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 [Terminé] How much can you hate me, darling ? [PV Seijuro & Byakuren ♥]

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Alizia
Alizia
Personne Mystère
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MessageSujet: [Terminé] How much can you hate me, darling ? [PV Seijuro & Byakuren ♥]   [Terminé] How much can you hate me, darling ? [PV Seijuro & Byakuren ♥] EmptyDim 22 Fév - 4:30

I go hated on for being myself, so I started to hate you just for not hating myself.
ft. Seijuro Akashi & Byakuren Hikaru.
Le grand jour, comme ils l'appellent. C'est l'effervescence, on s'agite, on s'interpelle, on court en tout sens en appelant tout le monde. Comme s'il n'y avait rien de mieux à faire. Et au milieu de ce tumulte interminable, il y a elle, Alizia. La reine du jour, qu'ils disent. Assise sur une chaise, elle se contente de soupirer. On lui a interdit de faire quoique ce soit, pour ne pas salir sa robe, achetée spécialement pour l'occasion. Jolie robe jaune pâle, jaune été, jaune soleil, jaune chaleur. Coupée aux genoux, cintrée, très légèrement décolleté ; assez pour être féminine mais pas trop pour ne pas faire provocante. Ongles vernis, cheveux attachés en une coiffure simple mais sophistiquée qui laisse quelques mèches bouclées encadrer son visage ; elle a la vague impression d'être une poupée qui aurait subit les caprices de quelque gamine frustrée. La seule chose qui la réjouit, un tant soit peu ? Ses chaussures. Cinq centimètres en plus, cinq centimètres qui suffiront à le prendre de haut. Rien qu'à cette idée, un sourire s'installe sur ses lèvres.

Mais une ombre demeure au tableau, et, très vite, elle se renfrogne. Elle a le pressentiment que cette journée va être la pire de toute sa vie. Sans doute qu'elle effacerait volontiers cette date de tous les esprits, sans regret aucun. Affalée sur la grande table en verre, la tête dans le creux des bras, elle soupire, encore. Elle fermes les yeux et, pendant un instant, c'est une bouille craquante pourvue d'yeux bleus qui s'impose à elle, interrompant le fil de ses pensées. Son cœur se serre, mais elle ignore volontairement ce picotement qui s'en est saisi, et se redresse. Des pas s'approchent. Une gosse à peine plus âgée qu'elle, qui pourtant semble bien plus familière aux manières des bonnes familles que l'héritière des Toledo elle-même.

« Dame Alizia, souffle-t-elle, en espagnol, les yeux baissés pour ne pas croiser le regard de sa maîtresse.
- Qu'y a-t-il, Calida ?
- Votre père, mon maître, vous attendra devant la demeure de la famille Akashi. »

Elle retient une grimace, tant bien que mal, et congédie la jeune femme de chambre. Même pas foutu de se déplacer jusqu'ici. Il aurait tout aussi bien pu rester dans sa maison de bourges, tout seul en Espagne que ça ne m'aurait pas dérangée. A vrai dire, elle crache dans son dos, pleine de haine ; mais, lorsqu'elle baisse le regard sur ses mains, elle n'y voit que des tremblements. Son poing se serre sur le bras de sa robe, et elle sent ses dents se heurter entre elles.

« Putain. »

Des pas approchent, et elle se reprend aussitôt, se redressant sur sa chaise après avoir lissé correctement les pans de sa robe. Un sourire se dessine sur son visage, et elle se lève pour faire face à la vieille dame à quelques pas d'elle, qui lui sourit et lui lâche un quelconque compliment sur le fait qu'elle est ravissante. Qu'elle ne pourra jamais lui plaire plus qu'aujourd'hui. Si vous saviez, grand mère, si vous saviez... L'unique héritière lance un coup d’œil vers l'horloge, et sent ses tremblements menacer de reprendre possession d'elle. L'heure approche. Elle déglutit avec peine, priant silencieusement que tout n'ai été qu'un mauvais rêve. Une caméra cachée, à la limite, pourquoi pas. Le monde est-il si cruel ? Apparemment.

Lorsqu'on l'appelle à monter dans la voiture, elle cherche une parade. Prétexter une fièvre soudaine ? Simuler un malaise ? Faire une chute ? Accrochée au bras de sa grand mère qui ne la lâcherait pour rien au monde, elle sait qu'elle ne peut pas échapper à ce qui l'attend. Résignée, elle s'installe à l'arrière de la grosse voiture aux vitres teintées. De justesse, elle se retient de malmener le vernis de ses ongles, et se force à respirer plus profondément pour conserver son calme. Alors que tout l'angoisse dans cette journée. La trop grande proximité de sa grand mère, la distance de son grand père qui semble la détailler de haut en bas pour chercher le moindre détail qui cloche chez elle, le fait d'être conviée à des retrouvailles forcées avec son père et à ces... fiançailles qui la répugnent tant.

- ♦ - ♦ - ♦ - ♦ - ♦ -

La demeure de la famille Akashi. Imposante. Peut-être plus encore que celle des grands parents d'Alizia, que celle de son père, même. Ou peut-être que ce n'est qu'une impression, dû au nom des propriétaires. Sûrement. Et si elle frissonne, ce n'est certainement pas d'excitation, ni réellement de peur. Mais surtout d'appréhension. Elle n'est même plus sûre que savoir reconnaître son propre père. Et sa mère n'est plus là pour tenter d'apaiser les choses. Si seulement tu étais encore là, maman. Les choses auraient été tellement plus simples. Suis-je vraiment coupable de ton départ, maman ? Son regard passe d'un visage à l'autre, à la recherche de traits un tant soit peu familier. Mais rien ne lui revient, comme si la figure de cet homme qu'elle a toujours renié s'était dissipée, effacée de son esprit. Comme s'il n'y avait jamais eu de place quelconque.

Et puis, le choc arrive. Elle l'a finalement repéré et reconnu, en grande conversation avec un type qu'elle n'a jamais vu. Son cœur bat si vite que, l'espace d'un instant, la peur qu'il ne s'arrête se saisit d'elle. C'est une rage sans nom qui bouillonne en elle. Rage qui ne fait que prendre un degré supérieur lorsqu'il la remarque, elle aussi. Il lui jette à peine un regard. La jeune Toledo en resterait volontiers là, mais ses grands parents semblent l'entendre d'une autre oreille. Elle se voit forcée de les suivre, forcée d'afficher un sourire trop faux et pourtant tellement maîtrisé qu'il lui sied à merveilles. Son paternel, qui n'a plus rien d'une telle figure, se tourne vers elle, la détaille de la tête aux pieds.

« Alizia.
- Père. »

La tension monte d'un cran. L'adolescente a des années de rancœur, de reproches sur le cœur, qu'elle voudrait enfin hurler à l'homme qui lui fait face. Mais les mots restent coincés dans sa gorge, elle n'y parvient pas. Comme si le poids de ses propres souffrances était trop lourd pour qu'elle ne puisse les avouer ; secret trop longtemps gardé, bouclé au fond d'elle même, et qui ne peut plus être libéré aussi facilement. Il ouvre la bouche, et, l'espace d'un instant, elle se surprend à espérer des excuses.

« Joues-tu encore ? Au basketball.
- Oui. Je suis devenue la capitaine de mon équipe.
- Si... dégradant, pour notre nom. »

Elle se retient de lui cracher à la figure qu'il compte la marier à un joueur de basket, lui aussi capitaine de sa propre équipe. Si Rakuzan tient lieu d'empire, Shutoku n'en est pas moins un royaume ; un royaume qu'elle chérit du plus profond de son être. Le voir dénigrer ainsi tout ses efforts et tout l'amour qu'elle porte à son équipe... Elle ne peut le supporter. Un sourire cruel s'affiche sur ses lèvres.

« Osez insulter mon équipe, mes filles, mon école, ou les dénigrer, encore, ne serait-ce qu'une seule et unique fois, et je ferais de votre vie un enfer, père. Plus que vous-mêmes ne pouvez l'imaginer de la part de votre fille. »

Et elle se détourne, tête haute, l'air digne. Elle le déteste. Elle le déteste. Elle le hait, même. De toutes ses forces, et plus qu'elle n'a jamais su haïr quelqu'un. A côté de cette animosité qu'elle éprouve à l'égard de son géniteur, celle qu'elle éprouve lorsqu'on parle de Seijuro se rapproche presque d'une forme d'affection. Rien ni personne ne saura jamais égaler son père, la blesser autant que lui l'a fait en la méprisant durant tant d'année, et en l'oubliant lorsqu'elle s'en est allée.

Soudain, une poigne ferme se saisit de son bras, et elle retient de justesse un mouvement de défense qui aurait fait s'écrouler l'homme au sol. Ne pas salir le nom de ta famille, jamais. Si elle déteste toutes ces règles qu'on lui a enseignées, elle ne peut s'empêcher de les appliquer. Elle jette un regard plein d'amertume à son père qui la retient, mais il se contente de l'observer, avec un mélange d'arrogance et de répulsion.

« Ne me fais pas honte, pour une fois.
- Honnêtement, va te faire voir. »

Cette phrase a été soufflée entre les dents de la bleutée, comme un serpent aurait sifflé avant d'attaquer. Aucun des deux ne lâche le regard de l'autre, pendant de longues secondes qui ne cessent de s'éterniser. Pour la première fois en dix sept longues années, il est celui qui lâche en premier. Alizia ne cherche même pas à retenir son sourire satisfait, son sourire victorieux. Ses tremblements ont cessé. La haine a vaincu. Il n'y a, cette fois, plus rien à sauver au milieu des éclats tranchants de cette relation de père à fille, de fille à père, qui n'aura jamais eu aucune réelle consistance.

L'héritière se détourne, sans plus de considération pour son géniteur, et s'avance jusqu'à l'entrée, où un homme lui tend une coupe de champagne. Réception. Ou ce mot qui a toujours rimé avec enfer, dans son jargon personnel. Ou bien, avec réunion de c..., aussi. Ça rime vraiment, mais c'est toujours moins poli.

Ses grands parents, qui l'ont suivie, ainsi que son père, plus en retrait, s'avancent à sa suite. Lorsqu'elle remarque son promis, elle est soudainement prise d'une très, très légère envie de... fuir. D'être chez elle, dans son petit appartement du centre ville, et d'appeler Tetsuya pour aller boire un milk shake ensemble, et avec Nigou. N'importe quel programme serait de toutes façons plus agréable que l'idée de passer ne serait-ce que quelques minutes aux côtés de l'héritier des Akashi. Et, là, il s'agit d'une journée. A peine arrivée, Alizia est déjà complètement dépassée.

Pourtant, elle s'avance vers son fiancé, sourire aux lèvres, simulant à la perfection la joie qu'aurait toute future épouse lorsqu'elle verrait son promis, lors d'une réception qui ne vise qu'à célébrer cette union entre les deux enfants, et donc les deux familles. Elle s'incline respectueusement face à lui, comme on lui a toujours apprit à le faire face aux hommes. Et puis, sans hésitation, elle plonge son regard, droit dans celui de Seijuro, l'espace de quelques instants. Le temps qu'il réalise qu'à défaut d'être son égal, pour cette fois, elle le domine de quelques centimètres. Le sourire de cette peste cachait forcément quelque chose. Provocante, elle se glisses à ses côtés, se penchant légèrement pour murmurer à son oreille.

« Dis-moi, jusqu'à quel point peux-tu me haïr, Seijuro chéri ? »

Un léger rire s'échappe d'entre ses lèvres, et toute personne extérieure ne verrait qu'une adolescente amourachée qui plaisante allègrement avec l'élu de son cœur. Sans perdre une seule seconde son sourire, elle lève sa coupe de champagne à laquelle elle n'as pas encore touché.

« A nos fiançailles, que nous allons célébrer comme il se doit. »

Dans sa bouche, ces derniers mots sonnent tout autrement, et il a certainement compris, à n'en pas douter. S'il n'y a qu'une seule chose qui les unit l'un à l'autre, c'est bien leur désir de réduire les idées de mariage de leurs familles à néant. Et pour ça, tous les moyens sont bons à utiliser.

- - - ♦ - - -



HRP : DUDE. Je viens de faire 2015 mots. C'EST UN SIGNE. Je t'ai dit que ce RP allait être épique ! *-* Voilà, on va dire que c'est mon cadeau de bonne année en retard, tu vois ? /PAN/ (ce que je dis n'a plus aucun sens, la fatigue sûrement... J'ai TELLEMENT galéré en vrai, mes trois derniers paragraphes je me suis mise à les écrire à la seconde personne, genre naturellement, du coup j'ai du modifier. *cry* Bref, j'ai adoré écrire ce RP, j'ai été inspirée, et j'espère que tu ne seras pas lassée de lire avant la fin :'D


Dernière édition par Alizia de Toledo le Sam 12 Sep - 11:10, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Terminé] How much can you hate me, darling ? [PV Seijuro & Byakuren ♥]   [Terminé] How much can you hate me, darling ? [PV Seijuro & Byakuren ♥] EmptyVen 27 Fév - 6:35

How much can you
hate me, darling ?
I'm a nightmare dressed like a daydream.


La maison prenait doucement vie sous les assauts du personnel. Les cuisiniers préparaient des amuse-gueule plus grandioses les uns que les autres pendant que les femmes de chambre prenaient attention à ce que tout soit en place. Les discussions fusaient sous ces murmures en apparences. Tous ne pouvaient attendre de voir le nouveau couple se fiancer. On passait la vadrouille en dansant comme le jeune couple danserait dans les heures tardives de la nuit. Les aspirateurs grondaient joyeusement en aspirant les nuages gris qui ne semblaient jamais prendre vie dans cette demeure. Le paternel surveillait tout ce beau monde en souriant.

Certaines femmes pariaient sur la couleur de la robe que porterait la demoiselle. Elles penchaient toutes sur des couleurs chaudes. Tu souhaitais surtout ne pas la voir porter un rose clair ou une couleur heureuse. Mieux valait te couper chacune des deux oreilles avec un couteau plutôt que d’entendre une nouvelle fois les femmes de chambre parler de la délicate jeune fleur que tu prendrais comme épouse. Tu restais donc dans ta chambre. Derrière ton bureau en tournant ton crayon dans ta main et fixant un point devant toi pour retrouver une inspiration perdue pour des exercices qui feraient souffrir chacun de tes camarades et assurer la victoire. Les livres de natation formaient une petite montagne sur ton bureau. Tu proposerais à June un nouveau programme dans les prochains jours. Chacune de ses séries seraient concluantes. Elle deviendrait la meilleure nageuse dont ce pays ne puisse jamais avoir pensé accueillir dans ses bras au soleil couchant.

Personne ne viendrait te déranger tant que les invités n’étaient pas arrivés. Ton paternel voulait que tu consacres chaque minute pour finaliser tes travaux. Comme si une moyenne parfaite ne suffisait pas. Tu connaissais chaque chose comme si elle avait résulté de toi. Tu passais la main dans tes cheveux en déposant ton crayon sur le papier. Deux cognements à la porte se firent entendre. « Entrez. » Tu te retournais vers elle et la fixait au travers de tes cheveux rouges. La jeune femme sourit en entrant dans la chambre.

« Seijuro-kun. » Elle donnait auparavant ce nom à Akashi. C’était probablement la seule raison pour laquelle tu ne remettais plus la vieille dame à sa place. Elle se douterait sinon du changement. Elle connaissait ton double depuis trop longtemps pour pouvoir être leurrée comme les autres. « Voici vos vêtements pour la réception de ce soir. » te dit la jeune femme en déposant un complet noir sur le lit. « Votre père désire que vous les portiez et accueillez comme il se doit la digne famille de Toledo. Alizia-san vous attendra avec impatience pour le début de la réception. » Tu riais sournoisement en déposant ton crayon sur ton manuel de chimie organique. La femme ne comprenait visiblement pas les raisons pour une telle réaction. Comme si une personne saine au monde pouvait prétendre pouvoir te comprendre.

« Ce n'est rien. Il me tarde de faire connaissance avec eux. » Elle parla de nouveau. « Votre père vous fait également savoir qu’il ne sera plus nécessaire que vous jouiez votre morceau de violon pour les invités. Une autre personne assurera la musique pour la réception de ce soir. Il veut ainsi que vous puissiez passer le maximum de temps avec la jeune Alizia. » Que l’on ne prononce pas ce nom infâme qui te donne envie de cracher sur le destin humain. « Bien. » La jeune femme s’inclina avant de partir. Son devoir était fait. Il allait falloir que tu fasses le tien aussi.  

Tu retirais tout doucement ton chandail et ne tardais pas à te retrouver en complet et chemise. Nouant ta cravate habilement alors que tu pensais à la belle blonde. Pourquoi un jaune aussi pâle ? Cette couleur ne te disait absolument rien. Tu ne soupirais point en faisant face à ton reflet dans le miroir. Tes cheveux retombaient encore sur tes yeux. Une partie de toi voulait les couper pour mieux voir et la seconde savait que personne ne devait encore affronter ton regard. Tes yeux de rubis avaient fait place à un œil en or. Le perdant avait fait carte blanche pour laisser place à une partie de lui qui saurait tout affronter. À travers les guerres et tout le mal que ne pourrait proposer ce monde pour le faire faiblir. Kana remarquait parfois tes absences. On aurait presque dit que celle-ci pouvait pressentir ta présence. Aucun mot ne pouvait décrire cette fille qui faisait battre ton cœur en même temps que redouter les prochaines heures. Son amour pour Akashi était indéfectible.

La blonde disparaissait rapidement de ton esprit pour laisser place à Alizia. Ton air se renfrogna dans le miroir pour prendre ces apparences de monstre. La haine enlaidissait tes traits pendant que la hargne les sculptait de son doux couteau en argent. Aucun mot ne pourrait décrire la haine que tu voues à cette jeune femme. La capitaine de Shutoku et accessoirement pivot à laquelle tu ne souhaiterais que cracher au visage pour faire voler en morceaux tous tes plans. Un bon joueur devait voir dans le futur pour pouvoir battre son adversaire. Tu pensais pouvoir attendre deux ans avant le coup des noces. Il fallait croire que tu perdais du terrain sur ton empire. Mais la partie ne se terminerait point. Elle venait encore tout simplement de commencer.  Et tu avais une carte sous ta manche. Akemi.

Akemi avait rejoint Rakuzan. Elle semblait avoir pris un peu de force et être sortie de son univers de fantaisies. La princesse semblait plus forte que jamais. Et elle en aurait besoin pour pouvoir survivre chez les empereurs de la création. Personne ne pourrait jamais comprendre la pression que chacun des étudiants ne pouvaient y vivre. Être les meilleurs était plus important que tout. Akemi était devenu coach pour votre équipe féminine. Alaska conserverait un œil sur elle. La question était de savoir si la jeune femme ne faillirait pas avant. Elle qui était déjà si fragile.

Tu descendais les escaliers pour te rendre dans le hall pour accueillir la jeune femme. Celle qui porterait un anneau brillant à son annulaire gauche quand elle quitterait la maison. Ses cheveux bleus et sa robe jaune formaient un mélange tout simplement horrible. Alizia ne pourrait jamais rivaliser avec la beauté de Kana. Pourquoi avoir pensé cela maintenant ? Tu balayais la jeune blonde de tes pensées pour te concentrer sur le moment présent.

Alizia te dominait de cinq centimètres. Tu pourrais pratiquement entendre les gloussements que son cœur faisait dans son for intérieur. Elle devait se sentir aux anges de pouvoir se sentir au-dessus de toi. Tu ne fis aucun cas. Mais tu fulminais bien évidemment de voir que la demoiselle te regardait dans les yeux. La rage pulsait dans ton cœur alors que tu demeurais silencieux. Paradoxe de ton esprit et de tes actions. Alizia devait avoir le sentiment d’une petite victoire. Mais tu tâtais le terrain comme lors de tes parties de shogi.

Tout était similaire au shogi.


La jeune femme approchait ses lèvres de ton oreille sans que tu ne sourcilles le moindrement. Son odeur était insupportable tout comme la folie que tu lisais en elle. La jeune femme avait eu le culot de porter des talons. Mais tu souriais comme on sourit dans les réceptions. Des sourires faux qui masquaient toutes les mésententes. Le genre que les bambins maitrisaient avant même de savoir marcher dans les traces de leurs parents.

« Dis-moi, jusqu'à quel point peux-tu me haïr, Seijuro chéri ? » Au point de venir cueillir tes yeux avec mes mains pour en faire le plus beau des bouquets et de t’arracher chacun des cheveux pour pouvoir les conserver jalousement auprès de moi. Tu ne répondis aucunement à cette provocation totalement risible. Tu te contentais de sourire en prononçant des mots insignifiants. « Jamais je ne pourrai hair une femme telle que vous… Alizia. » Ce nom sonnait comme une promesse vénielle sur ta langue.  Elle leva sa coupe de champagne. Tu en pris une sur un des plateaux des majordomes passant dans le hall avant de te retourner vers la jeune femme. « A nos fiançailles, que nous allons célébrer comme il se doit. » Tu levais ton verre. « À nos fiançailles, qui seront inoubliables. » Le pacte entre vous se jouaient sur des paroles à double-sens. Tu bus une gorgée de ton champagne. Il est tendre et doux sous ta langue. Tu offris ton bras gauche à la demoiselle. « Me feriez-vous le plaisir de m’accompagner dans la salle de réception… Mademoiselle Akashi ? » Ultime provocation.  Car ton nom de famille pèserait sur elle comme une malédiction en attendant le jour de votre mariage. Elle perdrait son nom pour prendre le tien. Tu remporterais la victoire à long terme. Parce que tu étais absolu dans ta simple essence.

Ta fiancée et toi entriez dans la salle de réception. « Elle n’a jamais été aussi somptueusement décorée. Aujourd’hui est un grand jour pour nos familles. Et pour moi également. » Tu prenais la main d’Alizia pour déposer un baiser dessus tel un galant homme. Des airs de musique se firent entendre. Tu te retournais pour voir une jeune femme blonde avancer sur le devant de la scène, et ton père qui semblait tout près. Qui était-ce ? Jamais tu n’avais croisé cette chanteuse auparavant. Et en une telle journée… ça ne te disait rien qui vaille.  
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Hikaru Byakuren
Hikaru Byakuren
Capitaine des Cheerleaders & Idole
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Localisation : A Kaijou en train de les encourager !
MessageSujet: Re: [Terminé] How much can you hate me, darling ? [PV Seijuro & Byakuren ♥]   [Terminé] How much can you hate me, darling ? [PV Seijuro & Byakuren ♥] EmptyVen 27 Fév - 10:58


Salle de Reception des Akashi ◈ Alizia & Akashi & Byakuren
"La Haine c'est la soeur de l'amour mais qu'on cache"


 




E
lle n'aurait jamais pensé qu'on l'engagerait pour une telle réception. Les fiançailles du fils de la multinationale Akashi et l'héritière de la famille Toledo. Si avec ça elle ne lançait pas sa carrière elle arrêterait la chanson pour se consacrer a son autre amour : le Cheerleading. Et heureusement qu'elle avait déjà assisté a des réceptions par le passé, elle ne se couvrirait pas de ridicule.

Tout sentait tellement le faux dans cette salle. De la décoration jusqu'aux personnes s'y trouvant. On essayait de forcer le bonheur mais elle le savait bien, elle savait déchiffrer ce genre de personne. Ils n'étaient là que pour se faire bien voir, là une femme qui espérait sans doute se trouvait un amant pour combler ce que son vieux mari ne pouvait plus lui apporter, là un homme qui espérait faire de juteuses affaires. Jusqu'aux fiancés qu'elle avait entr'aperçu avant de monter sur scène. Tout ça puait et puait gravement surtout.

Elle ne savait pas pourquoi le choix de Monsieur Akashi c'était porté sur elle, après tout elle n'était qu'une toute petite idole, même pas connu nationalement. Oh certes elle avait fait une jolie carrière d'enfant-star aux Etats-Unis du temps où elle habitait là bas mais cela ne... Oh elle venait de comprendre. Elle venait de [g]LES[/g] voir. Depuis le temps elle était au courant qu'il avait recours a tout un tas de stratagème pour la voir, lui parler, tenter de s'expliquer. Sauf que Byakuren était entière dans ses sentiments, soit elle aimait soit elle détestait. Et elle détestait son père. Son père qui avait préféré une femme de vingt ans sa cadette, a la silhouette de bimbo et au QI de petit pois asthmatique dans le coma. Alors que sa mère était d'une rare intelligence et qu'elle savait très bien se tenir en société. Cette poule était maquillé comme une voiture volée et s'habiller comme un bonbon radioactif. Il n'y avait qu'a voir l'horrible robe bleu turquoise flashy qu'elle portait. Comment une femme pouvait-elle avoir autant de mauvais goût ? C'était incompréhensible.

Avant de monter sur scène un rapide coup d'oeil sur sa tenue de scène. Un short bouffant de couleur noir, une jupe de couleur rouge et totalement asymétrique dévoilant le fameux short noir. Une chemise de couleur blanche a jabot, avec des froufrous aux manches et au col ainsi que sur les boutons. Elle était agrémenté de petite bretelle rouge se finissant par des petits noeuds papillons noirs reliés entre eux par une petite tresse dorée. Des gants rouges avec un trou en forme de coeur sur le dessus, une jaretière de couleur rouge sur la cuisse droite et une cravate de couleur bleu glacier avec ma broche porte bonheur dessus. Un saphir, ma pierre, offerte a mes trois ans par mon frère ainé qui avait eu sa phase « collectionneur de pierre précieuse ». Un noeud rouge retenait ma chevelure blonde en une queue de cheval et un maquillage simple mais discret réhaussait l'éclat de mes yeux bleus. Oui vraiment, elle détonnais mais elle n'en avais rien a faire, elle ferais son travail et advienne que pourra.

N'empêche que les fiancés la mettait mal a l'aise. Elle pouvait voir dans leurs sourires faux et dans leurs oeillades que tous s'obstinaient a voir amoureuse, de la haine, a l'état pur. A la fin de la soirée y'aurais eu un meurtre elle le sentait mais elle ne pouvait rien faire n'est-ce pas ? Ou peut-être bien que si qui savait ? Elle trouverait bien ~

Elle monta sur scène, s'inclina poliment, remercia monsieur Akashi d'avoir fait appel a son agence avant de se présenter.

- Je me nomme HIKARU Byakuren, merci de votre présence

Et elle se tourna vers les musiciens et leur intima de commencer leur première chanson.

-L'âme en peine ♪
Il vit mais parle à peine ♪
Il l'attend ♪
Devant cette photo d'antan ♪

Il, il n'est pas fou ♪
Il y croit c'est tout ♪
Il la voit partout ♪
Il l'attend debout ♪
Une rose à la main ♪
A part elle il n'attend rien ♪

Rien autour n'a de sens et l'air est lourd ♪
Le regard absent ♪
Il est seul, et lui parle souvent ♪

Il, il n'est pas fou ♪
Il l'aime c'est tout ♪
Il la voit partout ♪
Il l'attend debout, debout ♪
Une rose à la main ♪
Non, non plus rien ne le retient ♪

Dans sa love story ♫
Dans sa love story ♫
Dans sa love story ♫
Sa love story ♫

Prends ma main ♪
Promets-moi que tout ira bien ♪
Serre-moi fort ♪
Près de toi je rêve encore ♪
Oui, oui je veux rester ♪
Mais je ne sais plus aimer ♪
J'ai été trop bête  ♪

Je t'en prie arrête, arrête ♪


Comme je regrette ♪
Non ♪
Je ne voulais pas tout ça ♪

Je serai riche et ♪
Je t'offrirai tout mon or ♪
Si tu t'en fiches je, ♪
Je t'attendrai sur le port ♪
Si tu m'ignores je  ♪
T'offrirai mon dernier souffle de vie ♪

Dans ma love story ♫
Dans ma love story ♫
Dans ma love story ♫
Ma love story ♫

Une bougie peut illuminer la nuit ♪
Un sourire peut bâtir tout un empire ♪
Et il y a toi ♪
Et il y a moi ♪
Et personne n'y croit ♪
Mais l'amour fait d'un fou un roi ♪
Et si tu m'ignores je me battrai encore et encore ♪

C'est ta love story ♫
C'est ta love story ♫
C'est l'histoire d'une vie ♫
Love story ♫

Aaaaa... ♫

Love  ♫
Story ♫
Love ♫
Story...♫


Elle s'interrompit sur une dernière note qui résonna dans la salle un moment avant que les gens ne commence a applaudir. Et elle enchaina ses chansons jusqu'à arriver a une autre. Ne sachant pas qu'un léger événement allait survenir qui changerait tout pour elle.

-This is the end ♪
Hold your breath and count to ten ♪
Feel the earth move and then ♪
Hear my heart burst again ♪

For this is the end ♪
I've drowned and dreamed this moment ♪
So overdue, I owe them ♪
Swept away, I'm stolen ♪

Let the sky fall, when it crumbles ♫
We will stand tall ♫
Face it all together  ♫




Dernière édition par Hikaru Byakuren le Dim 15 Mar - 18:23, édité 1 fois
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Alizia
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MessageSujet: Re: [Terminé] How much can you hate me, darling ? [PV Seijuro & Byakuren ♥]   [Terminé] How much can you hate me, darling ? [PV Seijuro & Byakuren ♥] EmptyVen 6 Mar - 12:06

I go hated on for being myself, so I started to hate you just for not hating myself.
ft. Seijuro Akashi & Byakuren Hikaru.
Il trinque avec elle, elle ne se défait pas de son sourire, ni de ce regard débordant d’un faux amour qui la dégoûte elle-même. Son fiancé est à ses côtés, mais ce n’est pas lui qu’elle cherche en le regardant. Nombre de demoiselles désirent partager la vie du grand Seijuro, l’ancien capitaine de la Génération des Miracles, fils de bonne famille, beau, riche, et tout ce qui s’en suit. Mais Alizia, elle, est moins ambitieuse ; elle ne rêve que du fantôme des Miracles ; elle voudrait voir des yeux bleus et une tignasse assortie en face d’elle, plutôt que ces pupilles vairons qui n’ont absolument rien de rassurant, mais dont elle se fiche éperdument. « Me feriez-vous le plaisir de m’accompagner dans la salle de réception… Mademoiselle Akashi ? » Son sourire se crispe. Il a osé. Elle regarde le bras qui lui est offert, incline légèrement la tête, et y passe le sien, comme s’il s’agissait de la chose la plus naturelle qui soit. Répugnant. « Avec plaisir, mon bien-aimé Seijuro. » Il s’agit certainement de la chose la plus difficile qu’elle n’ai jamais eu à dire. Et pourtant, elle le fait, elle joue le jeu avec un naturel surprenant.

La salle est on ne peut mieux décorée. A croire que plusieurs familles se sont ruinées, rien que pour faire de cette réception quelque chose de grandiose. « Elle n’a jamais été aussi somptueusement décorée. Aujourd’hui est un grand jour pour nos familles. Et pour moi également. » Elle glisse un regard vers son promis, retenant une légère grimace lorsqu’il dépose ses lèvres sur sa main. Tant de manières, tout un jeu d’acteur pour finalement se déchirer. Ça ne plaît à aucun d’eux, ils s’en passeraient sans aucun doute, mais l’étiquette le veut, et on ne peut rien contre celle-ci. « Il ne fallait pas déployer tant de moyens ; cette réception aurait été inoubliable même sans tout cela. Après tout, c’est le jour où nous officialisons nos fiançailles, cela ne suffit-il pas à rendre cette journée merveilleuse ? » Merveilleuse. Il sera merveilleux surtout de tenter de s’échapper d’un étau qui se resserre au fil du temps, d'y parvenir surtout. Deux ans. Deux années encore pour tenter de faire changer d’avis les adultes. C’est court. Très court. Et il leur faut tout tenter sans entacher leur nom. Chose ardue, s’ils n’étaient pas aussi déterminés, motivés par d’autres aspirations et le coeur soufflant peut être un autre nom que celui auquel ils devraient être rattachés.

De la musique s’élève alors, et Alizia lève les yeux vers la scène. Une jeune femme s’y tient, micro à la main. Plutôt jolie, blonde, à la plastique agréable ; les hommes disposent donc de quoi se rincer l’oeil. Même la haute sphère n’échappe pas aux vices que l’on réserve pourtant aux plus démunis. Quelle ironie. La voix s’élève, et l’héritière des Toledo ne peut réprimer un léger frisson, qui lui remonte la colonne vertébrale. La dénommé Byakuren… Elle a du coffre, et cette chanson ne lui permet sûrement pas d’exploiter tout son potentiel, mais on sent qu’elle aime ce qu’elle fait, qu’elle peut aller loin. La jeune fiancée est comme pendue à ses lèvres, yeux fermés, pour ne profiter que de la chanson, si douce à ses oreilles, lorsqu’un léger toussotement la ramène à la réalité. Elle rouvre les paupières, et trouve son géniteur face à elle. Elle serre les dents, a le réflexe de s’éloigner de lui, ce qui la pousse à se rapprocher de son promis, épaule contre épaule. Ce contact est toujours plus agréable qu’une confrontation avec le paternel.

« Nous n’avons pas eu l’honneur d’être présentés, je crois. Je ne suis autre que le père de cette tendre enfant, que je vous donne pour épouse ; j'ose espérer que les relations entre nos deux familles s'en verront d'autant plus fructueuses à l'avenir. » Sa fille ricane doucement, et on sent toute l’amertume dans sa voix lorsqu’elle prend la parole. « Voyons père, ne faites pas comme si vous en aviez quelque chose à faire, alors que vous repartirez à Valence sans même vous préoccupez outre mesure de tout ce qui me concerne. » Et elle se détourne, s’effaçant au milieu de tous ces visages inconnus qui lui sourient, lui effleurent l’épaule, la félicite, et lui soufflent quelques phrases toutes faites pour lui dire à quel point ils sont heureux de la voir rejoindre la famille Akashi. Foutaises.

La voix de la chanteuse s’est éteinte, mais, très vite, elle s’élève à nouveau, sur des airs différents de la chanson précédente. Les paroles résonnent alors dans tout l’être d’Alizia ; elle les reconnaît. Cette chanson, elle l’a entendue des milliers de fois, peut-être pendant les matchs amicaux auxquels elle participait avec sa meilleure amie, deux ans plus tôt, lorsqu’elle vivait encore sur ses terres natales. L’espace d’un instant, elle tergiverse. S’afficher ? Elle, plutôt discrète mis à part sur un terrain de basket, n’en a pas l’habitude. Mais, pour une fois, elle décide d’oublier toutes ces inhibitions qui la restreignent depuis trop longtemps. Elle dépose sa coupe de champagne, à peine entamée, et s’avance vers la scène. Elle souffle deux mots à celui qui s’occupe du son, obtient un deuxième micro qui était censé être prévu en cas de panne du premier, et prend une profonde inspiration.

« Let the skyfall, when it crumbles / We will stand tall / And face it all together / At skyfall… At skyfall... » Elle n’a pas pu s’en empêcher. Elle ne s’avance pas sur scène, reste dans l’ombre, près de celui qui s’occupe de tout le côté technique de la représentation. Elle ne veut pas qu’on la voit, qu’on la juge. Elle ne veut pas sentir le regard méprisant de son père, ni celui de son promis. Elle ne veut pas qu’on souffle qu’elle ne fait pas honneur à son rang, ni même qu’on la félicite. Encore moins qu’on la félicite. Mais elle veut chanter, accompagner la voix de Byakuren avec la sienne. Les deux voix se mêlent à merveille, elle a eu le droit à quelques regards approbateurs qui le lui ont confirmé. Alors, elle continue. Elle veut juste chanter et oublier le reste, l’espace d’un moment. « Skyfall is where we start / A thousand miles and poles apart / Where worlds collide and days are dark / You may have my number, you can take my name / But you’ll never have my heart. »

Et tant pis si ça dérange.
- - - ♦ - - -




HRP : En espérant que ça convienne ! Dites-moi si je dois modifier quoique ce soit, j'ai eu peur d'en faire trop même si j'ai tenté de suivre le schéma qu'on avait dit plus ou moins ;; ♥
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MessageSujet: Re: [Terminé] How much can you hate me, darling ? [PV Seijuro & Byakuren ♥]   [Terminé] How much can you hate me, darling ? [PV Seijuro & Byakuren ♥] EmptyVen 13 Mar - 6:58

How much can you
hate me, darling ?
I'm a nightmare dressed like a daydream.


Tu toisais la nouvelle chanteuse sans sourciller le moindrement. La blonde ne paraissait pas faire partie du jeu que jouaient les deux familles depuis le début de la réception. Sa tenue semblait hors du lot. La lueur dans ses yeux démontrait aussi que la jeune femme portait son cœur en bandoulière. Ses fiançailles marqueraient un nouveau marché pour les deux terres. Les confins de la mer et de la terre se redessinaient. Mais tu ne voyais autour de toi que se dresser les barreaux de cette cage en or dont tu cherchais depuis toujours une ouverture ou une quelconque issue.

Tu volais encore et toujours en rond en attendant de pouvoir sortir dans le monde extérieur. Ta mère avait su ouvrir la porte de cette prison il y a de cela bien des années. Un ballon orange te permettait de porter attention à autre chose que ton nom. Kana avait aussi su ouvrir cette porte. Boire du lait au chocolat entre les repas était un plaisir interdit qui avait su te faire entrevoir les portes du paradis.  Alizia serait la seule chose qui devrait te fasciner dans le futur. Tu devrais apprendre à aimer ses cheveux bleus ainsi que ses talons qui te donnaient envie de lui donner un bon coup dans le front. Elle te donnait mal au cœur. Sa voix sonnait comme le lourd tintement des cloches avant les funérailles.

Quelque chose mourrait ce soir. Sous ces musiques entraînantes qui feraient danser des adolescentes hormonales ou ces robes qui faisaient jouer les lois du cercle chromatique. Sous ces pas de danse ainsi que les rires fusant de nombreuses discussions. Vous perdiez chacun un peu trace de ce que vous vouliez vraiment. Toi qui ne savais que faire de ses sentiments et de la raison pour laquelle cette blonde hantait tes souvenirs et pourquoi tu pensais à elle quand elle ne se trouvait même pas proche de toi. La distance se moquait de vous. Kana se trouvait toujours dans les dédales de ta vie pour te sourire et te dire de croire en toi. Tu chassais la jeune fille de ton esprit pour te reconcentrer sur le moment présent.  Alizia avait passé son bras autour du tien comme si cela était la chose la plus naturelle à faire. Hypocrite. Mais ne portais-tu pas ce nom toi aussi ?

« Il ne fallait pas déployer tant de moyens ; cette réception aurait été inoubliable même sans tout cela. Après tout, c’est le jour où nous officialisons nos fiançailles, cela ne suffit-il pas à rendre cette journée merveilleuse ? » Bien évidemment. Le jeu des sentiments. Tout le monde dans cette salle croyait à votre bonheur. Byakuren chantait une chanson sur les joies du cœur amoureux dans lesquelles tu ne te retrouvais aucunement. Vous vous portiez maintenant en avant de vos parents. « Nous n’avons pas eu l’honneur d’être présentés, je crois. Je ne suis autre que le père de cette tendre enfant, que je vous donne pour épouse ; j'ose espérer que les relations entre nos deux familles s'en verront d'autant plus fructueuses à l'avenir. » Sa fille et tu sentis sans peine une amertume vindicative dans sa voix quand elle prit la parole. On te donnait une sorcière comme épouse. Tu te retournais vers le vieil homme espagnol pour voir comment celui-ci dompterait sa fille. Une femme ne pouvait pas se placer contre son paternel dans votre monde. Cela était mal vu. « Voyons père, ne faites pas comme si vous en aviez quelque chose à faire, alors que vous repartirez à Valence sans même vous préoccupez outre mesure de tout ce qui me concerne. » Alizia vous laissait alors pour disparaitre dans les ombres dansantes de la salle de bal. Une musique de piano commençait à prendre possession de la pièce. Les invités se donnaient des coups de coude en souriant. On applaudissait la nouvelle artiste. Ton père était fier comme un paon. Tout le monde adorait cet effet de deux voix dans la chanson. Cela lui donnait une prestance inouïe qui hantait les cœurs en effleurant les mœurs.

Tu te retournais pour regarder Byakuren chanter. Il fallait que tu sois sûr de toute chose avant de pouvoir te lancer dans une entreprise contre ta promise. Lui mettre des bâtons dans les roues faisait battre ton cœur dans des embardées de fou. Ton sourire était dément et en ferait frissonner les diables habitant les catacombes de ce monde. Personne ne pourrait le voir. Ton œil impérial toisait la jeune femme pour porter attention aux mouvements de ses lèvres. Le futur se dessinait devant toi sous un jour nouveau. Tu percevais la seconde de défaillance entre les deux voix. Il y avait bel et bien deux voix. Une personne tierce se cachait dans les rideaux pour pouvoir créer une merveille cantatrice. Ta fiancée. Elle ne savait pas se tenir en société. Comment pourrais-tu épouser une rustre comme celle-ci ?

« Seijuro. » La main de ton paternel se posa sur ton épaule alors que ce dernier te dirigeait vers des investisseurs espagnols. Ils te regardaient avec un sourire poli. Ton but serait de les convaincre de prendre part à votre compagnie. Tu souris formellement avant de leur serrer la main. Racaille. Tu exposas les plans sommaires de votre entreprise en exposant les avantages de chaque décision. La voix de ta promise te chatouillait la nuque alors que tu discutais des résultats de plusieurs études de marché. « You can take my name / But you’ll never have my heart. » Ton coeur battait à toute vitesse. Personne ne pouvait rétorquer ainsi à un empereur tel que toi. Alizia pensait probablement pouvoir te prendre de haut ainsi juchée sur ses talons. Elle répondait à la menace sur ton nom de famille. Tu aurais son coeur et tu le détruirais en moins de temps qu'il ne faudrait pour le dire.

« Veuillez m’excuser. » prononçais-tu alors distinctement en interrompant ton discours de jeune entrepreneur. « Je pense que nous perdons de vue le but de la réception de ce soir. Nous ne devrions pas parler de profits alors que nous célébrons mes fiançailles avec Mademoiselle de Toledo… n’est-ce pas ? » Ton père hochait la tête en esquissant un sourire. Tu rentrais enfin dans son moule. Il ne supportait pas ta passion pour le basketball… bien que selon ses dires, un digne Akashi devait être bon en tout. Contradictions. Ta famille vivait sur ce principe. « Je dois aller chercher les anneaux. » Tu te retournais pour aller votre majordome quand ton père te retint une nouvelle fois. Il sortit une petite boite de sa poche avant de te prendre à part. « Ce sont les anneaux de fiançailles de ta mère et moi. Ce sont sur ceux-ci que vous vous fiancerez. Ce sont des héritages. » Tu plissais les yeux avant d’ouvrir la bouche. Il n’avait pas le droit de te forcer à donner la bague de ta mère à cette catin. « Seijuro. » Sa décision est irrévocable. La prison refermait ses portes sur toi. On te reprenait même le dernier souvenir de ta mère. Il n'avait même pas dit qu'il était fier de toi. Foutaises. Ce monde était bon pour passer au feu.

Tu montais sur la scène en prenant bien attention de monter par le côté où la jeune femme avait décidé de se cacher. Tu lui fis un sourire avant de monter sur la scène. La blonde et toi vous faisiez face. « Donne-moi le micro. » Tu haussais les sourcils avant de rire. « Je crois que tu n’as pas compris. C’est un ordre. » Tu avais prononcé ces mots comme si cela était habituel. Tu souris à la salle. « Cela est un véritable plaisir de vous compter parmi nous en cette magnifique soirée que représentent pour moi ces fiançailles. Alizia semble beaucoup aimer chanter. N’avez-vous pas entendu sa magnifique voix se marier à celle de la nouvelle chanteuse de notre entreprise ? Elle est cachée derrière ses rideaux, mais nous fait tout de même l'agréable honneur de nous partager son art. Quelle joie, vraiment. » Tu pris une respiration avant de continuer à parler. « C’est pour cela que je veux lui dédier un morceau. À toi qui chante dans tes coins reclus et qui a su ravir mon cœur que je pensais autrefois si froid. Ce que je t’aime... Akashi Alizia. »

Tu ferais de sa vie un enfer. Les airs de musique s’élevèrent derrière toi. Tu avais appris ce morceau par cœur pour pouvoir stupéfier ta belle-famille. Le français était une langue difficile pour toi qui avais toujours chatouillé les accents japonais. Mais tout était bon pour apprécier les latins. « Emmenez-moi au bout de la terre / Emmenez-moi au pays des merveilles / Il me semble que la misère / Serait moins pénible au soleil » Les paroles sonnaient ironiques sous ta langue. La misère était tout ce que tu promettais aux fiançailles. La chaleur espagnole serait le témoin silencieux de ses années de divergence.

Une chanteuse aussi douée que Byakuren noterait sans aucun doute les tons moqueurs qui planaient dans la chanson. Pas comme ces bourgeois qui se pâmaient devant tes talents et la romance de cette scène. Un fiancé chantant à sa promise une chanson francophone. Le français que l'on disait être la langue de la passion et des coeurs amoureux. La chanson finit sur un tonnerre d’applaudissements. Tu étais doué dans les arts musicaux. Tout se transformait en or sous ton toucher. Alizia brûlerait pour disparaitre dans un froissement de fumée. Tu te le promettais formellement.

« Maintenant Byakuren. Chante une chanson le temps que le majordome ne nous apporte les anneaux. » Tu te tenais droit en observant ta fiancée avec un sourire salace. Ce murmure était inaudible pour les gens dans la salle. Tu haussais un sourcil en regardant Byakuren dans les yeux.  « Tu n’as pas compris Byakuren. C’est un ordre. » Quelle voix pernicieuse que tu usais pour la forcer à se soumettre à tes plans. Elle chanterait et Alizia avancerait sur scène pour que le majordome ne vous apporte les anneaux pour que vous ne vous les passiez à la main. À savoir si tout se déroulerait comme prévu.

 
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Hikaru Byakuren
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MessageSujet: Re: [Terminé] How much can you hate me, darling ? [PV Seijuro & Byakuren ♥]   [Terminé] How much can you hate me, darling ? [PV Seijuro & Byakuren ♥] EmptyDim 15 Mar - 18:24


Salle de Reception des Akashi ◈ Alizia & Akashi & Byakuren
"La Haine c'est la soeur de l'amour mais qu'on cache"


 




E
lle était a fond dans ce qu'elle faisait. Toujours. Tout le temps. Passionnée comme au premier jour par le chant elle faisait passer ses émotions dans ses chansons. Le coeur en bandoulière la blondinette ? Si peu si peu. Elle avait juste eu un petit moment de flottement, heureusement rapide et non perçu par l'assistance. Si elle ratait sa performance elle pouvait dire adieu a sa carrière elle le savait bien.

La voix qui se mêlait a la sienne donnait une autre dimension a la chanson. Une dimension plus intime, plus profonde et cela lui filait des frissons dans le dos. Elle était légère, une pointe de grave qui allait bien avec le tempo de la musique. Elle adorait ça. Les duos étaient vraiment un truc magique. Elle ne savait pas qui s'était joint a elle mais elle avait une voix a se damner, vendre son âme a Satan et tout le falbala.

La chanson se finit, les dernières notes du piano s'élevèrent avec grace dans le silence de la salle avant que ce dernier ne soit brisé par des applaudissements et qu'elle même ne frappe en rythme dans ses mains, remerçiant l'inconnue a la voix d'oiseau qui l'avait rejointe le temps de quelques minutes dans un duo improvisé mais tellement riche en émotion.

Elle perdit son sourire quand un roux monta sur scène avant de hausser un sourcil en l'entendant. Un ordre ? A elle ? Mais pour qui se prenait cette pousse de soja même pas mur au juste ? Elle faisait sa taille avec ses talons mais quand même. Et puis elle le reconnut, l'un des fiancés maudit, celui qui avait échangé ses yeux contres des kalachnikov et son sourire contre de la mort au rat. Réticente elle lui donna le micro, croisant les bras sous sa poitrine, ignorant les regards lubriques des hommes de la haute.

Elle ne put retenir son reniflement méprisant en entendant la chanson française. Massacrée par l'accent japonais de Akashi junior elle n'entendait que toute l'ironie et la haine qu'il portait a sa fiancée. Elle ruminait. Elle fulminait. Elle était gentille d'habitude, elle n'était pas de ce genre de fille a tout caché. Sa franchise lui avait souvent fait des torts mais elle était ainsi et si tu ne l'aimais pas et bien... NEXT what's else ?

A chaque fois qu'il ouvrait la bouche il lui venait l'irrépressible envie de lui coller sa main dans la figure. Un poing fermé ou une gifle bien sentie ? Hm choix cruel et cornélien s'il en était. Mais elle voulait effacer ce sourire suffisant, fermer cette grande bouche. Elle n'était pas ce genre de midinette qui s'écrasait au sol et qui disait amen a tout. Elle avait du caractère a revendre et elle allait le montrer a ce jeune homme irritant, arrogant et tout les adjectifs péjoratif finissant en -ant présent dans son vocabulaire.

Il voulait une chanson ? Oh mais t'inquiète pas mon mignon, elle allait t'en faire une, juste a ta mesure tiens. Et ensuite... Ensuite advienne que pourra. Se fichant des conséquence, elle récupéra son micro d'un grand geste de la main, le fusillant de son regard bleu chargé d'électricité, un sourire digne du Chat de Cheshire sur les lèvres. Il n'allait pas la voir venir et tant mieux. La surprise n'en serait que plus grande et rirait bien qui rirait le dernier. Elle n'allait pas se laisser marcher sur les pieds par ce fils a papa totalement imbu de lui même et de son importance, sa suffisance l'emplissait et le faisait gonfler et bien attend un peu, l'aiguille allait venir tout te dégonfler mon vieux.

Un signe à ses musiciens et la musique se lança. Le rideau est levé, les dés sont jetés.

-Electric lights ♪
Blow my mind ♪
But I feel alright ♪

And never stop, it's how we ride ♪
Coming up until we die ♪

You catch my eye ♪
B***h you wanna fly ♪
I'm so alive ♪

Never stop, it's how we ride ♪
Coming up until we die ♪

I don't wanna go to school ♫
I just wanna break the rules ♫
Boys and girls across the world ♫
Putting on our dancing shoes ♫
Going to the discotheque ♫
Getting high and getting wrecked ♫
I don't wanna go to school ♫
I just wanna break the rules ♫

I don't wanna go to school ♫
I just wanna break the rules ♫
Boys and girls across the world ♫
Putting on our dancing shoes ♫
Going to the discotheque ♫
Getting high and getting wrecked ♫
I don't wanna go to school ♫
I just wanna break the rules ♫

I'm such a star ♪
Queen boulevard ♪
Blaze through the dark ♪

And never stop, it's how we ride ♪
Coming up until we die ♪

I don't wanna go to school ♫
I just wanna break the rules ♫
Boys and girls across the world ♫
Putting on our dancing shoes ♫
Going to the discotheque ♫
Getting high and getting wrecked ♫
I don't wanna go to school ♫
I just wanna break the rules ♫

Get my guitar ♪
Sunglasses on ♪
So light it up ♪

And never stop, it's how we ride ♪
Coming up until we die ♪

I don't wanna go to school ♫
I just wanna break the rules ♫
Boys and girls across the world ♫
Putting on our dancing shoes ♫
Going to the discotheque ♫
Getting high and getting wrecked ♫
I don't wanna go to school ♫
I just wanna break the rules ♫

Na na na na na na na ♪
Na na na na na na na ♪
Na na na na na na na ♪
Na na na na na na na ♪


Voilà biatch, ça c'est de la musique. Elle finit par reposer son micro par terre et se tourna avec un sourire plus qu'innocent sur le visage. Elle allait lui dégonfler son égo et de la manière forte. Là c'était son sang germanique qui parlait. Elle n'avait pas accepté l'humiliation, pas accepté le ton sur lequel il lui avait parlé. Elle ne supportait plus non plus cette ambiance, toute cette hypocrisie qui flottait dans l'air lui donnait envie de vomir. Elle adressa un regard chargé de colère a son père qui la fixait avant de se tourner vers Akashi junior et... Elle lui mit sa main dans la figure. Et le bruit de la claque résonna fort, dans le silence qui s'apesantissait dans la salle. Elle croisa ensuite les bras sous sa poitrine et le fusilla du regard.

- Ordure ! Pourriture de sale fils de bourge ! Traitre ! Schijthoofd ! Klootzak ! Gat Van De Bodem ! Ça a du bien te faire marrer de me faire croire que j'étais la seule dans ta vie ! Draaikont ! Eikel !

« Vas-y mon gars... Sors toi de cette merde maintenant ~ » voilà ce qu'exprimait le regard triomphant de la blonde en cet instant précis.

insulte en néerlandais, traduction:

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MessageSujet: Re: [Terminé] How much can you hate me, darling ? [PV Seijuro & Byakuren ♥]   [Terminé] How much can you hate me, darling ? [PV Seijuro & Byakuren ♥] EmptyJeu 19 Mar - 18:02

I go hated on for being myself, so I started to hate you just for not hating myself.
ft. Seijuro Akashi & Byakuren Hikaru.
Les deux voix se mêlent l'une à l'autre et enchantent la salle, envoûtent les spectateurs, les auditeurs plutôt, concernant l'héritière espagnole. Quelques uns l'ont tout de même remarquée, et la rumeur s'est vite répandue que la seconde chanteuse n'est autre que celle à qui on passe la bague au doigt aujourd'hui. Elle ne sait peut-être pas se tenir en société, mais son manquement plaît plus qu'il n'outrage. Elle n'espérait ; ne voulait pas d'un tel résultat. La gloire, elle ne l'a jamais vraiment recherchée. Elle n'a toujours que désiré pouvoir vivre ses passions comme elle l'entendait, en tentant de ne pas bafouer le nom de sa famille, ni celui des autres. Exception faite pour le nom des Akashi, dont elle n'a que faire, et qui la dégoûte au plus haut point. Si elle n'avait pas un peu d'estime pour sa famille, elle se serait contentée de faire une esclandre publique de petite bourgeoise martyre. Mais elle n'est pas comme ça. Elle est plus fourbe. Beaucoup plus fourbe.

Les applaudissements retentissent alors que les dernières notes résonnent encore dans la salle, les voix des deux adolescentes se sont tues. Même l'idole en devenir, la jolie blonde sur scène, tape dans ses mains, et remercie Alizia sans même savoir à qui elle s'adresse en réalité. Une chanteuse qui ne chante que pour elle habituellement, mais qui, pour une fois, s'est jetée à l'eau. Une artiste qui ne s'exprime pas ouvertement, mais qui a vu plus grand, qui a ouvert son âme sous le coup d'une impulsion. Son coeur bat plus fort, et elle ne peut réprimer le sourire qui s'étire sur son visage. Bonheur vacillant.

Elle se renfrogne bien vite en voyant son promis lui adresser un sourire en passant à quelques pas d'elle pour monter sur la scène. Elle ne lui rend qu'un rictus méprisant, se reprenant bien vite en espérant que personne n'ai surprit ce faux pas. Un rôle à tenir. Il suffit de regarder tous les bourgeois ici présents pour se rendre compte que ce monde-ci n'est qu'une désastreuse mascarade. C'est à qui mentira le mieux. On fait semblant d'être autant qu'on fait semblant de croire en ce que l'autre paraît être. Hypocrites. Alizia s'y plie, parce qu'on l'a éduquée de la sorte. Petit oiseau enchaîné dans sa prison dorée.

Et le seul qui te permet de voler librement n'est pas là.

Elle rend le micro, au moment même où Seijuro demande celui de Byakuren. Elle ne semble pas décidée à le lui laisser, il insiste. Elle semble réaliser à qui elle a affaire, et obtempère. A contre-coeur. Il ne faut pas être un génie pour lire le dégoût dans son regard, et Alizia voit la flamme folle danser dans ses iris, de là où elle se trouve. Tu sais la voir, toi aussi, n'est-ce pas ? Toute cette haine masquée derrière des sourires amourachés ? Elle espère qu'elle ne fasse pas de scandale, mais, au fond d'elle, un mauvais pressentiment commence à germer.

Et puis, lorsque son promis se met à parler, la Toledo ne peut s'empêcher de serrer les poings, tout en lui lançant un regard des plus sombres. Ressent à quel point je te hais. Elle voulait rester dans l'ombre, mais chacun sait à présent qu'elle, l'héritière, la fiancée, l'épouse tant attendue, avait une voix d'or. Tsk. Lorsqu'elle était petite, elle devait, à chaque réception, lever sa voix, accompagnée d'un piano, parfois d'un violon, et chanter ce qu'on lui demandait. Et se taire ensuite, tant qu'on ne lui posait pas de question. Son dégoût pour ce monde dans lequel elle vit avait commencé à cette époque-là. Il ne va que crescendo, depuis.

« À toi qui chante dans tes coins reclus et qui a su ravir mon cœur que je pensais autrefois si froid. Ce que je t’aime... Akashi Alizia. » Elle pourrait presque faire mine de vomir, s'il ne fallait pas qu'elle tienne son rôle à la perfection. Elle ne veut pas de cette fausse déclaration, elle ne veut pas de cette chanson qu'il lui dédie, elle ne veut pas de ce nom qu'il lui promet. Ils n'en veulent pas. Ils ont plus de points communs qu'il n'y paraît, mais chacun d'entre eux ne fait que les éloigner un peu plus. Ils ne veulent pas ressembler à la personne qu'on leur offre, tel un cadeau empoisonné, et qui ne fait que de les enfermer dans une cage plus étroite et plus dorée encore que la précédente. S'échapper. Elle y parviendrait.

« Emmenez-moi au bout de la terre / Emmenez-moi au pays des merveilles / Il me semble que la misère / Serait moins pénible au soleil. » Elle écoute, en tentant de repérer les mots semblables à ceux que l'on retrouve dans sa langue natale, faisant appel à toutes ses infimes connaissances de la langue française inculquées par Lyrika, en à peine quelques semaines. Elle ne parvient pas à comprendre exactement de quoi il retourne, mais l'air n'en est pas moins entraînant, envoûtant. Les accents japonais se traînent, mais on sent l'entraînement qu'a demandé cette représentation. Il n'en fallait pas tant. Il est doué, elle ne peut que l'admettre. Mais le ton ironique qu'il prend la met hors d'elle. Elle se contient, mais fulmine intérieurement. Sur scène, se tient son identique. Une blonde enragée.

La chanson s'achève, à nouveau des applaudissements. Alizia se force à suivre le mouvement, affichant l'air ravi qu'afficherait toute femme conquise par un acte si... plein d'amour. Elle entend les commentaires de la foule, est révulsée par tant d'aveuglement. Ils y croient tous. Seijuro donne à nouveau un ordre à Byakuren, et l'héritière la voit se tendre encore un peu plus. Effet bombe à retardement, elle le sent venir à des kilomètres. Les dégâts risquent d'être... démesurés, par rapport à la situation.

Elle se saisit du micro, l'arrache presque des mains du roux. Alizia réprime un léger sourire, presque admirative envers l'apprentie idole et son répondant. Elle ira loin dans la vie, si elle sait s'affirmer de la sorte. Un signe et la musique se lance, des airs bien plus rock cette fois. La bleutée pouffe de rire en comprenant les paroles. Provocation. Elle déteste tous ces faux-semblants sous ses yeux, et elle le montre. Peu le remarquent, mais l'espagnole n'est pas dupe. Elle s'attend à tout, sauf à ce qu'il se passe lorsqu'elle laisse sa voix mourir à la fin de la chanson.

La claque part, violente, soudaine. Les applaudissements qui avaient commencé à éclater se taisent, un silence pesant s'installe dans la salle. La latina écarquille les yeux, abasourdie, choquée, sans voix. Elle a vraiment osé ? Et elle ne s'arrête pas là. Des mots venimeux fusent, Alizia ne reconnaît pas la langue mais, au ton agressif employé, elle devine qu'il s'agit d'un langage très fleurit.

Elle n'attend pas un instant avant de monter sur la scène, et s'élance vers la blonde, s'interposant alors entre elle et son promis. De l'extérieure, on pourrait voir une fiancée dévouée qui cherche à protéger celui qu'elle aime. En vérité, c'est surtout Byakuren qu'elle cherche à protéger du roux. Cette histoire part beaucoup trop loin. Elle s'approche de la blondinette, son regard plongé droit dans le sien. Elle baisse la voix, pour que personne, sauf peut-être Seijuro, n'entende ce qu'elle dit.

« Tu tiens donc si peu à ta carrière, Byakuren ? Tu viens certainement de te mettre tous ces bourges hypocrites à dos, imbécile heureuse. » Elle s'interrompt soudainement en prenant conscience de la phrase qu'elle a lâché, au milieu de ses insultes. La seule dans sa vie ? Ils ne semblent pas se connaître, pourtant. Est-elle donc en train de se venger de l'affront qu'il lui a fait ? Elle lui tend en plus de cela une perche. Elle compte bien la saisir, et à pleines mains. Jouer la comédie. Un art qu'elle maîtrise parfaitement.

Elle fait volte-face vers le descendant Akashi, le visage à l'apparence ravagée par la douleur. On pourrait presque croire qu'elle va fondre en larmes d'un instant à l'autre. Elle recule d'un pas, comme si elle venait chercher du réconfort auprès de Byakuren, une aimée bafouée comme elle, deux femmes unies contre celui qui leur a broyé le cœur. « Tu... m'as menti... Tu nous as tous menti ! Tu croyais que ça ne se saurait jamais ? Tu pensais vraiment pouvoir me passer la bague au doigt, alors que tu... tu... » Elle s'interrompt, reprend son souffle. Intérieurement, elle rit. Elle rit de cette situation qui tourne à son avantage. « Tu me dégoûtes tellement, Seijuro. »

Ce qu'il est bon de pouvoir cracher sa haine au visage de celui à qui elle a juré de détruire la vie jusqu'à ce qu'il disparaisse de la sienne. Pour le moment, la balle est dans son camp. Mais celle qui a vraiment tout pouvoir, c'est la blonde, à côté de l'héritière. Les grands observent la scène, se régalent ou s'offusquent. Et certains n'attendent que l'intervention des parents. Alizia, elle, se réjouit simplement.


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MessageSujet: Re: [Terminé] How much can you hate me, darling ? [PV Seijuro & Byakuren ♥]   [Terminé] How much can you hate me, darling ? [PV Seijuro & Byakuren ♥] EmptyLun 30 Mar - 5:03

How much can you
hate me, darling ?
I'm a nightmare dressed like a daydream.


Plusieurs choses ne pouvaient pas être contredites dans ce monde. On ne pouvait pas aller contre la promesse invisible que le monde est rond. Il tient dans une sphère dont les couleurs froides se mixent pour former une aura boréale qui ne lutterait pas avec le froid de ton cœur. Tu la tenais dans ta main. Les océans te renvoyaient une image de toi portant une couronne invisible. Elle était faite de diamants de toutes les couleurs ainsi que des turquoises rappelant les couleurs de ta nouvelle équipe. Il fallait que tu te tiennes droit pour ne pas que cet apparat ne tombe et se fracasse au sol.

La chanteuse ne semblait pas comprendre en face de qui elle se tenait. Elle n’était rien d’autre pour toi que le troubadour divertissant les foules de ton royaume. Elle avait chanté une chanson outrageuse qui était du mauvais goût le plus surprenant. Cette Américaine ne savait pas le moindrement vivre. Tu allais lancer une remarque blessante quand une main s’écrasa sur ta joue droite. Un claquement retentissant suivit par une chaleur sur ta joue. Elle ne tarda pas à se répandre sur le reste de ton visage. La rage brûlait comme un brasier. Dirigée vers cette idole qui ne savait pas te respecter.

Tu voulais la tuer. Tu voulais prendre un couteau sur le buffet et le lui lancer dessus. Tu voulais la tirer par les cheveux et lui donner un coup pour que la jeune femme tombe sur le carrelage. Son corps se fracasserait. Le sang coulerait sur le parquet et tu rirais comme un enfant devant une mauvaise émission. Ces pensées sombres tourbillonnaient autour de toi comme si tu devenais le nouveau Macbeth de ta propre maisonnée. « Ordure ! Pourriture de sale fils de bourge ! Traitre ! Schijthoofd ! Klootzak ! Gat Van De Bodem ! Ça a du bien te faire marrer de me faire croire que j'étais la seule dans ta vie ! Draaikont ! Eikel ! »  Tu ne comprenais pas tous les mots que la jeune femme disait. Tu te spécialisais certes dans plusieurs langues afin de pouvoir œuvrer dans la majorité des territoires, une partie du monde se cachait cependant dans des ombres auxquelles tu ne pourrais jamais accéder. Tu connaissais les bureaux sans savoir tout ce qui se passait parmi ces cinquante nuances de meubles. Tu roulais dans les rues sans connaitre les groupes de jeunes se battant et les poudres blanches circulant de main en main. Connaissais-tu simplement les travers du monde que tu tenais dans ta main ?

Tu allais lever la main pour la frapper la blonde impertinente quand Alizia se plaça soudainement entre vous deux. Il suffirait de lui donner un coup pour que celle-ci tombe aussi hors de la scène. Vous échanger les anneaux dans une chambre aseptique devenait une vision étrangement euphorique. Tu ne luttais jamais contre cette violence lorsque tu te retrouvais sur le terrain. Il fallait cependant que tu reprennes le contrôle. Akashi avait perdu la guerre quand il était à Teiko. Il se cachait dans les tranchées de son propre esprit alors que tu livrais une guerre sans merci. La demoiselle parla sur un ton réprobateur.

« Tu tiens donc si peu à ta carrière, Byakuren ? Tu viens certainement de te mettre tous ces bourges hypocrites à dos, imbécile heureuse. » Alizia se retourna soudainement vers toi. Tu la regardais un moment de ton air laconique. Elle paraissait triste. Cela était franchement déconcertant. La demoiselle savait pertinemment que tes sentiments envers elle se résumait à de la haine et de la rancune. Elle interrompait une histoire naissante. Ton cœur battait malheureusement – non ce ne serait jamais un malheur – pour une autre femme. « Tu... m'as menti... Tu nous as tous menti ! Tu croyais que ça ne se saurait jamais ? Tu pensais vraiment pouvoir me passer la bague au doigt, alors que tu... tu... » Tu haussais un sourcil. « Alors que je quoi ? » Tu ne voyais pas du tout où la jeune femme à la chevelure de ciel voulait en venir. Ces sous-entendus mal-exploités te désespéraient. Que cette soirée se termine. Que tu puisses aller errer sur la Toile une fois la soirée venue et répondre au message de Kana sur Facebook. La blonde revenait incessamment dans ton esprit. Cela était un peu comme le mouvement machinal des cartographes qui faisait tourner le globe pour pointer leur doigt sur un endroit précis. Ils retombaient toujours sur la même mer. Ils retombaient toujours sur les mêmes terres. Se disant que cela était le fruit de la providence. Alizia lâchait avec haine. « Tu me dégoûtes tellement, Seijuro. »

Dis-moi quelque chose que je ne sais pas.


Tu te retournais vers la salle pour remarquer des jeunes femmes portant leur paume de la main sur la bouche. Tu finis par comprendre le crime duquel la capitaine te tenait comme coupable. Les deux femmes te regardaient en attendant une réponse. Elles semblaient si démolies. On aurait dit deux amies luttant contre un ennemi commun. Adultère ? Tu ris quelques secondes comme si on venait de te raconter une blague particulièrement amusante. Tu redevins cependant sérieux après quelques secondes. Du noir au blanc. Un contraste effarant. « Pensez-vous vraiment que j’ai le temps de vous tromper ? » Tu prenais un ton daubeur en continuant de parler. « Votre stratagème aurait probablement pu fonctionner si vous vous en étiez pris à une autre personne que moi. Mon emploi du temps est constamment rempli et strictement supervisé par mon majordome.» Tu observais Alizia dans les yeux. Vous étiez des ennemis. Même le domaine du sport qui devait vous rapprocher devenait un irrémédiable obstacle entre vous. « Je suis le capitaine de l’équipe de basketball de Rakuzan. Contrairement à ce que ne laisse sous-entendre notre réputation, il y a certaines personnes qui… troublent un peu la paix de notre établissement que je me dois de remettre sur le droit chemin. Notre manager est jeune et a encore besoin d’encadrement. Je suis aussi le président du conseil des élèves. Mon temps est consacré à rendre cette école la plus agréable possible. Je ne passe pas mon temps à courir auprès de quelconque courtisane pour satisaire je-ne-sais-quel-désir. » Tu sentais les regards impressionnés se tourner vers toi. Cela était devenu une habitude. Toi qui gouvernais quasiment ton école alors que tu étais encore en première année. Toi qui étais la tête de cette génération de prodiges auquel on accordait la réputation du gagnant infaillible. Ça pouvait couper le souffle. Pourtant, tu ne voyais cela que comme ton devoir. « J’ai ensuite mes cours du soir ainsi que mes activités parascolaires. J’ai la tombe de ma mère à visiter et des études de cas à travailler afin de me préparer à la succession de l’entreprise familiale. Ne comprenez-vous pas ? Je n’ai pas de temps pour moi. » La dernière phrase avait sonné comme une claque retentissante. Aucun murmure ne s’élevait alors que les gens prenaient conscience des responsabilités qui pesaient sur tes épaules. Tu avais gardé sous silence ces quelques heures volées dans des devoirs écourtés afin de pouvoir les passer avec Kana. Elle seule pouvait te comprendre. Les visages autour de toi ne voulaient rien dire.

Tu levais ton bras vers Byakuren et la pointait du doigt. Ta voix devenait grave alors que tu lui lançais une prophétie… une malédiction à laquelle elle ne pourrait s’échapper. « Toi. Je te prédis maintenant que ta relation amoureuse sera la pire que tu n'auras jamais vécue et que tu te feras toi aussi tromper comme tu essaies de nous illusionner. Une fille telle que toi doit bien avoir un petit-ami ? Il te brisera le cœur. Et je ne me retiendrai pas de rire quand cela arrivera. » Tu lui souris avant de baisser ton bras et les regarder à tour de rôle. Ta parole était absolue.

Tu avais toujours raison.


« Maintenant, veuillez m’excuser. » Tu descendis de scène pour te fondre dans la foule. Tu pris un verre de champagne et bus une gorgée de ce liquide à la couleur brillante. Les anneaux reposaient maintenant dans ta main. Tu les avais volés de la poche du majordome en prenant la coupe. On avait dit plus haut que tu ne connaissais pas le monde sombre se cachant sous cette terre que tu faisais tourner dans ta main. Pourtant, tu avais tout d’un voleur expert.

Jamais elle ne porterait la bague de ta mère.

 
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Hikaru Byakuren
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MessageSujet: Re: [Terminé] How much can you hate me, darling ? [PV Seijuro & Byakuren ♥]   [Terminé] How much can you hate me, darling ? [PV Seijuro & Byakuren ♥] EmptyMer 20 Mai - 21:58


Salle de Reception des Akashi ◈ Alizia & Akashi & Byakuren
"La Haine c'est la soeur de l'amour mais qu'on cache"


 




E
lle éclata de rire en l'entendant. Un éclat de rire, simple, clair et profond qui s'envola haut sous le plafond avant de retomber sur la salle comme un soufflé. Une histoire d'amour malheureuse ? La bonne blague tiens. Alors qu'elle nageait dans le bonheur ? Pourquoi pas un éléphant rose a pois verts qui nage dans le ciel tant qu'on y est ?

- Le spectacle est terminé messieurs dames les vautours, veuillez m'excusez je dois y aller

Elle quitta la scène avec grâce et aplomb, ne jetant aucun regard sur les invités, arborant un visage neutre avant de rattraper le roux dans le couloir.

- Hey l'aristocrate ! Ouais toi le rouquin ! Tu sais que tu me fait bien rire ? Non parce que se faire prédire une histoire d'amour malheureuse par un mec obligé de se fiancé a une nana qu'il déteste.. Pardon avec une fille qu'il hait c'est main stream tu vois ? Tu devrais plutôt me remercier il me semble au lieu de me maudire l'apprenti sorcier. Parce qu'avec ma petite scène là, dans combien de temps tu crois que les parents de ta si jolie fiancée vont aller voir ton père pour annuler vos épousailles ? Hm ? Crois moi, si c'est pas déjà fait ça va pas tarder. Oh et une dernière chose aussi... Je déteste qu'on se serve de moi comme d'un objet et ce que je dis vaut aussi bien pour toi que pour ton ex-fiancée. Je suis un être humain, tout comme toi même si pour toi ça paraît bien planqué. J'ai des sentiments, des rêves et des espoirs. Bon mes rêves et mes espoirs vont sans doute partir aux oubliettes si ton père décide de me virer de la sphère du business mais bref là n'est pas le sujet. Un conseil monsieur l'aristo : Ce n'est certainement pas avec la peur, les menaces ou le chantage... Voir carrément les malédictions qu'on s'attire le respect et l'affection des autres. Et ce n'est pas en jouant a la carpette non plus. Certes vos parents sont riches et puissant i tutti quanti mais vous avez une bouche et on vous a appris a vous en servir alors sérieux arrêtez de vous écrasez comme des merdes sous prétextes que vos parents risquent de vous en vouloir. Vous avez votre mot a dire et ils ne peuvent pas tout diriger a votre place non plus. Vous vous engueulerez ? Et alors, on a qu'une vie et la passer a subir c'est pas en profiter. Vous êtes quoi bordel de bon dieu ? De simple marionnette qu'ils manipulent a leurs guises ou y'a un peu de rébellion dans vos têtes ? Toi t'es le seul héritier mâle de ton père, joues-en bon sang ! T'es un pro du chantage et de la manipulation non ? Sers-toi de ça pour enfin imposer ce que toi tu veux. Et toi là. Au lieu de te planquer derrière un rideau, sors un peu de l'ombre. T'a une voix sers-t-en ! Et même s'ils te déshéritent tes parents je suis persuadé que tu peux faire une jolie carrière a leur foutre dans la gueule. Après je suis personne pour vous, donc mes conseils vous en faites bien ce que vous voulez. Vous les prenez pour ce qu'ils sont, vous y réfléchissez ou alors vous vous torchez le cul avec j'en ai rien a foutre, c'est pas ma vie après tout n'est-ce pas ? Après c'est vrai je connais rien a la vie des riches et je me doute que ça doit pas être simple mais bordel justement. Prenez vos atouts et jouez en contre eux.

Ok elle avait sans doute était trop loin mais franchement tout ça commençait a lui sortir par les yeux. Elle avait été vulgaire et leur été rentré dedans de plein fouet. Mais elle était comme ça. Fougueuse et vive, elle n'allait pas changer maintenant. Elle se passa la main derrière la nuque et s'apprêtait a repartir pour rentrer chez elle quand elle se stoppa en voyant son père.

- Bya...
- Alors toi commence pas ! T'a perdu tout droit sur moi en partant avec ta poule de luxe là. Tu m'adresse pas la parole, tu me regarde plus, tu m'oublie même et je ferais la même chose de mon côté. Maintenant retourne avec ta poule maquillée comme une voiture volée et habillée avec le pire mauvais goût jamais observé a ce jour, fit-elle avec hargne

Elle était en pétard, cette soirée était catastrophique a tout point de vue et elle avait hâte d'aller prendre une bonne douche chaude et de rejoindre son copain. Elle observa son père partir avant de soupirer et de regarder les deux héritiers.
- Voilà, des fois faut pas hésiter a rentrer dans le lard et dire ce qu'on pense mais j'ai était élevé aux États-Unis alors peut-être que ça change la donne pour moi. Je suis désolée, je n'aurais peut-être pas du vous parlez aussi durement mais avouez quand même que vous avez pas tout fait pour éviter cette soirée.

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MessageSujet: Re: [Terminé] How much can you hate me, darling ? [PV Seijuro & Byakuren ♥]   [Terminé] How much can you hate me, darling ? [PV Seijuro & Byakuren ♥] EmptyMar 30 Juin - 2:07

I go hated on for being myself, so I started to hate you just for not hating myself.
ft. Seijuro Akashi & Byakuren Hikaru.
La haine émane d’Akashi. Tant qu’elle en est palpable, comme si elle était un objet informe dont on pouvait se saisir. Alizia se sent oppressée par tant de fureur, mais elle n’est pas effrayée. Elle sait qu’il pourrait faire bien des choses qu’elle-même ne peut imaginer, mais elle ne veut pas se laisser impressionner. Quand bien même elle est obligée d’admettre que son charisme semble imploser, s’imposer, chaque fois un peu plus, à chaque seconde passée à ses côtés. Tous ceux qui l’entourent, aussi grands puissent-ils être, tant en taille, qu’en terres ou en savoir, semblent devenir vermine à son contact. Il éclipse ceux qui l’approchent, parce qu’il est l’Empereur. Si la jeune dame n’utilisera jamais ce terme pour parler de lui, elle ne peut nier que ce surnom, bien que quelque peu prétentieux, lui sied comme un gant. Mais elle ne se démonte pas pour autant ; elle s’est juré de ne jamais courber l’échine face à lui, de ne jamais le laisser l’atteindre, atteindre son intégrité, et ce peu importe les moyens qu’il déploierait à cette cause.

Il pourrait lui nuire, nuire aux Toledo, si aisément. Parce qu’il connaît les mots, il pense, il annonce, il justifie ; le tout d’une logique implacable. La latina serre les dents, alors que la salle entière paraît sous le choc. Sans doute ses grands parents sont-ils outrés, sans doute son paternel s’inquiète-t-il de cette situation qui risquerait d’annuler mariage des enfants, alliance des deux familles, richesse et prospérité à la sienne. Les plus pervertis se réjouissent peut-être de voir ces fiançailles qui, si animées, portent la promesse de ne pas atteindre leur terme. Ils proposeront alors leur fille si polie et si jolie aux Akashi, leur fils si galant et si bien parlant aux Toledo. Combien de prétendants, combien de prétendantes potentiels aux portes des deux maisons ? Aux yeux de l’adolescente, qu’importe le nombre d’hommes, qu’ils soient beaux, riches, bien élevés et qu’ils sachent danser ; qu’ils viennent demander sa main à son père, et ce dans les règles de l’art ; elle ne s’y pliera jamais. Parce qu’alors qu’elle embrasserait son promis pour plaire aux dynasties, c’est un autre visage que le sien qui hanterait son esprit. Elle ne veut pas des mille manières, ni des mille richesses d’un homme de son rang : seuls lui suffisent la simplicité, l’humilité, l’amour du basketball et les sourires si précieux de celui à qui elle pense lorsqu’elle doit faire semblant d’aimer un homme qu’elle méprise.

Le rire d’Akashi retentit, plonge la salle dans un silence bien plus pesant encore que précédemment. Alizia frémit, la faute au mauvais augure que cet éclat soudain a apporté avec lui. Aucune stupeur cependant dans son regard redevenu clair. Rien qu’un profond dédain face au flegme de l’héritier, alors qu’il répond aux avanies jetées au vide pour le confondre. Elle se contente de l’écouter, le visage fermé, afin que ses émotions ne soient pas dévoilées au grand jour. Intérieurement, elle se remercie d’être capable de renier suffisamment ses obligations de dame, de future héritière pour ne pas être surveillée à chacun de ses mouvements. Elle est épiée, elle le sait ; ses actes ne sont pas inconnus de sa famille et de ses domestiques, elle en a conscience, mais elle vole des heures qu’elle ne devrait pas voler, qu’importent alors les interdictions qu’elle se permet d'outrepasser puisqu’elle vit sous son propre toit. Elle donne son temps à d’autres : elle prend son équipe en main, met en place des entraînements -faute du départ de leur coach attitrée- pour celle-ci, recrute de nouvelles joueuses, pratique une course quotidienne et par tout temps pour se maintenir au meilleur de ses capacités, le tout parsemé de quelques réceptions comme celles-ci. Elle trouve aussi le temps de voir Tetsuya, et aussi, surtout, de se reposer chez elle, tout en s’amusant avec Egao, ce chaton adopté le soir de leur rencontre. Elle aime et chéri sa liberté volée aux dépends de ses obligations premières.

Il lève la main, maudit Byakuren. Alizia ne peut, à cet instant, retenir un sifflement, qui s’échappe d’entre ses dents. Il y croit vraiment ? La jeune espagnole ne peut approuver de telles paroles : on ne souhaite pas le malheur de quelqu’un. Même elle ne peut prétendre vouloir la défaite de Seijuro, mis à part peut-être sur le terrain de basket. Il s’agit là de la loi sportive universelle : la victoire des uns pour la défaite des autres. Elle veut voir Shutoku briller au sommet ; Rakuzan un peu moins, au second plan. Mais les Rois ne surpassent jamais les Empereurs. Byakuren est une reine dont la couronne ne se brise pas entre les mains de l’enfant trop capricieux qui voudrait voir le monde lui appartenir. Everybody wants to rule the world, comme le dit si bien Lorde, dans sa chanson du même nom. Alizia suit l’idole des yeux, et n’attend qu’un instant pour la suivre. Elle refuse de rester seule sur scène, en proie à tous ces vautours aux yeux avides de pouvoir.

Lorsqu’elle les rejoint, Byakuren s’est d’ors-et-déjà lancée dans une interminable tirade. « ... dans combien de temps tu crois que les parents de ta si jolie fiancée vont aller voir ton père pour annuler vos épousailles ? Hm ? » L’intéressée écoute, sans un mot, quand bien même son désir de faire taire la jeune chanteuse est forte. Sans doute ne fait-elle pas tout à fait fausse route, mais elle en sait si peu sur son monde qu’elle n’a pu qu’entr’apercevoir le temps de quelques chansons. Elle s’appuie contre le mur, soupire, ricane doucement parfois, mais sans jamais glisser le moindre commentaire. Jusqu’à se figer, lors de l’intervention du père de la jeune femme. Les relations semblent conflictuelles avec son géniteur à elle aussi, bien que les raisons paraissent différentes. Les hommes sont souvent attirés par la superficialité. Parce qu’elles sont « bonnes », les femmes parées, accoutrées, maquillées comme si elles attendaient de se faire ramasser sur un bord de route, le soir. Monde perverti.

Le discours s’achève, et Alizia hoche lentement la tête, en triturant l’une de ses boucles, qui ne tiendront jamais jusqu’à la fin de la réception. Qu’importe. Elle plante son regard dans celui de la blonde, décidée à ne pas laisser son fiancé en placer une avant qu’elle n’ai donné son propre avis sur la question. « Byakuren, comme tu le dis si bien, tu ne sais rien de notre vie, de notre monde, de cette sphère dans laquelle nous évoluons. Ce n’est pas qu’une question d’héritage, ni de tensions, encore moins de disputes quelconques. La relation que tu entretiens avec ton géniteur… Celle que j’entretiens avec le mien ne vole pas plus haut. L’héritage ? Il pourrait me le retirer demain, peut-être même ce soir, si ça lui chante. Je n’aurai pas mon mot à dire sur sa décision. »  Elle esquisse un léger sourire, qui ne témoigne cependant d’aucune joie. « Le soucis, c’est qu’il faudra bien plus qu’une scène telle que celle qui vient d’avoir lieu pour les faire changer d’avis. Et tu sais pourquoi, Byakuren ? » Elle se détache du mur, s’avance, et se glisse dans le dos d’Akashi pour se saisir délicatement d’une coupe de champagne. Elle la lève en direction de l’artiste en devenir, la fait tinter contre celle que son promis tient à la main. « Parce que dans l’aristocratie, cette haute société que les autres jalousent et envient, tout n’est régit que par l’argent et la possession. Richesse et pouvoir sont les maîtres mots de notre éducation, de notre existence même. »

A cet instant, son regard s’attarde sur la main fermée du rouquin à ses côtés. Sans crainte aucune, elle s’en saisit, mais sans grande force toutefois ; libre à lui de se défaire de sa prise. Contre le dos d’Akashi, elle dévisage Byakuren par dessus l'épaule du rouquin. « Nous tenons bien trop de choses entre nos mains pour pouvoir tout lâcher, du jour au lendemain, sans considération. Et Seijuro tient bien plus de choses encore que moi-même, sans doute. » Elle ne peut qu’admettre qu’il a les épaules plus solides qu’elle-même ne les aura jamais. Elle ne peut nier la vérité, elle qui renie toutes ses possessions, toutes ses responsabilités, tout en s’évertuant à ne pas souiller le blason familial.

Elle approche ses lèvres de l’oreille de son fiancé, y lâche un souffle à peine audible qu’il sera le seul à entendre. Lui seul est concerné. « Ce sont les anneaux, n’est-ce pas ? Dissimule-les bien. » Elle n’a aucun doute de pouvoir lui faire confiance à ce sujet : s’il n’y a qu’une seule chose pour les rapprocher en ce bas monde, ce n’est rien d’autre que ce désir d’échapper l’un et l’autre à cet avenir qu’on leur promet ensemble ; pire : ce désir d’échapper l’un à l’autre. Elle le lâche alors, et recule d’un pas, de sorte à rompre tout contact entre lui et elle.

Elle boit une petite gorgée de champagne, contourne Seijuro pour faire face à l’idole. « Byakuren, sache que si le père de Seijuro te renvoie, je prendrai moi-même la responsabilité de te recommander à quelques autres grands noms, qui accepteront sans doute de te faire une place dans ce monde que tu sembles désirer ardemment. Pourvu que tu ne craignes pas l’hypocrisie de ces grands, qui ne jurent que par les intérêts, et ne te regarderont qu’en se demandant de combien ils pourraient renflouer leurs caisses, grâce à toi. » Elle ne cherche pas à cacher la vérité, ni même à la rendre plus supportable. La franchise paie souvent mieux. Mais Alizia n’est pas l’ennemie de Byakuren.


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MessageSujet: Re: [Terminé] How much can you hate me, darling ? [PV Seijuro & Byakuren ♥]   [Terminé] How much can you hate me, darling ? [PV Seijuro & Byakuren ♥] EmptySam 12 Sep - 6:20

How much can you
hate me, darling ?
I'm a nightmare dressed like a daydream.


Les hommes et femmes tournaient autour de toi dans des valses qui ne voulaient plus rien dire. Tu savais le prix faramineux de chacune des tenues et le travail se cachant sous ce satin ainsi que ces montagnes de taffetas. Pouvoir porter de tels vêtements relevait du plus grand sacrifice. Les invités avaient sacrifié un bon nombre de temps afin de travailler et se payer ce luxe. Certains parmi eux étaient des parents. Leurs enfants passaient du temps avec leur gouvernante pendant que ces hypocrites venaient à vos fiançailles. Ce monde te rendait malade. Les valeurs traditionnelles comptaient plus que tout et elles se perdaient. Tout aussi bien dans les relents de poudre magique que dans les verres de chaleur humaine.

La main dans ta poche caressait les anneaux qui allaient bientôt encercler tes doigts et ceux d’Alizia dans des ronces épineuses. Il n’y a pas plus belle fleur que la rose parce que ses épines vous blessent. Chacun est attaché à la souffrance. Elle nous prouve que nous sommes vivants. Le sang qui coule nous fait du bien. Les endorphines après un rude entraînement agissaient comme une des plus puissantes drogues. Mais tout cela devenait de moins en moins efficace dans un monde duquel tu devenais sobre. Un vide se creusait dans ton cœur et plus rien ne pourrait jamais le combler. Épouser cette jeune femme ne faisait que te dissocier une fois de plus de cette personne que tu étais. On disait que tu ne tolérais pas la défaite. Personne ne pourrait jamais démentir cela. Tu es là pour une raison et c’est pour assurer la victoire. Un Akashi doit être bon en tout. La dernière chose à laquelle tu peux te raccrocher pour que Seijuro ne se brise pas est ce nom de famille. Le jeune homme se cache dans son âme. Toi seul sais comment il a souffert.

Tu buvais le doux liquide en te laissant enivrer. Les paroles de Baudelaire te faisaient du sens en ce moment. Enivrez-vous ! Tu lui laissais le vin, la vertu, la poésie, tu ne maitrisais rien de tout cela. Tu te laissais envoûter par les souvenirs et par ton vol. Tu poignarderais quelqu’un sans la moindre hésitation. Simplement marquer ta puissance te faisait du bien. Quel sentiment contradictoire. N’étais-tu pas la plus belle contradiction, Akashi Seijuro ?

Tu marchais dans le couloir avec l’obscure intention de disparaître dans les ombres de la nuit. Toi qui avais créé les ténèbres sur votre terrain de basket pourrais tout aussi bien prendre leurs apparences. Tu te mourrais dans les plumes du corbeau. Les pas résonnaient doucement sur le carrelage alors que tu défis le nœud de ta cravate jaune. Cette couleur était abominable. Dans la littérature, on l’associait souvent aux catins. Pas étonnant que cette fille en porte. Tu te laissais aveugler par la haine. Mais jamais tu ne pourrais admettre que c'était simplement en raison de ton sentiment d'impuissance.

Des pas se firent entendre dans ton dos. Tu te retournais pour voir la blonde te poursuivre et lâcher un flot de paroles. Les Américains sont vraiment tous les mêmes. Ils pensent que de longues tirades vont tout bouleverser. Jamais tu ne changerais ta façon de penser parce que tu es le seul qui a toujours raison. Les autres ont tort et quiconque se soulèvera contre toi devra être anéanti. Byakuren parlait de son apparente stupidité à vouloir prédire les histoires d’amour. Elle ne connaissait manifestement pas Hanamiya Makoto. Sa réputation avait franchi terres et mers. Il était perfide et cruel. Si tu l’étais pour assurer ton empire, le capitaine aux cheveux noirs trouvait son plaisir dans la souffrance des autres. Rare était-il pour toi d’adhérer aux stéréotypes, mais cette blonde était véritablement idiote. Elle enchaînait sur sa scène qui avait visiblement pour but d’empêcher ses fiançailles.

Tout le monde a le droit d’être idiot, mais certains abusent de ce privilège. Cette scène de ménage avait aiguisé les appétits et tout le monde n’avait que plus hâte de voir les deux adolescents se promettre l’un à l’autre. Le discours de Byakuren se clarifie cependant au fur et à mesure. Elle voulait que tu te serves de tes capacités oratoires pour pouvoir affirmer ce que tu voulais et t’assurait que tu serais capable d’avoir une carrière digne de toi, sans reposer sur le prestige de ton nom de famille. Tu clignas des yeux avant de répondre à ce long monologue.

« Connais-tu la légende de l’Hydre ? » demandas-tu à Byakuren sur un ton impeccablement calme. Tu avais fait fi de son langage grossier ainsi que de sa propension à placer cinq mots de langues différentes dans la même phrase. « Si on coupe une tête du monstre, deux têtes repousseront à sa place. La situation est exactement la même ici. Si ce n’est pas Alizia, ce sera quelqu’un d’autre. De nombreux pères attendent seulement que nous annulions nos fiançailles pour pouvoir me proposer leur fille. »

Alizia ne tarda pas à arriver et ricana. Tu la trouvais beaucoup plus belle quand elle affichait clairement ses émotions, appuyée nonchalamment contre un mur. Tu te tenais toujours droit, te refusant de montrer la moindre faiblesse devant les jeunes femmes. Comme au théâtre classique. Parce que ta vie n’est qu’un tissu de mensonge, des bouts de parchemin effleuré, un charme que tu ne comprendrais jamais. Shakespeare, Shakespeare, si tu pouvais voir la douleur que je ressens en ce moment, tu en rirais bien certainement !

La capitaine expliquait tout de votre vie ainsi que de votre monde. Son discours était clair et tu ne pus que lever ta coupe pour porter un toast à vos richesses ainsi que vos futures fiançailles. Les anneaux dans ta poche ne pourraient être dissimulés pour toujours. Rien que l’idée que tu ne les aies volés venait de la plus grande fantaisie. Alizia mit la main dans la tienne et tu la serras. Toi qui te refusais le moindre contact trouvais une douceur révoltante dans sa peau halée. Votre mal vous unissait. Le murmure à ton oreille vint chatouiller ton âme au point de faire résonner le cœur de cet autre toi dont tu prenais la place. « Mon père ne te renverra pas. » fis-tu après un moment de silence. Tu connaissais bien ton paternel pour savoir que son but serait de redresser la jeune femme pour la faire correspondre à l’image de la compagnie. Tout devait rentrer dans son moule. « Mais comme a dit Alizia, tu n’échapperas pas à l’hypocrisie. Tôt ou tard, tu y succomberas. Ce n’est pas toi qui te fianceras, mais tu auras besoin d’argent pour avoir du pain sur la table. Notre contrat de mariage sera une magnifique opportunité pour toi. Tu seras plus que riche si tu acceptes de venir chanter quand nous nous marierons. »

Tu avais dit ces mots sur un ton tacite et totalement détachée. La vérité est que Byakuren détenait une occasion en or de pouvoir percer dans son métier et de se faire une fortune. Chanter pour des évènements aussi importants était une opportunité rare. Les familles Akashi et de Toledo faisaient aussi partie des plus influentes. Et quelque part, vos fiançailles ne la touchaient pas. Peu importait si vous finissiez heureux ou non, elle pourrait repartir avec la panse plus pleine que jamais et de l’argent plein les poches. « Retournons à la salle de réception. » fis-tu. Il était temps de faire face à vos responsabilités. L'Empereur prendrait la parole.

Tu allais suivre les conseils de Byakuren en faisant ton propre chemin. Même si cela se ferait de manière graduelle. Tu pris la main d’Alizia dans la tienne et la serra avant de retourner parmi les artifices. Le silence se fit alors que le volume diminuait. La soirée touchait visiblement à sa fin. Tu te devais de la conclure sur une note appréciable. « Je vous remercie tous pour vous être déplacés. Cela nous touche au plus profond de notre cœur. » Tu te forçais à sourire. « Je sais que vous attendiez tous avec impatience la remise des alliances. Je ne veux cependant que le meilleur pour ma fiancée. Je veux lui acheter moi-même le plus beau des anneaux. Ceux de mes parents sont les leurs et doivent les rester. Ma mère voudrait que nous fassions notre propre chemin. Car c'est ce que nous sommes en train de faire. Faire notre propre chemin. Pour la première fois depuis des générations, la famille Akashi se lie à une famille européenne, et une de grand nom. C'est un nouveau commencement et ce doivent être nos anneaux qui seront légués à nos enfants et nos petits-enfants, à toutes les prochaines générations. » Le coup des sentiments. Tu ne te mettrais jamais à genoux pour embrasser la main d’Alizia. Alors tu jouais le tout pour le tout. Tu approchais ton visage du sien pour déposer un baiser sur sa joue. Le contact était de flamme. Pas le feu apaisant qui réconforte par son crépitement. Les flammes de l’Enfer. Mais cela charma l'auditoire. On se serait crus dans un livre de Laclos.

« En dépit de tous les évènements et des imprévus de la soirée. En dépit des chansons qui n’auraient jamais dû être jouées. Sache que je t’aime et que je suis heureux de pouvoir faire ce nouveau début avec toi. » Ce sont les mots qui concluaient la soirée. Les applaudissements se soulevaient. Tout le monde était satisfait et tu avais un peu de temps avant de lui passer la bague au doigt. Trouver l'argent serait une autre histoire. Mais ce qu'on s'en foutait. Tant que vous aviez du temps devant vous... tout était bien.

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