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 "Et je vois en tes yeux l'agonie de la lune de tes larmes passées." || Ariake

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Aoki Akemi
Aoki Akemi
Personne Mystère
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MessageSujet: "Et je vois en tes yeux l'agonie de la lune de tes larmes passées." || Ariake   "Et je vois en tes yeux l'agonie de la lune de tes larmes passées." || Ariake EmptySam 21 Fév - 22:19

« Aoki-san, veuillez attendre ici, nous allons chercher la personne chargée de vous faire visiter l’établissement. »

Sur ce, la jeune femme qui l’avait accueilli à l’entrée tourna les talons vers ce qui semblait être des salles de classes et disparue bien vite du champ de vision d’Akemi, laissant cette dernière seule, dans un immense hall disproportionné. La minuscule demoiselle n’avait pas l’habitude de ce genre de proportion multipliée par tout et son contraire. Il n’y avait pas à dire, Rakuzan était très différent de Shûtoku. La différence de niveau se percevait dès le passage des grilles. Tout du moins, c’est l’impression qu’avait eu la demoiselle.

Elle profita d’être encore un peu seule pour observer ce qu’il y avait autour d’elle.

Cet établissement était clairement le plus élitiste qu’elle avait jamais vu jusqu’à aujourd’hui. Mais elle ne dirait rien contre cela, elle avait décidé d’échanger d’école en toute connaissance de cause. Partir pour ne plus avoir mal, quelle pathétisme. Et pourtant, elle s’y tenait. Et elle s’y tiendrait, surtout. Elle n’ignorait pas qu’une pression intense l’attendait ici mais quitte à choisir, elle préférait encore ce genre d’ambiance à tout le reste, à devoir faire semblant d’être heureuse à chaque fois qu’elle le verrait alors qu’il n’en était rien.

Peut-être un jour aurait-elle le courage d’affronter tout ça.

Pour l’heure, elle n‘était plus qu’une étudiante lambda, perdue dans le vaste flot de la vie, dans une école tout à fait nouvelle. Pourtant la petite Aoki ne paniquait pas. Elle avait suffisamment confiance en elle et ses capacités scolaires pour ne pas défaillir à la moindre difficulté. Non, plus maintenant, plus jamais. Akemi voulait s’endurcir autant que possible. S’il ne lui restait que quelques années à vivre, et bien soit, elle les vivrait la tête haute.

Dans ses yeux, on ne discernait plus l’étincelle enfantine qui l’avait alors habité. Akemi devait une femme et quittait sa mue de bambin conservée trop longtemps.

« Far over the misty mountains cold, to dungeons deep and caverns old…”

Sans même s’en rendre bien compte, Akemi avait commencé en chantonner l’hymne de l’un de ses films favoris, à voix basse. Peut-être pour se détendre ? Qui peut savoir maintenant que cette princesse grandit sans doute trop vite pour son propre bien.
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Aiko Ariake
Aiko Ariake
Arrière
Messages : 154
Date d'inscription : 31/01/2015
MessageSujet: Re: "Et je vois en tes yeux l'agonie de la lune de tes larmes passées." || Ariake   "Et je vois en tes yeux l'agonie de la lune de tes larmes passées." || Ariake EmptyLun 30 Mar - 6:41

“Et je vois en tes yeux l'agonie de la lune de tes larmes passées.”
ft. Aoki Akemi. ♥
 

Tu es devant ta feuille de contrôle, des mathématiques. Tu as horreur de cette maudite matière qui te ruine totalement des week-ends que tu passes à étudier. Pourtant, ô grand pourtant, tu ne comprends toujours rien à ces maudits calculs. Un soupir sort d’entre tes fines lèvres. Tu ferais n’importe quoi pour sortir de cette douce torture. Tes yeux azurés se dirigent vers la fenêtre et tu observes. Un miracle va sûrement se produire si tu regardes le sol éclairé par l’astre solaire ? Tu secoues la tête, jamais ça ne pourrait arriver, tu devrais arrêter de rêver éveillé, Ariake, ce n’est pas bon pour toi. Un second soupir décide de sortir du fond de tes poumons. Tes pupilles bleutées retournent observer ces maudites formules. Ta main droite vient se loger dans tes cheveux d’or alors que ta main gauche s’amuse à tourner ton crayon. Dans une soudaine illumination divine, tu te mets à écrire, encore et encore. Tu espères que ce soit bon, au pire, tu le sais très bien que tu n’es pas bon dans cette matière et ton professeur te félicitera parce que tu as essayé d’y répondre comme tu le pouvais.

Trois bruits réguliers viennent te sortir de ta concentration et ton visage se tourne vers la porte que le professeur a ouverte. Une femme, que vient-elle faire ici ? Tu aimerais beaucoup le savoir, mais la réponse à ta question est bien vite arrivée.

    ▬ Est-ce que Aiko-san est présent ?

Tu clignes des yeux, tu te demandes si la femme ne s’est pas trompée de personne, cependant, lorsque ton professeur acquiesce, tu réalises qu’il s’agit bien de toi. Tu te lèves pour montrer que tu es présent. La personne te demande de la suivre après avoir eu l’autorisation de ton professeur de mathématiques de quitter ton contrôle. Tu sens des ailes te pousser lorsque tu mets un pied en dehors de la salle. Cependant, tu as envie de savoir ce qui l’a amenée à t’appeler en pleins milieu d’un cours. Mais ta timidité t’empêche de poser la moindre question. Par conséquent, tu suis cette femme sans piper mot. Très vite, tu arrives à l’entrée du lycée, tes pupilles azurée voient une jeune fille vers laquelle la personne qui t’a interpellée en cours se dirige. Tu accélères le pas pour la rattraper. Tu entends vaguement un chantonnement. Ta surdité partielle t’empêche de savoir exactement ce que la jeune fille chantonne. Puis, le silence. Inconfortable. Tu tritures tes doigts en attendant que la femme parle. Ce n’est que quelques secondes – qui t’ont paru des heures – qu’elle se décide à faire entendre sa voix.

    ▬ Aiko-san, voici Aoki Akemi-san, elle vient d’être transférée. Tu dois te charger de sa visite du lycée.

Ton visage regarde la femme et tes yeux se sont écarquillés. Toi et ta timidité maladive devez faire visiter ton établissement à une parfaite inconnue. Tu retiens un soupir et tu regardes la fille. Elle a l’air d’une poupée de porcelaine. Affreusement fragile, cassable au moins mouvement brusque. Ca te donne envie de la protéger. Ensuite, la femme parle une nouvelle et dernière fois, elle doit retourner à son bureau. Tu t’inclines légèrement pour lui dire « au revoir ». Puis ton attention se retourne vers la nouvelle. Tu te sens trembler. Allez, tu peux le faire, inspire et expire.

    ▬ B-Bonjour, Akemi-san. Je suis Aiko Ariake, erm, enchanté de te rencontrer.

Le ton de ta voix est tremblant et peu sûr. Tu espères secrètement qu’elle n’est pas asociale ou quelque chose dans le genre.
 
© renako_dream
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Aoki Akemi
Aoki Akemi
Personne Mystère
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Date d'inscription : 20/04/2014
MessageSujet: Re: "Et je vois en tes yeux l'agonie de la lune de tes larmes passées." || Ariake   "Et je vois en tes yeux l'agonie de la lune de tes larmes passées." || Ariake EmptySam 18 Avr - 21:32

Il n’était guère simple de s’accoutumer à un nouvel endroit, à reforger des habitudes que l’on aurait jamais soupçonnées devoir enclencher auparavant. Et pourtant, Akemi se battait contre elle-même pour ne pas faire un pas en arrière, pour ne pas échouer. Elle estimait avoir déjà perdu suffisamment de temps en parlotte, en vaines actions sans réel fond pour continuer sur cette voie sans issue. Il lui fallait faire la fierté de ses parents, pour changer. La fée gardée dans son containeur en cristal devait s’arracher les ailes et arrêter de rêver, elle devait apprendre que le monde était aussi laid qu’il pouvait être beau. Elle devait admettre que la souillure ne l’épargnerait pas sous prétexte d’un beau sourire. Il lui fallait comprendre bien des choses et son instinct lui intimait que, très certainement, elle pourrait en débuter l’apprentissage ici même, entre ces murs si célèbres pour leur élitisme prouvé sur bien des terrains.

Après tout, ses deux frères ainés avaient été scolarisés ici, eux aussi. C’était certes il y a longtemps mais elle devait donc faire bonne figure pour ne pas dévaloriser ces noms rendus presque légendaires dans sa famille.

La jeune femme se retourna à l’entente de son prénom ainsi prononcé. Sa queue de cheval haute fouetta l’air autour d’elle avant de revenir se placer entre ses omoplates. D’abord étonnée, elle offrit finalement un sourire presque compatissant au jeune garçon qui se trouvait alors devant elle. Il ne paraissait pas très à l’aise et elle pouvait le comprendre. Pour autant, ne souhaitant pas faire de faux pas dès son arrivée ici, la jeune femme s’inclina alors respectueusement, marquant ainsi son profond respect à l’étudiant lui faisant face.

« Aiko-san, tout le plaisir de cette rencontre est pour moi. »

Puis, se redressant et ne perdant pas son sourire léger qui lui étirait les lèvres de la même manière que cela aurait été le cas sur une poupée de précieuse porcelaine, elle entama un semblant de dialogue, plus par bienséance que réelle volonté.

« C’est donc vous qui allez me faire visiter l’établissement ? De par mes frères j’en ai énormément entendu parlé, surtout déclamer en éloges. Autrement… J’avoue ne pas savoir me situer exactement ici. J’espère ne pas vous ennuyer avec cette présentation, dans tous les cas. »

Elle assurait ses arrières autant que faire se peut. Elle ne devait pas manquer de respect, quitte à passer pour une fille trop ‘coincée’ comme elle s’était déjà entendue être appelée à Shûtoku. D’où l’emploie du vouvoiement, bien sûr. Même si, sur ses fines lèvres de femme-enfant, cet usage des préceptes se valaient très mal. Elle était semblable à une Juliette que l’on aurait perdue dans un rôle de Roméo, pour dire l’entière vérité.
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"Et je vois en tes yeux l'agonie de la lune de tes larmes passées." || Ariake
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