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 Un peu de couleur sur les pages de ta vie [PV Alaska ♥]

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MessageSujet: Un peu de couleur sur les pages de ta vie [PV Alaska ♥]   Un peu de couleur sur les pages de ta vie [PV Alaska ♥] EmptyLun 13 Avr - 6:22

Un peu de couleur sur les pages de ta vie
Vous-êtes vous déjà demandé quelle trace laisse notre passage sur Terre ? Si une seule vie peut réellement avoir un effet sur le monde, ou si les choses que nous faisons ont une quelconque importance ? Moi je crois que oui et je crois qu’un seul homme peut changer la vie de beaucoup d’autres pour le meilleur ou pour le pire. Je fais de mon mieux pour oeuvrer surtout pour le pire.  
Il y a des journées durant lesquelles une bonne nouvelle vient illuminer notre vie. La pluie devenait alors une ondée sous laquelle on dansait en riant comme si demain ne reviendrait jamais. Elle courait sur nos joues dans des élancements de bonheur. Je pense que je devrais vous expliquer les raisons de ma joie. Je me levai de mon lit en passant ma main sur ma clavicule droite. Mes devoirs étaient sur mon bureau. Ils étaient tous faits pour que je me permette de prendre cette journée pour moi. Je raterai les cours. Cela ne changerait absolument rien à mon cursus ou à mes résultats. Je suis le premier de ma classe sans même avoir besoin de me forcer.

Je retirai mon short pour prendre une bonne douche avant de revêtir une chemise sur un pantalon plus clair. La cravate autour de mon cou est noire et bien serrée. Je me fis un sourire alors que je passai la main dans mes cheveux sombres. On dirait vraiment que je suis un bon élève de Rakuzan. Me procurer cet uniforme a été rudement complexe… mais tu sais bien que je parviens toujours à mes fins. Je ferai tout pour toi. Je suis certain que me voir dans cette tenue te rendra complètement émoustillée.

Je me permettais de rater cette journée de cours pour venir te rendre visite. Tu me manquais ces derniers temps à force de te tenir dans ta belle école de riches sans venir me saluer. Je retournai dans ma chambre en regardant mon calendrier. La date de la Winter Cup est bien entourée comme pour me rappeler de bien travailler chacun de mes plans funestes. Je ne pourrai pas attendre le début de ces festivités pour venir te saluer. Je te repérerai vite avec le numéro quatre qui serait sur ta poitrine ainsi que ta chevelure rose qui me ferait voir les plus belles plantes issues de la névrose. Tu es une beauté dans ton rôle de meneuse et une impératrice alors que tu mènes les filles vers la victoire.  

Je ne pris que mon portefeuille ainsi que mon sac avant de sortir de ma maison. Je me dirigeai vers la station de train afin de prendre le train en direction de Kyoto. Cela me prendrait environ trois heures pour venir te voir. Pas de souci. Je me vautrai dans mon siège afin de lire mon livre. Je me plaisais à lire du Shakespeare ces derniers temps. Je parle bien évidemment de la version originale. Le malheur ne se manifeste que mieux dans la langue anglaise. Le japonais est optimiste. Nous utilisons le terme « natsukashii » pour décrire la nostalgie heureuse. Aucun mot ne peut venir marquer les souvenirs qui nous laissent triste lorsque ces derniers nous rappelaient à eux. Pas en japonais. On dirait que notre langue portait une censure sur notre douleur. Nous sommes le peuple poli qui ne laisse jamais aucune émotion paraitre sur notre visage.

Je me laisse entraîner par les roulis du train en me perdant dans le monde du défunt dramaturge. Shakespeare ne craignait pas la mort. Cela ne rendait que ses pièces plus vivantes. Ce ne sont pas comme les morts-vivants que nous sommes qui sont à la recherche de la vie éternelle. Elle était souvent synonyme de malheur. On ferait pourtant tout pour retenir le temps qui fuit. Cette virée en train est comme un sablier que je venais de retourner et dont je ne pourrais jamais en capturer le sable des temps. Je parvins finalement à Kyoto.

Il me suffit de suivre quelques indications et de demander mon chemin à un chauffeur de taxi pour parvenir devant ton fastueux institut de fils de riches. Le garde ne me questionne pas. Il me laisse étonnamment entrer en me demandant de redresser le dos. Je me retenais pour ne pas lui faire le moindre commentaire. Personne n’ostracisera ma liberté de pensée. Plutôt courber les verbes que l’échine. Jensen comprenait tout cela.

Je mis les mains dans mes poches en rentrant dans le terrain. Voilà donc la fameuse Rakuzan. Les gens marchaient autour de moi sans me porter attention. On aurait presque dit que je faisais partie de leur masse étudiante. Je suis un intrus étrangement à sa place. Je marchai en direction du bâtiment et poussai la porte. Les couloirs sont étonnamment larges. Je frôlai un type aux cheveux rouges qui marchait avant de bifurquer dans un autre couloir. Il ne semblait pas se diriger vers la cafétéria comme les autres. Cela était totalement normal de la part du Capitaine de la Génération des Miracles. Tant mieux. Je ne voulais pas avoir ce petit roi dans les pattes. Je suis venu seulement pour toi… la véritable impératrice de mon cœur.

Je ne tardai pas à découvrir la cafétéria. Elle était probablement plus grande que mon école au complet. Tu te trouvais à ta table en train de manger un repas que je ne verrai probablement que dans mes rêves les plus fous. Il fallait que tu me remarques au milieu de ces gens qui ne voulaient probablement rien dire pour toi. Je courus quelques mètres avant de faire une pirouette dans les airs pour atterrir sur une table. Je capture maintenant toute cette attention qui est habituellement tienne. Les regards sont braqués sur moi. Je devrais postuler au titre d’Empereur du lycée. Il semble très en vogue par ici.

« Je t’emprunte cela. » fis-je à la jeune femme assise près de ma scène improvisée en saisissant sa bouteille de jus de raisin. On pouvait boire du jus de raisin ici. Les chemises sont noires. Personne ne remarquerait si on les tâche avec un jus aussi ingrat que celui d’un tel fruit. Pas comme à Kirisaki où renverser une boisson sur sa chemise condamnait cette dernière au rituel du javellisant ou aux apophonies des camions de poubelles. Je ne suis pas contre blesser les gens. Je suis cependant très consciencieux en ce qui concerne les uniformes scolaires. Je suis contre le désordre et les anarchies. La science est le principe conduisant ma vie. Tout devait suivre une organisation comme les instruments de travail dans un laboratoire de chimie.

Je me servis de la bouteille comme un micro pour lancer de ma voix tonitruante. « Un grand plaisir de vous rencontrer fabuleux gens de Rakuzan. Je me suis demandé quelques secondes si je pourrais passer les portes. Il se trouve que vous êtes pas mal faciles à berner. Idiots.  Je suis venu dire bonjour à l’Impératrice de votre école. » Je levai la main en ta direction pour te dire bonjour tout en te faisant mon sourire le plus désarmant. « Coucou Alaska-chan. Ça fait longtemps. » Je suis certain que tu es ravi de ma visite. Je fais tout en mon pouvoir pour bien te provoquer et que la honte dégouline sur ton visage de porcelaine. Les prochaines minutes s’avéreraient délicieuses.

crackle bones
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MessageSujet: Re: Un peu de couleur sur les pages de ta vie [PV Alaska ♥]   Un peu de couleur sur les pages de ta vie [PV Alaska ♥] EmptyMar 30 Juin - 22:07


Don't worry, I hate you too.

Si je tombes, tu tombes. Si je brûle tu brûleras avec moi. Le seul sentiment partagé avec toi est la haine. Je ferai en sorte de pourrir ta vie, tout comme tu pourris la mienne et un jour, tu te souviendras de moi et tu le regretteras.
Alaska & Makoto

Les événements se suivraient par répétitions. Le monde était une boucle infinie, forçant des êtres à se rencontrer et se revoir en permanence. A ceux aspirant la liberté, ils seront condamnés à vivre dans leur quotidien répétitif. Elle refusait cependant d'en faire partie, ce serait stupide et extrêmement lâche de se laisser aller à de simples conclusions. Plus que le monde, son caractère enflammé refusait de se faire altérer. Ses conclusions étaient réelles, elle marcherait dans le juste car tout ce qu'elle voyait n'était point la destination, mais l'avant goût d'avoir pu l'atteindre. Il n'existait pas de peut-être lorsque le monde était façonné par ses propres objectifs. La jeune fille tourna la tête et referma son livre, ses billes azurées réagirent à ce trop plein de lumière, elle cligna des yeux puis hocha négativement la tête. Tout ce bruit était navrant. Une silhouette s'agita à ses côtés, Alaska fixa du coin de l'œil la bouille enfantine de sa sœur. Ses grands yeux bleus rieurs reflétèrent toute sa joie de vivre, elle jouait encore à être et paraître. La mannequin leva les yeux aux ciel puis se redressa afin de rattraper son sac qu'elle glissa sur ses épaules frêles. En rentrant elle croiserait encore sa mère et son timbre de voix insupportable. Elle serait face à son regard hautain et moqueur et répondrait avec autant d'acidité. Une main chaude se posa sur sa cuisse, sa jeune sœur souleva la tête et lui accorda un grand sourire déstabilisant.

Elle était dans sa période de candeur. Elle ne pourrait lui dire que ce paradis était inexistant.

Même si cela ne lui ressemblait pas en temps normal, la russe s'abstint de tout commentaire et vint caresser sa joue avec le bout de son pouce. Petite fée elle désirait être, petite fée elle le serait. Ce monde lui montrerait de lui-même ses crocs. Un sourire se dessina sur ses lèvres, plus doucereux que ceux dont elle faisait preuve habituellement. Ses traits se détendirent jusqu'à la faire prendre le visage d'une de ses très nombreuses et anciennes poupées en porcelaine. Son humeur habituellement exécrable se tarissait le temps d'une journée. Le sourire charmant de la petite fille l'a fit hausser un sourcil, elle ne comprenait plus réellement ce qui poussait les enfants à être des enfants. Leur monde ne se transformerait jamais en ce qu'ils désiraient, il serait remplit de déception.

Mais également de rêves, cela tu refuse d'accepter...

La mannequin s'empara du livre posé sur sa commode, elle le plaqua contre sa poitrine en un geste presque coupant. A nouveau elle se refermait dans ses conclusions et son monde rempli de logique. Il n'y avait que les preuves scientifiques qui comptaient, ce monde elle le voyait de ses yeux, du regard d'une personne qui n'avait jamais pu goûter à la joie de l'imagination. Le peut-être était une notion trop dangereuse qu'elle refusait de suivre, le absolument était sa ligne de mire. Elle restait encore cet enfant qui ne rêvait point et refusait de le faire, la déception serait trop grande. La magie et tout ce qui s'en rapprochait n'existait pas, mais alors pourquoi refuser de briser les rêves de son jeune frère et de sa sœur ? Elle qui croyait que tous ses gestes étaient justes... Parce qu'elle même ne savait ce qui se tramait dans ce monde merveilleux. C'était une aventure dont elle devenait la cryptologue, ne pas croire que cela existe, ni que cela n'existe pas et rester dans le doute. Difficile pour la jeune russe.

Pourtant son visage prit un air détendu, comme si par cette simple caresse sa sœur avait aspiré ses problèmes. Pourtant ses pas se firent plus légers, pourtant elle rentra dans sa voiture s'attendant à passer une journée plutôt agréable. Son esprit était vide de toute onde néfaste, étrange comme journée et elle ne laisserait jamais personne gâcher son petit havre de paix. Doucement elle laissa sa tête reposer contre la vitre, puis crispa ses doigts sur sac. Ses longs cheveux roses attachées en un chignon impeccable et purement fait par ses soins se mêlèrent au vent lorsqu'elle entreprit d'ouvrir un peu la fenêtre. Elle ressemblait à une lycéenne en tout point normale, si l'on regardait de loin. Si on évitait son regard de glace. Si on parvenait à la voir en enfant adorable, ce qu'elle n'avait que peu été. Alaska ferma tendrement ses paupières, comme si cette sensation d'apaisement intérieur suffisait à la bercer. Elle ne se rendit que peu compte des minutes qui se transformaient peu à peu en dizaine de minutes.

Mais la paix est impitoyable. Elle partait, s'évaporait en présence d'êtres qui ne suivent pas le même style de pensées. Elle disparu aussitôt qu'elle posa son pied dans la cour, fixé par les jeunes élèves qui seraient capables de dévorer sa peau uniquement grâce à leurs yeux. Que faire ? Telle était la question la plus difficile à poser. Rester ainsi tel un bloc de glace marinant dans un océan de sourires faux et s'attendre à ce que personne ne vienne fendre le calme déjà précaire ? La peur les incitait à rester à l'écart. Ou bien elle pourrait pour une fois marcher la tête haute sans foudroyer les personnages de sa cour, sans pour autant sourire mais limiter son agacement ? Encore une fois l'incertitude. Mais elle aimait le risque tout autant qu'elle l'évitait. Alors elle partit et rejoignit sa salle de cour en jonglant entre son attitude hautaine et un certain équilibre. Alors elle s'installa confortablement et attendit le début des cours, le cœur plus léger, l'œil plus sévère.

— Hm... Aleksandrova-san, est-ce que tu voudrais venir... Manger avec nous ?
— Non, je préfère rester seule.

Petite plume qui caresse ton visage. Elle répondit sans son naturel ton coupant et même si ses mots ne trottinaient pas dans la douceur, elle pu y lire un élan de... soulagement dans leur regard noisette. Ainsi la belle rosée se redressa et sortit de la salle sans jeter un moindre regard en arrière. Tel une tigresse à la démarche souple, elle ne baissait pas la tête, elle scrutait les environs discrètement en souriant de manière fourbe. Rien ni personne ne viendra la déranger en ce jour. La mannequin s'assit à une table un peu à l'écart, puis sortit quelques documents contenant les diverses données des récents entraînements de ses filles. Elle jeta un rapide coup d'œil, son regard durcissant tant elle remarquait des changements à faire. Ce n'était pas assez clair, sans doute mieux qu'à ses débuts mais elle avait encore quelques progrès à faire. Yumi serait mise au courant un peu plus tard dans la journée.

Un bout de carotte coupé glissa entre ses lèvres, elle croqua dessus souriant intérieurement en voyant tous ses regards sur elle. Le même uniforme, les mêmes matériaux mais pas les mêmes capacités, ni la même perception. C'était cela avant tout qui les attirait. La belle glissa ses quelques feuilles à l'intérieur de son sac, en profitant pour finir sa bouchée. Surprise reine de glace... Sa journée fût bouleversée rien qu'en entendant un bruit, inhabituel, assez puissant pour attirer toute l'attention qui était sienne sur un nouvel personnage haut en couleur. Alaska n'y prêta attention que plusieurs secondes après, se surprenant à trouver là l'individu qu'elle désirait le moins voir. La veuve noire, l'homme qui n'hésiterait pas à blesser ses propres coéquipiers pour un semblant de victoire. Un abruti qui malgré ses refus continuait de venir uniquement pour jouer avec ses nerfs. Hanamiya Makoto. Rien que ce nom suffisait à agacer ces muscles pourtant très détendus.

« Un grand plaisir de vous rencontrer fabuleux gens de Rakuzan. Je me suis demandé quelques secondes si je pourrais passer les portes. Il se trouve que vous êtes pas mal faciles à berner. Idiots.  Je suis venu dire bonjour à l’Impératrice de votre école. »

Il ne manquait plus que cela, elle voyait déjà l'élan coloré d'une journée lumineuse se teindre d'un gris sombre, tout aussi sombre que son humeur lorsque l’énergumène était dans les environs. Alaska ne bougea point, le regardant exécuter son cirque d'une voix qui se voulait provocante, un minimum de bon sens lui restait pour qu'elle puisse l'ignorer. Mais pendant combien de temps ? Un fait étonnant attira son attention, il avait réussi à se glisser dans son école sans se faire remarquer, ni par les étudiants ni par ses soins. Ce surnom de veuve noire lui allait à la perfection. C'était assez agaçant tout de même pour elle de se rendre compte qu'elle avait été songeuse au point de ne pas le remarquer. Maintenant c'était chose faite, tout le monde le voyait lui, lui donnait ce qu'il voulait avec une facilité déconcertante. Le brun tendit une main vers elle, lui faisant un sourire qui attira encore plus sa haine. Si elle ne possédait pas un minimum d'amour propre, les deux tendres baguettes qu'elle tenait entre ses doigts seraient déjà profondément enfouies dans les deux iris de cet intrus. Plus il gesticulerait pour échapper à la douleur et plus elle rirait de lui et de ses tentatives d'attirer son attention.

« Coucou Alaska-chan. Ça fait longtemps.»
— J'aurai préféré que cela dure plus longtemps.

Elle retint une expression de dégoût pur, sachant parfaitement que cela lui ferait trop plaisir. Ce qu'il désirait c'était de voir que sa présence lui laissait et lui laisserait un désagréable goût amer dans la bouche. Dans ce cas, il se heurterait à un mur. La dernière de ses envies était celle de lui faire plaisir.  Adoptant un visage de marbre, ses deux iris d'un bleu pur se firent quand même le plaisir de parcourir chaque visage la fixant encore, elle y lit de la surprise, le questionnement. Ces idiots se mêlaient encore une fois de ce qui ne leur regardait pas.

— Si vous avez le temps de vous occuper de la vie des autres, servez vous en pour améliorer votre propre potentiel.

L'orage se déclara sans qu'elle n'ait eu besoin de prononcer d'autres mots. Tous comprirent, tous surent que ces minuscules heures où elle avait fait preuve d'un peu plus de cœur étaient loin derrière eux. La tigresse en son intérieur était sur le point de se redresser, planter ses griffes dans le sol afin de les rendre que plus dangereuses. Si Hanamiya continuait, il allait se retrouver dans une très mauvaise position.

— Les singes sont interdis dans le bâtiment, tu ferais mieux de partir, Hanamiya.

La russe adoucit le ton de sa voix en prononçant son nom délicat, ainsi il comprendrait qu'il s'agissait de lui, qu'elle ne parlait que de lui et qu'elle continuerait de lui rendre la vie dure tant qu'elle ne le verrait pas loin, très loin de son école. Parce qu'avec lui, la cohabitation était impossible. Elle connaissait ce genre d'homme, du plus grand narcissisme, capable de manipuler ceux qui se laissaient faire. Il était un nuisible. L'exemple parfait du pourquoi elle les détestait. Elle ne parvenait pas à comprendre comment une personne comme lui avait réussi à charmer Keeki, ni comment celle-ci faisait pour croire et avaler ses mots, la jeune fille était encore trop tendre. Tout l'inverse d'elle. Alaska se redressa, son aura glaciale l'entourant, ses yeux perçants au regard si hautain. Elle le fusillait du regard tout en caressant discrètement les deux baguettes présentes sur la table avec le bout de ses ongles vernis. Des glaciers capable de transmettre une colère sourde. C'était un test, tous ceux qui fuyaient ce regard ne méritaient sa présence. Elle absorbait la chaleur, brillerait plus que tous les autres. Tel était le but de la reine rose. Toutefois, même si elle possédait encore des remarques acerbes, elle ne bougerait point pour lui. Le message était très clair : Soit il partait, soit il l'affrontait. Et dans son royaume, elle posait ses propres règles.





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