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 Une petite souris indésirable à Rakuzan. [PV. Akashi]

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MessageSujet: Une petite souris indésirable à Rakuzan. [PV. Akashi]   Une petite souris indésirable à Rakuzan. [PV. Akashi] EmptyMer 22 Avr - 21:14

Une petite souris indésirable
Le paysage défilait sous les yeux de Sora sans qu'elle y prête attention. Elle attendait patiemment l'annonce de l'arrêt et commençait à s'endormir. Parcourir autant de kilomètre jusqu'à Rakuzan s'annonçait longue. Et pourtant, elle n'en était pas effrayée. Elle profita même de cet instant afin de se reposer.
Ses pensées se perdirent quand elle repensa à Riko Aida. Elle avait remarqué l'inquiétude sur son visage. La brunette voulait l'aider, tout en connaissant sa position externe à l'équipe masculine. Puis, l'idée germa et elle proposa au coach de filmer à l'un de leurs entraînements. Une gentillesse qui lui permettait également d'observer l'atmosphère d'un lycée de hautement réputée. Bien évidemment, la jeune fille n'y allait pas en fleurs avec l'uniforme de l'académie. Elle s'était vêtue d'une tenue civile.
Sora piqua du nez quelques instants, le sommeil à sa porte. Sa tête bascula lorsqu'elle se réveille brutalement. Puis elle observa le nom affiché avant de constater qu'elle arrivait bientôt à destination. Sans plus attendre, elle informa son attention de descendre, puis se dirigea à la porte. Elle descendit lorsque le bus s'arrêta.
La jeune fille laissa le soleil caressait son visage. Elle observa son environnement avant de trouver le panneau indiquant la position du lycée. Puis, elle remonta son sac avant de suivre l'itinéraire indiqué. Elle se répéta mentalement ce qu'elle devait faire et les excuses à formuler afin d'expliquer sa présence dans le campus. Et rapidement, elle se trouva devant le portail de Rakuzan.
« Allez Sora, tu peux le faire. Et tu le feras. Papa, ça va être difficile. »
L'adolescente prit une grande respiration avant de faire un pas dans l'école. Elle croyait qu'elle allait être victime une force inconnue la repoussant, mais rien se passa. La jeune fille pouffa de rire en pensant qu'elle n'était qu'une idiote.
Tout comme Seirin, le Lycée était ouvert pour ses membres durant l'été. On n'avait pas l'impression qu'on se trouvait durant les grandes vacances. Ici, on étudiait ou s'entraînait t'arrache pied. C'était le lot de tout bon japonnais qui se respectait. Cependant, Sora sentait la tension et le stress lié à toute-bonne école de haut rang. Elle fut même heureuse d'être à Seirin ou l'attente est moindre, quoi que bien présente.
La jeune fille rassembla tout son courage afin d'aborder l'un de ses élèves. Son personnage était déjà tout fait. Elle devait voir l'un de ses frères jouant au gymnase. Le garçon l'observa un petit moment, méfiant. Mais lorsqu'elle lui présenta un panier-repas, fait par ses soins, il lui indiqua le chemin.
Sora souffla de soulagement, voyant que son stratagème fonctionna. Ses muscles restèrent tout même contractés au fur et à mesure qu'elle s'avança. À maintes reprises, elle chercha à se calmer tout en prenant de grandes inspirations. Afin d'éviter tout soupçon à son encontre, elle n'observa pas l'établissement avec insistance. Elle devait se montrer le plus naturel possible.
Et finalement, la caverne d'Ali baba se trouva face à elle. La souris pénétra dans le gymnase.
Le crissement des chaussures résonna comme une musique. Son regard se tourna vers le dribble d'un des joueurs comme un appel. Il n'avait pas à dire, Sora aimait entendre l'effort et l'atmosphère ressentis dans le monde du basket.
La demoiselle remarqua un coin prisé par les spectateurs. Elle se dirigea vers ces derniers afin d'être dans la masse. Elle sortit sa caméra et de quoi écrire dans son sac. Puis elle le cadra afin d'avoir une vue d'ensemble. Puis, elle s'appuya contre bord tout en s'emparent de son carnet.
Pendant le film, elle observa de ses propres yeux les joueurs.
La basketteuse reconnaissait certains d'entre eux, grâce aux magazines spécialisés et aux matchs. Elle s'attarda tout d'abord aux fameux « Rois sans couronne » dont les noms s'étaient imprégnés dans son esprit. Ils appartenaient à la même génération qu'elle et leur compétence étaient reconnues par tous. Leur force de frappe et leur imposante présence ne laissaient pas de doute quant à leur génie. Ils provoquèrent un frisson à l'espionne rien qu'en voyant leur jeu en action. Ses trois basketteurs étaient les piliers de l'équipe. Des soldats à la botte d'un unique homme dont la présence effacée toute volonté de le contredire. Et elle restait tétaniser en le voyant.
Akashi Seijuro, meneur de la « génération miracle ».
Telle qu'un souverain, il supervisait l'entraînement. Il ordonnait ses compagnons qui l'exécutaient à la lettre. Pourtant, il n'était qu'une première année et sa taille était la plus petite du groupe. Il était même difficile à penser qu'il se trouvait parmi les cinq meilleurs basketteurs de sa génération. Un génie qui ne naissait qu'un toutes les générations. Et pourtant, elle ne pouvait être témoin de l'explosion qui s'est déroulée au collègue. Face à ce « monstre », elle avait assisté impuissante à la défaite de son équipe au collège. Or, il n'avait pas qu'Akashi qui était devenu invaincu. Il avait quatre autres dont la puissance était sans égale et Kuroko.
Son sang s'était mis à bouillir lorsqu'elle apprit la nouvelle cette année : La « génération miracle » s'était dispatchée dans des lycées différents. Un évènement qui permettra de connaître leur puissance. L'inter-lycée semblait être une mise en bouche et elle n'avait pas pu tous les voir. Cependant, elle comptait sur la Winter Cup afin d'assouvir sa curiosité.
Soudain, son regard se porta sur un autre joueur.
Elle fut étonnée par ce dernier dont la sensation lui rappelait vaguement quelqu'un, mais elle ne pouvait mettre le doigt dessus. Elle ne savait pas pourquoi, mais elle sentait qu'elle devait accentuer son observation face à lui. Elle prit sa caméra en main en suivant son idée. Durant le mouvement, elle vit dans le petit écran quelque chose clochait.
Il manquait quelqu'un sur son champ de vision.
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MessageSujet: Re: Une petite souris indésirable à Rakuzan. [PV. Akashi]   Une petite souris indésirable à Rakuzan. [PV. Akashi] EmptyVen 24 Avr - 7:00

Une petite souris indésirable à Rakuzan
   
We're waiting every night to finally roam and invite newcomers to play with us for many years we've been all alone. We're forced to be still and play the same songs we've known since that day an imposter took our life away, now we're stuck here to decay. Please let us get in! Don't lock us away! We're not like what you're thinking! We're poor little souls who have lost all control and we're forced here to take that role.
Tu courais sur le terrain en levant la main pour donner tes indications de meneur. Votre équipe était divisée en deux afin de former un simulacre de match. Tu voulais entraîner tous les joueurs en vue de la Winter Cup qui approchait à grands pas tout en formant une ou deux personnes pour occuper le poste de meneur. Il serait inutile pour toi de jouer dès le début du match si votre ennemi était pitoyable. Tu ferais cependant tout pour que ton équipe se démarque des autres. Vous ne viserez rien de moins que la victoire. Quinze ans de tradition ne seraient jamais rompus. Tu propulserais ton équipe au sommet des classements et la coupe serait dans le bureau de votre entraineur. Il travaillait conjointement avec toi afin de vous assurer que les erreurs ne puissent pas barrer votre chemin. Rien ne se dresserait devant vous alors que vous commencerez votre périple vers des terres ascendantes où la poussière tournait en or et les ennemis se réduisaient à des insectes moribonds.

Tu menais les progressions de balle avec une aisance foudroyante. Il serait faux de dire que tu ne maitrisais pas chaque détail de ton poste. Le seul tâtonnement dont tu usais se faisait en première période alors que tu testais les points faibles de ton adversaire. Il fallait que ceux-ci apparaissent pour que tu saches comment affronter celui-ci. Le basket était alors plus que similaire à ce jeu de table que tu affectionnais tant.

Une passe rapide à Kotaro vous permit de marquer un autre deux points. Tu essuyais la sueur de ton front du revers de ton poignet  en observant le panneau des scores. Inutile de dire que ton équipe avait un avantage de points. Il allait falloir que tu réduises un peu la cadence. Tu continuais le match en diminuant un peu ta vitesse pour porter attention aux mouvements du meneur adverse. La priorité première pour celui-ci était de faire les passes décisives pour vous permettre de marquer. Il se débrouillait assez bien. Le coach siffla pour interrompre le match. Tu haletais un peu. Le match était tout de même épuisant. Chacun des membres de ton équipe était fort. Pas autant que la Génération des Miracles… si on exceptait les trois rois découronnés. Jouer contre deux de ceux-ci était éprouvant. Tu ne te laisserais cependant pas abattre. Ils avaient su se plier à toi en te conférant le rôle de capitaine. Personne ne pouvait te vaincre. Tu étais absolu dans ta propre essence.

Le coach donna des indications à certains membres de l’équipe adverse. D’un signe de tête, il te laissa la charge des titulaires afin que tu ne les entraînes en vue des prochains matchs. Tu hochas la tête avant de prendre une moitié de terrain avec tes coéquipiers. Le coach avait parfaitement confiance en toi. Il ne te prenait pas pour une personne excessive et ne se méfiait pas le moindrement. Il ne connaissait pas Akashi. Personne ne connaissait Akashi. Tant mieux.

Parce qu’Akashi ne survivrait pas avec autant de pression.  


Kotaro entraînait son dribble alors que les autres rois travaillaient leurs propres atouts respectifs. Reo avait un lancer absolument divin. Tu pouvais considérer son talent bien que celui-ci ne se compare nullement au tien. Il ne faillait jamais. Tu demeurais cependant supérieur de par ton statut de roi. Empereur de cette école dans laquelle tu venais à peine de faire ton nid.

Tu te consacrais à Chihiro afin de lui donner le même entraînement que Tetsuya. Il serait une version améliorée du sixième homme de Teiko. Le jeune homme aux cheveux gris se débrouillait en somme bien. Son air ennuyé était cependant terriblement déroutant. Son manque de respect venait toucher une corde sensible. Il parla avec un calme plat. « Ce n’est pas parce que tu as un public que tu peux agir comme tu l’entends. » Tu plissais les yeux pour détourner le regard vers les estrades. Une jeune fille aux cheveux bruns courts vous regardait avec une caméra dans les mains. Tu ne pus retenir un rire alors que tu la fixais avec une lueur malsaine dans le regard. Aucune personne ne pouvait prétendre venir inspecter ton équipe sans en souffrir des terribles conséquences. Cela était tout aussi vrai pour la féminine que la masculine. Rakuzan était une école traditionnelle où on se serrait les coudes envers et contre tout. Rakuzan était la famille de ceux qui avaient une pression incommensurable sur les épaules et un titre à assurer. Personne ne pouvait prétendre vous retirer ce que vous avez. Vos connaissances étaient conservées jalousement ainsi que votre fraternité. Rakuzan pouvait paraitre comme un institut prétentieux. Les gens ne connaissaient cependant pas les rires et les idioties qui transcendaient chacune de vos journées. On pataugeait dans une imbécilité des plus bénignes.

« Ralentissez le rythme. » ordonnas-tu à ton équipe avant de donner une consigne similaire à la seconde moitié que le coach entraînait. Cette visite te donnerait une occasion pour faire connaitre à la jeune femme où se trouvait sa place. Personne ne pouvait atteindre Rakuzan. Kotaro continuait cependant de s’époumoner. Il voulait faire de son mieux. Tu avais envie de lui prendre son ballon pour le lui lancer en plein visage : cela demeurerait cependant difficile compte tenu de la vitesse à laquelle filait la balle orange. « Kotaro. » fis-tu de ta voix argentine et en te tenant debout près de celui-ci. « Cinq doigts vont suffire. Nous avons de la visite. » Il continuait son dribble à trois droigts sans te porter attention. Sa voix était boudeuse.  « Mais Akashi… » Tu restais de marbre alors que le ton de ta voix se refroidit. « Quatre. » Et il continuait ses supplications. « Il faut que je pratique mon dribble… » Silence de monarque et ordre tranchant. « Trois. » Il avait manifestement compris que tu ne plaisantais plus. Il revint à un dribble habituel. Tu le fixais longuement avant de te retourner.  « Je reviens. »

Tu sortis du gymnase afin de te diriger vers les escaliers en direction des estrades. La veste que tu portais sur tes épaules te donnait des allures royales alors que tu escaladais en direction du sommet de ton trône. La brunette se trouvait là avec sa caméra en main. Tu te dressais devant elle de toute ta prestance. Ton mètre soixante-treize pouvait sembler petit sur un terrain… mais ton aura faisait de toi un joueur bien plus redoutable que les autres de votre équipe.  « Pardon. » énonçais-tu de ta voix froide et irrévocable. « Vous avez le droit de filmer nos matchs officiels, mais je vous prierai de laisser mon équipe tranquille. Nous tentons de nous entraîner et vous comprendrez que l’utilisation d’un tel média est terriblement inopportune. Elle est même totalement prohibée. Veuillez quitter le gymnase immédiatement. Je ne le dirai pas deux fois.  »

Oui. Si tu étais un animal sur le terrain de basket, tu serais probablement le lion. Tu serais le fauve qui les domine tous de par ta force et ton autorité toutes deux naturelles. On naît en conquérant la savane. Cette fille était la souris. Un rongeur ne réussit à obtenir la victoire que bribe par bribe, en volant les miettes des conquérants. Tout t’était livré sur un plateau d’or. Tu étais le roi qui avais tout construit, le roi qui sillonnait les milles infinis.

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MessageSujet: Re: Une petite souris indésirable à Rakuzan. [PV. Akashi]   Une petite souris indésirable à Rakuzan. [PV. Akashi] EmptyDim 26 Avr - 20:08

Une petite souris indésirable

Sora était persuadée d'avoir loupé un quelque chose. En conséquence, elle revisionna la bande qu'elle venait d'enregistrer. Elle revit le passage auquel Kotaro démontrait tout son talent de dribbleur. Le bruit et la puissance qu'il y mettait avec quelque chose de saisissant. Elle avait assisté au collègue à l'un de ses matchs sans comprendre la procédure. On devait se concentrer sur le nombre de doigts utilisé à cet instant. De plus, ses oreilles sifflaient toujours, quoiqu'elle en fût victime quelques minutes auparavant. Elle en avait les sueurs froides.
Si son répertoire de joueur qu'elle admirait était limité à quatre, elle ne pouvait pas rester insensible face à la prestance de Kotaro. « Il va falloir s'accrocher à la Winter Cup », marmonne-t-elle à elle-même.
Une voix masculine l'interpella, froide, sens équivoque.
La jeune fille eut un léger sursaut avant d'identifier la provenance, le capitaine de Rakuzen.
Elle hésita un long instant avant de réagir, elle n'avait pas prévu de se retrouver face à lui dans chacun de ses scénarios. Il n'avait que dix centimètres de différence entre elle et lui. Or, ce lion possédait le charisme d'un leader, tout autant qu'un génie du basket. On ne pouvait pas détourner son regard, ni même mentir en sa présence. Ce qui éveilla les sensations qu'elle éprouvait face à sa sœur jumelle.
Inconsciemment, Sora ferma sa caméra et la plaça contre son corps, comme pour la protéger. Elle se sentait telle qu'une souris prise au piège et posa le bout de ses pieds afin d'effectuer un pas en arrière. Mais elle n'y arrivait pas à poser la plante de ses pieds. Ses muscles refusaient d'effectuer ce pas. « Euh... Je... » Dit-elle d'une voix tremblante. Elle devait se libérer de ses chaînes invisibles qui la bloquèrent. Pourtant, elle n'y arrivait pas. L'idée qu'on lui donne l'ordre d'effacer sa vidéo lui traversa l'esprit. Akashi Seijuro était dans son bon droit de le faire. Après tout, elle était fautive et exécuterait dans la seconde. Pourtant, elle devait tout faire pour aider Seirin.
Ce rappel poussa la jeune fille à serrer ses mains contre son trésor.
« Excusez mon impertinence. Je... »
Son corps se débloqua légèrement. Elle put frotter le sol dans un pas en avant. Ses propres jambes se percutèrent.
BOUM !
La brunette tomba au sol, la tête la première. Elle fut pendant une seconde sonnée avant de se soulever presque instantanément sans besoin d'aide avec un « Je n'ai rien » si vive qu'elle en oublia sa peur. Un instinct de survie bien étrange afin d'évacuer toute la pression d'un coup. Parfois, il lui arrivait d'en être l'origine de ses gaffes, afin de pouvoir détendre l'atmosphère. C'était une jeune fille étourdie qui accepta les défauts de son caractère et en joua volontiers.
La souris posa son matériel près du sac de sport tout en fouillant à l'intérieur. Elle poussa sa carte de lycéenne afin de s'emparer de ce qui se trouvait en dessous. Elle extirpa la carte du club de son père instantanément et le tendit de ses deux mains en tout professionnalisme.
« Je suis en apprentissage. Mon père tient un club de basket d'enfant de six à dix ans et son mot d'ordre est : « localisez les talents d'aujourd'hui, pour l'avenir du Japon. ». Je suis encore jeune et inexpérimenté dans ce domaine et il m'a demandé d'observer une équipe de lycéens. J'ai pensé faire un exposé sur Rakuzen, sans votre consentement. J'en suis désolée. Je n'ai pas pu assister à vos matchs officiels comme je ne proviens pas du même district. J'ai beaucoup à faire avec le mien. Cependant, comme votre lycée était le meilleur du Japon, je me suis permise de venir à vos heures d'entraînement. Je suis désolée pour le dérangement, c'est juste pour que mon père juge mon travail, ce soir. »
Ce qu'elle venait de dire n'était pas tout à fait un mensonge. Son père lui avait toujours demandé d'observer les matchs dont elle était spectatrice afin d'affiner son jugement personnel. Depuis le début, il n'avait pas vu en elle une basketteuse et son absence sur le parquet le prouver. Cependant, il désirait voir faire d'elle, un coach ou entraîneuse l'épaulant dans son métier.
Sora avait conscience qu'elle ne devait pas réveiller le lion qui dort. Elle restait tendue, mais profita de sa blessure afin de garder la tête froide. Après tout, chaque animal carnivore sentait la peur et connaissait ses proies grâce à ce flux délicieux.
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MessageSujet: Re: Une petite souris indésirable à Rakuzan. [PV. Akashi]   Une petite souris indésirable à Rakuzan. [PV. Akashi] EmptyDim 10 Mai - 10:21

Une petite souris indésirable à Rakuzan
 
We're waiting every night to finally roam and invite newcomers to play with us for many years we've been all alone. We're forced to be still and play the same songs we've known since that day an imposter took our life away, now we're stuck here to decay. Please let us get in! Don't lock us away! We're not like what you're thinking! We're poor little souls who have lost all control and we're forced here to take that role.
La jeune femme qui se tenait devant toi ne donnait pas la moindre impression de cacher une carte sous sa manche. Les gens qui prenaient le risque de se mener contre toi avaient souvent quelque chose à te montrer. Ils croyaient en leur force ou leurs amis. Ces derniers sont une conception et une méprise des plus mauvais esprits. Les liens ne se font en fonction que de ce qui importe vraiment. On ne recherche que le pouvoir pour planer au-dessus des autres et briller plus fort que quiconque.  Tu te tenais sur ton trône en laissant les rois sans couronne te servir. Ce sont ce genre de personnes dont tu as besoin : des pions prêts à tout pour accomplir tes plans et dont tu pouvais user au moindre déplacement.

La demoiselle avait sursauté en entendant ta voix. Ses yeux bruns ne reflétaient pas la lumière cramoisie des néons. Ils brillaient de la peur des victimes. Tu la fixais toujours de ce même regard froid qui viendrait arracher toute essence de vie aux endroits les plus verdoyants et qui transformeraient les plages en un Helheim sans promesse de résurrection. « Euh... Je... »  

Elle tremblait. Se fichait-on de toi en envoyant une telle froussarde dans la fosse aux lions ? Un sourire narquois se formait sur le creux de tes lèvres alors que tu la regardais en ouvrant tes pupilles comme le feraient deux mondes intérieurs prêts à arracher la dernière parcelle de ton âme. Tes yeux sont déconcertants. Aussi perçants que des yeux de chats, aussi menaçant que la crinière des fauves. La demoiselle serrait sa caméra contre elle. Peu importait ses actions puisque celle-ci était coincée. Elle ne pourrait pas fuir avant que tu ne réclame ton dû. Personne ne pouvait rien dire ou se prononcer contre toi sans en subir les conséquences. « Excusez mon impertinence. Je... »

Et elle tomba comme tombaient tous tes espoirs envers sa misérable petite personne. Que les gens qui viennent te défier aient au moins un peu de confiance en eux. Tu annihilerais celle-ci par la suite. Mais tu savais reconnaître un talent à sa juste valeur et la brunette ne disposait de rien qui ne la différencie de la masse des perdants. « Je n'ai rien. » Comme tu le disais : elle n’avait absolument rien. Elle était seulement pourvue de maladresse et de la plus risible effronterie.

Elle fouillait dans ses sacs pour te ressortir une carte. Tu haussais les sourcils tout en regardant celle-ci. Rien de bien intéressant. « Je suis en apprentissage. Mon père tient un club de basket d'enfant de six à dix ans et son mot d'ordre est : « localisez les talents d'aujourd'hui, pour l'avenir du Japon. ». Je suis encore jeune et inexpérimenté dans ce domaine et il m'a demandé d'observer une équipe de lycéens. J'ai pensé faire un exposé sur Rakuzen, sans votre consentement. J'en suis désolée. Je n'ai pas pu assister à vos matchs officiels comme je ne proviens pas du même district. J'ai beaucoup à faire avec le mien. Cependant, comme votre lycée était le meilleur du Japon, je me suis permise de venir à vos heures d'entraînement. Je suis désolée pour le dérangement, c'est juste pour que mon père juge mon travail, ce soir. »

Tu fermais les yeux en essayant de contenir toute ta hargne. Personne ne peut se permettre de venir à vos heures d’entraînements et vous interrompre. Tout se jouait sur ce terrain. Les gagnants écrivent l'Histoire et les perdants en sont annihilés. Tu le savais. Ces paroles étaient gravées dans le creux de ton coeur pour aussi longtemps que tu ne t'en souviennes. Akashi devait sûrement se les murmurer pour se donner contenance avant même que tu ne viennes au monde. Enfin. Si cette demoiselle avait du temps à perdre, tant mieux pour elle. Tu avais bien mieux à faire. « Me laisserais-tu jeter un œil à cette caméra ? » Tu n’attendis même pas sa réponse pour prendre la caméra et jeter un œil à la vidéo. Tes yeux se plissèrent alors que tu regardais le petit écran. Les prouesses de Kotaro étaient bien visibles ainsi que sa façon de mener son dribble. Ton jeu aussi serait perceptible pour les plus grands stratèges de ce sport. Impossible que tu ne laisses cet extrait circuler.

Tu laissais la caméra tomber au sol avant de l’écraser de ton pied. Tu la fracassais en de nombreux morceaux de métal sans afficher le moindre sourire. Détruisant ce qui coûtait cher aux yeux de la population ordinaire. Cela en coûtait cependant encore plus cher de se liguer contre toi. Le consentement était une norme pour la plupart des gens et une obligation quand on s’adressait à toi. Personne ne pouvait te prendre de haut. Tu levais le pied pour écraser ces rêves et ces aspirations, cette boîte à images qui en avait malheureusement bien trop vu.

Tu relevais la tête pour fixer la jeune femme dans les yeux. « Demander le consentement à une personne est la moindre des choses avant d’entamer toute action. Parce que notre lycée est le meilleur au Japon, tu n’es nullement autorisée à assister à la moindre de nos pratiques. Je ne compte pas te rembourser cette caméra. J’espère que cela fera office de leçon et que tu apprendras où se trouve ta place désormais. »  Tu avais dit cela sur un ton sec et intransigeant. « Pourquoi as-tu beaucoup de choses à faire dans ton district ? Nous avons beau venir de Kyoto, rien ne devrait t’empêcher de venir assister à nos matchs. »  Une remarque prononcée sur un ton pratiquement blessant. La question devrait aiguiller le fil de la conservation et te permettre de comprendre ce qui se cachait derrière cette fille en apparence inoffensive.


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MessageSujet: Re: Une petite souris indésirable à Rakuzan. [PV. Akashi]   Une petite souris indésirable à Rakuzan. [PV. Akashi] EmptyMer 20 Mai - 21:42


♕ Une petite souris indésirable

La demoiselle garda sa position en attendant qu'il prenne la carte. Son interlocuteur resta silencieux quelque seconde. Elle crut s'être trompé dans la démarche, sans trouver où ça coinçait. En conséquence, elle se redressa tout en le fixant, lui et sa présence menaçante. Le silence ne lui permettait pas de la rassurer et il s'effrita lentement face aux yeux observateurs d'Akashi.
Sora comprenait rapidement que ce dernier déterminait sévèrement ses capacités. Il se doutait qu'elle ne jouât pas dans la cour des grands. De plus, ses rêves furent anéantis bien avant de montrer ce qu'elle était réellement capable de faire. C'était la raison qui l'avait poussé à intégrer le lycée Seirin, loin du monde du basket. Or, le bruit du ballon la rattrapa et la hargne que démontaient les garçons l'an dernier la réveilla. Abandonner ses rêves fut la plus grosse erreur de sa vie et qu'il était peut-être trop tard pour se rattraper. En conséquence, elle ne portera pas préjudice à ses héros et taira l'origine de son lycée. Elle protégera ses derniers.

Inconsciemment, Sora serra ses mains contre elle. Elle se montra forte sans s'écarter du chemin. En dépit qu'une goutte de sueur perla le long de son échine, elle résistera face au loin de Rakuzen.

▬ Me laisserais-tu jeter un œil à cette caméra ?

Cette phrase raisonna comme une alarme. Ce qu'elle redouta le plus était sur le point d'y arriver. Elle voulut récupérer sa caméra, mais le capitaine s'en empara le premier. Elle en était sûre maintenant, les preuves physiques allaient disparaître. Elle resta tendue jusqu'à ce que l'instant fatidique arrivât. « Non ! » Elle eut le réflexe de réagir, mais trop tard. Son appareil termina son existence sous le pied de l’empereur. Elle devenait une nouvelle fois inutile. Une larme naissait sous ses yeux lorsqu'elle les leva vers son opposant.

▬ Comment !? Vous ne savez pas combien cela coûte une caméra ?

Si sa phrase pouvait être présomptueuse, la jeune fille oublia dans la minute à qui elle avait affaire. Elle n'acceptait pas qu'on puisse casser un appareil pour l'unique raison qu'elle avait filmée sans consentement. Cette punition était bien trop sévère. N'avait pas t-elle dit que c'était pour étudier avec son père . Non, le meneur garda ses positons en tant que capitaine intransigeant. Pire, il lui fait mention qu'il ne versera pas un centime en annonçant qu'il réparait le préjudice subi. Rakuzen était le meilleur club et les faits étaient véridiques. Les articles dans les magazines officiels de sport prouvaient cette confiance.

▬ Je... Pardonnez-moi. Je ne voulais pas vous porter préjudice, je vous l'assure. Je...

La joueuse de Seirin détourna le regard, nerveusement. L'adrénaline apparut en voyant sa caméra écrasée. Elle n'avait qu'une envie, c'était de quitter les lieux avec comme unique note, sa propre mémoire. Finalement, elle ne pouvait pas se mettre en danger et devinait aisément qu'il pourrait aller plus loin. De plus, Aida se sentirait responsable de la moindre blessure.

Sora connaissait sa place, elle savait qu'il avait un mur entre les perdants et les gagnants et que le passage qui mène des deux côtés était aussi mince que solide. L'inutilité de sa présence la blessait et l'explication du meneur de la génération miracle lui faisait froid dans le dos. Elle chercha un moyen d'éviter tout dommage face à son interlocuteur.

▬ Comme je vous le disais, j'aide mon père dans son club de quartier, à Tokyo, informa-t-elle, les yeux baissés par la honte. Comme il sait que mon lycée est important, il accepte malgré tout que j'assiste aux matchs du club des garçons. Il est vrai que j'aurais pu voir vos prouesses lors de l’interlycée, mais cette année, je me suis inscrit au club de basket féminin. Je n'ai plus autant de temps qu'avant. Ne m'en veuillez pas. Je voulais simplement admiraient des joueurs compétents en venant ici. Je comprends votre colère et j'en suis désolée. Si vous le souhaitez, je pourrais partir à présent.

Perdre un match était douloureux en soi. Sora l'avait bien compris à ses dépens. Mais perdre dans sa propre vie lui faisait encore plus mal et engendrait un mal plus terrible. Tout en serrant le tee-shirt imprimé, elle sentait les larmes venir. Elle aurait aimé être plus forte, mais face à lui, elle devait s’écraser. Elle devait annoncer à Aida que celui qui le marquera devra faire face à une puissance insurmontable.
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