Trop curieux ce blond (feat Satsuki et Yuki)

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Vous connaissez ce sentiment de nostalgie terrible qui vous prend quand vous songez à out ce que vous aviez vécu dans vos jeunes années et que vous ne pouvez plus revivre ? Moi oui. Sauf que ce n'est pas mon passé que je regarde mais celui du basket nippon. Il faut dire, bien rares sont ceux qui ont oublié la magnificence du collège Teiko et de sa fameuse Génération des Miracles. Leurs exploits et leur domination absolue marquent encore les esprits aussi durement qu'une lame chauffée à blanc. Et moi j'évolue dans ce monde hétéroclite composé de souvenirs, de rêves et d'espoirs sans savoir quoi que ce soit sur la situation de l'époque.

Le plus simple serait de demander à Midorima, mais quelque chose me dit qu'il ne me dira pas tout ce que je veux savoir. Et comme j'ai très envie d'un nouveau jeu d'échecs, je me dirige vers le centre-ville avec la ferme intention de discuter de tout ça avec mon boutiquaire préféré. Un sac jeté nonchalamment sur l’épaule, mon visage toujours aussi serein et décontracté et mon éternel manteau vert enfilé me suffisent. Et c’est ainsi que je me retrouve marchant dans les rues de la ville en quête du fameux magasin. Il se trouve, selon mes souvenirs, près du centre commercial, ce n’est donc pas une surprise si je croise sur ma route nombre de jeunes devisant çà et là de leurs futurs achats. Mais qu’importe, bientôt, la façade accueillante de mon vieil ami apparaît devant mes yeux.

L’avantage avec ce commerçant, c’est qu’il reçoit peu de clientèle. Certains trouveraient ça mauvais mais pour lui qui est presque à l a retraite, voir une poignée de visage intéressés et connaisseurs est bien plus réjouissant que les foules indifférenciées qui dévalisent les rayons sans même admirer la collection extraordinaire de pièces anciennes qu’il entrepose ici. Parce que oui, sa collection vaut vraiment le détour. Sur un présentoir, à gauche de l’entrée, mon regard capte une collection de pièces de shôgi d’une extrême rareté. Sans plus attendre, je m’approche, fasciné par la beauté des caractères stylisés. L’œil expert de mon ami vendeur me repère aussitôt et il me lance son tonitruant accueil que j’apprécie toujours autant :

- Ah, Alex ! Comment va mon client préféré aujourd’hui ?

- M. Osu, c’est la première fois que je vois ces pièces ici, d’où viennent-elles ?

- Héhé, toujours aussi fin observateur à ce que je vois. Elles datent de l’ère Meiji, c’est un célèbre collectionneur qui me les a cédées il y a trente ans de ça. Mais je n’avais pas le cœur de les exposer, trop de rapaces à Tokyo. Tu veux essayer une partie ?

- Oh…eh bien je ne dis pas non. Mais je risque de devoir partir précipitamment, j’ai encore deux-trois choses à acheter pour finaliser mon emménagement.

- Alors viens au comptoir et commençons mon petit !

C’est toujours comme ça avec lui, peu importe combien je me convaincs que je ne viens que pour acheter, nous finissons toujours par faire une partie. Et celle-ci commence d’ailleurs plutôt mal pour moi, c’est qu’il est sacrément bon l’ancien. Le temps file et je me rappelle (alors que nous nous acheminons vers un pat âprement disputé) qu’il faut encore que je finisse mes achats. Et comme d’habitude, nous avons fini sa réserve de thé et de petits gâteaux.

-M. Osu, il faut que j’aille…faire mes emplettes. Vous restez ouvert ? J’aimerais bien revenir vous coller cette raclée que j’avais commencée.

- Ah la jeunesse ! Allez, va, je t’attendrai.

Je fonce comme un bolide vers le centre commercial. La pause déjeuner va bientôt sonner, ce qui signifie que les lieux sont légèrement moins peuplés que lorsque je suis arrivé. Me baladant dans les rayonnages, je tombe au hasard sur deux filles apparemment en plein conciliabule. Je les aurais ignorées comme tout un chacun si leurs visages ne m’avaient pas dit quelque chose. Au moins un en tout cas. Et puis la mémoire me revient subitement et je reconnais Satsuki Momoi, manager de l’équipe de basketball de Tôô. Enfin je me rappelle surtout d’une vilaine curiosité qui m’a empêché de rêvasser ce matin et que je ne pouvais pas assouvir auprès de Midorima. La question est de savoir si elle pourra m’aider. Après tout, d’après ce que j’ai compris, elle aussi était à Teiko à cette époque.

Donc je m’interroge sur la meilleure façon de l’aborder. Enfin de les aborder ; le visage de l’autre fille me revient en tête également pour l’avoir vu à quelques reprises. Yuki Kuraï, une joueuse dans l’équipe féminine de Seirin. Et à force de réflexion j’oublie de m’écarter et leur rentre dedans. T parles d’une coïncidence, voilà que le destin se met en tête de m’aider de la manière la plus ridicule qui soit. M’enfin bon, au moins j’ai une bonne excuse pour leur parler.

- Désolé, j’étais…perdu dans mes pensées, dis-je un peu gauchement je dois me l’avouer.

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Trop curieux ce blond.

« Un géant et deux filles ! »
Satsuki ♥ & Alex ♥
Comme chaque matin depuis quelque temps, la rouge recevait un message à l'aube. Encore une chaîne stupide de quelqu'un de stupide. Les gens ne pouvaient pas simplement l'oublier quand ils avaient des chaînes débiles à envoyer ? Pourquoi les jeunes filles croyaient dur comme fer à ce genre de stupidités ? C'était quand même assez grave de voir encore ce genre d'esprit pur de nos jours. Pour Yuki qui avait grandit en Europe, elle était beaucoup moins coincée que d'autre et ça, personne ne pouvait dire le contraire, elle était aussi moins sur la réserve quand il s'agissait de dire les choses et était même plutôt cash en général, c'est pour cela qu'elle renvoyait rageusement un message à cette personne qui venait de la déranger dans son sommeil. Le message fut bref et court et la jeune fille pouvait donc se rendormir paisiblement. C'est quelques heures plus tard qu'un nouveau message arrivait sur son téléphone. Pensant que cela était encore l'autre fille, elle s'énervait et manquait de jeter son téléphone par la fenêtre, mais se ravissait plutôt rapidement en voyant le nom de sa meilleure amie s'affichait sur le téléphone. Satsuki venait de lui envoyer un message pour qu'elles sortent toute les deux faire des emplettes. Yuki ne savait pas de quoi il s'agissait, mais elle était presque certaine que c'était soit pour Aomine, soit pour l'équipe de basket de Tohou. Un sourire venait s'afficher sur son visage alors qu'elle se levait précipitamment pour se préparer. Elle avait hâte de voir son amie et surtout de savoir pourquoi elle voulait tant sortir aujourd'hui. Cela devait être vraiment important si elle ne la prévenait qu'aujourd'hui, probablement qu'il avait dû se passer quelque chose … Enfin, pour le moment, elle allait se jeter sous la douche sans prendre le temps de regarder sa cicatrice. D'habitude, dans le passé, c'était la première chose qu'elle faisait en sortant de son lit, regarder sa cicatrice, mais depuis quelque temps, elle ne pensait plus à cela et avait vraiment tournée la page. A tel point d'ailleurs qu'elle portait même des jupes au-dessus du genou maintenant, n'ayant plus de retenu quant à exposer le monstre comme elle l'appelait.

Une fois la douche terminée, la belle sortait rapidement et s'habillait joliment pour retrouver son amie. Elle portait un short en jean et un pull ample gris, soft, mais assez féminin au final. De plus, elle préférait largement les shorts aux jupes. Une fois prête, elle descendait et mangeait rapidement quelque chose avant de sortir. Comme d'habitude, sa tante n'était pas là, mais la jeune fille s'en foutait royalement, elle avait l'impression de vivre seule et cela lui allait parfaitement. Quand elle fut dehors, elle se dirigeait dans le centre ville, au point de rendez-vous donné par la rosette. Arrivant quelque peu en avance, elle patientait un peu avant de voir arriver son amie. Elle était impatiente de savoir de quoi il s'agissait et ne cachait pas sa curiosité d'ailleurs.

« Salut Satsuki, alors, alors, pourquoi tu m'as demandée de venir aujourd'hui ? J'étais plutôt assez surprise de ton message ce matin, d'habitude, tu prévois à l'avance, mais pas aujourd'hui. Il s'est passé quelque chose ou quoi ? » Demandait-elle, impatiente de savoir.

Après quoi, les deux jeunes filles se rendaient au centre commercial le plus proche. Elles discutaient tout en marchant, recherchant ce que la rosette voulait acheter. Yuki était à l'affût pour trouver une perle rare ou de nouveaux vêtements. Elle était venue pour aider son amie, mais aussi pour se faire plaisir tant qu'à faire. L'heure tournait vite et midi arrivait à grand pas, le centre était donc beaucoup moins fréquenté pour le plus grand bonheur de la rouge qui n'aimait pas un trop plein de monde. Alors qu'elles marchaient tranquillement, les deux filles se faisaient rentrer dedans par un grand blond. Le dévisageant un peu, Yuki ne savait pas de qui il s'agissait, n'ayant pas vraiment regardée les autres équipes de près à part celle de Seirin. D'ailleurs, elle pensait qu'elle ne devrait peut être prendre quelque chose pour les filles et les garçons … Enfin, pour le moment, elle se concentrait sur ce garçon et l'écoutait. Dans le passé, probablement qu'elle l'aurait renvoyée chier bien comme il faut, mais maintenant, elle n'était plus vraiment comme cela, donc elle souriait légèrement.

« Ce n'est pas grave, mais fait plus attention la prochaine fois ! » Disait-elle tout sourire.

Elle ne savait pas vraiment quoi dire d'autre donc elle allait partir, mais attendait tout de même de savoir si Satsuki voulait dire quelque chose ou pas.

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Trop curieux ce blond

C'est l'histoire d'un petit curieux, d'une romantique et d'une petite honnête qui...

Malheur, ô grand malheur. Elle avait oublié que ce week-end, c'était l'anniversaire de son cousin et elle ne lui avait rien acheté. Prise de panique en pleine nuit – ou plutôt en début de matinée, elle se rua sur son portable pour demander à Yuki si elle voulait bien aller faire les boutiques avec elle. Non pas qu'elle ne savait pas quoi lui acheter. Elle savait très bien que n'importe quel bibelot de sa part le ferait rougir de bonheur. Parce qu'il savait qu'il viendrait de sa cousine adoré. Mais elle ne prendrait pas n'importe quoi, parce que c'était pour lui. Tout comme pour un cadeau pour Yuki, elle allait traîner des heures et des heures dans les magasins pour trouver le cadeau PARFAIT. Sauf que contrairement à elle, son cousin était riche et donc, il avait déjà tout ce qu'il voulait. Le sms qu'elle envoya à Yuki lui demandait si elle était disponible pour faire des petites courses. Quand elle lut la réponse positive de son amie, elle sourit et sauta dans la douche. Elle ne mit que quelques minutes, un peu moins d'une heure quoi, pour se préparer. Aujourd'hui, pour être à l'aise, elle opta pour un short couleur taupe, des collants noirs opaques pour le bas et un t-shirt noir avec comme inscription « I ♥ Paris », le style de vêtement qu'on trouvait dans les boutiques de souvenir. Elle avait acheté celui-là à Paris, d'ailleurs.

Quand elle fut entièrement prête, elle prit son sac. Elle embrassa sa mère et son père pour leur souhaiter une bonne journée et partit comme une furie. Elle lui avait donné rendez-vous dans le parc. Comme elle si attendait, elle arriva pile à l'heure tandis que sa meilleure amie, elle, était arrivée un peu en avance. Elle avait un peu honte d'elle: c'était elle lui lui avait demandé et elle l'avait fait attendre. En guise de bonjour, elle lui sauta dans les bras, déposant un baiser sur la joue de la rouge. Oui, elle était très démonstrative de ses sentiments aujourd'hui, la rosette. Quand elle lui demanda pourquoi est-ce qu'elle lui avait demandé, à l'improviste, de venir avec elle faire les boutiques, elle fit semblant de faire une mine triste. Elle se sentait con de l'avoir pressé pour rien. Surtout qu'elle ne connaissait pas la personne dont elle allait acheter le cadeau.

« Yuki... c'est horrible. Aujourd'hui, c'est l'anniversaire de mon cousin et... et... j'ai oublié de lui prendre un truc. Je me sens pas bien. Comment j'ai pu oublié de lui un cadeau? Il faut absolument que je lui trouve un truc aujourd'hui et... surtout ce matin ou cette après-midi. », répondit-elle en lui sautant au cou. « Je sais même pas quoi lui prendre, moi. Il a déjà tout ce qu'il veut... c'est chiant d'offrir des cadeaux à des gens riches. », marmonna-t-elle dans sa moustache.

Il était vrai que Yuki ne savait pas encore que son cousin était le célèbre Yugi Wakaido, chanteur et leader du groupe Third Theory. D'ailleurs, elle rigola intérieurement rien qu'en imaginant la réaction de son ami quand elle devra lui dire. Si elle lui demande qui était son cousin. Ou peut-être qu'elle lui en avait déjà parlé. Elle lui parlait de tout et de rien. Elle devait connaître toute sa vie par cœur, à force de l'entendre. Sur ce point, Satsuki était une vraie fille. Maintenant que ls choses étaient dites, elle prit le bras de son amie pour aller les boutiques.

Dans le centre commercial, les deux demoiselles firent toute sorte de boutique: de gadget technologique pour Satsuki aux boutiques de fringues pour Yuki. Les deux demoiselles s'amusaient plus qu'elles ne cherchaient. La rosette en oublia même l'heure. La période de midi était la préféré de Yuki. À cette heure-ci, il y avait peu de mondes dans les boutiques vu qu'ils étaient tous entrain de manger. Elles en profitèrent pour se diriger vers une grande enseigne de vêtement quand elles furent percuter par un garçon. La manager n'allait pas y faire plus attention, si elle ne remarqua pas sa drôle de ressemblance avec Kise, son 2nd meilleur ami et confident officiel de l'ancienne manager de teiko. Le toisant vite fait, elle le reconnue. C'était Alexander Pope: il occupait le même post que Daiki, mais pour l'équipe secondaire de Shutoku. L'établissement qui avait accueilli Midorima. À sa vue, elle eut un léger sourire aux lèvres.

« Ce n'est pas grave... Alexander? C'est bien ça ton prénom, non? », demanda-t-elle, la voix remplie de bienveillance.

HRP:

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Bon, faut avoir que parfois, on se passerait bien de certains coups de pouces du destin tout de même. Par exemple, quitte à rencontrer deux superbes filles, autant ne pas le faire en les percutant comme un malpropre, ça l’affiche mal. Et leur sourire bienveillant me met encore plus dans de sales draps. Comment leur expliquer la raison de ce regard un peu trop insistant que je leur ai jeté avant l’incident ? Je ne sais pas vraiment, mais je trouverai bien. Au moins, elles ne semblent pas penser que je me rinçais l’œil en admirant leurs physiques avantageux, c’est déjà un plus. Tout de même…les voies du hasard sont impénétrables. Sans mauvais jeu de mots.

Tout de même, ma curiosité a enfin l’occasion de trouver un épanchement, suffit juste de bien jouer mon jeu. Ce qui me rappelle qu’il faut que je leur réponde d’ailleurs, il serait impoli de continuer mon bonhomme de chemin sans leur rendre la politesse. Donc je me fends d’une inutile révérence qui me fait tout de même rire intérieurement, au moins je n’ai rien perdu de mes manières !

- Encore désolé…mais tu connais mon prénom ? je laisse échapper à la manager de Tôhô. C’est pourtant la toute première fois que je vous vois toutes les deux il me semble…

Enfin « il me semble » reste approximatif tout de même. Rien ne vaut une rencontre en bonne et due forme pour s’assurer qu’on connaît bien des amis. D’ailleurs, parlant d’amis, il serait peut être tems que je prenne une initiative qui m’attirerait la sympathie de mes deux compagnes. Ce n’est pas que j’aie quelque chose contre les rayons de vêtements -hormis le fait qu’ils m’insupportent évidemment ! Mais j’aimerais bien bouger d’ici au plus vite. Remarque, elles n’ont pas l’air d’y avoir passé trop de temps. J’ai dû leur tomber dessus avant qu’elles commencent leurs emplettes…la poisse. En fait, là j’adorerais tourner bride et faire comme si on ne s’était jamais vus. J’ai pas de chance dans la vie, contrairement aux échecs, et je ne tiens pas vraiment à me faire cuisiner tout sourire par deux filles, même si elles n’ont pas l’air bien méchant. D’ailleurs, la réplique de celle à al chevelure rousse, Yuki il me semble, a été plus qu’une douche froide à ce sujet. Moralité ? Il est temps de filer.

Enfin…il aurait été temps de filer si j’avais eu un tant soit peu d’intelligence. Changer ma stratégie et les aborder autrement…et séparées. Mais bon, on n’est pas au jeu et je ne manque pas de tact. Heureusement pour moi d’ailleurs. Je me rappelle très précisément de ce que m’avait fait ma vielle mère la dernière fois que j’ai tenté de m’esquiver de la sorte. Enfin mes oreilles s’en rappellent plutôt. Nul doute que si j’essaie, je serai bon pour une autre piqûre de rappel. D’un autre type certes, mais tout aussi douloureuse. Intérieurement j’en tremble d’avance. Et puis…ça me ferait mal d’abandonner une chance de satisfaire mon insatiable curiosité à propose de la Génération des Miracles. Donc il me faut un moyen normal d’arriver à parler à Satsuki. Et comme elles sont inséparables pour le moment, je vais devoir improviser un scénario pour trois personnes. Une situation idéale pour un joueur.

Un début de solution me vient assez vite. Enfin disons que c’est mn estomac qui se charge de trancher pour moi. Voilà ce qu’on gagne à sauter les repas. C’est assez cavalier et peu orthodoxe, mais qui ne tente rien n’a rien. Et je commence vraiment à me sentir affamé. Je lance donc à brûle-pourpoint :

« J’imagine que vous devez avoir faim, ça vous dirait qu’on se mette en quête d’un restaurant ? Et c’est moi qui invite. »

Fichues filles, je sais pas comment elles font mais elles arrivent toujours à obtenir qu’on mette la main au porte-monnaie. C’est un moindre mal mais j’en reste toujours scotché. J’espère quand même qu’il me restera quelques pièces pour acheter le nouveau jeu d’échec de on ami le marchand.

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Trop curieux ce blond.

« Un géant et deux filles ! »
Satsuki ♥ & Alex ♥
La rouge savait à présent pourquoi Satsuki lui avait envoyée un message si tôt le matin pour aller faire les magasins. Elle devait trouver un cadeau pour son cousin, quelqu'un que Yuki ne connaissait pas personnellement, mais elle avait entendu parler de lui par son amie la rosette. Elles parlaient de tout et il était dur de ne rien savoir sur la manager de Touhou. Il semblait que quand elle était amie avec quelqu'un, elle lui parlait de tout et probablement encore plus à Yuki, mais ce n'était pas pour lui déplaire, les amis devaient se parler pour se comprendre et construire une amitié tout au long de la vie. Comme c'était sa meilleure amie et inversement, il était tout à fait normal qu'elle lui ait parlé de lui, mais elle n'avait pas eu la chance de voir ce phénomène en vrai. Vu ce que disait Satsuki de lui, c'était quelqu'un de très protecteur avec elle, à croire qu'elle était entourée de personne qui voulaient la protéger de tout. Même la rouge était prête à tout pour la protéger, la rosette avait vraiment le don pour que les gens l'aiment à un tel point qu'ils voulaient la protéger.

En arrivant au centre commercial, elles n'eut pas vraiment le temps de faire les magasins qu'elles rentraient dans quelqu'un, enfin c'était plutôt l'inverse, mais c'est pareil. Apparemment, son amie le connaissait, ou du moins, elle connaissait son prénom. Yuki pour sa part, ne savait pas du tout de qui il s'agissait, il faut croire qu'elle ne s'intéressait vraiment qu'aux équipes de Seirin et Touhou, le reste, elle s'en foutait un peu, mais elle connaissait la génération des miracles, c'était déjà pas mal. Après les autres, c'est pas qu'elle s'en foutait – quoique- mais bizarrement, elle ne retenait pas leur nom et leur visage. A croire qu'ils n'étaient pas assez marquant tous, un peu comme Kuroko. Enfin, elle savait qui était Kuroko maintenant et c'était vraiment pas mal parce que le fantôme, elle ne l'avait pas vu si souvent que cela au final. Il apparaissait et disparaissait tout le temps, dur de retenir son visage à celui-là, mais elle avait fini par le faire, notamment à cause de la couleur de ses cheveux, mais pour le moment, elle se concentrait sur le blond et revenait aux côtés de son amie vu qu'elle semblait vouloir lui parler. La rouge n'était pas contre, elle s'en foutait un peu en fait qu'ils se parlent ou non, elle n'interviendrait pas le moins du monde dans leur affaire, sauf si quelque chose la gênait par rapport à son amie, le reste, ça ne la regardait pas du tout.

Écoutant sagement ce qu'avait à dire le blond, elle fut surprise en l'entendant dire qu'il leur offrait le repas de ce midi. Voulait-il tant leur parler pour en arriver là ? Yuki ne comprenait pas tout, mais elle n'allait sûrement pas cracher sur un repas offert ! C'est pas tous les jours que quelqu'un vous rentrez dedans pour vous proposer ensuite de manger gratuitement.

« Si tu payes, je ne vois pas d'inconvénient à te suivre, mais tu n'es pas obligé d'aller aussi loin pour nous parler tu sais ? On peut très bien t'écouter sans que tu nous offres quoique ce soit, on est pas des bêtes hein ! » Disait-elle calmement en souriant légèrement.

Il est vrai que ce n'était pas le genre de fille à chercher le profit chez les autres et la rosette n'était pas comme cela non plus, il n'avait pas besoin d'en arriver là, mais maintenant qu'il l'avait dit, c'était trop tard pour faire demi-tour. La rouge était tout à fait prête à aller manger avec lui maintenant, donc s'il revenait sur ses mots, c'est lui qu'elle boufferait tout crus, mais avant de prendre une décision finale, elle devait quand même s'inquiéter de Satsuki et de son cadeau. Elle avait bien dit qu'elle voulait le trouver ce matin si possible.

« Satsuki, ton cadeau peut attendre après avoir mangé ou tu veux le chercher maintenant ? Ne t'occupes pas de moi et dit-le simplement hein, moi je te suis. Après tout, tu m'as demandée de venir et j'ai acceptée, donc aujourd'hui, c'est tout qui mène la journée ! » Disait-elle tout sourire en regardant son amie dans les yeux.

Elles étaient proche, aucun doute et la rouge était vraiment heureuse de savoir qu'elle avait une amie si chère à son coeur. Une personne qu'elle ne voudrait échanger pour rien au monde, cela faisait longtemps qu'elle n'avait plus pensée ainsi.

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Trop curieux ce blond

C'est l'histoire d'un petit curieux, d'une romantique et d'une petite honnête qui...

La journée shopping, pour le cadeau pour son cousin, allait se transformer en journée shopping tout court. En effet, alors qu'elle venait à peine d'entrée dans le centre commercial, elles furent percutées par un inconnu, pour la rouge du moins. Car pour la rosette, c'était une autre histoire: même si elle ne le connaissait pas personnellement, comme Yuki et les membres de la génération des miracles, elle le connaissait de vue. Il était de Shutoku: le lycée hébergent le 2nd membre le plus intelligent de la GM, Midorima Shintarou. Vu qu'il était dans la même école que celui-ci, elle connaissait un peu les autres membres de son équipe de basket. Surtout son coéquipier. Mais ceci était une autre histoire. Revenons donc à Alexander. Ce garçon faisait parti de l'équipe secondaire du célèbre lycée de Shutoku. Il jouait en tant qu'allier fort. Il occupait le même poste que la rouge. Il fut assez surpris quand elle lui demanda s'il s'appelait bien Alexander. Après tout, c'était rare de voir quelqu'un – qu'on ne connaissait pas – connaître notre nom. Surtout quand on était pas connu.

Mais avant même qu'elle eut le temps de lui répondre, il leur proposa de manger avec lui. S'il payait, pourquoi pas. Même si, d'habitude, elle n'était pas le genre de filles à profiter des autres, elle s'avoua que cette proposition arrivait au bon moment. Elle écoutait sa rouge dire qu'il n'était pas obligé d'en venir à les inviter pour leur parler. Mais le regard de celle-ci disait que – maintenant – s'il refusait, c'était lui qui allait servir de repas. Aux yeux de la rosette, elle était vraiment drôle et mignonne quand elle agissait de cette façon. Elle dessina un sourire dans le creux de ses lèvres quand la basketteuse que c'était à elle de dire, si oui ou non, elles pouvaient manger avec lui. La rosette était la reine de la journée. Elle regarda Yuki.

« Je voulais prendre le cadeau ce matin pour être sûr de lui prendre un truc qui lui plaise. Mais le connaissant, il va s'énerver si je lui prend un truc trop chère pour mon porte monnaie. Alors pourquoi pas, ouais. Après tout, on a encore une bonne partie de l'après-midi pour faire du shopping et avec lui, j'aurai un avis masculin pour le choix du cadeau. », dit-elle à Yuki sans prendre la peine de demander à Alexander s'il voulait, ou non, venir avec elles après.

Elle se tourna ensuite vers le blond. Elle sortit un petit carnet où il y avait marqué toutes les données qu'elle avait sur les joueurs masculins des autres équipes. Et même si Alexander faisait parti d'une équipe secondaire, il avait sa page, lui aussi.

« On se connaît pas spécialement, mais je connais ton prénom. Tu es au lycée Shutoku – avec Midorima – et tu occupes le rang d'allier fort dans l'équipe secondaire masculine de celle-ci. », dit-elle à l'inconnu. « Je connais quasiment tous les joueurs de toutes les équipes masculins de chaque école. Je connais aussi leur surnom et leur particularité sur un terrain de basket. », ajouta-t-elle. « Tu sais, comme l'a dit Yuki, tu n'es pas obligé de nous inviter pour nous parler. Mais maintenant que la proposition est fait, je ne peux qu'accepter. Sinon Yuki va grogner. », finit-elle de dire en rigolant légèrement.

Elle était accrochée au bras de son amie. Non pas parce qu'elle avait peur de lui, mais plutôt par habitude. Quand elle était avec une personne qu'elle appréciait beaucoup, elle s'accrochait à eux comme un bébé koala. Satsuki était prête pour aller déjeuner avec ce beau blond qui ressemblait un peu à Kise.

HRP:

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