« L'état normal d'un homme est d'être un original. » || Akemi

Invité

« L'état normal d'un homme est d'être un original. »

Pire que les catins, les « sainte ni-touches » sont le plus grand fléau des femmes.

Les vacances d'été s'annoncèrent épuisantes pour la blanche. Pourquoi? Parce qu'il faisait une chaleur à faire un génocide de vieux. Elle qui ne supportait pas la chaleur, elle était entrain de fondre sur place. Plus elle buvait d'eau, plus elle avait l'impression qu'elle transpirait et se liquéfiait. L'été n'était vraiment pas sa saison favorite. Si elle devait en choisir une, ce serait l'hiver. Cette saison offrait une multitude de paysage magnifique: la rosé, le vent, la neige, … c'était en cette saison qu'on pouvait mieux apprécier la beauté de la nature. L'été n'était fait que pour emmerder les humains, ou seulement elle, vu que les autres primates étaient heureux dès que le soleil pointait le bout de son nez. Elle n'était vraiment pas comme tout le monde. C'était ce qui faisait qu'elle n'avait pas bonne réputation: capitaine de l'équipe féminine de basket à Kirisaki, franche et en plus, elle détestait tout ce que les autres aimaient. Autant dire qu'elle cherchait – indirectement – les emmerdes. Dieu avait été cruel avec lui, avant même sa naissance. Heureusement qu'elle avait le même caractère que son paternel. De cette façon, elle n'était pas suicidaire à l'idée de ne pas être comme tout le monde, bien au contraire.

Pour se refroidir un peu, elle décida d'aller faire un peu de longueur dans la piscine. Elle ne voulait pas juste patauger dans l'eau, elle voulait refroidir et entretenir son physique. Elle ne devait pas prendre cette excuse de chaleur pour prendre des kilos. L'honneur de l'équipe – et surtout la sienne – en dépendait. Elle ne voulait pas se faire charrier par les autres filles. De toute façon, dans ces moments, elle se vengeait en leur donnant une double dose d'exercice. Elles savaient donc qu'il ne fallait pas énerver l'américaine, même si la meneuse – et meilleure amie de celle-ci – s'amusait à le faire quand elles étaient que toutes les deux. Dans ces moments-là, la Kim était beaucoup plus docile. Le chemin avait été un vrai calvaire, une vraie marche du combattant pour arriver jusque là-bas. Le soleil tapait trop fort pour la blanche. Il était son ennemi numéro un, bien devant les salopes et les petites saintes ni-touches. D'ailleurs, en parlant de cette catégorie, elle en avait pas encore vu. Du moins, pas des flagrantes. Il y avait bien la petite rosette de Tôô, mais elle ressemblait plus à une catin avec tous les mecs autour d'elle et sa paire de miches, aussi grosse que des pastèques. Elle complexait rien qu'en y pensant. Elle ne faisait qu'un bonnet A en poitrine. La honte.

Bref, maintenant arrivée, elle se mit en place pour commencer. Malheureusement, comme à chaque fois qu'il faisait très chaud, l'eau semblait très froide. Un mal pour un bien: elle allait souffrir, hurler de douleur pour entrée, mais au moins, elle allait pouvoir se refroidir aussitôt. Ce fut donc tout naturellement, elle se mit à jurer comme une guenon tout en entrant dans l'eau. Le maillot de bain que portait la Kirisakisienne était un bikini noir. Il ne mettait pas spécialement sa poitrine en valeur, vu qu'il était prévu pour le sport, mais aussi parce qu'elle n'avait rien. Il fallait bien l'avouer. Elle faisait parti de cette catégorie de filles qui, avec ou sans cache poitrine, on ne voyait pas la différence au niveau des seins. Une constatation horrible pour cette demoiselle âgée de 18 ans, maintenant. Pour se sentir un peu plus à l'aise dans l'eau, dans cette froideur qui la rendait toute chaude, elle brassa un peu des bras et des jambes pour habituer un peu plus son corps. Après tout, elle était humaine comme tout le monde: le changement de température aussi radicale faisait qu'elle était repliée sur elle-même pour se protéger le ventre et la poitrine.

Maintenant aussi à l'aise qu'un poisson dans l'eau, elle commença ses longueurs. Elle s'amusait à changer les types de nages, faisait des bulles dans l'eau avec sa bouche et d'autres choses aussi enfantines que les bulles dans l'eau. Cette piscine était réservée pour les compétitions. Elle était donc sûr de ne pas être dérangée par un boulet ou même pire, par une boulette.

HRP:

20/04/2014

Why..?

I'm not guilty.

Akemi était triste ; très triste. Beaucoup de choses s’étaient déroulées en peu de temps et sa vision du monde en avait été très entaillée. Elle ne voyait plus l’extérieur comme un endroit « magique » ou elle pourrait vivre de tout son saoul, comme elle s’était amusée à le fantasmer durant toutes ces années d’hospitalisations. Elle avait même finit par se demander si ses parents et ses deux frères n’avaient pas totalement raison, en fin de compte, lorsqu’ils lui avaient dit et répétés que non, ce n’était pas une bonne idée qu’elle aille de perdre dans ce dédale de bitume et d’humanité, un peu trop prédatrice pour sa fragile petite personne.

Elle n’aimait vraiment pas penser ainsi, mais elle avait la sensation, à l’intérieur de son cœur, qu’elle ne pouvait pas faire autrement. Sa joie de vivre s’était évaporée, plus soudainement qu’elle ne se serait attendue à ce que ce soit le cas. Et ça lui faisait mal, terriblement mal, en plus de ça. Pourtant, c’était une douleur qu’elle se pensait à même de supporter, car n’ayant rien en commun avec celle qui l’avait suivi pendant quinze longues années. C’était un genre, nouveau différent… Et pas forcément une bonne chose, à vrai dire. Mais ceci était encore une toute autre histoire.

Tout d’abord, il y avait cet échec sentimental qu’elle avait connu avec Takao-kun, un « râteau », comme disait les autres qu’elle avait entendu suinter sur son dos après qu’elle se soit confiée au meneur de l’équipe masculine de basket de Shutoku. Ça lui faisait toujours mal. Elle venait d’expérimenter pour la toute première fois un amour non partagée ; niveau entrée en matière, il y a tout de même mieux, ne le cachons pas. Depuis, elle essayait tout de même d’éviter son camarade, se disant qu’elle ne « savait pas trop pourquoi » alors qu’en fait, elle faisait tout simplement une réaction normale de jeune fille rejetée ; elle n’assumerait pas encore de recroiser le regard du brun avant un petit moment. C’était dommage, elle le savait, mais elle n’aurait su agir autrement.

Ensuite, elle avait durement compris que jamais –du moins dans l’instant- elle ne pourrait prétendre à être comme tous ses amis ; soit une personne « normale ». Akemi n’était pas normale. Elle le savait et l’avait toujours su, au fond, mais elle ne voulait pas l’admettre. Mais cette différence revenait finalement au triple galop, à chaque fois qu’elle avait l’occasion de passer du temps avec chacun d’entre eux et, récemment, chaque fois qu’elle se rendait sur le terrain de sport, pour « entrainer » ses filles de l’équipe de basket féminine de Shutôku. Elle se sentait presque… Etrangère à la situation, aux lieux et au contexte, maintenant. Ça aussi, c’était douloureux.

Enfin, elle savait que suite à quelques gaffes de personnes en qui elle pensait pouvoir avoir confiance, son passif à l’hôpital était maintenant connu d’âme qu’elle ne voulait pas voir plongées dans la confidence. C’était son secret à elle, et maintenant, elle avait la sensation d’être sans défense et d‘inspirer la pitié… tout ce qui la débectait.

C’est dans ce malheureux état d’esprit qu’elle se trouvait aujourd’hui à la piscine, sans Kise-kun, cette fois. Ni personne d’autre. Elle voulait qu’on la prenne pour une grande, toujours, sans prendre en compte qu’elle était trop fragile pour ça. Cependant, son dernier « échec » l’avait un peu refroidit vis-à-vis de ses « amies » et présentement, elle souhaitait nager encore sans l’aide de personne, pour montrer qu’elle aussi, elle pouvait faire des choses dont personne ne la pensait capable auparavant. Une sorte de fierté mal placée s’était développée chez la jeune fille.

Toutefois, perdue qu’elle était dans ses pensées, alors qu’elle marchait sur le rebord du bassin, près des lignes de nages pour la compétition, deux enfants passèrent beaucoup trop près d’elle et la bousculèrent de manière à ce qu’elle bascule dans la ligne. Plouf et hop là, plein de bubulles partout, mais surtout, une Aoki minuscule et cramponnée sur le rebord, trempée et réfrigérée d’un coup. Elle avait eu le réflexe de s’agripper à la bordure et s’en était cassé deux ongles d’ailleurs- mais la petite dame n’avait pas tant de force que ça. Aussi, alors qu’elle pensait lâcher prise, deux adultes l’aidèrent à remonter hors de l’eau avant de repartir, Akemi leur assurant qu’elle allait… « bien ». Oui, elle était devenue menteuse aussi, mais ne savait pas quoi faire d’autre, en réalité. Pathétique.

Cependant, elle avait remarqué qu’elle avait éclaboussé – ou touchée, elle ne savait pas trop – une tierce personne durant sa chute. Vite, elle devait s’excuser. Se retournant donc vers le bassin, elle se pencha quelque peu, hésitant à proposer sa main à la personne ayant été gênée par son intervention involontaire.

« G-Gomenasai ! Vous allez bien ?! »

Car oui, même dans un état pareil, Akemi s’inquiétait toujours plus des autres que d’elle-même.

codage par greenmay. sur Apple-Spring

Invité

« L'état normal d'un homme est d'être un original. »

Pire que les catins, les « sainte ni-touches » sont le plus grand fléau des femmes.

Si elle pensait être tranquille en allant nager du côté « compétition », elle venait de faire une grossière erreur. Alors qu'elle voyait commencer les gens arrivés, elle commença à maudire sa connerie. Pourquoi? Parce qu'il faisait assez bon pour que les autres eurent la même idée qu'elle. Fort heureusement, les japonais avaient la décence de respecter les parties « loisirs » et « sportif » de la piscine. De ce fait, elle n'avait pas à se soucier d'éviter les gamins dans la piscine. Enfin, ce respect était la caricature de ce qu'on se faisait des japonais. Parce qu'en réalité, ils étaient juste plus intelligents que nous pour éviter de montrer leur connerie. Enfin, surtout la nouvelle génération. Parce que les vieux, eux, respectaient bien le stéréotype. D'ailleurs, en parlant de gosses, elle en voyait qui commençait à s'approcher d'elle quand les parents leur demandèrent de revenir. Ils n'avaient pas le droit d'aller se baigner, d'après ce que l'américaine comprenait. Mais son japonais n'était pas parfait.

Faisant ses longueurs, elle eut la mauvaise surprise d'être au mauvais endroit, au mauvais moment. Alors qu'elle était presque à la fin de sa ligne, elle fut « dérangée » par une demoiselle. Cette connasse venait de lui faire avaler de l'eau. Déjà qu'elle ne supportait pas d'aller nager avec des personnes dans les parages, de peur de boire de la pisse. La piscine était assez grande pour pouvoir contenir ce... truc d'une taille d'un orgue quand une armée d'anomalie était dans les parages. C'était le premier, mais aussi le seul événement qui mit la blanche de très mauvaise humeur. Mais cette fois-ci, ce n'était pas à cause des gosses, mais à cause de cette connasse. Mais elle comprit bien vite l'histoire quand des adultes vinrent l'aider à remonter. Les mioches qui allaient l'emmerder venaient de la pousser dans l'eau. Ces petits cons méritaient une bonne leçon, mais elle aussi. Surtout que, d'après sa façon de se faire pardonner pour le dérangement, elle faisait partie de ce genre de filles qu'elle détestait le plus au monde: les « saintes ni-touches. »

Ce genre de fille était des anomalies. Kim ne comprenait pas comment, à notre époque, ce genre de fille – aussi docile et sans âme – existait encore. Les femmes s'étaient battues pendant des années, des siècles pour avoir un semblant de liberté, un semblant de droit et eux, ces femmes, rappelaient aux hommes que les femmes étaient « inférieurs » à eux. Ce n'était pas juste pour elle, certes, mais elle pouvait pas supporter ça. Kim était le genre de filles conne, malsaine. Mais elle avait une fierté de féministe extrêmement forte. Elle ne pouvait pas voir en peinture ce genre de fille. Une logique illogique, certes. Mais c'était la sienne. Elle sortit donc de l'eau, enlevant le surplus d'eau de ses cheveux. Et s'avança vers elle.

« Pourquoi tu t'excuses? Ce n'est pas de ta faute si tu es tombé de l'eau, si? », répondit-elle sur un ton froid. « ça sert à rien de t'excuser pour rien, surtout quand c'est pas de ta faute, mais celle de ces connards de mioche. », ajouta-t-elle en regardant les deux garnements qui avaient poussé la demoiselle dans l'eau. « Les gosses, ce sont comme les chiens: faut les tenir en laisse quand ils sont pas dressés. », finit-elle de dire en regardant les parents de ces dit enfants.

Maintenant qu'elle était sortie de l'eau et un peu sur les nerfs, elle n'avait plus qu'une chose à faire: essayer de se calmer en s'allongeant loin des gens. L'être humain était une chose qui énervait la demoiselle. Alors oui, quelques fois, elle s'énervait elle-même. Ironique, non? Prenant sa serviette, puis son portable, elle se dirigea vers un coin – sans bain de soleil – pour s'allonger sans être emmerdé. Alors qu'elle marcha vers ce lieu, qui ressemblait à un paradis pour ses nerfs – son portable sonna. Sa sonnerie pour les sms étaient un extrait d'une musique religieuse, jouer par un orgue. Elle ne savait pas y jouer, mais elle adorait le son de cet instrument. En le lisant, elle s'arrêta quelques secondes pour y répondre et se retourna.

« Au faite. Pourquoi les gens sont venus te secourir quand tu es tombé dans l'eau. Tu sais pas nager ou quoi ? », demanda-t-elle à l'inconnue. « C'est débile de venir à la piscine quand on sait pas nager. », répliqua-t-elle sans mâcher ses mots.

Ouais, Kim était comme ça: franche et conne. Même devant une gamine qui avait failli mourir, elle ne se gênait pas de la traiter de conne. Devant tout le monde. Après tout, pourquoi aller à la piscine quand on ne savait pas nager ? Elle n'avait pas tort à ce sujet.

HRP:

» "NRC!! Vous êtes cerné!" "Normal j'ai pas dormi de la nuit!!!"
» Liens du nouveau sixième homme.
» Ne m'en veux pas... [ Pv Akemi ]
» What we were, what we've become. [PV Akemi] [SUJET SENSIBLE]
» La main au feu [PV Aoki Akemi]