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 #YOLO IRL ϟ feat. Yukio || FINI ♥

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MessageSujet: #YOLO IRL ϟ feat. Yukio || FINI ♥   #YOLO IRL ϟ feat. Yukio || FINI ♥ EmptyLun 2 Juin - 15:09


c'était pas prévu comme ça

« Pff... qu'est-ce que je fous-là déjà ? »

Bien que cela ne soit pas franchement dans ses habitudes, passant généralement ses samedis après-midi à squatter le gymnase du lycée pour un entraînement spécial avec les filles – elle avait réussi à demander aux professeurs de lui laisser le double des clés de celui-ci pour pouvoir y accéder quand elle le désirait – aujourd'hui Takara était sortie. Dehors. En centre-ville – Kise sort de ce corps !

Assise à la terrasse d'un café que lui avait recommandée Sayumi et qui apparemment servait des cafés frappés excellents – dixit sa kouhai –, la jeune fille tripotait nerveusement une mèche de cheveux en scrutant les alentours, guettant vraisemblablement quelqu'un. Ah oui, c'est vrai... aujourd'hui elle devait finalement rencontrer son « ami ».

Honnêtement, Takara ne se considérait pas vraiment comme une « accro d'internet ». La jeune fille avait un ordinateur portable relativement décent et une connexion vaguement capricieuse, comme tout adolescent japonais de base qui se respecte, mais elle n'y passait pas des heures. Entre ses cours, ses entraînements et tout ce qu'elle devait faire quand elle rentrait à la maison, Takara n'avait pas vraiment le temps de rester des heures collées devant son écran. Cependant, depuis quelques temps elle s'était inscrite sur un forum de discutions et devait bien avouer qu'elle aimait bien y traîner un peu le soir avant d'aller se coucher. C'était bien évidemment un forum axé sur le basket-ball – on ne change pas une mordue du ballon après tout – et la demoiselle y avait rencontré quelques personnes sympathiques avec qui elle échangeait pas mal d'idées pour les entraînements et de stratégies qui lui étaient fort utiles. Tout ça bien évidemment dans le but de toujours s'améliorer, non seulement en tant que joueuse mais aussi comme capitaine.

Et justement, sur ce forum, il y avait un gars en particulier avec qui Takara s'entendait particulièrement bien. C'était généralement avec lui qu'elle parlait le plus sur le site et leur discutions pouvait parfois durer jusque tard dans la nuit tellement elle était prise dans ses descriptions de jeux et ses formations défensives. Tout ce qu'elle savait de lui c'est qu'il avait sa tranche d'âge et qu'il habitait apparemment la ville ; et c'est donc là que le café entrait en compte.

L'autre soir, Takara – plus connue sous le pseudonyme très recherché de « Blue04 » – et son ami internaute avaient finalement décidé de se rencontrer dans la réalité. Après tout, tous deux étaient des lycéens joueurs de basket et il aurait été dommage de perdre l'occasion de jouer un one-on-one contre un adversaire de valeur. Ils avaient donc convenus qu'ils se retrouveraient ici – un lieu mixte, public fréquemment fréquenté et bien en vue, juste par pur précaution – pour une « première impression ». Dit comme ça, ça faisait très site de rencontre pour célibataires, mais Takara n'en était absolument pas consciente.

Tiens au fait, elle lui avait pas dit qu'elle était une fille d'ailleurs ? La jeune fille fouilla dans sa mémoire pour se souvenir de leur conversation de la veille. Qu'est-ce qu'elle avait répondu quand il lui avait demandé comment il la reconnaîtrait ? Quelque chose comme : « Je porterai un pull rouge » … ah bah oui c'est ça, elle lui avait pas dit qu'elle était une fille. Bah, tant pis. Il s'en rendrait bien compte tout seul au final. Et puis c'est pas comme si ça risquait d'avoir un impact sur leur rencontre, non ?

« N'empêche, je me demande quel tête il a en vrai... » marmonna Takara tout en sortant son portable pour vérifier l'heure, un peu tendue. Quatorze heures et trois minutes. Elle était arrivée avec un peu d'avance, mais il ne devrait plus tarder maintenant. Ils s'étaient dit quatorze heures après tout.

A vrai dire, elle ne connaissait pas grand chose sur lui en vrai. Leurs discutions, quoique toujours très détendues et amicales, n'abordaient pratiquement jamais le domaine de la vie privée – question de sécurité sans doute. C'est dans l'idée de potentiellement pousser leur amitié jusqu'ici très courtoise et dans les normes qu'ils avaient décidés de cette rencontre en directe. Seulement c'était la première fois que Takara faisait un truc dans ce genre, et même la première fois qu'elle se liait ainsi avec quelqu'un à travers un écran et des phrases échangées à minuit passées.

L'adolescente était donc légèrement nerveuse (et les insinuations de Sayuri, comme quoi on rencontrait toutes sortes de détraqués sur le net, ne l'avait pas aidées à se détendre – « Mais Taka-senpai c'est super dangereux faut que vous preniez une batte de basse-ball avec vous au moins ! »). La capitaine de Kaijo soupira en repensant aux paroles de la blonde, qui avait comme d'habitude balancé ses scénarios tout droit sortis de son cerveau endommagé – dixit Takara – sans réfléchir au préalable. Bah, c'était mignon, sa kouhai s’inquiétait pour elle... même s'il n'y avait vraiment pas de quoi !

Elle entendit des bruits de pas se rapprocher et releva la tête, se disant que c'était certainement lui. Elle mentirait si elle disait pas qu'elle était légèrement nerveuse. Légèrement. « S-Salut ! Ça fait bizarre de se voir et … »

Elle relève la tête en même temps qu'elle parle, ses yeux outremer se posèrent sur une silhouette horriblement familière, un peu plus grande et plus musclée que la sienne, avec des cheveux noirs en bataille qu'il lui semblait bien avoir déjà vu quelque part et surtout des yeux bleus-gris, un peu semblable aux siens d'ailleurs, et surtout qu'elle connaissait vraiment beaucoup trop et qui ne laissaient plus de place au doute quant à l’identité de son interlocuteur.

Pause. Arrêt sur image. « YUKIO ? »

Who. Who. Who. On rembobine et on recommence. Sans pousser un beuglement qui fais immanquablement tourner toutes les têtes des personnes dans la café vers vous et vous fait devenir le centre d'attention n°1, si possible.

« C'est toi, mais qu'est-ce que tu fous ici ? » lâcha l'étudiante de Kaijo en clignant des yeux, la bouche ouverte dans une expression de surprise un peu à la manière d'une carpe.

Oui elle sait, elle devrait normalement l'appeler « Kasamatsu » ou au moins rajouter le suffixe « san » ou « senpai » derrière. Sauf que voilà, les règles de politesse de base, c'est bien quand les autres l'appliquent. Takara elle, elle a quand même d'autres choses à foutre, donc elle appelle Yukio comme elle veut.

Mais donc, ça réponds pas à sa question. Qu'est-ce que le capitaine de l'équipe masculine de Kaijo fabrique ici nom d'un Kami ? Surtout qu'il est tout seul, pas de Ryouta pour le traîner dans ses séances de shopping digne d'une fille sortie d'un manga shojo. Soudain, un horrible doute s'empare de Takara. Genre un gros méchant doute bien monstrueux, parce que bizarrement le coup du hasard, elle y croit pas deux secondes.

….. Non ? Quand même pas …

C'est pas possible hein ?



codes par shyvana


Dernière édition par Kurokawa Takara le Mar 24 Juin - 0:30, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: #YOLO IRL ϟ feat. Yukio || FINI ♥   #YOLO IRL ϟ feat. Yukio || FINI ♥ EmptyLun 2 Juin - 20:00

#YOLO IRL ϟ feat. Yukio || FINI ♥ Tumblr_n06o56XvB21qfvmqco1_500


 

 


 
#YOLO IRL!
Are you fuckin' kiddin' me, you moron?!


 

 

 
Contrairement à certains autres jeunes de son âge, Yukio ne trainait que rarement sur internet où même sur un ordinateur tout court. Il connaissait les rudiments, forcément, mais voilà, ça s’arrêtait là. Il savait comment s’en servir mais n’en abusait pas. Il n’y avait bien que pour faire des recherches pour le lycée où encore pour trainer un peu sur ce forum de discussions orienté sur le basket qu’il prenait le temps de se poser devant un écran. Autrement, c’était majoritairement sorties entres amis, devoirs, guitare ou encore entrainements avec les autres membres de l’équipe. Et ça lui convenait très bien comme ça.

Pourquoi aujourd’hui était à marquer d’une pierre blanche, donc ? Tout simplement parce que, pour une fois, il ne chaussait pas ses chaussures pour se rendre au gymnase du lycée Kaijo mais bel et bien en ville, dans le centre de cette dernière, même. En ce jour, il allait rejoindre un « ami » dont il avait fait la connaissance sur le forum cité un peu plus avant, justement. Il y avait un bon feeling entre eux et comme leur sujet – et majoritairement seul centre d’intérêt- commun n’était autre que le basket, ils avaient déjà échangé des avis, des critiques sur des stratégies ou des formations. C’était un contact encore différent que celui qu’il avait avec les autres membres de son équipe et ce n’était guère plus mal ainsi. Un peu de sang-neuf ne faisait de mal à personne et n’avait jamais tué quiconque, n’est-ce pas ?

C’est pour cela qu’il quitta sa maison, vide comme presque tout les mois de l’année – ses parents étant constamment en déplacement pour voyager et profiter de leur retraite commune et ne rentrait que de façon épistolaire – afin d’aller retrouver ce fameux « Blue04 ». En même temps, il ne pouvait rien dire sur son pseudonyme, le sien n’était autre que KY5 – oui, voilà, ses initiales avec un chiffre disponible et totalement random, en plus. En plus il avait galéré à le retrouver. Comme quoi, il n’était vraiment pas fait pour rester trois plombes sur un ordinateur – même si quelques discussions tard le soir sur le basket avec une personne super sympa était toujours appréciées.

C’est pour toutes ces raisons évoquées plus tôt qu’il recherchait une personne – un garçon, supposait-il – avec un pull rouge – parce que oui, donner des indications plus précises n’avait pas traversé l’esprit d’aucun de nos deux compères. Pourtant sur le papier, ça semblait être une bonne idée. Dans les faits, un peu moins. Yukio avait déjà aperçu trois personnes vêtues d’un vêtement tel. Mais comme ce fut, à chaque fois, des filles, il n’en avait pas tenu compte. Non non, son ami ne pouvait pas être une fille, n’est-ce pas ? C’était tout simplement impossible !
Il voguait donc à moitié dans ses pensées lorsqu’il entendit quelqu’un qui semblait lui adresser la parole. Sauf que c’était une voix féminine. CQFD, il devait donc y avoir erreur sur la personne.

Oui. Bien sûr. C’aurait été tellement bien si c’avait été le cas. Seulement, avant même qu’il ne puisse dire quoi que ce soit, il sursauta en entendant son prénom être hurlé à moins d’un mètre de son oreille. What the… ?!

Ah, mais oui, mais c’est bien sûr !

« KUROKAWA ?! »

Non mais c’était quoi c’te blague ? Pourquoi elle beuglait comme une pie voleuse, au juste ? Dans son ensemble – comportant un très joli pull rouge, d’ailleurs, soit dit en passant – elle avait plus l’air d’une… chose non identifiée que d’une lycéenne. Mais bon, elle restait une fille tout de même. Une fille, nom de dieu ! Kasamatsu se recula de trois pas, essayant de ne pas trop fixer cette créature à poitrine juste devant lui. Oui, non, pas de doute possible, pour ceux qui ne seraient pas encore bien convaincus de ça, chez Yukio, une longue paire de jambes fuselées, un bassin développé et une taille fine assortie d’une paire de seins – oh mon dieu ce mot, arrrgh – était la description très précise d’un individu de sexe féminin. Tout ce qu’il ne comprenait pas, en somme. Et tout ce qu’il ne voulait pas comprendre, malgré que Kise désirait absolument le caser à tout prix, apparemment.

Malgré tout, rassemblant tout son courage, il parvint à formuler une phrase – ô miracle.

« Et les signes de politesse, tu connais pas ?! »

Avec Kagami, c’était la deuxième à l’alpaguer de la sorte. Sauf qu’elle avait utilisé son prénom, par tous les saints ! Même avec ses plus proches camarades, il ne se permettait pas ce genre de familiarités alors… pourquoi elle parvenait-elle à être si décontractée ?! Plus qu’irrespectueux c’était même irresponsable selon le capitaine de l’équipe masculine de basketball de Kaijo. Enfin bref, tant qu’il ne la regardait pas directement, il pouvait encore parler à peut-être de façon compréhensible – c’était un progrès, dommage que Kise n’eut pas été là pour le voir car…. Ouai non en fait heureusement que blondie n’était pas là où il lui aurait rabâché les oreilles sans arrêts avec ça et se serait très probablement mangé un pain entre les deux yeux.

« Je…J’attends un ami, disons. Et toi ? »

Mais au fait, pourquoi il embrayait la conversation, déjà ? Blue04 devait être en train de l’attendre non loin de ce café qui avait été convenu pour le rendez-vous, il devait faire vite ou il serait vraiment en retard pour le coup !


 
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HRP : J'AI EU UNE IDEE POUR LA SUITE DU RP (ou peut-être pas tout de suite).
Genre, Takara se retrouve trempée pour x ou y raison et Yukio lui propose de lui passer chez lui pour lui passer des fringues et.... le parents de Yukio rentrent à l'improviste, les trouvent et se font des films et tout! Ça te tente? *jetée*
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MessageSujet: Re: #YOLO IRL ϟ feat. Yukio || FINI ♥   #YOLO IRL ϟ feat. Yukio || FINI ♥ EmptyMar 3 Juin - 11:10


c'était pas prévu comme ça

Ah ouais, pas de doute c'était bien Yukio. Cette façon de fuir son regard – elle avait jamais comprit d'ailleurs quel était le problème, elle avait pourtant pas l'impression qu'il soit spécialement dérangé par son caractère hum... impétueux ? –, de mettre une sorte de distance de sécurité et de bafouiller comme un gamin...

Sérieusement, c'était quoi le problème avec ce gars ? Dès qu'ils se retrouvaient face à face, le capitaine de l'équipe masculine semblait bizarrement perdre toute cette belle assurance dont il faisait preuve durant les matchs. A chaque fois que Takara essayait de lui parler, que ce soit pour l'organisation du partage du terrain ou simplement pour lui demander si sa journée s'était bien passée, c'était la croix et la bannière pour obtenir qu'il la regarde en face et s'assurer qu'il l'écoute bien. Pourtant, elle ne faisait rien de spécial pour lui faire peur, elle ne le frappait pas comme les autres abrutis là et ne lui gueulait jamais dessus même.

Faut dire que Kasamatsu était probablement le seul autre membre du club de basket, toute catégorie confondue, à être un minimum responsable, alors forcément, quand tu passes ta journée à devoir recadrer tes joueurs qui tiennent plus de gosses à la maternelle, ça fait du bien d'avoir dans son entourage un mec qui te donne pas envie de te fracasser la tête contre les murs. Même si Yukio lui donnait parfois la migraine lui aussi à sa façon, avec son comportement étrange. D'ailleurs c'était pas seulement avec elle, apparemment il était comme ça avec les filles en général...

Mais bref. Ça n'expliquait toujours pas ce que foutait ce dernier ici. D'ailleurs, ô miracle, il parle !

Takara se renfrogna. Oh, oui, ces histoires de politesse à la … « Et ? Si je t'appelles 'Kasamatsu-sama', ça te décidera à me regarder en face ? Je vois pas en quoi ça dérange que je t'appelles par ton prénom après tout, Y-u-k-i-o. »

Oh oui, elle le fait exprès. De bien détailler chaque syllabe, faisant rouler le « yu » sur sa langue avant de butter sur le « ki » et de finir en avalant à moitié le « o ». Takara sait parfaitement qu'elle est la seule à l'appeler ainsi au sein du club, à se permettre une telle familiarité. Bah, l'habitude sans doute. Elle s'adresse à toutes les filles sans artifices, utilisant leur prénom à chacune. Pas de raison de faire différemment dans ce cas. Et puis, si elle continue de le taquiner comme ça, elle parviendra peut-être à le mettre un peu plus à l'aise – à moins qu'au contraire elle le bloque complètement...

N'empêche, ça lui fait bizarre de voir Kasamatsu, là, maintenant. Alors qu'elle attends KY5 – et d'ailleurs il est de plus en plus en retard, normalement il devrait déjà être là et non, elle n'allait PAS envisagé l'hypothèse qui lui titille la cervelle depuis tout à l'heure ! C'était juste un pur hasard si elle et Yukio se retrouvaient là, dans le même café, à la même heure. Pour la même raison.

« Euh, ouais moi aussi... j'attends... un ami ? » fit-elle d'une voix de plus en plus hésitante alors qu'elle promenait son regard sur les alentours.

Tiens, c'est vrai qu'il avait plut hier soir, il y avait encore d'énormes flaques d'eau formées dans les creux du caniveau. Faut dire qu'il ne faisait pas assez chaud pour évaporer l'humidité restante de cette nuit. Elle balaya les tables du café des yeux, se concentrant – divaguer sur la taille des mares éphémères n'allait à priori pas faire avancer sa situation. Beaucoup de filles, quelques garçons aussi, mais tous avec leur copine à leur bras ou bien réunis en bande. Les deux capitaines de Kaijo étaient les seuls à être venus non-accompagnés, parce qu'ils étaient censé retrouvé chacun un ami ici.

Regard suspicieux. Un hasard. Tout à fait un hasard. Non... Non ?

Takara fit brièvement le point. Elle était une meneuse talentueuse, habituée à traiter chaque informations dont elle disposait, même maigres, dans un temps parfois extrêmement limité, pour ensuite en tirer le maximum d'hypothèses et de conclusions logiques, traitant le pourcentage de chance de réussite et la prédiction que chacune se réalise. Cela lui permettait, sur le terrain, de modifier sa stratégie en fonction de la manière dont se déroule le jeu et ce qu'elle sait de ses adversaires. Des qualités mentales qu'elle déployaient sans pitié sur un terrain de basket, mais dont elle usait peu durant les heures de cours – pourtant, sûr que ça l'aiderait un minimum à améliorer ses notes, mais voilà, Takara et la scolarité, c'est pas le grand amour.

Kasamatsu Yukio. Fan de basket – comme elle. Adolescent dans sa tranche d'âge. Habite la ville – comme elle. Sorti pour rencontrer un ami – comme elle. Dans le même café, le même jour, à la même heure.

KASAMATSU YUKIO. KY5. (Allez, Takara fait un petit effort bon sang !)

« Hum. Yukio ? Sinon, tu fréquentes beaucoup internet et euh, disons... les forums de basket ? » tenta la jeune fille, espérant que l'autre allait finir par comprendre ce qu'elle venait elle-même de réaliser.

Ok, dire que Takara était surprise était un euphémisme. Parce que, sérieusement, quel était le pourcentage de chance pour que le gars avec qui elle discutait tout les soirs depuis des semaines et parfois des heures durant, soit en réalité un lycéen de Kaijo, plus fort encore le capitaine de l'équipe masculine qu'elle voit pratiquement tous les jours et qui n'est pas foutu de tenir une conversation normale avec elle plus de cinq minutes ? A quel point les Kamis aimaient-ils rire à ses dépends exactement ? Tant de questions qui resteront à jamais sans réponse...

N'empêche, fallait qu'elle dise quelque chose. N'importe quoi, mais ils ne pouvaient pas rester là, plantés l'un devant l'autre comme deux abrutis au bord du trottoir.

« Donc... on fait quoi maintenant ? »

On faisait mieux quand même dans le genre.


HRP:



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MessageSujet: Re: #YOLO IRL ϟ feat. Yukio || FINI ♥   #YOLO IRL ϟ feat. Yukio || FINI ♥ EmptyMar 3 Juin - 20:03

#YOLO IRL ϟ feat. Yukio || FINI ♥ Tumblr_n06o56XvB21qfvmqco1_500





#YOLO IRL!
Are you fuckin' kiddin' me, you moron?!




C’est qu’elle commençait à l’agacer, celle-là, à faire dans les familiarités alors qu’au fond, Yukio et elle ne se connaissaient même pas vraiment ! Raaah, ces jeunes, faut décidément tout leur apprendre, ils sont d’une chiantise incroyable ! Oui, elle était passé du stade où elle effrayait le capitaine par sa simple présence – et celle de sa poitrine, aussi, n’oublions pas ce « léger » détail – à celui où elle lui cassait prodigieusement les pieds. Pouvait-on appeler ça un progrès, dans les faits ? Si nous étions des idéalistes rêveurs, oui, très certainement. Mais là… Là, non. Du tout. Enfin, après chacun voit midi à sa porte, mais considérer être devenu un objet de chiantise pur n’aurait pas du être vu comme une avancée proéminente dans cette « relation ». Et encore, le dernier mot en parenthèse devait au moins être escorté de douze guillemets et souligner cinq fois en rouge pour montrer son caractère incertain.

Quoi qu’il en soit, il allait rager avec toute la force du désespoir qui l’occupait –parce que bon laisser la midinette se foutre de sa gueule avec un Kasamatsu-sama hors de propos n’était pas son délire – lorsqu’une pensée très intelligente se mit à lui tourner autour. Non, minute. Un pull rouge, le café convenu pour le rendez-vous, fan de basketball… Ca faisait beaucoup de points communs, tout de même, maintenant que le brun y réfléchissait. Oui, beaucoup trop de coïncidences pour ne pas songer au moins une petit minute à l’éventualité que Kurokawa ne soit autre que Blue04. Ah…Ah ah, cette blague ! Non, ça ne pouvait pas être ça, non non, le capitaine masculin ne l’aurait pas voulu, en aucune mesure !

Il devait forcément y avoir une explication logique, rationnelle et qui balayerait au loin ce magma d’interrogations soudainement surgit au sujet de son « ami du net ». Et puis, finalement, à bien y réfléchir, il se souvint qu’il n’avait même pas demandé audit ami s’il était un garçon… Malédiction. Cela dit, Yukio n’était pas du genre à se laisser abattre pour si peu, loin de là ! A vrai dire, c’était même tout le contraire ! Il se disait, naïvement que peut-être la personne qu’il attendait s’était paumée un peu plus loin et qu’il finirait bien par lui tomber dessus. C’était plausible, non ? Oui, tout à fait, dans un autre cas de figure, c’aurait pu l’être. Mais pas là. Parce qu’a peine Kasamatsu songea à dire au revoir à Kurokawa pour aller jouer les inspecteurs un peu plus loin qu’elle prononça la phrase qui méritait un drama button à elle tout seule.

Forum. Basket. Internet. Ahahahahah. Descente d’organes en approche, au secours, sortez les masques à oxygènes car Yukio faillit défaillir à la simple évocation de ce genre de site. Non, alors Takara était vraiment Blue04 ?! Misèèèère ! Comme s’il avait eu besoin de ça !

« B…B…BLUE04 ?! »

On notera le magnifique accent japonais en matière d’anglais ; à couper au couteau, pour tout dire. Quoi qu’il en soit, le pique de stress n’aurait pu être plus grand, là, tout de suite, maintenant. Loin de là, même. Ainsi, il discutait depuis tout ce temps avec une fille ! Une fille nom de dieu ! Ce n’était pas possible ! Il sentait son cœur battre à fond les ballons et ses joues se colorées d’une teinte rougeâtre. C’aurait pu le rendre mignon. Mais non. Pas maintenant, en tout cas.

En plus, « Donc, on fait quoi maintenant ? ». Sérieusement ? Elle pensait vraiment que c’était Yukio qui allait pouvoir trouver une solution à ce problème ?! L’avait-elle seulement bien regardé où pas du tout ?! Il ne parvenait déjà pas à aligner trois mots et ne savait pas quoi dire dans pareille situation donc bon…. Là, tout de suite, pour les prises d’initiatives, il allait falloir repasser. Pourtant, Yukio était un japonais pur et dur et planter là quelqu’un à qui on avait donné rendez-vous n’était tout simplement pas envisageable, c’était hors de question ! Il y avait des règles de bienséance à respecter, quand même, bon sang de bon soir !

Seulement, avant même que Kasamatsu sache quoi dire, un cycliste manqua de le percuter bien comme il faut. Par reflexe, il avait donc fait volte-face et s’était reculé avec une vivacité lambda chez n’importe quel sportif – et comme à peu près tous les passants du secteur, aussi. Il ne remarqua donc pas qu’il avait, sans le vouloir, poussé la pauvre Kurokawa dans la flaque d’eau la plus proche.

Plouf, fut le seul son qui parvint jusqu’à ses oreilles.

« Hein…. ? Plouf ? »

Il se retourna pour contempler l’étendue des dégâts. Oh oh…



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HRP ; Je me suis permise de faire tomber Takara mais n'hésites pas à me dire si je dois changer, pas taper D8
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MessageSujet: Re: #YOLO IRL ϟ feat. Yukio || FINI ♥   #YOLO IRL ϟ feat. Yukio || FINI ♥ EmptyMer 4 Juin - 11:46


c'était pas prévu comme ça

Who. Quand Takara se disait choquée par cette révélation digne d'un coup de théâtre dans une comédie tragico-romantique, elle n'avait pas encore vu la tête de Yukio en comparaison. Visiblement, l'idée fait son chemin dans le cerveau du brun, pas assez rapidement à son goût toutefois – d'où l'intérêt d'en rajouter une couche, histoire de lui asséner le coup fatal.

Et là, ce fut magnifique. Pendant un instant, la jeune fille crût bien qu'il allait en oublier de respirer. Manquerait plus qu'il tombe dans les pommes tiens. Faudrait qu'elle lui fasse du bouche-à-bouche – si on en arrivait là, sûr que le pauvre Kasamatsu n'y survivrait pas. Nan, mais il allait bien finir par se souvenir comment on se sert de ses poumons quand même ? Haussant un sourcil dans le doute, Takara fit un pas en avant et agita sa main devant le visage de son vis-à-vis, cherchant ainsi à s'assurer que l'âme du malheureux n'avait pas définitivement quitté son enveloppe charnelle.

Le hurlement qu'il poussa juste après lui confirma que Kasamatsu Yukio était toujours parmi les vivants. D'ailleurs tout le quartier était désormais au courant. Et après on disait que c'était elle qui beuglait trop fort !

« Mais putain cris pas comme ça ! » grogna Takara, toujours aussi polie et distinguée, en jetant un regard autour d'eux, constatant qu'ils étaient définitivement devenu l'attraction principale de la place. Diantre, elle qui détestait ce genre d'attention...

Elle se retourna vers Yukio et crût un instant qu'elle l'avait de nouveau perdu. Son visage avait prit une nouvelle teinte très intéressante, un genre de rouge tomate bien mûre digne d'une jeune fille amoureuse en train de se confesser à l'être élue. Sauf que Yukio n'était pas une fille à priori – même si certaines de ses réactions depuis tout à l'heure n'étaient pas très masculines. Encore moins une fille amoureuse. Takara se sentit soudain très seule. Pourquoi avait-elle crût qu'elle pourrait compter sur lui pour trouver une solution à leur... hum... petit coup de théâtre.

Parce que oui, maintenant, les choses étaient complètement chamboulées. Et Takara n'avait absolument aucune idée de ce que lui réservait la suite des événements, parce que ce genre de choses totalement improbables ne faisaient définitivement pas partie des scénarios possibles. En conclusion, elle se retrouvait à avancer en aveugle sur un fil suspendu au-dessus du vide. Et son guide dans cette traversée, c'était Yukio. Enfin disons qu'il était censé l'être. Parce que pour l'heure, le brun ne semblait pas en condition pour faire quoique ce soit...

Perdue dans ses réflexions et faisant tourner ses méninges pour trouver autre chose à dire pour retenir Kasamatsu parce que bizarrement, elle sentait que l'autre était foutu de la planter là sans plus de cérémonies, Takara ne vit pas le vélo. A vrai dire elle ne vit ni ne comprit rien du tout de la suite des événements. Tout ce qu'elle sentie quelque chose la percuter – quelque chose qui ressemblait vachement à un corps humain – et avant qu'elle n'ait le temps de réagir et de se rattraper, son équilibre fut rompu et la meneuse ne pût qu'être attirée par la gravité – la faute à Newton et sa pomme là...

Ensuite, ce fut humide. Et froid. Et c'est le moment que choisi également un taxi pour passer juste à côté de Takara, la klaxonnant copieusement au passage parce qu'elle était quand même affalée sur le bord de la route, l'évitant de justesse. Mais le taxi, tout comme Takara juste avant, n'évita pas la flaque d'eau. Et donc c'est reparti pour de l'humide et du froid. Encore.

« Super... J'suis trempée maintenant. » constata Takara avec une logique des plus fracassantes. Elle releva les yeux sur Yukio, le foudroya un instant du regard, puis décida de reporter sa colère sur le cycliste – qui s'était arrêté pour regarder la scène. « Eh ! T'excuses pas surtout abruti, tu veux que mon copain te refasse le portrait pour t'apprendre la politesse un peu ? »

Le « copain » en question étant bien évidemment Yukio. Bah oui, même si c'était pas sa faute à la base, c'est quand même lui qui l'a poussé, donc qu'il prenne ses responsabilités et se conduise comme un homme celui-là. Le cycliste heureusement n'insista pas, probablement plus à cause du regard de yakuza de la fille que de l'idée de devoir se battre avec un lycéen.

Se relevant, sans l'aide de personne s'il vous plaît elle n'est pas une faible femme après tout nom d'un chien, Takara constata avec une grimace l'étendu des dégâts. On aurait dit qu'elle s'était jetée tête la première dans la rivière Sumida. Attrapant le bas de son pull gorgé d'eau, elle le fit passer au-dessus de sa tête pour l'ôter.

« Ah zut. Le t-shirt aussi a prit l'eau. Yukio, ça se voit beaucoup ou pas ? »

Oui, alors. Le t-shirt. Il est blanc. Hors, une fois en contact avec une humidité prolongée et de forte intensité, comme c'est le cas ici, le blanc à la fâcheuse habitude de devenir transparent. Ce qui est très embêtant – tout autant que le pragmatisme avec lequel Takara avait fait cette constatation, ça l'ennuierait de se comporter comme une vraie fille de temps en temps à celle-là et de jouer les pudiques ?! Non parce que ta réaction n'est pas du tout approprié Takara !

L'adolescente fit un bref résumé de la situation : elle venait de découvrir que son ami internaute était un de ses camarades du lycées qu'elle connaissait bien mais qui semblait ne pas la supporter. Elle était trempée, dégoulinante d'eau devant ce même camarade, lequel avait actuellement une vue plongeante et imprenable sur son soutien-gorge qui transparait à travers son t-shirt qui ne cachait plus rien du tout. Sa maison était à dix stations de métro, soit beaucoup trop loin pour qu'elle traverse la moitié de la ville dans cet état. Et tout le monde avait les yeux braqués sur eux – bon sang, il y avait même des mecs en train de prendre des photos !

C'était plus que la jeune fille ne pouvait supporter et son calme étonnant résultant uniquement du fait que les derniers fusibles de son cerveau venait de griller – les Dieux pouvaient se brosser pour qu'elle aille les prier au Nouvel An de cette année ! Parce qu'à partir de maintenant, terminé elle est athée !

Aussi, dans un geste purement instinctif, Takara saisit Yukio par un bout de son haut, se souvenant à temps qu'elle ne pouvait pas se permettre de le toucher d'avantage sans que cela sans déclencher une crise d'épilepsie chez le capitaine de Kaijo, et leva à travers ses mèches trempées un regard suppliant vers lui. Oui oui, suppliant.

« Fais quelque chose. S'il te plaît. » souffla-t-elle du bout des lèvres, n'en revenant  pas d'en être réduite à devoir s'en remettre totalement à Kasamatsu.

Il faudrait vraiment être un monstre pour oser laisser une fragile -haem- jeune fille en détresse -haem haem- dans une situation aussi confuse et inadéquate, n'est-ce pas ?


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MessageSujet: Re: #YOLO IRL ϟ feat. Yukio || FINI ♥   #YOLO IRL ϟ feat. Yukio || FINI ♥ EmptyMer 4 Juin - 22:42

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WHAT DA FUUUUUUUUUUUUUUCK ? –oui, tout ça, au moins.
Non mais là, ça devenait carrément flippant. Pire que the Walking Dead ou Freaky Friday. Oui, pire, vous dis-je! Les choses s’étaient enchainées si vite que si Yukio avait cru en les anomalies spatio-temporelles type trous noirs, là, de suite, il se serait reposé là-dessus pour expliquer ce qui lui arrivait. Sauf que non, pas cette fois. C’était tout simplement trop réel pour être d’origine extra-terrestre – quoi que – ou de l’ordre des rêves chimériques – même si c’aurait peut-être été mieux, finalement…

Résumons à la vitesse de l’éclair qui traversa son esprit lorsqu’il réalisa dans quelle situation il était. Déjà, il s’était fait remarquer sans le faire exprès et il détestait ça. Mais bon, il n’est pas entièrement fautif non plus ! Faut dire, la personne avec qui il discutait sur internet depuis un moment déjà ; non seulement il l’a connaissait mais en plus c’était une fille ! une fille avec un grand F –même si le bonnet du soutien-gorge n’arrivait pas jusque-là mais ceci relevait de l’ordre du détail. Essayez d’imaginer votre meilleure amie que vous connaissez depuis dix ans vous annoncer qu’en fait elle est un homme ! Ca fait tout bizarre, pas vrai ?! Bon, okay, il extrapolait peut-être – et nous insisterons sur le peut-être – un peu les choses mais lui, c’était l’effet que ça lui faisait, point barre. Chacun ses phobies, certains ont peur des vers de terre – n’est-ce pas Ryouta ? – d’autres des individus de type féminins, c’était aussi simple que ça.
Qu’on lui foute la paix, à la fin ! D’ailleurs, heureusement que blondie n’était pas là pour se foutre royalement de sa gueule ou il aurait pu aller directement commander sa pierre tombale la seconde qui suivait ! Quoi que… Au moins Yukio aurait pu ainsi vider son surplus d’émotions contradictoires sur quelque chose, au moins. Il n'aurait pas eu besoin de contenir tout ça et de se ruiner les nerfs ! Foutu Kise, jamais là quand on a besoin de lui, non mais !

Mais passons. Un autre chapitre d’envergure s’ouvrait juste après puisqu’en réponse au cycliste, arrêté plus loin, Kurokawa le menaça que son « copain » allait aller la venger promptement, sans doute à l’image d’un chevalier et de sa princesse prisonnière d’un affreux troll. Sauf que là, il y avait grandement erreur sur la personne ! D’après ce qu’avait pu en voir Yukio, présentement, le troll, c’était Takara et personne d’autre ! Mais le rouge lui était déjà monté aux joues. Mais tous les dieux, pourquoi avait-il fallut qu’elle prononce ce mot tabou en sa présence ? Pire, pour le désigner lui ?! Ils ne sortaient pas ensemble d’abord ! Et ce n’était pas prêt d’arriver en plus de ça ! Un frisson parcouru l’échine de Yukio rien que d’imaginer la scène. Oh non, misère. Tout mais pas ça, pitié. Le chevalier devait épouser la princesse, pas le monstre, on était pas dans Shrek avec la dragonne à poitrine qui aurait très bien pu se nommer Momoi. Fort heureusement pour Kasamatsu, le belligérant reparti aussi sec, ne lui accordant plus aucune importance. Ouf, sauvé !

Enfin, pour les trois prochaines secondes…

Oui car Yukio s’était senti obligé de se retourner vers Kurokawa lorsqu’il entendit cette dernière râler au sujet de son T-shirt mouillé. Morceau de tissu qui s’était, d’ailleurs, transformé en une arme d’un genre inédit ! Ah mais ! Yukio crut faire une descente d’organes en posant ses yeux sur ces formes féminines qui se devinaient très facilement en dessous. Sérieusement, pourquoi lui ? Pourquoi le destin s’acharnait-il sur sa pauvre carcasse ?! Il n’avait rien fait de mal, pourtant ! Perdre l’Inter-High n’avait donc pas été suffisant, non ? Il fallait en plus que l’entité qui voguait potentiellement au-dessus de leurs têtes à tous s’amuse de lui d’une autre façon ! Fichu karma, voilà !

Et encore, ce fut pire lorsque s’accrocha à lui. Attention, attentat terroriste du cerveau en approche ! Vite, il fallait se reprendre et de toute urgence, en plus de ça ! bon, déjà, inutile de dire que Yukio ne se fit pas prier pour se décrocher d’elle, hein. Première étape de faite, il fallait passer au reste, ensuite. Alors, sans trop réfléchir, c’est sans aucune classe ou délicatesse qu’il lui lança sa veste dessus.

« Commences déjà par te couvrir espèce de perverse ! »

Rouge jusqu’aux oreilles, il se retourna immédiatement après, lui montrant son dos. Bon, bon, bon. Ne pas paniquer. Du moins, pas plus que ce n’était déjà le cas. Mission compliquée mais pas impossible pour autant ! Inspiration, expiration, inspiration, expiration. Voilà, on commençait à y venir. Yukio put commencer à réfléchir convenablement – autant que faire se peut, cela dit – à ce qu’il devait faire. Clairement, il ne pouvait pas laisser la jeune fille rentrer chez elle ou déambuler dans la rue comme ça. Malgré la crainte qu’elle lui inspirait, il avait tout de même un minimum de codes moraux, lui ! Mais ce n’était pas simple à assumer, tout de même.
Que faire ? L’amener chez lui pour lui passer des fringues sèches et se quitter ainsi ? Oui, ça semblait être encore la solution la plus appropriée. Restait à voir si la demoiselle allait accepter sans le prendre pour un pervers – on n’était à l’abri de rien de nos jours, après tout. Bien, trouver ses mots, maintenant. Nouveau niveau de jeu encore plus dur que le précédent.

« Hum… Si tu veux je…. Je peux…. Enfin je peux te passer des fringues à moi… »

Il habitait à cinq minutes de marche à tout casser et ça ne le tuerait pas de lui donner de quoi avoir un look décent, après tout. Elle pourrait même garder le tout, après ! Il était généreux, il est vrai. Ou complétement trouillard, aussi. Non parce qu’au fond, il espérait qu’une fois les vêtements passés, elle rentrerait chez elle ni vu ni connu et le laisserait tranquille le reste de cette foutue journée pour qu’il puisse enfin se remettre de ses émotions fortes. C’était trop pour son petit cœur – et on ne se moque pas ! Il devait faire une pause ou sinon il allait vraiment finir par casser quelque chose ou péter une durite. Si ce n’était pas déjà fait non plus, cela dit.

« J…J’habite par-là, viens. »

Sans même lui accorder un regard supplémentaire – causant ainsi l’interrogation des spectateurs trop curieux -, Kasamatsu enfonça ses mains dans ses poches et embraya sur le chemin du retour jusque chez lui. Pitié, qu’elle ne lui parle pas, ce serait déjà un souci en moins à gérer pour le moment ! Et ce n’était pas négligeable du tout.




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MessageSujet: Re: #YOLO IRL ϟ feat. Yukio || FINI ♥   #YOLO IRL ϟ feat. Yukio || FINI ♥ EmptyJeu 5 Juin - 18:24


c'était pas prévu comme ça

D'avoir grandit entouré par des garçons de tout âge et de tout niveau intellectuel – entre son père qui frisait la nullité absolue, ses frères cadets qui étaient tour à tour adorables et insupportables et la bande de collégiens bourrés d'hormones qu'elle avait rencontré en même temps que Daisuke et qui lui avait servit de 'protecteurs' durant toute sa petite enfance – avait laissé quelques marques irréversibles, des conséquences sur le comportement et la mentalité de Takara qui se révélaient, maintenant qu'elle était une adolescente de dix-sept ans à la croissance bien entamée – sauf pour la poitrine – complètement dévastatrices et catastrophiques.

A neuf ans, Takara faisait la lessive et ramassait les caleçons sale de son père qui traînaient par terre. L'été de ses onze ans, elle a passé une journée à la mer avec Daisuke et les gars du terrain de street et a perdu définitivement son innocence de petite fille au moment ou les garçons ont commencés à jouer à "qui baissera le maillot de bain de l'autre" devant toutes les filles sur la plage. Et à ses treize ans, elle se retrouva durant un voyage scolaire avec ses camarades à Osaka dieu seul sait comment dans un onsen mixte.

Ceci expliquant cela, on comprenait pourquoi la demoiselle n'était à priori pas plus dérangée que cela par le fait d'improviser un concours de t-shirt mouillé en pleine rue, même si d'avoir tous ces gens autour d'elle la faisait royalement chier. De toutes manières, ce n'était pas comme si cette journée ne venait pas d'être définitivement classée dans la catégorie « inoubliable peu importe combien de temps tu te tapes la tête contre le mur ». Donc ça en plus ou en moins...

Tout ce que Takara voulait pour l'heure, c'était des vêtements secs – parce que mine de rien, elle se les pelait ainsi trempée qu'elle était – et un peu de calme pour réfléchir tranquillement à ces quelques nouvelles informations sur Kasamatsu qu'elle venait d'ingérer sans s'y attendre.

Soudain, tout devint noir et Takara sentit quelque chose de doux et de chaud atterrir sur sa tête. Se dégageant le visage, la jeune fille cligna des yeux en comprenant qu'il s'agissait de la veste de Yukio, que ce dernier venait de lui lancer à la figure avec toute la délicatesse du monde – c'est à dire très peu. Elle eut le temps d'apercevoir son visage rouge avant qu'il ne se tourne, lui présentant son dos.

« Comment ça ''perverse'' ? La faute à qui si je me retrouve dans cet état, hein ? » protesta Takara, tiquant à cette nouvelle appellation – bon sang si les filles en entendaient parler, elle était foutue. Elles ne la laisseraient jamais survivre à ça.

Néanmoins, elle sourit. « Mais... merci. C'est gentil. » ajouta-t-elle tout de même, toujours en parlant sans passer par quatre chemins – plus franche que ça tu meurs –,  consciente qu'il s'agissait certainement là d'un grand geste de la part de son camarade – elle était nulle en relation humaine d'accord, mais tout de même pas totalement aveugle.

Takara enfila la veste, un peu grande pour elle. Pas de beaucoup toutefois, juste assez pour avaler ses mains et lui tomber sur le haut des cuisses. La demoiselle n'était cependant pas au bout de ses surprises et elle crût bien qu'elle allait s'étouffer avec sa propre salive en entendant Yukio reprendre la parole. De lui-même en plus. Pour le coup, elle en resta coït.

« Que... des vêtements ? Ça veut dire aller chez toi... T'es sûr ? » balbutia-t-elle, se demandant brièvement si c'était bien le garçon pas foutu de la regarder en face qui prenait ce genre d'initiatives. Peut-être qu'ils avaient atteint le stade où les énormités s'accumulaient tellement qu'ils avaient passé la sixième dimension sans s'en apercevoir... « Te forces pas à faire ça juste par obligation. »

Néanmoins, lorsque Yukio se mit en marche, l'invitant ainsi à la suivre, Takara n'hésita pas longtemps à lui emboîter le pas, le rejoignant en quelques grandes enjambées, poussée entre autre par le regard des spectateurs décidément bien trop curieux à son goût. Bon sang ce n'était pas le tournage d'une nouvelle comédie idiote pourtant, alors pourquoi ces gens les regardaient-ils comme s'ils étaient devant un de ces drama de seconde catégorie mal foutus ?

Takara soupira, préférant ne pas imaginer quel impression elle devait donner, à marcher à côté d'un garçon, les cheveux humides et la veste de ce dernier sur le dos. Non en effet, mieux valait ignorer l'image que le duo de capitaines renvoyaient aux passants - ils n'y auraient pas survécus s'ils étaient conscients de l'affiche "jeune couple pas doué de la vie" qui clignotaient au-dessus d'eux. En grosses lettres rouges s'il vous plaît. C'est fou tout ce que les gens peuvent s'imaginer, tout en étant à des années lumières de la vérité.

« Je vais pas déranger tes parents au fait, en débarquant comme ça ? » se souvint à temps Takara de ce léger détail. C'est qu'elle pouvait penser aux règles de savoir-vivre de base quand elle voulait. En même temps, dans sa position actuelle, Takara ne faisait pas trop la maligne. Et elle comprenait sans trop comprendre – oui c'est possible – que Yukio faisait un gros effort sur lui-même, à moins que ce ne soit simplement ses obligations de jeune homme courtois et bien élevé – quand elle disait que ça servait à rien la politesse. Enfin, elle lui avait quand même fait explicitement comprendre qu'elle s'en remettait à lui pour le coup.

Tout en marchant, se tenant à la même hauteur que Yukio quoique très légèrement en retrait et se concentrant sur le chemin, Takara réfléchissait. A tout cela, sans parvenir à se concentrer complètement, parce que bon sang c'était vraiment trop étrange comme situation et jamais elle n'aurait pût prédire un truc pareil.

La lycéenne s'éclaircit la voix, brisant le silence - de nouveau. « Hum, Yukio... au sujet de, enfin tu sais... Je... » commença Takara avant de s'arrêter, consciente que même si elle voulait dire quelque chose, elle ne savait absolument pas quoi.

La question étant "on fait quoi maintenant ?". Oui, vous faîtes quoi au sujet du fait que ça fait des semaines que vous parlez sur internet, que vous êtes même ce qu'on pourrait appeler des amis du net et que vous étiez assez proches tout de même pour décider de vous rencontrer en vrai. Sauf que tout ne s'est pas passé exactement comme prévu d'accord, mais n'empêche. Parce qu'il y avait ça aussi et mine de rien, Kasamatsu peut bien faire l'aveugle et le sourd-muet à ce sujet, Takara elle ne peut tout simplement pas ignorer ce point. Cependant, ce n'était peut-être pas le meilleur endroit ni le moment parfait pour en parler.

Elle baissa légèrement la tête. « Laisse tomber, on verra ça plus tard. » Oui, plus tard. Pour l'heure qu'on fasse quelque chose pour ce t-shirt glacé qui lui collait à la peau. Mais ça ne voulait pas dire qu'elle renonçait à avoir cette conversation pour autant.

Takara éternua et referma ses bras sur la veste, la serrant autour de sa silhouette maigrichonne. Manquerait plus qu'elle s'enrhume tiens. Avec un peu de fièvre en prime, ce serait juste parfait.


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MessageSujet: Re: #YOLO IRL ϟ feat. Yukio || FINI ♥   #YOLO IRL ϟ feat. Yukio || FINI ♥ EmptyVen 6 Juin - 12:44

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« Ne poses pas de questions, c’est tout ! »

C’était donc trop demandé, le silence le plus absolu ? Apparemment oui. Seulement, Yukio en avait grandement besoin pour espérer ne pas reperdre le peu de sang-froid qu’il avait réussi à accumuler jusque-là. Que faire ? Que faire ? Que faire ? Il fallait bien l’avouer, c’était encore plus dur que le dernier niveau de tetris, cette situation-là ! Mais pas le choix, il ne pouvait décemment pas revenir sur sa décision précédente. Déjà parce que, de une, ça ne se faisait pas. Et de deux parce qu’il savait pertinemment que la gorgone derrière lui ferait bien pire que le changer en statue de pierre s’il lui annonçait un revirement de plan. Hors, mine de rien, il avait besoin de son corps en un seul morceau parce que c’était plutôt pratique de pouvoir en disposer tous les jours.

Il aurait bien voulu lui répondre, au sujet de ses parents quasiment tout le temps absents, mais non, rien ne sorti de sa gorge, trop nouée par le flot d’émotions qui l’enserrait. Brrr, il détestait ce genre d’impression ! Il avait chaud, il avait froid et ne savait plus où donner de la tête, en prime ! Heureusement que sa maison n’était plus très loin ! Le simple fait d’apercevoir le portail parvint à lui rendre un peu de confiance et de sérénité. Ce n’était pas encore totalement ça, il est vrai, mais au moins, c’était toujours ça de prit, autant de ne pas cracher dans la soupe.

Passant la barrière, il ne prit pas le temps de vérifier s’il y avait du courrier – situation d’urgence, les pubs attendrons – et grimpa directement les trois marches de son porche avant d’insérer la clef dans la serrure en face de lui. Ou du moins, d’essayer. Oui parce qu’il s’y reprit à trois fois pour y parvenir. Non non, il n’était pas bourré, simplement en présence d’une fille, voilà tout. La porte s’ouvrit finalement, perdant ainsi cette bataille ô combien ridicule. Kasamatsu pénétra à l’intérieur du bâtiment, invitant implicitement Takara à faire de même.

La phase A du plan avait été menée avec un franc succès. Maintenant, il fallait enclencher la phase B, à savoir, trouver de quoi vêtir la presque nudiste.

« Attends-moi ici. »

Ni une ni deux il escalada avec une agilité étonnante – due à l’habitude, sans aucune doute possible – les marches des escaliers intérieurs, menant vers les étages et donc, sa chambre, par extension. Une fois rendu entre ses quatre murs à lui, il passa sans émotion aucune devant sa guitare, ouvrant directement son armoire afin de voir ce qu’il pouvait donner à la miss qui devait l’attendre en bas, grelotante malgré sa veste sur le dos. Ah, ouai, dilemme. Il comprenait un peu maintenant le souci commun à toutes les femmes – ou presque toutes – lorsqu’elles ouvraient leurs armoires pour finalement déclarer « Ohlala j’ai rien à me mettre ! ». Le fait est que sa mère était comme ça aussi donc avec le temps, il avait pris l’habitude de l’entendre râler à ce propos.

Mais son problème à lui était un peu différent. En effet, il ne savait pas quoi donner à Kurokawa. Sachant qu’en plus, il avait bien peu de chance de revoir un jour les vêtements qu’il allait lui filer, le facteur sentimental jouait au moins un petit peu dans le choix. Sauf que le pull bleu, il l’aimait bien et comptait le remettre prochainement. Pareil pour le pantalon stretch un peu délavé. Rah, ce choix cornélien ! Yukio n’aimait pas ça du tout, il avait surtout l’impression très nette de perdre son temps plus qu’autre chose. En gros, rien n’était fait pour qu’il reste zen et maître de ses pensées. Génial, comme s’il avait besoin de ça maintenant !

Bon, finalement, il piocha au pif et redescendit, un peu rageux, vers le rez-de-chaussée. Tout en détournant la tête, il balança ses trouvailles à son acolyte plus ou moins désirée et lui indiqua ou est-ce qu’elle pourrait se changer. Soit, la salle de bain au fond du couloir à gauche.
Et là, ce fut le drame.

Soudainement, alors qu’il était déjà rouge tomate, Yukio perçut le son d’une voix bien familière. « Yukio chéri, nous sommes rentrés ! », qu’elle disait, en plus, ladite voix. Et merde. Ses parents qui rentraient à l’improviste maintenant. Il ne manquait vraiment plus que ça ! Panique à bord, le karma fait encore des siennes ! Alors, sans réfléchir plus avant, Kasamatsu attrapa Takara par le poignet et la jeta presque dans le placard à balais avec une consigne ô combien claire.

« Restes cachée là, fais pas de bruit et… euh… fais le cintre ! »

Faire le cintre… Mais bien sûr, quelle idée merveilleuse ! Cela dit, c’était bien la seule chose qui lui était venu en tête sur le moment. Essayant avec difficulté de se calmer, le brun alla donc à la rencontre de ses parents, brièvement. Ah, bon, ils revenaient un week-end avant de repartir, finalement. Mince. C’était un tantinet problématique. Parce que bon, il n’allait pas garder Takara dans son placard à balais pendant tout un week-end, si ? Non non, il fallait trouver autre chose ! Peut-être qu’il profiterait de la nuit pour la faire sortir par une fenêtre ? Ça sonnait déjà plus réaliste, à bien y regarder.

Mais évidemment, il fallut que ça ne se passe encore pas comme prévu ! En montant de nouveau les escaliers pour aller mettre des serviettes à sécher que sa mère venait de lui donner, Yukio n’aurait jamais pensé que cette dernière veuille faire un brin de ménage. Erreur ! Grossière erreur, même, qui allait lui couter sa tranquillité pendant un moment, après ça. Il n’eut pas le temps de dire ou qu’un cri spectaculaire retentit à travers la baraque. Redescendant quatre à quatre les marches, il ne lui fallut pas bien longtemps à Yukio pour comprendre que sa maternelle venait de trouver Takara dans le placard.

Et meeeeeeerde.




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MessageSujet: Re: #YOLO IRL ϟ feat. Yukio || FINI ♥   #YOLO IRL ϟ feat. Yukio || FINI ♥ EmptyVen 6 Juin - 20:15


c'était pas prévu comme ça

Ainsi donc Kurokawa Takara se retrouva par un concours de circonstances totalement imprévues dans la maison de Kasamatsu Yukio. Chercher l'erreur. La situation avait totalement échappée à son contrôle et le dit garçon ne l'aidait absolument pas en se murant dans un silence qui lui donnait juste envie de l'attraper par les épaules et de le secouer dans tous les sens. Histoire d'obtenir une réaction.

Mais bon, Takara commençait à comprendre – enfin ! – que ce genre de méthodes radicales ne fonctionnaient pas avec Yukio. Dommage. Mais elle acceptait et se força donc au silence en comprenant que son vis-à-vis refusait de l'écouter pour le moment. N'empêche qu'elle l'aura sa conversation, ah ça oui. En attendant elle se retrouve avec des fringues dans les bras et une salle de bain à trouver.

La jeune fille se dirigea vers l'endroit indiqué et s'y enferma, s'appuyant contre la porte une fois celle-ci fermé. Bon sang. Elle ôta la veste de Kasamatsu et la plia soigneusement pour la placer à côté du panier à linge sale, les habitudes ménagères reprenant le dessus. Elle retira ensuite ses vêtements trempés, les regarda sans savoir quoi en faire, puis décida de les fourrer dans son sac et de s'occuper de les sécher et les repasser plus tard. La jeune fille enfila la tenue prêtée par Yukio, un simple t-shirt un peu trop grand pour elle et un jean trop large. Enfin, ça fera l'affaire jusqu'à la maison.

Takara se regarde brièvement dans le miroir, conclut que c'est trop bizarre comme situation – elle dans les fringues de Yukio, tu lui disais ça il y a deux jours, elle te riait au nez – et qu'elle ne veut pas y penser d'avantage. La jeune fille sort de la salle de bain et n'a pas le temps de cligner des yeux qu'elle se fait happer par la main de Yukio qui la tire vers le placard à balais et la jette presque dedans.

« Que … ! Quoi non mais attends ! » pas le temps de protester d'avantage, que voilà qu'elle se retrouva la gueule dans les cintres, avec un pied dans un sceau – vide, heureusement d'ailleurs – et le manche du balai enfoncé dans son estomac. Et en plus il faisait tout noir. Et l'autre là, avec ses idées à la con. ''Fais le cintre'' qu'il lui dit en plus ! « Et je fais ça comment, crétin ? Yukio espèce de... fais-moi sortir ! Yukio ! »

Pff, tu parles qu'il entendait quelque chose. Takara se mordit les lèvres pour se forcer au silence, entendant des bruits de pas étouffés et des paroles diffuses. Bon pas de panique. Elle était dans le placard à balais de la famille Kasamatsu – avec la dite famille réunie au grand complet pendant ce temps dans la pièce d'à côté – pas dans la barque de Charon avec un aller-simple pour l'Enfer. À vrai dire, elle était pas certaine de savoir laquelle des deux situations étaient la pire. Et ce foutu balai qui lui appuyait sur le ventre.

La jeune fille bougea très légèrement pour essayer d'améliorer le confort de sa situation – chose très compliquée vous en conviendrez. Elle étouffait dans ce placard. Stupide Yukio, il comptait la laisser combien de temps exactement là-dedans ? Est-ce qu'il avait décidé de la laisser pourrir dans son débarras jusqu'à ce que mort s'en suive pour se venger ? Comme si elle était la seule fautive dans cette histoire de dingue ! Elle n'avait pas demandé à ce que tout cela arrive bon sang !

Soudain alors que la demoiselle était occupée à maudire les Dieux – il fallait bien accuser quelqu'un –, la porte s'ouvrit, un rayon de lumière éclairant son monde de ténèbres. Takara n'eut pas le temps de dire quoique ce soit – bien qu'elle avait plus dans l'idée de donner un bon coup dans les côtes à Yukio pour l'avoir enfermé là-dedans. Parce que ce n'était pas Kasamatsu fils qui ouvrit la porte du placard. Et bientôt un hurlement strident lui vrilla les oreilles – visiblement, Yukio aussi tenait ses performances vocales du côté maternel.

Dans la famille Kasamatsu, je voudrais la mère ! Takara fit très rapidement le point tandis qu'elle et la femme d'âge mûre se fixaient dans le blanc des yeux. En premier lieu, trouver quelque chose à dire qui ne te fasse pas passer pour une voleuse – spécialisée dans les cintres et les produits ménagers, oui ça existe ! – ou une échappée de l'asile, vite !

La lycéenne se racla la gorge. « Hum, oui alors je sais bien de quoi ça à l'air, mais je vous assure que je n'ai aucune mauvaise intention, Madame. »

Et où était Yukio quand elle avait besoin de lui bon sang ? – hum, pas sûr qu'il aurait beaucoup aider en même temps. Faire une crise cardiaque sur le parquet n'aurait pas franchement fait avancer les choses – mais ça ferait une bonne diversion en revanche.

Comme apparemment Madame Kasamatsu ne semblait pas sur le point de l’assommer avec une poêle à frire et que Monsieur Kasamatsu n'avait pas encore appeler la police pour prévenir qu'une folle squattait leur placard, Takara prit cela pour une invitation et en profita pour sortir de son débarras. Si elle avait sût à l'avance ce qui allait suivre, peut-être aurait-elle plutôt refermer la porte d'elle-même...

La mère de Yukio sembla se remettre de ses émotions. « Eh bien jeune fille, qui êtes-vous dans ce cas ? Est-ce par hasard vous auriez un lien avec Yukio ? »

Ah. La question qui fait mal. Qui est-elle et quel est son lien avec le brun, c'est justement ce que Takara se demande depuis tout à l'heure, sans parvenir à trouver une réponse satisfaisante... ou même une réponse tout court en fait. Et pendant ce temps, Madame Kasamatsu qui la regarde avec ses grands yeux interrogateurs.

« Hum, bien oui je suis au lycée avec Yukio. Je suis … en quelque sorte son amie... je crois. C'est un peu difficile à expliquer, notre relation est plutôt complexe. »

STOP STOP STOP

Takara, est-ce que tu te rends seulement compte de ce que tu dis, pauvre cruche ahurie ? Si tu présentes les choses de cette manière, c'est suspect, même plus que suspect d'ailleurs ! Mais non, Takara n'était absolument pas consciente de l'impact que pouvait bien avoir ses paroles innocentes, elle ne pensait pas à mal voyons. Après tout, les pires choses inimaginables ont souvent été faites avec les meilleures intentions du monde. Par contre, l'esprit de Madame Kasamatsu est beaucoup plus vif à comprendre – de travers, mais en même temps n'importe qui comprendrait ça de cette manière. Son regard s'égara rapidement sur les vêtements de son fils qui couvrent le corps de la jeune fille et son oreille capta rapidement que cette dernière appelait justement Yukio par son prénom. Gaps.

C'est pourquoi Kasamatsu mère eut soudain un grand sourire, les joues rouges d'excitation et joignit ses mains d'un air ravi. « Oh ! Je vois, tu es sa … ! » s'exclama-t-elle, visiblement soudain très excitée.

« Sa quoi ? » s'étrangla Takara en blanchissant brusquement, se demandant si l'autre n'avait pas comprit tout de travers – en même temps c'était inévitable. Seulement, ça ne s'arrêtait pas là. Oh non, Takara ne le savait pas, mais elle venait d'envoyer Madame Kasamatsu au sixième ciel. Et par conséquence, de déclencher quelque chose d'énorme. Pire que le tsunami ou Fukushima.

« Tout s'explique. Je comprends mieux le placard... A dix-huit ans, c'est normal ce genre de choses. »

Who who who ! Une grosse alarme rouge clignotante avec sirène de pompier venait de s'enclencher dans le cerveau de Takara. C'était pas bon. Pas bon du tout même. Elle se mit à secouer les mains devant elle en signe de défense, les joues brûlantes. « Non non, je suis seulement une camarade et je … »

« Je suis tellement contente que Yukio chéri ait enfin trouvé une petite-amie ! Il faut absolument que tu me racontes comment vous vous êtes rencontrés. » enchaîna Madame Kasamatsu qui visiblement ne l'écoute plus du tout – bon sang manquerai plus que son père débarque en rajouter une couche tiens, ils feraient la paire !

« Sa quoi ?! » deuxième prise. La voix de Takara venait de tomber dans les aigus paniqués. « Mais non je … Y-Yukio ! »

Ça c'était du courage. Le ''au secours'' était très sous-entendu bien évidemment, mais bizarrement on le devinait plutôt aisément en entendant l'étranglement de la jeune fille qui ne savait plus ou se mettre et pourquoi diable Madame Kasamatsu lui avait-elle prit les mains comme ça et la regardait avec des étoiles dans les yeux ?! Pitié, qu'on l'achève.

Et en attendant que ton preux chevalier arrive pour te sortir de ce pétrin digne d'un marécage de mazoute dans lequel tu t'enfonces joyeusement, à moins que l'arrivée du dit chevalier ne finisse de te plonger la tête dans les sables mouvants, tu t'emmêles Takara. En beauté en plus. Franchement, pas un pour rattraper l'autre.

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MessageSujet: Re: #YOLO IRL ϟ feat. Yukio || FINI ♥   #YOLO IRL ϟ feat. Yukio || FINI ♥ EmptyLun 9 Juin - 12:20

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Bon, alors, reprenons depuis le départ. Les lieux étaient dangereusement dangereux –notez la répétition pour augmenter l’effet de style, c’est très important -, les ennemis étaient partout et le chances de survie grandement réduites depuis que le complice avait été découvert dans sa cachette fort peu ingénieuse – il fallait bien l’avouer. Le cœur battant, sueur au front, notre héros était prêt à affronter tous les dangers pour secourir ses hommes ou même des civils innocents n’ayant rien à voir dans cette bataille. Oui, tous les dangers. Tous. Sauf un.

Sa mère.

Car oui, nous n’étions pas le moins du monde en train de tourner un film apocalyptique ou des aliens débarquaient sur terre pour faire des humains leur carpaccio, ni même dans une adaptation quelconque de catastrophe naturelle. Godzilla n’était nulle part non plus. Sauf si on lui prêtait la manie de porter un tailleur décontracté et une paire de lunettes de soleil sur le haut de la tête, retenue par une épaisse chevelure noire. Elle serait fun, cette version du lézard, à n’en pas douter. Malheureusement ce n’était pas aussi simple. Parce qu’autant avec la grosse bêbête, une ou deux ogives nucléaires réglaient le problème rapidos, autant là… Comment dire…

« Yukio ! Mon soleil ! Tu nous avais caché l’existence de cette demoiselle dans ta vie ! »

Oui, non, mais en fait maman, euh, je, il n’y a rien entre elle et moi. Voici ce qu’aurait voulu répondre le susnommé, complétement ahuri dans les escaliers, ne sachant plus que dire ou que faire. Il était en bug, parfaitement. Et c’était bien loin d’être fini, apparemment. Le redémarrage en mode sans échec, comme Windows, n’allait pas marcher pour cette fois, semblerait-il. Miséricorde !

D’un coup, il senti son poignet être happé par une sorte de pince de métal, style adamantium, comme celui de Wolverine. Oups, les doigts magnifiquement manucurés de sa génitrice. Eh merde. Il n’était pas sorti de l’auberge, à ce rythme. D’ailleurs, il ne réagit pas immédiatement en se sentant tiré vers l’avant. Oh, il savait bien ce qui allait arriver par la suite, il n’était pas dupe à ce point, non plus.

Direction, le salon.

Et il eut le « plaisir » d’entendre sa maman indiquer à toute la maisonnée le résultat de ses fouilles imprévues.

« Chéri ? Tu peux nous amener du thé s’il te plaît ? Yukio et sa petite amie doivent avoir soif je pense ! »

Allons bon, si Kasamatsu-paternel se ramenait par la suite, c’était foutu. FOU-TU. Même pas dis que Takara puisse repartir chez elle ; les parents du brun insisteraient sans aucun doute pour qu’elle reste passer la nuit ici avec « son amoureux ». Brrr, rien qu’à ce terme, le corps entier du capitaine frémit. Nope. Nope. Nope. Nope. Nope ! Il y avait erreur sur la marchandise et sur la personne, là ! Une grossière erreur, en plus ! Il fallait vite rétablir la vérité sinon Yukio se voyait déjà prit dans de sempiternelles discussions sur le mariage qui n’auraient en aucun cas lieu d’être.

Et il n’osait même pas regarder Takara – ou croiser son regard. Ça commençait bien, l’échappée belle. Ils étaient pourtant, l’un comme l’autre dans les mêmes emmerdes et se soutenir mutuellement pour en sortir aurait été un plan des plus judicieux. Seulement là, ça s’annonçait… complexe. Surtout que la mère de Yukio les avait assis avec une douce force dans le canapé faisant face à un autre meuble du même acabit et sur lequel elle était elle-même posé.
Elle les regardait maintenant avec un immense sourire attendrit, attendant très certainement une réponse à ses interrogations. Ça, encore, c’aurait pu passer. Le silence n’était pas quelque chose qui dérangeait spécialement Yukio. Ça, non. Mais les questions à la con que seule une mère aurait pu avoir l’idée de poser, c’était déjà un adversaire contre qui il savait déjà un peu moins se tenir convenablement.

« Huhu, ne vous en faites pas, s’il le faut, nous repartirons ce soir, comme ça vous aurez la maison pour vous tout seuls ! » fit-elle, toute guillerette, assortissant sa phrase d’un clin d’œil subjectif.

Néanmoins, son fils n’avait pas compris la subtilité du truc. Ou plutôt, il n’avait pas envie de comprendre. Parce que mine de rien, avoir ce genre de conversation avec ses parents – que dis-je, sa propre mère ! – ce n’était pas ce qu’il y avait de plus recommandé pour une zen attitude. Surtout lorsque l’on était pas habitué.

« Ohoh, je dois par contre avouer que je n’avais jamais eu l’idée d’essayer de le faire dans le placard ! »

La mère avait rougit et se tenait maintenant la joue, comme si elle se remémorait de doux souvenirs de sa propre jeunesse. Pendant ce temps-là, Yukio, qui avait enfin capté là où elle voulait en venir, s’étouffa bruyamment avec sa salive, devenant tout rouge, lui aussi. Mais pour d’autres raisons. Quoi que…

Reprenant un peu son sérieux, la très belle femme en face d’eux – ce n’était pas d’elle dont il avait hérité ses sourcils, il faut le savoir – réitéra sa question précédente, aux deux jeunes gens, cette fois. Alors, comment s’était-il rencontré, déjà ? Yukio pouvait-il seulement dire que, de base, il pensait allait rejoindre un ami d’internet et qu’il était tombé sur elle à la place ? Non, du tout, ça ne se faisait pas. Même si, dans la foulée, il aurait pu expliquer le pourquoi du comment elle avait ses vêtements à lui, sur elle ; que ce n’était en aucun cas le résultat d’une fin de partie de jambes en l’air dans le placard des outils ménagers de la famille. Oh, oui, c’aurait été tellement plus simple, dis comme ça !

Mais comme les auteures de ce rp sont des putain de grosses sadiques, elles vont faire durer leur plaisir et jouer sur la maladresse de leurs personnages respectifs, sinon ce ne serait pas rôle, admettons ! C’est donc tout naturellement que Yukio, bégayant, essaya de prononcer une phrase, n’importe laquelle.

« C…C’est-à-dire que…. ‘fin on s’est connu au lycée mais euh…. Bah… Bon, Takara expliques lui ! »

Ouuuuh, le lâche ! En plus il ne réalisa qu’après coup qu’il l’avait appelé par son prénom. La faute aux émotions contradictoires qui jouaient au tiercé dans son boîte crânienne. Il ne savait plus où donner de la tête. En attendant, il venait, sans le vouloir, de rajouter une couche de quiproquo sur sa situation déjà fort peu glorieuse. Bravo Kasamatsu junior !




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MessageSujet: Re: #YOLO IRL ϟ feat. Yukio || FINI ♥   #YOLO IRL ϟ feat. Yukio || FINI ♥ EmptyMar 10 Juin - 15:46


c'était pas prévu comme ça

Il y avait très peu de choses qui faisaient peur à Takara, on pouvait même les compter sur les doigts d'une main.

Les fans, celles de Kise surtout, ça c'était quelque chose de totalement flippant pour le coup. Satsuki en elle-même n'était pas effrayante, pas du tout même - la manager de Too était probablement la mignonitude incarnée -, mais le sourire qu'elle lui donnait quand elle venait la chercher pour la tirer dans une après-midi shopping interminable à laquelle Takara savait qu'elle ne pouvait pas échapper, avait de quoi lui donner des sueurs froides. Les films d'horreur aussi, désolé mais la musique angoissante et la nana avec moins de trois neurones qui va ouvrir une porte alors qu'elle sait pourtant, cette espèce d'idiote, que le tueur sanguinaire à la hache est derrière, mais non, faut qu'elle aille l'ouvrir quand même et après elle s'étonne que son buste soit séparé du reste de son corps ! Du coup, comme c'était débile en plus, Takara ne regardait pas de films d'horreur, comme ça le problème était réglé.

Mais aujourd'hui la meneuse de Kaijo devait rajouter quelque chose à sa liste. Ou plutôt quelqu'un. Madame Kasamatsu. Et elle surpassait même les fangirls de Kise, c'était dire à quel point la femme l'effrayait, avec son charmant tailleur et ses ongles parfaitement manucurés.

Takara mit quelques secondes à comprendre comment diable elle s'était retrouvée dans le salon des Kasamatsu, assise de force à côté de Yukio après que la mère de ce dernier ne soit emparé des deux zombies qu'ils étaient devenus, les interrompant en pleine crise cardiaque au passage. Discrètement, la jeune fille se massa le bras, pouvant encore presque sentir la poigne de fer qui l'avait traîné contre sa volonté jusque dans ce canapé sans qu'elle ne puisse dire ou faire quoique ce soit.

A vrai dire qu'elle n'avait pas vraiment eut l'occasion de réagir en même temps, puisqu'elle avait bugué au mot « petite-amie ». Elle. Kurokawa Takara, l'amour de la vie de Kasamatsu Yukio. C'est cela oui. Et sinon, le prochain Big Bang il était annoncé pour quand ? Non parce que là c'était même plus de la fiction, ça partait carrément dans le domaine du fantastique, avec univers alternatif et tout le bordel. Les Dieux et leur sens de l'humour à la con, franchement. Oui elle était toujours en train d'accuser les représentants divins du shintoïsme, mais franchement à part cela, qu'est-ce qu'elle pouvait bien faire d'autre ?

La jeune fille se pencha légèrement vers son voisin, faisant une nouvelle tentative pour obtenir son aide – c'était dire à quel point elle se sentait désespérée et vulnérable à l'heure actuelle.

« Dis quelque chose par pitié, c'est ta mère après tout ! », chuchota furieusement Takara entre ses dents à l'intention de Yukio. Lui au moins elle l'écouterai... peu-être. Malheureusement cela semblait vain pour l'instant et Takara décida de remettre la carte 'Yukio' dans la pioche pour le moment et de la retirer quand monsieur 'j'ai eu la brillante idée de foutre une fille dans mon placard' sera décidé à venir lui donner un coup de main.

BAM ! Ça c'était le bruit du front de Takara qui heurtait la table basse. Elle se redressa tout aussi vite, n'ayant malheureusement pas réussi à s'ouvrir le crâne de cette manière, les joues rouges et les oreilles brûlantes.

« Mais je … ! Nous n'avons pas … ! » tenta-t-elle à l'intention de la mère de Yukio, qui divaguait très sérieusement sur les agissements des deux adolescents. La faute à Kasamatsu et son placard bordel, pourquoi avait-il fallut qu'il l'enferme là-dedans aussi ?!

« Allons allons, inutile de faire ta timide. Je comprends parfaitement ces choses-là, après tout. C'est tellement beau d'être jeune ! »

Impossible... la tâche était trop grande, trop ardue. C'était comme escalader le Mont Fuji à mains nus, traverser l'Océan Indien à la nage... Takara ne pouvait pas le faire. Madame Kasamatsu était d'un niveau trop élevé pour qu'elle puisse lutter contre ça.

A cet instant, Yukio sembla revenir d'entre les morts et retrouva la parole par la même occasion. Pour un peu, Takara l'aurait embrassé – ce qui n'aurait pas du tout arrangé leur situation. Enfin il allait pouvoir dire quelque chose, dissiper ce malheureux malentendu et remettre les pendules de sa mère à l'heure ! Sauf que non, Yukio n'était nullement un chevalier Jedi venu la secourir des griffes de la Sorcière Marieuse. La preuve.

« Que... Lui expliquer ? » répéta la pauvre Takara en s'étranglant à moitié à cette idée. Elle se tourna vers Yukio, ne notant même pas au passage qu'il venait de l'appeler par son prénom – en revanche, Madame Kasamatsu l'avait fait et elle regardait les deux adolescents avec des étoiles dans les yeux

« Oh c'est si mignon, vous en êtes déjà à vous appeler par vos prénoms ! » roucoula Madame Kasamatsu. Tout à fait oui. Mignon à en pleurer. D'ailleurs Takara se demanda brièvement si ça risquait de déranger beaucoup de monde si elle éclatait en sanglots, là, tout de suite. Une petite crise de nerfs de rien du tout. L'émotion, vous comprenez.

Expliquer, expliquer... il en avait des marrantes lui ! Expliquer quoi d'ailleurs ? Depuis tout à l'heure elle essayait de convaincre cette femme que non, elle n'était pas la petite-copine de son fils et qu'elle n'avait pas forniqué avec lui dans leur placard à balais, sans le moindre succès. Et lui voulait qu'elle explique, rien que ça ? Takara croisa le regard de Madame Kasamatsu, tellement brillant et encourageant et rayonnant.  La capitaine de Kaijo sentit le peu d'assurance qui lui restait fondre totalement comme de la neige au soleil.

« Euh... » très belle entrée en la matière, continue comme ça. « On avait un r-rendez-vous en fait et comment dire... » non mauvaise idée, arrête-toi là, arrête-toi qu'on te dit ! « les choses se sont enchaînées de manière imprévue... »

Finalement, laisser parler Takara n'était pas peut-être pas l'idée du siècle.

La jeune fille rembobina mentalement ce qu'elle venait de dire et se rendit compte qu'elle avait oubliée de préciser que le rendez-vous en question était censé être dans un contexte parfaitement amical entre deux connaissances du web, et que les choses qui s'étaient enchaînées consistaient en un chute dans une flaque d'eau et un malheureux t-shirt mouillé. Mais comme elle n'arrivait plus du tout à réfléchir correctement et que le regard de Madame Kasamatsu était beaucoup trop intense à son goût, Takara avait oublié de préciser tout cela.

Cela aurait tellement plus simple... Et, mais au fait. N'étaient-ils pas en train d'encourager parfaitement involontairement les délires mentaux de la mère de Yukio ? L'adolescente devint blanche en voyant les yeux de la concernée s'illuminer.

« Oh c'est tellement romantique ! » Ah bah si en fait. Takara retint de justesse une furieuse envie de se frapper de nouveau la tête contre la table basse dans l'espoir de provoquer une petite commotion cérébrale. Que quelqu'un la bâillonne avant qu'elle ne dise plus de conneries, sérieux. Et d'où c'était romantique exactement ?

C'est le moment que choisi Monsieur Kasamatsu pour venir avec le thé précédemment commandé par sa femme. Takara accepta la tasse sans oser lever les yeux et croiser son regard pour autant, préférant se taire et ne plus rien dire, ni faire quoique ce soit d’embarrassant.

C'était bien évidemment sans compter sur le père de Yukio, qui n'était pas marié à la mère de ce dernier pour rien, et qui choisi d'aborder un sujet de but en blanc, sans prendre de détour, dont Takara ne voulait surtout pas entendre parler. Sauf que tout le monde se fout bien de savoir ce que veut Takara, parce que c'est bien plus marrant comme ça.

« Et donc, mademoiselle. Je sais que vous êtes encore jeunes avec Yukio, mais vous avez déjà envisagé le mariage ? »

Oh. Putain.

Nom de Dieu, elle allait se sentir mal.

A cet instant, la seule chose que Takara pût faire pour s'éviter de perdre définitivement connaissance et de sombrer dans un long et profond coma bienfaiteur dont elle ne se serait pas réveillée avant au moins mille ans, histoire de bien laisser cette journée de dingue derrière elle – mais ce ne fut pas le cas, elle resta parfaitement éveillée, pour notre plus grande joie–, ce fut de se rattraper à l'épaule de Yukio – soit la première chose qui lui passa sous la main –, tremblante et suffocante.

Takara la bouche, voulu dire quelque chose – ou pousser un cri d'agonie, pas sûr – mais aucun son ne voulait sortir de sa bouche. État de choc.

« Oh chéri voyons, tu vois bien qu'elle est toute gênée ! » ria Madame Kasamatsu, une main sur la bouche et un grand sourire aux lèvres, signe qu'elle ne plaisantait pas du tout en réalité et qu'ils étaient très sérieux avec ce mot, bon sang de bordel de … !

Son cœur allait lâcher, c'était certain. Elle ne survivrait pas à la famille Kasamatsu, c'était tout bonnement impossible.



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MessageSujet: Re: #YOLO IRL ϟ feat. Yukio || FINI ♥   #YOLO IRL ϟ feat. Yukio || FINI ♥ EmptyMer 11 Juin - 20:22

#YOLO IRL ϟ feat. Yukio || FINI ♥ Tumblr_n06o56XvB21qfvmqco1_500





#YOLO IRL!
Are you fuckin' kiddin' me, you moron?!





Comme pour les séismes, les typhons, tremblements de terres et autres catastrophes naturelles, Yukio possédait une échelle de « gravité » pour classer et catégoriser soigneusement tout ce qui lui tombait sur le coin de la gueule. Ça allait de la classe A pour tous les petits soucis quotidiens du genre « oups, j’ai fait un œuf en trop » où « Ouah, j’ai failli me casser la gueule dans l’escalier ! » à la classe F pour les cas d’extrêmes urgences et sur lesquels, souvent, on ne pouvait mettre aucun mot viable ou même existant dans les langues humaines. Peut-être un vague rugissement à la Godzilla, histoire d’appuyer la frustration qui s’empare des corps, et encore, pas sûr que ce soit suffisant. On était tout de même face à une situation bien plus grave et emmerdante que celle qui intervient lorsqu’on se cogne le petit orteil dans l’angle d’une porte. Pas de beaucoup, certes, mais tout de même un cran au-dessus.

Nous y voilà, donc. La mère de Kasamatsu qui déblatérait des inepties en pensant que son fils s’était envoyé en l’air dans le placard à balais avec la demoiselle Kurokawa ici présente – doutait-elle à ce point de la vie sexuelle de son garçon pour qu’elle soit ravie de penser qu’il s’abandonne de la sorte dans un endroit si peu approprié aux galipettes en tout genre ? Tout ce qu’il y a de plus normal, bien sûr. C’était tout à fait dans la banalité des choses… Sur une planète lointaine, peut-être ! Ici, là, maintenant, le brun entamait une descente d’organe –oui, encore, comme quoi, c’est infini ces petites choses-là ! Son cas paraissait désespéré et, apparemment, il ne pouvait guère compter sur Takara et son habituelle grande gueule pour les sortir tous les deux de ces marécages d’incompréhension dans lequel ils s’enfonçaient de plus en plus.

La métaphore était très bien choisie. Non mais sérieusement ! D’habitude, la brunette était la première à gueuler sur ses filles pour se faire entendre convenablement – certains, à Kaijo, murmurait même qu’elle et Yukio avaient le même style de corde vocale, c’est dire ! – et là, plus rien, pouf, comme ça, disparue ?! Quelle inutilité flagrante ! Bon, okay, ça, c’était de la grosse mauvaise foi comme on en faisait plus de nos jours, mais même. Yukio avait sa fierté d’homme et de voir Takara s’écraser de la sorte devant ses parents n’aidaient en rien dans le fait qu’il retrouve la flamme olympique du courage, perdue vraisemblablement quelque part dans cette mangrove poussiéreuse qui lui servait de cerveau. Comment pouvait-il se sortir de là, au juste ? Il ne pouvait pas laisser la Kurokawa aux prises avec sa mère et son père ; en plus d’être cruel ça n’aurait rien arrangé à leur situation commune. Ils y étaient. Plus ils tâchaient de se débattre pour dissiper le lourd malentendu planant au-dessus de leurs épaules et moins ils parvenaient à s’en extirper. Un vrai marécage tueur, ce n’était pas descriptible autrement !

Et encore, Yukio pensait avoir vécu le pire, jusque-là. Mais non ! C’est qu’ils avaient encore des niveaux à parcourir avant d’arriver au Boss final, bien entendu ! Nous, auteures, ne saurions rendre leur tâche plus aisée qu’elle ne l’est déjà – quoi, elle est déjà très tordue ? On s’en fout, on aime ça, nous – parce que sinon ça manquerait de bon sens, à notre regard sur les choses. Aussi, comme ils n’étaient pas prêts d’arrêter de souffrir inutilement, les deux autres poussins noirs, là, ils allaient pouvoir bientôt le comprendre avec l’arrivée de « Maman Souvenir ». Qu’est-ce donc que cela ? Simple, fort simple. Et tellement cruel aussi. D’un seul coup, Madame Kasamatsu se leva d’un bond et, toute illuminée, lança joyeusement un dynamique :

« Oh, une minute ! Je sais ce qui aidera notre petite choupette à se détendre ! »

Ola, ola, mayday mayday, allo Houston, on a un problem ici! Un énorme problème, même! Car lorsque sa mère commençait à rayonner de la sorte, telle une ampoule nucléaire qui ne saurait plus s’arrêter dans sa luminosité, c’était que rien n’était prévu de bon pour son cas à lui. Misère ! Mais bon, pendant ce temps-là, il rassembla le peu de courage qu’il avait pu ratisser au râteau rouillé en son interne pour répondre à son paternel au sujet de ce mariage qui n’aura jamais lieu de toute manière ! Mot tabou parmi les mots tabous, il aurait presque donné de l’urticaire à Yukio tellement une telle chose lui paraissait improbable !

« N….Non… Du tout. »

Wouah, attention, quelle précision ! Que de détails donnés là ! Au final, ce fut tellement inefficace que Père Kasamatsu racontes nous une histoire! – pardon – crut que son fils refusait simplement le thé et non la demande en mariage. Génial ! Il est vrai que leur cas n’était pas suffisamment désespéré jusque-là ! Bravo Yukio, on applaudit ! Une belle paire de bras cassés à n’en pas douter. Surtout que lorsque le brun réalisa une fois encore que Takara était rivée à son épaule, intérieurement, ce fut la panique totale ! Exactement comme sur le Titanic lorsque ce dernier a coulé. Le capitaine était recherché partout mais impossible de le retrouver ! Sans doute était-il enfermé dans sa cabine, à attendre que la mer l’emporte. Du coup, ici, la conscience du jeune homme – aka le capitaine, pour ce qui n’aurait toujours pas saisi la métaphore - était hors d’atteinte. Il ne savait plus ni quoi dire ni quoi faire pour arranger la chose. Enfin, certes, c’était déjà le cas avant. Mais là, c’était encore pire. Il faut se mettre un peu à sa place ; une créature avec de la poitrine le touchait ! Aaaaah, par tous les deux présents, passés et futurs – oui oui, vous avez bien lu – mais pourquoi une telle chose devait lui arriver à lui ?! Bon sang, il devait y avoir des victimes bien plus drôles à torturer, non ?!

Yukio avait peur des filles, il ne savait pas comment s’y prendre avec elles autres – ainsi la perspective qu’il ait pu en culbuter une dans son placard à balais – excusez le niveau de langue employé mais c’était pour varier les plaisirs, si l’on peut formuler les choses ainsi – était absolument inimaginable pour n’importe quelle personne vivante ! Mais bon, apparemment, ça semblait plaire à ses parents ! Allez savoir pourquoi. En tout cas Yukio, lui, ne voulait pas savoir ! Qu’est-ce que sa vie sexuelle – et plus largement sentimentale- pouvait faire au reste du monde à la fin ?! Célibataire il l'était et le vivait très bien ! Pas besoin d’en faire tout un foin après tout, ce n’était rien du tout et il était constitué normalement ! Non mais alors ! Entre Kise qui le titillait tout le temps à ce propos et maintenant cette situation ô combien humiliante pour lui dans son propre salon, il avait de quoi bouffer de la relation sociale avec la gent féminine jusqu’à ses quarante ans, au moins !

Sauf qu’il espérait bien que Takara ne s’éterniserait pas aussi longtemps sous son toit… Probablement même que la jeune fille et lui était sur la même longueur d’onde pour cette envie soudaine de fuite. Le tout était de trouver comment, maintenant ! Lorgnant sur le couloir menant à l’étage supérieur, le brun s’interrogea lui-même. Combien de temps mettrait-il à rallier sa chambre en sprintant avec l’élégance au fond d’un tiroir, enfermée à double tours ? Non parce qu’il avait beau réfléchir, il ne voyait pas ou ils pourraient être tranquille, à deux, sans avoir à supporter les dires de sa mère. Donc, un nouvel objectif fut décidé. Le tout, maintenant, c’était de l’atteindre. Chose très compliquée. Surtout que Madame Kasamatsu choisit pile ce moment pour revenir, l’air triomphant.

Ohoh, c’était pas bon du tout non plus ça ! Yukio sentait maintenant des sueurs froides lui descendre la colonne vertébrale façon cavaliers mongoles sur leurs poneys afghans. Et il avait raison d’avoir peur, le garçon. Car Godzilla version maman déchainée et pleine d’amour pour sa progéniture avait une attaque spéciale à laquelle peu parvenait à survivre.

L’album photo.


Non non, ceci n’était pas une blague ! La figure de notre cher capitaine se décomposa littéralement alors que sa génitrice venait d’ouvrir en grand le livre rempli de clichés – c’était donc possible d’en prendre autant ! – pour le poser devant les jeunes damoiseaux, sur la table basse. C’en suivit aussi de vives explications. Forcément, sinon ce n’est pas drôle du tout !

« Alors là, Yukio venait tout juste d’avoir trois ans ! Il s’essayait au tricycle, regarde comme il était mignon ton amoureux, à cet âge-là ! D’autant qu’il a gardé les petites roues jusqu’à ses sept ans si je ne dis pas de bêtises ! »

Pitié maman, arrêêêêêêêtes ! Cria intérieurement le pauvre nippon, dont la face commençait à passer par toutes les couleurs possibles et imaginables. Sauf que son calvaire était loin d’être fini.

« Oh et là, nous étions au zoo avec son père ! Yukio s’est mis à pleurer parce qu’une chèvre lui avait piqué son gâteau alors qu’il était en train de le manger ! C’est chou, n’est-ce pas ? »

HELP ! S.O.S !


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MessageSujet: Re: #YOLO IRL ϟ feat. Yukio || FINI ♥   #YOLO IRL ϟ feat. Yukio || FINI ♥ EmptyJeu 12 Juin - 11:46


c'était pas prévu comme ça

Quelque chose pour la détendre, là tout de suite, à part une triple dose de morphine, Takara voyait vraiment pas ce que ça pouvait être. Elle eut d'ailleurs un très très gros doute en voyant l'air ravi de Madame Kasamatsu. Ça sentait pas bon, ça. Ça puait même la bombe atomique à des kilomètres à la ronde !

Mais Takara ne pouvait rien faire pour l'en empêcher – ça aurait été tellement simple de lui dire qu'elle était parfaitement à l'aise et que ce n'était vraiment pas la peine de faire tout ça, pensez-vous, des trucs pareils, se faire chopper dans un placard ça lui arrivait tous les jours bien sûr ! – parce que pendant ce temps là, elle devait toujours se débattre avec la bombe lâchée par Monsieur Kasamatsu.

Le mariage donc. Et la Kurokawa étant actuellement très occupée à se souvenir comment on faisait pour respirer à l'heure actuelle, elle laissa le soin à Yukio de les sortir de là, car après tout, il fallait bien qu'il fasse quelque chose. Mauvaise idée.

Takara se frappa le front contre la chose dure la proche d'elle, c'est-à-dire l'épaule de Yukio sur laquelle elle s'appuyait depuis tout à l'heure, qu'elle croyait solide, mais non. Qu'elle soit déstabilisée c'était une chose, mais merde Yukio ! Ça fait dix-huit ans que tu les connais tes parents, tu pourrais essayer de mieux t'en sortir quand même.

Et rien à foutre que la tête de Takara était actuellement enfouie dans l'épaule de Môsieur Yukio, elle avait tenté de s’assommer avec l'os de son épaule et ça n'avait pas marché, maintenant elle avait décidé de rester comme ça et de ne plus jamais, au grand jamais, relever les yeux. Elle allait devenir aveugle, voilà. Et sourde. Et muette aussi tiens, ça lui évitera de dire des conneries. Et c'était possible de la laisser mourir en paix maintenant ?

Non, impossible. D'ailleurs c'est à ce moment précis que Madame Kasamatsu revient et ça ne loupa pas, bien évidemment. Parce qu'on adore ça.

« Oh vous êtes tellement adorables tous les deux ! Chéri, cesses donc d'embêter nos tourtereaux ! » roucoula-t-elle, visiblement en adoration devant le tableau qui lui offrait les deux capitaines de Kaijou – oublié, la férocité, la fierté, la grandeur des deux dirigeants des équipes de basket d'un lycée de niveau national, a la poubelle tout ça !

Visiblement, elle avait pas remarqué l'aura lugubre de désespoir qui planait et leurs visages déconfits – en même temps on pouvait pas voir le visage de Takara vu qu'elle tentait toujours de s'étouffer avec l'épaule de Yukio – au-dessus du couple en question.  

La Kurokawa fut forcée d'émerger et de revenir à la surface du monde des vivants en entendant le claquement de l'album photo de deux tonnes cinq sur la table et les explications tellement enjouées de Madame Kasamatsu. Ni une ni deux, rouge comme une tomate bien mûre, Takara se redressa.

« Non c'est pas la peine je vous jure ! » tenta-t-elle, en vain bien évidemment.

Trop tard, la séance avait déjà commencé, donc tu la fermes, tu te rassois et tu regardes les photos de Bébé Yukio. D'ailleurs pendant ce temps, Ado Yukio avait l'air très mal, et on le comprends d'ailleurs.

Qu'on les achève, pitié. Car même si Takara devait admettre qu'un Yukio de six ans en salopette était la chose la plus mignonne au monde – on avait prévenu qu'elle ne pouvait pas résister aux enfants – ça restait tout de même pour elle Kasamatsu Yukio et donc c'était pas possible de voir des trucs pareils.

« Oh, je voulais te montrer, j'ai une adorable série de photos de Yukio dans son bain. Il avait seulement cinq ans à l'époque et il adorait jouer dans l'eau avec son canard jaune ! Elles doivent être dans l'album à l'étage, certainement dans les affaires de Yukio qu'il a caché sous son lit... »

A cet instant, cela fit tilt dans l'esprit de Takara. Une lumière s'illumina dans les ténèbres, tel un ange venant s'offrir aux martyrs. Une porte de sortie, un échappatoire, même temporaire. La pensée que, peut-être, cette issue de secours risquait de se révéler n'être en réalité qu'un couloir sans issue, lui effleura l'esprit. Tant pis, il fallait qu'elle tente le tout pour le tout ! C'était probablement sa seule et unique chance, si elle ne la saisissait pas, elle allait le regretter pour le restant de ses jours certainement !

Du coin de l’œil, Takara vit Madame Kasamatsu esquisser le geste de se redresser pour aller chercher l'arme du crime parfaite – à savoir les photos d'un Yukio de cinq ans à poil dans son bain. Ni lui ni elle n'y survivrait, c'était certain. Si elle voulait sauver le peu de santé mental qu'il leur restait, il fallait qu'elle tente sa chance, maintenant.

D'un bond, Takara se leva, tout en agrippant fermement Yukio par le bras. « R-Restez assise Madame ! Je vais aller le chercher ! » s'exclama-t-elle précipitamment, tout en se tournant vers son camarade de Kaijou, tirant doucement, mais fermement sur son bras tout en essayant de lui transmettre des signaux visuels, histoire qu'il comprenne un peu « Yukio, viens m'aider ! »

Écoutant à peine les roucoulements d'adoration de Madame Kasamatsu, qui s'extasiait sur la jeunesse, et comment qu'ils étaient mignons et déjà à tout faire ensemble, collés l'un à l'autre – c'est cela oui et sinon, sérieusement, qu'est-ce qu'elle mettait dans son thé la mère de Yukio ? Non parce que c'était légèrement inquiétant tout de même hein –, la jeune fille se précipita vers les escaliers, tirant un Yukio qui se laissait étonnamment faire – certainement l'état de choc – à sa suite.

La capitaine de Kaijou se stoppa une fois en haut des escaliers, s'assurant d'un coup d'oeil dans son dos qu'ils n'étaient pas suivi – après tout, on ne sait jamais. Elle poussa ensuite un soupir – genre très profond, qui vient du fond du fond du cœur. Un instant de répit, enfin ! Car oui, rassurez-vous cher public, les deux auteurs de ce rp n'en ont pas fini avec leurs victimes... je veux dire leurs personnages, et donc ce moment de paix – ou presque – n'est en réalité que le recul nécessaire à nos deux héros pour mieux se jeter dans la gueule du loup.

Remarquant qu'elle tenait toujours un Yukio anormalement docile par le bras, elle le lâcha, même si à l'heure actuelle, les problèmes de proximité et d'affection tactile de Kasamatsu était bien le dernier de leurs soucis. Maintenant, si elle voulait avoir une chance de s'en sortir, il fallait qu'elle ressuscite son seul et unique allié dans cette terrible épreuve. Ce qui n'était pas une mince affaire.

« Bon, Yukio par pitié, fais un effort. C'est vraiment pas le moment de me faire ta sainte-nitouche là. On a un problème, au cas ou t'aurais pas remarqué. »

Non, tu crois ? A cause des parents Kasamatsu, qui sont désormais intimement persuadés que Takara a prit la virginité de leur fils dans un placard à balais et qui s'attendent visiblement à ce qu'elle fasse partie de la famille de manière officielle avant la semaine prochaine ? C'est cela oui, et le lundi suivant elle accouche de leur premier petit-fils tant qu'on y est !

Bon aller. Dis un truc gentil, montre-lui que tu l'aimes et que tu le soutiens, le pauvre.

« Euh … pour l'album hein, je propose qu'on garde tout ça, » elle fit un geste avec les bras pour montrer qu'elle englobait la journée entière dans sa citation « entre nous... Et surtout.... Je suis désolé. » ajouta-t-elle d'une toute petite voix.

Elle était peut-être légèrement sadique et passionnelle sur les terrains de basket – légèrement ? T'as le sens de l'humour toi... – mais Takara n'était nullement méchante et faire chanter Yukio avec cette histoire de tricycle, de chèvre et de canard en plastique ou que ce soit d'autre d'ailleurs, ne lui avait même pas effleuré l'esprit. Surtout qu'ils étaient dans la même galère actuellement, piégés dans la demeure familiale des Kasamatsu, avec deux geôliers prêts à les fiancer dans l'heure.

Takara ne pouvait d'ailleurs s'empêcher de se sentir compatissante vis-à-vis du jeune homme, qui lui devait supporter ses parents au quotidien. Dire qu'elle pensait que sa famille avait un grain... elle venait de trouver une maison qui faisait sérieusement concurrence à la sienne sur ce plan.



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MessageSujet: Re: #YOLO IRL ϟ feat. Yukio || FINI ♥   #YOLO IRL ϟ feat. Yukio || FINI ♥ EmptyVen 13 Juin - 19:43

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Oh seigneur dieu tout puissant –ou pissant, parce que nos deux héros n’étaient pas vraiment dans les faveurs divines, semblait-il, mais bon, l’heure n’étant pas aux blasphèmes, on va enchainer fissa sur le cas des deux crétins dont il est ici question. Si quiconque, du lycée Kaijo ou même de leurs connaissances les voyait ainsi, c’en était fini de leurs réputations respectives de lion et lionne indomptables, sortant les crocs à la moindre escarmouche pour faire taire les insubordinations. Oh non, il n’y aurait plus rien eut de tout ça et leur prodigieux sens du leadership pourrait s’envoler vers d’autres cieux comme la Team Rocket dans Pokémon parce que ce ne serait pas dans l’immédiat qu’ils le récupéreraient !

Pourtant, Yukio ne voulait pas qu’une chose pareille n’arrive, bien au contraire ! Être la risée de son école – ou même une simple source de rumeurs à la con- c’était déjà bien trop pour lui qui détestait attirer l’attention sur lui – n’était pas vraiment sans ses projets actuels ou même futurs. Takara était, d’ailleurs, très certainement dans le même cas, s’il on y pensait sérieusement. Le problème, maintenant, c’était de savoir que faire pour s’attirer les bonnes grâces de n’importe quelle divinité étant en mesure de les tirer d’une situation si mauvaise pour leurs matricules. Prier ? Compromis, comme solution. Ils n’allaient tout de même pas se mettre à entonner des chants sacrés au milieu du salon pour la sainte pelle où sa concurrente, la sainte pomme de terre. Non, non, définitivement, c’était trop risqué.

Il leur fallait quelque chose de plus discret et de plus efficace, au passage.

Pourquoi est-ce que le téléporteur n’existait pas encore, hein ?! C’aurait été tellement plus simple dans ce cas-là ! Les deux adolescents pris au piège n’auraient alors plus eut qu’à sauter dans une failles spatio-temporelle pour parvenir en sécurité sur une île déserte avec un crabe, sa noix de coco et un palmier pour les abrités de la chaleur cuisante du Pacifique – parce que les UVs, c’était mauvais pour le teint, la preuve avec Aomine. Ceci était une pique personnelle de l’auteure du rp et n’engage en rien la pensée première de Yukio qui est suffisamment intelligent, lui, pour ne pas avoir envie de mourir précocement de la sorte… Quoi que.

Bref, merci Einstein qui n’avait pas, apparemment, bossé suffisamment la thématique des séparateurs de particules, à cause de lui, Kasamatsu et Kurokawa souffrait un martyr d’un nouveau genre. Qui a dit que les parents étaient les premiers piliers sur lesquels un enfant puisse s’appuyer ? Foutaises ! Dans le cas ici présent, c’était même presque tout le contraire ! Le brun était désespéré par ses géniteurs. En plus, plus il essayait de se défaire de son acolyte improvisée – son épaule n’était pas et ne sera jamais un endroit où s’y suicider ! – plus elle se rapprochait de lui. Sérieusement, le concept d’espace vital lui était totalement étranger à celle-là, ou bien ?! Argh, et dire que sa mère et son père s’imaginaient déjà le futur mariage, le voyage de noce et les enfants qui allaient avec la suite ! Au secours, que quelqu’un l’aide ! Ce n’était même plus de l’urgence mais de la nécessité absolue, à ce stade-là.

Le pire fut sans doute lorsque godzilla en tailleur – aka la maman de notre cher héros du jour – déclama à qui voulait l’entendre que des photos encore plus compromettantes sur sa personne – à savoir, lui, dans le bain, tout petit – allaient sous peu être dévoiler aux yeux d’un public qui n’avait en aucun cas le droit d’observer ces clichés si personne ne faisait rien pour que ça n’arrive pas ! Aussi mignon que cela puisse être de voir un bambin gazouiller de joie en maltraitant un canard en plastique jaune – un pré-entrainement avant Kise, peut-être ?- qui fait coincoin, Yukio ne tenait pas à ce que sa camarade puisse poser ne serait-ce qu’un regard furtif sur ce genre de souvenirs ! Non mais alors !

Fort heureusement pour lui, une force supérieure parut avoir entendu son appel désespéré et sans qu’il ne comprenne vraiment ce qui lui était arrivé, il s’était fait attraper le bras par la jeune femme qui voguait sur le même navire – enfin, galère, mais c’était pour rajouter du style – d’emmerdes que lui. Les escaliers menant jusqu’à l’étage avaient été rapidement gravit, si bien qu’il ne l’avait même pas remarqué lui-même tant il était pris dans ses pensées. Ce n’est qu’une fois parvenu en haut qu’il capta enfin. Bon et bien, apparemment, Takara avait lu sans ses pensées et l’avait même devancé dans son plan de se rendre au premier, loin de la portée des parents présentement fous et obsédés par une union qui n’aura jamais lieu – du moins, pas dans cette dimension, soyons bien clairs là-dessus ! Fort bien, ils pouvaient profiter d’un court répit, mais cela serait-il suffisant pour leur salut ?... Le mystère restait encore entier pour cette partie-ci.

Cela dit, même si leurs regards ne se croisaient pas, Yukio apprécia les paroles de sa compagne d’infortune. Elle avait un véritable respect pour la vie privée – si l’on excluait ses manies ô combien étranges, bien sûr – et lui assura qu’elle ne dirait rien à propos de ce qu’elle avait vu. Elle en paraissait même… Désolée pour lui, chose qui le toucha quelque peu, il fallait bien le dire.
Bon, maintenant, comme dans toute situation de crise, il fallait se reprendre et vite ! L’ennemi était derrière eux et il fallait que ça continue d’être le cas où cette fois ils étaient bon non pas pour d’autres séries de photos, mais bien pire encore ! Les films de vacances ô combien barbants dans lesquels Yukio apparaissait à tout âge les trois quart du temps – et encore, en restant gentil sur les proportions. Ça, ça les aurait très certainement achevés donc inutile d’en arriver à de telles extrémités. La Kurokawa ne pourrait sans doute qu’approuver, en plus. Et dire que certain se plaignaient de leurs parents… Ils n’avaient pas connu les Kasamatsu avant de dire ça, c’était plus que certain !

Ouvrant le passage, le brun ouvrit donc la porte de sa chambre, invitant Takara à le suivre avant de refermer la porte à clefs après son passage – sait-on jamais des fois que sa mère rentre « à l’improviste » façon ninja pour soi-disant les surprendre en plein moment « câlin ». AHEM. Passons. Les précautions prises, Yukio se prit la tête entre les mains et entama une session de réflexion ô combien intense, en fermant les yeux parce que ça marchait mieux comme ça, selon lui.

« Bon, je vais essayer de trouver une… une solution. »

Il tourna alors le dos à Takara, les joues encore bien rouges pour le moment – il avait tout de même une fille dans sa chambre, ce n’était pas un facteur qui s’oubliait aisément, vous en conviendrez ! Puis, la mise en garde d’office.

« Et tu ne regardes pas sous mon lit hein ?! »

Des fois qu’elle veuille jouer les curieuses, hein…

Le moment de stress intense passé, Yukio ne savait toujours pas comment résoudre son épineux problème. Ce n’est que lorsqu’il entendit un rire d’enfant prononcé que ses yeux lâchèrent enfin son plafond – qui n’avait pas beaucoup de conversation de toute manière – pour se ficher sur la fenêtre. Alors, elle est pas belle, la vitre ? Bien sûr qu’elle l’est, mais le plus important n’était pas le verre mais ce qu’il y avait derrière, justement. Un peu de subtilité ne faisait jamais de mal, après tout. Là, Kasamatsu eut une idée de génie.

« Taka…. Kurokawa, Tu as déjà fait de l’escalade, ou pas du tout ? »

Oh-oh, ça sentait le plan foireux à la James Bond, tout ça. Qu’allait-il advenir de nos valeureux Kaijoiens ? La suite, au prochain post ! Ahah.



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MessageSujet: Re: #YOLO IRL ϟ feat. Yukio || FINI ♥   #YOLO IRL ϟ feat. Yukio || FINI ♥ EmptySam 14 Juin - 11:14


c'était pas prévu comme ça

La chambre de Yukio. Elle était dans la chambre de Yukio, loin des ''griffes'' – il n'y avait d'autres mots pour définir ça – de Madame Kasamatsu. En sécurité, du moins l'espérait-elle de tout son cœur.

Reprenant son souffle, main sur le cœur pour calmer son palpitant qui faisait des siennes depuis tout à l'heure et avait manqué quelques battements à plusieurs reprises – demain elle irait voir un cardiologue, parce que faire trois crises cardiaques à dix-sept ans, c'était pas normal, mais en même temps, est-ce que tout cela était vraiment normal ?! – Takara balaya la pièce du regard, cherchant à occuper son esprit pour s'éviter de penser à ce qui l'attendait en bas dans le salon.

Son regard tomba sur la guitare de l'adolescent et elle s'étonna de la présence de l'instrument. Elle ne se serait jamais doutée que Yukio était un artiste dans l'âme. Elle se tourna vers le jeune homme en question, lequel s'était prit la tête entre les mains et lui tournait le dos pour le moment.

Takara leva les yeux au ciel. « S'il te plaît. Je viens de voir des photos de toi à deux ans en train d'apprendre à manger tout seul. Je crois qu'on a vu tout ce qu'il y avait à voir. »

C'est cela. Elle ne voulait pas voir le petit oiseau de Yukio et son canard en plastique de toutes manières – plus jamais elle ne pourrait regarder une créature à ailes de la même manière . Pas que ça la dérangeait vraiment – enfin si c'était très dérangeant, parce que c'était Yukio bordel –, mais elle ne voulait surtout pas superposer ces images sur papier avec des visions mentales que son cerveau ne manquerait pas de lui envoyer, parce qu'elle reste une adolescente de dix-sept en parfaite constitution, ce qui implique bien évidemment un taux d'hormones qu'elle tentait en vain de contrôler et de garder enfermées à double tour dans un donjon au fin fond d'elle-même – l'intérieur psychologique de Takara est très vaste oui.

Cependant, associer les mots ''nudité'' et ''Yukio'' provoquaient forcément une bonne grosse erreur système dans son esprit de vierge effarouchée – exhibitionniste et impudique, oui, mais chez les autres, non. Quand on disait qu'elle était paradoxale et compliquée cette gosse – et si on lui donnait matière à cogiter la chose, soit les dîtes photos des « aventures trépidantes de Monsieur Coin-Coin et Bébé Yukio dans le bain », ça risquait juste de lui filer des images mentales très déplacées et une furieuse envie de se crever elle-même les yeux avec un couteau à beurre et d'aller jouer les bonnes sœurs dans un couvent au sommet de l'Himalaya.

Donc on oublie Yukio et son canard, qu'il soit métaphorique ou réel, et on se concentre sur ce qui est réellement important. À savoir trouver une idée. Et justement, le preux chevalier en armure Kasamatsu venait de se porter volontaire pour cette tâche ardue qu'était de mettre un plan au point pour s'échapper du donjon qui les gardaient prisonnier, lui et sa princesse. Princesse qui tenait plus du dragon, mais soit. Après, c'est un Godzilla en talons haut qui gardait la dite tourelle, donc on pouvait bien adapter le conte à notre sauce.

« Oh bordel Yukio, c'est vraiment pas le moment de se prendre la tête avec ces règles de politesse à la con, appelle-moi juste Takara et … » elle réalisa soudain la suite de la phrase et se stoppa dans son élan, se tournant vers le jeune homme, un sourcil froncé et l'autre haussé – c'est une expression très particulière, j'en conviens. « Ha ? De l'escalade ? »

Non mais c'était quoi cette question tout à coup ? Il voulait vraiment parler de ses capacités sportives maintenant ? La jeune fille fronça les sourcils, pas certaine de comprendre ou il voulait en venir – sa conversation avec les parents Kasamatsu avait bien endommagé son cerveau mine de rien, à moins que ce ne soit les restes de la vision d'un Yukio en salopette.

C'est vrai qu'elle était plutôt douée pour ce genre d'acrobaties, même si cela faisait un petit moment qu'elle ne pratiquait plus vraiment. Quand elle était enfant en revanche, on trouvait difficilement plus casse-cou et intrépide comme gamine, toujours à se suspendre la tête en bas ou a grimper sur le premier truc qu'elle trouvait, soit avec Kōsuke, soit avec Dai et les garçons du terrain de street.

« Bah, disons que j'avais l'habitude de grimper aux arbres quand j'étais gosse. Une fois j'ai réussi à fuir une séance de shopping avec ma mère en descendant le long de la gouttière près de ma fenêtre mais... attends deux secondes. »

Pause. Takara regarda Yukio. Yukio regarda Takara. Takara regarda la fenêtre, puis Yukio. Oh, non. Pourquoi est-ce que, bizarrement, étrangement, suspicieusement, elle ne le sentait pas du tout ce coup-là ?

Et forcément, maintenant que Madame Kasamatsu n'était plus en train de lorgner ses hanches en faisant la réflexion à voix haute qu'elle était un peu maigrichonne et qu'elle risquait d'avoir du mal à sortir son premier enfant, la jeune fille retrouvait un peu de son mordant habituel.

Être avec Yukio, sans ses parents, lui redonnait un peu de sa confiance et de son naturel qu'elle avait bien crû avoir perdu définitivement dès l'instant ou elle s'était retrouvée dans ce placard à balais – oui elle en parlait encore mais rien de cette affaire ne serait arrivée sans ce fichu placard ! Etonnant d'ailleurs le sentiment de sécurité qu'elle ressentait, maintenant qu'elle se jugeait à l'abri, même temporairement, dans la chambre de son compagnon d'infortune.

« Non mais tu veux que je me brise le cou ! C'est ça ton idée de génie, m'envoyer à l’hôpital avec une commotion cérébrale en priant pour que je perde la mémoire ? » railla-t-elle, en prenant garde toutefois de ne pas crier pour éviter d'attirer l'attention des parents de Yukio – les dieux seuls savent ce que ces derniers pouvaient bien imaginer qu'ils étaient en train de faire dans cette chambre d'ailleurs... mieux valait l'ignorer, pour protéger nos cerveaux d'images mentales très choquantes et interdites aux moins de trente ans.

S'approchant de la dite fenêtre – très jolie soit-dit en passant et était-ce bien du double-vitrage qu'elle croyait deviner ? – la demoiselle jeta un coup d'oeil à travers, évaluant la distance entre elle et le sol. Beaucoup trop élevée à son goût. Elle se retourna vers Yukio, pas franchement rassurée.

« A moins que tu n'ai un parachute planqué sous ton lit, je ne me risquerai pas à faire ça et... », commença-t-elle, avant qu'un frisson glacial ne lui traverse l'échine, son sixième sens la prévenant qu'un danger arrivait.

« Les enfants ! »

La voix de Madame Kasamatsu venait de résonner à travers la cloison. Comment diable cette femme parvenait-elle à leur parler depuis le salon et à faire porter sa voix chantante de rossignol comme si elle était juste derrière eux ? Takara se congela sur place et envisagea un instant de se planquer sous le lit, avant de se souvenir de ce qui se trouvait sous le dit-lit. Hum, non mauvaise idées.

« Prenez votre temps si vous voulez, mais pensez bien à vous protéger surtout ! » fit la voix de Madame Kasamatsu, toute guillerette – on pouvait presque apercevoir des fleurs et des petits anges voleter autour des lettres et on imaginait son petit gloussement féminin d'adoration sur la beauté de la jeunesse.



« Ok, je choisis la fenêtre. »

Sage décision.



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MessageSujet: Re: #YOLO IRL ϟ feat. Yukio || FINI ♥   #YOLO IRL ϟ feat. Yukio || FINI ♥ EmptyDim 15 Juin - 22:49

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La situation était critique, certes. Cela dit, il restait un mince espoir de s’en sortir sans devoir endurer de nouveau la souffrance de l’album photo – ou, dans le pire des cas, des vidéos enfantines, si d’aventure, Maman Kasamatsu parvenait à en dénicher une ou deux dans son bazar personnel. Avantage notoire, avant qu’elle trouve quoi que ce soit, ils bénéficiaient d’un peu de marge pour manœuvrer en « presque » toute sécurité. En effet, ce n’était pas de sa mère que le capitaine de Kaijo masculin avait hérité son sens du pragmatisme et surtout du rangement logique et concis. Il ne restait plus qu’à prier, dès maintenant, pour que son paternel ne se joigne pas joyeusement à son épouse si jamais elle voulait retrouver les films qui signeraient probablement le décès de nos deux pauvres compatriotes ici présents.

En plus, vous imaginez l’arrivée au Paradis après ça ? Devant on ne sait quelle divinité, obligé de dire pourquoi on a atterri là et balancer le plus normalement du monde – forcément – que la mort avait été ô combien douloureuse et provoquée par des images pleines de honte et de souvenirs enfantins. Je ne sais pas pour les autres, mais Saint Pierre se foutrait probablement de leurs tronches pendant deux ou trois millénaires au moins. Donc bon, au final, si c’était pour être les deux bonnets d’ânes du monde de l’au-delà, est-ce que ça valait le coup ? Choix cornélien, nous en conviendrons.

Du coup, avant que ce mauvais coup du destin – ce salopard en tenue de slenderman, probablement – ne leur tombe sur le coin de la gueule et ne les enjoigne à vite rendre l’âme, il fallait agir et vite. Tel Jack Bauer dans la célèbre série se déroulant sur une journée entière, ils disposaient d’un temps limité pour renverser la situation à leur avantage. Si avantage il y avait, cela étant dit. Au moins, malgré ses protestations premières – vite refoulées par la mère du brun, encore !- Takara ne semblait plus si réfractaire à passer par la fenêtre afin d’échapper à godzilla en tailleur et ongles vernis. En plus, si elle disait vrai, elle avait des capacités physiques qui n’avaient rien à envier au ouistiti de Kaijo, aka Hayakawa Mitsuhiro. Tant mieux, ça ne rendrait l’échappée belle que plus simple ! … Probablement.

Parce qu’en attendant, il fallait y arriver, jusqu’à l’extérieur. Et ça, ce n’était pas joué d’avance. Yukio réfléchissait à ce qu’il pourrait bien utiliser afin de se glisser sur la toiture et jusqu’au sol sans se faire mal inutilement. Les draps ? Hum hum, mauvaise idée. Comme dirait un certain humoriste « il y en a qui ont essayé, ils ont eu des problèmes ! » donc autant laisser cette idée foireuse de côté. Surtout que bon, il n’en avait pas assez dans sa chambre pour faire une corde suffisamment longue pour toucher le sol sans se causer une fracture ouverte. Hors, avec un os qui sort de la jambe, à moins de vouloir survivre à une apocalypse de zombie voulant nous bouffer tout cru, on ne peut pas faire grand-chose sur un terrain de basket. Du coup, il fallait absolument trouver un autre matériel suffisamment long et résistant pour servir de corde.

Indiana Jones n’avait qu’à bien se tenir, d’abord, parce qu’une idée qui lui parut lumineuse traversa l’esprit embrumé de Kasamatsu. Tout en contournant Takara, rouge comme un soleil levant – et bam, paie ton image poétique ! – le brun se mit à genoux devant son lit et fouilla à l’aveugle sous le meuble. Il était persuadé d’avoir laissé ce qu’il cherchait maintenant désespérément – façon princesse Fiona cherchant son Shrek, probablement – là-dessous il n’y a pas si longtemps ! Ceci dit… En général, c’est quand on chercher un objet en particulier qu’on ne le trouve pas pour finalement tomber dessus quand nous n’en avons plus l’utilité, forcément, autrement, ce serait bien trop simple ! C’était la une loi bien cruelle de la vie en générale. Il fallait composer avec, désormais.

Mais l’ange gardien du brun parut reprendre du service après sa sieste ô combien dérangeante – parce qu’on avait requis son action un peu plus tôt dans la journée, sans succès, hein – et bientôt, ses mains façonnées se refermèrent sur la texture souple tant voulue. Pour tous les esprits mal placés qui liraient ce texte – je sais qu’il y en a plus d’un – sachez qu’il est ici question d’une corde à sauter et rien de plus ! Et oui, un sportif avait toujours ce genre d’accessoires chez lui, quoi de plus logique ? Et forcément, le chemin des pensées de Yukio s’était dit qu’il pourrait s’en servir comme un moyen de descendre jusqu’au sol sans souci aucun. Malin, le p’tit Kasamatsu !

« Bon, on va se servir de ça, okay ? »

Il avait montré l’accessoire élastique comme si c’était un artefact de grande valeur – quoi que présentement, c’était clairement le cas – à Kurokawa – sans pour autant croiser son regard, il ne fallait pas abuser non plus. Ses joues étaient encore cramoisies. Parler à une fille, comme ça, c’était très inhabituel, pour lui, quand bien même ils avaient vécu une galère comme on en connait qu’une fois par vie, tous les deux. Cependant, il devait bien reconnaitre que la basketteuse n’était pas comme toutes les autres filles ; celles qui le terrorisait, d’ordinaire. Rien à voir avec les fans hystériques de Kise, du tout. Au moins elle était respectueuse et ne pétait pas un câble au premier passage du beau gosse de Kaijo. C’était en soit, une très bon début pour se faire une place dans l’estime de Yukio, même si elle ne le savait probablement pas encore. Bah oui, sinon ce ne serait pas drôle, voyons !

Histoire de passer à l’œuvre, Kasamatsu vint accrocher une extrémité de la corde au plus proche pied de son lit par rapport à la fenêtre et lança le reste par la fenêtre avant de prendre appui sur l’encadrement de cette dernière et passer un pied indécis au dehors.

« Bon bah, euh… J’y vais. »

Chemin très orthodoxe pour sortir de chez soi, n’en doutons pas. Pourtant, tirant sur la corde à plusieurs reprises pour s’assurer de la solidité de cette dernière, tel un alpiniste chevronné, il entama une descente prudente, veillant à bien se tenir sur ses pieds avant de reprendre le chemin tortueux vers une plausible liberté bien méritée ! Il était passé en premier afin de s’assurer que tout allait bien et que sa comparse puisse descendre sans le moindre problème par la suite. Très galant, comme comportement. Dommage que ça n’émerge que trop peu souvent, sur lui.

Il se coltina en plus une nouvelle honte en se faisant remarquer par un garçonnet et sa mère. « Dis maman, il fait quoi le monsieur ? » « Rien, t’occupes et ne montres pas les gens du doigt, comme ça ! ». Voilà, ça résumait à peu près la situation. Ridicule, en soi. On était loin du film à grand frisson sur des skieurs happés par la montagne, ça, c’était plus que certain ! Et tant mieux, Yukio avait eu sa dose d’adrénaline pour les trois ans à venir, au moins !

Parvenu jusqu’au sol, il jeta un œil à droit, un autre à gauche pour être absolument certain que ses parents n’allaient pas surgir d’un instant à l’autre et essaya de faire parvenir à Kurokawa un signal positif pour qu’elle descende à son tour.

« Hey, pschitt ! Tu peux descendre maintenant, je t’attends ! »

A mi-chemin entre le chuchotement et le gazouillis d’oiseau, c’était ultra-compréhensible, bien entendu ! Ahlala, ces aventuriers du dimanche, décidément ! –même si on était samedi mais bon, on s’en fout, au pire.



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HRP : Alors, si tu veux que la corde casse pour que Yukio la rattrape dans ses bras -ou qu'elle lui écrase la tronche *out*- c'est comme tu veux ♥
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MessageSujet: Re: #YOLO IRL ϟ feat. Yukio || FINI ♥   #YOLO IRL ϟ feat. Yukio || FINI ♥ EmptyLun 16 Juin - 11:11


c'était pas prévu comme ça

Une corde à sauter. Yukio lui avait trouvé une corde à sauter.

« ... T'es pas sérieux j'espère ? »

Ah bah si apparemment. Non mais sérieusement une corde à sauter ? C'était cela, sa solution miraculeuse pour leur permettre de fuir les lieux du crime ? Et en plus il arrivait toujours pas à la regarder en face, ce qui commençait sérieusement à énerver Takara, parce qu'elle considérait que vraiment, ils avaient dépassé ce cap depuis un moment déjà tout de même. Depuis le tricycle à vrai dire.

La jeune fille ravala sa salive en voyant Yukio se dévouer pour passer le premier. Ah, elle avait pas prévu cela tiens. Elle penserait qu'il la laisserai se débrouiller, mais non, il prenait même le plus gros risque en passant devant. Le voyant enjamber la fenêtre, elle s'approcha.

« Fais... fais attention à toi quand même hein ? »

Oui elle était inquiète mais c'était normal non ! On l'a déjà dis, Takara, gueule beaucoup, mais elle n'est pas méchante et l'idée que Yukio se fracasse par terre lui donnait envie de pleurer et de vomir à la fois – certainement très intéressant comme sensation. Pendant toute la lente descente de Yukio, elle fit les cent pas à la fenêtre, jetant des coups d'oeil anxieux au jeune homme, puis à la corde, persuadée qu'elle allait casser. Heureusement ce ne fut pas le cas et Kasamatsu arriva sur ses deux pieds au sol. Takara s'autorisa un soupir de soulagement.

Puis, un peu anxieuse tout de même, mais hors de question de reculer maintenant, elle enjamba à son tour le rebord, se tenant fermement à la corde et priant – bien que jusqu'ici cela s'était révélé plutôt inutile – pour sa survie.

Bien ! C'est l'heure de jouer à un jeu les amis !

Alors, tout le monde se souvient de ce qui s'est passé au début de cette aventure rocambolesque n'est-ce-pas ? Takara s'est retrouvée – à cause de Yukio, d'un cycliste qui respecte pas le code de la route et préfère rouler sur le trottoir plutôt que la route et d'un taxi conduit par un mec grossier avec un très bel accent espagnol – complètement trempée des pieds à la tête.

Du coup, pour éviter de se faire arrêter en pleine rue pour exhibitionnisme parce que son tee-shirt ne cachait plus rien du tout de son magnifique petit bonnet A – oui sa croissance mamaire s'est stoppée brutalement à ses onze ans, c'est pas sa faute – mademoiselle Kurokawa s'est rendue main dans la main avec son ami en chantant gaiement chez Yukio – ou peut-être pas en fait. Le galant jeune homme qui fait des crises d'urticaire dès qu'il voit une créature maléfique à poitrine, petite ou grosse, eut la générosité de lui prêter des vêtements.

Seulement après, on a du ajouter un placard, un Godzilla en talons hauts et un canard en plastique à l'équation. Du coup on a un peu oubliée que Takara était toujours fringuée avec les vêtements filés par Yukio. Hors, et bien que Kasamatsu était un adolescent plutôt agréable à regarder et bien foutu grâce au basket qui avait façonné son corps, il était tout de même plus épais et musclé que la jeune fille, toute déglinguée et maigrichonne – bien qu'elle possédait une force certaine et des membres incroyablement musclés et puissants.

Donc, étant donné la différence de carrure, les vêtements étaient légèrement trop grands pour la demoiselle. Jusqu'ici tout allait bien. Une fois qu'elle se retrouva agrippée à une corde à sauter et suspendue dans le vide, ça allait beaucoup moins bien soudain.

Takara se figea dans son ascension de la mort en sentant très distinctement le pantalon de Yukio, qu'elle portait sans ceinture parce que ce petit génie avait oublié de lui en filer une, commencer à glisser et se faire la malle.

« Oh putain de … » grogna la jeune fille entre ses dents, toujours aussi distinguée.

Alerte rouge, alerte rouge ! Même que l'alerte rouge, elle a des apparences de petite culotte bordées de dentelle et avec un charmant motif de cerises – d'où l'alerte rouge – dessus. Et juste en dessous d'elle, tête levé dans sa direction, il y avait Yukio. Yukio bon sang !

Soudain le pantalon, qui voulait visiblement lui aussi jouer aux explorateurs et se faire la malle, y avait pas de raison après tout, commença à s'aventurer sous les hanches de la demoiselle et un bord de culotte commençait à s'apercevoir timidement – nul doute cependant qu'une fois le cap du postérieur passé, ce putain de jean à la con allait se sentir poussé des ailes et se faire la malle pour de bon, c'est pas comme si ses cuisses maigrelettes risquaient de le ralentir dans sa fugue.

Ni une ni deux, Takara réagit au quart de tour et choppa l'effronté d'une main pour l'arrêter avant qu'on ne la traite encore de perverse ou dieu sait quoi encore. Elle cria à Yukio, rouge comme une tomate : « Regarde pas idiot ! »

Oui alors c'est très bien, elle avait évité l'incident de la culotte aux cerises juste à temps. Comme ça elle n'aurait pas à se jeter dans le fleuve pour oublier sa honte et Kasamatsu n'aura pas besoin de se crever les yeux. Seulement, Takara était toujours suspendue dans le vide, à quelques mètres du sol, agrippée à sa corde à sauter débile. A une main désormais. Forcément, ça se complique.

La jeune fille pâlit en sentant sa prise incertaine commencer à lâcher. Mais elle ne pouvait pas non plus dé-serrer sa prise sur le pantalon, car ce diable de morceau de  tissu semblait déterminé à se suicider et à faire le grand saut. Alors, sa vie ou son honneur ? Question stupide. Elle était de Kaijou, elle choisit l'honneur. Ou plutôt la corde choisit pour elle.

Takara fit une rapide prière, maudissant les Dieux d'avance si elle crevait ou se fracturait la jambe de manière irréversible – ce qui était encore pire que de passer l'arme à gauche pour la basketteuse qu'elle était. Puis, la corde céda, sa main lâcha et elle tomba. Droit dans les bras son compagnon.

« YUKIO ! » hurla-t-elle pour lui supplier de regarder, même s'il y a deux secondes elle lui avait demandé le contraire – changement de priorité, y avait urgence après tout.

Normalement, on serait dans un shojo dégoulinant de guimauve, le héros rattraperait la demoiselle en danger avec élégance et bravoure, la sauvant de la chute et la portant en style mariée. Puis ils iraient copuler dans un placard à balais et vivraient heureux pour le reste de leurs jours.

Sauf qu'on est pas dans un shojo ou un drama débile, on est dans un rp qui a passé le cap de la quatrième dimension, avec deux grosses tarées aux commandes de l'engin. Donc forcément, ça ne se passa pas du tout comme ça.

Effectivement, Takara atterrit dans les bras de Yukio. Seulement, elle était peut-être pas lourde, mais aller rattraper cinquante kilos de gonzesse qui tombe du ciel. Du coup les deux capitaines s’écrasèrent comme des loques, Takara affalée sur son camarade.

Étourdie, elle bougea les orteils, s'assurant que tout fonctionnait encore dans ses membres et qu'elle était vivante. Puis elle réalisa sa position actuelle et paniqua à l'idée d'avoir tuer son ami. Toujours à moitié avachie sur ce dernier, elle lui prit la tête entre les mains. « Yukio ? Yukio je suis désolé, dis-moi que t'es vivant par pitié ! »

Plus doués que Kasamatsu et Kurokawa ? Tu meurs.



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MessageSujet: Re: #YOLO IRL ϟ feat. Yukio || FINI ♥   #YOLO IRL ϟ feat. Yukio || FINI ♥ EmptyLun 16 Juin - 13:56

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#YOLO IRL!
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Avez-vous déjà vu deux polichinelles tenter une escapade d’un donjon recèlent mille dangers sans avoir idée de comment s’y prendre ? Non ? Dommage, car c’est un spectacle qui doit valoir le détour. Enfin, supposément, bien entendu. Car il est clair que la rpgiste derrière ce post est tout à fait innocente quant au contenu de ce dernier, cela va sans dire ! Et c’est également ce qu’elle dira au tribunal devant l’association des personnages maltraités, d’ailleurs. Elle fera dire à Yukio, ici, présent, qu’elle n’a rien à voir dans cette histoire et que c’était son destin de se retrouver dans cette situation, voilà tout !

En plus il est casse-bonbons ce gars – oui, je sais, ce n’était pas nouveau m’enfin bon ! Il aurait pu se retrouver dans une situation bien pire ! C’est vrai, le destin avait été clément – d’un certain point de vue en tout cas… probablement. Kasamatsu aurait très bien pu se retrouver dans le même guet-apens improvisé avec une fille loin d’épouser les critères des canons de beauté de ce siècle ! Pire il aurait pu se retrouver aussi avec une fille de ce genre mais qui aurait, en plus, été une fan de ce crétin blond de Kise ! Oh seigneur, il aurait décédé sur le champ, très probablement, si tel avait été le cas !

Au moins, oui, Takara était bien loin de se stéréotype. Et tant mieux, car sa simple présence suffisait déjà à faire partir le palpitant de Yukio à fond les bananes ; c’était clairement suffisant comme ça. Inutile d’en rajouter davantage, ça n’aurait servi à rien si ce n’est aggravé un cas désespéré déjà au top niveau des irrécupérables. En plus, les deux étaient bien loin d’être parvenus au bout de leurs surprises. Car si le brun attendait en bas pour « sécuriser » le périmètre vis-à-vis de ses parents – dont l’un d’eux était devenu depuis peu un lézard mythique en tailleur coupé droit – le reste de la descente de Kurokawa ne dépendait que d’elle et de ses capacités athlétiques, bien entendu.

Seulement, il fallait forcément qu’il y ait un autre problème, bien entendu ! Le karma décida de faire de nouveau son chieur par deux fois. Premièrement, alors que Kasamatsu essayait de se calmer en avisant la descente de la donzelle avec qui ses géniteurs avait déjà prévu qu’il ferait pleins de bébés et un mariage sublime – et non on ne spoilera pas ici son futur à moitié vrai, pour le coup – il dut se retourner vivement pour ne pas passer pour un sale pervers voyeur auprès d’elle. En effet, lui comme elle n’avait guère prévu la chose suivante : que les vêtements allaient aussi vouloir leur moment de gloire et de liberté. Et pourtant…. Ce fut le jean qui ouvrit le chemin de la rébellion du tissu ! Ce fourbe projetait, en effet, de se faire la malle – sans mauvais jeu de mots, ce n’était vraiment pas le moment ! – en dévalant soigneusement les hanches peu fournies de la demoiselle ainsi que ses jambes du même acabit, juste derrière.

Malheureusement pour notre capitaine masculin, il eut le temps d’entrevoir un petit morceau de dentelle pâle avant de pouvoir se retourner, par reflexe. Le rouge lui était monté jusqu’aux oreilles, cette fois. Par tous les saints – oui encore eux, parfaitement ! Pourquoi est-ce que ça devait lui arriver à lui, bordel ?! Oui, c’était approximativement la centième fois –sinon plus – qu’il posait cette question depuis le début de cette journée mais quelque part, ça devait bien le calmer de s’interroger dans le vide de cette manière. Bon, aller, calme. On inspire, on expire, on inspire, on expire, exactement comme les femmes enceintes. A la différence près que Yukio n’aurait jamais à connaitre la douleur incisive d’un accouchement. Il ne connait pas sa chance, le salopard mais bref, là n’était pas la question première de cette aventure relatée.

Alors qu’il venait de manager son rythme cardiaque correctement, il entendit son prénom être crié dans son dos. Réflexe, pensant au pire immédiatement, il voulut tendre les bras pour rattraper la pauvre Takara – parce que bon fille ou non, une chute pareille, quand on n’était pas réceptionné, ça pouvait faire très mal, vraiment – mais tout ne se passa pas exactement comme prévu. En effet, malgré sa volonté de bien faire, il parvint à récupérer Kurokawa mais… sans la classe d’un preux chevalier venant secourir sa belle – surtout de bon, objectivement, si l’on se fiait aux rougissements, c’était plutôt Yukio qui était la demoiselle en détresse. Ils s’écrasèrent l’un sur l’autre dans un brouhaha absolument pas contrôlé et le brun se retrouva assommé avant même d’avoir eu le temps de comprendre ce qui s’était passé.

C’était un petit peu comme dans le film « il faut sauver le soldat Ryan », sauf que là, ça devenait « les soldats Yukio et Takara doivent sauver leurs culs eux-mêmes ». Tout de suite moins sympathique, nous en conviendrons. Aussi, lorsque les yeux bleus de l’homme aux sourcils se rouvrirent, il vit apparaitre une forme d’abord floue puis se préciser de plus en plus. Oh my canard-jaune. La demoiselle était en-dessus de lui. Pire encore, elle était sur lui ! Et elle avait son visage dans les mains, ce qui voulait dire qu’elle avait dépassé la frontière de l’espace vital minimum qu’il fallait à Yukio pour respirer correctement. Surtout que bon, vu la position dans laquelle ils s’étaient retrouvés, bonjour les mauvaises interprétations possibles et imaginables !

« Ah…. Ah…. »

C’est bien Yukio, tu connais ta première lettre de l’alphabet ! Bra-vo ! Mais encore ?

« AAAAAAAH ! »

Ah, une répétition dans l’air ? Il fallait croire que oui. Le basketteur se redressa rapidement, tel un diablotin en carton sortant de sa boîte et se recula de quelques pas avant de détourner le regard. Il voulait bien faire des efforts, mais il ne fallait pas exagérer non plus ! Là, il y avait clairement eut violation de son espace personnel ! Il reconnaissait que Takara était différente des filles ordinaires mais là il ne pouvait pas en supporter davantage, c’était trop lui en demander. Surtout qu’il estimait avoir déjà fait pas mal d’efforts par rapport à d’habitude ! Il ne s’agissait pas de pousser mémé dans les orties, non plus, oh !

« Je vais…. Bien, je crois. »

Réponse très construite et argumentée, nous n’en doutons pas le moins du monde. Il eut même une petite pensée pour son acolyte d’infortune.

« Et… et toi ? »

Bon, il lui tournait toujours le dos mais au moins, il s’ouvrait un peu au dialogue. C’était un réel progrès lorsqu’on le connaissait bien ! Restait à savoir si Kurokawa allait voir ceci du même œil… Ce qui était loin d’être gagné. Surtout que…

« Les enfants ? »

Oh lord, no.




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MessageSujet: Re: #YOLO IRL ϟ feat. Yukio || FINI ♥   #YOLO IRL ϟ feat. Yukio || FINI ♥ EmptyMar 17 Juin - 16:08


c'était pas prévu comme ça

Premier point, elle était vivante. C'était déjà une bonne chose, enfin peut-être. Ça dépendait du point de vue bien évidemment. Deuxième point, elle n'avait rien de cassé a priori, ce qui en revanche était vraiment un soulagement. Takara n'aurait pas supportée de devoir passer le reste de l'année avec une jambe dans le plâtre. Sa cheville gauche la faisait un peu souffrir, mais elle pouvait encore bouger les orteils donc tout fonctionnait encore normalement. Bon.

Elle s'en tirait mieux qu'elle ne l'aurait cru. En plus elle avait toujours son pantalon sur les hanches, ce qui était une excellente chose. Son ange gardien venait de lui signaler qu'il était encore dans le coin, mais qu'à moins que sa vie soit en réel danger de mort imminente, il la laissait se démerder toute seule, profitant du spectacle avec des popcorn et du soda en compagnie de l'ange chargé de veiller sur Kasamatsu. Enfoirés de poules célestes...  

D'ailleurs, il allait comment le Yukio ? Apparemment, à première vue du moins, il était vivant. Du moins son cœur et son corps fonctionnait encore. Par contre pour ce qui est de l'esprit et du cerveau, on était en droit d'avoir quelques doutes. Takara le regarda ouvrir et fermer la bouche, commençant à avoir de sérieux doutes. Avait-elle endommagée l'intérieur de sa tête en lui tombant dessus ? La demoiselle pâlit à l'idée d'avoir provoquée une commotion cérébrale chez son collègue capitaine.

Heureusement, le hurlement que poussa Yukio l'instant suivant la rassura aussitôt. Pour être capable de gueuler ainsi, il allait forcément bien. La jeune fille le reprit aussitôt d'ailleurs, mettant un doigt devant ses lèvres – à elle hein, pas à lui, elle ne voulait pas lui donner une nouvelle raison de faire une crise cardiaque, pas folle la guêpe – pour lui faire bien comprendre que ce n'était pas le moment d'exprimer sa joie d'être vivant et d'avoir toutes ses cordes vocales.

« Mais bordel, moins fort tu vas tout faire foirer ! » grogna-t-elle à son intention.

Pas qu'il y ait réellement une chance qu'ils n'aient pas rameutés tout le quartier maintenant. Entre la chute de la délicate demoiselle – au moins autant qu'un dragon enrhumé dans une papeterie – et le braillement de l'autre, ils pouvaient être certains que tout le monde était au courant qu'il y avait deux tarés qui faisaient des choses pas très nettes dans le jardin des Kasamatsu.

Mais bon, au moins Yukio semblait aller bien, c'était le principal. Takara poussa un léger soupir de soulagement. Pendant un moment, elle avait vraiment eu une trouille d'enfer et pourtant il en fallait beaucoup pour la faire angoisser, la dragonne de Kaijou. Seulement, les Kasamatsu semblaient s'être ligués tous ensemble pour faire faire des loopings à son pauvre palpitant qui n'avait pourtant rien demandé à personne.

« Si tu vas bien c'est l'essentiel. » souffla-t-elle en se frottant la nuque, un peu raide. Elle avait intérêt à faire des étirements ce soir, avant d'aller se planquer sous sa couverture pour les dix prochaines années – au moins –, si elle ne voulait pas être trop cassée de partout par la suite. « Je crois que ça va aussi... j'ai un peu mal à la cheville, mais rien de cassé je pense. »

Takara balaya les environs du regard, admirant sans vraiment le voir le jardin de Madame Kasamatsu et sa rangée de buissons bordant les murs de la maison, tout pour éviter de croiser le regard – ou plutôt le dos dans le cas présent – de Yukio qui semblait repartir en arrière. Pour sa défense elle était vraiment inquiète, ça justifiait de passer le périmètre de sécurité d'espace vital non ?

Le regard de la capitaine de Kaijou happa la sortie de la propriété tant désirée et s'empli de convoitise. La rue était toute proche, il leur suffisait de courir, tourner à l'angle de la maison des Kasamatsu et d'aller se planquer le plus loin possible, et ils pourront s'estimer sauvé. Restait plus qu'à se faire des faux papiers d’identités ensuite, de couper les cheveux de Takara et d'épiler les sourcils de Yukio et en route pour une nouvelle vie en Amérique, terre promise ! Ainsi ils pourront peut-être espérer ne plus jamais avoir à recroiser le sourire de Maman Kasamatsu.

Seulement, ce n'était pas aussi simple. Bien sûr, t'avais cru que t'étais enfin libérée Takara ? Allons je t'en pris, sois pas si naïve ma pauvre fille. Tu pensais réellement qu'on allait te laisser t'en sortir aussi facilement, c'est vraiment mal connaître ta créatrice et son acolyte qui gère les pulsions de ton compagnon d'infortune. Vous avez encore du chemin à parcourir avant de pouvoir vous évanouir définitivement.

Le sang de Takara se glaça dans ses veines en entendant ce gazouillement de rossignol. Non... pire qu'Alien, pire que Godzilla, pire que les fans hystériques en chaleur de Ryouta ! Elle les avait trouvés ! La jeune fille tourna la tête, entendit le cliquetis des talons hauts qui se rapprochaient dangereusement de leur position. Non non non ! Dans moins d'une minute, Elle allait les trouver, faire des interprétations douteuses et les traîner à l’intérieur pour le torturer avec des souvenirs embarrassants jusqu'à ce que mort s'en suive !

Plutôt crever que de retourner à l'intérieur. Takara réfléchit à toute vitesse tandis que le bruit se rapprochaient dangereusement de leur position actuelle. Bordel, ce n'était pas le moment de flancher ! Allez Takara t'es une meneuse, une stratège, tu trouves toujours des plans tordus sur le terrain pour triompher de tes adversaires avec des stratégies d'attaques et de défense ahurissantes, tu pouvais bien trouver quelque chose, là maintenant tout de suite !

Le regard de la jeune fille s'ancra sur la haie de buisson. Les talons et le tailleur se rapprochaient dangereusement, d'ici quelques secondes il y aura impact. Takara serra les dents. C'était risqué mais... tant pis pas le choix !

« Désolé Yukio, mais situation d'urgence, je n'ai pas le choix ! Viens par ici et tais-toi surtout ! » souffla-t-elle à l'adresse de Yukio, l'empoignant fermement par les épaules.

Pressée par le temps qui s'écoulait bien trop vite à son goût dans le sablier de l'Enfer et de la Connerie, Takara jeta presque Yukio sous le buisson. Elle le rejoignit, grimaçant au passage à cause de sa cheville qu'un élancement brutal venait de traverser de part en part, bien forcée de se serrer contre lui vu le manque de place de leur nouvelle cachette – un placard, une haie fleurie... tu t'améliores Takara ! Pour la super infaillible stratégie de sauvetage, on repassera hein.

Préventive, la jeune fille plaqua sa main sur la bouche de Yukio, le suppliant d'un regard presque désespéré et d'un chuchotement soufflé du bout des lèvres de ne pas faire de bruit. « Je t'en prie, respire profondément et reste calme. Juste quelques minutes, tiens le coup. »

Takara osa glisser un regard sur le côté, guettant à travers les troués végétales l'apparition d'une paire de jambes parfaitement épilées et de chaussures à talons. Son palpitant battait la chamade, plus à cause de ce qui risquait de se passer s'ils étaient découverts dans cette position ô combien compromettante, qu'à cause de ladite position.

Et pourtant, il y aurait eu de quoi rougir si la demoiselle avait pris le temps de se demander si c'était vraiment convenable d'être à moitié allongée sur son camarade de classe, sa main plaquée sur sa bouche et son visage à seulement quelques centimètres du sien – même si elle ne le regardait pas du tout, trop occupée à se demander si le bruit de talons se rapprochait ou s'éloignait. Décidément Takara n'était pas douée pour décrypter l'ambiance. Était-ce un mal ou un bien d'ailleurs...

Au bout de quelques minutes et comme aucun « Coucou je vous ai trouvé les enfants, alors vous vous amusez bien ? » n'avait retentit, Takara jugea qu'elle pouvait ôter sa main de la bouche de Yukio – qu'il essaie seulement de hurler ce con et elle l’assommait, pas question qu'il foute tout en l'air – et s'avança un peu pour jeter un coup d'oeil à travers les branches.

« Je... je crois que c'est bon. Probablement. » chuchota-t-elle.

Bah si t'es si sûre de cela, pourquoi tu ne sors pas plus franchement de ta cachette ? Non mais on était bien sous la haie aussi. C'était sûrement plus sage d'attendre la nuit tombée, histoire d'être certaine que Maman Kasamatsu ne les guettait pas dans l'ombre, prête à leur sauter dessus et à faire faire un test de grossesse à Takara, « juste pour savoir et de quand date tes dernières règles trésor ? ».

Un frisson traversa l'échine de Takara. Fallait sortir ouais... mais rien ne lui disait que le monstre n'était pas planqué en train d'attendre que les lions de Kaijou – qui tenaient actuellement plus du chaton mouillé que du fier et puissant prédateur – sortent de leur cachette.

HRP:



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MessageSujet: Re: #YOLO IRL ϟ feat. Yukio || FINI ♥   #YOLO IRL ϟ feat. Yukio || FINI ♥ EmptyJeu 19 Juin - 10:42

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Bon. Ne pas craquer. Ne pas craquer. Ne pas craquer. Surtout, ne pas craquer. C’était ce qu’il y avait de mieux à faire probablement de mieux à faire pour le moment. Enfin, c’était ce qu’essayait de se dire Yukio pour tenter de se rassurer mais ce ne fut pas fort simple sachant que Takara était allongée sur lui et qu’elle faisait en sorte qu’il ferme son clapet en posant une main sur sa bouche. Par tous les saintes pelles et patates, si ça continuait ainsi, le Kasamatsu n’était pas bien sûr de parvenir à s’en sortir vivant et en état de marche. D’ailleurs, son cerveau commençait déjà à montrer des signes de relâchement. Son palpitant était si fort qu’on aurait pu penser qu’il venait de finir le marathon de New-York, le pauvre.

Cela, dit, supporter la Kurokawa pourrait faire partie des disciplines olympiques, il en était intimement convaincu. Mais il n’allait pas le dire pour autant. Bah oui, c’est qu’il tenait à ses kiwis, tout de même – oui, un peu de poésie et de comparaisons pour le petites choses en dessous de la ceinture, ça ne fait jamais de mal, n’est-ce pas ? On va dire que oui, ça pourra ainsi clore le sujet de façon définitif. Ou presque. Bref. Le fait est que le brun se retrouvait prit en otage – si si – dans un buisson de sa propre maison ! Si ça ce n’était pas malheureux, tout de même ! Le pauvre petit, si jeune et déjà traumatisé ! Enfin, ça, il l’était depuis un bout de temps mais grâce à Miss bonnets-smarties, tout ceci avait brusquement ressurgit. Youpi, c’était que du bonheur, on y croit. Mais bon, c’était soit souffrir pendant un temps de la fillite aiguë – maladie tout juste inventée par l’auteure de ce post pour définir la peur extrême vis-à-vis des individus de sexe féminin – soit se faire choper par maman-Kasamatsu-Godzilla-en-hauts-talons pour repasser une nouvelle fois l’épreuve du feu ! Euh… enfin, non, la visualisation des photos d’enfance de Yukio, plutôt, mais l’effet de style était joli, parait-il, donc bon, on l’a laissé là.

Quoi qu’il en soit, la paire de gambettes parfaitement épilés partie au-delà des contrées mystérieuses caractérisant le reste du jardin – donc supposément rentrée à l’intérieur de la baraque -, le danger paraissait être définitivement éloigné d’eux, cette fois. Une chance, sa mère ne semblait pas avoir remarqué la corde à sauter cassée gisant maintenant au sol, tel un parachutiste courageux ayant rempli son rôle durant la bataille. Ouf, c’était déjà ça pour ne pas trahir leur présence. Pour le coup, Yukio ne faisait même plus attention à Takara affalée sur lui d’une façon des plus explicites. Non, lui, il se concentrait sur la venue possible de sa génitrice au détour d’un bosquet. Qui sait si elle ne les attendait pas bien planquée derrière le parterre de rose, telle un pékinois à crêtes ? On sous-estime la fourberie de ces saloperies, vous pouvez me croire ! Sauf que… Rien n’apparaissait sur l’écran de contrôle ici incarné par les yeux bleu acier du capitaine masculin. Une tentative de sortie pouvait donc être envisagée, semblait-il.

C’est ainsi qu’il essaya de se dégager de l’emprise des cuisses de la demoiselle – oui, dis comme ça, c’est encore plus bizarre et c’est volontaire car bon, nous ne sommes plus à un double-sens près, n’est-il point ? – et sorti donc du buisson – tout en brisant un nombre incalculable de branches de ce dernier, au passage. Tout dans la délicatesse et la beauté du geste, c’était plus que certain. Parvenu à s’extraire entièrement du bébé de grand-mère feuillage – cette référence, bitch please – le brun prit tout de même soin de s’épousseter parce que les bourgeons dans le maillot et le jean, ça démange, d’abord – oui, expérience personnelle et je zut ceux qui ça fait rire ! Puis, avec une précaution rare chez lui, il jeta un œil à droite, un œil à gauche et parut rassurer de ce qu’il vit ; soit, rien du tout.

« Bon, j’crois que tu peux sortir. »

Il n’avait pas vraiment regardé dans la direction de la concernée avant de dire une chose pareille mais qu’importe. Il fit même preuve de bonne foi – à sa façon, hein, il ne fallait pas trop en demander non plus - et tendit une main, à l’aveugle, vers là où il était lui-même sorti, histoire de proposer un appui à la demoiselle, au cas où les branchages essaierait de la retenir pour d’obscures raisons qui ne seront pas évoquées ici, en aucun cas. On était jamais assez trop prudent, parait-il, du coup, autant prendre des pincettes, même si ça voulait dire ne pas regarder la fille avec qui on est embarqué dans une histoire de fous dans les yeux. Il y avait tout de même un progrès pour qu’il propose de lui-même son aide, tout de même ! Il était silencieux mais pas dégouté pour autant, il ne fallait pas exagérer.

En tout cas, une fois que l’arbuste eut accouché de nos deux héros pas doués de la vie, sans doute crurent-ils être sortis d’affaire. Même Yukio se sentit un peu plus en confiance, il fallait le dire.

« Bon, je vais te montrer le chemin pour renter chez t- »

Mais encore une fois, ce fut le drame.

« Ah, fils, c’est là que vous étiez ! »

Oh putain, quand ce n’était pas le lézard radioactif de la mort, c’était son mâle ! Non mais oh, il faudrait voir à se calmer, monsieur Karma, de temps en temps ! Ça n’allait plus là ! Une file goutte de sueur froide parcouru la colonne du brun, façon triple galop avant qu’il ne réagisse. Coucou, il était juste en train de péter un plomb sévère, là.

« POUR LA EINIEME FOIS JE VOUS DIS QU’IL N’Y A RIEN ENTRE ELLE ET MOI, MERDE A LA FIN ! »

Et sa gueulante poussée, le basketteur ne réfléchit pas davantage avant de se saisir du poignet de Takara – chacun son tour, d’abord – et de piquer un sprint en passant par la porte en métal noire faisant office d’entrée principale. Direction : nulle part, ils y seraient sans doute très bien, hein, vu ce qu’ils avaient enduré jusque-là, joyeusement. Plus sérieusement, au plus loin il serait de chez lui et au mieux Kasamatsu se porterait pour l’instant. Du coup, il épuisa sa réserve d’énergie pour courir aussi vite et loin que possible, trainant derrière lui une pauvre jeune fille même pas en détresse – car je vous rappelle que ce rôle conviendrait davantage à Yukio. Une soudaine reconversion en drapeau ? Pourquoi pas, il faudrait lui proposer, elle appréciera sans doute, ahah.

Le souffle finalement court – car oui, il n’était pas un surhomme non plus – Yukio finit par s’arrêter, sa cage thoracique le brulant comme pas possible. Il prit appui contre un mur, la sueur commençant à dégouliner le long de son visage. Et puis il se mit à rire. Inutile de vous tourner vers moi pour avoir une explication, même moi je n’en sais rien, les nerfs qui lâchent, sans doute ? On va dire ça sinon ça deviendrait carrément flippant.

Une fois calmé, il parvint même à regarder l’unité de Takara sans rougir – miraaaacle ! – avant de déclamer.

« Bon bah, je vais te ramener chez toi, hein ? »

Bah oui, bien sûr, des fois que les ennuis sur la route puissent être encore pires que ceux qu’ils avaient endurés jusque-là, bien évidemment. Disons plutôt que Yukio cherchait un moyen de s’éloigner longtemps de son domicile. Jusqu’à ce soir, au moins. Près, il aviserait pour faire de sa chambre un bunker. Mais il n’y était pas encore alors pour l’instant, c’était la seule chose qu’il avait trouvé pour occuper ses pensées plus de trois secondes.





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MessageSujet: Re: #YOLO IRL ϟ feat. Yukio || FINI ♥   #YOLO IRL ϟ feat. Yukio || FINI ♥ EmptyVen 20 Juin - 11:43


c'était pas prévu comme ça


S'extirpant tant bien que mal de dessous les buissons, des feuilles dans les cheveux et des brindilles accrochées à ses vêtements, Takara empoigna par réflexe la main tendue de Yukio pour se relever, notant avec un froncement de sourcils que sa cheville qui la lançait depuis tout à l'heure la chauffait quand même de plus en plus.

La jeune fille s'épousseta brièvement, bien que quelques feuilles rebelles avaient apparemment décidé de squatter sa tignasse et de ne pas bouger de là. Tant pis, elle allait pas se battre avec de la verdure, c'était pas trop le moment là. Surtout qu'alors que Yukio proposait de la raccompagnait – certainement pour fuir loin d'ici au passage – voilà que le paternel Kasamatsu se ramena à son tour. Karma pourri, quand tu nous colle, comme du vieux chewing-gum...

Pas certaine de comprendre la suite des événements et momentanément assommée par le cri du cœur de Yukio, qui avait finalement craqué avant elle – preuve que la Kurokawa avait des nerfs plus solide que ceux de son collège masculin, alors c'est qui la donzelle en détresse ? Oui bon d'accord, il aurait pas pêter un plomb, elle l'aurait sûrement fait à sa place – quoiqu'il en soit, Takara ne protesta ni ne résista lorsqu'elle sentit les doigts fins du capitaine de Kaijou s'enrouler autour de son poignet délicat – à d'autre, t'as assez de force pour balancer un ballon de basket d'un bout à l'autre du terrain.

Entraînée donc par un Yukio qui avait visiblement le feu au cul – oui bon je sais faudrait qu'on se calme sur les jeux de mots et … non en fait je crois qu'on va continuer jusqu'à vous hurliez au supplice – Takara se retrouva à courir comme une dératée à sa suite, fuyant loin du couple terrifiant qui avait bien faillit avoir leur peau. Sauf que légalement et selon leurs droits, on ne peut pas faire mourir nos personnages, dont ils ne peuvent que survivre... pour mieux se faire torturer, encore et encore. Finalement, les deux adolescents se stoppèrent tout aussi brusquement qu'ils étaient partis et Takara se laissa choir sur le trottoir, ses jambes se dérobant sous elle.

Avachie contre le mur, assise à même le sol, Takara tentait tant bien que mal de reprendre son souffle, pas vraiment en condition ni même préparée à ce sprint infernal. Les jambes flageolantes, elle posa ses coudes sur ses genoux relevés, sa poitrine brûlante la faisant souffrir et le sang pulsant si fort dans sa cheville qu'elle pouvait presque la voir battre en rythme.

Takara jeta un regard en biais à Yukio. C'était complètement dingue cette histoire n'empêche... et la façon dont il avait hurlé à la fin, avant de s'enfuir en l'entraînant avec elle dans sa course endiablée... la jeune fille pouffa, doucement d'abord, puis elle éclata plus franchement de rire. Elle avait probablement l'air d'une ahurie, assise par terre avec des vêtements d'homme trop grands, les cheveux emmêlés et le visage rouge, à rire comme une échappée de l'asile, mais peu importe.

Les nerfs qui lâchent, la pression qui retombe, le palpitant qui fait des loopings, bref vous mélanger le tout et vous obtenez un bon gros fou rire digne d'une nana qui se shoote un peu trop à l’héroïne – nous rappelons aux enfants que la consommation de drogue est néfaste sur le corps humain, si vous voulez vous défoncez sainement, lisez ce rp, l'effet est le même mais seul votre QI en souffre – et voit des chèvres avec des tutus verts qui font du tricycle – bon sang, cette photo de Yukio allait la hanter longtemps.

D'ailleurs, Takara n'était pas la seule à se fendre la poire, puisque le Kasamatsu avait craqué aussi. Bon sang, un Yukio qui rigole, c'était un spectacle rarissime ça ! D'ailleurs, la meneuse en fit la remarque à voix haute, y a pas de raison.

« Je crois que c'est la première fois que je te vois rire comme ça... c'est pas aussi flippant que ce que j'aurais crû. Ça te va même très bien, le rire. » lui fit-elle remarquer innocemment, de manière tout à fait franche en réalité parce que oui, elle trouvait le rire de Yukio agréable aux oreilles. « Par contre, si Ryouta te voyais, il ne te lâcherai probablement plus après ça. » ajouta-t-elle en imaginant la tête du blond s'il entendait Yukio rire comme ça – pensez à la bouille de chiot de l'As de Kaijou lui arracha malgré elle un petit sourire en coin, son instinct de maman-poule refaisant surface à la mention de son petit poussin qu'elle adorait frapper.

Elle n'aurait pas crû voir ce genre de choses un jour. En même temps, quelqu'un lui aurait prédit ne serait-ce que la moitié de cette journée de dingue et l'aurait fait interner en hôpital psychiatrique pour le restant de ses jours. Franchement, des histoires pareilles, c'était tellement improbable ! Et pourtant, tout cela était bien réel, réalisa Takara en se pinçant discrètement le bras, juste histoire d'être sûre – bah oui sait-on jamais, elle aurait très bien pût faire une crise cardiaque entre temps et tout ceci serait le résultat de son esprit endormi et assommé par la morphine et les médicaments.

Yukio tourna la tête et pour probablement la première fois, il réussi à regarder la jeune fille en face sans rougir s'il vous plaît. On applaudit le progrès. Takara se sentit tellement déstabilisée par cette nouveauté, que les joues de la demoiselle se teintèrent d'une très légère coloration rosâtre – non mais c'est pas vrai, quand c'est pas l'un c'est l’autre !

« Ouais, merci... » marmonna-t-elle en détournant le regard et en mordant l'intérieur de la joue, gênée par sa propre réaction.

A cet instant, Takara voulu se relever. Et là, sa cheville, qui était gentiment restée silencieuse depuis tout à l'heure et avait endurée la chute et la cavalcade héroïque – on ne pouvait pas vraiment parler de ''charge héroïque'' dans le cas de ces deux anti-héros, même si tout de suite ça faisait beaucoup moins glorieux – sans se plaindre ; cette foutue cheville donc, décida d'envoyer un message au cerveau de Takara.

Le message en question disait à peu près ceci : « eh tête d'abrutie, quand t'auras fini tes conneries, je t'informe que t'as un bleu de malade en bas et que je douille sévère moi alors va acheter de la pommade et fissa parce que sinon je vais tripler de volumes ! Ps ; au fait, t'as mal. »

La jeune fille se raccrocha au mur et fit un gros effort sur elle-même pour ne pas hurler de douleur. Bordel de sa mère …! Mais elle avait super mal en fait – la cheville t'avais prévenu en même temps. Takara grimaça, tenta de reposer le pied et de faire un pas, en vain.

Enfin techniquement, elle pouvait marcher, mais si c'était pour souffrir à chaque pas et aggraver un peu plus son cas... d'autant que sa maison n'était pas forcément à cinq minutes – elle n'était pas immensément loin non plus mais tout de même assez pour faire durer le supplice des deux chatons de Kaijou un peu plus longtemps. Bref.

« Yukio... je peux plus marcher. » annonça d'une voix très calme Takara, de la même manière qu'elle lui aurait demandé de lui passer le sel – quoique demander du sel en pleine rue, ce n'était pas tout à fait normal, mais bon on s'en fout. « J'ai dû me faire mal à la cheville en tombant tout à l'heure et d'avoir couru à réveiller la douleur, je ne peux plus poser le pied par terre. »

Elle donna ensuite au jeune homme un regard des plus significatifs, espérant qu'il comprendrait de lui-même où elle voulait en venir exactement. Mais comme il avait pas l'air de piger assez vite à son goût, elle soupira et ajouta, à contrecoeur : « Je crois qu'il va falloir que tu me portes. S'il te plaît. »

Non sans déconner ? Et pourtant juré, elle ne le faisait pas exprès – la faute aux deux grosses sadiques en puissance qui ricanent comme des hyènes derrière leur écran en trinquant à leur propre gloire, si vous voulez vous imaginer la scène, regarder le gif en début de post, sauf qu'on est pas aussi sexys que Barney, parce que Barney bitch please.

Notez d'ailleurs au passage cet effort très appréciable de politesse de la part de la demoiselle, qui se sentait tellement bête et n'osait imaginer comment elle rentrerai chez elle si l'autre décidai que trop c'était trop et qu'il l'abandonnait là. D'abord, comme on dit mieux vaut prévenir que guérir – ou bien mieux vaut se jeter sur le dos que d'attendre de mourir dans le cas précis, quoi elle est pas bien ma comparaison ? – du coup, pour éviter de voir l'autre lui filer entre les doigts, Takara sautilla sur un pied et se laissa tomber sur le dos de Yukio, ses bras ballant sur ses épaules.

« Allez s'il te plaît, on est plus à ça prêt ! » gémit-elle. « J'ai hyper mal en plus, la faute à ta corde à sauter, je t'avais dis que je le sentais pas en plus ! »  

Ouais d'abord, la faute à la corde, alors prends tes responsabilités si t'es homme Yukio et épouse-là en plus ça fera plaisir à Papa et Maman !

Pour le coup de la donzelle en détresse, ce coup-ci c'était bien elle. Chacun son tour après tout. Ils sont comme ça Yukio et Takara, complémentaires. Quand c'est pas l'un qui fait une connerie ou qui souffre, c'est l'autre.

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MessageSujet: Re: #YOLO IRL ϟ feat. Yukio || FINI ♥   #YOLO IRL ϟ feat. Yukio || FINI ♥ EmptySam 21 Juin - 22:09

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Il devait forcément y avoir quelque chose de plus grand derrière tout ça ; une sorte de préparation à une épreuve future qui allait mener nos deux héros vers des abimes encore plus vastes qu’ils ne l’étaient déjà. Enfin, façon de parler ; tout ça pour dire que la Takara et le Yukio…. Et bah ils n’étaient pas prêts de pouvoir souffler avec leurs karmas merdiques – et encore, le terme est très faible, à n’en point douter ! Cela dit, ils venaient de passer par de multiples épreuves, toutes plus dingues les unes que les autres, on peut dire, donc, sans mentir, que leur baptême du feu vis-à-vis du destin avait été accomplis.

Mais on s’en fout parce qu’après chaque festivités de ce genre – quoi, comment ça ils ne se sont pas vraiment amusez, eux ? Est-ce qu’on en a quelque chose à faire ? On se marre, nous, derrière nos écrans avec nos evil laugh alors foutez nous la paix -, bah il y a du rab, c’est bien connu. Et oui, le chemin du retour vers chez la Kurokawa s’annonçait sombre et plein de danger ! Cette phrase pourrait trop faire une punchline terrifiante, j’en suis sure. Et si les deux zouaves pouvaient nous entendre, très certainement qu’ils flipperaient encore plus que ce n’est déjà le cas.

Car si le brun essayait de reprendre son souffle après cette échappée belle – un peu plus et je lui foutais la musique de Spirit en fond sonore – et ce rire incontrôlé, il n’était pas question de faire languir la situation encore plus. Les torturer avec tout un tas de situations rocambolesques, oui, mais que ça s’éternise ? Jamais. Même eux seraient d’accord avec nous, je crois. Du coup, voici Yukio qui change de nouveau de couleur devant Takara. Ses joues sont de nouveaux roses. Elle lui a fait un compliment. Oh seigneur dieu –peu importe qui tu peux être pour le moment - mais mais mais mais maiiiiiis, pourquoi ? Il se sentait tout bizarre, le capitaine de l’équipe masculine de Kaijo, là. Et on ne se moque pas, c’est qu’il n’est pas habitué à recevoir des éloges de la part de la gente féminine, lui ! Et non, la tarée qui vient squatter le gymnase en le confondant probablement avec Kise – pauvre d’elle – n’est pas une mention suffisante pour le familiariser avec ce genre de choses, loin de là, bien au contraire !

Surtout que… Bon, il ne savait pas trop en expliquer la raison, mais venant de la miss avec qui il venait de vivre l’une des pires journées de sa vie – même si dans dix ans il en rigolerait très probablement avec pleins de feels itout itout – beeeen, ça lui faisait plaisir. Mais vraiment. Seulement, lui, s’exprimer avec des mots clairs et tout le bordel qui s’en suivait ? Ahahah, private joke en approche, oui. Autant apprendre le russe à un chien chinois à crête, ça ira plus vite, moi j’vous le dis ! C’est que je le connais, le lascar, à force !

Il aurait bien voulu réagir instamment, mais une fois encore, il n’en eut pas le temps. Il allait devoir sérieusement s’interroger au sujet de ses réflexes tous pourris en ce moment. Ça pourrait devenir problématique par la suite si rien n’était fait ! Sauf que… Boing boing, il avait maintenant deux œufs au plat collé à son dos. Et il flippait à mort façon faucheuse qui danse la Macarena, m’voyez ? Oui, c’est un joli concept, j’admets, mais ça n’empêche qu’il ne se sentait pas bien du tout. Et Takara qui en rajoutait une couche derrière ! Bon, okay, elle avait mal et il pouvait le comprendre, une blessure – surtout à un tel endroit- n’est jamais agréable et lui-même aurait bien voulu faire quelque chose pour l’aider mais bon… Voilà, sa comparse mal fortunée était une femme, pourvue d’une poitrine. Et Yukio avait du mal avec ça. C’était signe de féminité et il n’était pas le plus indiqué pour côtoyer une demoiselle. Et rien que de savoir qu’ils étaient là, même sous forme de smarties – les seins de Takara, hein, pour ceux qui n’aurait pas tout compris encore -, ça le mettait mal à l’aise. Déjà, ce qu’il avait réussi à faire pour prendre sur lui aujourd’hui sans s’évanouir relevait très probablement du miracle –oui, encore, parfaitement !

Il faut dire que depuis « elle », il avait un peu –beaucoup- été traumatisé par les filles, du coup, s’y remettre tout doucement – et sans mauvais jeux de mots – et involontairement, c’était quelque chose d’assez compliqué, pour lui. En aucun cas il n’avait de vues sur Takara mais bon, les faits étaient là. Une fille partageait actuellement son espace vital, celui que personne de censé n’avait encore fait exprès de violer jusque-là. Cela dit, la brunette échappait à cette règle puisque vraisemblablement, elle n’était pas censée dans sa tête. Ça l’excusait donc, un peu.
Il dû prendre une profonde inspiration pour se calmer et relativiser. Au moins, maintenant, ils étaient hors de portée de ses parents, ce qui était un immense progrès en soi. Il ne lui restait plus qu’à avancer, maintenant. Au plus vite Takara serait chez elle et au plus vite il ne serait plus un otage de sa poitrine riquiqui – sans vouloir offenser ladite jeune femme, son plastron lui donnait des vertiges, tout de même. Ainsi, c’est les mains tremblantes qu’il arqua son dos en un arrondi avant de se reculer légèrement pour avoir une meilleure prise sur les jambes de la jeune femme.

« A…Accroche-toi bien, surtout. »

Mais sans m’étrangler, merci, se retint-il d’ajouter. Après tout, la mort paraitrait bien fade après cette expédition riche en émotions. Yukio s’empara donc des jambes musclées de Takara et la souleva de manière a bien l’avoir en appui sur lui –esprits pervers, faites demi-tour ici, merci. Par tous les saints – cette phrase sera l’une des répliques phare de ce rp, je crois – heureusement qu’elle avait les vêtements de Kasamatsu sur elle, sinon c’aurait signifié qu’il aurait du toucher des cuisses dénudées et ça, non ! Plutôt mourir dans la seconde ! Comme quoi, à sa façon, le karma était peut-être moqueur mais savoir abattre les bonnes cartes, au bon moment.

« Bon ben, c’est parti, hein ? »

Très intelligente, comme réplique, tout ça, nous n’en doutons pas. Mais c’est tout ce qu’il avait trouvé à dire pendant qu’il peinait à mettre un pied devant l’autre, comme paralysé de se savoir ainsi investi d’une mission de sauvetage à la mords moi l’nœud. Il tremblait même légèrement mais tâchait de se réprimer. On ne pourrait pas dire qu’il ne faisait pas d’efforts, au moins !
Mais alors qu’il allait bifurquer vers la gauche, direction la gare, il aperçut non loin un groupe d’étudiantes en train de blablater au sujet de Kise – leurs gloussements et le sujet de ces derniers – étaient palpables de là ou se trouvait mister sourcil, c’est dire. En plus, il en reconnaissait deux-trois, de visu’. Elles étaient au lycée avec lui. Destin, nooon, pas ça ! Vite, demi-tour à peine contrôlé. Tant pis. D’un coup, le rythme de marche augmenta drastiquement. C’est qu’il avait l’instinct de survie, le Pokémon Yukio. On n’aurait pas dit, comme ça, mais si si, c’était là une preuve nouvelle et indéniable face à tout ce magma d’emmerdes.

Ses jambes le guidèrent vers la première rue à gauche, débouchant sur de longs escaliers. Bon, soit, tant pis. Kasamatsu préférait encore affronter la montée plutôt que de faire machine arrière. Il était comme ça, un pue samouraï au fond, avec toute la culture du bushido qui va avec. Ahahah, trololol, ouai, plutôt.

« Au fait, t’habites ou, exactement ? »

Bien, enfin un signe d’intelligence ! Parce que bon, aller vers le temple, c’était bien sympa, mais ramener Takara dans la bonne direction, ça pouvait être pas mal, non plus, comme projet futur, non ?




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HRP : Je te love tout pleins mi amore moon of my life ♥♥♥
HRP² : La "folle" citée dans le texte, c'est Kazama Chie, une adoratrice de Yukio un peu dérangée, elle est dans ma fiche de lien, au pire xD. Et "elle", c'est l'ex qu'il a eut (La prédéf que j'ai faite, aussi, ahahahah. la seule de sa vie) et qui lui a fait beaucoup de mal... J'en ai parlé dans ma fiche si jamais tu veux des envies de meurtres contre elle *out*
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MessageSujet: Re: #YOLO IRL ϟ feat. Yukio || FINI ♥   #YOLO IRL ϟ feat. Yukio || FINI ♥ EmptyDim 22 Juin - 13:09


c'était pas prévu comme ça

Bien inconsciente des tourments intérieurs du jeune Kasamatsu et des épisodes traumatisants subit par la gente féminine de ce dernier, bien qu'elle se doutait que ça devait être du lourd vu ses réactions à chaque fois – en même temps t'as vu sa mère ? Comment ne pas être affecté à vie après ça, franchement. Bref, Takara était à des lieux de savoir ce qui se tramait dans la tête de Yukio. Tout ce qu'elle voulait, c'est qu'il la porte, parce que sa cheville douillait sévère depuis tout à l'heure là.

D'où l'intérêt de se laisser tomber sur son dos, en mode terroriste. Heureusement pour elle, le garçon accepta, la surprenant un peu d'ailleurs, elle aurait crût qu'il protesterai plus que cela.

« Ok... me lâche pas hein ? »

Et voilà donc comment Takara se retrouva avec les bras de Yukio passés sous ses cuisses, sa poitrine collée contre le dos du jeune homme et ses bras passés autour de son cou. Ils sont pas mignons comme ça nos canetons ?

C'était totalement incongru comme situation, mais après tout ce qu'ils venaient de subir, franchement, c'était bien peu de choses en comparaison. Takara sourit, profitant du fait que Yukio ne pouvait la voir, et ses lèvres s'étirèrent dans une moue attendrie. En fait, il était vachement gentil. Depuis le début de ces histoires abracadabrantesques, il l'avait plutôt bien aidé en fait, quand il était pas en train de faire sa crise cardiaque dans son coin. Et comme forcément, quand Takara pense quelque chose, généralement elle le dit, ben ça loupa pas.

« Merci Yukio. T'es gentil. » souffla-t-elle avec toute la sincérité du monde – apprends à mesurer tes pensées et tes paroles des fois quand même Taka.

Et là, la question qui tue. Ou était sa maison... très bonne question que voilà. Parce que du coup, avec tout ces tours et ces détours que son moyen de transport lui faisait faire, elle était un peu paumée maintenant la Kurokawa. Et comme malheureusement le GPS n'est pas inclus dans l’acquisition d'un porteur Kasamatsu, elle allait devoir faire fonctionner son cerveau – bien abîmé par cette journée de fou – pour se localiser géographiquement.

« Euh... attends deux secondes. » souffla la jeune fille en tournant la tête dans tous les sens, espérant reconnaître quelque chose. Prends ton temps Takara, après tout t'étais pas lourde, du tout non. Qu'il ose seulement se plaindre ou faire une remarque, une seule, sur ton poids d'ailleurs. « Je crois qu'après le temple, c'est plus très loin. Faut traverser, puis remonter l'avenue derrière. »

Ce qui voulait dire se taper toute la série d'escaliers en pierre, parce que je sais pas si vous l'avez déjà remarqué, mais les japonais adorent mettre tous leurs temples en hauteur et foutre des marches partout. Forcément, nous on adore parce que comme ça Yukio peut faire son sport de la journée et sentir les noisettes de Takara rebondirent contre son dos à chaque nouvelle marche. Oh joie, une nouvelle épreuve du feu pour nos deux courageux héros – ou pas...

Et d'ailleurs, comme c'est pas drôle sinon, l'épreuve commençait de suite, avec une nouveau rebondissement pour nos deux héros. Épreuve qui se présenta sous l'apparence d'une chevelure brillante, d'un petit visage de poupon et d'une jupette à volant.

« Kurokawa-san ? … et Kasamatsu-sempai ?! » souffla une petite voix étonnée derrière le couple d'aventuriers ratés.

Takara tourna la tête, assurant sa prise sur Yukio pour ne pas les faire basculer tous les deux. Elle manqua de s'étouffer avec sa salive en reconnaissant la fille qui les fixait avec sa tête de carpe koi choquée, bouche entrouverte et yeux écarquillés. C'était elle. L'autre tarée de fan-girl de Ryouta qui était au même lycée qu'eux en deuxième année à Kaijou, celle-là même qui avait surprise le blond et la brune dans un casier du vestiaire un soir où ils étaient enfermés et qui depuis était persuadée que Takara était « follement amoureuse » de son Kise-sama, au point de lui sauter dessus dans le gymnase pour faire des choses interdites au moins de dix-huit ans. Bah voyons. Cette fille était flippante, à un point pas possible.

Pourquoi, de toutes les personnes possibles, fallait-ils qu'ils tombent sur elle en particulier ? Parce que c'était plus drôle voyons Takara, tu devais commencer à le savoir maintenant ! Aller donc savoir ce qui se passait dans le cerveau de cette adolescente bourrée d'hormones et droguée aux magazines people et aux photos de mode du mannequin de Kaijou... non en fait n'y aller pas, vous ne ressortiriez pas vivant d'un séjour à l'intérieur du cerveau d'une fan, c''était bien trop dangereux.

« Désolée ! Je ne voulais pas vous déranger pendant votre rendez-vous ! » s'exclama soudain la fan – dont Takara avait complètement zappé le nom pour le coup, pourtant elles étaient dans la même classe c'était dire – en semblant avoir comprit quelque chose, quelque chose qui la ravissait.

Pensez donc, voilà que la Kurokawa avait finalement trouvé chaussure à son pied et que par conséquence, Kise-sama était de nouveau libre – quand je vous disais que le cerveau de cette fille ne fonctionnait pas correctement. La fan fit volte-face, les joues rouges de plaisir et sautillant presque sur place. Un violent frisson traversa l'échine de Takara, qui n'osait imaginer ce que cette fille venait de créer dans son esprit dérangé avec cette scène qui n'était pas du tout ce qu'elle croyait et ses propres délires mentaux.

La fan agita la main une dernière fois dans leur direction, toute guillerette et criant bien fort pour que toute la rue entende : « Au fait, vous êtes très mignons tous les deux ! Kurokawa-san, ne t'approche plus de Kise-sama surtout maintenant ! »

'Sinon je te tue', sous-entendait la phrase prononcée avec un sourire immense et des petits cœurs partout, digne d'une bonne psychopathe bien atteinte. Et la fan disparue comme elle était venue, après avoir vu exactement ce que les deux capitaines ne voulaient pas que quiconque de leur connaissance voit, prête à répandre dès lundi la rumeur que Kurokawa avait finalement jeté son dévolu sur Kasamatsu. La réputation de Takara était foutue.

« Cette fille est cinglée, je pige jamais rien à ses délires. » grogna d'ailleurs la concernée, pas vraiment consciente de la profondeur du problème à vrai dire. On est doué ou on ne l'est pas.

Takara baissa les yeux, se perdant dans la contemplation de la nuque de Yukio. Ses doigts se resserrent un peu plus fort sur les épaules de ce dernier, doucement toutefois, sans lui faire de mal. Une mèche de cheveux s'échappa de derrière son oreille et vint frôler la joue de Yukio. La jeune fille se mordit l'intérieur de la joue. D'une voix douce et calme, elle ajouta, coupable :

« Désolé... je t'attire que des problèmes on dirait. Si tu veux tu peux me laisser là, je me débrouillerai toute seule pour rentrer et je vais arrêter de t’embarrasser. »

Bien qu'elle avait absolument aucune idée de comment elle pourra rentrer par elle-même actuellement, parce que se taper le reste des marches c'était limite mission impossible dans son état. Peut-être en marchant sur les mains ? Elle aurait l'air d'une folle et se casserait la gueule tous les trois mètres, mais ce serait déjà ça.

Takara se rendait compte que pas mal des problèmes rencontrés depuis le début de cette journée était en grande partie sa faute pour certains. Et voilà qu'elle embarrassait encore Yukio en l'obligeant à la porter et à subir les hypothèses délurées d'une névrosée. Il devait vraiment en avoir marre, preuve que ça confirmait toutefois ce qu'elle disait tout à l'heure. En vrai, Yukio c'est un gentil.




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MessageSujet: Re: #YOLO IRL ϟ feat. Yukio || FINI ♥   #YOLO IRL ϟ feat. Yukio || FINI ♥ EmptyMar 24 Juin - 0:17

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La vie est un long fleuve tranquille, qu’il disait, l’autre taré dont on a pour le moment oublié le nom – comprenez qu’il n’est pas au centre de notre pièce multi-drama non plus. C’est ça, bouffes ton béret et fais du hoola-houp sur une vache espagnole unijambiste aussi, connard. Qu’il aille se noyer dans les rapides, il verra si c’est si tranquille que ça, la vie ! Abruti ! Ce que les gens peuvent avoir comme idées débiles tout de même, c’est pas croyable ! Quoi ? Quoi les deux rôlistes derrières leurs écrans sont de bons exemples ? Au pire, vous voulez qu’elles expérimentent sur vous avant de parler ? Ouai, voilà, j’crois pas non. Sinon vous seriez foutrement masochistes – et même si vous l’étiez, on veut pas de vous dans le casting, désolée, les victimes attitrées ont déjà été choisies, nah.

D’ailleurs, pour parler d’eux, entre une estropiée et un type qui menaçait de changer de couleur dès qu’il sentait la présence d’une fille près de lui et de son périmètre de sécurité – qui avait été copieusement violé par Takara de toutes les façons possibles et imaginables, en plus – on pouvait dire qu’il faisait là une belle paire d’imbéciles finis. Mais au moins, ils étaient en vie et n’avaient pas eu besoin de subir les réminiscences des aventures ô combien palpitantes – irony, irony everywhere – de Bébé Yukio qui évolue successivement en jeune scout Yukio puis en adolescent Yukio – voilà, comme les Pokémons mais en plus chiant, c’est exactement ça.
Un soulagement notoire, donc.

Cela dit, si Takara pouvait éviter les compliments à tirelarigot et de trop se pencher aussi, ça pourrait être pas mal, dans le genre, aussi. Il voulait bien ne pas la lâcher, c’est sûr, mais si les gesticulations pouvaient cesser, alors il lui en serait franchement reconnaissant pour le reste de sa vie. Et les dix prochaines qui suivraient. Au moins. Bon, au moins, comme ça, il savait à peu près où aller. C’est vrai qu’au fond, ce n’était pas bien loin, quand on savait par ou passer, ouai. Tout à fait. Mais bon la course poursuite ne doit pas être innocente dans l’histoire non plus. Pour une fois qu’elle est utile, celle-là.

Yukio s’apprêtait donc à grimper le reste de ces foutus marches lorsqu’une voix stridente l’interrompit dans son escalade. Oh putain. Ça pue le féminin, c’est hystérique, ça parle de Kise. Trois arguments solides pour que le brun ne l’approche pas. A vrai dire, il ne chercha même pas à répliquer face à cette connerie démesurée, trop blasé et gêné à la fois. Il n’était plus rouge à ce stade-là, il était… couleur lave en fusion, voilà. Sérieusement, s’imaginer avec Takara. Non mais non ! Juste improbable ! Par A + B, jamais de la vie ! Ahaha, s’il savait…

Histoire de fuir loin de toute cette saloperie d’ambiance guimauve – ça colle à la peau cette connerie, à force, parait-il – Kasamatsu décida de continuer son ascension, un poil contrarié, maintenant.

« Genre je vais te laisser ici toute seule. Tu ne crois pas que le karma nous a déjà assez pourris pour aujourd’hui pour pas qu’on lui tende des perches pour nous battre ? »

Miracle, il parlait ! Par tous les saints, c’était une chose à inscrire dans les annales, sans mauvais jeux de mots aucun. Doucement, Yukio commençait à s’habituer à la présence de Kurokawa. Enfin, tant qu’elle restait immobile et qu’elle ne parlait pas le moins du monde, ce qui était, en soit, un progrès. Bon, dès ce soir, seul dans sa chambre, il serait très certainement redevenu le précédent Yukio, envoyant à la corbeille la récente mise à jour, mais au pire, tant pis, ce n’était pas bien grave, quand on y réfléchissait bien. Car ça ne rendrait les prochaines tortures que plus alléchantes encore !

« …Au fait, il s’est passé quoi avec Kise, au juste ? »

Oui, la petite curiosité le titillait un peu, aussi. Un peu beaucoup, même. Non pas qu’il s’intéressait à la vie sentimentale – et encore moins sexuelle, du moins pas à ce stade – du koala qui squattait actuellement son dos avec deux coquilles de noix en guise de poitrine – oui bah que voulez-vous, il faut varier les appellations mais on était un peu à court d’imagination, par ici – mais bon. S’il pouvait avoir une preuve que Kise, effectivement, profitait de son temps libre au lycée pour autre chose que les révisions ou l’entrainement, ça lui ferait une bonne raison de le tabasser jusqu’à plus soif !

Et avant même qu’il ne s’en rende compte lui-même, Yukio était arrivé devant chez les Kurokawa. Il ne s’attarda pas sur la demeure en elle-même, déposant Takara et, rouge jusqu’aux oreilles, lui dit un vague « Bon bah, soignes toi bien et… à plus. » avant de se barrer presque comme un voleur. Ouh, le vilain garçon. Mais bon, on va le laisser tranquille au moins pour aujourd’hui, on a été bien cruelles avec sa personne jusque-là après tout.

Il rentra donc chez lui « presque paisiblement ». Oh, certes, ses parents étaient repartis, mais non sans laisser un petit mot sur la table du salon avec un sac rempli de fringues appartenant à la brunette. Et merde, elle les avait oubliés dans la mêlée. En même temps, pas étonnant. Mais bon, le petit post-it de Maman-Godzilla-Kasamatsu fut suffisant pour lui provoquer un pet au casque – ou un bug de cerveau pour parler plus actuel.

« Mon doudou ! Penses à laver et repasser les vêtements de ta copine avant de le lui ramener et… amusez-vous bien tous les deux ! ♥
Tes parents qui vous aiment fort ! »


Oh dah fuck. Pourquoi lui, sans déconner ?

Cela dit, il partit rendre ses fringues bien propres, rangées et repassées à la miss le lundi suivant, sans vouloir la regarder non plus dans les yeux après ce qui s’était passé et que seuls eux savaient. Enfin, presque, puisqu’une rumeur s’était aussitôt diluée dans l’enceinte de Kaijo, étrangement, aux sujet des deux capitaines. Et histoire de rendre le tout encore plus suspect, la réaction de Yukio, un peu vive, contre l’un de ses hommes, lorsque ce dernier lui demanda pourquoi Takara avait des vêtements à lui ne fit qu’aggraver la situation. Mais bon, il n’allait pas non plus se justifier, non ?! Saperlipopette, il n'aurait plus manqué que ça ! Où va le monde, je vous le demande !

En revanche, et pour faire une clôture toute fluffy à ce rp, sachez qu’à la fin de la semaine qui suivie, devant l’écran de son ordinateur, le brun s’interrogea plus longuement qu’il ne l’aurait cru. Et finalement.

    ]• KY5 à Blue 04
    Salut. T’es là ?]


Pas d’illusion, surtout. Il voulait juste parler stratégie, bien entendu.




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♥ END ♥
With love.
(Aucun Kaijo n'a été maltraité - enfin pas trop - durant le tournage de cet épisode)
(Si si, c'est vrai)
(Mais allez, là, croyez nous!)
(On a pas des têtes de repris de justice pourtant!)
(...Si?)
(Ah. Okay.)
(Bon bah tant pis.)
(Hastalavistababyyy)
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