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 Perfect Day - Flashback feat.Pupuce ♥

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MessageSujet: Perfect Day - Flashback feat.Pupuce ♥   Perfect Day - Flashback feat.Pupuce ♥ EmptyMar 22 Avr - 0:42


Feat.Satsu♥
« un bruit métallique crissa dans le silence que je m'étais forgé »




Appuyé contre la rambarde, la brise s'amusait à perturber les quelques mèches frivoles qui s'étaient laissées charmer par sa légèreté enivrante. Elles ondulaient à leur guise, comme si rien d'autre importait que de s'allier au rythme régulier et rassurant du vent. Mes pensées également s’accommodaient à cet air inaudible qui se voulait relaxant. Virevoltant de droite à gauche, mon esprit démuni de capacités réflexives n'était plus ce qu'il était. Je pouvais sentir les battements de mon cœur retentir distinctement aux creux de mes tympans ; mes prunelles fixant un point que je ne saurais définir ; je me concentrais sur chaque impulsion. Ainsi, je tentais vainement de ressentir ces battements dans l'intégralité de mon corps. Tandis que ma concentration me servait de leurre, des images me revinrent en tête. Cela ne faisait que quelques jours que j'étais arrivé à Seirin. Quelques jours que tout était terminé. Vaguement, de brèves bribes de mon parcours me revinrent en tête. D'une certaine manière, je me demandais ce que j'avais bien pu faire pour terminer ici. Pas que cela ne soit une mauvaise chose, au contraire. J'aurais tout simplement souhaité des circonstances différentes, afin d'aborder les événements avec plus de simplicité. Or pour l'instant, je me trouvais dans l'incapacité de me détacher de ce qui m'oppressait, bien qu'il n'existe ni de circonstances heureuses ou malheureuses. Je lui en veux encore... Autant que je regrette ce que les événements sont advenus. Je soupirais bruyamment et sans gêne, me pensant seul. Le pire, c'n'était pas ce que cet abruti de Matsuo avait brisé. Le pire, le plus horrible, ce qui me donnait envie de vomir, c'était mes oncles et mes tantes qui rejetaient l'acharnement du destin sur le pauvre dos de ma génitrice. Pas plus tard qu'hier, j'avais eu droit à leurs conneries. A leurs bêtises. Et cela me mettait dans une rage folle. Je ne désirais qu'une chose, les attraper l'un à l'autre... Quand j'en aurais l’opportunité. Quand bien même je ne désire qu'une chose, j'attendrais le temps qu'il faudra.

Me redressant machinalement, c'est sans en avoir conscience que je sortis une première clope de mon paquet. J'hésitais l'espace d'un instant. Comme si une brève réflexion allait changer quoi que ce soit... J'étais seul, j'avais envie de fumer, peu importe. Alors que la nicotine bivouaquait dans mes poumons, la sonnerie de mon portable ne tarda pas à retentir dans un écho morbide. Lorsque je vis le numéro s'afficher, mon cœur manqua un battement. Une simple suite de chiffre venait de mes donner des envies de meurtre. Portant le portable à mon oreille, je répondis sur un ton sec, qui se voulait sans appel. Quand on parle du loup... Voilà ma tante qui pointe le bout de son nez pour tenter de se décharger de ses responsabilités, répondant rageusement à mes messages de la veille. Mais Ô quelle surprise quand elle passa le combiner à mon cher oncle. Je vois que les réunions de familles sont très productives en ce moment... La conversation tourna vite au vinaigre, or je réussis par je ne sais quel miracle à garder mon sang froid. Disons plutôt que mon explosion de rage fut glaciale et dangereusement silencieuse. Avec toutes ces conneries, ma clope se consuma d'elle-même. Une fois la conversation terminée, je dus sincèrement retenir les muscles de mon bras qui ne demandaient qu'à jeter ce foutu téléphone au sol. Grinçant des dents, mes doigts cherchèrent instinctivement une deuxième barre de nicotine. Ces gens, ils avaient un sérieux problème et s'il y a bien une chose sur terre que je ne supporte pas, c'est la mauvaise foi. Cette capacité presque accablante à tout recentrer sur eux-mêmes... C'est aberrant. Je ne comprends pas et ne comprendrais jamais. Distraitement et notamment pour évacuer le trop plein de tension qui me grappillait les membres je shootai dans une caillasse siégeant dans les environs. Triste sort pour un simple caillou, paix à son âme.

Mains en poche et clope au bec, un bruit métallique crissa dans le silence que je m'étais forgé. Mes pupilles ripèrent. Une jeune fille. Que faisait-elle ici ? Non, après tout c'était son droit de se balader où bon le vent la menait. Quand bien même, elle aurait papillonner plus loin. Recrachant la fumée, je ne pris pas la peine de l'observer d'avantage. Inutile de la dévisager, ces traits m'étaient inconnus. Fronçant le nez et claquant ma langue contre mon palet dans un tic agacé, je me contentais de retourner m'adosser contre ma rambarde. Réajustant mon casque autour de mon cou, l'ai de rien.

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MessageSujet: Re: Perfect Day - Flashback feat.Pupuce ♥   Perfect Day - Flashback feat.Pupuce ♥ EmptyMar 22 Avr - 10:43



This is a perfect day!

Quand une Satsuki dressée et mignonne rencontre un Ikki sauvage et grincheux

Allongée sur le lit, elle était au téléphone avec une amie à elle. Cette demoiselle était une élève de Seirin. Même si elle était de Touhou, elle connaissait beaucoup de personnes dans cet établissement. Comment? Grâce à Kuroko. Après tout, si son « ex petit ami » n'avait pas fait partie de l'équipe de basket de cette école, elle ne l'aurait même pas connu de nom. Enfin si, grâce au basket, mais pas intiment, comme maintenant. La demoiselle à l'autre bout du téléphone était tombé sous le charme de son petit Ikki. Il était vrai que dans son genre, il était assez mignon. Alors quand elles discutèrent sur lui, la manager n'arrêtait pas de rire. Les deux amants maudits – façon de parler, vu que l'allier droit de la seconde équipe de Seirin n'était pas amoureux d'elle – lui faisaient penser à elle et Kuroko. Heureusement pour elle, elle avait enfin trouvé quelqu'un qui l'aimait d'un amour réciproque au sien, voire même un peu plus.

« En faite, Momoi-san... comment as-tu rencontré Ikki? Il semble si peu sociable, sauf quand il est avec toi. »

« C'est une histoire très drôle Ni-chan! Parce qu'il était associable aussi, avec moi, au début. »

Dès qu'elle lui répondit cela, elle commença à lui raconter cette journée à marquer d'une pierre blanche pour et d'une pierre noire pour lui. Depuis ce jour, elle n'arrêtait pas de l'embêter, de le taquiner et de s'afficher à ses bras pour rendre les filles jalouses et énerver les garçons, surtout une certaine personne. Parce que oui, même s'il lui ressemblait un peu, il ne pourrait jamais le remplacer. Ô grand Dieu, il ne pourrait vraiment jamais le remplacer. Bref.

Flash-back et compagnie ~
 :38:  :52:  :38:  :52: 
Seirin, voilà bien un établissement que la manager ne connaissait pas très bien. Il fallait dire que son équipe de basket était encore un bébé: elle n'avait qu'à peine deux ans. Contrairement aux autres équipes qui, elles, semblaient être aussi vieilles que le Christ. Malheureusement pour elle, sa nouveauté aurait pu être un avantage pour les matchs mais leur nouveau membre, Kuroko Tetsuya, faisait que cet établissement allait devenir comme une seconde maison pour elle. Après tout, le membre fantôme de la génération des miracles était son petit ami et comme elle n'avait pas pu intégrer l'établissement parce qu'elle ne voulait pas abandonner une certaine personne, elle passait donc le voir après les cours et quand elle n'avait pas entraînement. Toutefois, à chaque fois, elle se perdait. Non pas qu'il était plus grand que Touhou, mais la nouveauté faisait qu'elle ne connaissait pas du tout les lieux. Pour la guider, elle chercha donc quelqu'un. Y avait-il une âme charitable pour l'aider? D'après ce qu'elle voyait, non. Il n'y avait aucune âme vivante dans cet établissement, ni même de bruit. Elle avait l'impression de se retrouver dans un film d'horreur. Se blottissant contre elle-même, elle sursauta au moindre bruit. Oui, même si elle n'avait pas peur de traverser la ville, seule, elle ne supportait pas de se retrouver toute seule dans une école sans vie, sans chaleur.

Dans ces moments-là, elle maudissait toutes ses soirées films d'horreur avec son meilleur ami. Autant avec lui, elle avait peur de rien et de personne. Sa carrure et son caractère de chien faisaient qu'elle se sentait en sécurité. Mais quand elle se retrouvait seule, sans personne, elle flippait comme une gamine de 5 ans qui se serait perdue dans un cirque rempli de clown aussi moche les uns que les autres. Marchant dans les couloirs, elle eut un moment d'illumination! Pourquoi n'irait-elle pas voir sur le toit? De cet endroit, elle aurait une belle vue sur l'ensemble de l'établissement et elle n'aurait aucune difficulté pour trouver le gymnase. Maintenant que la réponse du « comment trouver le gymnase? » fut trouvée, une autre question se posa: comment trouver le toit? Elle soupira de désespoir. Elle n'allait pas pouvoir le voir aujourd'hui, si elle continuait comme ça. Errant dans les couloirs pendant une bonne vingtaine de minutes, elle trouva enfin l'entrée du toit. Finalement, Seirin était un peu fait comme son propre établissement. Marchant en chantonnant, elle ouvrit la porte comme une folle avant de se rendre compte qu'il y avait quelqu'un... QUOI!? IL Y AVAIT QUELQU'UN DEPUIS LE DEBUT? Elle fut heureuse de voir une personne, très heureuse même. Maintenant, elle n'allait plus avoir peur. Il allait pouvoir l'emmener au gymnase.

Pendant quelques secondes, la manager crut que le garçon la dévisagea et la snoba. Comment ce mec pouvait-il snober la manager? Ne semblait-elle pas si apeurée et perdue que ça? Elle avança doucement vers le garçon, aux visages moins tirés mais tout aussi... menaçant que celui de l'as. Seirin avait son grincheux officiel alors. Elle s'installa près de lui et le regarda avec un tendre sourire aux lèvres. De dos, ce garçon semblait... normal. Mais quand elle le regardait de près, il lui ressemblait, sauf au niveau de la couleur de peau et de la taille. Avait-il le même caractère que lui? Entre lui et son cousin, elle savait y faire avec les grincheux et les chieurs professionnels. « bonjour! », dit-elle en le regardant sans cligner des yeux. « Tu ne serais pas Ikki... de la seconde équipe de basket de Seirin? », demanda-t-elle en commençant à cligner des yeux. Si c'était vraiment lui, cela voulait dire qu'ils n'avaient pas entraînement aujourd'hui et de ce fait, elle serait venue jusqu'ici pour rien. Intérieurement, elle pria pour que ce ne soit pas lui.

Momoi-san était connue dans le monde de basket pour avoir une base de données sur tous les joueurs de toutes les équipes de basket lycéennes. Elle était un atout redoutable. Grâce à sa capacité d'analyse, elle pouvait « prédire les attaques » et les stratégies des autres équipes. Après tout, on faisait une stratégie en fonction des points faibles de l'équipe adverse, mais aussi en fonction des points forts et faibles de sa propre équipe. Et c'était là que Momoi entrait en scène: elle connaissait toutes les caractéristiques des joueurs adverses. Elle connaissait leur attaque spéciale, stratégie favorite, point faible/fort, … bref, elle connaissait beaucoup de choses sur les joueurs de basket. Toutefois, elle avait un peu de mal avec les équipes secondaires. Après tout, elles ne jouaient jamais dans les tournois inter-lycées. Il lui arrivait donc de ne pas trop reconnaître les joueurs de ces équipes-là.

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©️ Dragibus
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MessageSujet: Re: Perfect Day - Flashback feat.Pupuce ♥   Perfect Day - Flashback feat.Pupuce ♥ EmptyMer 23 Avr - 1:29


Feat.Satsu♥
« le début d'une sacré histoire »





La première fois que j'ai rencontré Satsu, on ne peut pas dire que notre premier contact ai été très chaleureux. Au contraire, j'me suis souvent demandé quel coup du sort l'avait foutu sur le toit à ce instant précis ; alors que je ne demandais rien à personne. Triste réalité, n'est-ce pas ? Depuis elle ne m'attire que des ennuis. M'enfin, j'ai surtout la sombre impression qu'elle se sert de ma somptueuse personne pour provoquer son entourage. Une personne en particulier. J'suis loin d'être débile, je le vois ça, même si je ne prends pas la peine d'en parler. Après, vous allez m'dire, ça ne me concerne pas et je m'en tamponne un peu. Au final, j'l'aime bien cette petite, quand bien même elle passe son temps à m'agacer. Disons qu'avec elle je peux laisser mes élans d'égocentrisme et de narcissisme s'exprimer en toute tranquillité. Ce qui est déjà une très bonne chose ! Bien que je me demande souvent pourquoi j'me laisse balader aussi facilement. En fait, ma gentillesse n'a pas d'égale, m'voyez ? Formulé d'une autre façon : elle est sélective et Satsu est l'une des heureux élus. De loin, notre duo doit être comique à regarder. La petite demoiselle énergique qui a toujours le sourire, accompagné du vieux grigou râleur et grincheux qui ne comprend toujours pas pourquoi il traîne avec elle. Papi Mougeot, oui. Mais il n'y a également qu'avec elle que ce foutu sourire en coin ne quitte jamais mes lèvres. C'est agaçant. Un jour, soyez en sûr, j'vais me chopper une crampe. En revanche, Peu importe ce qu'elle fait, j'n'aimerais pas que quelqu'un lui attire des emmerdes. Croyez-moi.
Ouais, le début d'une sacrée histoire, c'est moi qui vous le dit.

||*|

Je crus percevoir des pas qui se rapprochaient. La perspective que cette demoiselle vienne me réprimander m'arracha une grimace. Je n'avais nullement besoin que l'on me donne des leçons, d'autant plus qu'aux vues de mon état d'esprit actuel, je craignais de me montrer agressif envers elle. Mes phalanges s'agitaient nerveusement. Mauvais signe. Concrètement je n'avais rien contre elle, mais mes sauts d'humeurs avaient beaucoup plus d'emprise sur mes réactions que je ne voulais bien le penser. Lorsqu'elle s'installa non loin de ma personne, je me contentais de lui jeter un rapide coup d’œil, préférant me concentrer sur ma barre de nicotine. Intérieurement, j'éprouvais presque l'envie de sauter par dessus la rambarde. J'n'ai rien contre le Social, au contraire. Or dans certaines circonstances il vaut mieux me foutre la paix. Le temps que j'm'énerve tout seul comme un pignouf et fin de l'histoire. La fumée grise s'échappa de mes lèvres brusquement. Portant une nouvelle fois la cigarette à mes lèvres, se produisit ce que je craignais. Au son de sa voix, je me stoppai un instant. Cette fille me connaissait ? Ha bon. Voilà qui est folichon. C'est que j'ai vraiment des fans en fait... Écarquillant légèrement les yeux, je tournai ma tête vers elle. Mes traits étaient toujours légèrement tirés, mais mon expression n'affichait aucune animosité. Sans doute le sourire qu'elle m'affichait qui m'avait inconsciemment dissuadé de démarrer au quart de tour. Ma langue claqua une fois de plus contre mon palet. Une sale habitude, me direz-vous.   « Oui... C'est bien moi. » marmonnai-je, un tant soit peu méfiant. M'étant légèrement redressé, je la fixais sans ciller, perplexe. Était-elle de Seirin ? Son visage ne me disait rien. M'enfin, la quasi totalité des petites têtes que je croise au quotidien ne me disent rien qui vaille. Il faut dire que je ne suis pas arrivé ici depuis très longtemps. Trêve de réflexion ! « Et à qui ai-je l'honneur ? Je ne t'ai jamais vu, comment ça se fait que tu me connais ?  »  Demandai-je tout aussi distant. Je sais, j'ai le don pour débarquer comme une pâquerette.

Dans un geste nonchalant, je me retournais complètement afin de me retrouver dos à la rambarde, reposant mes coudes sur celle-ci. Mes mirettes se posèrent sur un point beaucoup plus lointain. J'étais peut-être tombé sur une stalkeuse, que sais-je, mais elle avait au moins le mérite de m'épargner les leçons de morale. Vous savez, fumer dans l'établissement et tout ça. Le tintouin habituel. Pensif, cette constatation parvint à me réjouir de l'intérieur. Oui, car sur mon visage l'on ne pouvait pas vraiment y déceler une once d'émotion, si c'n'est le fait que je paraissais moins contrarié. Sans réfléchir et comme si ce que je racontais m'importait peu, j'exprimais tout haut ce que je pensais tout bas.   « M'enfin, peu importe qui tu es, tu m'évites les leçons de morale, c'est plutôt chouette. Nice Point. » Aux deux derniers mots, je m'orientais à nouveau vers elle, approuvant sa réaction par un signe de pouce, histoire de faire part de ma satisfaction. Je sais, avec mon tempérament de loutre nonchalante, ce que je raconte est plutôt comique. N'est-ce-pas ? « Sinon, qu'est-ce que tu veux ? »   Un enchaînement plutôt sec, or cette phrase était sortie d'elle-même, accompagnant mon geste lorsque j'envoyai le mégot paître dans la cours. Je ne savais pas encore sur quel pied danser avec cette donzelle et cela m'agaçait. Comprenez ?  

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MessageSujet: Re: Perfect Day - Flashback feat.Pupuce ♥   Perfect Day - Flashback feat.Pupuce ♥ EmptyVen 25 Avr - 19:07



This is a perfect day!

Quand une Satsuki dressée et mignonne rencontre un Ikki sauvage et grincheux

Les connaissances de la manager sur les autres joueurs de basket faisaient d'elle une personne menaçante dans le monde du basket. Peu de personne appréciait sa présence dans les matchs ou lors des entraînements, en dehors des membres de son équipe actuelle et son ancienne équipe de Teiko. Ses analyses étaient quasiment correctes qu'on avait l'impression qu'elle avait un don de voyance. Un préjugé qui n'était nullement fondé. Après tout, la jeune femme ne jouait pas au basket, elle ne savait même pas dribbler avec un ballon. Alors comment pouvait-elle jouer les sorcières? D'un autre côté, cette réputation faisait que l'équipe de Touhou était encore plus menaçante que jamais. Avec Daiki et Momoi dans l'équipe, cette année, elle n'avait même plus besoin de montrer les crocs pour se faire une place. Les deux amis le faisaient à leur place. Ce fut donc sans surprise et sans gène qu'elle prit la réaction du jeune garçon qui se trouvait à côté d'elle. Après tout, elle venait de l'appeler par son prénom alors qu'il ne la connaissait ni d'Eve, ni d'Adam. Elle était quand même heureuse de sa confirmation. Contrairement aux autres gens, il ne l'avait pas rembarré méchament. Quand il lui demanda à son tour, qui elle était, elle se mit à mettre des petites mèches – qui dansaient au rythme des vas et viens du vent – derrière les oreilles.

« Ikki Yawara, petit allier de l'équipe secondaire de Seirin. Le Hulk de cette équipe. Tu as l'air plus grand sur un terrain de basket. Je m'appelle Satsuki Momoi, mais tout le monde m'appelle Momoi. Je suis la manager de l'équipe de Touhou. »


Elle l'observait ronchonner un peu à côté d'elle. Même si elle le connaissait que de vue, elle n'avait pas peur de lui. Même s'il semblait grincheux et de mauvaise humeur, elle connaissait bien ce genre de personne. Elle en avait une comme meilleur ami. Quand elle vit qu'il fumait sur le toit, elle ne dit rien. Elle s'en foutait un peu et il était assez grand pour assumer les conséquences de ses actes, autant sur sa santé que pour le non respect des règles de l'établissement. Exprimant sa joie pour ses leçons de morale inexistantes par des mots et un signe du pouce, elle sourit de nouveau. Finalement, il était même un peu plus cool que l'As. Elle sourit de nouveau. Elle venait de faire une belle rencontre. Puis, voyant qu'il la fixait toujours, elle se mit à cligner des yeux quelques secondes avant qu'il ne lui pose la question de la journée. Qu'est-ce qu'elle faisait là? Elle le regarda encore, mais en arrêtant de cligner des yeux.

« Je suis venue voir mon petit ami... mais je sais pas où se trouve le gymnase pour les entraînements de basket. Alors j'ai voulu le trouvé en allant sur le toit. De cette façon, j'ai une vue d'ensemble sur l'établissement. Mais.... », dit-elle en regardant le garçon avec des yeux de chaton. « … vu que tu as l'air d'un garçon assez sympa, tu voudrais pas m'y emmener? »


Oui, Satsu était comme ça. Elle n'était pas peureuse, loin de là. Elle était le genre de fille qu'il faudrait surveiller si on ne voulait pas qui lui arrive malheur. De nature optimiste, elle n'avait pas peur des gens, surtout des joueurs de basket. Pour preuve, elle était prête à suivre ce jeune garçon dont elle ne connaissait que ses capacités spéciales pour le basket.

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MessageSujet: Re: Perfect Day - Flashback feat.Pupuce ♥   Perfect Day - Flashback feat.Pupuce ♥ EmptySam 3 Mai - 7:24

Feat.Satsu♥
« Regarde au-delà de ce que tu vois »


Si je n'étais pas très chaleureux lors de ce premier échange, c'était notamment parce que je n'avais pas encore croisé grand monde par ici - traduction : j'n'avais cherché à faire pote avec personne. Y'avait bien cette fille, Kahei que j'avais croisé sur le terrain d'basket du centre ville. Mais comment dire, elle avait le don de me taper sur le système. Sans doute à cause de ses manières de princesse... Ou parce qu'elle a un caractère encore plus merdique que le miens. M'enfin, elle était la seule à avoir passé plus de deux heures en ma présence, ce qui ma foi serait à marquer d'une pierre blanche. Pour ainsi dire, ce lieu m'était presque encore étranger. Presque, hein. Parce que genre j'connais ces lieux par cœur, mais spirituellement parlant... Trololo. Bref. Tout ça pour expliquer qu'en savoir un peu plus sur cette demoiselle ne serait pas des moindres. Histoire que je sache à qui j'ai à faire. Bon, faut dire qu'aux premiers abords elle n'a pas l'air bien méchante. Je guettais néanmoins les yeux de tarées. Un regard bien spécifique qui en dit long sur la personne. J'attendais donc, avec une impatience plutôt relative, que miss bonbon se présente et c'est avec une grande surprise qu'elle continua à parler de moi. J'écarquillai légèrement les yeux. N'avais-je donc point détecter le regard de tarées ?! Je détournai mon attention quelques instants, réfléchissant ; accoudé sur la rambarde.   « Momoi tu dis ? Ouais... Y me semble que j'ai déjà entendu ce nom quelque part. »  OUI ! JE DIS OUI ! Mais ou ? Là est la question... Me grattant à l'arrière de l'oreille, la bouille toujours pas vraiment convaincu, j'en conclus que le monde était petit. M'enfin, une autre question me passa par la tête.   « Et... Tu sais beaucoup de choses sur les joueurs de basket ? Ou sur les gens tout court ? J'sais pas t'es peut-être une stalkeuse après tout. »  Terminai-je en beauté.

Une stalkeuse pas trop chiante en tout cas. Et ça, c'était plutôt bien. Au moins, pour le peu que j'allais la supporter, la perspective qu'elle me pompe l'air était bien lointaine. C'est ce que je pensais. Elle ne devait pas avoir grand chose à faire par ici et moi il fallait que l'on me laisse mettre mes idées au clair. J'avais emmagasiné par mal de choses durant ces dix dernières minutes ; en outre la venue de Momoi m'avait empêché de les digérer. Lorsqu'elle me parla de trouver le gymnase en se rendant sur le toit. J'eus un léger rictus. En soi, c'n'était pas une mauvaise idée. Y'a de la recherche ! Elle tient quelque chose ! Néanmoins...   « Si c'est ton petit ami... Lui envoyer un message pour qu'il vienne te récupérer n'aurait pas été plus simple, si déjà tu ne connais pas les lieux ?  »  Ce que je raconte n'est pas si con que ça, si ? Ça me parait logique ! En revanche, lorsque j'entendis le reste de sa phrase... Ou devrais-je dire sa demande ! Je la fixais un instant, incrédule... Puis, toujours appuyé sur la rambarde, je tournai rapidement la tête pour étouffer un mini ricanement contre mon épaule.   « Mais non voyons ! Ton idée était si lumineuse ! Pourquoi s'arrêter en si bon chemin ?  »  Déclarai-je en lui montrant la magnifique vue qui s'offrait à elle pour appuyer mes arguments. Puis, fier comme pas permis, je repris avec cette petite intonation agaçante : « Regarde au-delà de ce que tu vois.  »

Et hop, me revoilà de nouveau avec cette expression morose. Faire des feintes quant à mes changements d'humeurs m'amuse... Sans doute un peu trop ! Machinalement, je laissai glisser mes mains dans les poches de ma veste et me dirigeai un peu plus loin vers un coin à l'ombre, au croisement d'un mur près de la porte d'entrée. Avec une élégance singulière -hum- je me laissai tomber au sol, m'y couchant sans plus attendre. Une jambe repliée, les mains rangées derrière la tête, j'en profitais pour m'étirer à foison, poussant un soupir de soulagement.   « Et puis même, j'peux pas... J'ai la flemme.  »  Et j'avais ma conscience qui m'attendait pour un débriefing de la situation. Sans attendre de réponse de la part de Momoi, je remis mon casque sur mes oreilles, espérant innocemment pouvoir profiter de ce moment de solitude avec moi-même. Grossière erreur ! Relevant le pouce une nouvelle fois en directement de la jeune fille, je lançai de loin : « Je crois en toi, je sais que tu peux le faire !...  » avec la conviction d'un mollusque défraîchit.

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MessageSujet: Re: Perfect Day - Flashback feat.Pupuce ♥   Perfect Day - Flashback feat.Pupuce ♥ EmptySam 3 Mai - 22:02



This is a perfect day!

Quand une Satsuki dressée et mignonne rencontre un Ikki sauvage et grincheux

Dès leur première rencontre, Satsuki avait remarqué qu'Ikki était le portrait craché d'Aomine, mais en plus petit et sans doute en moins chiant. Personne ne pouvait être plus chiant, râleur et grincheux que lui. Son meilleur l'avait vacciné et malheureusement pour lui, plus une personne était grincheuse et feignante, plus elle en n'avait pas peur. Elle associait ces deux traits de caractère à lui. Elle pouvait donc qu'apprécier les personnes les ayant aussi, même si elle ne pouvait tomber amoureuse que de lui. Les deux futurs amis sur le toit, Momoi commença à déballer ses connaissances sur le garçon avant de se présenter elle-même.  À sa plus grande surprise, il ne reconnaissait pas son nom. C'était bien la première fois qu'un joueur de basket... en faite non, c'était tout à fait normal. Même si son physique faisait qu'elle n'était pas très discrète, elle arrivait toujours à choper les informations sur les autres joueurs de façon très subtiles et légal. Elle sourit donc à la réaction, même quand il la traita de stalkeuse. Après tout, c'était l'impression qu'elle donnait quand on ne la connaissait pas. Contrairement à ses années de collèges, le lycée était un tout autre monde qui comportait de nouvelles personnes et ainsi, de nouveaux caractères, même si elle arrivait – plus ou moins – à mettre les joueurs de basket dans des catégories, selon leur mode de fonctionnement. Alors oui, quand on ne connaissait pas la vraie Momoi, on pouvait penser qu'elle n'était qu'une stalkeuse de joueurs et joueuses de basket. Pour son plaisir personnel, elle connaissait aussi les points forts et faibles des joueuses de chaque équipe de basket. Heureusement pour elles, la manager ne s'occupait que de l'équipe principal de Touou.

« Oui, je m'appelle Momoi, je viens de te le dire. », dit-elle pour le taquiner un peu. « Une stalkeuse, moi? Bien sûr que non, j'en suis pas une. Je ne suis qu'une élève de 1ère année et une simple manager. Et... on va dire que je connais seulement ce qui est important de connaître sur les gens pour le basket. Comme je te l'ai dit, je ne suis pas une stalkeuse mais une simple manager. »


Ce garçon allait beaucoup l'amuser. Plus elle passait du temps avec lui, plus il lui faisait penser à Aomine. Quand elle lui expliqua sa venue sur le toit, il lui répliqua qu'elle aurait dû lui envoyé un sms pour qu'il vienne la chercher au lieu de se perdre ici. Que ce garçon pouvait être bête. Qu'est-ce qu'il ne comprenait pas dans le mot « surprise »? Kuroko ne devait pas savoir qu'elle était là, sinon elle aurait gâché la surprise. Soupirant de désespoirs, comme une gamine qui serait déçue de ne pas voir son prince charmant, elle écouta à moitié ce qu'il disait. Puis, quand elle lui demanda s'il pouvait bien l'accompagner jusque là-bas, elle entendit un mini-ricanement mais n'en fit pas attention. Après tout, qui oserait se moquer de son amour pour Kuroko? Elle l'écouta dire qu'elle devait continuer sur cette lancée. Qu'elle devait regarder « au delà de ce qu'elle voyait ». La prenait-elle pour une conne? Elle fit la moue et le regarda s'en aller. Il se laissa tomber au sol, tel un phoque et s'allongea et s'installa correctement avant de lui avouer qu'en réalité, il avait juste la flemme. Ce mec était le portrait craché de son meilleur ami!

« Kuroko est vraiment mon petit ami... et qu'est-ce que tu ne comprends pas dans le mot surprise? Si je lui dis que je suis là, ce ne sera plus une surprise! », dit-elle en continuant de faire la moue. « Sauf que j'ai peur de me perdre une fois en bas. Alors que si tu venais avec moi... », dit-elle avant de se rendre compte qu'il ne l'écoutait pas. « HEY! Est-ce que tu m'écoutes!? »


Elle alla le voir avant de se rendre compte qu'il semblait perdu dans ses pensées. Il affichait la même tête que Daiki quand il repensait au passé, à l'époque où il jouait au basket avec plaisir, le sourire aux lèvres. Ce garçon devait avoir des soucis et vu son caractère de cochon, il n'allait pas l'emmener au gymnase avant d'avoir régler ce soucis. Elle lui enleva donc le casque des oreilles. Elle ne supportait pas quand on ne l'écoutait pas. Puis, elle savait que cela allait énerver le garçon. Elle connaissait très bien ce genre de type. Ils n'étaient pas spécialement méchant, mais ils grognaient pour un rien. Une caractéristique qui la faisait rire, même si elle en abusait pas trop. Elle avança donc vers lui, se mit accroupie avant de lui enlever le casque qui se trouvait de son côté. Elle afficha un tendre sourire. Le genre de sourire qu'elle faisait à Daiki pour qu'il arrête de grogner et qu'il lui raconte ce qu'il avait sur le cœur.

« Je connais ce regard... tu étais sur le toit pour réfléchir sur un truc qui te rend triste ou nostalgique? », demanda-t-elle sans bouger. « Tu sais, vu que tu ne me connais pas, tu peux m'utiliser comme journal intime. Un objet inanimé et silencieux dont tu pourrais te servir pour parler sans peur, ni crainte. »


HRP:

© Dragibus
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MessageSujet: Re: Perfect Day - Flashback feat.Pupuce ♥   Perfect Day - Flashback feat.Pupuce ♥ EmptyMar 24 Juin - 14:36

Feat.Satsu♥
« Allez, amène-toi. »


C'était comme si le monde se représentait deux fois. Une première tel que mes yeux le percevait et une deuxième tel que je l'interprétais. Le premier monde était commun à tous, ouvert à toutes les consciences. Voilà pourquoi je refusais de m'y aventurer. Quelque chose qui appartient à tous ne peut être fiable. Il y a forcément des dysfonctionnements auxquels on ne peut remédier, qui amènent les citoyens de ce petit monde à se bouffer entre eux. Par le passé, j'avais pris part à ces dysfonctionnements. Parfois encore, j'alimente ce qui ne peut s'accorder dans l'espoir d'imposer une justice arbitraire. Telle que je la percevais. La musique servait de mur infranchissable entre ce premier et ce deuxième. Le deuxième monde n'était pas totalement fermé au premier. La différence était que j'étais le seul à le connaître, le seul à pouvoir y entrer et le seul à en détenir les pleins pouvoirs. En silence, il gardait un œil sur le premier monde, tout en s'en détachant totalement. Il ne faisait qu'observer, sans intervenir ; comparable à un être parfait qui se suffit à lui-même. Qui ne s'ennui jamais.

Une mélodie pour reine, je modulais cet univers à ma façon. Le temps n'y laisse pas son empreinte. Les secondes deviennent des minutes et les minutes deviennent des heures. Cette mélodie raisonne dans mon corps tout entier. Je peux le sentir frémir au même rythme que les croches. Il ne me suffit que de quelques secondes pour l’apaiser. Mon corps, ainsi que mon esprit. Ainsi, ce phénomène était le pouvoir de ce petit monde. Siégeant dans mon palais de glace, je perdais toute conscience du première monde. Comme s'il n'avait jamais existé. Le passé est passé et le futur s'estompe. Soupirant d'aise, quelques esquisses de pensées commençaient à raisonner dans tout mon être ; préférant les vivre plutôt que de les constater. Une fois réfugier dans cette forteresse, si le monde extérieur n'existait pas j'y resterais très certainement enfermé pour l'éternité.

Quand quelque chose brisa la magie.

« Je connais ce regard... tu étais sur le toit pour réfléchir sur un truc qui te rend triste ou nostalgique? Tu sais, vu que tu ne me connais pas, tu peux m'utiliser comme journal intime. Un objet inanimé et silencieux dont tu pourrais te servir pour parler sans peur, ni crainte. »

J'ouvris un œil, sceptique. C'est quoi le délire, c'est quoi la blague, qui se fout de la gueule de qui ? Machinalement, je claquais mes doigts et gardais ma mâchoire vissée dans l'espoir de parvenir à me contenir, la tension de mes muscles trahissant mon calme pour l'instant olympien. Aujourd'hui était loin d'être l'un de mes meilleurs jours, d'autant plus que je m'étais levé du pied gauche ce matin et voilà qu'une demoiselle que je ne connais pas me demande de partir à la recherche de son petit ami avec elle et malgré ma émissions de refus, insistait toujours en m'ôtant ma musique et en se prenant pour Mère Thérésa. Sa dernière remarque me rendit encore plus dubitatif. L'utiliser comme journal intime sous prétexte que je ne la connais pas ? Le problème est qu'elle n'est pas plus inanimée que silencieuse. Je la toisais une dernière fois avec dureté, ne sachant si j'allais m'emporter ou tout simplement retourner dans ma musique.  « Ça ne te regarde pas. » lâchai-je comme une bombe au milieu du silence. Quelques secondes s'écoulèrent le temps que je réfléchisse. Cette fille n'avait pas l'air de consentir à me lâcher la grappe et son élan de compassion m'avait donné froid dans le dos, l'unique solution pour qu'elle me foute enfin la paix paraissait évidente...

Je le fixais encore sans ciller, l'expression toujours aussi peu amicale, pour enfin m'obtempérer et prendre sa demande en considération. D'un geste agacé, je repris la partie de mon casque qui m'avait été retirée et le replaçai autour de mon cou. Me redressant, je lui lançai un dernier petit regard dédaigneux pour enfin me résigner dans un soupir lasse.   « J'préfère encore t'emmener voir ton copain plutôt que t'entendre dire ces conneries.  A condition que tu me fiches la paix ensuite, j'ai rien à te dire. » Mes mains siégeant rageusement aux creux de mes poches, j'entamais la marche sans me préoccuper de la donzelle. Ma bonne éducation due tout de même me rattraper. Je me retournai l'expression un peu radoucie.  « Allez, amène-toi. »

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MessageSujet: Re: Perfect Day - Flashback feat.Pupuce ♥   Perfect Day - Flashback feat.Pupuce ♥ EmptyDim 20 Juil - 8:50



This is a perfect day!

Quand une Satsuki dressée et mignonne rencontre un Ikki sauvage et grincheux

La manager avait le don de taquiner, gentiment, les personnes grincheuses. De plus, celle-ci – même si elles avaient du mal à l'avouer – appréciaient la simplicité et la douceur du caractère de la demoiselle. Pourquoi?parce qu'elle ne leur prenait pas la tête. Elle les laissait être eux-même quoi qu'il arrivait. C'était pour cette raison que son meilleur ami avait ce caractère là. Elle était le seul à le supporter, et il était le seul à pouvoir la protéger. Le destin faisait bien son travail, enfin presque, quand il le voulait. Après tout, romantique comme elle était, son cœur n'avait pas choisi la meilleure personne à aimer. De tous les garçons qui étaient sur terre, elle était amoureuse du seul qui ne la calculait pas. Autant dire que c'était dur pour elle. Surtout quand elle voyait les autres garçons, soit à ses petits soins – comme Aomine ou Kise -, soit à ses pieds, comme le reste des garçons. Lui, il était dans une catégorie à part et c'était pour cette raison qu'elle l'appréciait énormément.

Les deux protagonistes étaient donc sur le toit du lycée Seirin quand ils commencèrent à discuter. Le garçon ne semblait pas très ouvert à la discussion. Il ne savait même pas pourquoi elle ne voulait pas aller au gymnase toute seule. Puis, alors qu'il regardait l'horizon, le regard vide – ou neutre – elle lui proposa, comme elle le ferait à un ami, de devenir son journal intime. Drôle de concept, me diriez-vous. Mais la manager savait très bien qu'il n'était pas bon de rester dans son monde. Surtout, qu'à en voir sa tête, il ne semblait pas aussi rose que les cheveux de la Momoi. Connaissant la demoiselle, le terme de « objet inanimé et silencieux » ne s'appliquait pas à elle: même si elle était une confidente hors paire, elle saoulait les gens pour qu'ils lui parlent. Donc, même si elle accueillait les dires, les ressentis, elle était loin d'être silencieuse. Et heureusement, sinon personne lui parlerait.

Alors qu'elle s'attendait à un « tu te prends pour quoi? » ou « casse toi », il lui répondit que cela ne la regardait pas. S'il voulait se débarrasser d'elle, c'était raté. La rosette semblait encore plus motiver à s'occuper de ce qui ne la regardait pas. Il venait d'être poli avec elle. Cela voulait dire – à ses yeux – qu'il devait, quand même, être heureux que quelqu'un pense à lui. Pensée erronée, surement, mais elle ne le savait pas. Et d'un côté, elle s'en ficha un peu. Elle avait trouvé un nouveau grincheux et elle était heureuse, comme un petit poney. Plus il la regardait, plus elle le regardait aussi. Elle ferait tout pour qu'il crache le morceau. Mais à la place de ça, elle l'entendit dire, après un soupire, qu'il allait l'emmener à son petit copain. Il préférait ça, plutôt que de l'entendre dire ces conneries. D'où la belle Momoi disait des conneries? En l'entendant dire ça, elle fit la moue. Elle ne disait jamais de connerie, elle.

« C'est même pas vrai ! Je dis pas de conneries. C'est pas parce que tu veux pas, que tu dois m'insulter. », dit-elle en faisant une mine triste. « Venant de quelqu'un comme toi, ça me brise le cœur. », ajouta-t-elle en restant planter là. Elle faisait semblant d'avoir mal au cœur.


En réalité, elle le prenait plutôt bien ce genre de remarque. Il fallait dire, elle avait un peu l'habitude aussi. Avec les autres garçons qu'elle côtoyait pour le basket, il y avait toujours un ou deux, associable, pour lui dire d'arrêter de débiter des conneries à la seconde. Puis, il avait aussi ceux qui lui demandèrent – en tant que femme – de partir du terrain pour leur préparer à manger. Dans les deux cas, quand le bleu était avec elle, personne ne faisait long feux. Personne n'avait le droit de traiter, si même de mal parler à sa princesse. Alors qu'elle fit semblant de bouder, elle le vit se retourner pour lui dire de venir avec elle, avec une expression plus douce sur le visage. Elle sourit et se mit à le suivre.

« Yawara-san. Est-ce que tu peux me faire visiter l'établissement en même temps que de m'emmener le voir? », demanda-t-elle, plus timidement. « Il a l'air assez cool votre établissement. Il est récent? », demanda-t-elle, de nouveau.


La curiosité de la rosette avait pris le dessus sur son envie de voir son « petit ami ». De toute façon, si elle le voyait pas ici, elle savait très bien où il habitait. Elle pourrait toujours lui faire la surprise de le voir chez lui.

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