Une première danse ♫ | Pv Ryo

Une première danse

La poisse. Elle ne comprenait pas ce qui se passait en ce moment : elle se sentait niaise. Depuis qu'elle était « officiellement » en couple avec Ryo, elle avait toujours un sourire aux lèvres, surtout quand on lui parlait de lui. Ses filles en profitaient pour se moquer d'elle, en lui disant qu'elle devenait une vraie femme. Mais le problème venait des fans de Ryo: ils n'étaient pas très discret, alors toutes les fans de Ryo étaient au courant pour leur relation. Et sachant que les filles de son école connaissaient sa réputation, elle avait droit à des insultes de leur part. Heureusement pour elle, elle était forte mentalement, donc elle supportait facilement ces attaques faibles et sans fondement. Après tout, elle était une ancienne salope. Elle n'avait plus couché avec un garçon depuis qu'il lui avait avoué son amour. C'était grâce à lui qu'elle était devenue clean dans ce domaine. Et ses filles semblaient pressées de le rencontrer pour le remercier. Bref, elle était devenue une autre femme et elle ne savait pas comment réagir avec ça. Heureusement qu'il était là pour l'aider... surtout que c'était aussi à cause de lui qu'elle était comme ça maintenant.

Malheureusement pour elle, Ryo était une vraie peluche et un vrai gamin quand il l'avait dans ses bras. Il souriait comme un con et franchement, elle n'aimait pas le voir comme ça. Non pas qu'elle ne le trouvait pas mignon, bien au contraire, mais elle se sentait gêner de le voir sourire de cette façon, surtout que c'était grâce à elle qu'il était heureux. Et le pire, c'était que pour leur première soirée en extérieur en mode couple, le lion rouge avait décidé de l'emmener au bal spécial Halloween. Elle était restée stoïque à cette « demande ». Oui, demande entre guillemets puisqu'elle n'avait pas pu lui dire non. Elle n'y arrivait pas quand il la prenait dans ses bras, la bisoutant de partout pour lui déverser son amour. Elle ne pouvait pas lui refuser cette demande. Bref, quand il lui demanda pour la soirée et quand elle accepta, elle se demanda comment est-ce qu'elle allait s'habiller. For heureusement pour elle, les personnes devaient venir déguiser. Il fallait qu'elle se mette d'accord avec son lion rouge pour la tenue ; elle voulait être en accord avec lui. Une façon de montrer aux autres filles qu'il était pris, même si tout le monde le savait déjà.

Lui envoyant un sms pour lui demander s'il voulait venir avec elle en couple de vampire avec des masques de l'époque victorienne, elle profita de l'attente pour s'entraîner au maquillage. Mais elle fût vite interrompu par sa mère qui voulait lui parler de lui, justement. Elle lui expliqua qu'elle était heureuse de la voir avec lui. Et surtout qu'elle semblait plus... enfin moins blasée. Elle avait aussi remarqué qu'elle sortait beaucoup moins depuis qu'elle était en couple: elle commençait à devenir plus sage. À cette déclaration, elle se mit à rougir. Elle aussi, elle avait remarqué son comportement. Ryo avait une très bonne influence sur elle. Cette soirée allait être le meilleure moment pour le remercier de vive voix.

Quelques heures plus tard, alors qu'elle était prête pour le bal, elle entendit quelqu'un sonner à sa porte. Elle sauta sur la porte pour l'ouvrir et sauta sur son prince charmant : Ryo était venu la chercher. Elle l'embrassa tendrement et le fit entrer chez elle. « Ryo, tu t'es pas maquillé ! Viens dans ma chambre, je vais te maquiller. », dit-elle en faisant la moue et en montant avec lui dans sa chambre. Elle n'avait pas remarqué que ses deux frères lui suivaient aussi. « J'espère que tu t'es reposé cette après-midi. Je compte bien danser avec toi toute la soirée ! », ajouta-t-elle en souriant.

Après l'avoir maquillé pour être en accord avec le thème de la soirée, les deux amoureux sortirent de la chambre pour retourner dans le salon. Puis, après avoir embrassé ses parents pour leur dire au revoir, ils partirent en direction du bal. Elle se sentait très gêner d'y aller, surtout avec lui. Elle savait qu'il y allait avoir tous les regards sur eux, dès qu'ils l'auront reconnus: c'était l'inconvénient de sortir avec un mannequin connu et très apprécié.

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L'amour pouvait faire faire de drôle de choses. Pour le cas de Ryo, il semblait encore plus joyeux, plus... lui qu'avant. Et même s'il gueulait sur tous les toits qu'ils sortaient ensemble, l'amour avait un effet positif sur lui. Pour le cas de Kim, c'était une autre histoire. Non pas qu'elle était heureuse, mais elle avait surtout un peu de mal à comprendre ce qui se passait encore les deux protagonistes: elle n'arrivait pas à y croire, qu'elle sortait avec un mec comme Ryo. Même s'ils étaient très proche, même quand ils étaient amis, Kim avait mis cette proximité sur le dos de leur opposition. Pour elle, les deux amis étaient en total opposition : Ryo était sous le signe du soleil, de la lumière tandis que Kim, elle, était sous le signe de la lune, des ténèbres. Encore maintenant, elle ne comprenait pas comment, ni pourquoi le cœur d'un soleil comme lui avait choisi le cœur d'une lune comme elle. Beaucoup de questions résonnèrent dans sa tête, mais contre toute attente, elle ne s'en occupa pas. Elle n'avait pas les réponses à ses questions, mais elle connaissait ses sentiments pour Ryo et elle connaissait les sentiments du garçon envers elle, et cela lui était suffisant. Elle ne voulait pas en savoir plus. Toutefois, il y avait un problème de taille qui se prosternait devant elle: les fans hystériques du rouge. Oui, à force de le crier partout, les fans du lion étaient les premières au courant. Et surtout, elles ne comprenaient pas ce qu'il trouvait à Kim : elle n'était pas bien foutu physique – petite poitrine – et surtout, elle n'avait pas un caractère pour lui. Pour ces furies, Kim n'était pas assez bien pour lui. Alors même si elle s'en foutait, cela lui rappelait cette période de questionnement pour savoir si elle devait sortir avec lui ou non. Un souvenir qui lui pinçait le cœur. Heureusement qu'il était là pour lui rappeler que ce n'était que des souvenirs.

Pour le bal d'Halloween, forcée d'y aller à cause de Ryo, elle proposa le thème des vampires de l'époque victorienne. Les vampires étaient un peu cliché pour ce genre de soirée, mais de cette façon, ça rendait ce bal plus... classieux pour elle. Une façon de pensée un peu idiote, surtout pour elle : ce n'était qu'un bal lambda. Il n'y avait de classieux dans ce genre de soirée, surtout quand on voyait le maquillage des gens : on voyait très bien que c'était fait par des amateurs. Dont Kim était l'un d'entre eux. Alors quand elle emmena Ryo pour se faire maquiller, elle essaya de faire comme elle pouvait. Surtout que de base, elle ne mettait pas spécialement de maquillage: elle n'était pas le genre de fille à mettre trois tonnes de produit chimique sur sa peau. Elle préférait le naturel. Quand elle lui annonça qu'elle allait le maquiller, il sourit en disant que ça allait lui faire drôle de se faire maquiller par elle, vu qu'il avait l'habitude que ce soit ses maquilleuses qui le fassent. Pour le rassurer, ou le taquiner, elle déposa un bisou sur son nez avant de sourire et de le préparer. Après ça, elle n'allait plus pouvoir lui bisouter le nez.

« J'espère que tu vas pas être déçu du résultat. Sinon, on devra aller chez une de tes maquilleuses. », dit-elle en lui tirant la langue avant d'entamer le maquillage.

Quand elle eut fini de le maquiller, ils descendirent tous les deux avant de partir au bal. La blanche embrassa ses parents et ses deux frères avant de partir. Le rouge était très bien vu par les parents de Kim. Grâce à lui, elle s'était calmée dans ses conneries. Elle ne travaillait pas spécialement plus pour les cours, mais elle arrêtait de sortir le soir, de se faire ramener par la police. Il avait un effet positif pour elle, même si au début, leur opinion n'était pas la même : vu qu'ils étaient amis proche, ses parents pensaient qu'il était comme elle et qu'il allait la faire plonger un peu plus vers le bas. Mais non, il fit l'inverse. Chacun avait un effet positif sur l'autre. Même pour ses deux frères, Ryo était une bonne chose : il était un peu le grand frère qu'ils avaient jamais eu. Et surtout, ils pouvaient plus facilement embêter leur grande sœur vu qu'elle semblait plus « ouverte » ou du moins, elle était plus gentille avec eux : elle ne les frappait plus à la moindre réflexion. Après de leur avoir souhaité une bonne soirée, ils partirent tous les deux au bal. Elle était un peu inquiète pour le reste de la soirée.

Arrivant dans la salle, il y avait déjà pas mal de monde: de ce qu'elle voyait, ils n'étaient pas les premiers, mais ils étaient pas non plus les derniers, au nombre de gens qu'elle avait vu à l'extérieur. Le costume des deux amants était en total concordance. On pouvait très bien voir qu'il était ensemble : la robe de Kim était assortie dans la matière et les couleurs avec le costume de Ryo. Rien qu'en se voyant avec lui, elle en rougissait légèrement. Maintenant, ils ressemblaient à un vrai couple et elle se sentait un peu gêner. Alors qu'ils venaient à peine d'entrer que Ryo demanda s'il y avait de l'alcool. Et sans avoir eu le temps de répondre, il l'emmena avec lui au buffet pour avoir une réponse.
Devant le buffet, elle prit une coupe de champagne. Elle n'avait pas envie d'alcool fort et, elle ne savait même s'il y en avait. Après tout, c'était une soirée organisée par la mairie.

« J'avoue, c'est magnifique... », dit-elle en observant – à son tour – la salle. « Tu crois qu'on va croiser des gens qu'on connait ? », demanda-t-elle.

La blanche n'était pas une spécialiste de la danse. Elle n'avait encore jamais dansé de sa vie en vérité alors elle fut un peu surprise quand il lui annonça qu'il était prêt de le faire toute la nuit. Elle se sentait un peu con aussi, de lui avoir demander ça. Parce que si lui était prêt, elle non. Elle ne tiendrait pas toute une soirée de danser. Mais bon, elle assumerait ses dires et au pire, elle savait très bien de ce grand bêta allait se donner un malin plaisir à la porter, telle une princesse. Parce qu'à ses yeux, la blanche en était une. Et même si elle ne le comprenait pas, elle l'acceptait parce qu'inconsciemment, elle appréciait toutes ses petites choses qu'il lui offrait. Avec lui, elle se sentait heureuse, elle se sentait vivante. C'était la première fois qu'elle se sentait comme ça et pourtant, ce n'était pas la première fois qu'elle était amoureuse. Elle avait déjà connue ce sentiment, mais pourtant, ce n'était pas la même chose. Elle ne pouvait pas définir ce sentiment, mais elle savait qu'il ressentait la même chose. Et rien que de penser ça, elle en était très heureuse.

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Finalement, le maquillage de Kim n'était pas si affreux quand on le regardait dans l'ensemble. Pour une amatrice, elle s'en sortait très bien même. D'un autre côté, heureusement qu'elle s'en sortait plutôt bien : imaginez un peu la scène sinon. Kim, la fille, serait plus nulle pour le maquillage que Ryo, le garçon. Mais elle était quand même heureuse, Ryo appréciait son maquillage. Alors elle descendit, heureuse, de sa chambre en lui tenant la main. Et le démarrage fut assez rapide pour partir à la soirée. Kim embrassa ses parents, et ses frères et Ryo lui, leur promit de la ramener saine et sauve de cette soirée. Honnêtement, même si les bals n'étaient pas son truc, elle avait été heureuse qu'il lui propose d'y aller avec lui. Même s'ils étaient officiellement ensemble, elle n'arrivait toujours pas à y croire : elle sortait avec le seul garçon qui arrivait à la faire passer pour une bipolaire. Il était le seul garçon qui arrivait à la faire passer des larmes aux rires en une fraction de seconde. Sa gentillesse, sa douceur faisait qu'il avait quasiment tout pouvoir sur elle. Et oui, la grande Kim était dépendante, soumise au beau Ryo. Quelques fois, elle n'arrivait pas à y croire, qu'elle était avec lui. Elle se sentait comme une gamine de 5 ans.

Quand ils arrivèrent au bal, les deux amoureux se rendirent compte qu'il y avait déjà pas mal de monde. Même si elle s'en doutait, elle regrettait déjà d'être venue. Non pas qu'elle ne voulait pas passer du temps avec lui, bien au contraire, mais qui disait beaucoup de mondes, disait aussi des fans. Et elle n'était pas d'humeur à supporter des crises de jalousie de fans hystériques. Elle ne comprenait même pas pourquoi est-ce qu'elles ne le lâchaient pas alors qu'elles le savaient en couple. Ce genre de fille était un vrai fléau et elle ne les supportait pas. Et vu comment elle état agressive avec elles, les fans comprenaient encore moins le choix du mannequin : comment un mec comme lui pouvait-il sortir avec une hyène comme elle ? Une comparaison qui lui faisait toujours un petit pincement au cœur, même si cela venait de ces folles. Parce qu'elle se posait aussi la question, de temps en temps. Elle ne croyait toujours pas au fait qu'elle sortait avec lui. Elle voyait toujours comme une amie proche.

Kim était aussi émerveillé que Ryo par le décor de la salle : le maire avait mis le paquet sur la décoration pour bien faire le thème d'Halloween. Puis, elle lui demanda s'ils allaient voir des gens qu'ils connaissaient. Franchement, elle voulait voir personne. Elle voulait seulement passer du temps avec lui. La transition entre le statu « ami » à « couple » avait tellement été difficile pour les deux protagonistes qu'elle avait seulement envie de passer du temps avec lui. D'une certaine façon, elle voulait remettre les choses à plat, essayer de retrouver son Ryo et partir avec une base plus que positif pour cette relation qui se passait – pour le moment – parfaitement bien. Elle l'écoutait donc en buvant un peu de champagne. Mais elle faillit recracher ce qu'elle avait dans la bouche quand il lui parla des fans. Elle imaginait bien Kise en train de pleurer sous la tonne de fans plus folles les unes que les autres. Le monde de la mode était impitoyable, surtout pour les beaux garçons comme eux.

« J'espère qu'on verra personne ouais... parce que si quelqu'un prononce ton prénom, le radar des folles va se mettre en route. », lança-t-elle en scrutant les environs. Les fans de Ryo étaient un sujet qui l'énervait facilement. « Et surtout, j'ai envie de faire ma possessive et de te garder pour moi toute seule ce soir. », avoua-t-elle en déposant un baiser sur le coin de ses lèvres.

Puis, alors qu'elle continuait à boire sa coupe de champagne, elle se mit à rêvasser. Elle observait les autres personnes dans la salle. Chaque couple semblait heureux, bien assorti. Plus elle les voyait, plus elle se perdait dans ses pensées. Mais elle fut rapidement ramener à la réalité par son prince. Il lui demandait si le maire allait faire un discours. Vu que c'était lui qui avait préparé le bal, il se devait faire – au minimum – un discours bateau. Sentant son bras autour de sa taille, elle se mit à légèrement rougir. Il avait vraiment le don de la rendre toute niaise. Mais sa connerie la ramenait rapidement à la réalité.

« Bah... vu que c'est lui qui a fait ce bal, je pense qu'il y en aura un, malheureusement. », dit-elle en partageant son point de vue « Mais on pourrait profiter de ce discours, surtout s'il est long, pour se poser dans un coin pour se retrouver que tous les deux, non ? », proposa-t-elle avec l'envie d'être prisonnière de ses bras. « Hey ! Je suis pas petite ! Je mesure 1m70... », ajouta-t-elle en faisant la moue. Elle n'aimait pas quand on lui disait qu'elle était petite.

En guise de punition à cette réflexion, elle se mit sur la pointe des pieds et l'embrassa amoureusement. Elle avait envie de lui, et sa punition allait de devoir supporter son envie tout le long de la soirée. Mais avant ça, elle observait les gens rentrer. Plus le temps passaient, plus la salle se remplissait et malheureusement, elle commençait à reconnaître des gens... qu'elle ne voulait pas voir. La première qu'elle reconnut était la présidente du fan club officiel de Ryo. Elle ne supportait pas cette meuf : elle se croyait tout permis, surtout quand ça le concernait. Et... plus elle la voyait, plus elle se disait qu'elle allait peut-être devoir raconter son altercation avec cette chienne. Elle l'embrassa encore une fois, pour maintenir son attention sur elle.

« Ryo, ça te dit d'aller faire un petit tour dehors ? Y commence à y avoir beaucoup de mondes dans la  salle. », demanda-t-elle, avec sa mine toute mignonne. Le genre de regard qui disait « chéri, j'ai fait une connerie ». « J'aimerai bien fumer une petite clope avant le discours. », ajouta-t-elle tout en observant la chienne qui était entrée dans la salle.

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La soirée du bal était une opportunité pour Kim de passer du temps avec Ryo. Leur changement de relation s'était assez mal déroulé, même s'ils étaient ensemble maintenant. Elle voulait alors lui prouver à quel point elle était amoureuse de lui, à quel point il comptait pour lui. Si lui était très expressif dans ses sentiments, que ce soit au niveau des mots ou des gestes, ce n'était pas le cas pour Kim. Et elle s'était promis de l'être un peu plus, pour eux, mais surtout pour lui. Elle tenait trop à lui pour le perdre de cette manière. Elle ne le supporterait pas et d'en un sens, elle savait aussi qu'il ne le supporterait pas. La blanche ne voulait pas faire souffrir le rouge. Elle voulait le pendre plus qu'heureux. Elle voulait qu'il soit le plus heureux des hommes. Et elle comptait commencer sa tache maintenant, grâce à ce bal. Le connaissait, elle se doutait bien qu'il allait profiter des danses pour découvrir son corps à travers ses vêtements. Et heureusement pour lui, elle n'était pas niaise au point d'hurler au moindre toucher. Elle était même assez pressée de danser pour savoir s'il allait le faire ou pas. Parce que, le connaissant, elle savait aussi qu'il était capable de ne rien faire. Contrairement à elle, il était beaucoup plus résistant à la tentation.

Alors qu'elle lui avouait qu'elle espérait voir personne qu'ils connaissaient pour que personne ne puisse gueuler son prénom, mais aussi pour qu'elle puisse l'avoir pour lui tout seul, elle se mit à légèrement sourire quand il lui rétorqua qu'il voulait la même chose et qu'il ferait tout pour que ça n'arrive pas et surtout quand il lui répondit qu'il était content de savoir qu'elle était possessive. Il ajouta même qu'il n'était qu'à elle, et bien pour pour cette soirée. Elle se mit un peu plus à rougir. Il avait toujours les mots pour la faire rougir et pour nourrir son amour pour lui. Alors qu'il frotta son nez contre le sien, elle continua de ce petit geste avant de le stopper pour l'embrasser langoureusement. Elle était entièrement sous son charme. D'une certaine manière, elle comprenait pourquoi est-ce qu'il avait beaucoup de fans.

« Oh oui ! Mais au lieu d'être très persuasif, on pourrait disparaître tous les deux dans un coin tranquille... tu ne veux pas ? », demanda-t-elle en ne cachant pas ce qu'elle avait derrière la tête. [color=brown« Je suis assez possessive de nature, mais je le montre pas. J'ai déjà assez de réputation pour que je m'en rajoute une. Mais si tu veux que je joue les possessives, ça me dérange pas de l'être. Bien au contraire. »[/color], dit-elle en lui bisoutant le nez.

Malheureusement pour eux, Kim n'avait pas été assez rapide dans sa demande à aller dehors : même si Ryo était d'accord, en comprenant qu'elle avait fait une connerie ou un truc de ce genre puisqu'il avait arqué un sourcil. Mais avant qu'elle ne puisse dire quoi que ce soit, elle fut dégager comme une merde par ses fans. Elle en tomba même par terre, mais le pire, ce fut quand la chienne arriva en furie et emmena Kim dehors par les cheveux pour la cogner. La blanche voulait tellement aller aider Ryo qu'elle se foutait de ce qui allait lui arriver. Ces petites connes voulaient lui prendre son lion rouge. Mais il semblerait que la chienne ne voulait pas la laisser retourner le voir. Elle se décida donc de se défendre en lui donnant aussi des coups. Même si Kim commençait à avoir des griffures dans le dos ou encore des bleus, la blanche lui rendait assez bien ses coups. On avait l'impression de voir deux lionnes en train de se battre pour savoir laquelle des deux allaient avoir le lion. Et les garçons bavaient un peu devant le spectacle qu'elles leurs offraient.

Une semaine plus tôt, alors qu'elle voulait faire une surprise à Ryo en allant le chercher au lycée, elle avait été prise à part par la chef. Celle-ci lui avait dit de laisser Ryo tranquille et surtout, qu'il n'avait pas besoin d'avoir une chienne, une salope dans ses pattes. Et vous connaissez la belle Kim : quand on l'emmerde de trop, elle cogne. Surtout quand on touchait à son prince charmant. Alors, au lieu de lui faire faire fermer sa gueule, elle lui avait craché dessus avant de la frapper avant de la laisser par terre. Elle l'avait tellement foutu en rogne qu'elle ne l'avait pas attendu comme elle avait prévu de le faire à la base. Une histoire qu'elle allait devoir lui raconter pour lui expliquer l'acharnement de cette fan hystérique. Il les savait folles, mais pas au point de s'en prendre physiquement à Kim comme elle était en train de le faire actuellement.

Tandis qu'elle était en train de se battre contre elle, elle vit Ryo prendre le bras de l'autre fille et ainsi, lui éviter un énième coup dans la figure. Mais cette situation ne plaisait pas à la blanche : Ryo semblait très énerver et elle n'aimait pas le voir dans cet état-là. Elle se releva très vite avant d'essayer de lui faire lâcher son bras. Elle ne voulait qu'il ait d'ennui par sa faute. Quand il se décida à la lâcher, la blanche se mit dans les bras du rouge pour le retenir. Il n'était pas schizophrène au point de dire qu'une autre personne avait pris possession de son corps, mais il n'était pas lui même. Enfin si, mais cette fille venait plutôt de réveiller la mauvaise facette de Ryo. Elle le regarda, assez inquiète pour eux.

« C'est bon Ryo... maintenant qu'elle m'a lâché, tu peux la lâcher aussir. Elle a compris qu'elle n'a pas intérêt de revenir me faire chier. » dit-elle avant de se retourner vers la fille concernée. « tu te crois tout permis parce que tu es « sa plus grande fan », mais sache qu'il n'y a que moi et les membres de sa famille qui ont le droit à ce titre alors casse toi sale chienne. Sinon ça se réglera entre toi et moi et cette fois-ci, tu m'auras pas aussi facilement. », dit-elle en affichant une mine... sérieuse et assez effrayante à la fois. Puis, elle se retourne vers Ryo. « Viens, on va fumer une clope dans un coin tranquille où personne ne viendra nous emmerder. », ajouta-t-elle en cherchant du regard un tel lieu.

Le bal avait tellement ramené de monde qu'il ne restait plus de lieux tranquille pour fumer, mais surtout pour discuter. Mais elle réussit à trouver un lieu. Il était près de l'entrée, mais vu comment il faisait nuit, ils avaient la chance. Ils allaient pouvoir s'y installer. Toutefois, elle se demandait bien comment elle allait pouvoir calmer Ryo maintenant... elle qui voulait en profiter pour calmer les choses entre eux, ça partait très mal.

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Pour montrer à Ryo à quel point qu'elle était amoureuse de lui, elle avait décidé d'être plus expressive. C'était assez difficile, mais d'un autre côté, elle se rendait compte que ça lui faisait du bien. De cette façon, elle n'aurait pu l'impression d'être un monstre. Parce que oui, même s'il n'arrêtait pas de lui dire qu'elle n'en était pas un, elle avait quand même cette sensation quand les autres la regardaient. Elle n'avait pas un comportement digne d'une japonaise de bonne famille et elle avait l'impression que c'était ça qui dérangeait les gens. Pire, elle pensait que c'était ça qui faisait qu'on la cataloguait de « mauvaise fréquentation ». Pour être honnête, il n'y avait que ses parents, et les parents des deux personnes les plus proches d'elle qui ne disaient pas ça. Peut-être parce qu'ils connaissaient cette facette de Kim que personnes d'autres ne connaissaient. Alors elle voulait profiter de cette soirée pour passer un très bon moment avec son petit ami. Surtout qu'entre eux-deux, le début de cette relation était parti sur un énorme malentendu qui aurait pu détruire leur amitié si elle n'avait pas flanché devant lui et surtout, pour lui.

La soirée commençait bien quand ils arrivèrent puisqu'il n'y avait quasiment pas de fans à ce moment-là. Ils plaisantèrent même sur le fait d'espérer de voir Kise pour les attirer vers lui pour être seuls, juste eux deux. Malheureusement, cela ne se passa pas comme prévu : alors qu'ils allaient partir pour aller fumer une clope dehors, des fans hystériques reconnurent Ryo. Elles sautèrent donc toutes sur lui, dégageant Kim de son bras par la même occasion. Et pour la blanche, l'histoire ne s'était pas arrêtée là. Elle qui voulait le sauver, elle fut emmenée dehors, traînée par les cheveux, dehors, par la reine des hystériques. Elles avaient déjà eu une altercation ensemble vue que l'inconnue n'arrêtait pas de harceler Kim en disant qu'une salope de son genre n'avait pas le droit d'être avec un prince comme lui. Plus elle entendait ce genre de réflexion, plus ça lui pinçait le cœur. Même si Ryo disait qu'elle était loin de tout ça, elle avait quand même du mal à y faire abstraction. Son pincement de cœur donna une ouverture à celle-ci pour attaquer la première. Même si elle se défendait assez bien, heureusement que Ryo vint la sauver.

Maintenant, c'était au tour de Ryo d'être énervé presque au point de non retour. Il venait d'empoigner le bras de sa fan en la menaçant de le lui péter si elle ne lâchait pas Kim. Et même quand elle le fit, il ne la lâcha pas tant que Kim ne lui avait pas demandé de le faire. Sans le savoir, la blanche avait de très grand pouvoir sur le rouge, mais c'était la même pour elle : il avait aussi de grand pouvoir sur elle. Bref, quand elle se blottit dans ses bras, elle se mit à rougir en entendant ses paroles. En plus de lui demander si elle n'était pas blessée, il rétorqua à la fan qu'il appartenait à sa famille, ses amis, et aussi à elle. Il venait de la mettre dans une autre catégorie que ses amis. Pour elle, c'était une certaine façon d'officialiser leur couple. Elle était tellement heureuse de l'entendre dire ça qu'elle en avait du mal à parler. Heureusement que les bras de son rouge étaient là pour calmer les battements de son cœur et ainsi, elle pouvait reprendre son calme rapidement.

« Ne... t'inquiète pas pour moi. J'ai quelques griffures et je vais sans doute avoir des bleus demain, mais ce n'est rien. Au pire, si ça va vraiment pas, on pourra jouer au docteur en rentrant. », rétorqua-t-elle assez fort pour que l'inconnue l'entende. Elle était heureuse de voir qu'elle confirmait l'entente de ses mots en bouillonnant de rage. En guise de remerciement pour son inquiétude, elle l'embrassa tendrement. « Allons-y maintenant avant que les autres fans viennent nous embêter. », ajouta-t-elle en partant avec Ryo.

Ils marchèrent quelques minutes avant de trouver un coin assez sympa : il était assez proche de l'entrée, mais assez sombre pour ne pas être dérangé. C'était ce genre de lieu qu'ils leur faillaient – et surtout à Ryo – pour essayer de repartir dans la salle, de bonne humeur. Tandis qu'il tomba lourdement au sol, Kim, elle, s'assit avec délicatesse. Elle l'écouta parler de ses fans avant de se lever pour se mettre à genoux et le prendre dans ses bras. Dans cette position, Ryo avait la tête dans la poitrine – quasi-inexistante – de Kim, mais de cette façon, elle pouvait lui caresser les cheveux pour le rassurer. Ce n'était pas la façon la plus adéquate pour lui remonter le moral, mais cela ne faisait jamais de mal d'être pris dans les bras de la personne dont on était amoureux. Puis, elle le lâcha peu de temps avant qu'il ne lui propose une clope en demandant ce qu'elle pensait de tout ça. Elle s'assit de nouveau à côté de lui, un sourire au coin en prenant la cigarette qu'il lui proposait.

« Le truc, ce n'est pas ce que moi j'en pense, mais toi. Tes fans me gonflent à vouloir se mettre entre nous deux, mais si tu aimes ce que tu fais, je ne vais pas t'empêcher de le faire. J'ai d'autres moyens pour faire passer ma colère et pis... je t'avoue que j'aime bien te regarder quand tu poses devant le photographe. », dit-elle en posant sa tête sur le haut du bras. Elle n'était pas assez grande pour la poser sur l'épaule. « Kise et toi, vous n'êtes pas du tout pareil et vous n'avez pas la même image aussi. Pour les fans, il apparaît comme... un mec sexy lamba alors que toi, tu apparais comme un bad boy. Et malheureusement, les filles préfèrent les bad boy que les autres. Il y a aussi la petite copine qui change. Kise est célibataire, alors que toi, tu sors avec moi. Et vu la réputation que j'ai, elles ont peur que je te sois néfaste. Ou alors, elles sont tout simplement conne. », ajouta-t-elle en se levant pour l'embrasser.

Kim ne voulait pas être le genre de petite amie à priver son copain de vivre sa vie. En sortant avec lui, elle acceptait aussi cette partie du « job » qui consistait à supporter les fans du rouge. Et à aucun moment, elle ne le regrettait.

« Te fais pas de soucis pour la soirée, on en est qu'au début. On pourra en profiter jusqu'à la fin. Et... je t'avoue que pour le moment, ce début de soirée ne me dérange pas du tout, bien au contraire. Du moment, je suis avec toi, c'est tout ce qui m'importe. », dit-elle en rougissant légèrement. S'il le voulait, elle était prête à passer toute sa soirée dehors, du moment qu'elle était dans ses bras.

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Contrairement à ce que les gens pouvaient penser pour ce début de soirée, la blanche, elle, l'appréciait. Bon, elle n'était pas maso au point d'apprécier quand on la frappait. Mais elle appréciait cette soirée de par les mots de Ryo. Il ne le savait pas, mais ses répliques, depuis le début, réchauffèrent le cœur de la blanche. Et maintenant, elle résistait pour afficher un sourire. Quoique... elle ne résista pas longtemps. C'était aussi une façon de dégoûter la fan en affichant leur bonheur devant ses yeux. En plus, pour la taquiner, elle parla à Ryo, devant cette fille, de jouer au docteur. Elle se mit à rire légèrement quand il lui rétorqua qu'il n'aimait pas la partie des soins et qu'il préférait passer directement à l'autre partie. Et tout le monde savait ce que cela voulait dire : la fan semblait encore plus dégoûter, surtout quand il lui confirma que la bonne chose à faire, c'était de partir loin d'elle et des autres. Pour ce début de soirée, Ryo vendait du rêve à la blanche.

Quand ils cherchèrent un endroit tranquille pour eux deux, Ryo s'y assit comme une baleine : avec lourdeur et sans délicatesse. Et à l'inverse, Kim s'assit avec légèreté. Pour le calmer un peu, elle mit la tête du rouge dans sa pseudo poitrine avant de le lâcher. Lorsqu'il lui avait demandé son avis à propos de tout ça, elle lui avait répondu avec franchise : elle en avait marre de ses fans, mais elle le supporterait pour lui. En acceptant de sortir avec lui, elle avait accepter cette part du contrat. Toutefois, elle lui donna des « raisons » que ses fans pourraient lui dire en guise de réponses à ses interrogations. Après tout, il y en avait quelques unes qui étaient déjà vu l'attendre à la fin des cours pour lui dire de rompre avec elle. Elle ne lui en avait jamais parlé, parce qu'elle connaissait bien le rouge et elle ne voulait pas le voir perdre son sang froid. Mais le jour où il l'apprendrait, elle savait très bien qu'elle allait en avoir pour son grade : si elle était attaquée par ses fans, c'était aussi son affaire.

Alors qu'il lui expliqua un peu les raisons de son job, elle fut surprise des raisons : il ne le faisait pas spécialement par plaisir, mais plutôt par obligation. Il avait une dette envers son manager et c'était une façon pour lui de le rembourser. Cette révélation lui titilla sa curiosité : qu'est-ce qu'il avait fait pour lui devoir une telle dette ? Elle déposa un bisous sur sa joue avant de remettre un peu de cochonnerie dans son corps. Ensuite, elle posa sa tête sur son épaule.

« Qu'est-ce qui c'est passé pour que tu lui dois une telle chose ? », demanda-t-elle, très intriguée. « Si c'est une dette que tu dois rembourser, alors je t'empêcherai pas de faire ton boulot et tu pourras venir à la maison quand tu voudras pour regagner un peu d'énergie. J'imagine que ça ne doit pas être très facile tous les jours. Surtout quand je vois comment elles réagissent quand elles te voient... », dit-elle, toujours dans la même position. « … même si je les comprends un peu, dans le fond. », ajouta-t-elle sans rien dire de plus.

Finissant de parler, elle prit une dernière bouchée de goudron avant de s'asseoir sur lui, en califourchon, pour se blottir dans ses bras. La blanche commençait déjà à avoir froid, au vu de la robe qu'elle avait : une robe très mignonne avec un énorme dos nue, à quelques centimètres, on pouvait voir son boxer. Lorsqu'il lui redemanda si cela ne la dérangeait pas de rester dehors, par peur d'attraper froid, elle l'embrassa avait de poser sa tête dans le creux de son cou. Elle y déposa quelques baisers avant de s'installer en y posant le menton.

« On va rester ici jusqu'à ce que ça se calme au niveau de tes fans, mais aussi de toi. Je te sens bien tendu. Alors on reste là, rien que nous deux, à l'abri des autres pour que tu puisses reprendre ton sang froid, ok ? », dit-elle lui faisant un câlin. « Et ne t'inquiète pas pour moi. J'ai déjà pris les devants. Tu me tiendras chaud en attendant de rentrer dans la salle. », dit-elle. On l'entendait heureuse d'être dans ses bras.

HRP:

Une première danse

Quand il s'agissait de Ryo, Kim était très curieuse. Alors quand il lui raconta qu'il faisait ce métier pour rembourser une dette, elle fut très curieuse d'entendre l'histoire. D'ailleurs, elle s'était toujours demandée comment il avait fait pour entrer dans ce monde. Non pas qu'il avait le physique, loin de là même, mais ce n'était pas le genre de métier qu'on pouvait faire comme vendeur ou boulanger. Alors quand il lui raconta, elle trouvait ça très mignon. Elle comprenait aussi pourquoi il était aussi proche de son manager. Il était vrai que s'il avait réussi à redonner de l'espoir à Ryo, c'était la moindre des choses que de le remercier. Mais elle ne doutait pas du fait qu'il aimait aussi son métier : elle voyait très bien sur les photos, ou lors de séances, qu'il appréciait poser la pose. Mais dans son histoire, elle fut surprise d'entendre le nom de... « Kyo-senpai » ? elle se retenu de rire. Non par qu'elle se moquait de son petit copain, mais elle était surprise que quelqu'un l'appelle de cette façon. Elle qui passait beaucoup de temps avec lui, elle n'avait jamais eu l'idée de lui mettre un affixe de respect pour lui. Il fallait dire qu'elle n'avait qu'une relation de travail avec lui : quand il en avait besoin, elle se proposait pour lui faire un shoot pour son book. Elle était un peu son photographe personnel.

Elle fut autant surprise quand il lui annonça qu'après le mannequinat, il aimerait bien travailler dans la photographie. Elle se mit à sourire. Elle qui avait la photographie comme passion, elle allait peut-être pouvoir l'aider pour apprendre les bases ou juste lui prêter du matériel. Comme ça, il n'aurait pas à débourser le moindre centime. Puis, quand il la taquina avec le fait qu'elle comprenait ses fans, elle fit une mine à moitié boudeuse. Elle ne voulait pas être mise dans le même panier que ces hystériques. Alors quand il la taquina en lui tirant la langue, elle la lui attrapa avec les dents pour l'embrasser. Cela ne faisait pas longtemps qu'ils étaient ensemble, mais elle était déjà accros à ses baisers et à bien d'autres choses.

« Oh je vois, alors j'irai remercié ton manager la prochaine fois que je viendrai te voir à une séance photo et... je remercierai aussi Kyo. Je sais pas encore comment, mais il aura bien une idée lui. », dit-elle en frottant son nez contre le sien. « tu fais ce boulot pour payer ta dette, mais je suis sûr que tu aimes aussi faire ça. Tu dis ça maintenant parce que tu es encore sous les nerfs, mais je sais que tu vas vite retrouver le goût pour ça. », ajouta-t-elle. « Tu es plus que beau Ryo. Et tu sais très bien que pour moi, tu es bien plus qu'un mannequin avec un corps à rendre perverse la plus sainte des nones. », finit-elle de dire en rougissant légèrement.

Puis, elle s'installa sur Ryo pour aller chercher un peu de chaleur humaine. Mais elle tira une drôle de tronche quand il la serra dans ses bras : elle ne savait pas, mais elle était légèrement blessée dans le dos. Fort heureusement, ce n'était pas une grande douleur, donc elle supporta très facilement ses câlins. Alors qu'il s'inquiétait pour elle, à cause de sa robe, elle lui rétorqua qu'elle avait déjà pris les devants en allant dans ses bras. En guise de réponse de sa part, elle eut encore des excuses pour le fait de rester dehors, encore un peu pour qu'il reprenne son capital bonheur. Elle l'embrassa, puis bisouta son cou avant qu'elle n'entende la proposition du rouge : il était d'attaque pour la réchauffer d'une autre façon ? Pas de soucis ! Elle releva donc la tête pour lui répondre.

« On a tout notre temps, alors ne t'inquiète pas. Prend ton temps pour te calmer. Pis... on est bien ici, tous les deux, nan ? », dit-elle avant de rapprocher sa bouche de la sienne. Elle se trouvait à moins d'un centimètre de sa bouche. « Je veux bien que tu me réchauffes de toutes les façons que tu veux, je suis toute à toi, tu le sais bien. Mais... est-ce que tu serais capable de le faire ici ? », demanda-t-elle en éloignant du visage du sien et en lui tirant la langue.

À ce moment même, elle était entrain de le taquiner, mais aussi de le provoquer un peu. Elle se demandait bien s'il pouvait tenir sa proposition, même ici. Parce que, elle, oui. Et pour le taquiner un peu plus, elle retourna dans le creux de son cou et donna des petits coups de lèchements, pour le chatouiller un peu. Heureusement pour eux, la pénombre les cachait très bien. Les gens tournèrent la lumière vers eux parce qu'ils entendaient des bruits dans leur direction quand ils discutaient. Mais mis à par ça, ils étaient assez tranquille : aucune fan n'était venu les emmerder pour le moment.

HRP:

Une première danse

Pour ce moment, Kim détestait réellement sa narratrice : à cause d'elle, elle allait ravoir des soucis avec Ryo alors qu'elle n'y était pour rien, parce que les passions étaient des choses qu'elle devait connaître de lui. Surtout qu'elle le connaissait depuis pas mal de temps. Mais à cause d'elle, elle se sentait extrêmement conne. Fort heureusement pour elle, elle n'avait rien dit à propos de ça. Et maintenant, après une longue bataille, elle savait tout ce qu'elle devait savoir de lui et en effet, elle était très conne de penser qu'elle pourrait lui apprendre les bases, et aussi de lui prêter son matériel. Heureusement pour elle, elle n'avait rien dit devant lui et elle ne lui en parlera jamais. Elle ne voulait d'une nouvelle dispute comme celle de l'autre jour. Parce que oui, même si avait été essentielle pour qu'ils soient ensemble, cela lui avait – limite – brisé le cœur. Ryo avait prononcé des mots à son égard qui lui avait fait mal, encore plus mal qu'elle ne l'avait pensé. Et il fallait l'avouer, elle commençait à peine à s'en remettre. Même si elle savait qu'il disait ça sous la colère, elle savait aussi que ce sentiment faisait ressentir ce qu'on pensait vraiment, même si c'était seulement sur le moment.

Puis, elle se sentit con quand il lui disait qu'elle n'avait pas besoin d'aller les remercier. Ils n'étaient pas mariés et vu que même sa mère ne les avait pas remercier, elle n'avait pas à le faire. Elle se sentait vraiment un peu conne sur le coup. Fort heureusement pour elle, il changea aussitôt de sujet quand elle lui faisait souligner que finalement, il aimait bien son métier et qu'il disait du mal, qu'il avait des doutes sous l'effet de la colère pour elles. Elle fut heureuse de l'entendre dire que, si cela n'avait pas été le cas, il aurait chercher un autre moyen. C'était vrai que Ryo ne se prenait pas la tête avec des choses qui ne lui plaisaient pas. C'était pour cette raison qu'elle n'avait jamais douté de son amitié : même dans ce domaine-là, il réagissait comme ça. Alors qu'elle lui disait que pour elle, contrairement, il était bien plus qu'un corps sur lequel elle pouvait baver, il la remercia du compliment et qu'il savait déjà cela. Quelques fois, même avec son sourire, elle avait du mal à savoir comment ses paroles, mais elle ne se prenait pas la tête en lui demandant. Elle ne voulait pas gâcher cette soirée. Surtout que l'annonce qu'elle lui gardait pour plus tard allait sans doute le faire.

« Je sais... mais sans eux, on ne serait pas là aujourd'hui. Mais je te le laisse les remerciements quand même, il est vrai que je n'ai pas à le faire. », dit-elle en souriant aussi. « c'est vrai, tu n'es pas du genre à t'embêter. Je suis bête », dit-elle en baissant le regard. D'un coup, elle se sentait bizarre. « De rien. Tu sais très bien la place que tu as dans mon cœur et à mes yeux. », ajouta-t-elle en frissonnant légèrement.

Ensuite, elle se mit sur lui, le taquinant sur le fait qu'elle se réchauffait déjà en étant dans ses bras. Elle se sentait heureuse dedans. Elle avait l'impression d'être vraiment importante pour lui, d'être une chose précieuse et délicate. C'était bien la première fois qu'elle se sentait comme ça avec quelqu'un. Pour le taquiner encore plus, elle le défia de ne pas être capable de la réchauffer de la façon dont il sous-entendait, tout en sachant qu'il était capable de le faire. Elle afficha un sourire quand il la colla un peu plus à son corps, l'embrassant avec passion tout en lui massant brutalement la poitrine. Elle se laissa complètement faire, heureuse d'être l'objet de tant de désirs. Elle appuya aussi fort sur ses flancs qu'il massait sa poitrine. Pendant se laps de temps, elle sentit son corps réagir à ses attentions. Quand il arrêta, elle se mit à l'embrasser encore uns fois, un baiser plus tendre cette fois-ci.

« Ne t'inquiète pas, ton corps et tes attentions me réchauffent comme il faut, même si ces derniers ont le même effet que l'alcool. », dit-elle en frissonnant. « Alors on va devoir continuer... surtout que maintenant, tu m'as donné envie. », ajouta-t-elle en se mordant la lèvre inférieur sous ses mordillements du lobe de l'oreille. « sauf si tu veux pas... », ajouta-t-elle en l'embrassant avec passion.

Ensuite, ce fut elle qui lui mordit le lobe de l'oreille. Elle répondait à sa provocation de la même façon. Parce que oui, elle avait pris ses attentions particulières pour son lobe comme une provocation.

HRP:

Une première danse

Même si les deux amants avaient réussi à mettre les choses aux points, il restait une petite tension entre les deux. Certes, ce n'était rien de méchant, mais ce genre de petites tensions pouvaient faire penser des choses erronés. Et Kim commençait à tomber dans le piège : quand elle apprit à quel point son manager était important pour lui, elle voulut aussitôt le remercier. Après tout, d'après ce qu'elle entendait, c'était grâce à lui – et à Kyo – que Ryo était là, aujourd'hui, avec elle. Alors elle avait l'envie de dire merci. Malheureusement, elle fut vite refroidie quand elle entendit les mots du rouge : d'après ce qu'il disait, elle n'avait pas à le faire parce que cela ne le regardait que lui. Il ajoutait même que sa mère ne l'avait pas fait, alors qu'elle n'avait pas à le faire. D'une certaine manière, il avait raison : elle n'était qu'une fille parmi d'autres dans sa vie. Elle n'avait donc pas le privilège de le faire. Elle lui expliqua que sans eux, ils ne seraient pas là actuellement. Puis, elle se trouva aussi bête à sa répliqua et s'excusa sans vraiment le faire. Elle lui avoua seulement qu'elle était stupide. Ensuite, il lui avoua, à son tour, qu'elle avait la même place que lui dans son cœur. À cette déclaration, elle se mit à légèrement rougir. Et elle se mit à sourire timidement quand il ajouta qu'elle ne savait pas à quel point il était heureux d'être avec elle en ce moment. Comme d'habitude, il avait toujours les mots pour la faire rougir, pour la faire sentir comme une gamine devant son premier amoureux. Il avait vraiment un drôle de pouvoir sur elle.

« Ne t'excuse pas Ryo, tu n'as pas besoin. Je suis pas le genre de fille à tout prendre mal. Je sais très bien que tu ne veux pas que j'me prenne la tête pour toi. Alors ne t'inquiète pas, je ne le remercierai pas. Je ne voudrai pas qu'il te charrie pour ça. » dit-elle en souriant légèrement. « Quelques fois, j'ai l'impression que si surtout quand ça te concerne, mais ce n'est que des impressions. Et de rien, je serai toujours là pour te dire ce genre de choses. » répondit-elle en déposant un bisou sur sa joue. Plus elle était avec lui, plus elle avait l'impression de régresser. D'une adolescente à tendance misanthrope, elle commençait à redevenir la gamine qu'elle était quand elle était petite. À la différence près que là, elle avait Ryo près d'elle.

Puis, quand elle s'installa dans ses bras, elle ne put s'empêcher de répondre aux provocations lancer par Ryo. Il connaissait assez bien la blanche pour savoir que sa plus grande faiblesse était la luxure. Alors quand il lui lança se défit, elle ne put résister et couru dans le « piège ». Oui, on pouvait appeler ça un piège vu comment les choses allaient tourner : la première attaque fut le massage brutal de sa poitrine et le baiser langoureux. Pendant ces quelques minutes, elle était aux anges. Pour le taquiner à son tour, elle lui avoua que ses tentatives fonctionnaient très bien, mais qu'elles avaient le même effet que l'alcool : elles réchauffaient mais après, elle avait encore plus froid. De ce fait, il allait devoir recommencer, surtout qu'en plus, là, son corps était déjà prêt pour la suite. Elle ajouta un petit « sauf si tu veux pas... » pour le défier un peu plus et cela avait très bien fonctionné : en plus de l'entendre avouer ses envies, le fait qu'il voulait qu'elle soit entièrement dépendante de lui, il commença à être plus direct dans ses gestes. Ses mains caressèrent ses cuisses le plus lentement possible pour la faire frissonner de désir avant de coller ses reins contre les siens et lui mordre le cou au point d'y laisser des marques. Elle fut tellement agréablement surprise qu'elle laissa échapper un petit gémissement de plaisir. Elle en rougit de honte.

Ensuite, elle ferma les yeux pour apprécier sa continuité jusqu'à l'épaule. Elle frissonna de plaisir à sa caresse pour enlever le petit bout de tissus qui le gênait. Le regard de Kiyo remonta au visage pour lui demander si elle voulait le faire ici et que c'était sa dernière chance de refuser. Sur ce coup, c'était Ryo qui ne connaissait pas Kim. La blanche n'était pas pudique et ce n'était pas un lieu comme celui-ci qui allait freiner ses envies primaires, surtout quand c'était lui qui s'en occupait. Avant de lui donner une réponse verbale, elle l'embrassa avec passion et elle déboutonna son pantalon pour donner de microscopique coup de reins. La blanche était une enfant de la luxure et si l'objet de ses désirs étaient sur la même longueur d'onde qu'elle, elle ne pouvait pas refuser une telle invitation. Elle s'accrocha à son cou pour se coller un peu plus à lui et pour donner plus de passion à son baiser.

« Et là... c'est à moi de te demander si tu me connais vraiment Ryo. », dit-elle en lui léchant la lèvre inférieur avant de le mordre sensuellement. « J'ai faim de toi, comment pourrai-je refuser une invitation comme la tienne actuellement ? », ajouta-t-elle avant de l'inciter à inverser les rôles. Elle avait envie d'être prise comme une esclave sexuelle, son esclave.

Malheureusement pour les deux amants, alors qu'elle s'allongea sur le dos, elle se prit un caillou dans l'une de ses blessures et elle ne put cacher sa douleur. La salope de fan, en la traînant par les cheveux, lui avait marqué le dos avec les graviers. Elle n'avait rien senti avant maintenant – enfin presque – parce qu'au moment du marquage, ses cheveux lui faisaient mal aussi. Par contre, c'était pour cette raison que son corps avait réagi quand il l'avait serré dans ses bras. Il avait appuyé sur son dos. Quand elle se rendit compte de la grimace qu'elle venait de faire, elle regretta aussitôt. Maintenant, elle savait très bien qu'il allait refusé de la prendre alors qu'elle souffrait au niveau du dos. Pire encore, elle avait peur que sa colère ne remonte. Elle mit ses coudes sur le sol pour rompre le contact entre ses blessures et le sol.

« Dé... désolé. J'me suis pris un caillou dans le dos. On peut reprendre là où on en était ? », demanda-t-elle en lui donnant de nombreux baisers sur ses lèvres.

HRP:

Une première danse

Le sujet du manager de Ryo et de Kyo s'essouffla très rapidement pour laisser place à un petit jeu que les deux amants avait l'air de très bien apprécier. Après tout, qui ne préférait pas les taquineries sexuelles aux tensions qui pouvaient rouvrir une plaie qui venait à peine de se cicatriser. Si Ryo n'avait pas l'habitude d'avoir des filles comme Kim dans son entourage, la blanche, elle n'avait pas l'habitude d'avoir des personnes aussi chaleureuse que le rouge dans son entourage. Pour elle, même sa famille avait un goût de froideur dans le fond alors qu'elle les appréciait. C'était peut-être pour cette raison qu'elle avait un peu de mal avec lui. Elle ne savait jamais sur quel pied danser quand il ne s'agissait pas des sentiments. Les deux amis étaient finalement très bien ensemble, l'un comme l'autre, ils étaient nuls pour montrer leur sentiment si ce n'était pas de façon direct. Alors elle disait toujours que ce n'était rien, même si on pouvait lire le contraire dans sa voix : à ses yeux, vu qu'elle se savait comme ça quand il était près d'elle, elle se disait que c'était normal qu'elle réagisse comme ça et qu'il n'y avait rien de méchant dans sa voix, ni même dans ses propos.

Puis, ils se lancèrent dans des défis pour taquiner l'autre de façon à faire monter le désir chez l'autre. Pourtant, ils devaient savoir qu'il n'y avait pas besoin de grand chose pour leur faire bouillonner leur hormone : Kim était une enfant de la luxure, elle se laissait facilement avoir par le plaisir de la chair, surtout quand il s'agissait de Ryo. Depuis bien avant l'officialisation de leur couple, elle n'arrivait plus à se laisser aller dedans, même un simple baiser la dégoûtait s'il ne venait pas de lui. Enfin, à l'époque, elle ne savait pas que seul les siens, seul ses caresses pouvaient la faire retomber dedans. Alors quand il lui massait les fesses, tout tant lui mordant le cou, elle eut un moment de relâchement où elle ne put retenir un petit gémissement. Elle se mit à rougir avant de continuer de à lui montrer son plaisir par des soupire de plaisir. Il savait vraiment comment lui faire plaisir et ce n'était que le début de la soirée. Alors quand il lui demanda, en stoppant tout, si elle voulait aller plus loin, elle lui répondit plus par des gestes que par des mots. Pour elle, c'était le meilleur moyen de lui répondre sans ambiguïté vu qu'elle n'était pas douée avec les mots.

Malheureusement pour elle, alors qu'elle s'allongeait pour qu'il lui la prendre, elle grimaça de douleur : un cailloux venait de s'enfoncer dans l'une de ses plaies qu'elle avait dans le dos. Cette garce allait même lui pourrir ses moments intimes avec lui. Elle avait une envie de retournée dans la salle pour aller la frapper un bon coup. Toutefois, elle changea vite de comportement quand il la remit sur ses jambes, en califourchon, pour la prendre dans ses bras et déposer de tendre baiser dans son cou. Il lui disait que ce n'était pas grave, qu'ils avaient le temps de le faire et que c'était même mieux d'attendre. De cette façon, ils allait pouvoir le faire dans un lieu qui n'allait pas lui faire mal ou alors, attendre qu'aucun lieu ne lui fasse mal. Alors qu'elle voulait lui répondre, il ajouta que si elle voulait, il pouvait la soigner. Elle n'avait qu'à demander. À ses mots, elle commençait à avoir les yeux brillants et le serra dans ses bras. Rien que de lui dire qu'en vérité, ils n'avaient pas le temps, cela lui donnait mal au cœur.

« Je veux bien que tu me soignes, mais seulement quand on rentrera... d'accord ? Je veux encore profiter de cette soirée vu qu'on a pas autant de temps qu'on l'espérait. », dit-elle en mettant sa tête dans le creux de son cou. « Il faut que je te dise un truc, je sais pas si c'est le bon moment, mais au moins, ce sera dit », commença-t-elle à dire.« Mon père a été muté aux USA pour son travail et il veut qu'on le suive vu qu'il ne sait pas combien de temps il restera là-bas. », ajouta-t-elle. « D'après ce qu'il nous a dit, ce serait pour une période minimale de 6 à 8 mois. Et... il ne sait même pas si on va revenir. », continua-t-elle. Il pouvait sentir des gouttes d'eaux tombées dans son cou. « Il n'a jamais aimé ce pays et il veut retourner dans son pays natal et ne plus repartir. », finit-elle de dire en se serrant encore plus dans ses bras.

Elle pleurait en silence dans ses bras. Cela faisait trois jours qu'elle essayait de lui dire, mais elle n'avait jamais trouvé le bon moment : elle voulait profiter un maximum temps de sa présence. Mais la notion était quelques chose de bien vague vu que le déménagement était prévu pour dans une semaine. Maintenant qu'il était aussi au courant, elle se sentait un peu plus légèrement, mais sa peine était encore plus grande. Elle savait que cette nouvelle allait le détruire. Ils avaient tellement souffert pour être ensemble que le fait d'être séparé aussi rapidement, surtout qu'il était aussi accros à elle qu'elle ne l'était à lui. Elle sécha ses larmes avant de sourire pour cacher sa peine.

« ça te dis qu'on en parle à l'intérieur ? Je commence à avoir de plus en plus froid ? On se posera dans un endroit calme pour en discuter. », demanda-t-elle en se demandant si c'était bien une bonne idée de retourner à l'intérieur avec ses fans qui étaient prêtes à lui sauter dessus.

HRP:

Une première danse

La raison pour laquelle Kim pensait que Ryo était le bon, c'était parce qu'il était le seul – pour le moment – elle avait l'impression de revenir en enfance. Elle avait l'impression qu'il la forçait à revenir dans le stade de « gamine » pour soigner ses plaies étape par étape. Et même si c'était un peu douloureux, qu'elle avait un peu de mal, cela lui faisait du bien. Alors oui, elle avait toujours du mal à s'exprimer, mais quand elle s'en sentait le courage, la force sans pleurer, elle le faisait sans attendre. Pour les choses plus délicates, elle attendait toujours qu'ils soient seul. Alors oui, quand ils étaient tous les deux, la blanche pleurait souvent, mais comme le disait Tolkien, il était bon de verses des larmes, vues qu'elles ne sont pas toutes mauvaises. Dans ses bras, les larmes de la blanche était la preuve qu'il était très important à ses yeux. Il était la seule personne pour laquelle, elle n'avait pas peur d'entendre des moqueries ou des rabaissements de sa part. Il n'était pas ce genre de garçon, elle le connaissait bien pour en être sûr à 100%. Les deux amants étaient aussi nuls, l'un comme l'autre, quand il s'agissait de l'autre et c'était cette maladresse qui était touchante. Les deux amis formaient un couple très mignon.

S'amusant à jouer à se taquiner en voyant lequel des deux allait craquer en premier par son envie de prendre l'autre. Et contre toute attente, ou pas, les deux tombèrent dans le piège de l'autre. Ils étaient vraiment sur la même longueur d'onde. Malheureusement, les blessures de Kim dans le dos faisaient qu'ils s'arrêtèrent aussitôt. Le rouge ne voulait pas la faire souffrir et elle le comprenait bien, même s'ils n'avaient pas le temps. Et en parlant de temps, elle se força à lui dire la chose qu'elle attendait d'être chez eux pour lui dire : son père avait eut une promotion et ils allaient devoir retourner aux États-Unis. Quand elle lui annonça la mauvaise nouvelle, elle cacha son visage pour pleurer. Tout comme lui, elle ne comprenait pas pourquoi est-ce qu'elle devait partir alors qu'ils venaient seulement de se trouver. Le destin ne voulait pas qu'ils soient ensemble ? Et le pire, pour elle, c'était que son père était au courant et malgré ça et le fait que, ni sa mère, ni ses frères ne voulaient partir, il avait choisi de partir. Sur ce coup, il avait fait preuve d'égoïsme. Mais bon, elle, voulait d'être contre lui, là, maintenant. Elle se calma légèrement, avant de reprendre ses larmes, quand elle sentit les bras autour d'elle et entendit ses mots. Comme à son habitude, il avait les mots pour lui réchauffer le cœur.

« Ne quitte pas le Japon pour moi Ryo. Tu as ta vie ici et de toute façon, dès que je pourrai, je reviendrai. », dit-elle. « J'ai jamais aimé les U.S.A., donc j'utiliserai le moindre prétexte pour revenir. Et tu connais très bien ma relation avec ma famille... ils sont peut-être du même sang que moi, mais ils n'ont jamais été là quand j'en avais le plus besoin. Alors ne t'inquiète pas, je ferai tout pour revenir. Quitte à demander à faire mes études à l'étranger. », ajouta-t-elle pour le rassurer. Il semblait aussi dégoûter qu'elle. « Merci Ryo, merci de me dire que tes bras seront toujours ouvert pour moi. Les miens aussi le seront et ma chambre sera toujours ta seconde maison. », ajouta-t-elle en se sentant un peu plus rassurée. Malgré la distance, elle le garderait quand même.

Suite à cela, la blanche sécha les larmes avant de lui sourire pour lui proposer de rentrer, en disant qu'ils y seraient mieux pour discuter et surtout, parce qu'elle commençait à avoir froid. Elle hocha la tête en guise de réponse. Elle voyait bien qu'il souffrait aussi de cette nouvelle et elle en était un peu heureuse. Cela prouvait qu'il tenait à elle. Elle se laissa donc traîner jusqu'à l'autre bout de la salle. Quand il lui disait qu'ils ne seraient pas embêtés par ses fans, elle le remercia en l'embrassant. Ils étaient vrai que maintenant, ils étaient beaucoup mieux sur ce banc que dehors. Sauf que maintenant, elle ne savait plus trop comment en parler.

« Je... je t'avoue que je préfère vivre chez une famille d'accueil que de repartir là-bas. Rien qu'à l'idée de me dire que je serai là-bas, loin de toi, ça me donne la nausée. », dit-elle. « Tu... tu crois que notre couple va tenir malgré la distance ? », demanda-t-elle, inquiète.

Assise sur le banc, elle regardait les gens dansés. Ils avaient l'air tellement heureux d'être ici qu'elle les enviait un peu. Après cette nouvelle, elle se demandait s'ils allaient danser. Malgré le fait qu'elle n'était pas une princesse, elle aimerait bien se retrouver sur cette piste de danse avec Ryo. En plus d'avoir ressenti ce bonheur pour la première fois, elle aurait dansé pour la première fois avec lui. Finalement, elle ferait plus de première fois avec lui qu'une vierge.

HRP:

Une première danse

Comme à leur habitude, la soirée s'amusait à faire les montagnes russes : il passait d'un moment énervant à un moment magique pour retomber dans un moment moins agréable. Même si la blanche en avait l'habitude, elle commençait aussi à en avoir un peu marre, même si ce coup-ci, c'était un peu de sa faute : elle avait cassé l'ambiance de leur petit jeu en lui disant qu'elle allait déménager pour repartir aux États-Unis. Elle n'avait vraiment pas envie de partir, mais elle se savait obliger de le faire : même s'ils n'étaient pas très cool avec elle au point d'avoir des séquelles, ils restaient sa famille et de ce fait, ils restaient sa priorité. La blanche voulait le mettre en priorité. Il avait été la première personne masculine a être aussi « con » en sa présence parce qu'il était amoureux d'elle. Il avait été la première personne à lui donner l'effet de régresser à l'âge de ses premières plaies pour la soigner. Oui, quand elle était avec lui, elle ressentait tout ça et c'était pour cette raison qu'elle le mettait en priorité. Même si sur ce coup, elle ne le pouvait pas et c'était ce qui lui faisait le plus de peine : elle serait éloignée de lui.  

Quand il lui disait qu'il viendrai la rejoindre, elle avait compris qu'il ferait le même métier, mais là-bas. C'était pour cette raison qu'elle lui avait dit qu'il ne devait pas quitter sa famille pour elle. Elle ne le voulait pas. Elle fut donc soulagée quand il lui expliqua que non, il n'allait pas partir pour toujours, mais qu'il allait plus utiliser son boulot pour voyager et ainsi, venir la voir. Cette déclaration la fit sourire : il était prêt à prendre des vacances pour aller la voir alors qu'il pourrait en profiter pour se reposer, passer du temps avec ses amis et sa famille. Cette réflexion lui réchauffait le cœur parce qu'elle savait à quel point, pour lui, la famille était sacré. Pour elle, la seule famille qui allait être sacré, ce serait celle qu'elle fonderait avec l'homme qu'elle aime. À ses yeux, le lien qu'elle avait avec ses parents et ses frères, ce n'était qu'un lien du sang et non du cœur. Elle lui disait aussi qu'elle pourrait essayer de revenir plus tôt en essayant de faire une demande pour faire ses études à l'étranger et plus précisément au Japon. C'était une autre possibilité. Mais sa réponse la remit en place quand il parla de la réaction de son père. Il n'avait pas tort. Elle connaissait déjà sa réponse et contrairement à Ryo, si l'envie lui prenait de l'enfermer dans la cave pour plus qu'elle quitte la maison, il était capable de le faire.

« j'espère bien parce que je ne l'aurai pas supporté. Je veux pas que tu quittes tout pour moi. Surtout que... qu'avec les vacances, on peut toujours se voir finalement. Je reviendrai au Japon, tu viendras aux États-Unis. Si on arrive à se trouver des horaires communs, pourra même se faire des vidéos conférences sur skype... ouais. Finalement, on pourra quand même se voir, le temps que je revienne. », dit-elle, un peu plus rassurée. « C'est vrai qu'avec mon père, la demande de faire des études à l'étranger sera difficile. Il serait capable de m'enfermer dans la cave pour me forcer à rester avec eux... », ajouta-t-elle avant d'entendre le reste de la phrase. « F... faire un séjour ? Comment ça ? », demanda-t-elle, intriguée.

Même si l'idée de tomber malade la dernière semaine qu'elle pouvait passer au Japon ne semblait pas être une super idée, elle n'était pas contre l'idée, de se faire soigner par son rouge pendant cette semaine-là. Ce serait même un bon moyen, une bonne excuse pour passer encore plus de temps avec lui. Mais elle ne s'amusa pas à plaisanter sur ce sujet : il souffrait autant qu'elle du fait qu'elle allait partir. Alors qu'ils étaient installés sur le banc, la blanche lui avoua qu'elle préférait vivre dans une famille d'accueil  plutôt que de retourner là-bas. Si pour beaucoup de monde ce pays était synonyme de « rêve américain », pour elle, c'était plutôt l'enfer avant l'heure. Elle était traumatisée de ce pays. Pour la rassurée et la convaincre de partir, il lui disait que c'était son devoir, mais aussi que leur couple tiendrait tant qu'elle ne le tromperait pas. Sur le coup, elle ne savait pas trop comment le prendre. Il était vrai que la luxure était son vice mais de la à la prendre pour ce qu'elle n'était pas... heureusement qu'il tira la langue juste après et de rajouter qu'il était trop heureux de l'avoir pour lui qu'il ne la quitterait pas pour une stupidité pareil. Elle se mit à sourire à ce moment là et l'embrassa amoureusement en guise de réponse.

« je sais que je dois partir avec eux... malheureusement. », dit-elle en posant sa tête sur son épaule. « je pourrai pas te tromper là-bas. Ce pays me dégoûte et même ici, avant même de savoir que c'était de l'amour que je ressentais pour toi, j'arrivais plus à écarter les jambes pour les autres. Mon corps, moi, je veux que toi et personne d'autre. », ajouta-t-elle en rougissant légèrement et en relevant la tête de son épaule. « j'ai juste peur que tu m'oublies... parce que si tu m'oublies, tu vas être réceptif aux sentiments des autres filles. », finit-elle de dire. Jalouse et possessive ? Elle semblait l'être un peu, là.

Regardant les autres couples dansés, elle se demandait s'ils allaieent profiter de la fête. Finalement, elle avait bien réussi à plomber l'ambiance et elle savait qu'il n'y aurait plus de remonter. Ils étaient tristes tous les deux, ils souffraient de cette future séparation. Elle ne comprenait pas pourquoi est-ce que ça devait lui tomber dessus peu de temps après qu'ils soient en couple. Elle commençait à se faire des amies, elle avait un petit copain, … tout allait bien pour elle ici. Même sa mère et ses frères étaient heureux ici... alors pourquoi ? Tandis qu'elle commençait à se prendre la tête avec ce genre de question, Ryo la surprit encore une fois : il lui proposa de danser.  Et là, au lieu d'avoir une tête de déprimer, elle se mit à avoir une tête de surprise légèrement rouge. En guise de réponse, elle se leva, prit sa main et partit avec lui. Elle commençait à se sentir conne sur la piste de danse. Tout le monde dansait très bien leur slow, ils semblaient très bien danser tout cours, de ce qu'elle voyait depuis qu'ils étaient rentrés et même avant. Elle s'installa dans les bras de Ryo, légèrement rougissante.

« Je... je sais pas danser. », dit-elle en détournant le regard, sans quitter ses bras. Même si elle ne savait pas danser, son corps semblait être prêt à apprendre pour être avec lui.

HRP: