AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Cdiscount : -30€ dès 300€ ...
Voir le deal

Partagez
 

 [UA] Une cicatrice portant nos douleurs [PV Ariake d'amour ♥]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
avatar
Invité
MessageSujet: [UA] Une cicatrice portant nos douleurs [PV Ariake d'amour ♥]   [UA] Une cicatrice portant nos douleurs [PV Ariake d'amour ♥] EmptySam 7 Fév - 6:08

Une cicatrice
portant nos douleurs
Dans l'océan infini, j'en ai même oublié de respirer.


Une chaleur intense reposait sur un monde anglais dont la noblesse ne se cachait plus des douces nitescences. Tu marchais doucement dans les couloirs en prenant soin de bien ajuster le veston noir que tu portais. Un majordome devait toujours se montrer à la hauteur de sa réputation. Particulièrement toi qui œuvrais pour le descendant de la plus belle aristocratie du pays. Tes cheveux rouges retombaient doucement sur les deux teintes des cristaux de ton regard.  Les peintures se succèdent dans un décor gothique qui semble hors de place. Un regard vers ta montre à gousset. Il serait bientôt temps de réveiller ton jeune maître.

Tu marchais en direction de la cuisine afin de terminer les préparatifs du petit-déjeuner que prendrait Monsieur. La maison est si calme de bon matin. Les oiseaux chantonnent des mélodies pendant que les ronflements des autres domestiques se faisaient entendre. Ils se réveilleraient bientôt eux aussi pour œuvrer au bon fonctionnement de la maison. Le claquement de tes chaussures était le seul bruit audible de la maisonnée. Dormir ne satisferait aucun de tes besoins. Car tu es différent de ces humains autour de toi dont tu pouvais sentir leur âme dans la plus profonde des sources de vie. Un pas dans la cuisine et tu te mis au travail.

Tu relevais tes manches et préparais une salade à la menthe pendant que le saumon cuisait doucement. Cela défiait les sens de voir la vitesse et la minutie dont tu faisais preuve dans ta cuisine. Chaque épice était dosée avec une parcimonie inimitable. Ton odorat était hallucinant. Tes deux personnalités se chevauchaient depuis la nuit des temps. La plus gentille avait perdu son chemin alors que ton esprit était tombé amoureux du noir de la nuit la plus profonde. On pourrait te qualifier comme un démon. Mais tu savais te trouver simplement être un diable de majordome. Seijuro était le nom que ton maitre t’avait donné. Et tu le conservais jalousement en honneur de votre pacte.

Tu choisis un des plus beaux services de porcelaine et le déposai sur ton petit chariot avec une patience incompatible avec la sauvagerie de ton esprit. Puis tu te dirigeais doucement vers la chambre. Tu cognas à la porte avant de faire ton entrée. Les cheveux blonds dépassaient du haut de la couverture dans des rayons sereins. Ariake était la définition même de la luminosité. Tu te demandais parfois comment vous aviez pu former ce pacte qui vous unissait. Toi qui étais une ombre avec une âme aussi creuse que les fonds des mers et te noyait dans ta propre noirceur. Toi qui toussais pour pouvoir avancer au creux de ce monde corrompu et te restaurait des relents spirituels des humains. Lui aurait pu vivre une vie pratiquement normale. Il était trop pur pour un pacte avec un diable comme toi. Mais les choses sont ainsi faites. La créature humaine est de loin la plus intéressante. Tu te tenais droit et faisait un de ses sourires doucereux dont seul toi avais le secret.

« Monsieur, il est temps de vous réveiller. » clamais-tu de ta voix grave en conservant ta droiture. Le jeune homme finit par ouvrir les yeux. Il était si mignon quand il était endormi.  « Je vous ai préparé ce matin du saumon poché avec une salade de menthe. Comme accompagnement, vous avez le choix entre des scones ou du pain de campagne. Lequel désirez-vous ? » Tu avais autrefois accompagné chacune de tes paroles par des signes appris au détour de certains dédales des labyrinthes de la vie. La surdité partielle était quelque chose de tout à fait inconnu à tes yeux. Perdre une partie de soi. Inimaginable pour un démon comme toi qui ressentait absolument tout.  

Mais Ariake pouvait lire sur les lèvres. Tu te contentais donc de bien articuler chacun de tes mots afin que ce dernier puisse les comprendre sans ennui. Vous aviez pris tellement de temps pour vous connaitre. Tu connaissais pratiquement tout du jeune homme. « Le service du jour est un service bleu et blanc de Wedghood. Le thé est un Earl Grey. » Tu avais déposé le service sur la table de nuit et commençai à habiller ton jeune maitre. Les habits étaient dignes de sa condition. Jeune dirigeant prometteur dont le plateau de shogi se dressait devant lui. À lui de faire les mouvements pour que son entreprise ne puisse prospérer. Tu connaissais chacune des stratégies et mouvances de ce jeu. Mais tu ne pouvais rien faire à sa place.

Tes mains gantées nouaient délicatement le nœud sur le doux cou du blondinet. La peau de ce dernier devait avoir la douceur du plus doux des velours. Cette pensée te traversait souvent. « Vous recevrez ce matin la visite de votre instructeur qui vous dispensera des leçons. L’après-midi devra être consacré à votre travail. Vous avez par ailleurs reçu une lettre de la Reine. La voici. » Tu lui tendis l’enveloppe étampée avant de suivre ton jeune maitre dans les escaliers. Le petit-déjeuner passé, la journée pourrait finalement commencer.
Revenir en haut Aller en bas
Aiko Ariake
Aiko Ariake
Arrière
Messages : 154
Date d'inscription : 31/01/2015
MessageSujet: Re: [UA] Une cicatrice portant nos douleurs [PV Ariake d'amour ♥]   [UA] Une cicatrice portant nos douleurs [PV Ariake d'amour ♥] EmptyMar 19 Mai - 6:25

Une cicatrice portant nos douleurs.
ft. Akashi Seijuro. ♥



 
Ton esprit se remémore de la douce chaleur qui t’avait envahie lorsqu’il s’était présenté devant tes yeux azurés. Son regard était ce qui t’avait attiré, l’un d’une rougeur écarlate, tel le sang qui s’écoule dans les veines des humains, l’autre aussi doré que la plus chère des pépites. Ensuite, tes pupilles bleutées s’étaient dirigées vers les cheveux de cet homme, ils étaient aussi rouges que son œil. On aurait dit que tout le sang qui s’écoulait dans son corps était concentré dans ces fils fins qui contrastaient avec le blanc si pur de sa peau. Tu avais cru que c’était de la porcelaine, si belle et si fragile. Mais tu avais bien apprit par la suite que cette peau n’était en aucun cas fragile. Si au début, ce démon que tu avais nommé Seijuro – tu trouvais que cela lui allait bien – était effrayant, maintenant, c’est une toute autre histoire. Tu n’étais qu’un pauvre adolescent dans ce rêve. Mais tu le voyais presque dénudé, il s’approchait lentement de toi, son regard hétérochrome avait un éclat qui te brûlait presque la peau. Ah, mon pauvre Ariake, n’est-ce donc pas un comble de rêver de cette manière de son majordome ? N’étais-tu pourtant pas un être aussi pur qu’un diamant ? Il faut croire qu’il t’avait changé… Tu chassais ces pensées aussi rapidement que tu le souhait, après tout, ce n’est qu’un rêve et personne ne sait ce qu’il se passe dans un songe. Alors, tu te laissais doucement traîner par ton subconscient. Il était désormais au-dessus de toi, tu sentais tes pauvres joues s’enflammer peu à peu que son visage s’approchait du tiens. Cependant, au lieu de sentir les lèvres de cette douce illusion, tu l’entendais t’appeler.

« Monsieur, il est temps de vous réveiller. »


Tes orifices s’ouvrent avec difficulté. Ton corps se redresse lentement, ton regard est voilé par un fin rideau de sommeil. Tes cheveux blonds aussi lumineux que le soleil sont encore plus en désordre que d’ordinaire. Ta main gauche vient doucement et lentement frotter tes yeux, tu as envie de te rendormir, mais tu n’as malheureusement pas le choix. Tu as des obligations. Ton attention se reporte sur les lèvres de ton majordome, tu déchiffre assez facilement ce qu’il te dit. Tu te sens quand même un peu coupable, par ta faute, Seijuro est obligé de parler plus lentement et de faire la langue des signes pour que tu le comprennes. Maudite surdité partielle.

« Je vous ai préparé ce matin du saumon poché avec une salade de menthe. Comme accompagnement, vous avez le choix entre des scones ou du pain de campagne. Lequel désirez-vous ? »

Un doux sourire étire tes lèvres. Seijuro est un très bon majordome, il te connait bien plus que tous les autres qui t’ont servi depuis ta naissance. Eux, ils ne connaissent absolument rien de toi, lui, connait absolument tout de toi. Après tout, ne lui as-tu pas offert ton âme pour simplement devenir une personne beaucoup plus sûre de soi ? Vendre son être à un démon pour une chose aussi futile n’est-elle pas aussi stupide que de pleurer pour une petite remontée de la part de vos parents ? Soit. Tu l’admets, c’est certainement la chose la plus absurde que tu aies pu faire au cours de ta courte de vie. Ta voix s’élève doucement dans la pièce silencieuse. Ton élocution est éraillée, le réveil s’entend facilement dans ton intonation.

« Je souhaiterais des scones comme accompagnement, s’il te plait. »

La politesse. Tes parents t’ont souvent dit de ne pas appliquer tes bonnes manières avec de pauvres serviteurs, mais tu ne peux pas t’en empêcher. Après tout, ce n’est pas parce qu’il te sert que Seijuro doit mériter toute l’ingratitude du monde, si ? Décidément, tu ne comprendras jamais tes géniteurs. Tes iris se recouvrent de tes paupières, tu inspires longuement pour expirer ensuite. Ta vision se dégage et tu observes de nouveau ton majordome qui t’annonces le service et le thé du jour. Un service bleu et blanc de Wedghood. L’a-t-il choisi pour faire référence au blanc lumineux qui correspond à ton prénom et du bleu pour représenter tes yeux azurés ou tout simplement, a-t-il décidé de te servir avec parce que c’est le plus beau des services que tu possèdes ? Sûrement la dernière option. Ton regard se dirige vers la main qui pose le service contentant un thé que tu affectionnes énormément, le Earl Grey. Il est l’heure que Seijuro t’habilles. Depuis qu’il est avec toi, le rouge a pris cette habitude de te mettre dans tes vêtements de nuit et de jour. Tu ne fais rien par toi-même. Cependant, tu ne t’en plains point. Tes jambes sortent de ton lit et ton fessier se trouve au bord de ta couchette. Tu sens les mains gantées de ton démon effleurer ta peau. Ton rêve te revient en mémoire, tu essayes de ne pas y penser, mais il est proche, très proche de toi. Des rougeurs s’installent sur tes joues pâles. Ta tête se relève lentement pour laisser ton majordome nouer le nœud qui se trouve désormais autour de ton cou. Une fois qu’il a terminé de t’habiller, ta main gauche se dirige lentement vers le service où se trouve ton thé. Tu en prends une légère gorgée. Cette sensation de chaleur qui traverse ton œsophage, tu l’adores.

« Vous recevrez ce matin la visite de votre instructeur qui vous dispensera des leçons. L’après-midi devra être consacré à votre travail. Vous avez par ailleurs reçu une lettre de la Reine. La voici. »

Tu te contentes d’un simplement hochement de tête lorsque Seijuro t’annonces que tes leçons du matin auront finalement lieu avec un instructeur. Pas que tu n’aimes pas les professeurs qui prennent le temps de se déplacer jusque chez toi pour t’enseigner des choses essentielles dans ta vie de noble. Mais pour la plupart, ils ne font aucun effort pour que tu comprennes. Pourtant, ils connaissent la vérité sur ta surdité partielle. Le sourire que tu abordes depuis ton réveil se transforme en une grimace. Oui, tu aurais préféré que ce soit Seijuro qui t’enseigne tout ce que tu dois savoir sur l’histoire du monde, les mathématiques, l’économie, et toutes les autres matières qui feront de toi un grand dirigeant. Tu poses ta tasse de thé sur ta table de nuit et tu attrapes la lettre que la Reine a pris le temps de t’écrire. Tu tires doucement le tiroir de ta table de nuit pour en sortir ton couteau à lettre et ouvrir le message. Une fois que tu as déplié la lettre, tes iris lisent chaque ligne une par une. Une fois que tu as terminé de lire, tu regardes Seijuro, tu es devenu pâle.

« E-Em, nous sommes invités par la Reine à un bal où se trouveront les grands dirigeants du pays ainsi que leurs successeurs. Mes parents étant à l’autre bout du monde, tu devras me faire office de tuteur. Cependant… Il est indiqué que les héritiers devront s’habiller de la même manière que le sexe opposé, tu déglutis lentement, j-je vais devoir m’habiller tel une fille. Et le bal a lieu demain soir. Oh, Seijuro-san, je n’ai pas envie d’y aller… C-Ca me fait peur, j’imagine déjà les regards des autres, si insistant... Mais c’est une demande officielle de la Reine, je ne peux pas lui refuser cela… Que dois-je faire, Seijuro-san ? »

Ta question meurs dans un doux murmure, juste à imaginer cette soirée, tu en trembles de peur.

© renakodream
Revenir en haut Aller en bas
 
[UA] Une cicatrice portant nos douleurs [PV Ariake d'amour ♥]
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Aiko Ariake
» l'enfant de l'amour qui possède la lumière ▽ aiko ariake
» l'enfant de l'amour cherche des compagnons ▽ aiko ariake
» "Et je vois en tes yeux l'agonie de la lune de tes larmes passées." || Ariake

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: HRP :: Corbeille :: RP-
Sauter vers: