Quand deux filles se rencontrent. [PV Satsuki]

Le temps passait vite, trop vite pour la jeune fille qui ne savait plus très bien à quand remontait la dernière fois qu'elle s'était faite mal. Oui, quand était-ce la dernière fois qu'elle avait criée alors qu'elle essayait de jouer au basket ? Depuis quand n'avait-elle plus peur de le faire à nouveau ? Tant de questions et des réponses qu'elle connaissait déjà. Tout ceci revenait à certaines personnes qui lui avaient tendu la main au moment le plus critique pour elle. L'une de ses personnes n'étaient autre que Satsuki Momoi, la manager de l'équipe de Touhou. Et en ce jour, elle se dirigeait vers chez elle pour papoter entre filles ou bien plus pour l'embêter ? Même si elles étaient dans des équipes différentes et qu'elles ne devaient pas forcément être si proche, la jeune fille ne pouvait pas s'empêcher de la considérer comme sa meilleure amie. C'était une fille qu'elle appréciait particulièrement et elles s'entendaient plutôt bien, l'une taquinant l'autre sans arrêt sur sa relation avec son ami d'enfance. Oui, Yuki avait retrouvée son sourire et sa joie de vivre depuis qu'elle avait réussi à surmonter son épreuve grâce à ses amis. Pas de doute, la belle jeune fille se sentait plus légère et son sourire était bien réel maintenant. Ce qu'elle fut un temps était revenu et elle était prête à aider les autres comme elle l'avait toujours fait dans le passé ! Oui, c'était le moment de venir en aider à ses amis comme elle l'avait toujours fait dans le temps. En fin de compte, ce qu'elle était au départ n'avait jamais vraiment disparu et elle ne pouvait pas dire qu'elle n'avait pas espérée redevenir ce qu'elle était. Qui ne rêverait pas de revenir à ce qu'il était un jour ?

Elle s'était donc levée ce matin-là en pensant à ce qu'elle allait faire et comme elle n'était toujours pas prête à reprendre les entrainements rigoureux avec les autres, elle se voyait avoir un jour de libre. Quoi de mieux que d'aller emmerder un peu son monde, vous ne trouvez pas ? Enfin, emmerder son monde, c'était peut être vite dit, disons qu'elle allait plutôt embêter un peu son amie, la titiller et rigoler de ses réactions qui seraient probablement trop mignonne. Elle voyait déjà sa belle amie rougir qu'elle n'en pouvait plus quand elle lui poserait tout un tas de question sur sa relation avec Aomine Daiki. D'ailleurs, Yuki connaissait aussi le jeune homme, ils s'étaient rencontrés quand celui-ci lui était rentré dedans. Une rencontre qui avait d'abord été aussi explosif du côté de la jeune femme, mais elle était encore dans sa période de froideur qu'elle avait connue après son accident. Depuis, entre eux, nous dirons qu'ils étaient plus ou moins le confident de l'autre, même si la belle le voyait encore comme un emmerdeur de première. Il avait cette fâcheuse habitude de regarder les seins des filles plutôt que leur visage, comment ne pas avoir envie de lui en coller une ? Yuki ne pouvait jamais s'empêcher de vouloir le frapper pour lui remettre les idées en place, mais maintenant, probablement qu'elle n'aurait plus à le faire et qu'elle pourrait vraiment le considérer comme un ami, mais bon, dans le fond, elle le faisait déjà. Oui, elle le voyait déjà comme un ami malgré qu'elle veuille toujours le frapper de temps à autre. Enfin, il avait bon fond et elle était contente pour son amie qui semblait avoir trouvée l'amour. La belle n'avait pas encore eu cette chance elle, mais elle ne désespérait pas de le trouver un jour.

Bref, elle s'était donc levée et avait prit directement la direction de la maison de son amie sans passer par la case petit-déjeuner. Non, elle n'avait pas de temps à perdre avec ce genre de chose et n'attendait que le moment où elle pourrait l'enquiquiner un peu. C'était tellement drôle à faire en même temps et ses réactions encore une fois, étaient trop mignonne pour passer à côté. Marchant dans les rues de la ville de Tokyo, elle ne tardait pas à débarquer chez son amie en mode terroriste sans l'avoir prévenu de sa visite. Ce serait encore mieux de voir son visage quand elle découvrirait que c'était elle qui venait la voir. D'un autre côté, Yuki ne pouvait pas savoir si la belle serait là ou pas du coup … mais bon, si elle n'était pas là, elle reviendrait une prochaine fois et n'aurait plus qu'à aller s'entrainer un peu du coup. Devant sa porte, elle frappait un moment avant de finalement attendre sur le côté. Pendant ce laps de temps où elle attendait, elle s'imaginait déjà les réactions de son amie et ne pouvait s'empêcher de sourire à l'idée de la voir comme cela. Le temps était clair et doux, peut être qu'elles pourraient sortir pour discuter ou bien rester chez elle, les deux allaient parfaitement à la jeune fille qui ne pensait qu'à une seule chose : l'embêter un peu. Quand quelqu'un ouvrait finalement la porte, la belle se mettait devant et s'inclinait par respect. On ne sait jamais, peut être était-ce sa mère ou quelqu'un de sa famille après tout.

« Bonjour, pardonnez-moi du dérangement. » Disait-elle sans vraiment savoir qui elle avait en face d'elle.

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Debout devant la porte, elle finissait par entendre la voix de son amie, naturellement donc elle se relevait pour lui faire face et remarquait de suite sa tenue. Cela la faisait légèrement rire de la voir au réveil comme cela, pas vraiment habillée et pas coiffée, elle était encore plus mignonne qu'à son habitude. Probablement qu'elle devait l'avoir réveillée ou sortie de son sommeil, mais bon, il était quand même pas forcément très tôt, donc ce n'était peut être pas si grave que cela. Dans tous les cas, elle l'écoutait attentivement et ne pouvait s'empêcher de sourire à la sonorité de sa voix encore endormis et pas très bien réveillée.

« Je suis venu te rendre visite, ça fait un moment et puis, comme je n'avais rien de spécial à faire aujourd'hui, je me suis dite que passer te voir nous ferait pas de mal ! »

Son amie la pressait ensuite pour qu'elle rentre à l'intérieur, un moment elle hésitait parce qu'elle ne voulait pas déranger, mais finalement, elle ne lui laissait pas vraiment le choix. Elle se retrouvait donc à l'intérieur et regardait un peu partout. C'était la première fois qu'elle venait chez elle et se sentait pas tellement à l'aise. C'est plutôt normal dirons-nous, quand les gens sont dans des endroits qui leur sont inconnu, c'est difficile de se sentir à l'aise, de plus, elle n'était pas chez elle donc elle ne pouvait pas faire comme si. Ses yeux parcouraient la pièce dans tous ses moindres recoins, elle ne cherchait rien en particulier, elle s'imprégnait juste de la maison de son amie pour la connaître un minimum. Qui sait, peut être qu'elle reviendrait dans pas longtemps, peut être même qu'elle y passerait pas mal de temps dans le futur, elle se devait d'être correcte et bien élevée. Ce n'était pas dans son habitude de ne pas l'être, mais les bourdes, elle savait très bien en faire comme beaucoup de gens et elle ne voulait pas que la mère de son amie la voit d'un mauvais œil. Elle s'en voudrait si la mère de son amie ne l'appréciait pas, mais elle espérait qu'elle soit comme sa fille, les choses seraient plus simple ainsi et au moins, elle serait à quoi s'attendre.

Une fois qu'elle avait fini de voir la pièce dans tous les sens, elle enlevait ses chaussures et rentrait vraiment à l'intérieur, voyant qu'effectivement, il y avait des dessins-animés à la télé. Ce petit côté enfantin de son amie la faisait toujours sourire, elle la trouvait vraiment mignonne. Pour Yuki, cela faisait bien longtemps qu'elle ne regardait plus ces chaînes là. A vrai dire, quand elle était arrivée au Japon, elle s'était enfermée dans le basket et avait passée plus de temps à faire cela qu'autre chose. Après son accident, elle n'avait plus eu goût à rien, alors elle avait passée son temps, seule, dans sa chambre à ne rien faire. Oui, combien d'heure avait-elle passée à ne rien faire dans sa chambre ? Probablement des centaines. Elle ne s'était pas lamentée sur son sort, elle avait essayée de comprendre, comprendre pourquoi Dieu ou quiconque lui en avait voulu au point de la privée encore une fois de ce qu'elle aimait le plus. Pour en arriver là, elle avait sauvée une vie, une petite fille et elle se souvenait encore de son arrivée à l'hôpital. Elle entendait très clairement la voix de la mère de la petite fille qui demandait au médecin à ce qu'on la sauve, cette voix qui implorait pour qu'elle vive, n'était-ce pas elle qui avait fait en sorte qu'elle ne reste pas dans le coma plus de deux mois ? Et la petite fille qui tenait sa main jusqu'à son réveil ? La voix de sa tante, ses pleurs, les voix des habitués du bar qu'elle connaissait depuis six ans maintenant … Tous ces gens, c'est eux qui avait d'abord sauvée sa vie, mais en se réveillant, elle avait vite déchanté … Maintenant, nous la retrouvons en pleine forme, prête à reprendre son rêve où elle l'avait laissée ! Nous la retrouvions en compagnie de son amie et un sourire était bien visible sur son visage. Elle ne pensait pas qu'un jour elle aurait encore plus précieux à ses yeux.

« Ta maison est très jolie Satsu-chan ! Tes parents ne sont pas là ? »

Elle se rendait dans le salon et s'asseyait tranquillement sur le canapé, ne sachant pas si elle pouvait le faire ou non au départ, mais comme son amie ne semblait pas dire quelque chose ou bien faire une moue, elle se disait que c'était probablement bon pour elle de faire ça.

« Tu ne fais rien aujourd'hui ? Pas d'entraînement pour l'équipe ? »

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Son regard se promenait sur la pièce qui se présentait à elle avant qu'elle n'entende la voix de son amie retentir à nouveau. Des cours ? Des révisions ? De quoi mettre de bonnes humeurs dès le matin ce genre de chose. Y avait pas à dire, c'était forcément le moins excitant dans la vie des étudiants, mais tout le monde devait passer par là et puis, certain aimait cela hein. Tous les étudiants n'étaient pas forcément des flemmards comme pouvait l'être d'autre. Yuki ? Elle, elle révisait que quand elle avait la sensation que c'était obligé pour elle de le faire, sinon, elle ne foutait jamais rien et ses notes n'étaient pas mauvaises. Elle avait quelques facilités et écouter suffisait très souvent à ce qu'elle puisse réussir le test qui suivait. Étudier comme une malade et passer des heures le nez sur un bouquin n'était pas franchement son grand kiff et heureusement pour elle, elle n'en avait pas forcément besoin. Elle comprenait donc parfaitement le sentiment de son amie de ne pas avoir envie d'ouvrir ses livres. Nous étions le week-end après tout, pourquoi passer son temps à réviser alors qu'il faisait beau ? Mais bon, pour certaines personnes, c'étaient un passage obligatoire s'ils voulaient réussir leur année, et cela aussi, elle pouvait le comprendre. Tout le monde n'avait pas des facilités dans les études et certain ramait carrément à tel point qu'ils n'en pouvaient plus. La vie était parfois tellement cruelle avec certain d'entre eux, mais bon, une chance pour elle, elle n'en faisait pas partie et était bien contente. Souriant donc stupidement en réponse à ses dires, elle la fixait ensuite en écoutant.

« Hum ... Je veux bien manger avec toi ! J'avoue que je n'ai rien pris ce matin. » Disait-elle tout sourire avant de se rendre dans le salon et de s'asseoir sur le canapé.

Assisse sur le canapé, elle regardait un peu la télé avant de voir son amie revenir avec quelque chose à manger. La surprise était de taille quant à savoir ce que c'était, mais elle se doutait bien, avec le peu de temps qu'elle avait passé en cuisine, que ça n'avait rien d'un diner trois-étoiles, mais bon, elle s'en foutait royalement. La rouge préférait les petits-déjeuners comme au bon vieux temps, comme quand elle était gamine à savoir, des céréales et c'était pile ce que lui ramenait son amie. Un nouveau sourire se dessinait sur les lèvres de la jeune fille qui prenait son bol tout en écoutant encore une fois son amie.

« Ta mère a dessiné cette maison ? Sérieusement ? Wahou, je suis impressionnée alors, elle est vraiment mignonne ! Ta mère doit être quelqu'un de mignon. » Rétorquait-elle en souriant franchement comme elle savait si bien faire. « Oui, je comprends ton coach. C'est vrai qu'un week-end vaut mieux que tous les autres qui suivent. Hum ... J'espère que tout le monde va s'en sortir alors, mais tu révises seule du coup ? Tu n'es pas avec Aomine-kun ? » Demandait-elle un peu surprise.

Une idée derrière la tête ? Pas du tout, mais ce n'était pas un bon moyen pour enchaîner sur le sujet dont elle voulait vraiment avoir des réponses ? Yuki pouvait se montrer très futée parfois, enfin, pas vraiment, mais bon, passons. Continuant de manger ses céréales tranquillement, elle finissait enfin par laisser sa curiosité déborder. Après tout, elle voulait savoir comment tout ceci avançait avec son Dai-chan et puis, elles étaient amies et les amis étaient là pour conseiller, enquiquiner et taquiner un peu non ? Un léger sourire se dessinait sur son visage, un sourire qui voulait tout dire et qui signait le début du mode enquiquineuse.

« Au fait ... Comment ça va avec lui ? » Ajoutait-elle tout simplement comme si c'était une question dès plus banale. « Je veux dire, vous êtes bien ensemble tous les deux non ? Raconte-moi comment ça se passe. Je suis certaine que tu as plein de choses à me dire sur le sujet ! » Un petit clin d'oeil et hop, la conversation était lancée.

C'est presque comme si elle ne lui avait donné un léger coup de coude en prime pour la taquiner encore plus, mais elle préférait commencer doucement. Satsuki était tellement mignonne qu'elle ne voulait pas sauter les étapes de ses futures expressions.

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Les deux jeunes filles étaient ensemble maintenant et cela serait probablement un bon moment pour la rouge. Quoique, peut être que Satsuki serait tout aussi heureuse de l'avoir vu que l'inverse, mais il y avait de quoi douter quand on savait vraiment la raison de la visite de Yuki. Enfin, elle n'était pas là pour la mettre mal à l'aise au point qu'elle pleure, non, elle voulait juste un peu l'embêter, rien de méchant en soi. De toute manière, si elle venait à faire pleurer sa meilleure amie, c'est qu'elle n'était pas si bonne amie que cela, vous ne pensez pas ? En attendant, elle restait dans le salon et quand elle recevait le bol de céréales, elle se disait d'abord qu'il était bien rempli et qu'ensuite la forme était vraiment mignonne. C'était la première fois qu'elle en voyait des comme cela, mais il faut dire aussi qu'elle ne mangeait plus vraiment le matin depuis un bon moment, donc les céréales, ce n'est plus elle qui les mangeaient à la maison, mais sa tante. Maintenant elle se remettait doucement à manger le matin, mais c'était encore difficile pour elle, quand on prenait l'habitude de ne pas manger le matin, dur de changer cela ensuite parce que l'estomac  ne réclame pas. L'estomac n'est pas obligé de réclamer pour que l'on mange, mais pour elle, si son estomac ne réclamait pas, elle ne mangeait pas tout simplement.

« La forme est vraiment mignonne. Incroyable, c'est la première fois que j'en vois des comme cela ! » Disait-elle plutôt enthousiaste. « Dit, tu les achètes où ? Je suis sûre que ma tante va les adorer. Même si elle ne donne pas l'air comme ça, elle aime bien tout ce qui est mignon. » Finissait-elle en rigolant un peu.

Et puis, alors qu'elles mangeaient tranquillement, la conversation avait largement déviée sur autre chose, surtout à cause de la rouge. Une ouverture et elle n'avait pas pu s'empêcher de taquiner un peu son amie. Elle ne voulait pas forcément savoir à tout prix, si Satsuki ne voulait rien lui dire, elle n'insisterait pas comme une malade, mais si jamais elle avait envie d'ouvrir son coeur à quelqu'un, elle l'écouterait et c'est aussi pour cela qu'elle était là. Les amis sont là pour épauler et soutenir, mais aussi pour écouter et conseiller. La rouge ne la savait pas forcément, mais elle était une bonne écoute pour les gens, préférant écouter les autres plutôt que parler d'elle-même. Jamais, elle n'avait jamais pleurée délibérément devant quelqu'un, si un jour quelqu'un l'avait vu pleurer c'est parce qu'il espionner dans un coin. Enfin, pour être précis, il y avait bien une personne devant qui elle avait un jour pleurée et avait exprimée toute sa colère, mais cette personne n'était plus là pour le moment. Un léger sourire s'affichait sur son visage et elle revenait à son amie bien vite, arrêtant de penser à son mentor.

« J'imagine bien Aomine ne rien faire dans un coin, cela lui ressemble tellement. » Ajoutait-elle en souriant toujours. « Il est vraiment flemmard quand il s'y met celui-là, mais bon, je suppose qu'il n'est pas si mauvais dans les études non plus, sinon tu le lâcherais pas d'une semelle ! » Continuait-elle en rigolant cette fois-ci. « Une session de révision à plusieurs ? C'est pas mal comme idée, je n'ai jamais fais ça … Ce doit être drôle, mais je suppose que si un seul ne joue pas le jeu, ça déconcentre tout le groupe. Inconvénient à prendre en compte ! » Finissait-elle.

La suite ? Elle écoutait toujours et se rendait bien vite compte que son amie ne voulait pas forcément lui parler de cela. Satsuki était vraiment mauvaise quand il s'agissait de cacher les sentiments qu'elle portait aux gens ou tout simplement les siens. La rouge voyait bien que parler de cela la gênait, mais quelque part, elle voyait aussi qu'elle semblait légèrement souffrir de quelque chose, mais comme elle ne disait rien de bien précis, elle comprenait qu'elle ne voulait pas lui en parler tout simplement.

« Je vois, désolée alors, mais je pensais que tu l'aimais. J'ai dû me tromper quelque part, navrée pour cette question, mais tu sais Satsuki, tu devrais apprendre à mieux cacher ce que tu ressens ... » Rétorquait-elle avait un sourire tendre et doux.

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La conversation était … étrange ? Disons que Yuki écoutait attentivement Satsuki, mais que quelque chose semblait clocher quelque part. Comme si elle pensait savoir quelque chose qui semblait la faire souffrir et pendant un moment la rouge ne savait pas de quoi il s'agissait. A vrai dire, elle ne pouvait même pas ne serait-ce que se douter du pourquoi de son chagrin, mais elle allait vite le découvrir. Pour le moment, elles parlaient céréales et cela semblait être un sujet qui ne gênait pas son amie. En même temps, il n'y avait rien pour gêner quiconque dans un sujet aussi banal que celui-là. Pour le moment, la rouge voulait embêter son amie et elle y arrivait, mais elle ne cessait de se dire qu'elle semblait vraiment blessée et cela la dérangeait. Elle voulait savoir ce qui n'allait pas, elle voulait comprendre pourquoi, mais ne pouvait se résoudre à lui demander directement. Si son amie ne voulait pas en parler, elle n'allait pas la forcée, même si elle voulait vraiment comprendre pour pouvoir l'aider ensuite. Qui pouvait bien la faire autant souffrir et se mettre sur son chemin ? Qui était cette personne qui lui causait tant de mal ? Mais elle découvrirait bien vite la réponse. Pour le moment, elle allait d'abord répondre à ce qu'elle disait sur les céréales.

« Oui, je veux bien que tu m'en ramène plus tard, enfin, quand ta mère retournera là-bas. » Disait-elle en souriant. « C'est vrai que tu as déjà vu ma tante. C'est femme bizarre ... » Continuait-elle en rigolant un peu.

La conversation continuait ensuite sur les révisions et encore une fois, elle écoutait, mais sentait que quelque chose n'allait pas. Cela la démangeait de savoir de quoi il en retournait, mais ne pouvait le dire. Satsuki semblait toujours heureuse quand elle parlait de Aomine en temps normale, mais là … Quelque chose n'allait vraiment pas, mais elle se retenait tant bien que mal, mangeant des céréales pour ne pas parler. Elle se concentrait sur ce qu'elle disait plutôt que sur les expressions et les intonations de sa voix. Alors comme cela, Aomine n'avait vraiment de soucis en cours ? Bizarrement, la rouge s'en doutait quelque peu. Après, elle savait aussi parfaitement qu'il n'était pas du genre à déranger ceux qui voulaient travailler. Probablement qu'il devait donner des excuses pour les laisser tout en ronchonnant et faisant croire que ça le saouler, mais en réalité, il pensait aux autres. Même s'il était du genre sauvage et qu'il aimait bien faire croire aux gens qu'il ne les supportaient pas, il avait bon fond et Yuki le savait parfaitement depuis le temps. Elle avait comprit son petit manège depuis un bon moment et en pensant à cela, un léger sourire s'affichait sur son visage.

« Oui, je me doute qu'il doit être le premier à partir. A vrai dire, je ne pensait pas spécialement à lui en disant que certain pouvaient gêner. » Ajoutait-elle en souriant tendrement. « Je sais bien comment il est dans le fond, même si tu es la seule à vraiment le connaître en réalité ! » Finissait-elle avec un clin d'oeil.

Finalement, elle allait finir ses céréales quand son amie reprenait la parole pour ajouter encore quelque chose au sujet de ce qu'elle avait dit sur ses sentiments. Enfin, elle allait peut être comprendre le pourquoi de sa souffrance, mais quand elle dit : « Alors que tu sors avec. » la rouge s'étouffait avec ses céréales. Toussant un bon moment, son regard surprit se poser sur la rosette et ses yeux étaient écarquillés au possible.

« Mais … De quoi tu parles ? Tu as tout faux !! » Demandait-elle vraiment surprise. « Moi ? Sortir avec Aomine-kun ? Mais qui t'as dit des conneries pareilles ? … Satsuki, écoute-moi bien d'accord ?! » Disait-elle, la regardant droit dans les yeux et très sérieusement. « Je ne sors pas avec Aomine-kun. Je ne sais pas qui t'as dis cela, mais c'est totalement faux. Nous sommes amis et encore, pour moi, c'est plus un emmerdeur qu'autre chose. Jamais je ne sortirais avec lui, même pas en rêve !! »

Elle était très sérieuse et n'en revenait pas que son amie souffre à cause d'elle. Son regard, sa voix, tout était extrêmement sérieux alors qu'elle lui parlait tout en la regardant franchement. Elle voulait être sûre que la belle comprenne qu'ils n'étaient pas du tout ensemble, mais pas duuuuu tout.

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Satsuki semblait vraiment être malheureuse et cela énervait beaucoup la rouge qui voulait vraiment savoir de quoi il en retournait. Elle était du genre à tout faire pour ses amis et l'avait déjà prouvée un bon nombre de fois dans le passé, mais aujourd'hui, celle qu'elle voulait vraiment aider n'était autre que sa meilleure amie. Personne n'avait plus d'importance qu'elle dans le coeur de la basketteuse, pour le moment, personne ne pouvait la surpasser dans ce registre là. Il n'y avait personne qui ne prenait plus de place qu'elle pour le moment et après tout ce qu'elle avait fait pour elle, jamais personne ne pourrait le faire, c'est ce qu'elle pensait. D'ailleurs, elle se disait assez souvent que Satsuki ne savait pas vraiment toute l'aide qu'elle lui avait apportée, probablement qu'elle devait penser n'avoir plus ou moins rien fait pour elle, mais c'était totalement faux. Un jour, un jour elle lui dirait tout ce qu'elle avait sur le coeur à son égard. Un jour viendrait où elle la remercierait pour tout et probablement que son amie en deviendrait plus rouge que ses cheveux, mais pour le moment, la rouge gardait tout ça pour elle jusqu'au jour où elle serait vraiment capable de mettre des mots sur tout ceci. En attendant, elle écoutait son amie et comprenait bien vite la source du problème, problème dont elle mettait un terme de suite après. Aomine-kun était un garçon assez difficile et ce n'est pas que Yuki ne l'aimait pas, mais jamais dans ce sens. Aucun sentiment fort n'émanait d'elle quand il s'agissait de lui, ils étaient amis et même si parfois elle le traitait d'emmerdeur, il n'en restait pas moins quelqu'un qu'elle appréciait et à qui elle se confiait.

Le sujet des révisions semblait s'épuiser maintenant, donc elle ne rajoutait rien là-dessus, mais hochait la tête pour dire qu'elle avait comprit les dires de Satsu, d'ailleurs, elle s'en doutait plus ou moins que ses coéquipiers le respectait, mais qu'ils ne lui disait pas pour ne pas se prendre un vent ou une réflexion désagréable en retour. Un léger sourire puis vint le moment du câlin. La rouge était vraiment surprise de cette étreinte, mais elle le lui rendait volontiers, faisant quelque peu bouger sa main dans son dos comme pour la rassurait encore plus. Au son de sa voix, elle savait qu'elle pleurait légèrement et en le comprenait, elle caressait un peu plus son dos tendrement. Si son amie avait besoin de pleurer, elle serait là pour l'épauler. Les amis étaient là pour ça après tout. Quand on considère vraiment quelqu'un comme son ami, on est là pour lui et ce dès qu'il en a besoin. Dans les moments forts comme dans les moments de faiblesses, un ami est capable de tout accepter de l'autre et ce que ferait Yuki pour sa meilleure amie et plus encore.

« Si tu as besoin de pleurer, fait-le Satsuki, serait là pour t'épauler. » Disait-elle tendrement. « Je serais toujours là pour te rassurer et je suis heureuse de l'avoir fait aujourd'hui. Je ne déteste pas Aomine-kun, mais je ne l'aime pas non plus de la même manière que toi. Ton amour est pur et véritable, je le sais simplement en t'écoutant et en te regardant. Jamais je ne pourrais me mettre en travers de ton amour et je ne le ferais jamais ! Tu as tout mon soutien et j'espère que ce grand bêta verra bientôt la chance qu'il a de t'avoir près de lui. Tu sais, pour le moment, il ne te regarde pas vraiment, mais je suis certaine qu'il t'aime. Tu as toujours été là pour lui et il n'y a personne d'autre qui ferait tout cela pour lui, alors, il a intérêt à vite s'en rendre compte ou je lui botte le cul ! »

En disant cela, elle faisait la moue et se reculait un peu pour voir le visage de son amie. Essuyant un peu ses larmes de ses doigts, elle lui souriait tendrement pour la rassurer un peu plus. Yuki n'accepterait pas que quelqu'un fasse souffrir son amie et encore moins si c'était elle qui le faisait. D'ailleurs, elle allait toucher deux mots à Aomine plus tard pour ce qu'il avait oser dire, probablement qu'il se mangerait un bon coup de pied dans le derrière, mais pour le moment, Satsuki était plus importante que ce détails qu'elle allait régler bientôt.

« Tu vas mieux maintenant ? Mais tu sais, quand quelque chose t'ennuie, te blesse ou te gêne, même si cela me concerne et encore plus quand cela me concerne, viens me voir et dis-moi les choses en face. Si tu ne veux pas me perdre, c'est ainsi qu'il faut faire ! La communication est importante dans l'amitié et il ne faut pas se gêner de dire les choses pour pouvoir régler les soucis. Jamais je ne prendrais la mouche si tu viens me dire les choses en face ! » Ajoutait-elle en souriant affectueusement. « Je suis ton amie et ça ne changera jamais, peu importe ce qui arrive ! »

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Tant qu'elle pouvait la rassurer, lui enlever sa peine et sa souffrance, la rouge était la plus heureuse du monde. C'était sa meilleure amie et pour cela, elle serait toujours là pour elle, elle ferait tout ce qu'il y a en son pouvoir pour la voir heureuse, jamais elle ne se mettrait en travers de son amour et elle le disait clairement. Les amis n'étaient pas là pour faire de la peine, mais pour épauler et soutenir. Des vrais amis faisaient toujours passer les autres avant eux et pensaient aux conséquences de leur acte. Ils étaient là pour les sauver, pour leur venir en aide et c'est quelque chose que la rouge pensait être capable de faire. Si elle était capable de se jeter au devant d'une voiture pour sauver une petite fille dont elle ne savait rien, elle n'imaginait même pas ce dont elle serait capable pour quelqu'un de très chère à son coeur. Courir toute une nuit dans Tokyo pour retrouver quelqu'un, défier une bande de délinquants, aller au devant de problème, se faire renvoyer à la place de quelqu'un d'autre … Elle ne savait pas, mais le plus important pour elle, c'était de voir qu'elle était capable de venir en aide aux autres. Elle ne se souciait pas de sa propre vie tant qu'il s'agissait d'aider quelqu'un. De quoi aurait-elle l'air si elle n'avait pas pu aider Satsuki en ce moment ? Bien entendu, on ne contrôle pas ses sentiments, mais il était clair qu'elle n'en avait pas pour Aomine et elle était fière de pouvoir le dire et le faire comprendre à sa meilleure amie, fière de pouvoir l'aider.

« Aomine-kun a besoin de quelqu'un derrière lui, il a besoin qu'on le pousse et qu'on le bouge, tu es la mieux placée pour le faire Satsuki parce que tu comptes beaucoup pour lui. Je suis certaine qu'il apprécie et qu'il attend chaque jour que tu viennes le chercher ! » Disait-elle en souriant, toujours Satsuki dans les bras. « Si un jour, tu ne venais pas à lui, il se demanderait ce qui se passe et viendrait te chercher. Quand on prend l'habitude de voir quelqu'un, quand celui-ci ne vient plus, cela fait un choc, tu ne penses pas ? »

Les pleurs de son amie la rassurait parce que ce n'était pas de peine, mais bien de soulagement. Tant que son amie allait bien, Yuki allait tout aussi bien. La suite, elle écoutait, mais ne répondait rien, se contentant de prendre en considération ce qu'avait à dire la rosette, mais la rouge restait sur ses positions pour la suite. Si elle avait un problème, elle serait là pour l'écouter et pour la conseiller. Elle le savait bien, les japonais avaient tendances à être renfermés sur eux et a garder au plus profond de leur coeur leur souffrance plutôt que de la dire à voix haute, mais Yuki n'était pas japonaise et avec elle, tout le monde pouvait parler de ce qui le touchait vraiment, elle serait là pour écouter et si cela devait la concerner, elle ne pourrait que les remercier de le faire en face. Manger les gens ne faisait pas vraiment partie de son caractère, pas encore du moins.

Laissant son amie s'installer comme elle voulait dans ses bras, elle l'écoutait encore une fois parler et se sentait un peu gênée pour le coup. Avait-elle seulement quelque chose à dire sur le sujet ? L'amour était compliqué et encore plus quand on avait les pieds dedans. Dans un sens, elle enviait un peu son amie de savoir qu'elle l'était, de connaître ses sentiments pour lui. Tout le monde n'avait pas la chance de comprendre clairement ses sentiments, parfois c'était tellement flou qu'on se demandait ce qui nous arrivaient et parfois ça semblait tellement inexistant que l'on ne s'en rendait pas compte. Pour le moment, la rouge ne savait pas, mais il y avait bien quelqu'un qu'elle appréciait particulièrement.

« Du calme Satsu ! » Disait-elle en rigolant devant tant de question. « Je … Je ne sais pas vraiment en fait. Mes sentiments sont très confus et j'ai du mal à faire la différence entre l'amour et l'amitié parfois, surtout quand il s'agit de garçon, mais … Il y a bien quelqu'un avec qui je m'entends plutôt bien et qui me fait rire. Tu le connais d'ailleurs, c'est Kagami Taiga de l'équipe de Seirin. Nous nous sommes rencontrés il y a quelque temps maintenant, quand j'étais encore dans ma période froide … J'avoue qu'avoir passée du temps avec lui m'a aidée à aller mieux. Il me faisait tellement rire en même temps que c'était difficile de ne pas l'apprécier. » Ajoutait-elle avec un léger sourire. « Mais, je ne sais pas si mes sentiments sont de l'amour en fait, je sais juste que je l'apprécie et que, tout comme toi, je le remercierais jamais assez de son aide ! ... Je t'envie tu sais, de connaître tes sentiments. »

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Il n'y avait rien d'anormal dans la situation actuelle, c'était simplement deux amies qui parlaient un peu d'elle à l'autre, tandis que l'opposée essayait d'aider. Rien de bien extraordinaire quand on le disait ainsi, mais quand on savait de qui il s'agissait, ça changeait légèrement la donne. Qui aurait cru que la manager de Touhou serait la meilleure amie de l'ailier fort de Seirin ? Deux équipes qui étaient en compétitions et même si elle ne jouait pas dans la même catégorie puisque Satsuki s'occupait des garçons, ça ne changeait pas le fait qu'elles devraient être l'une contre l'autre et pourtant … Pour la rouge, ça n'avait aucune importance qu'elles soient dans des équipes opposées, elle s'en foutait royalement même et ce que pouvait dire les autres, elle s'en foutait encore plus. C'était une personne extrêmement importante pour elle et jamais elle n'échangerait sa place. De toute façon, elle était aussi amie avec Aomine Daiki, donc c'était bien pareil pour le coup, c'était même son confident. Personne ne choisi les gens qu'ils vont aimer et c'était bien le cas pour Yuki, elle n'avait pas choisi, mais pourtant, elle aimait les choix de son coeur.

« Fais donc le test pour voir, je t'assure qu'il viendra vers toi. Tu sais, même s'il ne se rend pas compte de l'importance que tu as pour lui, il te considère déjà comme quelqu'un d'important dans sa vie, sinon, cela ferait longtemps qu'il t'aurais dit de le laisser tranquille. » Disait-elle en souriant avant d'ajouter. « Peut être qu'il la déjà fait, mais Satsuki, je suis certaine qu'il ne le pensait pas, s'il voulait que tu le laisse tranquille, crois-moi, le connaissant, tu l'aurais vite fait et vous ne seriez plus en train de vous parler du tout ! Aomine n'est pas du genre à se laisser emmerder par les autres et encore moins quand il ne les aiment pas … Je suis certaine que sans toi, il serait perdu depuis longtemps déjà. Tu es une exception dans sa vie, quelqu'un qu'il accepte d'avoir près de lui, tu ne t'en rend pas compte parce que tu as les pieds dans le plat, mais moi je le sais et je le vois bien ! »

Il est vrai que quand quelqu'un est dans une situation comme l'amour par exemple, parfois, on ne s'en rend pas compte, mais c'est parce que cela nous touche directement et qu'on se dit probablement que c'est impossible. La rouge était persuadée que ces deux-la étaient amoureux, aussi bien elle que lui. Quand on voyait Aomine avec Satsuki, on comprenait très vite l'importance qu'elle avait et l'exception qu'elle était pour lui, mais Satsuki avait les pieds dans le plat, elle ne s'en rendait pas compte, ce qu'elle comprenait bien. C'était tellement mignon dans un sens, parce qu'ils étaient dans la phase d'approche et du je-te-cherche sans vraiment le savoir l'un comme l'autre. Elle trouvait cela adorable et pensait qu'ils avaient de la chance tous les deux.

La discussion changeait finalement et se dirigeait sur la rouge, dans un sens, elle s'était attendu à ce que cela arrive, mais elle ne savait pas vraiment quoi dire, alors … elle avait dit ce qu'elle semblait avoir sur le coeur, à savoir qu'elle ne savait pas vraiment, mais qu'il y avait quelqu'un qu'elle aimait bien. Que dire de plus ? Ses sentiments étaient très confus depuis toujours et la seule chose qu'elle savait bien repérer était la colère parce qu'elle ne connaissait que cela depuis un moment, mais l'amour, c'était bien la première fois, alors elle ne savait pas vraiment où tout ceci allait la mener. C'était à son tour d'avoir les pieds dans le plat sans vraiment s'en rendre compte, mais quand elle vit le regard de son amie, elle se sentait … étrange.

« Satsu … ça ne va pas ? Tu as quelque chose contre Kagami … ? » Disait-elle un peu perdue, ne pensant pas que son amie pouvait avoir quelque chose contre lui. « Si tu ne l'aimes pas, dis le moi hein ! Enfin, ça ne changerait pas vraiment ce que je pense de lui, mais j'ai quand même besoin de savoir si ma meilleure amie a quelque chose contre la personne avec qui je m'entends bien et que j'apprécie. Comme dit, je ne sais pas si c'est de l'amour, mais je passe du temps avec lui, donc si tu ne l'aime pas, dit le moi comme ça, je ne ferais pas de gaffe et nous nous retrouverons pas tous les trois ensemble … Je ne voudrais pas te mettre mal à l'aise ! » Continuait-elle avec un léger sourire, pensant plus aux sentiments de son amie qu'aux siens. « Sinon, je n'ai pas peur de lui parler de mes problèmes, je l'ai déjà fais en fait puisqu'il ma aidé tout comme toi et pour ce qui est de pleurer dans ses bras toute une nuit, je ne sais pas vraiment, mais je crois que je pourrais … le … faire ! Je ne me suis jamais posée ce genre de questions en fait, c'est difficile d'y répondre ! » Finissait-elle un peu confuse.

Elle savait qu'elle aimait bien Kagami Taiga, mais ne savait pas vraiment si c'était de l'amour ou non et en parler ne semblait pas vraiment l'aider si ce n'est la rendre encore plus confuse. Elle pensait beaucoup à lui, même en ce moment, elle pensait à lui et à son sourire, mais sans savoir ce que tout ceci pouvait bien signifier. L'amour n'avait jamais vraiment eu sa place dans le coeur de la rouge, elle ne comprenait pas vraiment … Secouant légèrement la tête, elle regardait son amie sourire.

« C'est Aomine n'est-ce pas ? Qu'est-ce qu'il voulait ? »

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Même si Yuki donnait l'impression de connaître les autres, de les comprendre, en ce moment c'était par rapport à Aomine, elle n'était pas pour autant forcément proche d'eux. Si elle donnait cette impression c'est simplement parce qu'elle avait des facilités pour analyser les gens autours d'elle. Depuis toujours, ses yeux étaient plus souvent rivés sur les passants, les observant, essayant de les comprendre, plutôt que sur elle-même. Ce n'était pas forcément très dur de comprendre les gens autour de soi, mais il fallait simplement faire preuve d'une bonne observation et la rouge était plutôt douée en la matière. Aomine et elle ne passaient pas vraiment beaucoup de temps ensemble, à vrai dire, ils ne se voyaient quasiment jamais, mais quand ils le faisaient, en plus de se taquiner, ils se confier à l'un à l'autre et elle avait très vite cernée le personnage. Sa façon d'agir avec les autres, c'était tellement évident pour elle ce qu'il était, que ce n'était pas étrange de la voir dire cela maintenant. Et ce n'était pas seulement avec Aomine qu'elle était douée pour comprendre, Satsu aussi, elle savait beaucoup de chose sur elle, elle la comprenait encore mieux que le bleu vu qu'elles passaient beaucoup de temps ensemble. C'est parce qu'elle savait tellement de chose sur elle que son désir de la protéger était si grand. Satsu ne devait pas souffrir dans sa vie et sa meilleure amie ferait tout pour que cela n'arrive pas, mais si jamais ça devait arriver, alors elle serait toujours là pour lui remonter le moral. Voilà à quel point la rosette était importante et précieuse pour la rouge.

« Je ne connais pas mieux Aomine-kun que toi, Satsuki. Bien au contraire, je suis loin de le connaître comme toi, j'ai simplement cernée les grandes lignes de cet imbécile, mais rien de plus. Toi, tu es celle qui le connait le mieux. Je suis sûre que tu sais ce qu'il aime manger, que tu sais reconnaître quand il ne va pas bien et que tu reconnaît chacune de ses expressions de visages. Il ne suffit pas de comprendre quelqu'un pour le connaître, moi je le comprend, mais toi tu le connais en plus de le comprendre ! En vérité, nous ne passons pas beaucoup de temps ensemble, on se voit parfois, mais sans plus et d'ailleurs, je finis toujours par l'engueuler et le frapper. » Disait-elle avant de rire un peu en se souvenant de toute leur rencontre. « Hum … Tu devrais essayer de le taquiner un peu sans pour autant le faire paniquer. Pourquoi tu ne lui donnerais pas de nouvelle pendant juste une matinée ? Tu verras déjà comment il réagit et si ça ne suffit pas, essaye toute une journée, non ? C'est un bon test pour savoir, mais crois-moi, il viendra à toi ! » Continuait-elle en la câlinant un peu.

La rouge avait un peu peur, elle ne voulait pas que Satsuki n'approuve pas ses sentiments pour Taiga. Ce n'est pas qu'elle ne réaliserait pas son amour si la rosette était contre, mais elle ne se sentirait pas à l'aise avec ça. C'était sa meilleure amie et une personne vraiment très importante, elle ne voulait pas la perdre pour un garçon, mais si ses sentiments étaient réels, elle ne pouvait pas non plus aller contre … Son visage était impassible, mais la peur qu'elle puisse lui dire qu'elle n'était pas d'accord restait bien présente. Si cela devait arriver, elle ne saurait pas comment réagir, ni quoi faire et cela lui torturerait l'esprit pendant des jours voir des mois. Elle ne voulait perdre aucun des deux, ni elle, ni Taiga. C'est en pensant cela qu'elle comprit à qu'elle point il était aussi important pour elle que pouvait l'être Satsuki. Se dire qu'elle ne voulait perdre ni l'un, ni l'autre à aucun prix … Ses joues devenaient bien vite rouge en comprenant, mais elle se sentait un peu soulagée en entendant la rosette prendre la parole. Son visage se baissait un peu et un sourire naissait sur ses lèvres alors qu'elle s'apprêtait à parler de lui.

« Kagami peut paraître dur quand on le voit comme ça, il peut même faire peur, mais en réalité, c'est quelqu'un de vraiment gentil. Il est juste maladroit et ne sait pas vraiment comment traiter avec les autres, mais il pense beaucoup à ses amis et Kuroko en fait partit. Ne trouves-tu pas qu'ils se complètes ? Kuroko sait comment calmer et apaiser les colères de Kagami et Kagami sait comment donner de la force à Kuroko. Même si Kuroko vous apprécie beaucoup, il semble vraiment heureux à Seirin, comme s'il avait trouvé un trésor inestimable … mais peut être que je me trompe hein ! » Disait-elle un peu confuse avant de sourire. « En tout cas, je ne sais pas si j'aime Kagami, mais je l'apprécie vraiment et passer du temps en sa compagnie est vraiment agréable ! Pour ce qui est de mon coeur, je n'ai pas vraiment fait attention, mais je serais plus vigilante la prochaine que je le vois et ensuite, tu seras la première au courant ! » Finissait-elle toute enjouée.

La rouge semblait un peu rassurée de voir que Satsuki n'allait pas arrêter de lui parler pour si peu. Un sourire restait bien affiché sur son visage alors que la rosette recevait un message sur son téléphone. Yuki savait bien de qui il s'agissait sans même regarder l'écran. L'instinct féminin pouvait être très puissant parfois !

« Oh, je vois. Sa mère est un peu comme lui alors ? Haha, ça doit être vraiment drôle à voir quand ils sont tous les deux dans la même pièce. Il voulait venir alors ? Tu vois qu'il pense à toi. Nous sommes le matin, il vient probablement de se lever et il t'envoie un message aussitôt pour savoir s'il peut dormir ici et passer du temps avec toi accessoirement … Tu ne penses pas qu'il t'aime vraiment beaucoup ? » Disait-elle pour la taquiner un peu.

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La rouge était plus ou moins contente de rassurer son amie. Plus ou moins parce qu'elle avait aussi l'impression de la perdre encore plus qu'elle ne l'était à la base. Cette histoire de relation entre eux deux était éclairci, mais elle voulait l'aider encore plus sur ce sujet. Elle voulait lui faire ouvrir les yeux, car on dit toujours que les personnes qui ont les pieds dans le plat ne se rendent pas compte des signes. Pour Yuki, tout ceci était franchement très clair, même si elle ne passait pas beaucoup de temps avec Aomine, elle était tout de même sa confidente et elle en savait des choses à son sujet, pas tout évidemment et Satsuki en savait largement plus, mais pour la rouge, il ne fallait pas être devin pour se rendre compte que leur complicité était bien plus que de l'amitié. Il fallait être aveugle pour ne pas s'en rendre compte d'ailleurs. En connaissant le caractère de Aomine, quand il passe autant de temps avec une personne, c'était évidement comme le nez au milieu de la figure qu'inconsciemment elle comptait plus à ses yeux qu'il ne voulait bien se l'avouer. Et pour Satsuki, elle connaissait déjà ses sentiments, donc elle n'avait pas besoin de lui ouvrir les yeux, Kise s'en étant largement bien chargé, mais elle voulait lui faire comprendre que son meilleur ami était en fait bien plus et cela, depuis bien longtemps maintenant. Même pour lui qui ne savait pas encore très clairement pour ses sentiments, c'était évident. D'ailleurs, la prochaine qu'elle le verrait, elle lui en parlerait pour qu'il lui crache le morceau, mais pour le moment, elle devait s'occuper des doutes et des peurs de son amie.

« C'est normal que tu ne saches plus interpréter les signes. Satsuki, tu as les pieds dans le plat comme on dit, ça te concerne de près et lui aussi, tu as du mal à voir les signes parce que tu dois te dire que c'est impossible qu'il t'aime. Tu restes sur l'optique qu'il n'aura jamais de réel sentiments pour toi, pourquoi tu te bloques ainsi ? » Disait-elle tout en caressant ses cheveux doucement. « Je pense qu'effectivement, tu devrais mettre un peu de distance et ainsi, tu te rendrais compte de certaines choses plus facilement. Tu as besoin de réfléchir, mais pas trop non plus ou tu vas finir par te perdre complètement, mais assez pour savoir où tu te situes maintenant ! »

Pour ce qui est de la suite, elles parlaient de Kagami Taiga, l'ailier fort de Seirin et Yuki ne cessait de se demander si elle l'aimait ou non. Maintenant qu'elle en parlait avec sa meilleure amie, elle se posait réellement la question alors que cela ne lui avait jamais traversée l'esprit avant. Elle ne s'était jamais dite qu'elle pouvait peut être l'aimer un peu plus que prévu. Mais elle avait les pieds dans le plat, tout comme Satsuki avec Daiki, donc il était difficile de faire la lumière sur tout cela et sans le voir, c'était encore plus dur pour elle de s'en rendre vraiment compte. Peut être qu'elle devrait essayer de lui faire un câlin pour voir ? Enfin, elle y penserait la prochaine fois qu'elle le verrait. En attendant, elle était très surprise, mais aussi heureuse de ce que disait son amie à la fin. Elle était jalouse de Kagami à cause d'elle et Kuroko ? C'était vraiment adorable et elle ne pouvait pas s'empêcher de la câliner encore plus.

« Je voudrais bien voir une vidéo un jour. Je ne doute pas que Aomine et Kuroko devaient être excellent ensemble, mais ne penses-tu pas que Kuroko s'est senti un peu seul en comprenant que Aomine avait changé à la fin ? Tu ne crois pas qu'il s'est senti un peu inutile quand il lui disait qu'il ne pouvait être que le seul à se battre ? Je pense qu'il a vraiment dû penser qu'il n'avait plus d'intérêt et que leur jeu d'équipe avait disparu. Je ne connais pas Kuroko, mais je pense qu'il aime beaucoup quand une équipe est vraiment soudée ! » Disait-elle sans vraiment savoir au final. « Tu sais, je serais toujours ton amie et tu seras toujours extrêmement importante à mes yeux. Tu ne perdra jamais la place que tu as dans mon coeur, peu importe ce qui arrive ! » Continuait-elle en la papouillant tout plein.

Puis vint le message de Aomine pour Satsuki et là, ce fut vraiment un nouveau déclic pour la rouge, il était vraiment évident qu'il pensait beaucoup à elle. S'il ne pensait pas à elle, pourquoi lui envoyer un message en lui demandant s'il pouvait venir chez elle ? Il serait sortir et aurait bien trouvé quoi faire, comme jouer au basket par exemple. Il n'avait pas vraiment besoin de lui envoyer un message spécialement à elle, mais il le faisait presque inconsciemment et pour la rouge, cela voulait dire beaucoup.

« Vous êtes vraiment mignon tous les deux, mais tu sais Satsuki, les meilleurs amis ne font pas ce genre de chose normalement. Certes, ils leur arrivent de dormir ensemble, mais jamais deux personne ne passent autant de temps ensemble. Réfléchit et pense-y comme si c'était deux personnes différente. Nous allons appeler Aomine, Ryu et toi, Hana. Laisse-moi t'expliquer maintenant comme cela et tu comprendra peut être mieux. Hana et Ryu sont meilleurs amis depuis leur plus tendre enfance. Ils 's'apprécient énormément même si Ryu est un grincheux, Hana sait toujours dire les mots qu'il faut pour le calmer. Quand Ryu se fait virer de chez lui, il envoie directement un message à Hana pour lui demander s'il ne peut pas venir squatter et dormir avec elle … Déjà rien que cela, tu ne trouves pas que c'est une situation ambiguë pour des meilleurs amis ? » Disait-elle calmement, essayant de lui faire comprendre. « Même moi qui suit française de naissance, je n'ai jamais vu quelque chose comme cela de toute ma vie quand il s'agit de meilleur ami, mais petit-ami oui … »

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L'amour est toujours un sentiment difficile. Quand il est réciproque et sincère, il s'agit du plus beau sentiment qui puisse exister, il est capable de vous faire sourire même quand vous n'avez pas le moral, il est capable de panser vos blessures sans dire un mot, mais quand ce sentiment n'est pas réciproque, il peut vite devenir plus douloureux que tous les autres sentiments réunis. Vous avez peur parce que vous ne connaissez pas les sentiments de la personne que vous aimez tant, vous avez peur de le perdre, peur de plus pouvoir le voir si vous lui avouez alors vous commencez à souffrir dans votre coin, vous demandant ce que vous pourriez faire pour arranger tout cela et comment vous pourriez réaliser votre amour sans perdre la personne qui vous est si précieuse. En fait, vous cherchez désespérément le moyen de concrétiser cet amour, parfois en vous voilant la face, parfois en essayant de le séduire plus fort, mais ça ne marche pas toujours malheureusement. Il y a beaucoup d'amour qui sont voué à l'échec et très peu qui auront le droit de vivre réellement, mais n'est pas parce qu'un amour est difficile à réaliser qu'il reste le plus beau de tout les sentiments ? Si nous étions capable de concrétiser à chaque fois notre amour, il n'aurait plus la même saveur, plus la même force et plus la même douceur, s'il serait trop vide pour être si beau et il ne pourrait plus faire vivre. Oui, l'amour fait vivre, l'amour est un sentiment capable de surpasser tout le reste et il démontre tout ce que vous êtes capable de faire pour quelqu'un d'autre, il vous montre vos faiblesses et vos forces. L'amour est le plus incroyable de tout les sentiments parce qu'il est pur. Quand vous aimez quelqu'un, il n'y a nul part où vous puissiez vous cacher, vous êtes ce que vous êtes vraiment devant cette personne.

L'amour a plusieurs degré. Il y a celui où vous aimez une personne comme un ami, il y a celui où vous avez l'impression d'apprécier cette personne plus que les autres et il y a enfin le véritable amour, celui qui fait de vous ce que vous êtes vraiment, celui qui vous empêche de fuir et de vous cacher. Yuki comprenait bien les sentiments de Satsuki et ce, même si elle n'avait pas la chance d'être à sa place, mais ce qu'elle comprenait, c'était que son amour pour Aomine était largement différent de celui qu'elle avait eu pour Kuroko. Comme dit plus tôt, ses sentiments pour Kuroko était simplement du au fait qu'elle l'appréciait plus que les autres, mais ce n'était pas vraiment le sentiment d'amour à proprement parlé. Alors qu'avec Aomine, c'était différent, il y avait là le sentiment d'amour, le vrai, celui qu'elle ne pouvait pas fuir, celui qui la rongeait de l'intérieur chaque jour, lui faisant bien comprendre que c'était lui et personne d'autre.

« Satsuki … Aomine est difficile et tu le sais mieux que quiconque. C'est un gamin grincheux et qui déteste les autres, il ne te regarde pas ? Certes, et alors ? Est-ce que cela prouve qu'il ne t'aime pas ? Ça ne veux absolument rien dire. Tu dis cela parce que tu souffres qu'il ne le fasse pas, tu te dis que s'il ne le fait pas, c'est qu'il ne t'aime pas, mais c'est faux. Toi tu as conscience de tes sentiments pour lui, mais lui n'a peut être pas la chance d'avoir encore conscience des siens. Je sais que j'aurais beau dire ce que je veux, tu doutera toujours et je le comprend parfaitement. Tant que tu n'auras pas entendu Aomine te dire qu'il t'aime, tu ne pourra jamais croire qu'il puisse t'aimer, c'est le propre même de l'être humain de toujours douter avant d'avoir des preuves, alors je comprend tes sentiments ! » Disait-elle en la câlinant pour qu'elle arrête de pleurer. « Je sais que tu as peur, tout le monde a peur d'avouer ses sentiments parce que tout le monde craint de perdre la personne qui leur est le plus chère, mais si tu n'avoues jamais tes sentiments, tu risques de devoir vivre avec, il n'y a que en les lui disant que tu pourras enfin avancer à nouveau. Je sais que dire ces mots sont simple, mais c'est ce que je pense ! » Finissait-elle en la bisoutant un peu.

Dans un sens, elle ne pouvait pas vraiment comprendre l'étendu de sa peine, de sa souffrance, mais elle pouvait l'imaginer. Elle n'était pas une personne de glace et fermer à tout dans le monde, elle était humaine et avait un coeur comme tout le monde, alors elle pouvait très bien s'imaginer à quel point son amie pouvait être divisée et perdue. Si seulement elle pouvait vraiment l'aider, elle l'aurait déjà fait pour apaiser sa peine, mais ce n'était pas elle qui pouvait le faire et cela l'ennuyait vraiment. Dans son cas, il n'y avait plus que Aomine pour guérit ses peurs, ses doutes et ses peines. Il était le seul qui soit capable de le faire et cela énervait vraiment la rouge. Pourquoi ne pouvait-elle rien faire de plus ? C'était angoissant pour elle de devoir laisser son amie dans cet état. Comme Satsuki pour Kagami, Yuki commençait à se sentir jalouse de ce grand bêta bleuté.

« Et puis, je n'ai pas dit que j'aimais Kagami-kun, j'ai juste dit que j'aimais passer du temps avec lui, ça ne fait peut être de lui qu'un simple ami ! Ne brûle pas les étapes Satsu, je ne suis pas amoureuse de lui, je ne pense pas du moins ! »

Elle disait ses quelques mots pour rassurer un peu la rosette et apaiser sa jalousie. Elle n'allait pas lui rajouter en prime de la jalousie, elle avait déjà assez de sentiment compliqué comme ça, pas besoin d'en remettre une couche. Et puis, il était vrai qu'elle n'avait pas réellement de sentiment pour Kagami, enfin si, dans le fond, elle ressentait quelque chose pour lui, mais elle allait le garder pour elle, le temps que son amie puisse sourire à nouveau sans ressentir autant de mal être.

Puis finalement, elle faisait son rapprochement entre des personnages lambda et la relation entre Satsuki et Aomine, bien entendu, elle s'était doutée que cela ne suffirait pas à faire comprendre à Satsuki que cet imbécile de bleu était aussi amoureux d'elle, mais elle aurait espérée que cela lui donne tout de même de l'espoir. Ne dit-on pas que l'espoir fait vivre ? Or, la rosette n'avait aucun espoir que son amour soit réalisable. Elle ne pensait qu'en noir et cela dérangeait vraiment la rouge. Elle devrait être heureuse d'aimer quelqu'un à ce point, mais les circonstances font que ce n'est pas le cas et si elle avait ce grand bêta devant elle maintenant, elle le frapperait pour causer autant de mal à son amie.

« Tu sais, ce n'est pas parce qu'il n'a pas beaucoup d'amis et qu'il énerve les autres qu'il n'a que toi Satsuki. Regarde, même si je m'énerve souvent quand il vient me voir, ça n'a rien de méchant et nous sommes capable de nous parler pendant des heures sans nous prendre la tête, alors il pourrait très bien passer du temps avec moi, m'appeler ou me demander de venir le voir quand il s'ennuie. Il pourrait jongler entre nous deux, mais il ne le fait pas. Tu es toujours la seule à qui il pense. N'est-ce -pas une certaine preuve d'amour ça ? Tu es la seule à qui il pense à ce point. »

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Dans le fond, elle s'en voulait. Non pas d'être venue la voir -quoique- mais surtout d'en être arrivée là. Au départ, tout ce qu'elle voulait faire, c'était taquiner un peu sa meilleure amie, mais la discussion avait virée autrement. Maintenant, la rosette pleurait dans ses bras et cela fendait le coeur de la rouge parce que quoiqu'elle dise, cela ne changerait jamais rien. Elle n'était pas la personne qui devait la rassurer, elle n'était pas la personne qui devait panser son coeur, ce n'était pas à elle de le faire et ce n'est pas elle qui pouvait le faire, rien que pour cela, la rouge voulait frapper le bleu. Elle lui en voulait tant de briser les espoirs de son amie en si peu de temps, elle lui en voulait de ne pas lui donner plus d'espoir que cela soit possible, elle lui en voulait d'être si immature et grincheux, elle lui en voulait tout simplement de ne pas être plus clair avec elle. Pourquoi ne pouvait-il pas lui laisser un peu d'espoir ? Il est vrai que ce que disait son amie était vraie, peu importe comment on le voyait, il y avait du vrai dans ce qu'elle disait, quoi de plus normal pour la personne qui le connaissait le mieux ? Mais Yuki ne voulait pas abandonner son point de vue, elle ne voulait pas croire que cet abruti n'était pas amoureux lui aussi de la belle Satsuki. Franchement, comment un homme qui aimait autant les grosses poitrines ne pouvait-il pas aimer la magnifique rosette ? C'était à se demander s'il n'était pas tout simplement con comme un manche. Il était vrai qu'il n'était pas obligé d'aimer la rose, ce n'était pas une obligation, mais après tout ce qu'elle avait fait pour lui, après tout ce qu'elle avait endurée pour sa poire, ne pouvait-il pas être tout simplement plus proche d'elle ? Si ce n'était pas le cas, la rouge n'était pas d'accord et pire encore, elle en voudrait au destin d'être aussi cruel avec sa meilleure amie.

Elle savait pertinemment que plus elles parlaient, plus la rose se confortait dans ses idées, mais la rouge faisait exactement de même. La manager de Tôo était décidément difficile à convaincre, mais l'Ailier fort de Seirin l'était tout autant. Son esprit ne pouvait tout simplement pas renoncer, comme si cela lui était vital de croire que cela était encore possible. Si Satsuki ne pouvait pas y croire, alors elle croirait assez fort pour elles deux. D'ailleurs, elle avait prise une décision aussi, elle parlerait à cet idiot d'Aomine, elle ne le laisserait pas fuir plus longtemps et pas plus loin non plus. Il devait être clair, net et précis, elle irait chercher les informations elle-même. Peut être qu'elle ne dirait rien à la rose pendant un temps, mais elle finirait par lui avouer ce qu'il en serait ressortit. Comment pouvait-elle rester simplement assise à voir son amie pleurer dans ses bras à cause de tant d'incertitude ? Pour une fois dans sa vie, la rouge se mêlerait encore plus d'affaire qui ne la regarde pas. Et puis si, cela la regardait, son amie venait se confier à elle, elle lui disait tout, alors quelque part, elle était impliquée dans cette histoire maintenant et cela la regardait donc. Il en allait du bonheur de la rose et pour ça, elle ferait tout ! En réfléchissant à tout cela, elle continuait néanmoins d'écouter les paroles de la jeune fille et elle comprenait bien vite sa façon de penser. Ses sourcils se fronçaient naturellement alors qu'elle avait l'impression de comprendre quelque chose qui ne lui plaisait pas du tout, mais venant de la rose et de ses dires, ça ne l'étonnait pas plus que cela.

« Je sais que ça fait, je le ressens rien qu'au son de ta voix, mais ne laisse pas passer cet amour Satsu. Penses-tu qu'un jour tu pourra être plus amoureuse que ça encore ? C'est impossible. Tu peux apprécier beaucoup de monde, tu peux sortir avec dix mille garçon si tu veux, mais tu ne retrouvera jamais l'amour que tu lui portes avec quelqu'un d'autre, c'est impossible. L'être humain n'est pas fait pour aimer autant plus d'une fois. Est-ce que tu penses vraiment tes mots ? » Disait-elle, s'énervant un peu contre elle. « Tu penses vraiment que tu voudrais le voir avec une autre ? Imagine simplement ce que tu es en train de dire en ce moment. Tu sera la seule à souffrir de les voir ensemble alors que cet abruti ne verrait rien, continuant d'être le même avec toi, est-ce que c'est vraiment ça que tu veux ? Satsuki, est-ce que tu es masochiste sur les bords ? Non, parce que sinon dit le moi, je comprendrais mieux ta façon de penser comme ça ! »

Elle ne disait rien de plus, boudant même un peu sa meilleure amie. Comment pouvait-elle croire qu'elle serait plus heureuse en le voyant dans les bras d'une autre ? C'était totalement absurde comme raisonnement et cela ne plaisait pas du tout à la rouge qui n'acceptait pas du tout ce qu'elle disait. Elle n'était pas d'accord et elle comptait bien le lui faire comprendre d'une façon ou d'une autre. Si elle était à sa place, peu importe la souffrance, peu importe les doutes et les peurs, elle ne voudrait que cette personne jusqu'au bout. Yuki était assez forte pour endurer un refus, mais elle n'aurait aucuns regrets à la fin et elle pourrait avancer le coeur léger. Ce que Satsuki faisait ? Elle fuyait et sa meilleure amie ne pouvait pas accepter de voir ça venant d'elle. Fuir n'avait jamais résolu aucun problème dans le monde, aucun et pour personne, alors la rose ne devait sûrement pas faire ça. La rouge était à la limite de lui mettre une petite tape derrière la tête pour la réveiller. Bien sur qu'elle ne comprenait pas ses souffrances totalement, mais elle n'était pas inhumaine alors pouvait essayer de l'imaginer. Elle était même en train de se dire que ses souffrances devaient être similaire à celles qu'elle avait endurée elle-même avec le basket. Le basket ? C'était le premier amour de Yuki. Quand elle ne pouvait plus jouer, c'est un peu comme si le basket l'avait rejeté, lui disant qu'elle n'avait plus sa place à ses côtés, lui faisant comprendre qu'il s'en foutait. D'après les mots de la rosette, la rouge comprenait bien que c'était un peu pareil avec Aomine. Il ne lui laissait aucun espoirs et pour la rouge cela avait été pareil pour le basket. Alors, elle se disait que c'était similaire et même si elle avait fuit pendant plus d'un an loin les terrains, elle avait tellement regrettée son geste. Pendant cette année ou elle avait fuit, elle aussi c'était dite que c'était la seule chose à faire, que c'était la meilleure chose à faire, alors elle avait laissée son premier amour à d'autres, mais en route, alors qu'elle avançait très lentement, elle avait comprit. Peu importe combien elle fuyait, son amour revenait toujours à elle en pleine figure. Ce serait pareil pour sa meilleure amie et elle ne voulait pas qu'elle souffre aussi longtemps.

Finalement, la conversation venait sur l'As de Seirin. Le grand rouge, le tigre rouge avec ses yeux perçants et sa manière d'être brute avec les autres, mais avec un coeur si tendre dans le fond. Il était sincère et n'hésitez pas à dire les choses quitte à le faire de travers. Souvent, cela pouvait blesser les autres, mais Yuki essayait toujours d'en rire et la plupart du temps, elle en riait. Bien sur que cela l'exaspérait de temps à autre et qu'elle voulait le frapper, mais dans le fond, elle ne pouvait pas le faire. Quand elle le regardait, quand elle voyait ses yeux, elle ne pouvait tout simplement pas le frapper.

« Je veux bien te croire Satsuki, mais je préfère ne pas trop y penser pour le moment. Je viens tout juste de reprendre le basket, j'ai encore des choses à régler avec moi-même avant de me projeter sur un garçon, mais je prend note et le temps voulu, j'analyserais moi aussi mes sentiments ou alors, je viendrais te voir pour en discuter et faire la lumière. » Disait-elle en souriant. « Il est vrai que je l'apprécie beaucoup et que parler de lui me fait plaisir, surtout si c'est avec toi, mais je ne veux pas brûler d'étape. Je ne suis pas encore tout à fait clair avec moi-même, donc je ne peux pas l'être avec quelqu'un ! » Finissait-elle toujours avec son petit sourire.

Puis le sujet revenait sur le bleu. Yuki ne voulait toujours pas abandonner ses idées et elle espérait que son amie avait comprit ce qu'elle voulait lui dire plus tôt. Elle ne pourrait jamais accepter de le voir avec une autre fille, même si elle disait le contraire, c'était totalement impossible pour elle de faire ça. Son coeur en prendrait un coup qui serait trop lourds de conséquences derrière. Si elle faisait ça, il était possible qu'elle ne puisse plus aimer ensuite et ça, la rouge ne voulait pas le voir et y assister sans pouvoir rien faire. Satsuki était la personne qui comptait le plus pour elle, dans ses amitiés, c'était elle qui avait le plus de place dans son coeur et elle ne pourrait jamais nier le contraire. Pour la rouge, la rosette avait autant de place que Aomine pour elle. Bon, cela ne voulait sûrement pas dire qu'elle était amoureuse d'elle, mais c'est plutôt quand Aomine n'était encore que son meilleur ami, voilà ce qu'elle songeait.

« Et bien, parfois il m'appelle ou alors je le fais. Il m'arrive d'avoir envie de lui parler, tu sais, il est un peu comme mon confident de temps à autre et quelque part, on se comprend. Tu sais, il a perdu le basket pendant un temps et j'ai eu la même passe, même si ce n'est pas de la même façon, je pense que cela nous rapproche parce qu'on peut comprendre l'autre sur ce point. » Disait-elle en laissant Satsuki quitter ses bras. « On discute de temps à autre, ça nous arrive même si c'est rare. Parfois on tombe sur l'autre par le hasard donc on discute pendant quelques minutes. C'est ça que je veux dire. » Continuait-elle avait de lui patpater la tête. « Ne dit pas ça, tu me fais peur à être aussi défaitiste. Pourquoi tu ne crois pas en la victoire ne serait-ce qu'un peu ? Est-ce que tu y perdrais quelque chose à t'imaginer un instant que ce serait possible ? Satsu, ne pense pas trop et vis le moment présent, quand ton coeur débordera de trop d'amour pour lui, tu te confessera sans le vouloir et à ce moment-là, tu verra ce qui arrive, point. »

HRP:

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Un long soupir résonnait dans la pièce alors que la rouge écoutait son amie. Dans un sens, elle ne pouvait que comprendre son point de vue et même si elle ne pouvait pas accepter que sa meilleure amie baisse les bras comme ça, elle ne pouvait que aller dans son sens à la fois. Une situation bien difficile à prendre en main, difficile à faire évoluer. Elle voulait tellement le bonheur de la rose qu'elle voulait à tout prix qu'elle se batte pour réaliser ses sentiments, mais quelque part au fond d'elle-même, son envie d'abandon elle ne le connaissait que trop bien. Combien de fois avait-elle laissait ses mots échapper de ses lèvres ? Combien de fois avait-elle hurlait qu'elle ne voulait plus se battre ? Combien de fois avait-elle demandée pourquoi la vie était si dure ? Et même si tout cela ne concernait pas la même chose, elles étaient tout à fait similaire au fond. Vu la manière dont elle aimait le bleu, sa souffrance était la même que la sienne envers le basket. Leur amour n'était pas le même, mais il était tout aussi fort l'un que l'autre. Yuki ne voulait pas abandonner sa position, elle était extrêmement têtue quand elle s'y mettait, mais peut être que pour cette fois, elle devait le faire, rien qu'une seule fois et attendre que tout ceci évolue simplement avec le fil du temps. Ce n'était peut être pas le bon moment pour lui faire part de sa position et puis, ce n'est pas comme si la rouge pouvait vraiment parler de cela à la basse. Après tout, sur quoi ce basait-elle pour parler d'amour au juste ? En pensant comme ceci, un nouveau soupir passait ses lèvres avant qu'un léger sourire ne s'affiche enfin sur son visage. Sa meilleure amie, la personne la plus chère à ses yeux, comment pouvait-elle l'aider alors qu'elle ne faisait que l'enfoncer un peu plus dans ses positions depuis le début de cette conversation ? Elle n'était pas faite pour parler d'amour, elle n'était pas faite pour comprendre ce genre de chose, pas encore tout du moins. Le plus important pour le moment -en connaissant bien la rose- c'était de la rassurer sur le fait que cela n'allait pas les éloigner, bien au contraire, c'est parce qu'elles avaient des positions différentes qu'elles étaient si proches au final.

« Je ne te pense pas folle ou stupide parce que je comprend tellement ta façon de penser. Dans un sens, j'ai l'impression de me voir il y a quelques temps de cela et ça me fait peur de te savoir un peu dans la même position que moi avant. Je sais combien cette position peut être douloureuse et difficile à vivre. Il y a des garçons bien autour de toi, c'est certain, ne doute jamais de ça, mais je sais aussi que tu ne pourras pas être heureuse tant que tu n'aimeras pas autant que lui et tu ne le dis toi-même Satsu que tu ne pourras jamais aimer une seconde fois comme ça … Comprend-moi, cela me fait peur de t'entendre dire ça, dans le fond ça me fait penser que tu ne seras jamais vraiment heureuse et je ne veux surtout pas cela … Tu mérites tellement de bonheur, tu es une fille tellement exceptionnelle que tu mérites tout le bonheur du monde ! » Disait-elle en souriant avant de caresser sa tête gentiment. « Je veux juste que tu sois heureuse, c'est ma seule envie. Tes sentiments, tes peurs, même si je ne le connais pas, je peux essayer et je comprend à quel point ils peuvent être douloureux. Tu me vois comme une battante et pourtant, tu me connais aussi très faible. Nous sommes jeunes, nous sommes tous remplient de faiblesses et la tienne se trouve ici, dans ton amour pour lui. Je la vois, je la sens et je la comprend, mais un jour tu pourras entrevoir l'avenir plus sereinement et à ce moment-là peut être que tu repenseras au fait que parfois on a pas le choix, parfois, on doit se battre pour ce qui nous est cher. Satsu, le bonheur ne vient pas tout seul, il faut se battre pour l'avoir, c'est horrible, c'est injuste, j'en conviens, mais c'est comme ça. Moi, je serais là pour me battre avec toi, toujours. Pour le moment, fait comme tu le sens, si tu veux t'éloigner, fait-le, peut être que cela t'aideras d'une certaine manière. » Finissait-elle en lui bisoutant le front gentiment.

Il était impossible pour la rouge de tourner le dos à son amie, il en était hors de question et même si elle ne partageait pas sa façon de faire, ni de penser, ce n'était pas pour autant qu'elle allait la frapper ou quelque chose dans le genre. Après tout, comment ne pouvait-elle pas comprendre la souffrance de son amie et son envie d'abandonner ? Elle était passée par là d'une autre manière, certes, mais elle était passée par un chemin similaire il y a encore quelques temps. Qui serait-elle si elle venait à lui tourner le dos pour ça ? La rouge avait l'air forte alors qu'il suffisait de toucher à son château de carte pour qu'elle s'effondre, une ironie ou bien quelque chose de tout à fait normal ? Elle ne savait pas très bien, mais dans le fond, elle ne pouvait pas croire qu'elle soit quelqu'un de fort, qu'elle soit une battante alors qu'il suffisait de toucher à ce qu'elle aimait le plus pour la mettre plus bas que terre. Pour Satsuki, c'était l'amour sa faiblesse, l'amour au sens propre et pour Yuki, c'était son amour inconsidérée pour le basket. Les deux ne jouaient pas dans la même partie, mais elles pouvaient se comprendre. La rouge partait du principe qu'elle pouvait comprendre les gens à partir du moment où elle pouvait se mettre à leur place et pour la rose, elle arrivait très bien à se mettre à sa place. C'était aussi parce qu'elle comprenait sa douleur et sa peine qu'elle ne voulait pas vraiment penser à Kagami pour le moment. Après tout, la rouge se sortait tout juste d'une mauvaise passe, elle ne pouvait pas prendre le risque de s'en créer une nouvelle … Alors, où est sa force là-dedans ?

« Je ne garde pas vraiment mon calme, en réalité je fuis juste la chose pour le moment. J'ai peur de me perdre à nouveau dans les ténèbres. L'amour peut être tellement cruel, je le vois avec toi en ce moment même et je n'aie pas envie de retomber dans une impasse, je n'aie pas encore la force de me battre à nouveau … Je ne suis pas aussi forte que tu le penses, bien au contraire alors je ne peux pas m'approcher trop près de Kagami pour l'instant. » Disait-elle en laissant sa tête retomber en arrière. « Je me croyais invisible, je pensais que jamais plus rien ne pourrait me toucher plus que la mort de mes parents et pourtant … Un genou en l'air et vois comment j'ai fini ! Une feuille de mon arbre est tombée et tout c'est écroulé, maintenant j'ai peur qu'une nouvelle feuille ne tombe ensuite, tu vois ce que je veux dire ? Alors je fuis tout simplement, quand je me sentirais prête, je repartirais peut être à la guerre. Je suis heureuse que tu me vois comme ça, mais ce n'est pas vraiment ce que je suis ! »

Un léger sourire en coin s'affichait sur son visage. Ce n'était pas facile pour elle de dire ce genre de chose, de se dévoiler à ce point, mais c'était sa meilleure amie, alors elle pouvait bien lui dire ce qui en était vraiment. Elle savait que Satsu ne la verrait plus de la même manière maintenant, mais elle n'avait pas forcément peur de la perdre, connaissant son amie, elle savait que cela ne la ferait pas partir pour autant. C'était sa confiance en elle qui la faisait penser ainsi. Son regard se portait à nouveau sur elle et directement, elle voyait bien que la rose avait changée de couleur. Un soupir s'échappait de ses lèvres, tout ceci, c'était de sa faute, pourquoi avait-elle dû parler de ça au juste ? Se rapprochant de son amie, elle venait l'enrouler de ses bras.

« Tu n'as pas la légitimité de lui dire que tu es jalouse parce qu'il ne t'appartiens pas ? … Je comprend tout à fait, je ne peux que comprendre ce point de vue là et je ne dirais rien contre ça, mais je t'en prie Satsu, bat-toi ! Fait-le à ta manière, fait-le comme tu le sens, mais si tu ne te bat pas un minimum, tu le regretteras toute ta vie. » Disait-elle en la serrant contre elle. « Ta souffrance, ton amour, je peux essayer de les comprendre, mais en réalité, je ne pourrais jamais en connaître un tiers, je ne sais pas à quel point c'est dur pour toi, mais je sais que tu en souffres et cela me fait mal au coeur de te voir comme ça, c'est pour cela que je reste bornée, mais tu as raisons de faire comme tu en as envie, après tout, il s'agit de ta vie, de ton avenir et ton amour, tout ceci t'es propre alors fait comme tu le sens, mais j'aimerais tout de même que tu gardes quelque part au fond de toi tout ce que j'ai dis ! »

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