Diogo, les yeux miroir

Momochi Diogo

Physique

Si à première vue personne ne croirait qu’il est japonais, c’est que Diogo tient de sa mère portugaise. Avec son teint basané et ses cheveux couleur nuit, il est le parfait archétype du méditerranéen. En parlant de cela, ses cheveux sont la chose à laquelle il tient le plus. Cascade ondulante épaisse et noire aux reflets bleutés, sa chevelure vient s’écraser lourdement sur ses épaules. Indisciplinée et en bataille, ondulée comme des anglaises sur les côtés, plus longue et presque crépue à l’arrière et complétée par de petits épis frisés au-dessus, sa tignasse est comparable à une forêt tropicale, tellement dense et variée qu’on s’y perd. A moitié cachés par celle-ci on aperçoit la seule chose qui dénote ses origines nippones, ses yeux légèrement bridés. Ils auraient pu être des yeux banals, simplement en forme d’amandes, mais la nature en a décidé autrement. En effet, ses yeux sont tellement clairs qu’on croirait presque qu’il est aveugle. D’un bleu transparent, son regard semble lire au plus profond de vous-même, et votre âme se reflète dans ses pupilles. Entre ces deux miroirs en formes d’amandes, on peut suivre la longue arrête aiguisée de son nez fin. Ce trait disgracieux en raison de sa protubérance lui valut des moqueries. Une bouche aux courbes agréable et aux lèvres pulpeuses souvent animée d’un sourire laisse entrevoir des dents blanches et légèrement pointues illumine sa figure. Son visage est long et émacié aux arrêtes nettes et dures, sa mâchoire particulièrement carrée en est un exemple. Petit et fluet, Diogo n’a pas la carrure type du basketteur. Mais cependant, fluet ne veux pas dire osseux et une observation plus longue et détaillée révèle une musculature dessinée bien que discrète. Étroit d’épaules et court d’allonge, ses mains sont comme des ovnis aux bouts de ses membres supérieurs. Assez grandes pour contenir le ballon et aux longs doigts fins, elles sont les armes du joueur court sur pattes.

Caractère

Diogo est… imprévisible. C’est un garçon jovial, qui aime parler, aider les autres mais qui peut passer de longues heures seul. Simplement car il ne ressent pas le besoin d’être avec les autres… et aussi, bon ok surtout, parce qu’il préfère entretenir des relations virtuelles. Il passe des heures derrière un écran en oubliant le reste. Mais quand il est avec les autres c’est un bon camarade, constamment en train de rebondir sur telle ou telle réplique de ceux qui l’entourent pour en faire quelque chose de risible et amuser la galerie. Mais cela ne veut pas dire qu’il est dépourvu de sérieux. S’il y a bien quelque chose que Diogo déteste c’est de voir quelqu’un de triste. Son sens analytique prodigieux, autant sur le parquet qu’au quotidien, fait de lui un bon psychologue. A l’écoute et attentif, il est de bon conseil. Sauf en matière de couple, car oui, il faut le dire, Diogo n’a jamais eu de copine. S’il est à l’aise avec la gente féminine, celui-ci n’a pas assez confiance en lui pour draguer. D’un altruisme sans borne il fera passer les autres avant lui, jusqu’à s’en oublier. Son seul défaut majeur c’est sa susceptibilité, qui peut briser des amitiés, même les plus fortes. L’homme au chapeau cache aussi une partie beaucoup plus sombre de lui que l’on pourrait caractériser comme son âme d’enfant. En effet celui que l’on pourrait croire solide et stable a plusieurs gros points faibles. Il déteste les disputes et fera tout pour les éviter, perdant littéralement tous ses moyens dès que le ton monte. Il a aussi un énorme manque affectif qu’il cherche à combler en côtoyant beaucoup de filles qui font figures de grandes sœurs. Au final, Diogo est un personnage beaucoup plus obscur qu’il ne veut le laisser voir.

Histoire

La mère de Diogo est morte en le mettant au monde. Ironie du sort, il ressemble trait pour trait à celle qu’il ne voit qu’en rêves. Tous les soirs, aussi loin qu’il se rappelle, elle vient l’écouter raconter ses problèmes. Les problèmes, ça, Diogo en a. Son jeune père, ancien pivot au lycée Rakuzan, s’est brisé une jambe pour des raisons mystérieuses lors d’un match. Diogo le regarde jouer sur des cassettes, étudie son jeu, et s’entraîne dur. Son but ? Devenir un grand joueur, aussi grand que l’aurait été son père sans l’arrêt prématuré de sa carrière. Bien que l’un s’inspire de l’autre, père et fils sont diamétralement opposés. Kabuto Momochi, la montagne aux airs martiaux, la bête déchaînée de Rakuzan, juge son fils faible et insignifiant. Il passe son temps à le dénigrer, lui répétant sans cesse qu’il n’a aucun talent pour le basket. C’est aussi pour cela que Diogo ne néglige pas ses études, se préparant un avenir plus certain que son avenir de basketteur. Depuis sa jeune enfance pourtant, le basket fait partie intégrante de sa vie. Il écume les tournois de rues pour perfectionner son jeu, menant dans le même temps une scolarité exemplaire. Il aurait pu rejoindre une équipe d’Incendiaires qui l'avait repéré lors des tournois mais juge le Street Basket reposant trop sur les individualités. Pour lui le basket c’est cinq corps animés par un seul esprit. Cette année, il entre au lycée Rakuzan et intègre le club de basket, bien décidé à suivre les traces de son père. Mais si celui-ci avait raison, si Diogo n’avait aucun talent ? Lui qui n’a jamais joué en club réussira-t-il à s’adapter ? Pour l’instant, le joueur aux yeux miroirs ne se pose pas de questions et entre sur le parquet, la tête haute.

Validation

Commentaire(s)

J'ai déjà tout dit avant alors je ne vais pas me répéter XD
Bienvenue à Rakuzan ! =)

En ce qui concerne le recensement ce n'est bien évidemment pas nécessaire pour toi.

Je te laisse aller faire les petites formalités administratives, et tu pourras commencer à rp parmi nous =)

Au plaisir de te croiser sur le forum ♥