Retrouvaille à l'américaine [PV Taiga]

Retrouvaille à l'américaine.

C'était une journée ensoleille au Japon. Le soleil dégageait une lueur de lumière passant les petites ouvertures de ma fenêtre, atteignant mon visage... À cause de ce rayon, cela a brisé mon rêve durant tout mon sommeil. C'est en ouvrant petit à petit mon œil droit qui n'est pas masqué par ma longue mèche que je gardais depuis toute mon existence, que je vis une lumière brûlait mon œil. Cela pousse à mettre mon oreiller sur mon visage pour éviter de perdre un œil, sachant que cela deviendrait un handicap, si je devais jouer au basket sans deux yeux.

Que c'est étrange ce système de ne pas pouvoir lire nos rêves... Pourtant, rêver pendant en moyenne 7 heures et ressortir sans aucun souvenir, c'est très bizarre. Pourtant, la vie a été faite comme ça et nous ne pouvons rien faire. Excepté la construction d'un capteur de rêve qui aura été conçu dans 1000 ans.

Après 10 minutes de repos sur un lit, tout se posant une telle question, je poussais un effort pour me lever. S'étirant jusqu'à atteindre le sol, je poussais un long bâillement. Si cette fichue lueur de soleil n'avait pas frôlé mon doux visage, j'aurais pu récupérer davantage, surtout pour un weekend. Je me lève du lit et me précipite vers la douche. Voilà une petite formule de matinée pour bien débuter la journée.

Ne rentrons pas dans les détails pour la douche... Et puis ce n'est pas comme si c'était un tutoriel, tout le monde a déjà pris une douche, une fois dans sa vie, non ? Enfin bref. Après une douche de 10 minutes, il était de temps de retourner a sa chambre pour choisir de nouveaux vêtements. Pour une journée assez normale, inutile d'enfiler des vêtements chers. Ce sera donc un simple shirt noir ainsi qu'un jean aussi bleu qu'un océan aperçu depuis les airs. J'enfilais rapidement le shirt qui vient masquer ma longue chaîne arrivant au torse. Moi qui n'aime pas ce genre de style, je remettais la chaîne par-dessus le shirt... Ne me demandez surtout pas pourquoi, retenez seulement que c'est la mode. C'est au tour du jean qui a été enfilé très rapidement.

Après environ 10 minutes de préparation, c'était l'heure du petit-déjeuner. J'en profite rarement, je n'ai pas besoin d'un repas de Roi, seul une clémentine était suffisante pour attaquer la journée. C'est en prenant une, et je me précipitais vers la sortie, n'oubliant pas mes chaussures noires. Je claquais la porte de manière sensuelle, car le poignet est sensible et mieux vaut éviter que je me retrouve a l'extérieur de chez-moi... Passons. La journée peut enfin commencer !

C'est en me baladant a travers la ville que je croisais un petit terrain de Basket assez peuplé. Ces gens avaient l'air fair-play et s'intéressaient davantage à ce sport unique. Nostalgie... Je me rappelle encore de ces moments que j'avais aux Etats-Unis. Ces personnes jouant au basket étaient sûrement très jeunes, à en juger par l'apparence, leur corpulence ne dépassait pas les 1m65 et ces voix n'étaient pas très graves. Sûrement, des novices du Basket-Ball ! Je m'approchais de plus en plus vers le stade et j'admirais leurs efforts. Espérons qu'ils auront un avenir bien précieux dans le domaine du Basket.

Un des jeunes joueurs se retournait vers ma position et me demanda gentiment de bien vouloir jouer. Il était hors de question de refuser a cette proposition. Je rentrais alors dans ce joli stade et c'était à partir de mon pied qui a franchi la ligne, que les jeunes commençaient à s'inquiéter.

Après 20 minutes de jeu, les jeunes qui avaient " conquis " ce stade furent épuisés. Tellement épuisé et impuissant, qu'ils en pouvaient plus. Je les vis à genoux, leur haut était trempé de sueur. Encore un échec pour l'adversaire, j'envie de dire. Je tournais le regard et un peu plus loin dans le stade, je vis un grand qui avait l'air bien plus vieux que ces enfants. Plus il se rapprochait, plus cette personne me rappelait quelqu'un. Étrange...

Je demandais alors a un des personnes lequel, j'avais joué pour demander au grand Monsieur de venir jouer avec nous, mais pas que pour ça... Ce dernier accepte, même si je ressentais au fond de lui, une très grande déception.

Finalement, lui demander de le voir n'aura servi à rien, puisqu'à la dernière seconde, je me rappelais exactement de cette personne, bien qu'il ait changé... Je chuchotais un prénom, gardant mon expression de visage habituel, bien que cela n'évoque pas le choc que je viens d'avoir.

- Taiga...