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 ✄ Un lycée dangereux [PV : Stain Wolffhart]

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MessageSujet: ✄ Un lycée dangereux [PV : Stain Wolffhart]   ✄ Un lycée dangereux [PV : Stain Wolffhart] EmptyJeu 26 Juin - 19:16


Un lycée dangereux




7h du matin le réveil sonne, et comme tous les matins, je n'ai pas la moindre envie de me lever. Je vais devoir me préparer, aller en cours; y'aura du bruit et de l'agitation partout... J'aime pas ça.
C'est pourtant une obligation d'y aller., mais dès le réveil, je me sens prit d'un mal de tête. Surement rien de grave, je dois juste être mal réveillé...


8h15, je suis à l'heure, comme d'habitude. En fait, être en retard serait un miracle puisque, pour les gens comme moi qui ont les moyens parce que papa maman ont de bons salaires, c'est impossible : Tous les jours, il y a une voiture qui m'attend en bas de chez moi pour m'emmener dans un endroit où je vais devoir passer toute ta journée : le lycée. Mais attention, pas n'importe quel lycée; le lycée Rakuzan. Ça serait honteux pour mes parents si leur enfant se retrouvait dans un établissement avec une mauvaise réputation; il faut obligatoirement qu'il se trouve dans meilleurs et qu'il soit -bien sûr- dans les premiers de la classe. Enfin ça, ce n'est pas seulement l'objectif de mes parents, mais aussi le mien. Depuis que je suis gosse je veux me mesurer à mon cousin. C'est une sorte de complexe qui me ronge mais qui m'amuse en même temps, et j'ai, cette année, la chance de pouvoir voir qui de nous deux et le meilleur.

Malgré ça, ce matin, je n'ai pas l'esprit très compétitif. J'ai l'impression d'avoir ce symptôme humain que la plupart des personnes ont : la flemme. Vous savez, cette sensation d'être incapable de bouger, où l'on soupire tout le temps. Même tendre le bras ou écrire demandent des efforts monstres. C'est quelque chose qui ne m'arrive pas souvent, mais quand ça me prend, j'ai l'impression d'être un véritable légume. Je ne sais vraiment pas ce que j'ai, ce matin, je me sens terriblement fatigué alors que je n'ai rien fait de spécial, que je me suis couché tôt, et que j'ai passé une bonne nuit.


8h20, les cours commencent. Comme d'habitude, je suis assis au second rang, ma table collée à la fenêtre en train de prendre sagement mon cour comme le ferait un sage élève dans une sage classe. Vous suivez ?
Et j'écrivais, écoutais, répondais aux questions posées par le professeur. C'est ainsi que les quatre heures qui définissaient ma matinée se passèrent. Et au fil du temps, je soupirais de plus en plus et finissais même par me tenir la tête, accoudé sur mon table. Si mes parents avaient été là, je me serais prit une claque derrière la tête et je me serais fait traité de mal poli. Ils m'ont toujours dit de me tenir droit mais pour tout avouer, aussi souvent que je le peux, je ne le fais pas.


12h15, la sonnerie marque la pause déjeuner. Comme d'habitude, j'ai mon panier et il ne me reste plus qu'à trouver un endroit à l'écart du bruit et du monde où je pourrai déguster ce repas finement préparer par les domestiques de la maison.
J'ai souvent entendu des histoires sur les riches qui se font préparer leurs repas par des cuisiniers et qui rêvent qu'une fois, leur propre mère s'occupe de leur faire. Moi c'est quelque chose qui ne m'a jamais traversé l'esprit, pour la simple et unique bonne raison que ce que les domestiques me préparent est très bon et me satisfait parfaitement.


12h25, j'ai finalement trouvé un endroit calme pour manger. Mais maintenant que j'y réfléchis un peu, je n'ai même pas faim, et mon mal de crâne se fait de plus en plus présent. En posant une main sur mon front, je soupirais, me demandant si, par hasard, je n'avais pas un peu de fièvre car en effet, je me sentais un peu chaud.
J'aurai préféré me nourrir intellectuellement mais je n'ai pas le coeur à lire. Je devrais peut-être aller à l'infirmerie..?


12h30, je marchais dans les couloir quand on me bouscula à deux reprises, et je manquais bien de perdre l'équilibre tant ma tête semblait ne pas tenir en place. Deux personnes qui se courent après et qui ne font même pas attention où ils mettent les pieds. Rien de pire, quel lycée dangereux.


12h32, je me trouvais finalement devant la porte de l'infirmerie et je toqua doucement.
<< Il y a quelqu'un ?>>
J'attendis plusieurs secondes; pas de réponses. J'ai jamais été quelqu'un de patient de toute façon.
Testant la poignée, je me rendis compte que c'était tout de même ouvert. Alors je ne tarda  pas à entrer. Je voyais à peu près comment était l'infirmerie et quel genre de médicament j'avais besoin alors c'était pas la peine qu'il y ait quelqu'un, non ? Je ne demanda pas mon reste et me dirigea vers l'armoire dans laquelle se trouvaient les médicaments et l'ouvrit. C'est alors que je me mis à fouiller, m'arrêtant de temps en temps pour lire le nom des boites, esquissant quelques sourires en me rendant compte que certaines avaient un nom un peu farfelu; de quoi s'empoisonner rien qu'en lisant. Oui vraiment, quel lycée dangereux.

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MessageSujet: Re: ✄ Un lycée dangereux [PV : Stain Wolffhart]   ✄ Un lycée dangereux [PV : Stain Wolffhart] EmptyDim 29 Juin - 21:44

codage par palypsyla sur apple-spring

 
Putain, ce matin, j’avais clairement pas envie de me lever. Vraiment pas. Mais le problème, c’est que si je ne résistais pas à cette envie de faire la larve sous la couette bien chaude, j’allais devoir supporter la gueule de l’autre connard qui m’a engrossé sans mon consentement – quoi, j’aurais dû aller vérifier plus tôt ?! Et au pire, j’emmerde le monde, je fais ce que je veux et je dis ce que je veux. Enfin bon, tout ça pour dire que la perspective de ne pas voir la tronche de Dai m’a suffisamment séduite ce matin pour que je sorte du lit et ailles me débarbouiller dans la salle de bain.

Je fais tomber la chemise de nuit pour femme enceinte – seule chose dans laquelle j’arrive encore à rentrer, honte sur moi – et me regarde dans la glace. Bordel de merde, je ressemble plus à rien. Mes veines ressortent à un point inimaginable, j’ai la sensation très désagréable d’être une carte routière en permanence. Et puis j’ai chaud, en plus de ça. Je vais prendre une douche bien froide. Et tant pis si ça ne te plait pas, petit chieur qui asticote ma rate depuis un bon mois, maintenant. Je prie juste pour que tu me refasses pas chier comme la fois où j’ai dû aller aux urgences pour être collée sous calmants histoire de pas accoucher sur un trottoir mal famé. Quoi que bon, là, je suis relativement calme donc ça devrais le faire. Et puis merde, toi tes bien au chaud dans ton placenta à la con ; celle qui va devoir supporter le changement de température c’est moi alors merde à la fin !

Je me glisse sous le pommeau de douche après cette discussion ô combien inintéressante avec moi-même. L’eau me rafraichit d’un coup mais l’odeur de mon gel douche a tôt fait de me détendre à fond. Bwaaaah, j’adore cette sensation. Je crois que la première chose que je ferais après m’être cassée de ce pays de tarés – et cette fois je prends l’avion, pas comme à l’aller et le bateau par-dessus lequel j’ai dû rendre mes tripes sept-huit fois – c’est me laisser baigner dans un bon bain chaud, pour compenser. Le tout avec vue sur Los Angeles, ce serait pas mal, aussi. J’verrais bien pour me faire embaucher dans un cabaret en tant que danseuse, après mon accouchement. J’aurais qu’à faire quelques abdominaux pour retrouver ma ligne svelte d’autrefois. Ca me rassure de penser pareillement.

Malheureusement, aussi réparatrice soit cette foutue douche, je ne peux pas rester dessous éternellement. Il faut que j’aille officier dans ce maudit lycée bourré de gosses de riches se prenant à peine pour de la merde. Ces mioches m’énervent. Surtout que quand ils ont décidés de m’emmerder, ils parlent trop vite exprès pour que je pige rien. J’suis néophyte avec leur langue à la con, moi. Pustules, va, tous autant qu’il sont. Et non, j’ai aucun regret à penser pareillement. C’est donc habillée de façon aussi sexy que possible – et croyez-moi, c’est putain de pas simple à faire dans mon état – que je quittais cet appartement et appelait un taxi pour me rendre sur mon lieu de travail. Comme tous les jours, en somme. Et j’ai même pas honte, c’est pas moi qui paie.

Après tout, il a voulu que je le garde, le chiard, il assume les conséquences avec son portefeuille, point barre.

Arrivée au lycée le plus normalement du monde. Je fusille deux-trois audacieux qui essai de zieuter sous ma jupe d’un regard très sombre, histoire de me faire comprendre. Heureusement que les lycéens d’ici ne sont pas comme ceux que j’ai connu par chez moi ; c’ruait été beaucoup moins simple de les mater, les loustiques.

Je pose mes affaires dans mon bureau privé, juste à côté de l’infirmerie et m’affale dans la confortable chaise qui m’est attribuée – du moins, le temps que l’infirmière officielle revienne de son congé maladie et commence d’office a bouquiner mon livre du moment, « Zombie Thérapie » par Jesse Peterson. Il est pas mal et a au moins le mérite de me faire rire dans ce déluge de problèmes qui me sont tombés sur le coin de la gueule depuis peu de temps. J’en profite pour mettre un peu de musique avec mes écouteurs, aussi. A moi Metallica et Led Zeppelin ; ça fait toujours du bien quand on sait pas quoi faire. Et pour une fois, je confirme les dires.

Tout se passe pour le mieux, je suis le rythme avec mon pied, inconsciemment, pendant plusieurs heures. J’ai tué mon bouquin, oh my god. Et moi qui espérais qu’il me tiendrait la journée, c’est foutu pour ma gueule. Et merde. Je vais faire quoi moi maintenant ?
Il me semble entendre une voix, mais je suis pas sure, alors je ne bouge pas de ma chaise, trop la flemme. Et j’aurais continué à ne rien dire si l’intrus –qui, de dos, me paraissait être un p’tit mec – ne s’était pas délibérément introduit dans l’infirmerie – mon infirmerie, présentement, permettez ?- et ne s’était pas foutu en tête de fouiller dans l’armoire à pharmacie.

Wow wow wow. C’est bon, il me gave déjà, lui. Ni une ni deux, j’arrache mes écouteurs, les laisse tomber dans le vide et parcours les mètres qui me séparent de cette andouille. Et hop là, une claque bien sentie sur la main. Non mais alors, il croyait quoi, que j’allais laisser faire et l’encourager ? Dommage pour toi morveux, moi j’suis pas ta mère. Et heureusement pour toi, je crois.

« Dis donc, on t’a jamais appris que c’était mal de fouiller dans les affaires des autres sans leur autorisation ? »

Oups, la phrase était sortie toute seule, en anglais. Bon, merde, faut que je me rattrape un peu quand même. J’essaie le japonais.

« T’apprécierais, toi, que je chope ton slip sans demander ton avis avant ? »

…Non, je n’apprends pas le japonais uniquement pour dire des conneries, c’est pas vrai, je nie toute responsabilité dans l’histoire. Sauf que j’ai pas le temps de repartir en monologue ô combien solitaire. Je suis pas toute seule. Et merde.

« Bon, tu voulais quoi, au juste ? »

Ça va, j’avais été polie, gentille et avenante, là… non ?


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MessageSujet: Re: ✄ Un lycée dangereux [PV : Stain Wolffhart]   ✄ Un lycée dangereux [PV : Stain Wolffhart] EmptyLun 30 Juin - 12:15


Un lycée dangereux




Donc en fait y'avait quelqu'un. J'me sens un peu con maintenant, surtout qu'elle avait pas l'air très contente. Mais j'suppose que c'est normal; me trouver, moi, élève, en train de fouiller dans sa pharmacie... Ouais, j'devais donner l'image d'un drogué à je ne sais quel médicament. Elle m'a fait peur aussi, en arrivant avec ses pas d'éléphants. J'ai cru que le lycée allait s’effondrer et que les murs commençaient à trembler -Bon j'exagère peut-être ?-. Mais si elle était là, elle aurait aussi pu répondre hein, ça allait pas lui faire de mal d'ouvrir la bouche pour me répondre.

Sa tape sur la main me fit tourner mes yeux vairons vers l'air, l'air plutôt neutre. J'devais avoir l'air de dire "un problème ?", mais 'devait y'en avoir un gros. J'ai l'impression d'être traité comme un gamin de cinq ans en train de voler des bonbons dans un magasin -quoi qu'à cinq ans j'suis pas sûr qu'un gosse ait l'idée de faire ça mais sait-on jamais avec la génération qui arrive...-.

Rapidement, je la regardais de haut en bas, un peu comme pour l'analyser. Elle avait pas l'air d'être du pays, et en plus elle avait un petit bidon. Hanw j'comprends, ça doit aussi être pour ça qu'elle est super en colère, non ? Puis en plus de son bidon -et de ses hormones qui doivent la travailler-, j'étais pas très sûr que sa tenue soit vraiment réglementaire, j'connais pleins d'endroit où elle aurait été jetée dehors parce que ça serait trop provoquant... M'enfin, je suppose qu'elle fait un peu ce qu'elle veut et que ça doit plaire au principal ? Et pas qu'au principal d'ailleurs, j'suis sûr que ça plait à tout le personnel masculin et à tous les hommes tout court -sauf ceux qui ont pas de goûts-. C'est pas comme si j'allais essayer de lui mettre la main aux fesses mais si j'montre pas que c'était un minimum intéressant à regarder, elle va finir par penser que je suis gay.


Le fait qu'elle me parle en anglais confirmait le fait que la demoiselle n'était pas Japonaise -même si je n'en doutais pas vu la bouille qu'elle avait-. C'est pas que je suis nul en anglais -au contraire d'ailleurs-, mais elle parlait un peu vite; du coup j'ai pas comprit tout ce qu'elle me disait, et puis avec mon mal de tête toujours présent, c'est pas comme si j'avais vraiment envie de me concentrer pour comprendre.

Hm, elle parle aussi Japonais alors... Enfin, heureusement d'ailleurs parce qu'à la place du directeur j'me verrais mal embaucher une personne qui ne parle pas notre langue pour s'occuper des élèves qui vont, au trois quarts, ne pas comprendre. J'dis à trois quarts parce tous les garçons vont regarder autre chose que ses yeux -en fait j'me demande comment elle est rentrée ici même si j'ai bien une idée... Hm, c'est peut-être un peu méchant de penser ça-.

Bon sur le coup, j'ai pas non plus trop saisit le rapport avec mon slip. J'veux dire, je sais que c'est une expression m'enfin c'est pas comme si je lui avait de suite prit des médicaments, dans ce cas ça serait plutôt jouer avec l'élastique du slip non ? Surtout que prendre une boite, ça fait pas mal. Alors son exemple est un peut pourrit. Elle est peut-être un peu trop attachée à ses affaires, quoi que c'est pas un défaut que d'être soigneux avec ce qui lui appartient.

<< En fait.. J'ai très mal à la tête depuis ce matin. Et puis quand j'ai toqué il n'y avait personne... >>

J'avais parlé assez doucement pour qu'elle puisse comprendre quoi qu'elle n'avait pas l'air d'avoir du mal avec notre langue. Je sais que dire "Oui mais vous avez pas répondu!" ça justifiait pas le fait que j'aille fouiller comme bon me semble dans les médicaments mais si je retournais en cours comme ça, j'allais être une véritable larve et je sentais que ma tête allait exploser. J'ai pas non plus envie qu'on se foute de ma gueule en disant "Oh, le pauvre petit de la famille Akashi a bobo à la tête !" parce que je sais que dans ce bahut ils sont assez cons pour dire ça. A défaut de pouvoir faire mieux au niveau des résultats, ils se permettent de pourrir les autres élèves en les insultant, même si papa maman a tout fait pour les élever comme des bons garçons.... Mais bon, je m'éloigne du sujet qui n'est autre que moi ~.

D'un coup -et à force de penser à des conneries-, j'avais encore plus mal à la tête. Il fallait que je m'assois, alors j'allais m'installer sur une chaise à quelques pas de là, sous le regard de la jeune étrangère. J'vous dit pas comme j'avais l'air con, mais si je le faisais pas je sentais que j'allais m'effondrer devant elle, et ça serait bien trop humiliant. Mais bon, peut-être qu'elle allait comprendre que je me moquais pas d'elle en disant que j'ai très mal à la tête, même si elle est pas stupide et que c'est son boulot d'infirmière de s'occuper des élèves "malades". J'vais pas non plus me tordre de douleur devant elle mais c'est sûr que ça commençait à devenir insupportable. Et j'allais pas trop me plaindre non plus, assit là où j'étais j'avais une très bonne vue sur cette grande blonde.

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MessageSujet: Re: ✄ Un lycée dangereux [PV : Stain Wolffhart]   ✄ Un lycée dangereux [PV : Stain Wolffhart] EmptyJeu 3 Juil - 2:37

codage par palypsyla sur apple-spring

 
Bon, apparemment, il faut que je commence à prendre mon taff au sérieux. Fait chier. J’avais tellement pas envie. Mais bon, c’est le prix à payer pour retrouver ma tranquillité, j’imagine. Plus vite ce gosse sera de nouveau sur pieds et plus vite il repartira en cours pour s’abrutir au son atroce de la voix d’un de ces crétins congénitaux ayant fait l’éducation nationale ; probablement. Ou alors il ira refaire un malaise dans les escaliers, s’explosant l’arcade, voir le crâne sur l’une des marches et rependant du sang paaaaartout dans l’open space. Cool ; les pompiers viendrait certainement le chercher et là je pourrai me barrer discretos  sans que personne ne m’en tienne rigueur. J’aurai qu’à dire que je ne supporte pas la vue du sang, voilà tout. Quoi que… Pour une infirmière, ça craint un peu, non ?

Bref, les profs m’emmerdent très profondément. Ils ont bien du le voir, que ce gosse n’avait pas les yeux en face des bons trous. Pourquoi ils l’ont pas renvoyé chez lui, merde ?! Ils pensent aux autres de temps en temps, hein ? J’aime pas spécialement m’occuper d’autrui ; déjà que je sais à peine m’occuper de moi, en plus. Ca y est, j’ai la rage, là. P’tain, je vais devoir prendre mon rôle un minima au sérieux maintenant ; genre j’avais envie. Du tout. M’enfin, quand il y a pas le choix…

« Bouges pas. Sinon je mords. »

Je pose donc ma main sur son épaule et le force à s’assoir sur le lit le plus proche, plutôt que sur le petit siège sur laquelle il a pris place un peu avant. Si je dois au moins essayer de le soigner, autant le faire bien. Bon, un mal de crâne, hein ? J’aimerai bien pouvoir régler ça avec une bonne droite suivie d’un uppercut bien sentie mais bon, ça éteindrait peut-être le mal un petit temps mais le réveil serait douloureux. Je pense. Et comme, encore une fois –j’aime le souligner, oui – j’apprécie plus que modérément ma tranquillité à moi, je vais endurer ce mioche un petit peu, le temps qu’il aille mieux et puisse se barrer vite fait bien fait. Et si je m’emmerde suffisamment, j’irais peut-être à leur bibliothèque pour me trouver un bouquin duquel je comprendrais pas la moitié des inscriptions parce que déjà que leur langue me pose problème mais en plus, si je dois faire gaffe à leur sens de lecture, j’en suis pas sortie !

Bon, en attendant, j’ai le loulou qui menace de me claquer dans les doigts, là. Avant même de chercher un médoc, j’applique la manière artisanale ; soit un gant froid sur le front et un repos forcé sur le plumard. Hop là, vas-y que je l’allonge sans même lui demander son avis. Et s’il résiste ou râle ne serait-ce qu’un petit peu, je lui fais une clef de bras vite fait bien fait ! Et qu’il ne soupçonne pas mes capacités sous prétexte que j’apparais enceinte jusqu’aux yeux. C’est pas parce que j’ai pas pu corriger l’impertinente japonaise l’autre fois que je ne pourrais pas parfaitement le refaire d’une bien meilleure façon, cette fois. Et puis bon, elle, au moins, elle m’avait aidé. Lui, non. Pire, il me casse les pieds. Royalement, en plus.

Je retiens à peine un grognement d’agacement. Tout en m’asseyant près de lui, alors qu’il gît sur le plumard et moi sur une chaise pourrie. Putain, je voudrais bien taper une sieste moi aussi.


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MessageSujet: Re: ✄ Un lycée dangereux [PV : Stain Wolffhart]   ✄ Un lycée dangereux [PV : Stain Wolffhart] EmptyJeu 3 Juil - 12:16


Un lycée dangereux




Mordre hein ? Rien que pour l'embêter, j'avais envie de le faire. J'étais super curieux de voir ce qui pouvait m'arriver si je bougeais; mais j'ai déjà assez mal à la tête comme ça alors si je le faisais je sentais que ma tête allait tomber et rouler sur le sol de l'infirmerie, et qu'après elle s'en servirait comme ballon de football. Enfin, si elle voulait lever la main sur moi elle était un peu mal placée. Elle doit bien être au courant que dans ce lycée, y'a que des fils à papa et que par conséquent elle risquerait gros au niveau judiciaire si elle tentait quoi que ce soit. Même si je suis un emmerdeur, elle prendrait une peine vraiment bien salée.

Et puis c'est que ça la travaille dis donc, ces hormones. C'est pas comme si je la permettait spécialement de me déplacer comme ça; comme si j'étais un mioche qui écoute pas. Elle m'aurait dit "tu peux aller t'asseoir sur le lit s'il te plait ?" ça marche aussi; même mieux d'ailleurs. Mais de toute façon j'l'imagine mal me le demander gentiment comme ça après qu'elle m'ait trouvé en train de fouiller dans son placard à médocs' hein ? Et puis c'est pas non plus comme si j'avais spécialement le choix, si je veux ne plus avoir mal à la tête je suppose que je dois laisser passer. C'est donnant donnant, on doit se supporter mutuellement.

<< Moi aussi je mords. >>

Ouais clairement là j'avais envie de mordre. C'est une infirmière, pas ma mère non plus. Et puis j'ai plus cinq ans. Si les infirmières dans les hôpitaux étaient aussi violentes que ça, y'aurait toute une série de plaintes à leurs sujets. Sérieux, j'lui permet vraiment pas de me traiter comme rien comme ça. J'ai pas non plus fait quelque chose de dingue qui mérite une telle attention. Le pauvre gosse qu'elle porte, si elle l'élève comme ça ça va pas rigoler pour lui hein. J'imagine déjà la scène du couché; suffit que le gosse ait envie d'une histoire et la mère non et paf, un coup de tête et le petit tombe raide dans son lit, partit pour un bon sommeil bien mérité jusqu'au lendemain, au minimum. En fait, j'suis sûr qu'elle a déjà pensé à ça avec moi mais elle est pas débile et elle sait que si elle le fait elle risque gros.

Putain. Sentir du froid comme ça sur le front, ça fait un bien fou ! J'aurais peut-être dû commencer par là tiens, c'est super agréable. J'avais l'impression que mon cerveau était en fusion et allait fondre mais là d'un coup, c'est mieux. Bon hein, j'allais pas non plus me mettre à bénir cette infirmière et lui vouer un culte pour ça, un remerciement poli quand elle m'aura complètement guérit ça sera largement suffisant, si déjà j'arrive à sortir d'ici vivant vu comme la madame est agressive.

Je levais un instant le gant pour la regarder. Comme elle s'était posée à ma droite, c'est mon oeil jaune qui la fixait, la regardant un instant de haut en bas en ayant à nouveau une belle vue au passage. En y pensant c'était assez étrange; elle n'avait pas la moindre seconde eut "peur" ou du moins été intriguée par mes yeux comme le sont la plupart des gens. Mais bon, quand je vois comment elle est, je devine qu'elle n'est pas facilement intimidée et impressionnée, même si mes yeux sont pas courant non plus. Je poussa alors un soupir et referma les yeux en essayant de me reposer un peu, si déjà je peux profiter un peu du calme de cette salle. Plus vite ça ira mieux, plus vite je pourrai m'en aller pour retourner à mes bonnes occupations comme la lecture. En fait c'est ma seule occupation. Même si on est que deux, mon espèce de phobie me dit sagement de m'éloigner d'elle, question de survie.

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MessageSujet: Re: ✄ Un lycée dangereux [PV : Stain Wolffhart]   ✄ Un lycée dangereux [PV : Stain Wolffhart] EmptyJeu 10 Juil - 0:18

codage par palypsyla sur apple-spring

 
Voir ce gosse ainsi allongé sur le lit de l’infirmerie me rappelait un peu ma propre adolescence. Dans le mauvais sens du terme, bien sûr. Moi aussi, j’avais souvent été en visite à l’infirmerie, même si c’était surtout pour me calmer qu’on m’envoyait là-bas – parce que l’infirmière qui officiait dans mon bahut tenait davantage de Rambo en tenue blouse blanche trop serrée pour elle que de l’infirmière Joëlle dans Pokémon. ‘Fin bon, vous voyez le délire, en gros. C’était pas vraiment une bonne chose que de se foutre ce gorille à dos, même moi je le savais. Mais bon j’avais finis par m’en faire une pote et à la fin de ma dernière année, on allait même fumer des joints ensemble après les cours – elle avait quoi… 3 ans de plus que moi ? – et je me marrais bien en l’entendant faire la morale aux « petits jeunes » qui fumaient des cigarettes tout ce qu’il y avait de plus basique. Mais bon, c’était quand même le bon temps, tout ça. Je fus prise d’une soudaine bouffée de nostalgie.

En plus, mine de rien, ce petit gars a du répondant. J’aime ça. Comme ça, il mord aussi ?

« J’aimerai bien voir ça, p’tit gars. »

J’avais commencé ma phrase en anglais – plus doucement, cette fois – en terminant par un « gaki » japonais qui se voulait sympa. Bon, le ton n’y était peut-être pas, mais au moins j’essayais de faire des efforts, bordel de merde ! Pour une fois que j’ai envie d’être gentille, faut pas non plus abuser. Poussez mémé dans les orties et vous verrez qu’au prochain tournant, elle vous trépanera la gueule sans remords aucun avec son déambulateur. Bah avec moi, c’est pareil. Sauf que moi je cogne de suite. Et puis bon, rien ne m’obligeait à être gentille avec ce mioche. Je le faisais juste comme ça, par envie. Et maintenant que j’y pense, pourquoi j’agis de la sorte ? J’suis pas sa mère – heureusement pour lui- , encore moins sa sœur. En vrai je connais même pas son nom. Mais là, de suite, maintenant, je suis grave curieuse. Sauf que j’ai pas envie qu’il pense que je sympathise parce que j’en ai envie. J’ai ma fierté après tout, putain de merde.

Je me relève de la chaise, prends la fiche de présence à l’infirmerie et le cale en métal dans les mains et commence à écrire du mieux que je le peux, pour remplir leurs cases à la con, là. Ca me gonfle royal, mais il n’y a que ça que je peux utiliser comme stratagème pour tenter d’en savoir davantage sur lui.

« Au fait, c’est quoi ton nom ? »

Je laisse planer un silence, un instant. Puis j’enchaine avec une autre phrase, tout en japonais, cette fois.

« Et ta classe avec le nom de ton prof, que j’aille lui casser la gueule pour t’avoir laissé sortir comme ça. »

Quoi ? Oui, j’avais vu cette phrase dans un film traitant de Yakuzas en milieu scolaire, et alors ? Quoi de la triche ? Mais genre ! Trop pas ! Je m’aide comme je peux, c’est tout ! C’était en sous-titré anglais, j’en ai donc profité, logique ! Pas de ma faute si j’ai une excellente mémoire tout de même, faut pas exagérer ! Je suis pas porteuse de toutes les fautes ni même de la misère humaine. Pourquoi j’ai dévié de sujet de réflexion comme ça, moi…. ? De base, je voulais juste savoir son nom, pas épiloguer sur de la philosophie bien chiante. Rah, tout me fait chier, là, maintenant ! Dai, c’est de ta faute tout ça !



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MessageSujet: Re: ✄ Un lycée dangereux [PV : Stain Wolffhart]   ✄ Un lycée dangereux [PV : Stain Wolffhart] EmptyJeu 10 Juil - 12:52


Un lycée dangereux




Rien que de rester quelques minutes comme ça, avec le gant sur le front sans rien faire et au calme -surtout-, ça fait du bien. J'irai pas jusqu'à dire que j'étais guérit, loin de là, mais je me sentais plus reposé. J'étais tout à fait conscient du fait que j'allais devoir rester comme ça un bon moment avant d'être en pleine forme. Mais bon, après, savoir que quelqu'un à coté de moi me fixait, c'était une autre histoire. C'était pas vraiment flippant mais ça m'énervait un peu qu'on me fixe. C'est pas non plus comme si j'allais mourir dans le lit dans les minutes qui suivent mais elle devait pas avoir grand chose à faire; alors autant veiller sur moi, je suppose.

Même quand j'étais encore un enfant de... six ou sept ans -voire moins d'ailleurs- et que j'étais malade, mes parents s'en fichaient un peu. Je restais dans mon lit sans rien faire puis ils venaient me voir de temps à autres. Il ne sont jamais restés à coté de moi comme ça comme le faisait cette infirmière. C'est drôle; peut-être qu'avec son bébé, son instinct maternel sr réveillait, qui sait ? Ma mère, elle, n'avait pas dû avoir cet instinct bien longtemps; enfin, si elle l'a eut un jour. M'embrasser le front quand j'ai de bons résultats ? Oh non, je peux oublier; c'est devenu quelque chose de tellement banal que ça ne la surprenait même plus. Par contre elle s'en vente bien à ma place, hein. Mais si au contraire, je commençais à avoir de mauvaises notes, je peux être sûr que la claque partirait d'un coup sans prévenir dès la seconde où elle l'aurait sût. Enfin, je ne suis pas non plus un enfant battu hein, j'peux m'estimer heureux.


<< Akashi Seitarou, classe de seconde cinq avec monsieur Yamasaki >>

Que ce soit en anglais ou en Japonais, cette fois-ci j'avais bien comprit -et puis c'était pas bien dur vu que ce n'était qu'un vocabulaire de base-. C'était assez amusant qu'une fille comme elle soit aussi agressive et ne se laisse pas faire. C'était sûrement dans son caractère et aussi dû au fait qu'elle n'était pas du pays. Alors c'est comme ça que sont les filles dans les pays anglophones ? C'est assez effrayant en y pensant. J'aurai presque peur de me faire frapper en essayant de les saluer, tiens. Ici, les filles sont beaucoup plus calmes et sérieuses; enfin, quand elle le veulent bien sûr. Des filles comme ça qui ne se laissent pas faire, ça existent aussi mais le plus souvent, c'est parce qu'elles sont dans une situation difficile alors bon.

<<  Si tu veux frapper quelqu'un, c'est plutôt mes parents. Même malade il ne me permettraient pas de "sécher" l'école. >>

J'avais haussé les épaules comme si c'était quelque chose de banal et de normal. A vrai dire, pour moi c'était un peu le cas. Par contre elle, je n'étais pas sûr qu'elle allait le prendre de la même façon. Si elle a bien son instinct maternel, c'est sûr qu'elle allait vraiment vouloir casser la gueule de mes parents. Qu'importe, ça ne me fait ni chaud ni froid en fait; c'est juste qu'elle risque très gros en le faisant -même si ce n'était surement qu'un expression parce qu'elle est assez énervée-.

Et cette infirmière alors ? Moi aussi j'étais plutôt curieux de savoir de quel coin elle venait et pourquoi elle était ici. Bon, je devrais peut-être commencer par lui demander son nom moi aussi mais je ne suis pas sûr qu'elle allait vouloir parler tranquillement avec moi parce qu'après tout, elle faisait ça pour l'administration et moi ça ne me regardais pas. Mais tant pis, je me jetais quand même à l'eau.

<< Et toi alors ? C'est quoi ton nom ? >>

J'avais parlé en anglais pour faire l'intéressant et le connaisseur, mais ça ne devait pas l'impressionner plus que ça, je pense.

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MessageSujet: Re: ✄ Un lycée dangereux [PV : Stain Wolffhart]   ✄ Un lycée dangereux [PV : Stain Wolffhart] EmptyLun 14 Juil - 18:47

codage par palypsyla sur apple-spring

 
Putain, mais c’est que ça aussi, ça me gave. C’est quoi ces noms qu’ils ont tous, là ?! Plus de consonnes que de voyelles ou inversement ! Je suis sûre qu’en plaçant le nom de ce mioche au Scrabble, je ferais cent points direct. Et encore pire avec le nom de son prof. D’ailleurs j’ai pas bien entendu.

Yamagaki ? Yamasucki ? Mitsubichi ? Oh puis fuck, c’est pas mon problème, au fond. Je grouille juste un truc vite fait avec le nom du mioche –Akashi Seitarou, tu parles d’un nom à coucher dehors toi… - sur la feuille faite pour ça et je balance presque le machin métallique sur le bureau tout proche. Et après seulement je me rappelle que le p’tit gars il a mal à la tête, peut-être. Bon bah, tant pis, au pire, si son crâne ne se met pas à suer des giclées de cervelle moisie, je pense que je m’en sors plutôt bien du coup.

Je croise les bras sous ma poitrine, contrariée. J’ai besoin de m’occuper. Et malheureusement, à part l’écouter parler, j’ai rien de plus pour tuer le temps. Du coup bah, vas-y que je me sens prendre racine dans cette salle, à côté de ce lit blanc trop bien ordonné. Puis je tique à certaines de ses paroles. Ses parents, hein ? Là, c’est différent. Non pas que j’ai peur ou quoi que ce soit –il ne manquerait plus que ça, tiens – mais je n’ai pas envie de me déplacer trop loin et ce morveux je ne sais pas où il vit. La simple perspective de devoir traverser la moitié de la ville avec mon ventre de baleine me décourage d’avance. Bon bah, pas grave, je frapperai quelqu’un d’autre sur le chemin du retour, j’ai qu’à ronger mon frein en attendant, c’est pas la mort non plus. Même si ça ne me plait pas des masses, faut bien le dire.

Puis bon, à bien y réfléchir – parce que oui je sais faire ça, même si on ne dirait pas -, là c’est un problème d’éducation, qu’ils ont, ses vieux à lui. Et ça ne me concerne pas. Pire, ça ne m’intéresse pas et me blase limite. Franchement, j’ai pas l’âme d’une super nannie, loin de là. Je vais déjà pas faire l’éducation du chiard qui nage dans mon bas-ventre, c’est pas pour aller filer des leçons à des gens qui, de toute manière, de comprendrait pas les trois quarts de mon discours vue que, quand je m’énerve sur un sujet pareil, j’ai tendance à mélanger un peu toutes les langues ce que je connais. Et je le reconnais, c’est pas facile de déchiffrer du germano-anglo-japonais, ouai. Déjà que moi-même je m’y perds parfois, mais les autres, je veux même pas imaginer le truc.

Mine de rien, je me suis perdue dans mes pensées, bien comme il faut en plus. En fait, je ne réagis que lorsqu’il me demande mon nom. Bon, je peux au moins lui dire ça, ce n’est pas comme si je lui filais mon code de carte bleue non plus. C’est pas parce qu’il a vaguement un air de psychopathe en herbe que c’en est forcément un. Puis mon paternel n’arrêtait pas de me répéter que derrière chaque évidence se cachait souvent le contraire de ce qu’on voyait – ouai c’était un philosophe mon père, faut pas croire – du coup, ça m’avance pas beaucoup plus mais ça me rassure un peu… je crois.

« Wolffart Stain. Mais mon prénom suffira, pas de Madame, sinon j’te casse les dents de devant. »

Oui, non, je ne suis pas assez vieille pour être appelée Madame, merci. Je ne suis pas marié et d’ailleurs, j’ai décidé que je ne le serais jamais ! Déjà que je suis tombée enceinte sans le faire exprès, c’est déjà suffisamment traumatisant pour que je ne commette pas l’erreur suprême qu’est celle de me marier. Brrrh, rien que d’y penser j’en ai des frissons. Mais bon, là n’est pas la question. Faut bien que je m’occupe du p’tit mec avant qu’il ne tourne de l’œil. Enfin, j’espère qu’il va un peu mieux quand même, hein. Ça m’emmerderait qu’il clamse devant moi quand même.

« Tu te sens mieux ? Ou tu veux un nouveau gant froid et un cachet histoire de voir ? »

Ah bah oui, c’est lui qui décidait, moi je ne suis pas dans sa tête. Et heureusement. Oh putain oui, heureusement.



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MessageSujet: Re: ✄ Un lycée dangereux [PV : Stain Wolffhart]   ✄ Un lycée dangereux [PV : Stain Wolffhart] EmptyVen 18 Juil - 11:19


Un lycée dangereux




Wolffart Stain... Difficile à prononcer sans que mon accent Japonais écorche le nom bien comme il faut, et même dans ma tête d'ailleurs. C'est pourtant joli, et elle me permet même de l'appeler par son prénom. Au Japon, on appelle quelqu'un par son prénom lorsqu'on est proche de cette personne. Mais je sais que dans les autres pays, ce n'est pas du tout pareil, alors je suppose que ça ne la dérange pas le moins du monde que je sois "familier" avec elle -surtout en voyant son caractère de "si tu me parles je te roule dessus-.

Par contre, elle est toujours aussi agressive. J'veux dire, d'accord, je suis rentré dans l'infirmerie sans permission et j'ai un peu fouillé dans le placard. Mais bon, y'avait rien de personnel là dedans; elle allait pas y mettre ses sous vêtement -quoi que j'aurai bien aimé en fait-. Donc j'ai rien fait de mal, et j'enregistre mieux le message quand on me menace pas comme elle le fait.

Sérieusement, elle pourrait faire un effort pour en dire le moins possible. Après tout, j'ai mal à la tête alors elle pourrait baisser le ton, parce que si elle espère me faire partir le plus rapidement de cette salle, elle est mal partie, et je suis pas sûr qu'à la fin de la journée on soit encore en vie tout les deux, vu qu'elle aime bien me bouffer le nez. Moi je pourrais lui répondre aussi mais ça va très mal finir si je le fait, et celui qui risque le plus gros dans l'histoire, je pense que c'est moi.

<< Hm, j'aimerais bien prendre un cachet. Le gant froid fait du bien mais je n'ai pas l'impression que ça soit suffisant, I still have a headache. >>

C'était plutôt drôle de mélanger deux langues comme ça dans une même phrase. Finalement c'était une bonne occasion pour pratiquer ce qu'on nous apprend en cours d'anglais. Je ne dois pas être très doué pour ce qui est de la prononciation -le fait que je sois Japonais n'aide ni ma langue, ni ma bouche- mais je suis sûr qu'elle a très bien comprit.


Lentement, je me redressais. C'était horrible, j'avais l'impression qu'on me tapait sur la tête avec un marteau, mais si j'allais avaler quelque chose il fallait bien que je sois un minimum assis sinon j'allais m'étouffer. Je ne savais pas pourquoi d'un coup j'avais cette grosse migraine en sachant que le temps était correct en ce moment et que je n'avais rien fait de spécial. Je devais être tellement habitué au calme pendant les vacances qu'en retournant en cours dans le bruit et l'agitation, ma tête ne supportait pas. C'est la seule explication que je vois.


Etant assis, je me permis encore une fois de regarder de haut en bas Stain -puisqu'elle me permettait de l'appeler comme ça...-. Mon regard s'arrêta sur son ventre. Ce dernier était plus ou moins gros mais cela ne me permettait pas de dire a combien de temps elle en était -d'autant plus que je n'y connais rien...-.

<< C'est pour quand ? >>

Finis-je par demander un peu curieux. Oui, la curiosité est un vilain défaut mais pour le moment, je n'ai encore tué personne avec mes questions; et si déjà elle me permettait de lui demander son nom, je ne voyais pas où était le mal de lui demander pour son bébé.

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MessageSujet: Re: ✄ Un lycée dangereux [PV : Stain Wolffhart]   ✄ Un lycée dangereux [PV : Stain Wolffhart] EmptyLun 28 Juil - 20:29

codage par palypsyla sur apple-spring

 
Les hormones, c’est le mal. Maintenant plus que jamais, j’en suis convaincue. Non mais sérieusement, qui a eu l’idée d’inventer ces saloperies, au juste ? Si je le retrouve, je l’explose, clair et net. Non mais alors, je suis pas quelqu’un qu’on emmerde comme ça sans représailles non plus, faut pas déconner non plus. Et rien à foutre que ce soit une histoire de réactions chimiques ou qu’en sais-je encore. La chimie n’a qu’à bien se tenir, je ne lui ai jamais demandé de se mêler de ma vie d’abord, celle-là. Ca me gonfle. J’ai mal au dos, j’ai des nausées presque tout le temps, des varices horribles sur les jambes et je ne parle même pas de mes nuits écourtées tellement le têtard qui gesticule dans mon ventre s’anime dès la nuit tombée. Une vraie chauve-souris, le mioche. Si ça se trouve je vais donner naissance à Batman, wesh. Ce serait trop cool. De loin, par contre. Non parce que je maintiens, l’amour maternelle, 404 not found avec moi. J’ai pas encore la disquette. Ou l’extension à télécharger quoi, je sais pas comment on appelle ça au juste. Bref, pas moi u tout en clair dans le texte.

Ah ? Still have a headache ? Oh putain, le môme a fait l’immense effort de parler anglais. Wouah, sa seigneurie fait donc entente de mes problèmes avec sa langue natale ? Trop aimable. Ceci dit, j’apprécie vraiment. Alors, quand il me demande un cachet, je prends un gobelet en plastique neuf, de l’eau du robinet tout proche – il pourra se gratter pour de la cristalline c’lui là, j’veux bien être gentille mais il y a des limites quand même - et y plonge le cachet qui se dissout dans une vivace effervescence. Le crissement du produit, je n’aime pas ça alors vite, je vais pour le lui tendre pour ne plus l’entendre – ou du moins, plus autant- mais voilà qu’il me pose une nouvelle question. Mes yeux glissent sur le ballon de baudruche qui me sert de ventre. Ah, ça.. Ouai, parfois je l’oublierais presque tant c’est devenu banal, pour moi. Je vaille. Aucune élégance mais rien à foutre, s’il est pas content sa majesté, il peut tout aussi bien quitter l’infirmerie, il n’aura plus à supporter mes manières comme ça, si ça le gêne. Je réponds quand même.

« Bientôt, j’espère, comme ça je pourrai vite me barrer d’ici et rentrer chez moi vite fait bien fait. »

Claire, nette, précise. Si maintenant il n’avait pas compris que rien ne me rattachait à cette chose mis à part le cordon ombilical, là je n’y pouvais rien. Je me demandais d’ailleurs si dans ce pays il y avait les péridurales de mises à la disposition des accouchées. Non parce que moi je ne suis pas comme ma mère. Elle a peut-être mis au monde huit enfants de la manière la plus primitive qui soit avec tout le courage qu’elle avait moi je suis pas masochiste ; pas du tout. Ce n’est pas parce que je suis allemande que je le suis forcément, bande de délurés que je sais être en train de me lire, non mais alors !

M’enfin, je suppose que j’ai encore le temps de m’en soucier plus tard, de ça. Du coup je lui tends enfin son verre, au mioche.

« Tiens, bois. »

Je ne m’excusais même pas pour le probable gout dégueulasse que pouvait avoir ce genre de médoc’. J’y suis pour rien après tout. Problème, maintenant j’en ai marre de rester cloitrée entre quatre murs. J’ai envie de bouger, mais comment faire avec un alité ? Ah mais, pourquoi je pose cette question, moi. Je connais déjà la réponse. J’ai qu’a l’embarquer avec moi.

« Sinon gaki, tu penses pouvoir bouger une fois que le cachet aura fait effet ? Non parce que je sais pas mais je m’ennuie ferme ici, moi. Un tour du quartier me tenterait bien. Tu m’fais visiter ? »

Oui, je lui demande ça le plus normalement du monde, tout à fait.



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MessageSujet: Re: ✄ Un lycée dangereux [PV : Stain Wolffhart]   ✄ Un lycée dangereux [PV : Stain Wolffhart] EmptyMar 29 Juil - 12:38


Un lycée dangereux




Stain se leva pour aller prendre le médicament; visiblement elle avait comprit -J'ai pas dit qu'elle était bête hein, mais elle est blonde... Remarque, moi aussi...- . Vu l'endroit où elle a cherché le cachet, je peux dire que j'aurai tourné un bon moment dans l'infirmerie avant de finir par trouver mon bonheur. Blond + Blonde, je sens que ça va pas le faire là; et même si c'est cliché de dire que les blonds sont débiles, j'm'en fiche.


Pauvre petit gosse qu'elle porte; il occupera une place de plus dans un pensionnat où je sais pas où puisque la madame qui lui sert de mère n'a pas l'air très heureuse de l'avoir. Ou alors il ira vivre sa vie éduqué par un autre membre de sa famille et quand il sera en âge de comprendre, il demandera où est sa mère et on lui répondra "Ta mère c'est une connasse qui s'est barré, t'occupes pas de ça.". J'trouve que le pire dans l'histoire, c'est que ce genre de choses ça déchire des familles et que c'est loin d'être la faute du petit parce qu'au pire, lui, il a rien demandé. Et dire "C'était une erreur", c'est la pire chose qu'il pourra entendre. Alors pauvre petit n'enfant, je te souhaite en avance bienvenu sur cette Terre où tu vas devoir te battre en permanence et utiliser les autres pour survivre. Tu vas vite te rendre compte que t'as rien sans rien et que la vie c'est de la merde. Voila ce qui t'attends petite créature.


Je suis pas son chien non plus mais je lui répond quand même un << merci. >> en prenant le verre parce que sinon elle pourrait m'accuser de pas être poli pour un Japonais et peut-être même qu'elle commencerai à s'énerver; qui sait. Je vois à peu près son caractère mais je n'arrive pas du tout à prévoir ce qu'elle va faire ou dire ensuite. J'ai l'impression de jouer à la roulette en essayant de deviner et les trois quart du temps je me foire. Si je misais quelque chose, ça ferait longtemps que je serais pauvre, tiens.
Puis assez pensé, je me mets à boire ce qui va surement enfin enlever ce mal de crâne. C'est dégueulasse, c'est dégueulasse, c'est dégueulasse, avale, avale, putain j'ai fini. Voilà ce qui s'est passé dans ma tête pendant que je buvais. Celui qui a inventé ce genre de médicaments devait pas avoir de palais parce que là, c'est vraiment horrible.


Donc, en fait, maintenant je viens de me rendre compte qu'il devait avoir écrit "guide touristique" en gros, gras, italique, souligné, tout ce que tu veux sur mon front. C'est l'infirmière, donc un membre du personnel éducatif, qui me demande de sécher les cours. Bon, c'est sûr qu'on va pas dire qu'elle est très professionnelle -sans se mentir et sans rancune hein-, mais sur le coup ça fait un peu bizarre de penser ça. Mais en fait, l'idée ne me déplaisait pas parce qu'en faisant ça, je pouvais échapper au cours d'histoire parce qu'avec toute les dates qu'il y a a retenir, ce n'est pas ma spécialité -même si ça m'empêcher pas d'être une tête dans la matière; comme dans toutes les autres d'ailleurs-.

<< Mh ça dépend. Si tu peux faire en sorte que je ne sois pas noté absent pour les cours, alors je peux te faire visiter oui. >>

C'est pas comme si moi je m'en souciais d'avoir une absence, mais si mes parents l'apprennent je risque une bonne claque derrière la tête. Si ça se trouve ça ferait revenir le mal de tête que j'essaye de chasser depuis tout à l'heure alors non, sans façons !

Je me mis assis sur le lit, prêt à me lever, mais d'abord j'attendais que ça passe, ce qui se faisait progressivement, et au bout de quelques minutes, comme par magie, je n'avais plus vraiment mal. Alors je me levais en regardant Stain l'air de lui dire "on y va ?".

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MessageSujet: Re: ✄ Un lycée dangereux [PV : Stain Wolffhart]   ✄ Un lycée dangereux [PV : Stain Wolffhart] EmptySam 2 Aoû - 22:13

codage par palypsyla sur apple-spring

 
J’arrive pas à dire exactement si ce gosse m’énerve ou s’il me fait marrer, c’est drôle comme sensation quand même. Mais bon au pire j’m’en branle de tout ça. Si, c’est possible ! J’vous montre ? … Ouai bon okay, on a pas le temps pour ça, c’est vrai. M’enfin en attendant, la journée ne parait plus aussi pourrie qu’elle s’annonçait être. Bon okay, j’ai l’impression d’être une schizophrène à changer de personnalité comme de string rouge mais tant pis, je verrais les conséquences plus tard, s’il y en a. J’ai un sourire en coin, je ris un peu. Ça fait du bien. C’est bien une des rares fois depuis que je suis ici, dans ce pays qui m’est complétement inconnu encore, que je n’ai pas envie de faire un meurtre durant trente secondes d’affilée.

Franchement, regardez-moi ce gosse avec sa tronche de casserole qu’on fait danser la polka. Il est cute, quand même. Je reconnais ça aux japonais, c’est vrai que la finesse de leurs traits est pas désagréable à l’œil, au contraire. Sauf pour Dai parce que lui je l’aime pas, point. Non mais alors, j’ai ma fierté quand même. Je secoue la tête. Il me prend pour quoi ce petit crétin, au juste ? Ça ne se voit pas sur ma gueule que j’ai été une délinquante ou quoi ? Je devrais peut-être me le faire tatouer sur la joue au marqueur indélébile, ça ferait fureur après je pense ! Même qu’en lançant cette mode, je pourrais savourer ma vie ici un peu plus !

… Ouai non je divague. Je le savais, rester enfermée comme ça, c’est pas bon pour moi ; j’suis comme les dauphins, j’ai besoin d’espace pour vivre moi. Alors je regarde mister double couleurs d’yeux et juste comme ça, par envie, je lui ébouriffe la crinière.

« Franchement, t’as jamais eu la pensée qu’on pouvait trafiquer un papier comme ça ? »

Non mais sérieusement, ils sont trop purs ici, c’est pas possible. Même la chieuse à lunettes première de la classe que je côtoyais presque tous les jours lors de mes années lycées était moins prude que ça ! Et pourtant fallait le faire ! Mais non, ici c’est « le respect, le respect, le respect, toujours le respect ! », raaaaaah, ce qu’ils peuvent me fatiguer tous, là ! Faut faire péter la ficelle du slip parfois, ils ne sont pas au courant que trop de sérieux ça tue tout ? Je vais me charger de le leur rappeler alors ; au final c’est peut-être même pour ça que je suis là, je dois être leur envoyée divine ou un truc du genre. Une chance qu’ils soient tombés sur moi en somme !

Du coup je griffonne à la vas-vite sur le papelard et je suis l’Akashi qui semblait m’attendre, en plus de ça. Cool, sa cervelle ne parait plus être sur le point de dégouliner par ses oreilles ; un bon point, pas besoin de passer la serpillère, du coup – même si au fond je m’en fous comme de ma première polka dansée, c’est pas moi qui nettoie derrière ! Sur ses talons, j’ai un peu l’impression de faire le toutou, mais ce n’est que temporaire, je n’aime pas trop ça, faire la décoration ; j’suis pas une casserole qu’on peut reléguer dans la poussière, moi ! Non, je suis Stain Wolffart et je ne me laisserais pas distancer comme ça, faut pas déconner non plus !

« Bon et sinon, tu m’emmènes ou pour commencer ? »

Parce que c’est bien beau mais il m’a pas l’air d’avoir spécifiquement la gueule d’un guide touristique.




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