ce moment-là, il eut un bug: il allait voir Takara en dehors des cours et chez elle, en plus. Il rougit légèrement. Tellement que ce n'était pas visible à l’œil nu.

« Tu... tu sais. On est pas obligé d'aller chez toi si tu veux réviser le week-end. Ya un parc avec des tables près de chez moi. Si tu veux. On pourrait si poser et bosser tranquillement. Surtout qu'il y a un terrain de basket juste à côté. De cette façon, on pourrait se détendre en se faisant du un contre un. Non? », répondit-il. « Après, mes parents ne sont jamais là la journée. Ils travaillent tous les deux jusqu'à très tard le soir, même le samedi. Tu... tu... on pourra réviser chez moi si tu préfères.  », continua-t-il.


Il était vrai que les révisions le samedi était la meilleure solution pour éviter un maximum de louper les entraînements. Mais il ne se voyait pas voir Takara en dehors des heures de cours. C'était un peu comme s'il invitait une fille chez elle. Personne – du lycée – n'avait eu le « privilège » d'aller chez lui. Soit il allait chez les autres, soit ils se retrouvaient sur un terrain de basket. Il n'y avait que sa cousine, Tsuya, qui venait chez lui. Mais elle était sa cousine et elle n'était pas de Kaijou.

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MessageSujet: Re: #Great Teacher Hayakawa ϟ feat. Mitsuhiro   #Great Teacher Hayakawa ϟ feat. Mitsuhiro EmptyMer 16 Juil - 12:26


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takara & mitsuhiro




Concrètement, les contacts physiques ne dérangeaient pas Takara plus que cela. Elle était même assez tactile comme personne, préférant les actes et les gestes aux mots, qu'elle trouvait parfois bien plus dur à manier. Au moins, une accolade, une embrassade et même un bon coup de poing dans le nez, c'était clair et net, pas besoin de passer par quatre chemins et de s'embrouiller avec des mots et des phrases inutiles.

La Kurokawa aimait bien même, quand elle et Mitsuhiro se prenaient tout les deux bras-dessus bras-dessous, en toute amitié contrairement à ce que certains de leur classe et une partie du lycée pouvait bien s'imaginer – était-ce si difficile de concevoir qu'un garçon et une fille pouvaient être proches sans pour autant avoir des sentiments amoureux l'un envers l'autre ?

Le jeune homme était après tout de plus, un des rares de son proche entourage à être tout aussi à l'aise avec ce genre de démonstrations, pourtant assez rares dans la société japonaise actuelle et considérée avec relativement peu d'égard. Ils auraient été aux USA ou en Europe, assurément la Kurokawa n'aurait pas eu une aussi mauvais réputation et leurs camarades de classe ne les regarderaient pas avec des yeux pareils en s'imaginant des choses.

Quoiqu'il en soit, pour la jeune fille peu lui importait, elle se souciait guère des mœurs de son pays après tout, agissant avec insouciance et naturel, même s'il est vrai que d'avoir un public – comme maintenant – était assez dérangeant, vu qu'elle était légèrement timide sous ses airs de dragonne. Et puis surtout elle ne voulait pas que les rumeurs prennent son ami pour cible également, ignorant que Mitsuhiro prenait sa défense dès qu'elle avait le dos tourné.

« Si je suis une guenon, alors toi tu es un singe, y a pas de raison ! Ah et parce que, selon toi, je suis bête et moche comme un primate, c'est ça ? »

Elle répliquait du tac-au-tac, presque par automatisme et toujours sur le même ton que son camarade, même si ses sourires et ses yeux pétillants de malice trahissait sa bonne humeur bien que ses mots pourraient laisser à croire qu'elle était réellement vexée. Mais c'était Mitsuhiro, ça se passait d'explications supplémentaires. Un bref éclat de rire lui échappa même en voyant le jeune homme faire la moue, protestant qu'il avait bien le droit de faire l'idiot et de mettre de l'animation.

Pour ça, la classe était servie avec ces fichus « Bonnie and Clyde » qu'était la Kurokawa et le Hayakawa. Même s'ils ne se donnaient nullement en spectacle pour leurs camarades, agissant simplement naturellement l'un avec l'autre, ce qui bien évidemment donnait un sacré mélange explosif avec ces deux gueulards de service.

La main taquine de Takara s'égara dans la chevelure du jeune homme, la lui ébouriffant d'avantage qu'elle ne l'était déjà. « Tu n'as pas besoin de faire l'idiot, tu en est déjà un, nuance ! »

Pure taquinerie, elle ne le pensait même pas et Mitsuhiro le savait de toutes manières. Certaines personnes considéraient peut-être le singe de Kaijou avec peu d'égards, ne voyant que son côté braillard et bondissant, mais la Kurokawa savait bien que son ami, pour le connaître, était infiniment plus et certainement pas un abruti dépourvu de cerveau, loin de la même.

D'ailleurs, elle se faisait un immense plaisir de dire sa façon de penser à ceux qu'elle entendait parfois ricaner au sujet de l'Hayakawa au détour d'un couloir, ne tolérant pas qu'on manque de respect à son ami. Bien sûr, Mitsuhiro ignorait qu'elle prenait sa défense dans son dos, tout comme Takara ignorait qu'il faisait de même de son côté. S'ils n'étaient mignons les deux, à se demander comment ils réagiraient s'ils apprenaient qu'ils se comportaient mutuellement en anges-gardiens l'un envers l'autre !

Le calme revint par la suite et tout le monde retourna à ses cahiers, et Takara fit la moue en voyant Mitsuhiro ricaner allègrement de ses notes, très légèrement vexée et n'ayant surtout pas envie que les autres élèves l'entendent et sachent avec précision combien elle était nulle en science. Le jeune homme lui passa alors ses notes en littérature et la capitaine de l'équipe féminine fit les yeux ronds en voyant le résultats. Un sourire étira ses lèvres.

« Ah oui d'accord, il y a un peu de boulot aussi de ce côté là ! » elle sentit la main de son ami lui tapoter la tête et ses paroles réconfortantes lui firent chaud au cœur, si bien que ses joues rosirent légèrement et son sourire se fit plus tendre. « Oui, tu as raison. Merci Mitsu … Eh, par contre je ne suis pas un cas si désespé... oui bon d'accord c'est vrai qu'on peut difficilement faire pire je crois. »

Ils en vinrent donc à parler des horaires pour s'organiser pour les révisions, indispensables bien évidemment même si la Kurokawa en était fatiguée d'avance à l'idée de passer des heures le nez dans ses livres de science ou elle ne comprenait rien de toutes manières.

Takara releva les yeux vers Mitsuhiro suite à sa proposition, guettant sa réaction. Il est vrai que ce serait la première fois qu'ils se verraient réellement en dehors du lycée – se croiser à un entraînement commun du samedi ou faire un bout de chemin ensemble pour rentrer en groupe ne comptait pas vraiment. Là il s'agissait effectivement de pénétrer dans l'intimité de l'autre, de voir une facette qu'ils ne connaissaient peut-être pas. Cependant, étrangement, la Kurokawa n'était pas dérangé par ce genre de choses. Parce qu'elle avait confiance en Mitsu malgré tout, c'était son ami, et que si c'était lui, alors oui ça ne la dérangeait pas.

Bien évidemment, lorsque Hayakawa mentionna un terrain de basket et la possibilité d'entrecouper leurs révisions que quelques paniers tout les deux, la jeune fille releva aussitôt la tête, bien plus enthousiaste. Il suffisait d'ailleurs de voir son sourire à la simple mention du mot « basket » pour comprendre que l'idée lui plaisait. Sa passion était sa raison d'être, c'était toute sa vie. Le basket-ball l'avait sauvé en quelque sorte, si elle n'avait pas découvert ce sport, elle n'osait imaginer le genre de personne qu'elle serait à l'heure actuelle – certainement bien plus terrible que la dragonne qu'elle était certes, mais avec un bon fond malgré tout.

« Du basket ? Ça me va, je suis partante ! » s'exclama-t-elle donc, presque pressée d'être à samedi pour les révisions – bien que ce n'était pas les sciences en elles-même qui la motivait.

Elle ressemblait presque à une gamine à qui on venait de promettre un gros cadeau. Ce qui dans le cas de la Kurokawa, était un peu vrai. Ce ballon orange était la meilleure source de motivation qu'on pouvait trouver pour lui faire faire quelque chose qu'elle n'aimait pas.

La jeune fille se calma toutefois en entendant Mitsuhiro lui proposer, butant un peu sur les mots à cause de sa gêne sans doute, de venir chez elle. Une très légère rougeur s'empara des joues de Takara en s'imaginant passer le week-end chez son ami. Mine de rien, c'était un peu un tournant dans une relation entre deux personnes, et même s'ils le faisaient pour réviser, ça voulait bien dire qu'ils passaient un nouveau tournant dans leur amitié, non ?

« O-Ok, on n'a qu'a faire ça aussi … t'es sûr que je vais pas te déranger par contre ? » demanda-t-elle, ne voulant pas se retrouver à 'forcer' la main de Mitsuhiro surtout.

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MessageSujet: Re: #Great Teacher Hayakawa ϟ feat. Mitsuhiro   #Great Teacher Hayakawa ϟ feat. Mitsuhiro EmptyDim 20 Juil - 11:17



Great Teacher Hayakawa

Qu'est-ce que j'ai fait au bon dieu pour mériter ça?

Petit, sa mère lui avait appris à montrer ses sentiments. Elle lui avait appris le respect des personnes, l'amour, mais aussi la franchise. La dernière était une chose très importante pour elle. Sans franchise, il n'y avait pas de communication, ni même de relation. Alors, grâce avec le temps et des démonstrations, il comprit que les occidentaux n'étaient pas des rustres, mais bien des gens intelligents et juste pour pudique qu'eux. Un japonais disait bonjour en saluant, un occidental, lui, disait bonjour en faisant la bise ou en serrant la main. Les bisous sur la joue – dans la culture japonaise – était réserver aux couples. D'ailleurs, c'était pour cette raison que les amis Aomine et Momoi passaient plus pour un couple, que pour des amis. Dans la culture occidentale, le bisous servait à beaucoup de choses: dire bonjour, consoler, montrer son affection pour l'autre personne. En clair, ils étaient beaucoup plus tactile que nous, japonais. C'était aussi à cause de cette même culture, que Takara était vue comme une catin, une salope des bas quartiers; elle était amie avec beaucoup de garçons et ne se gênait pas pour leur montrer son amitié avec des accolades. Oui, ce n'était même pas des câlins comme en occident, mais bien de simple accolade. C'était pour cette raison qu'il prenait souvent sa défense. Les gens étaient tout simplement trop cons pour s'ouvrir à d'autres cultures.

Les scènes d'engueulades – qui finissaient en scène comique – n'arrangeaient rien à la réputation de la demoiselle. Parce qu'en plus d'être « en couple » avec Yukio, le capitaine de l'équipe masculine de basket, elle sortait aussi avec Mitsuhiro, le numéro 10. Et contrairement à ce qu'on pouvait penser, les gens de la classe trouvaient qu'ils formaient un beau couple: une salope et un abruti, ça allait bien ensemble, non? Le singe traita une dernière fois la capitaine de guenon, tout en disant qu'elle était aussi conne qu'un primate sous-développer. Ces mots d'amours étaient une véritable preuve de leur amitié. Ne répondant pas à sa provocation, il sourit à la demoiselle pour lui dire qu'il avait gagné. Elle avait accepté le fait qu'elle était une guenon et un primate. La victoire était pour l'homme. L'animal pouvait rentrer dans sa cage. Puis, il fit la moue en disant qu'il avait le droit de faire l'idiot, que cela mettait de l'ambiance dans cette classe toute morose. Aussitôt, elle lui sortit qu'il n'avait pas besoin de le faire, vu qu'il l'était vraiment. La reine des trolls avait très envie de jouer, en ce jour.

« Et c'est la guenon qui me sort ça?  », répondit-il, en souriant comme un con. « un idiot reste un homme, contrairement à un primate.  Et j'ai jamais dit que tu étais aussi bête et moche qu'un singe... ce serait insulter les singes. », ajouta-t-il, tout en se laissant faire. Grâce à elle, il avait un air de famille avec Chewbacca. La classe!


Maintenant fini, les deux amis se calmèrent et commencèrent à parler sérieusement. Le but premier de cette collaboration était les révisions pour l'approche des examens. Takara lui montra – la première – ses notes. À la vue de celle-ci, il ne put s'empêcher de ricaner. Voyant la mine boudeuse de la fille, il lui montra ses notes, aussi. Lui en littérature et elle en chimie, ils avaient quasiment les mêmes notes. À quelques points près. Le singe devait battre la guenon d'un ou deux points. Juste assez pour éviter que la prof ne le force à ce mettre en binôme avec quelqu'un. Toutefois, si la proposition avait été avec Takara, il n'aurait pas dit non. Ils étaient amis, après tout. Elle lui avoua qu'il y avait aussi du boulot de son côté. Mais que contrairement à ce qu'il disait, elle n'était pas un cas désespérer. Hayakawa la regarda avec un sourire au coin des lèvres qui voulait dire « ça, c'est toi qui le dit, ma chère ». Une façon de plus pour la taquiner.

Puis, pour éviter qu'ils ne se prennent la tête chez elle, Mitsuhiro lui proposa une autre solution: aller chez lui ou dans le parc juste à côté. Dans les deux cas, ils n'allaient pas déranger ses parents vus qu'ils travaillaient tous les deux. Toutefois, le fait de lui proposer de venir chez lui, le mis un peu mal à l'aise. Non pas qu'il n'appréciait pas Takara, mais cela allait être la première fois qu'ils allaient passer du temps, ensemble, chez l'un ou l'autre. Se croiser lors d'un entraînements le week-end ou rentrer ensemble n'étaient pas la même chose que d'inviter quelqu'un chez soi. Il en était tellement gêné, qu'il en buta sur ses mots. Le parc semblait être – finalement – une très bonne idée. Heureusement qu'il y aurait le terrain de basket pour couper un peu les révisions. Il ne se voyait pas – avec Takara – réviser la chimie ou la poésie, toute une après-midi sans basket. Surtout que, normalement, le week-end était réservé à ça pour lui.

« Le terrain de basket est à 2 minutes de chez moi, à pied. Ce se fera quelques paniers pour se détendre, entre deux matières. », répondit-il. « Et t'inquiète pas, tu me dérangeras pas. Mes parents ne seront pas là et comme ça à l'air animé chez toi, on aura du calme pour essayer de comprendre les matières qu'on a en horreur. », ajouta-t-il. « Ah! Tu aimes le caramel mou? Ma mère m'en a ramené... mais j'aime pas. », avoua-t-il. Se sentant un peu con.


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MessageSujet: Re: #Great Teacher Hayakawa ϟ feat. Mitsuhiro   #Great Teacher Hayakawa ϟ feat. Mitsuhiro EmptyDim 20 Juil - 18:56


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takara & mitsuhiro




Les taquineries avec Mitsuhiro, si elle n'y prenait pas garde, ça pouvait durer toute la journée. La Kurokawa ne se lassait pas de se lancer des petites piques, l'air de rien, avec le jeune homme, trouvant amusant d'avoir toujours quelqu'un pour répliquer en face sur le même ton qu'elle. Ce n'était là que l'expression de leur amitié après tout. Mais l'heure était au travail, pas aux plaisanteries, même si c'était tellement moins intéressant de parler sciences et mathématiques.

Donc, répondant aux provocations de son ami d'un tirage de langue particulièrement mature – oui Takara avait parfois un côté gamine qui ressurgissait, mais uniquement avec certains proches, comme Mitsuhiro ou Allie – l'adolescente se décida ensuite à se mettre sérieusement au travail en sa compagnie. L'idée d'aller chez ce dernier lui convenait d'ailleurs parfaitement et un sourire chaleureux étira ses lèvres. Certes c'était un peu étrange de se dire qu'elle allait voir Hayakawa en dehors de la semaine de cours, mais avec un terrain de basket dans l'histoire, ça s'annonçait agréable tout de même.

« Disons que chez moi, il y a mes deux frères et ma sœur, donc même s'il y a de la place, c'est un peu agité oui. » souffla-t-elle. Elle ouvrit son cahier, triturant son stylo. « Le caramel mou ? A vrai dire je crois que j'ai jamais goûté. T'en as avec toi là ? Passe, que je vois quel goût ça a. »

Elle tenta vraiment d'étudier ensuite, mais vraiment. Le nez plongé dans les bouquins pour tenter de comprendre quelque chose à ce qu'elle lisait, ce qui n'était pas facile, surtout pour une idiote nulle en science comme elle, Takara était sur le point de renoncer à jouer les fortes têtes et à appeler Mitsuhiro à l'aide – elle bloquait sur le premier paragraphe, oui déjà ! Cependant, elle n'en eut pas tellement le temps. Car même si certains avaient renoncé à venir embêter le duo dans leurs révisions et se concentrer sur leur propre travail, ce n'était pas le cas de tous les élèves de la classe.

Certaines filles, encore et toujours les mêmes par ailleurs, semblaient avoir décidé de continuer de médire sur la Kurokawa et son camarade et ami. C'était d'ailleurs les trois mêmes demoiselles que Mitsuhiro avait été aborder plus tôt pour leur demander de les laisser tranquilles, murmurant à l'oreille de ces dernières un secret dont la capitaine de Kaijo ignorait tout.

Takara aurait préféré ne pas les entendre ou même, continuer à s'occuper de ses révisions sans se préoccuper de ces langues de vipère. Elle se fichait bien de ce qu'on disait sur elle après tout ; du moment que cela ne touchait pas ses amis directement et qu'elle était la seule à être montré du doigt. Bien sûr la Kurokawa ne prétendait pas apprécier pour autant, bien sûr que non. C'était même douloureux, mais elle passait outre, laissant ces imbéciles lui casser du sucre sur le dos s'ils n'avaient rien de mieux à faire.

En revanche, sitôt qu'elle entendait quiconque prononcer des paroles injustement mauvaises sur Hayakawa ou un autre de ses proches, la  jeune fille sortait griffes et crocs et crachait des flammes, comme un véritable Dracaufeu sauvage – et shiney s'il vous plait. Du coup gare aux attaques Draco-rage qui risquait de pleuvoir sur les vipères. Et donc, quand elle capta les paroles des files en questions, elle vit rouge ;

« Non mais tu les as vu ? Salope va. J'arrive même a comprendre ce qu'elle peut trouver à ce type, franchement. Yeurk ! » ricana l'une d'elle en se penchant vers son ami, omettant qu'elle parlait un peu trop fort – pour une fois que ce n'était pas les deux gueulards de service qu'on entendait.

Takara fronça les sourcils et son regard se durcit. Elle allait sans doute le regretter par suite … si cela dégénérait, elle risquait d'attirer l'attention d'un surveillant ou d'un professeur et serait bonne pour finir sa journée de cours dans les couloirs avec une punition. C'était déjà ce qui s'était passé la dernière fois qu'un gars d'une classe voisine avait eu le malheur de se moquer du cinq majeur de l'équipe masculine de Kaijo, et puis particulièrement de l'Ailier droit, qui ne savait, dixit ce type ; « que bondir comme un mongol dans tous les sens et de façon totalement inutile. »

Mentalement, la jeune fille sourit avec satisfaction en se souvenant de l'état du nez de ce gars après qu'elle l'ait entendu. En revanche, aussi réjouit avait-elle été de lui dire sa façon de penser de ses actes, autant Takara avait-elle moins rigolé quand elle avait dû passé le reste de la semaine de corvée de ménage à elle seule. Mitsuhiro bien évidemment n'avait jamais eu vent de cette affaire. La fierté de la Kurokawa l'empêchait d'avouer qu'elle se souciait à ce point de son ami et protégeait la réputation de ce dernier sitôt qu'il avait le dos tourné.

Seulement là, et même si le Hayakawa était témoin, elle ne pouvait pas juste se taire et laisser passer. Du coup, la jeune fille se leva de sa place, grimaçant vaguement un sourire d'excuse à Mitsuhiro au passage.

« Hey ! » les apostropha-t-elle d'un ton rude. « Vous allez la fermer maintenant, sinon ça va barder, sévèrement. Et vous excuser aussi. Tout de suite. » exigea la jeune fille, la sergent-chef endormie en elle ne tolérant pas l'idée même d'une rébellion face à cet ordre presque militaire.

« Quoi tu fais la maligne parce que t'as l'autre idiot qu'est là pour te protéger, comme d’habitude ? »

La protéger … ? Takara haussa un sourcil et se retourna vers Mitsuhiro, fixant le jeune homme sans être certaine de comprendre ce que ces filles voulaient dire. Et comment ça 'comme d'habitude' d'ailleurs, elle n'avait pas le souvenir d'avoir demandé à l'autre de prendre sa défense, ni même de le voir se mêler de ces histoires – elle faisait déjà son possible pour éviter de l'impliquer, ne parlant pour ainsi dire jamais de ces foutues rumeurs avec lui ou un autre des garçons d'ailleurs.

« … Mitsu ? » demanda-t-elle, pas sûre de comprendre. « Tu m'expliques ce qu'elle veut dire exactement ? »

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MessageSujet: Re: #Great Teacher Hayakawa ϟ feat. Mitsuhiro   #Great Teacher Hayakawa ϟ feat. Mitsuhiro EmptyJeu 21 Aoû - 19:35



Great Teacher Hayakawa

Qu'est-ce que j'ai fait au bon dieu pour mériter ça?

Le problème avec le 10 de Kaijou, c’était que – quand il avait quelqu’un en face de lui pour répondre au même ton et registre que lui – il ne pouvait pas s’arrêter aussi facilement. Heureusement pour lui que Takara n’avait pas ce même soucis. Avec elle, il savait qu’il pouvait y aller comme il voulait. Qu’elle allait l’arrêter quand le moment ne sera plus à l’heure de la plaisanterie. Et ce fut ce qu’elle fit quand elle lui tira la langue en guise de réponse à ses provocations. Il fit une mine un peu boudeuse, en guise de réponse. Il comprenait qu’il était maintenant l’heure de commencer les plannings de révision et non à se chamailler, même si – franchement – il adorait ça.

Aux yeux des autres, la Kurokawa et le Hayakawa formaient un drôle de couple. Drôle, mais complémentaire. Les deux amis étaient tout le temps en train de se chamailler pour des broutilles. Ils leur arrivaient même de rentrer ensemble. Surtout quand ils avaient des entraînements communs qui pouvaient durer jusqu’à très tard le soir. Si aux yeux des gens, ils formaient un couple de mongole – à force de gueuler comme des cons – aux yeux du garçon, ils étaient seulement un couple d'ami. D'ailleurs, il voyait Takara comme « un mec », plutôt que comme une fille. Non pas qu'elle était moche, non féminine, juste qu'elle n'était pas aussi chiante que les autres filles qu'il connaissait. Et surtout, beaucoup moins chiante que les filles de sa classe.

Un peu gêné par sa propre proposition de révision chez lui, il regagna son calme en proposant de couper les révisions en se faisant un petit basket. Ce sport était la solution à tout: peur de se faire chier? Un basket. Peur d'inviter une amie chez soi? Un basket aussi. C'était vraiment la solution à tout. Il lui expliqua donc que le terrain de basket n'était qu'à 2 minutes de chez lui. Ses parents travaillant même le samedi et étant fils unique, il avait la maison pour lui tout seul. Un avantage pour bosser les cours, quand on était un élève sérieux. Quand on était pas Mitsuhiro, quoi. Puis, changement de sujet à 180°: il lui proposa du caramel mou. C'était la spécialité de sa mère. Sauf que lui, il n'était pas très sucré. Et le caramel n'était pas vraiment sa tasse de thé.

« Ouais, mais je te préviens, si tu n'aime pas le caramel de base, tu risques de ne pas apprécier. Perso, je suis pas fan de base et j'ai horreur de ça. », dit-il en sortant le caramel de son sac. « c'est l'inverse chez moi. Enfin, sauf pour le bordel: on est pas beaucoup dans la maison, mais quand on est réuni, c'est la fiesta quand même! », ajouta-t-il, fier de sa connerie.


Après ce petit passage, ils commencèrent à étudier la chimie. Le brun n'avait aucune difficulté et avançait dans les exercices comme il avançait sur le terrain: avec une facilité déconcertante pour la plupart des élèves de la classe. Il était le premier de la classe dans ces matières-là. Il était donc normal qu'il avait plus de facilité. Alors qu'il entamait la dernière série d'exercice qu'il avait préparé pour la capitaine, son oreille se tendit vers les connasses du devant. Elles n'en avaient pas assez eu avec sa menace? Surtout que là, ils parlaient sur le couple d'ami. Et en particulier sur lui, cette fois-ci. Elles se moquèrent d'eux. Elles traitèrent la Kurokawa de salope, tandis qu'elles se moquèrent, peu de temps après, du physique d'Hayakawa.

S'il y avait bien une chose que le ouistiti de Kaijou détestait le plus au monde, c'était bien ce genre de vipères. Elles n'avaient rien d'autres à foutre de leur vie que de se moquer des autres. Que ce soit sur le plan mental – comme pour Takara – ou sur le physique – comme pour Mitsuhiro. Le problème avec le garçon, c'était qu'il n'avait pas sa langue dans sa poche pour défendre cette dernière. Il ne supportait pas qu'on la traite de salope sans aucune raison. Depuis qu'ils se connaissaient, même s'ils s'engueulaient souvent – pour rire – il connaissait très bien cette dernière et il savait pertinemment qu'elle n'était pas comme ça. La salope – aux yeux des autres – n'étaient qu'une vierge. Il se foutait un peu des moqueries sur son physique, parce qu'il savait très bien qu'il n'était pas aussi beau que Kise, ou Moriyama, mais il ne supportait pas qu'on se moque de ses amis. Et surtout d'elle. Non pas qu'il avait des sentiments pour elle, mais tout simplement parce qu'elle était « une proie facile » pour les autres filles.

Cependant, même s'il aimait pas les moqueries sur la brune, il ne voulait pas qu'elle sache qu'il la défendait. Il ne voulait pas qu'elle sache qu'il se tapait souvent des heures de colle parce qu'il n'aimait pas entendre des conneries sur elle, ou même sur les membres de l'équipe masculine de Kaijou. Oui, il n'aimait pas quand on touchait à ses amis. Au lieu d'aller revoir ces même filles, il les surveilla de loin. Attendant le bon moment pour aller les voir. Mais le cas n'arriva pas. Pourquoi? Parce que la brunette gueula la première. Il fut d'ailleurs un peu surpris de sa réaction. Depuis quand, est-ce qu'elle se souciait de ce que les gens pensaient de lui, ou même de son physique?  Vu qu'elle s'en occupa, il la laissa faire. Quand elle était énervée comme ça, il fallait mieux ne pas être dans les parages ou du moins, pas dans la conversation. Malheureusement pour lui, il allait bientôt y entrer.

Oui, parce qu'en guise de défense, l'une des vipères se moqua d'elle en disant qu'elle osait ouvrir sa gueule seulement parce qu'il était là. Il était vrai qu'il avait déjà – même souvent – eu à faire à elle parce qu'elle n'arrêtait pas de l'insulter. Souvent, ils étaient tous les deux dans le bureau pour le même problème. Alors quand la capitaine entendit ça, sa seule réaction fut de se retourner vers lui. À ce moment-là, il plongea la tête dans son bouquin, faisant genre qu'il n'avait rien vu. Mais quand elle lui demanda des explications, il se sentit un peu – voir beaucoup – con. Il ne pouvait pas lui dire que, quand quelqu'un l'insultait de salope derrière son dos, il réglait son compte. Il était bien trop fier pour ça.

« Bah... », commença-t-il à dire. « ça veut dire ce que ça veut dire. », ajouta-t-il, en faisant légèrement la moue. « j'aime pas quand on insulte les gens derrière leur dos. Je trouve que c'est une marque de lâcheté. Alors qu'en surprend un, je lui apprends la politesse, c'est tout. », dit-il. « et va pas croire que je fais ça que pour toi. », finit-il de dire, en replongeant dans son bouquin.


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MessageSujet: Re: #Great Teacher Hayakawa ϟ feat. Mitsuhiro   #Great Teacher Hayakawa ϟ feat. Mitsuhiro EmptyLun 8 Sep - 11:29


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takara & mitsuhiro




Généralement avec ses amies filles, Takara ne pouvait pas trop se « lâcher » non plus, se montrant plutôt sous son côté protecteur et facilement attendrie par tout ce qui était mignon. C'est notamment pour cela qu'elle ne pouvait résister à des jeunes demoiselles toutes mignonnes comme Satsuki ou bien encore Asuka, dont le comportement était à l'anti-thèse du sien. Du coup, elles avaient su toucher le cœur tendre bien caché derrière ses écailles de dragonne et son armure de troll des montagnes. Mais la Kurokawa était aussi et avant tout une fille pas du tout féminine, qui préférait suer sur un terrain de street et oubliait de se coiffer environ un matin su deux.

L'avantage donc d'une relation comme celle qui la liait avec Mitsuhiro, c'était qu'elle pouvait être totalement elle-même, se laisser aller à ses travers et gueuler comme elle l'entends parce que face à elle, c'était presque comme avoir son double en version masculine. Takara ne se considérait pas comme une « fille » avec lui, ils étaient des amis au masculin et quand les deux étaient réunis et surtout lancés dans leur chamaillerie amicale, cela pouvait durer des heures entières. Cependant, pour le moment et bien qu'elle adorait cela, la Kurokawa était consciente que ce n'était pas le moment. Ils auront tout le loisir de se taquiner plus tard après les révisions, pour le moment il serait bon ton de commencer à travailler un peu, histoire qu'elle puisse au moins dire avoir réviser  un peu – genre si elle arrivait à faire ne serait-ce que la première page d'exercice, elle s'estimerait heureuse.  

Prenant le caramel que Hayakawa lui tendait, la jeune fille le remercia et ouvrit son cahier tout en mâchonnant la friandise, grimaçant un peu. Ok, elle n'était pas vraiment fan, entre le goût et la sensation qui collait aux dents. Finissant toutefois sa bouchée, Takara tenta de se concentrer sur ses exercices. Tâche difficile cependant et la jeune fille laissa rapidement échapper des soupirs de dépit et se prit la tête dans une main en essayant de retourner le problème dans son esprit. Elle glissa un regard à son voisin et ouvrit grand les yeux en constatant qu'il avançait de manière rapide et assurée. Autant dire qu'elle se sentait bien évidemment  surpassée et même complètement larguée, ce qui n'était jamais agréable.

« Mitsuuu...» gémit-elle en s'affalant sur la table. « J'y comprends rien sérieux, je sais même pas quelle formule je dois employer ! »

Cependant, elle n'eut guère le temps de se pencher d'avantage sur ses devoirs en compagnie de son ami, car c'est à cet instant que les pestes de service décidèrent de repasser à l'attaque, s'attirant ainsi les foudres de la capitaine de l'équipe féminine de basket. Qu'on s'en prenne à elle et lui fasse une mauvaise réputation c'était une chose, mais elle ne tolérait pas qu'on s'en prenne à son ami, surtout d'une manière aussi puérile et pathétique.

La vipère n'avait cependant pas sa langue dans sa poche et c'est ainsi que la colère de la Kurokawa retomba doucement suite à l’insinuation de son adversaire – ce qui n'était pas une mauvaise chose, la dragonne ayant la fâcheuse tendance à agir de manière bien trop impulsive et à parfois se laisser « déborder » – pour laisser place à l'incompréhension en apprenant qu'apparemment, Mitsuhiro prenait sa défense. Se tournant vers le jeune homme, elle haussa un sourcil en le voyant se cacher derrière son livre de cours. La suite n'arrangea rien et quand, enfin, le jeune homme se décida à avouer qu'effectivement, ce dernier s'était déjà retrouvé à défendre son honneur lorsqu'on parlait dans le dos de la brune, Takara fronça progressivement les sourcils.

Jetant un coup d'oeil autour d'elle, la demoiselle constata qu'ils étaient de nouveau devenu le centre de l'attention général. Pas étonnant en même temps, entre ses grognements et la tournure étrange que prenait ce règlement de compte. Elle voulait parler avec Mitsuhiro, s'expliquer, bien lui faire comprendre qu'elle n'avait pas besoin d'un chaperon – la dernière chose qu'elle voulait, c'était lui attirer des ennuis.

Cependant, impossible d'avoir un peu de calme et d'intimité ici. La Kurokawa s'approcha donc du bureau de son ami et sans écouter les protestations de celui-ci qui n'allaient pas tarder à lui abreuver les oreilles et l'empoigna par le bras, le forçant à se lever de sa place et à le suivre – c'est qu'elle avait de la force mine de rien.

« Viens avec moi. Faut qu'on parle. » souffla-t-elle simplement en l'entraînant à sa suite.

Takara franchit la porte de la classe, se fichant totalement qu'ils n'étaient pas censé en sortir et que l'heure était de toutes manières bientôt terminée. Non, elle voulait parler avec Hayakawa, sans avoir une bande de hyènes curieuses autour d'eux.

La jeune fille s'arrêta quelques mètres plus loin après avoir tourné à un angle du couloir, les laissant seuls tous les deux près de l'escalier menant au rez-de-chaussée. Au moins ici, ils seraient un peu plus tranquilles. Elle lâcha donc la main de Mitsuhiro qu'elle tenait – ou plutôt tirait – toujours et se tourna vers ce dernier.

« Je ne t'ai rien demandé bon sang ! » attaqua la basketteuse, directe. « Ce n'est pas ton problème que je sache qu'on parle de moi dans mon dos ou en face même. Je suis suffisamment grande il me semble pour m'occuper de mes problèmes toute seule, alors tu n'as pas besoin de faire des trucs comme cela, abruti de singe ! »

Elle avait osé le ton, mais en réalité elle n'était pas vraiment en colère. Enfin, si un peu quand même. Mais elle était également un peu heureuse. Seulement, pas question de l'avouer aussi facilement et comme Takara est totalement maladroite et nullissime en matière d'interactions sociales et bien … elle s'énerve. Forcément. Mais en toute amitié hein.


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MessageSujet: Re: #Great Teacher Hayakawa ϟ feat. Mitsuhiro   #Great Teacher Hayakawa ϟ feat. Mitsuhiro EmptyJeu 18 Sep - 14:19



Great Teacher Hayakawa

Qu'est-ce que j'ai fait au bon dieu pour mériter ça?

De toutes les personnes qu'il connaissait, il fallait bien avouer que Takara était spéciale. Non pas qu'il amoureux d'elle ou quoi que ce soit, mais il ressentait quelque chose différent pour elle: un mélange d'amitié et d'amour fraternel. Elle était un peu le petit frère et la petite sœur qu'il n'avait jamais eu. Elle était chiante, gueularde, garçon manqué, mais il ne pouvait pas s'empêcher de la protéger quand il le pouvait et surtout, il le faisait sans qu'elle le sache. Il ne voulait pas l'entendre se foutre de sa gueule. Il ne voulait pas qu'elle sache tout ça. Il avait bien trop de fierté pour ça. Il était prêt à supporter les foudre de sa mère pour garder ce secret. Malheureusement pour lui, il allait devoir survivre aux foudres de la Kurokawa avait de subir celles de sa mère: il allait vivre un de ces pires cauchemars aujourd'hui même et dans très peu de temps.

Les deux adolescents étaient à leur table quand le garçon décida d'offrir du caramel mou à la demoiselle. Il n'aimait pas trop ça et c'était une bonne occasion pour lui faire goûter. Si elle aimait ça, dès que sa mère lui en donnerait, il lui passerait et si elle n'appréciait pas, il serait rassuré en se disant qu'il n'avait pas des goûts de luxe. Vu comment elle se débattait avec la friandise, la 2nd option s'afficha comme une réponse à sa question intérieur. Finalement, ces bonbons étaient des cadeaux empoisonnés. Il les donnerait aux salopes de la classe. Mais bon, au lieu de penser vengeance, il fallait penser devoirs: les deux amis étaient là pour réviser. Tandis qu'il était à fond dans la chimie, s'attaquant aux derniers chapitres, il fut revenu à la réalité quand il entendit la capitaine geindre. Elle ne comprenait strictement rien.

« Tu n'y arrives pas parce que tu te prends trop la tête. C'est ça le problème avec vous, les littéraires. Vous cherchez compliquer alors que la solution est juste devant le nez. », dit-il en soupirant légèrement. Non, ce n'était pas un anti-littéraire. « Si tu veux, je te donnerai l'astuce pour comprendre quand les utiliser. Mais pour le moment, tu dois seulement les mémoriser par cœur. Tu penses qu'une guenon comme toi puisses y arriver? », ajouta-t-il, en souriant.


La petite insulte en fin de phrase n'était pas là pour la déstabiliser, mais surtout pour la détendre. Il sentait bien qu'elle commençait déjà à avoir les neurones à chauffer. Les révisions n'allaient pas être une partie de plaisir. Mais ce début allait prendre une autre tournure quand les vipères du premier rang se moquèrent des deux amis et en particulier d'Hayakawa. Elles ne comprenaient pas comment une salope comme Takara pouvait tomber aussi bas pour pouvoir avoir envie de se faire un abruti comme Mitsuhiro. Les deux amis avaient une réputation très peu glorieuse pour leur amour propre. Alors qu'elle se leva – énerver comme une dragonne voulant protéger ses enfants – elle fut calmée aussitôt par la vipère qui lui annonça qu'elle était protégée par le singe. Lui qui voulait qu'elle ne soit pas au courant, c'était rappé. Le pire dans cette histoire, c'était qu'elle le regardait comme si elle ne comprenait pas les mots de leur camarade. Il fut donc obligé de confirmer les dires de la sorcière quand elle lui demanda. À ce moment-là, il crut voir sa mère: elle s'approcha de lui, assez énervé pour pouvoir le forcer à se lever et surtout, pour le traîner jusqu'en dehors de la salle.

Alors qu'il se faisait traîner, il aperçut leur camarade entrain de les regarder à travers le hublot. Il avait bien envie d'une aide extérieur pour le sortir de cette merde. Maintenant qu'elle était au courant, et vu la gueule qu'elle tirait, il savait qu'il allait en prendre plein la gueule. Si sa mère lui avait dit que ce n'était pas bien de parler derrière le dos des gens, il savait que c'était mieux de le faire, si c'était pour protéger une personne qu'on appréciait beaucoup et surtout, quand celle-ci était bien trop têtu pour le demander de vive voix. Hayakawa avait été élevé dans l'optique qu'il fallait protéger les choses qu'on aimait. Lui qui appréciait la capitaine, il devait donc la protégé de ces rumeurs sans fondement. Il ne supportait pas ça.

Pour être sûr de ne pas être dérangé, la brune passa un virage. De cette façon, elle était quasiment sûr de ne pas se faire déranger par les curieux de la classe: personne – mis à part Hayakawa ou les autres membres du basket – n'était assez fou pour suivre la capitaine quand elle avait ce regard de feu. Le même genre de regard qui vous force à faire vos prières par peur de mourir sur le champ. Maintenant tous les deux, elle l'engueula à moitié. Elle disait ne pas vouloir et ne pas avoir besoin de son aide. Et pourtant, elle montrait autant de remerciement que de rage dans ses yeux. Alors vu qu'il était que tous les deux, il fit une chose qu'il ne pensait pas faire avec elle: il la força à poser sa tête contre son torse et lui caressa les cheveux. Il savait qu'il allait mourir pour avoir fait ça. Mais il n'avait pas le choix.

« Tais-toi un peu Kurokawa et arrête de gueuler comme une guenon. Les gens risquent de t'entendre si tu gueules comme ça et si c'est ça, autant retourner en classe. », dit-il en soupirant légèrement. « Je sais que c'est pas mon problème, mais j'ai été élevé comme ça: ma mère m'a toujours dit que c'était irrespectueux de parler dans le dos de quelqu'un alors quand je suis témoin de ce genre de chose, je m'en occupe. Surtout quand ça concerne des gens de mon entourage. Ok? », expliqua-t-il sur un ton très sérieux. Peu de personne avait eu l'occasion de le voir ainsi.


Si la capitaine était furieuse de se faire protéger par lui, Hayakawa l'était tout autant quand il avait vu la scène: il se faisait défendre par une fille. Même s'il ne la considérait pas vraiment comme une fille, parce que pour lui, une fille était un être avec qui, il aurait la possibilité de sortir, elle restait quand même de cette espèce-là. Pour détendre un peu l’atmosphère, il la décoiffa.

« Et tu n'es pas la mieux placé pour parler de ne pas défendre... Pourquoi tu m'as défendu contre ces vipères? Elles savent très bien que tu t'emportes rapidement et elles savent aussi que tu détestes quand on touche à ton entourage. Même si elles parlent comme ça de moi, je sais très bien qu'elles ne feront rien contre moi spécialement. Je sais certaines choses que personne ne sait sur elles. », dit-il en souriant comme un con. « Alors calme-toi et laisse moi faire. D'accord? », demanda-t-il.


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