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 “ I want to hear you. ” – ft. Akashi Seijuro.

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Aiko Ariake
Aiko Ariake
Arrière
Messages : 154
Date d'inscription : 31/01/2015
MessageSujet: “ I want to hear you. ” – ft. Akashi Seijuro.   “ I want to hear you. ” – ft. Akashi Seijuro. EmptyDim 15 Fév - 6:43
















“I want to hear you.”
ft. Akashi Seijuro





Tu es là, dans ce grand salon où se réunissent les adultes pour une réception. Tu regardes la décoration sobre, mais magnifique, comme les autres pièces de la demeure que tu as pu voir. Cette maison ? C’est celle du capitaine de l’équipe de basket de ton lycée ; le domaine Akashi était grand. Tes yeux azurés regardent maintenant ce nombre d’invité hallucinant. Si tu le pouvais, tu serais resté chez toi. Malheureusement, ta très chère mère et son beau-père adoré t’ont gentiment demandé de venir, après tout, toi, Ariake, le petit timide de la famille Aiko est entouré de toutes ces personnes que tu ne peux pas supporter pour des raisons qui se sont encore inconnues. Sûrement l’hypocrisie qui règne dans cette salle ? Mais sinon comment est-ce qu’ils t’ont demandé de venir ici, à cette soirée ? Allez, remémores-toi.

*~*

Tu es dans ta chambre, tes écouteurs enfoncés dans tes oreilles, Coup d’Etat de G-Dragon tourne en boucle. Ta tête bouge doucement au rythme de la musique, tu lisais aussi un livre que tu étudies en cours. Un léger sourire sur tes lèvres. Tu te sens bien. Tes yeux lisent et tu écris ce qui semble important à tes yeux. Après tout, tu es dans une prestigieuse école, tu n’as pas à te planter, tu le sais. Alors, tu étudies, encore et encore. Bien qu’il t’arrive de faire des pauses très courtes de temps en temps. Mais cette fois-ci, ton moment de pause arrive plus tôt que prévu ; ta très chère mère toque à ta porte, la première chose que tu entreprends est de couper la musique qui tourne dans ton pauvre écouteur. Tu te lèves dans un second temps pour aller ouvrir à ta génitrice. D’habitude, Blanche est seule lorsqu’elle vient te voir, parce que ton beau-père travaille sans relâche dans son bureau, cependant, Yato est présent aussi. Ils sourient tous les deux en te regardant. Ariake, tu te demandais bien ce que tes deux tuteurs te voulaient pour te fixer comme ceci. Une sueur froide coule le long de ton échine quand le mari de ta mère te tend un costard tout neuf. Tu ne comprends pas tout de suite ce qu’il se passe. Tu restes à dévisager les vêtements fraîchement obtenus. Tes yeux bleus se levaient ensuite vers les deux adultes, de ta petite voix, tu leur demande ce que c’est que cela. Bien évidemment, ils te répondent ce que tu ne veux pas entendre ; ce soir, tu es convié avec les deux adultes à une réception chez les Akashi. Tu préfères être complètement sourd plutôt qu’entendre ça.

Doucement, tu recules, ta tête se secoue de droite à gauche. Tu ne veux pas y aller. Tu ne connais personne – enfin, si, le fils d’Akashi-san, mais il est seulement une connaissance à tes yeux – là où tu vas aller. Blanche sait à quel point tu es timide, Ariake. Cependant, tu n’as pas le choix, tu ne peux pas te défiler tout le temps. Et ça, ils te le font bien comprendre alors qu’ils essaient de te convaincre qu’une fois que tu te sois présenté, tu seras tranquille. Dans un soupir, tu termines par accepter et ils sortent de ta chambre. Un second soupir sort d’entre tes lèvres et tu regardes de nouveau le costard. Il est classique ; noir. Tu passes ta main dans tes cheveux désordonnés naturellement. Tu ne veux vraiment pas y aller, mais tu n’as pas le choix, alors autant te préparer avant qu’il ne soit trop tard pour le faire. Tes devoirs devront attendre demain, malheureusement. Tu te diriges vers ta salle d’eau pour faire un brin de toilette et te préparer convenablement.

Tu es devant ton miroir. Tu as enfilé ce vêtement que tu ne veux pas porter, cet habit qui représente le fait que tu doives aller à une réception. Tu as le choix entre la cravate et le nœud papillon, tu as choisis la cravate. Tu penses qu’elle te sied mieux que le nœud. Et tu as tout à fait raison. Un énième soupir sort du fond de ta gorge et tu regardes tes cheveux blonds. Comment vas-tu les arranger ? Ariake, tu le sais très bien, tes cheveux ne seront jamais corrects pour une réception. Cependant, tu as beau essayer de faire quelque chose, ils ne t’obéissent pas. Et tu entends ta mère adorée t’appeler pour que vous partiez tous ensemble. Un autre soupir – cette fois-ci, résigné – s’échappe de tes fines lèvres et tu descends les escaliers. Tu entends ton beau-père se moquer de tes cheveux qui font les rebelles. Tu veux t’excuser, mais ils t’arrêtent en disant que ce n’est pas grave. En voiture, maintenant. Tu n’as bien évidemment pas oublié de prendre ton cher téléphone et tes écouteurs qui te tiennent compagnie pendant les trajets longs – ou courts.

Tu es arrivé à cette maudite réception. Des légers tremblements constituent ton corps. Tu es parti saluer toutes les personnes présentes et surtout le maître de maison. Autant dire que le père de Seijuro-san t’intimide. Ses yeux si froids t’ont dévisagé. Des rougeurs ont pris place sur tes joues alors que tu parles doucement, répondant aux questions de cet homme si puissant. Parfois, tu sentais tes yeux qui se baissent. Heureusement que ta mère – qui est vachement plus à l’aise face à l’homme – est présente à tes côtés. Et pour ton plus grand désarroi, tu as dû recommencer avec les personnes importantes présentes à cette soirée. Une fois terminé, tu décides de t’isoler dans un coin pour observer tout ce monde. Tu es tenté de mettre ton écouteur pour te détendre, mais tu n’as pas le droit. C’est impoli, après tout. Alors, tu restes dans ce coin éloigné, mal à l’aise.


*~*

Tes yeux azurés se sont perdus dans la contemplation de la décoration. Tu as été « dérangé » par une femme qui venait d’arriver avec ton beau-père. Et tu recommences les présentations, tu veux que cela se termine au plus vite. Tu veux rentrer chez toi. Tu es de nouveau seul, les adultes buvant un peu d’alcool tous ensemble, ils parlent de tout et de rien. Néanmoins, tu n’entends pas grand-chose avec ton handicap et tout ce bruit. Ton malaise n’est toujours pas parti. Et le pire n’est pas encore arrivé ; le capitaine de l’équipe de basket – dans lequel tu es – vient tout juste d’entrer dans ton champ de vision. Non, le cauchemar ne fait que commencer, Ariake.

© renako_dream

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MessageSujet: Re: “ I want to hear you. ” – ft. Akashi Seijuro.   “ I want to hear you. ” – ft. Akashi Seijuro. EmptyDim 19 Avr - 7:18

I want to hear you
L’humanité n’est parfaite dans aucun genre, pas plus dans le mal que dans le bien. Le scélérat a ses vertus, comme l’honnête homme a ses faiblesses. Cette vérité me paraît d’autant plus nécessaire à croire, que c’est d’elle que dérive la nécessité de l’indulgence pour les méchants comme pour les bons; et qu’elle préserve ceux-ci de l’orgueil, et sauve les autres du découragement.

Tu retirais ta chemise pour enfiler une chemise blanche sur un pantalon noir. Le reflet dans le miroir renvoie une image de la peau de nacre contrastant avec les ombres du costume finement cousu pour que celui-ci ne coupe au couteau la carcasse de son propriétaire. Tu es seul devant ce double. La femme de chambre ne venait plus te voir comme auparavant pour venir nouer ta cravate. Elle le faisait souvent quand tu étais petit. La domestique souriait beaucoup et passait parfois dans ta chevelure érubescente. Elle disait que tu ressemblais beaucoup à ta maman. Cela était faux. Seijuro ressemblait à sa mère. Tu avais parfois pris sa place pour ces banquets qui le terrorisait. Personne ne le remarquait. La maman avait exercé une bribe sur ton influence en te rappelant doucement la courtoisie et la gentillesse.

Tu conservais peu de souvenirs de celle-ci. Ces mémoires semblaient se dissiper avec le temps alors que tu faisais tout en ton pouvoir pour ne jamais oublier son odeur ou son sourire. Il y a peu de gens qui sont vraiment bons dans ce monde. Sa maman faisait partie de cette pincée de bonheur que les hommes divins avaient oublié de reprendre aux hommes. Ils avaient bien vite réparé leur erreur en offrant le coeur de la maladie à cette femme qui avait toujours su être plus présente pour les autres que pour elle-même. Tu enjolivais probablement son souvenir en lui prêtant des qualités qui ne lui étaient pas siennes. Peu importait. Cela était mûrement impossible de la laisser mourir une seconde fois. Seijuro ne le supporterait pas. Cela était triste dans un sens de savoir que tu étais tout ce qui lui restait de sa femme. Cela était heureux quand on songeait au fait que tu serais le seul héritier de cette entreprise prometteuse dont on passait les ficelles de père en fils. Mais ces fêtes de complaisance devenaient de plus en plus difficiles à supporter pour ton double. Akashi ne pouvait faire face à toute cette pression par lui-même. Tu continuais donc de jouer chaque détail de sa vie pour lui garantir la victoire. Il voulait être à la hauteur de son nom de famille plus que quiconque. Les humains sont des créatures amusantes. Ils peuvent tuer simplement pour pouvoir rejoindre un groupe. Appartenir à une famille est un concept bien trop surestimé. On vit en groupe pour mourir seul. Tu passas le veston sur tes épaules avant de le réajuster. La femme de chambre toqua à la porte. « Je suis prêt. » affirma-tu avant de la rejoindre. La femme te transmit un message de la part de ton paternel. « Vous transmettrez le message à mon paternel que mes devoirs sont tous faits. » Tu avais fermé tes yeux en prononçant ses mots avant de les rouvrir avec une lueur hargneuse dans le regard. Bien évidemment que tu avais pensé à tout avant de perdre ton temps à serrer des mains hypocrites. Vouloir la reconnaissance des autres est un geste bien fortuit. Cela ne sert à rien de jouer en équipe si on exceptait le fait de devoir maintenir son image. Tu abandonnerais les gens le jour où ceux-ci ne pourront plus rentrer dans tes plans et que tu devrais te servir de ta propre puissance pour atteindre tes buts. « Amuse-toi bien, Seijuro-kun. » te dit la femme avant de partir vaquer à ses occupations. Tu restas de marbre un moment. Le concept de sentiment était quelque chose que tu ne pouvais pas pleinement comprendre en tant que seconde personnalité. Ces femmes sans nom et ce majordome te traitaient cependant plus comme un membre de leur famille que ton propre paternel. Même toi le savais. Tu descendis les escaliers pour parvenir dans la salle de bal. Ta maison est une véritable merveille du monde architecturale. La décoration y est sobre tout en mettant en valeur votre ascendance japonaise. Des armures se trouvent sur les murs ainsi que des cadres qui semblent hors de place. Toute votre lignée était immortalisée dans ces images. Le nom Akashi ne mourrait jamais. Il se transmettait de mère en fille, de père en fils. On naît Akashi et on meurt Akashi.

Tu maintenais la tête haute en maintenant une expression noble et polie. Tu allas voir les camarades de ton paternel pour serrer leur main. « Cela est un véritable plaisir de nous compter parmi nous. » Des rires niais qui semblaient enregistrés spécialement pour cette occasion. Le sujet se réorienta rapidement sur la concurrence économique ainsi que sur tes fiançailles avec Alizia. Cette fille était un véritable cauchemar qui te suivait partout. « Je vous transmets mes remerciements de sa part. Alizia aurait beaucoup aimé être présente parmi nous ce soir, mais il se trouve qu’elle ait eu quelques contretemps. Vous la rencontrerez probablement bientôt. Elle est une femme véritablement charmante. » Aussi charmante que le raton-laveur qui allait fouiller dans les poubelles de votre voisin à la recherche de quelconque détritus à se mettre sous la dent. Tu ne devrais pas détester autant cette jeune femme. Le cœur a cependant ses raisons que la raison ne comprend point. Tu pris une coupe de vin avant de pointer une direction. « Père se trouve là-bas si vous désirez lui parler. » Les hommes d'affaires te serraient la main une dernière fois avant de retourner voir le représentant de votre compagnie. Tu remuais un peu le vin dans ta coupe avant de prendre une gorgée de cette dernière. La douce chaleur du breuvage équilibré tournait en rond dans le fond de ta bouche dans des ondes approximatives. Quel mot de paysan que celui de breuvage. On parlait ici du nectar divin ou du philtre harmonieux. Tu cracherais sur quiconque utilisait un mot inapproprié pour un tel chef-d’œuvre que ce délicieux cépage. Une tête blonde tournait nerveusement dans le coin de la salle. Tu relevas la tête pour voir Ariake. Il était probablement la dernière personne que tu aurais cru voir dans une réception. Habituellement si timide et craintif de parler aux autres. Il jouait en arrière et tu te demandais parfois si cela était simplement parce qu'il avait peur du panier. Et n’avait-il pas un devoir de mathématiques à terminer ? Cette excuse devenait lassante. Les mathématiques sont pourtant si simples quand on en comprend la logique.

Tu allas vers le jeune homme en lui faisant un sourire poli. Inutile de faire preuve de méchanceté envers lui et Akemi. Cette dernière avait testé les limites de ta condescendance avec sa personnalité de princesse perdue. Elle faisait toutefois des efforts pour se renforcer. Cela était intéressant de pouvoir sentir de temps à autre une forme d’intelligence dans les équipes de Rakuzan. « Ariake. Quelle charmante plaisir de voir ici. Je ne pensais pas que tu viendrais à cette réception, vu que tu n’es pas venu à la dernière. » Le ton de ta voix était assez gentil, bien que légèrement mordant. « Je me suis fiancé il y a quelques semaines avec Alizia de Toledo. La capitaine de Shutoku si tu préfères. La nouvelle s'est propagée plus rapidement que je ne le pensais. » Tu le regardais longuement. « Tu devrais te détendre. Nous ne sommes pas sur un terrain de basket. Personne ne te porte véritablement attention ici. » La remarque est au bord de la méchanceté tout en étant plutôt encourageante. Tu étais toujours aussi confus que de la fumée, aussi instable que l'encre de la nuit sur un parchemin sans bruit.

crackle bones
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Aiko Ariake
Aiko Ariake
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MessageSujet: Re: “ I want to hear you. ” – ft. Akashi Seijuro.   “ I want to hear you. ” – ft. Akashi Seijuro. EmptyVen 12 Juin - 5:13

"I want to hear you."
ft. Akashi Seijuro. ♥



 
Tendu et perdu, c’est ce que tu es actuellement. Petit ange qui nage dans cette mare d’hypocrisie, tu n’as qu’une seule envie ; t’enfuir. Cet univers cauchemardesque n’est pas le tiens. Tes jambes tremblent légèrement sous la pression que tu t’infliges. Personne ne fait attention à toi, ici. Tu souhaites y croire, mais tu sens les regards de ces gens, tu le sais qu’ils te voient. Ta mère te pointe du doigt à chaque fois qu’elle parle à un nouvel individu. Tout te dérange dans cette soirée. Le bruit, les regards, les sourires, l’hypocrisie. Tu déglutis. Tes paupières se ferment. Ta seule oreille disponible est surchargée. Tout ce son est impossible à contenir. La migraine prend possession de toi. Ton visage angélique se transforme en une légère grimace. Toi, enfant perdu dans cette foule, tu ne souhaites qu’aller dans le silence qui t’a soudainement l’air si lointain. Dommage que tu ne sois plus un enfant Ariake, tu te serais réfugié dans les jupes de ta génitrice. Nerveusement, tu commences à tirer sur le bas de ta veste ; tu étouffes. Cette impression d’étranglement qui est autant physique que psychologique commence peu à peu à détruire le peu de courage que tu t’es forgé avant d’arriver. Et cela s’est accentué lorsque le capitaine de l’équipe de basket de ton école, mais aussi le fils de l’hôte de cette soirée, a décidé d’apparaitre dans ton champ de vision, tu le vois, il s’approche de toi. Tes muscles se tendent un peu plus. Tu ne sais même pas si tu vas pouvoir entendre ce qu’il va te dire – s’il te parle, bien évidemment. Tout ce son, ta migraine. Tu espères secrètement qu’il ne te parle pas, tu n’as pas envie de te forcer à lire sur les lèvres de ton interlocuteur, surtout qu’il est impoli de ne pas regarder quelqu’un dans les yeux lorsqu’elle fait la discutions avec toi.

Tes yeux se ferment lentement, tu tentes de faire le vide dans ta tête, soulager ton corps de cette migraine qui te ronge de l’intérieur. T’envoler loin, c’est ce que tu souhaites, mais tu es comme enchaîné. Tu ne peux point t’envoler, tes ailes sont déployées, mais tes jambes sont fermement tenues sur ce sol brillant. Pauvre petit oiseau en cage. Tes paupières s’ouvrent de nouveau et ton calme effrite de nouveau. Akashi Seijuro vient d’arriver à tes côtés. Apparemment, le destin a décidé de briser ce calme que tu essaies d’installer en toi depuis ton arrivée dans cette maison. Ton cou se tourne lentement pour que tu puisses regarder ton capitaine, tu l’as toujours trouvé charmant, bien qu’il soit effrayant. Et aujourd’hui ne fait pas exception. Tu le vois, dans son costume de soirée, son aura prestigieuse le suit à la trace. D’une certaine manière, tu l’envie ; tu n’as pas ce prestige, tu n’es qu’une pauvre chose qui passe son temps à bégayer, rougir et baisser la tête. N’es donc tu pas le successeur de l’entreprise de ton beau-père ? Non, tu n’en es pas digne ; du moins, pour le moment. Tu secoues doucement ta tête, il a commencé à te parler, tes paupières se plissent légèrement, tu essaies de lire sur les lèvres de ton interlocuteur. « Ariake. Quelle charmante plaisir de voir ici. Je ne pensais pas que tu viendrais à cette réception, vu que tu n’es pas venu à la dernière. » Haha, oui, tu ne viens jamais et, réellement, ce sera la première et dernière fois. Tu ne désires plus plonger dans ce lac d’hypocrisie ; tu en as horreur. Ta tête hausse de haut en bas. Tes lèvres s’entrouvrent doucement pour laisser sortir ta douce voix grave. « B-Bonsoir Seijuro-san… A-Ah, c-cette fois-ci, maman a décidé de me forcer la main. T-Ton père souhaitait me rencontrer. » Ta main gauche joue avec le manche de ta chemise ; tu es nerveux, beaucoup trop nerveux. Ce n’est pas que tu n’aimes pas le rougeâtre, mais, tu te sens intimidé par lu, et tu sens le mordant dans sa voix, comme un reproche que tu ne viennes jamais. L’attention de tes iris retourne sur les lèvres du fils Akashi. « Je me suis fiancé il y a quelques semaines avec Alizia de Toledo. La capitaine de Shutoku si tu préfères. La nouvelle s'est propagée plus rapidement que je ne le pensais. » Oh, tu en as entendu parler, ta chère mère a décidé de te bassiner avec cela. Elle te répète souvent qu’elle souhaite te voir marié aussi vite. Hors, tu n’en a pas envie. Et tu lui en as parlé ; tu le savais, ta mère est déçue que tu lui ai stoppé son délire, mais elle reste heureuse que tu t’affirmes ton opinion sur cela. « Je… J’ai… cru en entendre vaguement parler… par ma mère… N-N’est-ce pas difficile d-de devoir épouser une fille que l’on ne connait pas réellement ? » Son regarde te transperce. Tu as peur d’avoir dit une mauvaise chose. La question est-elle mauvaise ? Ou alors, sa présence le gêne ? Tes iris bleutés scrutent toujours autant les lèvres de Seijuro, les personnes et la musique ont augmentés, tu t’empêches de grimacer devant lui, ton mal de tête te fait si souffrir, du calme, du silence. Le sifflement du silence, tu veux l’entendre, mais, tu ne peux malheureusement pas. Tu préfères te concentrer sur ce que ton cadet te dit. « Tu devrais te détendre. Nous ne sommes pas sur un terrain de basket. Personne ne te porte véritablement attention ici. » Oui, te détendre, tu le devrais, Ariake, mais tu ne peux pas. Tu n’y arrives pas. Incapable que tu es ; dans ta vie, tu vas souvent assister à ce genre de réception, tu dois t’y habituer, mais tu ne veux pas. Tu n’en a pas envie. Cependant, bien que la remarque soit à la limite de la méchanceté, tu sens une pointe d’encouragement de la part de ton cadet. N’est-ce dont pas adorable ? Mais, tu seras toujours autant stressé. Inspire et expire. Pour le moment, tu dois te calmer et surtout, stopper cette maudite migraine. Mais n’est-ce donc pas impoli de demander une aspirine lors d’une soirée comme celle-ci ? Tant pis, tu tentes tout de même, de préférence pour la pièce sans bruit. « D-Désolé… S-Seijuro-san, d-dis-moi, est-ce que tu… aurais un endroit où je puisse être plongé dans un total silence… ? Je… J’ai une affreuse migraine… » Ta main gauche passe sur ton oreille fonctionnelle, ce surplus de son, tu désires le détruire. Et, secrètement, tu espères que Seijuro comprenne ta détresse.

© renakodream
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“ I want to hear you. ” – ft. Akashi Seijuro.
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