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 Un accouchement? Non, une blessure de guerre. || Takara

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MessageSujet: Un accouchement? Non, une blessure de guerre. || Takara   Un accouchement? Non, une blessure de guerre. || Takara EmptyVen 10 Oct - 13:18

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Certaines femmes disent que le jour de l'accouchement est le plus beau de leur vie... Je me demande à quoi ressemblent les autres jours de leur vie!
Mother Fucker (2009), L'accouchement
J’avais pas prévu d’accoucher aujourd’hui. C’est vrai quoi, pour une fois que j’avais une journée bien remplie avec des choses à un faire, bah non, try again bitch que j’aurais pu lire devant mes yeux. Fais chier putain. Ça m’a pris comme ça en plus, en sortant de la douche. Enfin presque. J’ai eu le temps de m’habiller avec ces putains de fringues extra-large spécialement conçus pour les femmes enceintes – mon petit trente-huit américain me manque atrocement – et sortir pour aller rejoindre misse la chieuse, Takara qu’elle s’appelle. On devait discuter de son mec. Ou de celui qu’elle veut se pécho sans oser le dire. Je sais plus, trop compliquée pour moi cette histoire.

Bref, tout ça pour dire qu’au moment où j’allais me chercher un milkshake chocolat-banane-vanille-peppéroni, mes jambes m’ont brusquement lâché. Comme ça ouai, d’un coup, genre borderline. Quoi ce mot n’est pas du tout approprié ? Mais je vous emmerde au pire hein ! Venez donc faire un tour entre mes jambes pour constater vous-même la douleur que ça vous colle cette merde et vous verrez que vous aussi vous aurez du mal à les choisir vos putains de mots ! Non mais alors, bande de connards endimanchés, j’vous jure.

Avant même que je ne le réalise, j’étais déjà dans le camion des pompiers – y’en avait un particulièrement mignon, au passage-, en route vers l’hôpital du coin. Ah, putain, et j’avais pas le numéro de Dai sur moi. Bon, tant pis, il aura la livraison du marmot en différé, sans doute, c’pas moi que ça regarde. Enfin là, si, un peu, m’enfin, je me dis, entre deux hurlements, que ce sera bientôt fini. J’sais pas, ma mère a eu huit enfants, je présume qu’au bout d’un moment ça glisse tout seul comme un toboggan le bordel. Ce serait tellement simple ! Bon, y’aurait pas de lego ou de salle de jeux quelconque en bas mais au moins l’image est fun dans ma tête et me tire même un sourire. Qui s’efface en 3 secondes montre en main. Fais chier.

Je souffre, putain, j’ai mal. Qu’est-ce qu’ils comprennent pas là, tous des types en blouses blanches et ces infirmières qui me disent de pousser. Lol, ils ont vraiment cru que ça se contrôlait ?! Et bah non les mecs et les meufs, DU TOUT. Ça se voit que personne vous a fait d’enfant vous, en même temps vous avez pas trop la gueule de l’emploi pour ça, avais-je envie de leur dire. Mais bon, le petit vermicelle qui s’agite comme un calamar épileptique en dessous de mes côtes ne parait pas être d’avis à me laisser ouvrir ma gueule. Oh toi le têtard, heureusement qu’on se sépare bientôt parce qu’on n’aurait pas fait bon ménage toi et moi ! Espèce de saloperie, tu me fais mal en plus ! Ah, puis j’ai de la sueur qui coule le long de mon visage. Dégeulasse. J’dois être affreuse, je déteste ça. Je paris que mon eye-liner a complètement coulé et que je ressemble à un panda maintenant. Horrible, j’ai pas envie d’être une espèce en voie d’extinction moi hey ! Demandez-moi mon avis avant de prendre des décisions les batards !

Quoi je suis vulgaire ?! Encore cet argument ! Oui, je suis vulgaire et je vous emmerde j’ai mal ! Aaaaaaah ! Je vais mourir comme Rippley dans Alien je crois. Putain j’ose espérer que le parasite sera au moins aussi classe que les créatures de ce film, c’est le minimum pour avoir squatter mon corps pendant neuf mois putain. J’halète, je hurle, je manque d’étrangler un stagiaire en tirant sur sa cravate, je les insulte en allemand puis en anglais et enfin je me cambre une ultime fois. Je ne sais pas trop combien de temps s’est passé depuis mon arrivée ici mais il y a une chose dont je suis certaine, c’est terminé, je n’ai plus mal. Ah, ça fait du bien. Je peux sentir mon rythme cardiaque qui pulse dans mes tempes, redescendre tout doucement. Puis mes yeux se ferment et puis plus rien. Le noir, le repos, tout ça.

Lorsque je me réveille, il y a ‘abord cette migraine qui me prend la tête, au sens propre du terme comme au figuré. Et puis la bouche pâteuse, tout ça. Bref, comme un lendemain de cuite, en somme. C’est très désagréable. Je peine à ouvrir les yeux déjà, mais j’y parviens finalement. J’suis dans une salle blanche, avec un plafond lisse. Zut, pas de morpion possible sur celui-là.
Et puis je tourne la tête. Bam. Effet quasi-immédiat. Y’a un berceau. Juste là, à côté de moi. Avec un bébé à l’intérieur, dans un couffin bleu. Le mien. Non. Ce truc n’est pas mon bébé et il ne le sera jamais. Jamais. JAMAIS. Je préfère détourner la tête de suite, la fenêtre, c’est grave plus intéressant. Y’a des oiseaux et des nuages dehors. Je les envie. Leurs vies est simples putain.
FT. Stain & Taka
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MessageSujet: Re: Un accouchement? Non, une blessure de guerre. || Takara   Un accouchement? Non, une blessure de guerre. || Takara EmptyVen 10 Oct - 15:39


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Stain & Taka

Dérapant sur le sol impeccable qui venait apparemment tout juste d'être lavé par la femme de ménage de l’hôpital et se rattrapant de juste aux portes automatiques pour ne pas tomber et glisser à terre, Takara se redressa et rejeta ses cheveux en arrière, cherchant son souffle tandis que sa poitrine se soulevait en un rythme rapide. Elle avait courut comme rarement elle l'avait fait jusqu'à aujourd'hui pour arriver le plus vite possible sitôt qu'elle avait eu le message de Stain, la prévenant qu'elle ne serait pas à leur rendez-vous « parce que le têtard à décider de faire chier son monde et de se pointer aujourd'hui ». Rendez-vous oui. Parce qu'étrangement depuis leur première rencontre pour le moins 'spéciale' les deux jeunes femmes d'âge et d'univers pourtant différents s'étaient revues à quelques reprises, sympathisant... à leur manière du moins.

Ce qui expliquait notamment que Takara ait piqué un sprint de tous les diables pour se ruer à l’hôpital, priant les dieux que Stain ne morde pas le médecin ou agresse les sages-femmes, connaissant le caractère plutôt irritable de la blonde. Elle se doutait déjà du chapelet d'injures en diverses langues que cette dernière avait dû déverser sur les personnes voulant l'aider. Cette vision arracha toutefois un sourire à l'adolescente tandis qu'elle s'approchait de l'accueil pour demander après son amie – étrange et épuisante certes, mais amie quand même malgré tout. Après tout, une Stain qui n'insulte personne, c'est qu'il y a un problème.

Échangeant quelques mots avec la secrétaire médicale et lui expliquant les raisons de sa présence, la Kurokawa se fit prier d'aller en salle d'attente pour le moment. Apparemment l'allemande était bien arrivée et se trouvait actuellement en salle de travail. N'étant pas de la famille, Takara n'avait pas le droit de l'y rejoindre. La jeune fille serra les dents, mais se plia à la demande non sans mauvaise volonté cependant. La famille hein... problème, apparemment Stain était encore seule, aujourd'hui encore. Ou il était, son mec ? Enfin elle n'avait bien comprit s'il l'était plus ou moins mais peu importe, c'était le père du gamin, il devrait être là. Pourquoi est-ce qu'encore une fois la seule personne qui veuille bien se trouver au chevet de la blonde à son réveil, c'est une pauvre adolescente rencontrée par hasard ?

La Kurokawa secoua la tête. Peu importe, elle était là maintenant elle restait. Elle redoutait un peu la réaction de Stain quand cette dernière se retrouvera finalement seule avec l'enfant une fois ce dernier bel et bien là et plus caché dans son ventre à lui foutre des coups de pieds pour la faire râler. La blonde allait certainement l'accueillir avec toute son amabilité naturelle – c'est à dire un bon gros juron allemand dans le meilleur des cas, voir un coup de poing si elle est vraiment de mauvaise humeur – mais peu importe. Takara commençait à avoir l'habitude des humeurs de son amie aux allures de baleine échouée sur une plage et elle avait assez de répondant pour lui tenir tête et ne pas trembler en voyant l'autre jouer les godzilla.

Les heures passèrent avec une lenteur insupportable. Takara avait déjà prévenue ses parents qu'elle risquait de rentrer tard et maintenant elle attendait juste. Finalement, une infirmière vint la chercher, l'informant que mademoiselle Wolffhart était réveillée et que tout c'était bien déroulé. Elle était donc autorisée à aller la voir, du moment qu'elle ne la fatiguait pas trop.

La Kurokawa suivi les indications de la jeune femme et quelques minutes et détours par les couloirs plus tard, elle se retrouvait devant la porte de la chambre de Stain. L'adolescente prit une inspiration, nerveuse sans savoir pourquoi exactement, et frappa trois coups pour s'annoncer avant d'entrer, passant d'abord sa tête pour s'assurer que le territoire n'était pas trop in-hostile à sa présence – des fois qu'il y aurait des pièges à loups, sait-on jamais.

« Hey, c'est moi. » fit-elle d'un ton doux, le bébé dormant certainement.

Son regard glissa vers le berceau. Elle mourrait d'envie d'aller voir de plus près le fameux tétârd, mais pour le moment sa priorité c'est de s'assurer que Stain va bien. Elle s'approcha, refermant doucement la porte derrière elle sans la claquer. Un sourire, amicale et se voulant rassurant, prends place sur ses lèvres tandis qu'elle vient se placer debout près du lit de Stain.

« Bah putain, t'as vraiment une sale gueule. Ça donne pas envie. »

Techniquement c'est pas ce qu'on devrait dire à une femme qui vient d'accoucher. Mais c'est Stain et Takara. Donc c'est comme ça et ça passe.
electric bird.

pardon. tu m'inspires. luv
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MessageSujet: Re: Un accouchement? Non, une blessure de guerre. || Takara   Un accouchement? Non, une blessure de guerre. || Takara EmptyMar 14 Oct - 10:03

NC - 17 POUR CAUSE DE LANGAGE CRU.

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Certaines femmes disent que le jour de l'accouchement est le plus beau de leur vie... Je me demande à quoi ressemblent les autres jours de leur vie!
Mother Fucker (2009), L'accouchement
Je me sens pas bien, j’aime pas ça. Et c’est même pas mon corps qui a un problème mais ce qu’il y a à l’intérieur de mon crâne. Ça me soule putain. J’en ai marre. Je me sens… vide. Et flasque. Et laide, aussi. J’ai pas de nausées mais à la limite je préférerai, au moins je sais quoi faire dans ce genre de cas ; on se fait gerber une bonne fois pour toute et on en parle plus, point final. Mais là… là bordel de merde, je sais pas. J’ai sommeil mais je veux pas fermer l’œil. Je sais que si j’essaie, je ne récolterai rien de plus qu’un mauvais repos, celui qui vous crève plus qu’il n’est bénéfique ! Je déteste ça. Oui, je déteste beaucoup de choses, en fait. J’en ai marre – lol, ouai encore.

Je suis sure que c’est à cause de cette saloperie que je suis comme ça. Ouai voilà, le truc que j’entends gesticuler dans le berceau près de mon lit. J’m’en branle, je ne le regarderai pas. Cette chose n’est pas à moi, pas de moi. Elle ne le seras jamais de la vie. Je ne veux pas d’enfants, c’est nul et ça sert à rien à part vous détruire. Mes yeux piquent, il ne manquait plus que ça, tiens. Magnifique. Pleurer c’est pour les faibles et moi, je ne le suis pas. Je préfère m’enfoncer le dents dans l’intérieur des joues plutôt que de céder à cette putain d’envie qui ne rime à rien. Je ne le regarderai pas, quoi qu’on en dise.

Les infirmières ont dit que je pourrais partir ce soir. Parfait. J’attends juste que mes jambes récupèrent et je me casse de ce putain d’hôpital, de ce putain de pays qui ne m’a apporté que des problèmes, au final. Dai est injoignable. Tant pis pour lui. J’avais pas prévu de lui dire au revoir de toute manière. Tant mieux à la limite, rien à battre du reste. Bientôt je rentrerai de nouveau ans un trente-huit. Voir trente-six. Que demander de mieux ? Je connais déjà ma destination, en plus. L’Allemagne. Ça fait longtemps que je n’ai pas vu mes frangins et mes vieux, en plus.

A défaut de pouvoir demander des conseils à ma mère sur ma condition passée – elle était pas au courant de ma gestation de vache laitière – je pourrais au moins faire comme si tout ça n’était jamais arrivé. Voilà. Rayer tout ça de ma tête, de ma vie. Recommencer à être moi. Point final.

La porte de la chambre s’ouvre. Oh putain non, pas elle. Pas que je l’aime pas, mais je veux être seule ; le têtard qui croasse étant déjà amplement suffisant pour me taper sur le système et éventrer le calme de la pièce pour l’instant. Après tout, on m’a bien laissé accoucher toute seule alors pourquoi on ne continuerait pas sur cette lancé, hein ? Rah, puis elle parle, putain… Mais qu’elle se taise ! Elle va faire fuir les nuages sur lesquels mon attention est polarisée depuis tout à l’heure putain. Mauvaise foi ? Moi ? Allez bien vous faire foutre, ça me passe au-dessus. Je soupire, histoire de lui faire comprendre qu’elle m’agace mais apparemment, ça ne marche pas.

Bordel de… Elle vient de dire quoi sur la tronche, là ?! Moi ? Une sale gueule ? Okay, non, là je ne peux pas faire comme si de rien n’était. Forcément je réagis au quart de tour et la fusille du regard. Si j’avais eu des kalach’ à la place des pupilles, elle aurait voler, la brindille. En éclats. Mais bref. Je suis énervée. Et j’ai envie d’une bonne clope, en prime. Génial, faut que je trouve un moyen de me tirer. Mais avant…

« Ce qui me rassure c’est que même dans cet état, ma gueule sera toujours plus potable que la tienne. »

Oui je suis méchante et j’en ai rien à foutre. J’ai les nerfs à vif et je le sens. S’ils le pouvaient, ils me troueraient la peau pour se barrer le plus vite possible, ces salopards. Je commence à trembler de contrariété, c’pas bon, ça. Faut que je garde cette envie de hurler pour moi sinon ils seraient capable de me garder ici de force pour d’autres examens, hors, lol nope. J’ai décidé que je partirai donc je vais partir. Je retourne à la contemplation de mes nuages qui… ne sont plus là. Je le savais, elle les a fait fuir. Merci Takara, vraiment.

Pourtant, alors que j’aurai jute pu l’ignorer purement et simplement, je continue d’argumenter, de balancer du venin, comme pour inciser encore plus ce qui pourrait nous lier – la blague du siècle quoi. Ça me fait un peu de bien, j’aime ça.

« Rassures-toi la planche à pain, t’auras plus longtemps à me supporter très longtemps et j’aurai plus à entendre tes plaintes concernant ton Kyô-chéri. J’me casse ce soir et c’est définitif. Oh et cadeau, j’t’offre le machin qui gigote là, fais-en ce qu’il te plaît. Son père n’est pas venu le chercher, ça ne me regarde plus maintenant. »

Gentille ? Moi ? Forcément, je fais ce qu’il faut pour que personne ne regrette une pute telle que moi. Si ça, ce n’est pas sympathique de ma part ! Bon, mes sautes d’humeurs sont chiantes. Oh un nuage en forme de bretzel. J’ai faim.

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MessageSujet: Re: Un accouchement? Non, une blessure de guerre. || Takara   Un accouchement? Non, une blessure de guerre. || Takara EmptyMer 15 Oct - 15:53


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Stain & Taka

Pendant un bref instant, Takara avait considéré l'option d'être gentille avec Stain. Un vague sentiment compatissant à son égard avait étreint le cœur de l'adolescente en voyant la fière femme de caractère allongée dans son lit d’hôpital, visiblement épuisée et l'estomac aux bords des lèvres. C'était... dérangeant de voir l'allemande dans une telle position de faiblesse. Le temps d'un flash, la Kurokawa s'était revue, pénétrant dans une chambre en grande partie identique à celle-ci, il y a de cela un mois et quelques plus tôt. Sa première rencontre avec Stain. La principale différence aujourd'hui, c'est qu'il y avait un inconnu qui s'était ajouté à l'équation, transformant l'étrange duo en un trio plus insolite encore.

La jeune fille cligna des yeux, le souvenir disparaissant en même temps que son humeur s'assombrissait. Disons qu'elle l'avait envisagé pendant les quinze premières secondes, avant que l'autre n'ouvre la bouche et ne lui crache toute sa sympathie au visage, aimable comme la vipère qu'elle a toujours été. La brune décida alors de refouler tout ses bons sentiments et l'affection étrange que lui inspirait cette femme, qui était pourtant de la pire espèce, au plus profond d'elle-même. Très bien, Stain voulait jouer la carte de la salope ? Manque de bol, elle était tombée sur la mauvaise personne avec qui pratiquer.

« Si tu as encore tout ton sens de la répartie, j'en déduis que ça va pas trop mal quand même. » rétorqua l'adolescente, étonnamment calme pour le moment.

Elle soutient le regard brûlant de Stain sans faiblir. Détourner les yeux devant un prédateur ne suffit qu'à le convaincre qu'on est une proie pour lui. Hors Takara refusait de laisser l'occasion à l'allemande de la voire comme une faible victime potentielle qu'elle pouvait martyriser à sa guise, tel un lion jouant avec une gazelle fraîchement attrapée et qu'il prendrait le temps d'achever, à la fois lentement et brutalement, en secouant son corps fragile entre ses crocs déchiqueteurs dans tous les sens.

Non. Elle n'était pas la proie de Stain... mais elle n'était pas son ennemie non plus. Hors cela, la blonde semblait l'ignorer ou plutôt refusait-elle de le voir. Et Takara n'était pas suffisamment diplomate et agile dans le maniement des mots pour le lui faire comprendre, du moins pas sans que cette conversation ne dérape. Ce qui allait se produire, immanquablement.

La jeune fille se figea, entendant la suite. Elle fronça les sourcils en entendant l'appellation un peu trop familière à son goût que lui donnait Stain, puis tiqua à la mention du nom de Kyô, s'apprêtant déjà à protester comme quoi ce n'était pas son chéri ni rien qui s'en approchait de près ou de loin – abruti, crétin, pervers, pourquoi il s'incrustait dans cette foutue conversation d'abord ? – mais se retint, trop déboussolée par la suite.

« Comment ça, tu te casses ce soir ? »  souffla l'adolescente, faisant rouler les mots entre ses dents pour être certaine que c'était bien ce qu'elle avait crû comprendre.

Elle ne pouvait pas. Elle n'était pas en état déjà de une. Et elle ne pouvait tout simplement pas partir comme ça de toutes manières !

« Tu me fais quoi là, une crise de la trentaine ? Tu ne peux pas te barrer comme ça enfin, arrêtes un peu tes conneries. Et pour information, »

Elle brandit un doit, pointant de ce dernier le berceau à côté du lit. Celui-là même que Stain refusait obstinément de regarder depuis le début, s'efforçant de l'ignorer, sans doute pour ainsi se persuader qu'il n'existait pas réellement. Mais la réalité était là et s'il le fallait, Takara allait lui enfoncer la gueule dedans pour la lui faire entendre, à cette foutue baudruche allemande. Qu'elle la déteste et l'insulte à sa guise si cela lui faisait plaisir à l'autre.

« Ceci, n'est pas un truc qui gigote. C'est un bébé. En l’occurrence, le tiens. »

Autant frapper fort maintenant, tant que l'autre est encore incapable de se lever du lit. Car si c'était le cas, Takara ne doutait pas qu'elle lui aurait déjà sauté dessus pour la faire taire elle-même. Mais actuellement, la blonde sors tout juste d'un long et épuisant accouchement. Elle est donc parfaitement installée pour écouter tout ce que la plus jeune a à lui dire.
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MessageSujet: Re: Un accouchement? Non, une blessure de guerre. || Takara   Un accouchement? Non, une blessure de guerre. || Takara EmptySam 8 Nov - 21:45

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Non mais bordel de merde, elle va pas me lâcher la jambe, maintenant ? C’est bon là, j’ai plus envie de l’entendre, j’arrive déjà pas à me comprendre moi-même alors si en plus elle s’insère dans tout ce joyeux labyrinthe de choses désagréables de base, on est pas sorties. Ou plutôt JE ne suis pas sortie. Et très franchement, ça me gave déjà suffisamment pour ne pas continuer à m’éterniser ici. J’en ai marre. De plus en plus. Je veux me barrer et oublier cette putain de mauvaise période ma vie. Je veux rayer de ma conscience l’existence de la chose que la nipponne essai de me désigner clairement juste pour me casser les couilles. Je veux plein de choses qu’on ne peut pas m’apporter maintenant et ça me fait presque péter un plombs d’être ainsi mise devant le fait accompli.
Laissez-moi partir. Genre maintenant.

« WOW TU TE CALMES MARTINE ! »

Cette phrase avait décidé de faire la hooligan, de manière à sortir de ma bouche presque toute seule. Mais bon, j’y peux rien-moi si ses mots m’avaient énervés plus que les autres. Non mais sérieusement ? Primo, d’où est-ce qu’elle se permet de juger mes réactions ? Crise de la trentaine ? Lol nope, j’en ferais jamais de crises de ce genre d’abord. Parce que je suis moi et que c’est une excuse tout ce qu’il y a de plus valable. Point à la ligne, merci. Et puis j’aime pas le ton qu’elle emploi, miss ‘je suis la princesse du Bonnet A-’. Moi ? Méchante ? Réaliste.

Nuance. Elle peut rien faire pour satisfaire un homme avec ce parechoc de coccinelle – la voiture hein, pas l’insecte sinon c’est carrément gore. Moi au moins je sais que j’ai les moyens de plaire à ce niveau-là. J’ai une grande gueule moi aussi. Mais au moins, moi, je fais du D. Ahah, vengeance.
Seulement, autant me défouler sur elle, ça me fait du bien, autant j’ai pas envie de m’arrêter tout de suite. Il y a des choses qui doivent sortir, là, de suite.

« Mais quoi avec ça là ? » dis-je en désignant du menton – sans pour autant le regarder pleinement – la boule de chair gesticulante dans le morceau de plastique devant servir de berceau « Tu le veux ? Fais toi plaisir je t’ai dit, j’en veux pas. »

Je suis une salope, je sais. On ne me changera pas, maintenant. En plus, je n’ai même pas envie de changer. Tout ce que je désire c’est qu’elle me foute la paix, qu’elle comprenne que merde, j’ai un peu mieux à faire que de m’occuper de ce genre de problème dans l’immédiat.

« Casse-toi sinon la baffe elle va partir, espèce d’imbécile d’ado’. »

Et encore j’ai pas rajouté la petite pique du genre ‘surexcitée aux hormones et incapable d’aller rouler un patin au gars qu’elle aime, en prime’. J’aurais pu. Ouai non merde j’aurais du, en fait. Ça lui aurait fait débarrasser le plancher une bonne fois pour toute et au moins je ne l’aurais plus eut sur le dos. A la place, je lui lance un regard noir parce que merde elle ne mérite que ça.

« Bon, tu débarrasses le plancher quand exactement ? »

Au moins, ça, s’était dit.


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