Y a quoi à la télé, ce soir ? [Terminé]

09/05/2014

Kise était en train de se changer après son entraînement du jour, excité comme une puce. Pourquoi ? Parce qu'il avait brillé lors de cet entraînement ? Parce qu'il avait réussi à copier une nouvelle technique ? Parce que Kasamatsu-senpai ne l'avait pas frappé ? Non, rien de tout ça ! Ce soir, il avait rendez-vous avec Momoi pour une soirée télé comme il les aimait ! Oui, oui, je sais ce que vous pensez en entendant le mot "rendez-vous", tout en sachant qu'il avait invité la jeune femme chez lui. Ce n'était cependant pas du tout ce genre de choses, non. Ils se voyaient en toute amitié et ce depuis quelques temps déjà. Ils étaient devenus très proches récemment, mais toujours sans la moindre ambiguïté. Il savait très bien que Momoi le qualifiait comme "son pote gay" et ça, ça l'énervait ! Car Kise était tout sauf gay ! Certes, il avait parfois quelques manies étranges et des occupations à mille lieux de se coéquipiers, des occupations que l'on pouvait même qualifier de féminines. Et alors ? On n'était plus au Moyen-Âge ! Un mec pouvait très bien se faire plaisir en se faisant chouchouter de temps en temps !

Il fila donc à toute vitesse dès qu'il fut changé, sous les regards interrogateurs de ses coéquipiers qui finirent par secouer la tête en se disant qu'il allait sans doute retrouver l'une de ses groupies. Bah, il se fichait bien de ce que pensaient les autres !
Il s'arrêta en chemin pour aller acheter quelques cochonneries pour la soirée à venir. Ah, ça, il en raffolait ! Les bonbons, les chips, les gâteaux...en gros, tout ce qui était bon pour la santé ! Oui bon, il pouvait bien se le permettre de temps en temps, hein !
Une fois ses petits achats effectués, il prit la direction de son petit chez-lui et déposa le tout au salon, où se déroulerait la plus grande partie de la soirée, puis il fila sous la douche, n'en ayant pas pris aux vestiaires. Ah, c'était tellement agréable après l'effort ! Il ferma les yeux et soupira d'aise, appréciant la sensation de l'eau chaude sur sa peau. Il resta ainsi un bon moment, souriant comme un crétin jusqu'à se souvenir qu'il ne lui restait plus beaucoup de temps avant l'arrivée de son amie. Merde ! Il avait un peu trop traîné, là !

Il sortit de la douche et attrapa sa serviette...avant de glisser et de se casser lamentablement la gueule par terre. Très glamour, vraiment ! Heureusement, il ne s'était pas vraiment fait mal, il aurait peut-être quelques bleus au niveau des fesses, mais c'était tout. Ah, parfois, il pouvait vraiment être maladroit ! Il se releva et se sécha avant de s'habiller, se mettant à l'aise en enfilant un simple pantalon de survêtement et un débardeur.
Histoire de ne pas apparaître devant Momoi avec une tête de cocker mouillé, il passa un coup de sèche-cheveux sur sa tignasse blonde, puis il sortit de la salle de bain, en laissant traîner ses autres fringues, évidemment.

Il retourna au salon et versa les bonbons et les chips dans des bols et les disposa sur la table basse. Il ignorait ce qu'ils allaient regarder, mais ils auraient tout le temps de choisir ensemble. Il jeta un coup d'oeil à l'horloge suspendue près de la porte. Momoi n'allait plus tarder. En fait, elle venait tout juste de sonner. Ce fut donc avec un grand sourire qu'il se précipita vers la porte d'entrée et qu'il ouvrit à son amie avant de se jeter littéralement dans ses bras.

"Momocchiii ! Je suis content de te voir ! Allez viens, j'ai fait le plein de cochonneries !"

Il la lâcha et la laissa entrer avant de refermer la porte et d'accompagner la jeune femme au salon. La soirée pouvait commencer !

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Y a quoi à la télé, ce soir ?

Une soirée qui s'annonce haute en couleur avec les deux romantiques de la GM

La journée avait été un peu difficile aujourd'hui. Elle venait de passer un entraînement assez rude. Comme à chaque fois, Aomine n'avait rien voulu savoir. Il ne voulait pas s’entraîner. Cependant, à l'inverse des autres fois, la manager avait réussi à le convaincre de rester dans le gymnase, avec elle, pendant ce temps-là. Donc, en plus d'analyser l'entraînement pour le coach, elle devait s'occuper de lui: elle devait éviter qu'il parte ou encore, qu'il emmerde les autres joueurs. Pourquoi l'avait-elle forcé à rester? Tout simplement parce qu'elle se sentait seule et aussi parce que, comme ça, elle pensait que cela lui donnerait envie de jouer. Rien du tout. Sa motivation pour jouer n'était pas venue et pire, celle de l'emmerder avait montré le bout de son nez. Heureusement pour elle, ce soir, elle allait passer la soirée avec Ki-chan. Elle pourrait, de ce fait, se détendre en se faisant des séances de manucures et en regardant des films à l'eau de rose. Le genre de film qu'elle pouvait regarder seulement avec lui. Bref, une bonne soirée s'annonçait en ce jour. Toutefois, il y avait un hic: elle avait oublié de prendre son kit de manucure et elle n'avait pas le temps de retourner chez elle pour aller le chercher. Elle proposa donc à son meilleur ami d'aller avec elle en ville pour aller en chercher un. Elle prit son grognement pour un oui. Après tout, il ne lui refusait rien. Elle en profitait donc de temps en temps, surtout quand il l'emmerdait pendant les entraînement.

L'entraînement terminée, elle attendit quelques secondes son coach qui voulait lui parler en tête à tête du prochain match de Touou: celui contre Seirin. Quand elle entendit le nom de l'équipe adverse, elle sourit. Elle était très heureuse. Grâce à ce match, elle allait pouvoir voir une certaine personne. Le remerciant pour cet entraînement, elle partit en tirant son gorille préféré pour le motiver à aller en ville. Elle avait quand même pitié de lui: elle allait faire qu'une seule boutique. Il allait pouvoir rentrer chez lui, sans elle, en paix. Entrant dans la première boutique qu'elle vit, elle prit le premier kit qu'elle trouva. Elle ne voulait pas non plus être en retard pour son rendez-vous. Déposant un bisous sur le front de son ami, elle le quitta en lui faisait de grand signe de la main. Maintenant, elle était prête pour aller chez blondie. Du centre ville à chez lui, il n'y avait que deux stations de métro. Elle profita de cette proximité pour marcher un peu. Le temps était parfait pour une petite promenade. Marchant doucement jusqu'à chez lui, elle sonna doucement à sa porte avant qu'il ne l'ouvre. Comme à son habitude, il accueillit son ancienne manager avec un grand sourire aux lèvres. C'était l'une des rares personnes qu'elle connaissait qui était tout le temps de bonne humeur. Il fallait dire que ses deux gorilles étaient deux grincheux en puissance. Un peu de joie de vivre ne lui faisait pas de mal.

« Ki-chan! Je suis heureuse de te voir. J'espère que je suis pas trop en retard. J'ai dû faire un tour en ville... j'ai oublié mon kit de manucure chez moi.», dit-elle après lui avoir fait la bise pour lui dire bonjour et aussi après être entré chez lui. « Et comme on habite un peu loin l'un de l'autre, bah j'en ai pris un en urgence ! Surtout que j'ai plein de truc à te raconter sur Tetsu-kun. »

Elle n'avait pas encore remarqué toutes les cochonneries sur la table quand son ventre commença à gargouiller. L'entraînement l'avait bien épuisé, même si elle n'était pas une joueuse. Elle observa la table et on pouvait pour des étoiles naître dans ses yeux. Il y avait beaucoup de nourritures qui n'attendaient qu'à être mangés. Bien élevée, elle attendit quand même, bavant intérieurement sur la nourriture. Sa faim commençait à se faire entendre par les deux protagonistes: les gargouillements commencèrent à se faire entendre. Heureusement qu'ils étaient que tous les deux dans la maison. D'ailleurs, elle fut surprise de ne pas voir ses parents.

« On est que tous les deux ce soir? Tes parents ne sont pas là? », demanda-t-elle sans arrière pensée. « Pour ce soir, tu as prévu quoi comme film? » Elle était impatiente de savoir quels films, ils allaient regarder ce soir. À chaque soirée, il lui proposait des films de genre différents.

HRP:

09/05/2014

Kise se réjouissait de la soirée à venir, du coup, le voir comme un gosse n'avait rien d'étonnant. De toute façon, il était un grand gamin dans sa tête, on ne pouvait pas le nier. Mais il le vivait très bien ! Bref, après avoir accueilli Momoi avec une étreinte digne de ce nom, il l'invita à entrer, attirant presque aussitôt son attention sur toutes les cochonneries qui trônaient sur la table basse du salon et qui ne demandaient qu'à être dévorées. Parfois, se gaver de ce genre de choses faisait du bien - surtout au moral - et il pouvait bien s'autoriser quelques écarts de temps à autres. Tant que ça ne devenait pas une habitude, il avait le droit !

Il sourit en écoutant son amie lui parler de son nouveau kit de manucure, mais là où ça devint vraiment intéressant, ce fut lorsqu'elle mentionna Kuroko ! Kise aimait bien ce petit bonhomme et du coup, il aimait en savoir plus sur lui et sur ce qu'il faisait en ce moment. Parfois, les moments passés ensemble au collège lui manquaient, mais le passé était le passé et cela ne servait à rien d'y repenser sans cesse.

"Ah oui ? Je veux tout savoir ! Absolument tout !"

Bien sûr, il s'intéressait aussi à ce que devenaient ses autres anciens coéquipiers, mais le numéro un restait Kurokocchi !
Et puis, un bruit étrange arriva jusqu'à ses oreilles. Il regarda Momoi avant d'éclater de rire en réalisant que c'était son estomac qui faisait des siennes !

"Sers-toi si t'as faim ! Y en a des tonnes ! Sans parler des pizzas qui seront bientôt prêtes !"

Car oui, il avait mis des pizzas au four, histoire de manger un truc chaud tout de même ! Enfin...s'il ne les faisait pas cramer...car Kise n'était pas vraiment le plus doué en cuisine, même s'il suffisait de réchauffer des pizzas ! En attendant, il se laissa tomber sur le canapé en soupirant d'aise.

"Ouais, on a la maison à nous ! On peut faire tout ce qu'on veut ! C'est génial, non ?"

Oui, enfin, tant qu'ils ne mettaient pas le bazar partout. Il n'avait pas envie de se faire réprimander, voire punir ! Il désigna ensuite une petite pile de DVDs posée à côté de la télé. Il y en avait pour tous les goûts, ils avaient donc l'embarras du choix ! Et le choix, il le laisserait à Momocchi.

"Choisis ce que tu veux ! Y a un film à l'eau de rose comme tu les aimes...y a aussi un film d'horreur totalement gore avec du sang qui gicle de partout !"

Il se mit à rire bêtement avant de se goinfrer avec des chips.

"Y a des dessins animés aussi !"

Et puis, ce fut le drame ! Il sentit soudain une odeur de brûlé et assurément, ce n'était pas bon signe ! Il se leva précipitamment et fonça à la cuisine pour éteindre le four avant de l'ouvrir. Les pizzas étaient totalement carbonisées. Kise fixa la catastrophe un instant d'un air totalement dépité avant de les sortir pour les jeter directement à la poubelle. Et puis, il ouvrit grand les fenêtres parce que ça empestait !

"Mince...Momocchi...notre dîner vient de partir en fumée...On commande quelque chose ?"

Pauvres pizzas...elles n'avaient rien fait à personne...Kise secoua la tête et retourna au salon pour prendre quelques bonbons, histoire de se consoler après cet échec cuisant.

"Bon ! Raconte-moi tout sur Kurokocchi !"

L'avantage d'être Kise, c'était qu'il pouvait passer de la tristesse à la joie d'une seconde à l'autre ! Pauvres pizzas...paix à leur âme !

Invité

Y a quoi à la télé, ce soir ?

Films, rumeurs, cochonneries, fail, ... la soirée de folie peut commencer!

Entrée dans la maison de Kise, la manager fut émerveillée. Non pas qu'elle n'avait jamais été chez lui, bien au contraire, mais elle avait toujours eu un coup de cœur pour sa maison. Ses parents avaient un don pour la décoration. Quand elle aura un chez elle, elle leur demanderait de refaire la décoration de sa maison. Seule ou en couple, la décoration serait fait par ses parents. La personne qui partagerait sa vie devra vivre avec ce caprice. Heureusement pour celle-ci, pour les autres trucs, elle n'était pas chiante. Bref. Maintenant chez Kise, elle fut ravie de la réaction de son ami quand elle lui parla des ragots qu'elle avait sur Kuroko. Sans l'avouer à quiconque, Kise était la seule personne qui lui ressemblait réellement: ils était tous les deux identiques à quelques points près comme celui du sexe et de l'attirance physique. Bah oui, Kise était un mec qui aimait les femmes et Momoi, elle, était une femme qui aimait les hommes. Même si pour cette dernière, le fait de trouver le prince charmant relevait du miracle, vu les deux gardes du corps qu'elle traînait derrière elle. Deux gorilles à faire fuir un champion de boxe anglaise.

Pour les deux romantiques de la génération des miracles, Kuroko était un peu comme... leur peluche. Personne n'avait le droit de le prendre dans ses bras, à part eux. Et dans le cas où il se ferait prendre par quelqu'un d'autre, la foutre des deux enfants s’abattrait sur cette pauvre victime. « après tout, elle n'avait qu'à pas le prendre dans ses bras », comme elle dirait la manager. En tant que confrère, elle l'autorisait à le prendre dans ses bras, mais seulement parce que c'était lui. Il était donc obligé de savoir qu'entre les deux tourtereaux, c'était terminé. Même si en réalité, rien n'avait commencé. Avant qu'elle ne puisse dire quoique ce soit, son ventre brisa le silence qui venait juste de naître dans la maison. Elle posa sa main sur son ventre et fit genre que ce n'était pas elle. Elle se sentait un peu conne à ce moment-là. Heureusement, il le prit assez bien et surtout, il ne se moqua pas d'elle. Il lui proposa même de s'installer dans le salon et de commencer à manger.

« Merci Ki-chan. », dit-elle en bavant devant ce qu'il avait déjà apporté. Puis, quand il parla de pizza, ses yeux se mirent à briller. « Tu as aussi prévu des pizzas? C'est festin de roi ce soir! », exclama-t-elle, heureuse pour son ventre qui commençait à gargouiller de plus en plus fort.

Elle n'attendit pas le basketteur pour s'installer sur le canapé et pour commencer à manger des chips. Son ventre commençait à devenir de plus en plus gênant pour la jeune femme. Contrairement à lui, elle ne se goinfra pas avec les chips. Son estomac était plus petit que le sien. Si elle mangeait de trop maintenant, elle n'allait plus pouvoir manger par la suite. Alors qu'elle mangeait, elle l'écoutait exposer les dvds qu'elle avait. Elle ne savait pas quoi regarder. Toutefois, elle savait ce qu'elle ne voulait pas regarder. Les films d'horreurs n'étaient pas son truc. Rien qu'en regardant une image de montre, elle en faisait des cauchemars. Imaginez avec un film de deux heures alors... elle ne dormirait pas de la nuit. Il y avait d'autres films. Elle allait donc procéder par élimination pour choisir les films de ce soir.

« C'est à moi de choisir? La dernière fois, j'avais aussi choisi! C'est pas juste. Tu sais très bien que je ne sais jamais quoi regarder... », dit-elle en frottant son menton. « Déjà, pas de films d'horreurs. Ça fait trop peur et je pourrai pas dormir de la nuit. Mmmh j'hésite entre un film romantique, un dessin animé – surtout que tu as le dernier film sortie – ou un film fantastique. Tu veux pas m'aider à choisir entre les trois? », demanda-t-elle en regardant Kise avec des yeux de chat potté.

Alors qu'elle attendait une réponse de sa part, les seuls mots qui sortirent de sa bouche fut que la bouffe venait de cramer. Pour la première fois, ce n'était pas elle qui ratait le repas en cramant la nourriture. Elle le regarda et quand il lui proposa d'en commander, elle répondit positivement de la tête. Tandis qu'elle pensait qu'il allait téléphoner pour en recommander, il fit autre chose: il s'installa à côté d'elle, mangeant des bonbons et surtout, il lui demanda ce qu'elle avait de nouveau sur Kuroko, ou Tetsu-kun, pour elle. Hésitante, elle se tripota les mains avant de prendre son courage à deux mains. Elle avait un peu peur de lui en parler. Après tout, cette information la concernait aussi.

« Ki-chan... tu sais que je suis amoureuse de Tetsu depuis le collège. », commença-t-elle à raconter, les mains tremblantes. « Il y a quelques jours, j'ai passé du temps avec lui et... quand je lui ai déclaré mes sentiments pour lui, il m'a dit qu'il ne m'aimait pas. », finit-elle. Elle continuait de trembler comme une feuille morte. « Ki-chan! Tu te rends compte! Après tout ce qu'on a vécu tout ensemble, il a osé me dire qu'il ne m'aimait pas. », dit-elle en commençant à sentir des larmes naître dans ses yeux.

HRP:

09/05/2014

Quand on y réfléchissait, la relation entre nos deux protagonistes étaient quelque peu étrange et inhabituelle - surtout quand on connaissait l'amour que les filles portaient au blond et l'amour qu'il leur portait ! Momocchi était probablement la seule fille qu'il pouvait regarder et toucher sans la moindre arrière-pensée et sans avoir à se soucier si elle allait tomber dans les pommes dans ses bras ou tenter de lui faire Dieu sait quoi. Attention, n'allez pas croire que Kise était un pervers ou un obsédé, hein ! Mais malgré toute l'innocence qu'il pouvait dégager par moments, il n'en restait pas moins un mec ! Enfin, peu importe ! Le fait était qu'il était vraiment content que leur relation ait évolué comme elle l'avait fait et qu'à présent, il avait quelqu'un à qui se confier et avec qui passer de bons moments. Elle était sa confidente et il était son confident et c'était très bien comme ça. Néanmoins, Kise ne pouvait pas s'empêcher de se demander ce qu'Aominecchi pensait de tout ça. Après tout, lui et Momocchi étaient très proches également.

Quoiqu'il en soit, les pizzas ne furent bientôt qu'un souvenir et ils allaient devoir se résoudre à commander quelque chose. Mais avant, il fallait choisir un film, même s'il voulait d'abord tout savoir sur Kurokocchi ! A présent que son amie l'avait mentionné, il était hors de question de laisser passer ça !

"Va pour le film romantique ! Si on a le temps après, on pourra toujours en regarder un autre !"

Il laissa toutefois le DVD là où il était pour le moment, à présent concentré sur ce que la jeune fille lui racontait au sujet de Kuroko. Le blondinet l'écouta sans rien dire avant de prendre une expression compatissante.

"Oh Momocchi ! Je suis vraiment désolé ! C'était pas très sympa de sa part de dire ça ! Mais...je suis sûr qu'il t'aime à sa façon !"

Il la serra dans ses bras, espérant ainsi pouvoir la calmer un peu. Il savait que depuis un certain soir lorsqu'ils étaient encore au collège, Momocchi était dingue de Kurokocchi, mais il savait aussi que ça n'avait jamais été réciproque. Pauvre Momocchi.

"Je t'aime, moi ! Et je serai toujours là pour toi ! Et puis...tu as Aominecchi aussi ! Y a plein de gens qui t'aiment, tu sais !"

Comme si ça allait changer quoique ce soit au fait que la jeune fille s'était fait jeter par Kuroko. Kurokocchi, tu n'as vraiment pas de coeur !
Toutefois, on ne pouvait pas forcer quelqu'un à tomber amoureux, non plus. Il se détacha d'elle et déposa un bisou sur sa joue avant de lui sourire gentiment.

"Ça veut simplement dire que vous n'êtes pas faits l'un pour l'autre et que quelqu'un d'autre t'attend quelque part !"

Il ne disait pas ça juste pour essayer de réconforter son amie, il le pensait vraiment ! Car au fond, il était quelqu'un de romantique, croyant dur comme fer que chacun avait une âme soeur quelque part, même lui ! Bien sûr, très peu de gens connaissaient cette facette de sa personnalité et c'était mieux ainsi.
Mince, il commençait à avoir vraiment faim ! Il se mit à rire bêtement lorsque son estomac se manifesta de façon très bruyante. Bon ! Il ne fallait pas le laisser dans cet état ! Il sortit donc son téléphone de sa poche et composa le numéro du livreur de pizzas le plus proche. Il le connaissait déjà par coeur.

"Tu veux quoi comme pizza, Momocchi ?"

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Y a quoi à la télé, ce soir ?

Films, rumeurs, cochonneries, fail, ... la soirée de folie peut commencer!

La relation qui régnait entre les deux protagonistes était un peu spécial, surtout quand on connaissait les deux, séparément. Kise était un top modèle et basketteur. Il était le genre de garçon à faire évanouir toutes les filles dans les environs. Toutefois, il était trop immature pour vouloir se poser avec une fille. Il préférait largement le basket aux demoiselles. Quand à Satsuki, elle était populaire à cause de son physique. Elle était aussi connue à travers Tokyo pour ses capacités d'analyses. Elle était la manager la plus connue. Après tout, elle était la manager de la génération des miracles. Cependant, la demoiselle était une éternelle romantique. Une princesse qui traînait toujours avec son garde du corps. Un détail qui faisait qu'elle ne se faisait quasiment embêter par les autres garçons. Surtout que, quand elle n'était pas avec lui, elle était avec un autre basketteur. Quelques fois, elle avait l'impression qu'ils avaient programmé des tours de garde pour la surveiller. Les deux amis se ressemblaient beaucoup dans ce domaine. Certaines mauvaises langues pourraient dire qu'ils formaient le couple parfait, que tout le monde pourrait envier, mais non. Chacun comprenant les problèmes de l'autre, cette popularité individuelle faisait qu'ils étaient amis. Chacun était le confident de l'autre. Une proximité qui ne devait pas plaire à tout le monde, même à certain membre de l'ancienne équipe de Teiko.

Assise dans le canapé, elle annonça à Kise qu'elle hésitait entre le film romantique, le film fantastique et aussi le dessin animé. Ces trois genres de films étaient ceux qu'elle pouvait seulement regarder avec lui. Avec ses autres amis, c'était plus film d'action ou d'horreur. Les genres de film qu'elle ne pouvait pas regarder seule. Puis, il trancha avec le film romantique en premier. Ensuite, ils regarderaient les autres films s'ils avaient le temps et du temps, ils en auraient. Après tout, les deux amis allaient se retrouver seuls toutes la soirées. Le genre de détail qu'il ne fallait pas dire à certaines personnes. Imaginez les réactions des fans de Kise et de Momoi s'ils apprenaient qu'ils avaient passé des nuits ensemble. La jeune japonaise aurait une réputation de salope alors qu'elle est pure et innocente comme la vierge Marie. Alors qu'il allait mettre le Dvd dans le lecteur, elle lui raconta son après-midi avec Kuroko. Celle où ils « avaient rompu ». Parce que oui, malgré les impressions qu'elle donnait, vis à vis de Kuroko, elle en était vraiment amoureuse.

« Il m'a dit qu'il ne m'aimait pas, mais qu'il m'appréciait, qu'il ne partageait pas les sentiments que j'ai pour lui. », dit-elle alors qu'elle commençait à pleurer dans les bras de Kise. « Je t'aime aussi, Ki-chan. J'aime aussi Dai-chan. Mais ce n'est pas le même genre d'amour que j'éprouve pour vous que pour lui. Je... j'avais gardé mon premier baiser pour lui. », continua-t-elle de dire, toujours la tête sur son torse. Avant qu'elle ne puisse lui répondre, elle sentit un baiser sur sa joue. « T'as sûrement raison. Mais je me demande qui ça peut être, si ce n'est pas Tetsu-kun. », finit-elle, en séchant ses larmes du revers de sa main.

Si les filles étaient dingues de son physique et que les garçons le prenaient pour un gay à cause de sa boucle d'oreille ou encore parce qu'il prenait soin de lui, Satsuki, elle, savait que ce grand blondinet était bien plus d'un physique. Bien plus qu'un mannequin. À ses yeux, il était avant tout un ami très cher sur qui elle pouvait compter quand elle pouvait pas parler à son ami d'enfance. Tout comme elle envers lui, elle savait qu'il pouvait compter sur elle en cas de soucis ou de peine de cœur. Un couple d'ami hors du commun.

Vu qu'elle commençait à plomber l'ambiance de la soirée, elle sécha un dernier coup ses larmes avant de lui sourire. Même si elle savait qu'elle pouvait lui parler de sa peine de cœur toute la nuit, et que par la suite, ils partiraient sur du hors sujet, elle préféra le programme initiale. Avant qu'elle ne puisse dire un truc, le ventre du blond commença à grogner à son tour. En entendant cela, elle se mit à rire légèrement. Il n'y avait pas qu'elle qui avait faim maintenant. Réfléchissant, elle lui indiqua la pizza végétarienne. Non pas qu'elle n'aimait pas la viande, mais elle faisait attention à sa ligne. Déjà que la pizza était riche en calorie, elle voulait pas rajouter les calories de la viande. Même si elle venait de se faire larguer par Kuroko, elle tenait à rester belle. Elle pouvait rencontrer l'amour le lendemain. Cupidon n'allait pas l'abandonner. Ô que non!

Des chips en main, elle profita qu'il commande les pizzas pour mettre le Dvd en route et préparer la table ainsi que le canapé. Il manquait deux, trois coussins pour les deux romantiques. Chacun allait pouvoir pleurer dans son milieu d'oreiller bien douillé.

HRP:

09/05/2014

Kise détestait voir son amie pleurer et du coup, il essayait toujours de faire son possible pour lui remonter le moral. Bien sûr, une peine de coeur ne s'en irait pas avec un simple câlin, mais c'était un début, non ? Et puis, il voulait lui montrer qu'il était là pour elle et qu'il la soutiendrait toujours. Certes, il aimait beaucoup Kuroko aussi, mais ce n'était pas pareil ! Momocchi et Kise, c'était une amitié plus forte que tout, d'abord ! Et il se fichait bien de ce qu'on pouvait en dire. Il tenta donc de réconforter la jeune fille en lui disant qu'elle finirait par trouver son vrai grand amour, après tout, il n'y avait pas de raisons que ça n'arrive pas ! Hum...et lui dans tout ça ? Il n'était encore jamais tombé amoureux et n'avait jamais vraiment eu de copine, malgré toutes les filles qui lui tournaient autour en permanence. Mais ce n'était pas pareil. Il avait beau être populaire, ça ne changeait rien au fait qu'au fond, il rêvait d'avoir quelqu'un qui l'aimerait pour autre chose que son physique et ça, ce n'était assurément pas possible avec ses fans. Et puis, il s'était de toute façon juré de ne jamais sortir avec l'une d'elles. Ce serait voué à l'échec !

De plus, il avait bien trop peur que ses fans s'en prennent à une potentielle petite amie et ça, ce serait une catastrophe ! Les filles pouvaient vraiment être méchantes entre elles quand elles s'y mettaient. Bah, le blond n'était pas en mal d'amour non plus et puis, il se considérait lui-même comme trop immature pour le moment.
Bref, une fois le sujet Kuroko clos, Kise commanda enfin les pizzas - une végétarienne pour Momocchi et une quatre fromages pour lui ! C'était bon, le fromage ! Et tellement...calorique !
Avant de s'installer, il alla chercher deux autres oreillers, car il savait que Momocchi aimait se blottir contre un bon coussin moelleux, qu'il jeta sur la jeune fille en riant. Nul doute que la soirée se finirait encore en bataille de polochons !

Le blond prit place à côté de son amie, se calant bien dans le canapé, un coussin dans le dos et un autre dans les bras. La boîte de mouchoirs n'était pas loin non plus. Ils étaient parés ! Le film débuta donc, un film très cliché avec la fille qui travaillait trop, éternelle célibataire, qui prétendait ne pas avoir besoin d'un homme dans sa vie. Jusqu'à ce qu'elle le rencontra, lui. Le mec insignifiant que personne ne remarquait, mais qui avait malencontreusement renversé son café sur la businesswoman. S'en suivirent de longues scènes de "je te suis, tu me fuis et tu me suis, je te suis". Jusqu'à...eh bien jusqu'à ce que la sonnette retentit. Ah oui, les pizzas ! Kise se leva en vitesse et courut jusqu'à la porte d'entrée, manquant de se casser la gueule au passage, puis il ouvrit au livreur, paya les pizzas et revint vers Momocchi. Précisons qu'il avait évidemment mis le film en pause !

"Le dîner est servi !"

Il fit un peu de place sur la table basse et y posa les cartons avant d'aller chercher des verres, ainsi que quelques boissons, notamment de l'eau et du jus de fruits.

"On continuera le film après manger, d'accord ? Parce que si je pleure, je pourrai plus manger ! Ittadakimaaaas' !"

Et hop, il se mit à dévorer sa pizza en un temps record. Il avait trop faim ! Néanmoins, il ne pourrait sans doute jamais rivaliser avec Kagamicchi à ce niveau-là !
Il se cala contre le canapé, assis par terre et soupira d'aise. C'était bon ! Et puis, lorsque Momocchi eut terminé également, il s'installa à nouveau sur le canapé et reprit son coussin dans les bras avant de redémarrer le film. La scène finale, The scène du baiser, le fit pleurer, comme toujours. C'était tellement beau ! Il se moucha bruyamment et s'essuya les yeux pendant le générique de fin avant de finalement se tourner vers son amie.

"Ah, c'était trop beau ! Je suis tellement content qu'ils se soient trouvés !"

Il esquissa un grand sourire, le genre de sourire qui ne laissait présager rien de bon.

"Momocchi ? Je viens d'avoir une idée ! Tu voudrais pas m'aider à trouver une copine à Kasamatsu-senpai ? Je m'inquiète pour lui, il est jamais avec une fille ! Je sais pas pourquoi il dit en avoir peur à ce point ! Peut-être que s'il rencontre une gentille fille, il verra qu'il n'y a vraiment pas de quoi avoir peur ! T'en penses quoi ?"

En tout cas, il trouvait que c'était une très bonne idée, lui ! Son senpai était dans sa dernière année de lycée, il fallait qu'il profite ! Et qu'il rencontre enfin une fille !

"En parlant de Kasamatsu-senpai...Momocchi...j'ai lu des trucs perturbants sur le net...C'est peut-être pour ça qu'aucune fille ne va le voir !"

Invité

Y a quoi à la télé, ce soir ?

La soirée cinéma se transforme en séance de putisage! Attention les gens, ça va chauffer pour vos fesses.

L'amour qu'elle portait pour Kise était très différent de celui qu'elle avait pour Kuroko, mais aussi différent de celui qu'elle portait pour Aomine. Même si... l'amour qu'elle lui portait ressemblait plus à celui pour l'as de Touou que pour le membre fantôme de Teiko. Toutefois, vu qu'elle ne savait pas qu'elle était aussi amoureuse de son meilleur ami, quel genre d'amour portait-elle à l'as de Kaijou? La seule chose dont elle était sûr, c'était qu'elle ne sortirait jamais avec lui. Blondie était bien trop précieux et pas assez proche d'elle pour qu'elle puisse s'imaginer sortir avec lui dans l'avenir. Sa relation amicale lui convenait parfaitement bien. Et elle savait très bien que c'était réciproque de son côté. Les deux romantiques de la GM étaient en parfait accord sur ce point.

Il était vrai qu'une peine de cœur ne se guérissait pas seulement grâce à des câlins et à des bisous. Toutefois, ces deux actions la guidaient vers la guérison. Après tout, il lui montrait bien que – si Kuroko ne connaissait pas la chance qu'il avait de l'avoir à ses pieds – lui, il l'aimait et il reconnaissait sa chance. Une chance qui faisait qu'elle était sa meilleure amie, même si ce titre n'était pas tout à fait réciproque. La manager voyait blondie comme son meilleur ami, mais aussi comme « son pote gay », parce qu'elle savait parfaitement bien qu'il détestait quand on le croyait de ce bord alors qu'il était 100% hétéro. Un petit jeu qui faisait bien rire la demoiselle, même si elle savait très bien quand il fallait – ou non – le taquiner avec ça.

Maintenant que Satsuki commençait à arrêter de pleurer, Kise en profita pour commander les pizzas et pour rapporter d'autres coussins. Il savait très bien que la nippone aimait bien avoir un oreiller entre ces bras pour pleurer devant ce genre de film. Elle en serrait toujours un pour enfouir sa tête dedans pour pas qu'on la voit pleurer. Une habitude qu'elle avait pris quand elle était petite. Suite à l'appel, ils commencèrent à regarder le film. On pouvait y retrouver tous les clichés de ce genre de films: une bourreau du travail, vieille fille qui rencontre un mec normal dans la rue. Au début, ils ne détestent, ne pouvant pas se supporter. Puis, au fil du film, ils commencent à s'apprécier et sorte ensemble. Le film se finit sur une touche magnifique puisqu'ils se marient. Quand elle regardait ce genre de film, elle avait l'impression de se voir avec son meilleur ami. Après tout, au début, ils ne s'aimaient pas spécialement. D'ailleurs elle lui tapait encore sur le système nerveux. Du moins c'était ce qu'elle pensait. Si elle suivait la logique de ce genre de film, il était son prince charmant. Mais comme pour Kise, elle ne se voyait pas avec lui. Quoique. Pourquoi pas finalement. Ils étaient tellement proche que certaines personnes croyaient qu'ils étaient en couple.

Entre temps, la pizza arriva. Kise alla les chercher aussi vite qu'il le pouvait. Il se manqua de se casser la figure. Une scène qui fit sourire la princesse. Il ouvrit la porte au livreur, le paya et revient vers elle. Alors qu'elle avait déjà fait un peu de place, il en refit. Les pizzas étaient plus grandes que prévu. Ils mangèrent donc avant de reprendre. De toute façon, ils connaissaient déjà la fin de l'histoire. Autant qu'ils prennent leur temps pour manger, non? Elle lui souhaita donc bon appétit aussi avant de s'attaquer à sa pizza. La végétarienne était la préférée de la demoiselle. Après celle au fromage. D'ailleurs, en voyant celle de Kise, elle commença à loucher dessus.

« Dit Ki-chan. Je pourrai t'en piquer un bout? », demanda-t-elle avec un regard de petit chien malheureux. « Elle me donne envie. Si tu veux, j'te donnerai un bout de la mienne. En échange. », proposa-t-elle en continuant de loucher sur la sienne.

Après avoir mangé, il remit le film. Comme elle s'en doutait, le film se déroula comme elle le pensait. Mais cela ne la dérangea pas. Tout comme Kise, elle finit le film avec des larmes qui ruisselaient sur ses joues. Puis, elle vit un sourire sur le visage de Kise. Le genre de sourire qui faisait penser qu'il avait une idée stupide ou sadique derrière la tête. Dans le cas présent, l'idée était sadique. Surtout quand on connaissait l'intéresser. Il lui disait qu'il voulait qu'elle l'aide à trouver une copine pour son senpai, Yukio Kasamatu. De ce jeune homme, elle savait très peu de choses: elle ne connaissait que ses capacités au basket. Un très bon meneur qu savait gérer son équipe qui... fallait le dire, n'était pas une partie de rigolade. Entre Kise, le blond de service, Hayakawa, le singe qui gueulait toujours pour un oui ou pour un non et Moriyama (petite dédicace à Yukio parce qu'il le mérite bien et qu'il adore lire nos rps ♥). Ce mec était le genre de dragueur qui ressemblait plus à un psychopathe qu'à un beau gosse. Comparer à lui, Aomine faisait moins peur quand il était de mauvaise humeur. Quand il lui demanda ça, elle cligna des yeux. Comment allait-elle pouvoir l'aider? Elle fut encore plus surprise quand il lui parla de ses problèmes avec les filles. La raison était évidente: ce garçon était trop timide pour aller voir la gente féminine. Il n'y avait qu'à lui montrer que les filles étaient des créatures douces et gentilles.

« Ya pas de soucis! Tu peux compter sur moi. Dis-moi juste ce que je dois faire et je le ferais. », dit-elle, enthousiaste. « Tu as l'air de beaucoup l'aimer, ton senpai. Il est gentil avec toi? », demanda-t-elle. Après tout, de ce qu'elle voyait, il n'y allait pas de main morte avec lui pour le remettre dans le droit chemin. Puis, il lui parla d'une autre chose. Vu le ton qu'il prenait, cela avait l'air grave. Qu'avait-il appris sur son capitaine pour qu'il soit aussi... je sais pas quoi. « Qu'est-ce que tu as appris sur Kasamatsu? Ça ne doit pas être si grave ou traumatisant que ça... si? », demanda-t-elle, inquiète.

En plus de l'inquiété, cela titilla sa curiosité. Elle qui aimait les petits potins, elle allait avoir du lourd sur son senpai. Attention Yukio, tu as l'air d'être le premier sur la liste des deux amis. Mais ne t'inquiète pas. Beaucoup de personnes vont en avoir pour leur grade lors de cette soirée. Bisous sur tes fesses, parce que tu le vaux bien. Oui, oui, je sors, ne t'inquiète pas.

HRP:

09/05/2014

La pizza au fromage était toujours aussi bonne et Kise s’était régalé ! Il avait d’ailleurs donné un bout à Momocchi puisqu’elle était presque en train de baver devant ! C’était plutôt drôle, elle commandait une végétarienne pour avoir moins de calories, sans doute, mais elle piquait des parts au blond ! Pas que ça le dérangeait, au contraire ! Il aimait bien partager et faire plaisir aux autres, après tout !
Après avoir bien pleuré devant leur film, ils pouvaient enfin passer aux choses sérieuses ! Et ça commençait par Kasamatsu ! En effet, Kise s’était récemment mis en tête de trouver une copine à son capitaine, histoire de voir si ça pouvait le faire changer d’humeur de temps en temps. Oui, oui, c’était l’une des motivations du jeune homme, hormis le fait que ça l’inquiétait vraiment de le voir fuir les filles de la sorte. Est-ce que son senpai était capable de sourire ? Evidemment que oui, il l’avait déjà vu sourire lorsqu’ils gagnaient un match, mais ce n’était pas pareil !

Momoi sembla surprise, mais prête à l’aider. Le contraire aurait été étonnant ! Kise esquissa un sourire lorsqu’elle lui demanda s’il était gentil avec lui. Ouais, enfin…ça dépendait des moments ! Après tout, ça n’avait probablement échappé à personne que le pauvre blondinet se faisait frapper par son capitaine pour un oui ou pour un non !

« Je l’aime bien, oui ! Même s’il me frappe… mais il a un bon fond ! C’est sa façon à lui de montrer qu’il apprécie les gens. Enfin…je suppose ! »

Il se mit à rire bêtement car si on y réfléchissait et si on suivait sa logique, Kasamatsu-senpai deait vraiment adorer Kise étant donné qu’il ne frappait quasiment que lui.
Et puis, il enchaîna sur quelque chose qu’il avait vu sur le net, quelque chose de fortement perturbant. Mais Kise étant Kise, il ne prit pas de gants et balança le truc comme ça.

« Tu sais…mes fans…elles sont bizarres des fois ! J’ai découvert que certaines d’entre elles écrivaient des trucs sur moi et sur…Kasamatsu-senpai. Momocchi ! Elles s’imaginent que nous sommes ensemble et que nous faisons des trucs complètement pervers ensemble ! Pourquoi elles font ça, dis ? Je suis sûr que, du coup, les filles ne veulent pas s’approcher de senpai parce qu’elles auraient peur de me le voler ! C’est horrible, Momocchi ! Il faut faire quelque chose ! »

Lorsqu’il était tombé sur ces « fanfictions », comme on les appelait, Kise n’en avait d’abord pas cru ses yeux. Il ignorait, jusque-là, que les fans étaient capables d’inventer pareilles inepties. Il en était resté choqué un moment, mais curiosité oblige, il avait fini par poursuivre la lecture pour découvrir des choses vraiment…bizarres et totalement tirées par les cheveux.

« Tu crois que je devrais laisser un commentaire pour leur expliquer ? »

Fausse bonne idée sans doute. Car les filles ne croiraient jamais que le vrai Kise était derrière ledit commentaire ! Il fallait trouver autre chose ! Le leur dire de vive voix ? Mais il ne savait pas qui était à l’origine de ces histoires à dormir debout…

« Aaaah ! Je sais pas quoi faiiire ! Tu veux lire ? »

Il n’attendit même pas la réponse de son amie pour se lever et aller chercher son ordinateur portable. Il l’alluma et se rendit sur la page où il avait lu ces conneries – conneries en plus illustrées par des dessins très explicites.

« C’est horriiiible ! »

Invité

Y a quoi à la télé, ce soir ?

La soirée cinéma se transforme en séance de putisage! Attention les gens, ça va chauffer pour vos fesses.

La soirée passait de la séance de cinéma à la séance de confidence ou de putissage, ça dépend de comment on voyait les choses. Oui, pour les deux protagonistes, ce n'était qu'une séance, un partage de sentiment, de ressentit. Un moment de confidentialité entre deux amis. Mais pour les autres et surtout pour leurs victimes, c'était un bon moment de putissage. Ils allaient parler sur beaucoup de mondes, mais en bien, bien entendu. Ils n'étaient pas des hypocrites, juste deux niais qui pouvaient être surpris pour un oui ou pour un non. Et c'était ce qui faisait le charme de ce couple. Le film et la pizza avaient été parfait. Une soirée comme ils aimaient s'en faire de temps en temps. Vu comment la soirée tournait, ils n'allaient pas regarder d'autres films. Du moins, pas aussi passionnément que pour le film romantique. Où chacun des deux avait pleurer dans son coin, de joie pour ce couple de fiction. Ce genre d'histoire faisait rêver la demoiselle. S'imaginant qu'elle allait se marier et avoir des enfants avec son premier amour. Pour beaucoup de mondes, ce genre de pensée était démodé, voir même ringard. La mode était à celui ou celle qui se taperait le plus de personne. La manager n'était pas du temps ce genre de personne. Loin de là.

Comme elle s'en doutait, Kise lui avait donné un bout de sa pizza quand elle lui en demanda une, avec ses yeux de chien battu et son magnifique battement de cil. Elle savait très bien qu'il n'allait pas lui dire non. Tout comme elle, il avait un faible pour la pizza 4 fromages. Mais contrairement à lui, elle prenait facilement du poids, elle ne pouvait donc pas se permettre d'en manger une entière. Elle lui proposa de la sienne, mais il refusa. Il aimait trop sa pizza pour en prendre une autre. C'était bien un garçon, un de ses garçons. Parce que oui, pour la rosette, l'ancienne équipe de Teiko était ses garçons et surtout Kise. Aomine et Kuroko était une autre histoire pour elle. Une histoire dont on ne parlera pas aujourd'hui. Non non mes chatons. Ce sera pour un autre rp. Bref. Il ne voulait pas prendre de la pizza de la demoiselle. Maintenant que le film était fini, blondie profita de ce moment pour confier son inquiétude qu'il avait à propos de la vie sentimentale de son capitaine, Kasamatsu. Même si elle était surprise, elle accepta volontiers de l'aider. Elle ne savait pas si elle était la meilleure fille pour l'aider – à cause de ses deux gardes du corps – mais elle accepta quand même. Il était son ami et il avait besoin d'elle.

« Avant de l'aider, tu sais au moins pourquoi il a peur des filles? Il a déjà eu une copine ou pas? Qu'est-ce qui c'est passé avec elle(s) pour qu'il soit comme ça? Tu devrais lui en parler et après, si tu as besoin d'une aide féminine, je viendrai. », dit-elle, sur un ton bienveillant. Elle voulait vraiment aider son ami. « Par contre, si tu as besoin de moi, il faudra que tu occupe Daiki pendant ce temps-là. Tu le connais. S'il sait que je suis avec quelqu'un qu'il ne connaît pas, il va encore plus traumatiser ton senpai. D'accord? », ajouta-t-elle avec un clin d’œil. Si elle proposait une solution pour le « problème Daiki », c'était qu'elle était vraiment motivée à l'aider.

Puis, elle lui demanda si, il l'aimait bien, son capitaine. Quand elle assistait aux match, elle le voyait souvent entrain de se faire frapper par celui-ci. À chaque fois qu'elle voyait cette scène, elle faisait la moue. Comment osait-il le frapper? Mais elle se rendit compte bien vite que c'était pas méchant. Juste qu'il devait se montrer bien ferme pour pas que son équipe se disperse partout. Après, son équipe était plus une troupe de macaques que de basketteurs. Elle le félicita intérieurement. Elle était aussi heureuse pour Kise. Il avait trouvé une nouvelle famille qui s'occupait bien de lui. Puis, il lui expliqua aussi qu'il avait trouvé des choses... bizarres sur internet à propos de lui et de son capitaine. Qu'elles écrivaient et même dessinaient des choses à propos d'eux deux. Elle commençait à avoir peur de ce qu'elle pourrait voir et lire. Mais avant qu'elle eut le temps de dire quoi que ce soit, il lui raconta ce qu'il y avait dans ses fictions.

Il lui expliqua qu'elles s'imaginaient qu'entre Yukio et Kise, il y avait une relation sentimentale. Et pire même, qu'ils faisaient des trucs pervers ensemble. À ces moments, Satsuki était choquée. Comment pouvaient-elles s'imaginer ce genre de choses? Kise était un homme à femme. Il n'y avait aucun doute là dessus. Elle ne pouvait pas répondre pour le moment. Elle était trop choquée et son imagination commençait à travailler. Elle avait déjà vu Kise et Aomine en serviette de bain et elle avait déjà dormi avec ce dernier. Elle n'eut donc pas de difficulté à imaginer un homme nu, du moins, avec le « censure » à un certain endroit. Des rougeurs et une expression d'horreur s'affichèrent sur le visage de la nippone. En une seconde, elle venait de perdre sa noblesse, sa pureté et sa vertu. Kise, tu es dans la merde. Tu vas avoir deux pitbull à tes trousses maintenant. J'espère pour toi que tu cours vite, très vite.

Après cette merveilleuse scène, il lui demanda si elle voulait lire. Elle baragouina quelques mots incompréhensible. Trop choquée pour dire quoique ce soit pour le moment. Elle n'en croyait pas ses oreilles. Il n'attendit donc pas la réponse de son ancienne manager pour prendre son ordinateur portable. Quand il revient dans le salon avec le pc à la page de ces conneries. Il y avait du texte et aussi... OMG! Dès qu'elle eut les yeux posés sur les dessins, elle sauta dans les bras de Kise pour cacher ses yeux.

« Ki-... en... Je... », essaya-t-elle de dire. « Ki-chan (...) action (...) toi (…) image (...) lui (...) », dit-elle avec difficulté.

Bonjour, je vous présente Kise Ryouta: l'homme qui fit découvre l'anatomie masculine pour la première fois à cette princesse vierge de toute vision perverse et sexuelle. Mon cher, j'espère vraiment que tu cours vite si certaines personnes l'apprennent parce qu'ils ne vont vraiment pas apprécier cette première fois.

HRP:

09/05/2014

Son plan semblait parfait et il était sûr que Momocchi pourrait l'aider d'une façon ou d'une autre. Toutefois, il n'avait pas pris en compte certains éléments que son amie ne tarda pas à lui rappeler. Il fallait dire que, parfois, Kise était juste tellement excité à l'idée de faire telle ou telle chose qu'il en oubliait des éléments essentiels ! Heureusement que la jeune fille était là pour le remettre dans le droit chemin dans ces cas-là. Elle était prête à l'aider, mais sous certaines conditions et du coup, le blond se sentit un peu con. Il était vrai qu'il n'avait jamais vraiment demandé à Kasamatsu-senpai pourquoi les filles lui faisaient tellement peur. Il avait dû vivre quelque chose de traumatisant par le passé, sinon pourquoi montrerait-il une telle...aversion envers le gente féminine ? Il allait devoir tirer ça au clair ! Ensuite, il en reparlerait à Momoi et ils élaboreraient un plan d'action. Oui, ça semblait correct.

"Tu as raison, je lui parlerai d'abord. Je me suis toujours demandé pourquoi il était comme ça dès qu'il est trop près d'une fille, mais je lui ai jamais posé la question...Je te tiendrai au courant ! Et t'en fais pas pour Aominecchi ! Je saurai l'occuper !"

Oui, parce qu'il y avait aussi l'élément Aomine et cet élément était très protecteur envers Momoi, Kise le savait très bien. Mais il ne doutait pas trouver un moyen de détourner son attention...d'ailleurs, ce moyen était déjà tout trouvé. Il lui suffirait de le provoquer un peu jusqu'à le faire jouer contre lui au basket. Mais pour l'heure, il fallait déjà découvrir le terriiible secret de Kasamatsu-senpai ! Chaque chose en son temps !
Et puis, ce fut le drame. Vous voulez voir un vrai blond en action ? Eh bien, vous êtes au bon endroit ! Il avait vu des choses perturbantes sur le net, des choses qui le concernaient, mais qui concernaient également son senpai. En effet, certaines fans s'imaginaient qu'ils étaient ensemble et avaient écrit de vraies horreurs à leur sujet, illustrées par des dessins. Ce crétin de Kise n'avait donc rien trouvé de mieux que de montrer tout ça à son amie, ne songeant pas une seule seconde qu'il pouvait la traumatiser et gravement heurter sa sensibilité.

Ce ne fut que lorsqu'il vit sa réaction qu'il s'en rendit compte. Et merde ! Elle s'était réfugiée contre lui, se cachant les yeux et articulant avec difficulté. Le lycéen ferma tout de suite la page en question et posa son ordinateur plus loin, mais le mal était fait. Il se traita mille fois d'idiot, se demandant encore comment il avait pu faire une connerie pareille !

"Momocchi...je suis désolé ! Vraiment désolé ! J'ai pas réfléchi ! Ça m'a tellement choqué que je voulais t'en parler et...j'ai pas pensé que...Aaaaah ! Je suis trop con !"

C'était le cas de le dire. Il ne lui restait plus qu'à prier que son amie s'en remette rapidement et surtout, qu'elle n'aille pas en parler à certaines personnes...Sinon, les carottes seraient bientôt cuites pour le basketteur.

"Tu penses que tu pourras me pardonner ?"

Il l'espérait en tout cas ! Il ne voulait pas foutre en l'air leur amitié parce qu'il s'était comporté en vrai blond ! Il se sentait désespéré, ne sachant pas quoi dire à part s'excuser encore et encore. Sérieux ! Il avait envie de se frapper ! Tiens, il irait voir son senpai pour lui demander de le frapper...il s'en ferait une joie, c'était certain !

"Pardon..."

Invité

Y a quoi à la télé, ce soir ?

La soirée cinéma se transforme en séance de putisage! Attention les gens, ça va chauffer pour vos fesses.

En effet, heureusement – pour les victimes de Kise – que Momoi était là pour le remettre sur le droit chemin en se posant les questions utiles. Même s'ils s'assemblaient très bien dans la connerie, elle réfléchissait un peu plus que lui. Après tout, il était son « petit kiki ». Pour le cas de Yukio, c'était de savoir la raison de sa peur bleu des filles. Il devait bien y avoir une explication rationnelle, surtout qu'il ne semblait pas être... de l'autre bord. Les filles le faisaient rougir, il était donc sensible à leur charme mais il était paralysé rien qu'à l'idée de les aborder. Elle écouta son confident lui avouer qu'elle n'avait pas tort. Qu'avant ça, il devait connaître le pourquoi du comment. Il lui annonça même qu'il savait déjà comment occuper Aomine pendant cette mission suicidaire pour ces trois jeunes personnes. En effet, s'il l'apprenait Kise serait pendu pour avoir emmené sa protégée dans cette combine, il aurait tué Yukio parce qu'à cause de son problème, il l'aurait vu en tête en tête sans un chaperon et la manager, elle, serait mise au couvent direct pour avoir osé accepter de l'aider. Des sanctions qu'il ne fallait pas prendre à la légère avec lui. Mais c'était ce qu'elle aimait chez lui. Avec son surplus de protection, elle savait très bien qu'il tenait à elle. Si d'autres filles auraient pété un câble, elle, non. Elle avait l'habitude avec lui et elle y avait pris goût, même.

« Demande lui discrètement. Ou du moins, quand vous serez que tous les deux. Il a l'air assez timide sur ce sujet, il faudrait pas que tu le brusque avec ça en lui demandant devant toute l'équipe. D'accord ? », conseilla-t-elle. Cette fille était une vraie maman poule. « Et pour Dai-chan... tu comptes lui proposer quoi? Parce qu'il sait que je le suis tout le temps et quand je le suis pas, il me harcèle au téléphone pour savoir où je suis. J'espère que tu auras une bonne excuse pour qu'il ne pense pas à m'appeler pour savoir où je suis. Mieux, qu'il m'appelle pour me dire de ne pas m'inquiéter pour lui si je le vois pas. », demanda-t-elle.

Le plan machiavélique de Blondie et de Rosette semblait parfait sur le papier. Il s'occuperait du garde du corps de la rose tandis qu'elle, elle s'occuperait du petit protégé du blond. Puis, alors que le plan semblait parfait, il lui parla de ce qu'il avait vu sur le net. Des fanfictions à propos de lui et... de Yukio justement. C'était peut-être l'une des raisons qui faisait qu'il avait peur des filles? Il lui expliqua avec plus ou moins de détail ce qu'il y avait dedans. Des mots qui choquèrent la manager. Puis, pour honorer sur surnom de blondie, il apporta son pc portable pour faire lire ces fanfictions en question. Petit détail qu'il n'avait pas pris en compte: la sensibilité de la demoiselle. Si Aomine était très protecteur envers elle, tout comme son cousin et Hairi envers elle, c'était pour une bonne raison: elle était une princesse avec des valeurs très traditionnelles. Déjà, rien que le fait de dormir dans le même lit que son meilleur ami était au bord de la limite de l'acceptable. Alors voir des hommes nus – même en dessin – dans des positions très explicites, elle ne le supporterait pas. Et elle ne le supporta pas. Avant même de lire, rien que de voir les images, elle baragouina des choses incompréhensibles avant de se cacher dans les bras de son confident, se cachant les yeux.

Quand elle fut dans ses bras, elle sentit qu'il avait comprit. Elle sentit et entendit qu'il ferma son pc portable et le mit aussi loin qu'il le pouvait, avec la manager dans ses bras. Il s'excusa des dizaines de fois. Il lui expliqua qu'il ne voulait pas la choquer. Il voulait juste lui en parler, parce qu'elle était sa meilleure amie et confidente. Il voulait seulement soulager ses épaules de ce poids et elle semblait être la bonne personne. Malheureusement pour lui, il n'avait pas fait attention à ce qu'elle pouvait en penser. D'un autre côté, comment lui en vouloir? Le ¾ des filles de son âge avait déjà couché avec un homme. Elle avait donc déjà vu le loup. Satsuki devait être l'une des rares demoiselles à être pure. Plus il se sentait con, s'excusant à tout va, plus elle tremblait. Cependant, elle essaya de se calmer. Sa maladresse était une preuve de son amitié. Elle resta toutefois dans ses bras. Le temps d'enlever ses horreurs de sa tête.

« Je... je... ne t'inquiète pas Ki-chan. Je t'en veux pas. Ce... c'est juste que... les dessins sont... très... très explicite. », répondit-elle avec difficulté. « Ce n'est pas de ta faute. Tes fans sont immondes. », ajouta-t-elle. « Désolé de... de réagir comme ça et... et de ne pas pouvoir te rassurer sur ça. », s'excusa-t-elle. Elle se sentait conne de réagir comme ça alors que ce n'était que des dessins.

Oui, elle se sentait vraiment idiote. Il n'y avait très de malsain dans ses dessins. Enfin, si, parce qu'imaginer deux amis en train de faire ce genre de choses alors qu'ils étaient hétéro tous les deux et les dessiner ou les écrire pour fantasmer dessus par la suite, c'était malsain, mais ce n'était pas comme si cela représentait de l'inceste, de la pédophilie ou encore un viol. Ce n'était que deux personnes prouvant leur amour physiquement. Elle n'était pas idiote et savait très bien qu'il fallait passer par là pour faire des gosses. On pouvait la qualifier de niaise parce qu'elle rêvait encore du prince charmant à son âge, mais pas idiote. Toutefois, son éducation faisait qu'elle n'avait encore jamais eu à faire à ce genre de scène. Que ce soit dans des mangas, des films ou encore sur internet, son père et son cousin la surveillaient beaucoup. Même Aomine devait la surveiller.

Maintenant qu'elle était un peu calmer, elle sortit doucement de ses bras. Elle lui embrassa le front pour lui faire comprendre qu'il n'avait rien à craindre à propos de cette histoire. Elle se réinstalla à sa place, prenant ses coussins dans ses bras pour les câliner. Elle regarda son ami, lui sourit tendrement.

« Tu... veux en parler? Ça doit-être horrible de se rendre compte que ses fans fantasmes sur... ce genre de truc. », demanda-t-elle. « Tu crois que ton senpai est tombé dessus en traînant sur le net? Il faudrait peut-être lui dire, non? », insista-t-elle.

HRP:

09/05/2014

Décidément, Momocchi était toujours de bon conseil. Elle lui dit comment s'y prendre pour aborder le sujet très délicat des filles avec Kasamatsu-senpai et elle faisait bien. Car Kise, souvent, il ne réfléchissait pas et il serait bien capable de lui en parler devant toute l'équipe, justement. Nul doute que l'autre n'apprécierait pas des masses, même pas du tout. Le blond hocha la tête, commençant déjà à élaborer un début de plan pour qu'Aomine laisse Momoi tranquille le temps de s'occuper de Kasamatsu et de son petit problème. Ce ne serait pas chose aisée car le basketteur était tout le temps en train de contrôler ce que faisait la jeune fille, l'accompagnant quasiment partout. Un peu comme un garde du corps. Tiens...si Aomine arrêtait le basket un jour, garde du corps serait parfait pour lui ! Kise ne put s'empêcher de sourire bêtement à cette pensée, mais il n'en dit évidemment rien.

"Merci pour ton aide. Ne t'en fais pas, je demanderai à Kasamatsu-senpai quand on sera seuls."

Le sujet était donc clos pour le moment. Ils ne pouvaient rien faire de plus avant de connaître le fin mot de l'histoire.
Ils auraient pu continuer à parler de quelqu'un d'autre ou regarder un autre film, mais Kise, en vrai blond qu'il était, venait un peu de gâcher la soirée en faisant part de certaines découvertes à son amie. Il l'avait choquée, voire traumatisée. Et pour ça, il s'en voulait énormément. Quel idiot ! Mais quel idiot ! Il s'était excusé cent fois, mais aucune parole ne pourrait ôter cette vision d'horreur de l'esprit de Momoi, il le savait...surtout que c'en était un peu de même pour lui. A vrai dire, il ne savait plus quoi dire à part s'excuser encore et encore.
Heureusement, la jeune fille se reprit au bout d'un moment et quitta les bras du blond pour les remplacer par des coussins.

Elle lui demanda alors s'il voulait en parler. Elle était sérieuse ? Kise secoua la tête. Il en avait déjà trop fait, il ne voulait pas en rajouter.

"Non, t'en fais pas. Je ne vais plus t'embêter avec ça. Quant à Kasamatsu-senpai... je préfère ne pas lui en parler. Il risquerait de le prendre très mal et de se défouler sur moi, alors que je n'y suis pour rien. C'est pas sa faute, il est comme ça."

Il poussa un petit soupir avant de finalement retrouver le sourire. Il piocha dans les bonbons, après tout, ils n'avaient pas eu de dessert encore !

"Et si tu me parlais d'Aominecchi ? Je l'ai pas vu depuis longtemps...il fait quoi ces jours-ci ?"

C'était aussi une façon comme une autre de venir aux dernières nouvelles et d'entendre quelques ragots. Surtout des ragots.

Spoiler:

Invité

Y a quoi à la télé, ce soir ?

La soirée cinéma se transforme en séance de putisage! Attention les gens, ça va chauffer pour vos fesses.

La mission « Yukio » était planifié, il ne manquait plus qu'à partir à la pêche aux informations avant de passer à l'acte. Heureusement pour le capitaine, elle avait pensé au détail du moment de poser la question. Le pauvre Yukio sinon. On s'imaginait bien Kise en train de gueuler dans les vestiaires « SENPAAAAAAAAI! Pourquoi tu n'aimes pas les filles!? » devant le reste de l'équipe titulaire de Kaijo. Déjà qu'il avait une bande de singe, alors après cette question, les autres n'auraient pas arrêté de l'emmerder pour savoir, eux aussi. Mon cher Yukio, au lieu de comparé Momoi à une dragonne, considère-la comme la fée marraine de cendrillon. Elle veille sur toi sans que tu le saches. Toutefois, il était vrai que les filles de Kaijo étaient de vrais troll. Il avait de quoi être traumatisé avec l'équipe féminine: entre Kahei qui ressemblait à Aomine en fille, Sayumi était Kise en fille aussi et... Takara, la reine des troll. Le pauvre, il y avait de quoi le plaindre.

La séance aurait continuer sur une note encore plus comique si la demoiselle n'avait pas été choqué par les dessins qui montraient son ami en pleine action avec son capitaine. Sur le coup, sa réaction refroidi un peu l'ambiance. Heureusement pour eux, elle s'en remit assez vite. La demoiselle était sensible, mais elle avait aussi 16 ans. Elle devait bien voir un jour ce genre de scène. Blondie s'excusa encore jusqu'à ce qu'elle sorte de ses bras. Il ajouta qu'il n'allait pas en parler à l'autre concerner parce que sinon, il allait encore ce faire frapper alors qu'il n'y était pour rien dans cette histoire. Cette remarque fit sourire la demoiselle. Finalement, elle s'en était bien remise. Puis, sans y attendre, il lui parla d'Aomine en lui demandant des nouvelles. Enfin, quand les deux parlaient de nouvelle, ils parlaient surtout de ragot. Et sur Aomine, elle en avait pas beaucoup sauf peut-être un. Un seul mais qui était de taille. Après Yukio, c'était à lui de prendre cher.

Avant de répondre à Kise, elle reprit le pc portable, maintenant prête psychologiquement, pour lire la fanfiction qui allait avec les images. Même si elle s'était attendue au pire, on pouvait remarquer – sur son visage – qu'elle restait choquer par les scènes de sex. Comment est-ce qu'elle pouvait imaginer des choses entre lui et son capitaine. Après avoir lu, elle frissonna. Quelle horreur. Mais le pire était à venir. Parce qu'il n'y avait pas que le couple Yukio X Kise sur ce site. Il fallait croire qu'il regroupait tous les fans de la génération Miracle. Et de ce fait, elle n'était pas au bout de ses surprises. Mais le temps des fictions glauques étaient terminés puisqu'il voulait avoir des nouvelles de Daiki. Il était vrai qu'à une époque, celle de Teiko, ils étaient assez proche. D'ailleurs, avec elle, ils formaient un trio de choc. Bon, ce n'était pas le trio le plus intelligent de la GM, mais ils s'amusaient comme des dingues. Ils étaient tellement proche qu'à un moment, il y avait eu une rumeur comme quoi elle couchait avec les deux. Une rumeur vite abandonnée quand ils s'en occupèrent. Dedans les garçons, et Daiki en particulier, personne n'avait le droit de manquer de respect à sa princesse. Il n'y avait que lui qui avait le droit de la traiter. Un concept bien particulier.

« Dai-chan? Il n'y a rien à dire. Il passe toujours son temps à flâner sur le toit de l'école avec son magasine d'Idole. Il ne va jamais aux entraînement, même quand je viens le chercher et quand il y va, il ne fait rien. Préférant se prendre la tête avec les autres joueurs. Et quand il est pas avec ses magasines, soit il traîne avec notre capitaine, soit il est avec moi. », commença-t-elle à dire. Elle prit, elle aussi, un bonbon. « D'ailleurs, ça m'inquiète un peu ça. Depuis le temps qu'on se connaît, il n'a jamais été avec une fille. Il y a des filles très mignonnes à Tôô et qui sont à son goût. Mais il ne les regarde pas spécialement. Il est tout le temps avec Imayoshi ou moi. », continua-t-elle. Elle se tourna vers lui. « Ki-chan, tu crois que Daiki est gay? », demanda-t-elle sur un ton calme et doux. S'en était presque comique.

En lui posant, elle était très sérieuse. Même si elle n'avait jamais eu de copains non plus, il lui arrivait – de temps en temps – de regarder les garçons qu'elle trouvait très mignon. Daiki grognait, mais elle regardait quand même tandis que lui, mis à par ses magasines et la fausse rumeur d'une relation avec Yuki-chan, nada. Sa vie sentimentale était au point mort. Il préférait passer son temps avec elle alors qu'il y avait beaucoup de « bombes » qui s'intéressaient à lui. Elle commençait à s'inquiéter pour lui. Elle avait essayé de lui en parler, mais il ne répondait à aucune question. En guise de réponse, elle avait droit à des grognements quand il faisait semblant de dormir, soit il la prenait dans ses bras en disant que cela ne la regardait pas.

Rien qu'en y pensant, elle fit une mine boudeuse. Pas le genre de regard qui faisait regretter la question, mais plutôt celle qui faisait rire. Elle ressemblait à une gamine de deux ans à qui on avait dit non pour un bonbon. Les deux amis d'enfances avaient une drôle de relation: un mélange de fraternité, d'amitié et d'une sorte d'amour indéfinissable. Pour dire, quelques fois – quand on les connaissait pas – on les croyait en couple. Une situation qui fait rougir la rosette et qui faisait sourire le bleu. Ce grand bêta jouait souvent de cette situation pour faire rougir son amie.

HRP:

09/05/2014

Kise fut soulagé de constater que Momocchi se calmait. Il s'en serait voulu toute sa vie si ça n'avait pas été le cas ! Par contre, il ne s'était pas du tout attendu à ce que son amie reprenne l'ordinateur et se mette à lire ces maudites fanfictions d'elle-même. Il n'osa rien dire, observant son amie, un peu anxieux tout de même. Cela se voyait sur son visage qu'elle était choquée et pourtant, elle termina la lecture et partit même à la recherche d'autres histoires malsaines comme celle-ci. Car oui, aux yeux de Kise, c'était presque malsain et complètement déplacé ! Ah, si seulement il savait qui était à l'origine de ces idioties ! Alors que Momoi terminait, une idée commençait à germer dans l'esprit du blond, mais il n'en dit rien pour le moment. Au lieu de ça, il préféra changer de sujet et quoi de mieux que d'aborder le sujet Aomine !

Kise ne l'avait pas vu depuis un moment et il mourait d'envie de connaître les derniers potins au sujet de son ancien coéquipier. En général, ce n'était jamais triste. Et en général, Momocchi avait toujours quelque chose à dire. Il l'écouta donc attentivement, ne se doutant pas du tout de ce qu'elle s'aprêtait à lui demander, mais alors pas du tout ! Aominecchi...gay ? Qu'est-ce qu'elle racontait ? Elle passait tellement de temps avec lui, elle s'en serait rendue compte si c'était vrai, non ? Etait-ce à cause de ces maudites fanfictions que cette idée saugrenue lui avait traversé l'esprit ? Enfin bon, ils avaient finalement un peu les mêmes inquiétudes au sujet de leur ami respectif..à savoir qu'aucun des deux n'était jamais en compagnie de filles. Toutefois, jamais Kise aurait pensé que son capitaine était gay, ah ça non !

"Gay...?"

Le moment de surprise passé, Kise ne put s'empêcher de rire. Cette pensée était tellement ridicule, mais tellement ! Et en plus, à cause de ces maudites fanfictions, il avait à présent une image plutôt perturbante, mais comique à la fois, dans la tête. Aominecchi et Imayoshi...non. Non ! Le blond se calma et secoua la tête, souriant doucement à son amie.

"Aominecchi n'est pas gay. J'en suis certain. J'ai passé beaucoup de temps avec lui, après tout !"

Oui, enfin, ce n'était pas vraiment une réponse en soi, même si Kise en était persuadé. En plus, la réponse qu'attendait son amie se trouvait juste devant ses yeux. C'était tellement évident ! Même pour un blond ! Il attrapa les mains de la jeune fille pour les prendre délicatement entre les siennes, lui souriant toujours.

"Réfléchis un peu, Momocchi. Il passe presque tout son temps avec toi. Peut-être qu'il n'a tout simplement pas envie de passer du temps avec une autre fille que toi..."

Et toc ! Toutes les personnes qui les voyaient se posaient la même question, après tout ! A savoir si Momoi et Aomine étaient ensemble. Ils ressemblaient tellement à un couple par moment que même Kise avait eu ses doutes à un moment. Au fond de lui, il était d'ailleurs persuadé qu'il y avait quelque chose de plus que de l'amitié entre eux, quelque chose que ni l'un ni l'autre n'avaient encore réalisé. Un petit coup de pouce made in Kise, peut-être ?
Par contre, s'il se trompait, il serait très mal ! Enfin bon, Momocchi n'irait pas répéter ça à Aominecchi, il en était persuadé.

Il lâcha les mains de son amie et déposa un bisou sur sa joue, souriant toujours. Oui, ils feraient un beau couple...Aomine et Momoi.

"Mais si tu t'inquiètes vraiment pour lui, je peux toujours lui présenter une ou deux de mes fans..."

Il tira la langue, taquin. Avant de repenser à ce que ces mêmes fans étaient capables d'écrire et de dessiner. Et ça lui rappela surtout son plan de la mort qui tue.

"Je sais quoi faire ! Je vais me faire passer pour une fan et donner rendez-vous à celle qui a écrit et dessiné ces horreurs !"

Comment ça il passait du coq à l'âne ? Comment ça, on n'y comprenait que dalle ? Bah, c'était Kise.

Invité

Y a quoi à la télé, ce soir ?

La soirée cinéma se transforme en séance de putisage! Attention les gens, ça va chauffer pour vos fesses.

Les fans de Ki-chan avaient beaucoup d'imaginations. Pour certaines scènes, en plus d'être choquée, elle se demandait si les positions étaient possible. Elle essayait de voir... non stop. Elle essayait rien en faite. La lecture de ces écrits la fit revenir à la réalité: elle n'était pas née à la bonne époque. Pour elle ce genre de chose n'était pas acceptable. Surtout quand on était une jeune femme de 16 ans. Elle ferma la page internet. Pour le moment, elle en avait assez lu. Ces histoires étaient trop perverses pour elle et eux. Kise devait se sentir gêner après ce genre de lecture... même si elle ne savait pas qui avait écrit ça, elle en toucherait un mot quand elle connaîtrait des noms. Sachant comment la manager pouvait être douée pour trouver ce genre d'information, elle était quasiment sûr de trouver. Les folles n'avaient qu'à bien s’accrocher. On ne touchait pas à son ancienne équipe sans subir la fureur de la rosette et son cousin savait très bien comment elle pouvait être, quand la colère prenait le dessus sur la douceur. La harpie Satsuki commençait à naître en elle.

Puis, il lui demanda des nouvelles d'Aomine. Elle lui raconta qu'il n'y avait pas grand chose à dire pour le moment sur lui, même si elle commençait à s'inquiéter pour lui. Ayant 16 ans et plutôt mignon, il ne regardait aucune fille et préférait passer du temps avec elle plutôt que de trouver des filles. Enfin, quand il n'était pas avec elle – ce qui était très très rare – il était sur le toit à mater ses magasines ou alors avec Imayoshi. Personne ne sut si c'était l'effet des écrits ou une réelle déduction, mais elle partagea son inquiétude sur sa vie sentimentale avant d'émettre la possibilité qu'il était gay. Il était vrai que si c'était le cas, elle aurait la première à le savoir, à force de traîner avec lui. Mais c'est cette absence d'envie envers les « vraies » filles et le fait qu'il était tout le temps avec elle qu'elle s'inquiéta. Toutefois, le rire de Kise l’apaisa. S'il rigolait à cette question, c'était qu'il ne l'était pas. Cependant, elle restait suspicieuse jusqu'à ce qu'il lui dise que s'il n'allait pas voir d'autres filles, c'était sans doute qu'il ne voulait pas, tout simplement. Elle lui suffisait amplement. Cette remarque fit rougir la rosette.

« Je suis pas sûr qu'il ait vraiment envie de passer du temps avec moi. Du moins, qu'il ne veut pas qu'on soit tout le temps ensemble. Sinon j'aurai pas à aller le chercher tout le temps pour aller aux entraînements ou même en cours. Pis... il oserait pas dire des méchancetés sur moi. Après votre match, il s'est blessé au coude. J'avais demandé au coach de ne pas le faire jouer pour la demi-finale et la finale. Il c'est énervé et quand il l'a appris, il m'a qu'il n'avait pas besoin d'ange gardien et qu'il ne voulait plus revoir ma sale tronche.», dit-elle en regardant Kise. Elle se laissa prendre ses mains. « Tu crois qu'il m'aurait dit ça s'il aimait passer du temps avec moi ?», demanda-t-elle.

Il avait peut-être raison, mais les questions qu'elle se posait étaient trop pesantes pour qu'elle puisse se suffire des paroles de son confident. Il lui lâcha les mains quand il lui proposa de brancher Aomine à une de ses fans. Elle le regarda bizarrement. Après ce qu'elle lui avait fait, il voulait le mettre avec des dingues pareilles? Sur ce coup, il était encore plus blond que pour le coup des fanfictions.

« Il est hors de question que tu le branches avec ces folles-là, ni avec aucune autre fille même. », se surprit-elle de dire. Elle se calma aussitôt. « Ne vas rien t'imaginer. Je ne veux pas que Dai-chan subisse la même chose que toi. Rien de plus, rien de moins. », finit-elle de dire.

Après ce qu'elle venait de dire, elle se sentait très conne. Pourquoi avait-elle senti de la colère en elle quand il voulait lui présenter d'autres filles? Ils étaient seulement amis, rien de plus. Une étiquette qu'elle n'arrêtait pas de se souvenir quand il matait ses magasines de filles en maillot de bain alors qu'il était avec elle. Même quand elle venait chez lui, il n'avait pas honte de les laisser sur sa table de nuit. Un manque de délicatesse qui faisait qu'elle était bien qu'une simple amie et aussi qu'il devait vraiment se trouver une fille. Ensuite, rechangement de sujet, pour son plus grand bonheur. Au moins, il n'allait pas la taquiner trop longtemps avec lui. Il lui proposa de se faire passer pour une autre fane pour éclaircir la situation. En soi, ce n'était pas une mauvaise idée. C'était sa première bonne idée depuis qu'ils avaient arrêté de regarder des films.

« Bonne idée, mais faut pas que tu y ailles seul. Sinon elle risque de te dévorer tout cru au sens littéral du terme. Tu as vu qu'elles ont osé écrire sur toi et Kasamatsu? Tu vas pas survivre à cette rencontre. Par contre, je peux t'accompagner, si tu veux. Comme ça, tu ne seras pas seul. », proposa-t-elle. Une brebis et un hamster contre des hyènes n'avaient aucune chance, certes, mais c'était mieus qu'une brebis toute seule.

Elle observait l'heure. Il n'était même pas 22h. Ils avaient encore toute la soirée devant eux et deux films les attendaient encore. Elle prit le film fantastique et le mit juste devant les yeux.

« Ki-chan ! On se fait un autre film pendant qu'on discute des ragots ? Surtout que j'ai des trucs à propos de Midorin. », dit-elle en souriant.

HRP:

09/05/2014

Aux yeux de Kise, comme aux yeux de pas mal de gens, Aomine et Momoi avaient l'air d'un vrai petit couple. C'était d'ailleurs étonnant que ni l'un ni l'autre ne s'en soit encore rendu compte...Surtout que le blond était persuadé qu'il y avait plus que de l'amitié entre eux. Il n'était pas si con, des fois ! Il fallait dire qu'il s'y connaissait un peu dans ces choses-là, même si lui-même n'avait pas beaucoup d'expérience dans le domaine. Bah, en même temps, il était jeune, hein ! Et se faire courir après par des fans hystériques ne faisait certainement pas partie de l'image qu'il se faisait de l'amour. Il aimait ses fans, il ne fallait pas croire, car sans elles, il ne serait peut-être personne... mais chaque chose avait ses limites. Et ce que certaines s'étaient permises, il n'avait pas apprécié du tout et n'était pas sûr de pouvoir pardonner. Oui, Kise, bisounours par excellence qui voulait être ami avec tout le monde, était aussi capable d'éprouver de la rancune !

Mais revenons-en à Momoi et à Aomine ! Kise avait commencé par assurer à son amie que le basketteur n'était pas gay, ajoutant qu'il aimait probablement sa compagnie à elle et qu'il n'avait pas besoin d'une autre fille à ses côtés, du coup. Il vit la jeune fille rougir et ça le fit sourire. Toutefois, elle ne semblait pas convaincue et lui confia que la plupart du temps, c'était elle qui allait le voir, finissant sur un épisode encore assez récent qui l'avait faite douter. Le blond n'en revint pas. Aominecchi avait tenu de tels propos ? C'était méchant ! Mais en même temps, c'était Aomine...sans doute ses paroles avaient-elles dépassé ses pensées.

"Je suis sûr qu'il ne pensait pas ce qu'il disait ! Il était énervé et il a pas réfléchi. Tu devrais le connaître à force ! Il s'est excusé, au moins ? Parce que sinon...je l'y obligerai !"

Il prit un air déterminé, même s'il savait que quoiqu'il dirait à cette tête de mule, ça ne servirait à rien. Après tout, une tête de mule n'en faisait toujours qu'à sa tête. Sans blague ?
Momoi eut une réaction plutôt bizarre lorsque Kise proposa d'organiser un rendez-vous entre l'une de ses fans et Aomine. Bon, il n'était pas vraiment sérieux à vrai dire, mais apparemment son amie y avait cru. Pourquoi s'énervait-elle comme ça ? Elle avait raison, bien entendu, mais n'aurait-elle pas dû se rendre compte que le blondinet rigolait ?

"Momocchi ? Tu es jalouse ?"

En tout cas, c'était une réaction typique de fille jalouse ! Kise en savait quelque chose puisqu'il devait y faire face presque quotidiennement ! Il ne put s'empêcher de rire doucement tout en pinçant le nez de son amie. Elle était mignonne quand elle râlait. Enfin, ça dépendait des fois. Parce qu'elle pouvait aussi faire peur par moments !

Bref, il lui fit alors part de son idée pour démasquer l'auteur ou les auteurs de ces fanfictions ridicule et dégoûtantes et Momoi semblait d'accord. Toutefois, elle ne voulait pas le laisser y aller seul. Kise ne put s'empêcher de rire.

"Tu t'inquiètes pour moi ? Tu es mignonne !"

Et voilà. Il prit Momoi dans ses bras et lui fit un gros câlin, parce qu'elle était vraiment, mais vraiment trop mignonne. Il l'adorait, cette fille. Lorsqu'il la lâcha après quelques secondes, il lui adressa un grand sourire.

"Tu n'as pas peur de te faire tuer si tu m'accompagnes ? N'empêche que je vais vraiment le faire ! J'en ai marre de ces conneries !"

Il fronça les sourcils, pas content. Mais cela ne dura pas et heureusement ! Il ne faudrait pas qu'il commence à ressembler à son senpai !
Momoi venait de proposer de regarder le film fantastique à présent et c'était une excellente idée. Ça leur ferait un peu oublier les horreurs de tout à l'heure ! Le tout en racontant des ragots au sujet des autres...oui, ça lui convenait parfaitement !

"On fait ça ! Je me demande ce que tu vas me dire...Midorimacchi a un nouveau porte-bonheur ridicule ? Sa charrette est cassée ?"

Il se mit à rire. Midorima était sans doute le plus bizarre des six, même si chacun était étrange dans son genre, même Kise ! Mais Midorima...eh bien, aux yeux de Kise, il battait tout le monde !
En attendant, il se leva et inséra le DVD dans le lecteur. Il avait déjà vu ce film, du coup, il pourrait écouter ce que Momoi avait à lui dire plus facilement.

Invité

Y a quoi à la télé, ce soir ?

La soirée cinéma se transforme en séance de putisage! Attention les gens, ça va chauffer pour vos fesses.

De ce qu'elle voyait, Kise essayait de faire les éloges – avec beaucoup de difficultés – d'Aomine dès que son ancienne manager avait des doutes sur lui et de ses sentiments envers elle. Surtout quand elle le croyait gay. À croire qu'il essayait de les mettre ensemble. Elle espérait que non. La cousine de Daiki, Haru, était déjà sur le coup et elle jouait beaucoup avec les mimiques de la rosette pour la forcer à lui raconter les avancements dans leur relation. Pour elle, leur relation était juste de l'amitié. Elle s'occupait de lui, il s'occupait d'elle. Bon, il fallait avouer que – quelques fois – elle s'imaginait bien avoir un grand frère comme lui: avoir un grand frère aussi grincheux que lui aurait pu être sympa, même si, à la place, elle avait un cousin pire que jaloux. Elle était sa princesse et toute personne, assez proche d'elle, savait qu'il était suicidaire d'essayer d'emmener la belle dans son lit. Sinon, on risquait de passer une nuit atroce dans le lit de son cousin, à pleurer de douleur. La dernière excuse de la rosette – et assez récente – était l'épisode de l'after match de Kaijou conte Tôô. Lors de ce match, Daiki c'était blessé au coude. Bonne amie qu'elle était, elle l'avait aussitôt remarqué et demandé au coach de ne pas le faire jouer. Fou de rage, quand il apprit que c'était de sa faute, elle en prit pour son grade. En passant, il l'avait insulté et dit qu'il ne voulait plus voir sa sale tronche. Des mots qui avaient beaucoup fait souffrir la nippone.

À cet épisode, Kise semblait surpris. Il devait se dire qu'Aomine avait encore dit des choses qui avaient dépassé ses pensées. Surtout quand on voyait comment il se comportait avec elle: un vrai garde du corps. Nul homme n'avait sa chance avec elle quand il était là. Tout comme pour son cousin, l'As était une étape à franchir avant de supposer avoir une chance de mettre la princesse dans son lit ou même dans ses bras. Donc, à cet épisode, il la rassura en disant que ses mots avaient dû dépasser ses pensées. Un détail qu'elle devait savoir vu qu'elle était sa plus proche amie. Il lui demanda, juste au-cas-où, s'il c'était fait pardonner. À cette question, elle tourna ses pouces. Il était vrai qu'il l'avait fait d'une manière dont elle s'en souviendrait toujours: il l'avait cherché partout dans le quartier, sous la pluie, en n'arrêtant pas de l'appeler pour savoir où est-ce qu'elle était. Et quand il l'avait retrouvé, il l'avait prise dans ses bras en la suppliant de le pardonner. C'était la première fois qu'elle le voyait dans un état pareil.

« Tu as sans doute raison, oui. C'est vrai que Dai-chan a le sang chaud. Mais ça m'avait vraiment blessé sur le coup. Je... je voulais seulement qu'il se soigne pour la wintercup. Qu'il soit en forme pour le match contre Tetsu-kun. Et il a osé me dire ça. ça... ça m'a vraiment fait mal sur le coup.», dit-elle. « Tu crois que je suis trop sensible? », demanda-t-elle.

Elle connaissait très bien son meilleur ami et elle savait très bien comment il fonctionnait. Pourquoi est-ce qu'elle se sentait toujours autant triste quand il lui parlait comme ça? Beaucoup de questions se bousculèrent dans sa tête. Mais elle revient à la réalité quand elle vit le visage de Kise. Tout comme elle quand elle faisait semblant d'être la méchante, il était super mignon. Elle sourit donc légèrement en le voyant. Puis, quand il lui proposa – pour rire – de le brancher avec une de ses fans, elle se braqua. Elle lui dit, sur un ton assez ferme, qu'il était hors de question qu'il voit d'autres filles, surtout si elle ne les connaissait pas. Il était à elle. Sa réponse surprit les deux. Kise décerna une pointe de jalousie de la par de son amie. Il lui pinça gentiment le nez tout en rigolant. Elle se mit à rougir.

« Mais... mais... mais non! Je suis pas jalouse. », dit-elle en rougissant de plus en plus. « S'il veut voir d'autres filles, il en a tout a fait le droit. Je veux seulement que ce soit avec des filles saines d'esprits. », continua-t-elle de dire. « une fille comme moi, quoi. », finit-elle de dire en chuchotant. Elle espérait que Kise ne l'avait pas entendu.

Suite à cela, il lui avoua qu'il comptait aller à la rencontre des auteurs de ces histoires pour leur demander d'arrêter. À cette annonce, elle eut sa bénédiction à la seule condition qu'il y aille avec elle. Oui, elle ne voulait pas le laisser faire avec ces harpies. Satsuki était une fille et la cousine d'une fan. Elle connaissait donc bien de quoi elles étaient capable, surtout envers l'objet de leur fantasme. Elle voulait donc s'assurer de ses propres yeux qu'il n'allait pas se faire manger tout cru. Quand elle prononça ces conditions, il se mit à rire avant de la prendre dans ses bras avant de lui faire un énorme câlin. Sur le coup, elle fut surprise. Elle ne s'attendait pas à ça. Elle sourit avant de le prendre dans ses bras.

« Bien sûr que je m'inquiète pour toi. Tu crois quoi? », dit-elle avec le sourire aux lèvres. « Et non, j'ai l'habitude de ce genre de fans avec mon cousin. Je sais pas si tu connais Yugi Wakaido, bah c'est mon cousin. Alors les fans qui veulent me tuer parce que je suis traiter comme une princesse par l'objet de leur fantasme, je suis habitué. », ajouta-t-elle de dire. Il était vrai qu'entre la génération des miracles, son cousin et Kise, elle avait vraiment l'habitude des fans hystériques qui voulaient sa mort parce qu'elle était proche de leur « homme idéal ». « Je sais pas si tu es au courant, mais à un moment, à l'époque de Teiko, il y avait eu une rumeur qui circulait sur moi comme quoi je couchais avec tous les membres de l'équipe de basket. Et que c'était comme ça que j'avais réussi à avoir le post de manager. Une rumeur qui a très mal finit pour les fans jalouses, parce qu'elles ont eu droit à la réponse de Dai-chan, mais je suis toujours vivante, non? », finit-elle, en l'embrassant sur la joue.

Pour détendre un peu l'atmosphère, elle lui proposa de regarder le film de science fiction. Elle lui avoua aussi qu'elle avait des ragots sur Midorin. Contrairement aux autres membres, de la génération des miracles, elle ne le trouvait pas spécialement bizarre. Il était très superstitieux, mais rien de très grave. Après tout, chaque personne avait son petit truc à lui. Momoi, elle, c'était de suivre Daiki – comme un petit chien – où qu'il aille. Quitte à aller aux toilettes avec lui, juste pour le surveiller. Alors sur le coup, elle ne pouvait pas critiquer. Même si elle rigola à la réplique de Kise: il venait de faire une petite critique très amusante sur l'objet porte bonheur et sur sa charrette. Oui, les objets porte bonheur et la charrette étaient la marque de fabrique de la star de Shutoku. Tandis qu'il mettait le Dvd dans le lecteur, elle reprit un bonbon. Elle n'avait plus faim, mais sa gourmandise reprenait le dessus.

« Ses objets ne sont pas ridicules. Ils sont... juste extravagants. Et tu n'es pas mieux. Toi, tu as tes fans hystériques qui s'évanouissent à chaque fois que tu marque un panier. Chacun son truc. », dit-elle pour le taquiner. « Plus sérieusement, et ce n'est pas à cause des fictions ou de Daiki que je vais te dire ça, mais je crois que Midorin est en couple avec son coéquipier, Takao-san. », dit-elle avec une sucette à la bouche. « Ils passent beaucoup de temps ensemble en dehors des cours et... je les ai même surpris une fois à s'embrasser sauvagement dans les vestiaires. Enfin... Midorin était plutôt entrain de mordre Takao-san dans le cou tout en lui caressant le torse. », ajouta-t-elle en attendant que le film commence.

Quand Kise fut revenu dans le canapé, elle s'installa dans ses bras comme elle avait l'habitude de faire avec Aomine: elle était sur le ventre, dans les bras de son blondie, la tête posé sur son torse en direction de la télé. Une vilaine habitude qu'elle avait prise avec lui et qu'elle allait commencé à prendre avec lui, s'il le voulait bien.

HRP:

09/05/2014

Il fallait vraiment être aveugle pour ne pas voir ce qu'il y avait réellement entre Momoi et Aomine...sauf que les deux principaux intéressés, eux, ne semblaient pas l'avoir remarqué eux-mêmes. Pourtant, ça crevait les yeux, sinon Kise ne l'aurait jamais remarqué ! Il y avait bien plus que de l'amitié entre eux et les réactions de la jeune fille le prouvaient. Elle était jalouse de probablement n'importe quelle fille s'approchant d'un peu trop près de son basketteur préféré. Même une fille qui ne faisait pas partie des fans hystériques de Kise. Et dommage pour Momoi, mais le blond avait entendu tout ce qu'elle avait dit, même ce qu'elle avait marmonné pour elle-même - ça le fit sourire. Oui, elle était vraiment trop mignonne. Et amoureuse. Même si elle ne le savait pas encore.

"En effet. Je crois qu'Aominecchi a besoin d'une fille comme toi. Et toi, tu as besoin de lui. Ouvre les yeux, Momocchi, la réponse est juste là !"

Si on lui avait dit un jour qu'il jouerait les entremetteurs pour son amie et son ex-coéquipier, il ne l'aurait jamais cru. Mais c'était un fait ! Et puis, il voulait que la jeune fille soit heureuse. Bon d'accord, il ne comprenait pas tout, mais qu'importe !

Changement de sujet avec les fans et leurs drôles de lubies. Kise était bien décidé à y mettre un terme d'une façon ou d'une autre et Momoi était prête à l'y aider. Toutefois, il s'inquiétait pour elle ! Elle avait beau essayer de le rassurer en lui parlant de ses expériences passées, notamment avec son cousin, cela ne le rassura pas vraiment pour autant.

"Tu es courageuse et forte, Momocchi ! Mais tu crois vraiment pouvoir résister à une horde de filles ? Ce n'est pas toi qui me protègeras, ce sera moi qui te protègerai ! Car elles n'oseront jamais s'en prendre à moi alors..."

Une seconde. Depuis quand parlait-il de ses fans de cette façon ? Il les avait toujours appréciées, il avait toujours aimé les petits cadeaux qu'elles lui faisaient avant un match, après ou même pendant ses entraînements. Ah oui...il ne les voyait plus vraiment de la même façon depuis ce qu'il avait lu ! Néanmoins, il ne devait pas toutes les mettre dans le même sac. La plupart étaient sans doute gentilles et n'avaient pas la moindre pensée bizarre, mais il suffisait toujours d'une petite minorité pour foutre le bordel comme il fallait. Et ça devait cesser ! Il était décidé et il ne reviendrait pas sur ses paroles.
Toutefois, il tomba de nues en apprenant les rumeurs qui avaient circulé sur Momoi du temps où ils étaient tous à Teiko. Kise n'en avait jamais eu vent, mais là, il était clairement choqué. Momoi ? Coucher avec tous les membres de l'équipe ? Et puis quoi encore !

"Je l'ignorais...et ça me met vraiment en colère ! Ça a dû être dur pour toi..."

Sans doute que tout le monde était au courant, sauf lui...En même temps, il était plus occupé à faire le beau devant un objectif et à s'entraîner pour être à la hauteur qu'il n'avait pas vraiment fait attention au reste. Bah, peu importe au fond. C'était du passé. Il espérait seulement que ce genre de rumeurs avaient cessé depuis !

"De toute façon, les personnes qui ont raconté ces conneries étaient simplement jalouses de toi ! Après tout, tu fréquentais le plus beau mec de l'école tous les jours !"

Il tira la langue et se mit à rire. Il plaisantait, évidemment. Même s'il devait y avoir une part de vérité là-dedans. La jalousie et l'envie faisaient parfois faire des choses pas très glorieuses aux gens.

Puis, ils changèrent encore de sujet pendant qu'ils regardaient un autre film. Le sujet Midorima fut donc abordé. Et autant dire que Kise n'était pas au bout de ses surprises. Lui qui avait cru à un ragot des plus ordinaires...il venait d'apprendre que son ancien coéquipier sortait avec l'un des membres de membres de son équipe. Sérieux ? Momoi ne pouvait pas avoir inventé ça, surtout qu'elle lui avait décrit une scène dont elle avait été témoin.

"Midorimacchi et Takao ?? Tu es sérieuse, Momocchi ? Mais...maintenant que tu le dis... c'est vrai qu'ils sont presque tout le temps ensemble."

Oui, en fait, quand on y réfléchissait, ce n'était pas si surprenant que ça, en fin de compte. Quoique... si. Kise n'aurait jamais pensé que Midorima puisse être en couple un jour et avec un mec en plus ! Le blond secoua la tête, ne voulant pas imaginer d'autres scènes que celle décrite par son amie. Il en avait déjà assez vu et lu...mais justement ! A cause de ces conneries, il était en train de se faire tout un film dans sa tête. Au secours !
Heureusement, Momoi parvenait toujours à lui changer les idées, ne serait-ce que par sa simple présence dans ses bras. Comme maintenant. Le jeune homme esquissa un sourire et passa un bras autour de son épaule. Ils étaient bien comme ça ! Quelqu'un qui ne les connaissait pas aurait même pu croire qu'ils étaient un couple. Mais non. Ils étaient amis et ils s'adoraient. Ceux qui prétendaient que l'amitié entre une fille et un garçon, ça n'existait pas, eh bien, ils avaient tort ! Ils pouvaient même dormir dans le même lit, ça ne faisait absolument rien à Kise. D'ailleurs...que pensait Aomine de leur relation ? Ne devrait-il pas se sentir un peu jaloux ? Rien que d'imaginer son ex-coéquipier arriver en trombe dans son salon pour le frapper lui faisait peur ! Parce qu'Aomine pouvait vraiment être effrayant quand il était en colère !

"Dis, Momocchi...qu'est-ce que tu as dit à Aominecchi pour qu'il accepte si facilement qu'on passe autant de temps ensemble ?"

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La soirée cinéma se transforme en séance de putisage! Attention les gens, ça va chauffer pour vos fesses.

Plus ils parlèrent de sa relation avec Aomine, plus elle se sentait rougir. Elle ne comprenait pas où il voulait en venir. Enfin, elle ne voulait pas comprendre pour être plus exact. Son inconscient lui bloquait la possibilité de comprendre. Pour elle, la relation qu'elle avait avec son ami d'enfance était tout a fait « normal », après tout, ils avaient toujours été plus ou moins comme ça depuis leur rencontre dans les jardins d'enfants. Elle ne comprenait donc pas que son amitié hyper-protectrice s'était transformée en amour. Alors quand il lui confirma qu'il avait besoin d'une fille comme elle, et qu'elle avait besoin de lui, elle ne put s'empêcher de détourner le regard. Elle savait très bien de quoi il parlait, mais elle ne voulait pas, elle ne pouvait pas lui répondre. Les mots restèrent coincer dans sa gorge. Elle se mit à réfléchir sur ses sentiments quand il lui demanda d'ouvrir les yeux. C'était l'expression qu'ils utilisaient quand ils regardaient un film romantique et que la fille ne voyait pas que le mec était amoureux d'elle. À ce moment précis, elle se sentait aussi conne que les héroïnes de ce genre de film.

Toutefois, à l'inverse de ces films, elle savait très bien qu'il n'y avait rien du côté de Daiki. Il l'avait toujours vu comme une amie et elle le voyait très bien. Un ami un peu trop protecteur, mais il la voyait comme une petite sœur qu'à une amante à aimer. Cruel destin. Allait-elle donc finir vieille fille? Heureusement pour elle, le sujet changea pour passer à celui des fans. Ces folles furieuses qui commençaient à s'imaginer des choses... peu catholique entre Kise et son capitaine. Pour le rassurer, elle lui expliqua qu'elle avait l'habitude avec son cousin. Il complimenta son courage et sa force mentale, mais que cela ne servait à rien. Parce que, folles comme elles l'étaient, elle serait plus en danger que lui. Après tout, il savait très bien qu'elles ne lui feraient jamais de mal. Mais elle s’obstina à vouloir lui proposer son aide. Elle lui raconta que, de toute façon, elle avait déjà vécu une scène de ce genre à l'époque de Teiko. Juste parce qu'ils formaient un petit « clan », des rumeurs disaient qu'elle couchait avec tout le monde. Une rumeur qui ne dura pas très longtemps grâce à Aomine, d'ailleurs.

« Je n'ai pas peur de tes fans Ki-chan. Et même si je n'ai pas de muscle, je ne vais pas te laisser y aller seul. Même si tu penses qu'elles ne te feront pas de mal physiquement, rien ne te le garantis. J'en ai déjà des filles comme ça. », dit-elle en lui montrant et pouiquant ses bras. « Ou alors, vas-y avec quelqu'un d'autre. Avec Dai-chan, par exemple. Sinon je viendrai avec toi en secret et s'il m'arrive quelque chose, je lui dirai que c'est de ta faute. », continua-t-elle en faisant la moue. Elle n'était pas rassurée à propos de cette histoire. « Mmmh je dois t'avouer que pour les rumeurs, j'ai eu à peine quelques problèmes avec les fans de l'époque. Dai-chan l'a appris quasiment en même temps que moi et il a été voir les responsables. Je sais pas ce qu'il leur a dit, mais ça n'a pas duré très longtemps. Il est ensuite rester coller à moi pendant quelques mois. Tu te souviens de la période où on allait plus aux entraînements? Bah c'était à cause de ça. », ajouta-t-elle en souriant.

Elle ne savait pas s'il s'en souvenait, mais elle, elle s'en souvenait comme si c'était hier. Elle avait passé tellement d'heures à pleurer dans les toilettes, dans sa chambre, dans les bras d'Aomine qu'elle ne pouvait pas oublier. Oui, ça avait été très dur pour elle, mais non, elle ne voulait pas lui dire. Il avait besoin de son soutient avec ces folles et elle savait comment il allait réagir s'il apprenait ça. Quand il lui tira la langue en disant qu'elles avaient dû être jalouses parce qu'elle passait ses journées avec le plus beau mec, il avait totalement raison. Elles l'avaient harcelée parce qu'elle était proche de Kise. Une raison de plus pour ne pas lui dire, ni de le laisser tomber. Elle allait être aussi chiante avec Kise qu'avec Aomine: le surveiller dès qu'elle le pourrait, quitte à passer encore plus de temps avec lui. Au moins, de cette façon, elle serait sûr de son état.

Le 3ème sujet de la soirée fut annoncé par la rosette pendant que le blond mettait le Dvd en route: elle avait surpris Midorima et Takao, ensemble dans les vestiaires, alors que le vert était en train de lui faire des morsures dans le cou. Une scène qu'elle ne pouvait pas laisser passer. Surtout qu'elle connaissait la relation entre les deux garçons. Kise et Midorima semblaient être proche, enfin être ami quoi. Un peu comme elle et lui, mais en moins proche. Il fut tellement surpris qu'il lui redemanda pour être sûr. Elle répondit avec un signe positif de la tête. Elle en était sûr à 200%.

« Ouais, même que j'ai failli me faire prendre par un autre membre de l'équipe. J'allais repartir quand j'ai vu leur capitaine. J'ai cru qu'il allait me tuer, vu que je suis de Tôô. Heureusement qu'il me connaissait de nom et qu'il savait que j'étais une amie de Midorin, sinon j'aurai du appelé Dai-chan à l'aide et il m'aurait encore engueulé. », dit-elle en faisant une mine boudeuse. « Bah c'est pour ça que je voulait le voir au début. Je voulais aller prendre des nouvelles. Tu connais Midorin: faut le harceler en face à face pour avoir des nouvelles. Surtout que maintenant, quand il sait que c'est moi qui appelle, bah il répond pas. Il ose ne pas me répondre quoi. », finit-elle de dire.

Dès qu'il se réinstalla sur le canapé, elle s'installa sur lui, allongée sur le ventre. Elle avait mit une sucette. Dans cette position, on aurait dit un vrai petit couple qui se prenait dans les bras. D'ailleurs, pour être plus à l'aise, il mit son bras sur l'épaule de la rosette. Un sourire se dessina sur ses lèvres avant qu'il ne demande ce que pensait Aomine du fait qu'ils passaient beaucoup de temps ensemble. Et surtout, qu'est-ce qu'elle lui disait pour qu'il accepte. Il était vrai que quand il s'agissait de la rosette, le bleu pouvait vite s'énerver. Elle était SA propriété et il marquait souvent son territoire: en clair, elle n'avait pas le droit de sortir, d'aller voir des gens sans son autorisation, ni sans qu'il ne l'accompagne. Fort heureusement pour Kise, cette règle ne s'appliquait pas pour lui. Aomine le connaissait bien et connaissait aussi sa relation avec sa princesse.

Cependant, en contre partie, la manager devait envoyer des sms toutes les heures ou dès que quelques choses n'allaient pas. Un détail du contrat qu'elle s'amusait à détourner en le harcelant de sms et de mms. Depuis le début de la soirée, elle lui en avait envoyé plus d'une quinzaine: photo des pizzas grillés de Kise, des poches de Dvd qu'elle allait regarder avec lui, … autant dire qu'il allait connaître tous les détails de la soirée comme s'il y était.

« Je lui ai juste dit que je passais la soirée avec toi. Rien de plus, rien de moins. Pourquoi? », demanda-t-elle sans comprendre la raison. « Avec Dai-chan, on est seulement ami. Il est vrai qu'il est très protecteur, mais il n'est pas jaloux. Tu imagines s'il devait être jaloux de toutes les personnes qui s'entendent bien avec moi? Il serait toujours de mauvaise humeur. Et encore, la mauvaise humeur ne serait pas le plus gros problème, vu le caractère de cochon qu'il a. Le vrai problème serait que je n'aurais plus de vie sociale. Je suis sûr qu'il me mettrait dans un couvant avec interdiction de m'approcher. », dit-elle en s'imaginant la scène.

Cette vision la faisait plus rire qu'autre chose, comme cela ne la dérangeait pas. Aussi elle ne remarqua pas que, depuis le début, elle ne parlait que de lui. Un détail dont elle n'avait pas encore fait attention. Il fallait dire que Kise la poussait un peu aussi, en lui demandant cela. Même si le but premier était de savoir s'il allait devoir réserver sa place au cimetière ou pas.

HRP:

09/05/2014

Kise se souvenait de la fois où Momoi et Aomine ne venaient plus aux entraînements lorsqu'ils étaient tous à Teiko. Bien sûr, il s'était demandé pourquoi et il avait même interrogé les autres membres de l'équipe, mais personne ne semblait être au courant. Ça, ou bien ils n'avaient pas voulu lui dire pourquoi. Maintenant qu'il était au courant, il se disait que ça avait peut-être été mieux ainsi car il n'aurait sans doute pas su se concentrer et aurait cherché à consoler son amie à la place, voire à trouver les responsables de ces rumeurs infondées. Enfin, de toute façon, ça appartenait au passé. Du coup, le blond n'ajouta rien, se contentant de hocher la tête. Cet épisode était clos, cela ne servait plus à rien de revenir là-dessus trop longtemps. Non pas qu'il n'avait pas apprécié le temps passé à Teiko, avec l'équipe de basket, mais cette époque était à présent révolue et ils étaient tous devenus rivaux.

Il préférait nettement parler de Midorimacchi, là ! En effet, il venait d'apprendre quelque chose qui l'avait grandement surpris. Momoi poursuivit en disant qu'elle avait failli se faire prendre et que maintenant, Midorima ne répondait plus à ses appels. A vrai dire, ça n'étonnait pas Kise. Même en d'autres circonstances, cet idiot répondait rarement quand on l'appelait.

"Ah oui ! Midorimacchi est comme ça...Quand je lui envoie des encouragements par texto, il m'envoie balader. C'est vraiment pas sympa !" dit-il en faisant la moue comme un gamin. "Mais j'ai bien envie d'essayer de l'appeler tout de suite ! Pas toi ?"

Il voulait en savoir plus en commère qu'il était ! Mais bon, vu l'heure, il y avait fort à parier que Midorima ne répondrait de toute façon pas. Comme s'il l'aurait fait en pleine journée. Kise esquissa un sourire qui ne laissait présager rien de bon et attrapa son portable pour envoyer un texto à son ex-coéquipier. Un texto qui allait sans doute le faire enrager étant donné que le blond lui avait tout simplement demandé comment allaient ses amours. De toute façon, il savait qu'il allait soit se prendre un vent, soit que Midorima allait encore lui dire d'aller mourir. Classique, quoi.

Ils en revinrent au sujet Aomine lorsque Kise questionna son amie quant à savoir ce qu'elle lui avait dit pour qu'il accepte si facilement qu'ils passent du temps ensemble. Il ne s'était pas attendu à une telle réponse, mais pas du tout. Jusqu'à présent, il avait toujours été convaincu qu'Aomine était très jaloux et possessif quand il s'agissait de Momoi. Pourtant, il ne semblait pas jaloux de Kise. Hum...Certes, ils se connaissaient plutôt bien et Aomine savait probablement que Kise ne toucherait jamais Momoi, mais c'était étonnant quand même.

"Eh bien, ça me surprend ! Lui qui est toujours tellement protecteur envers toi ! Ah, j'ai une idée !"

Il avait bien remarqué que la jeune fille envoyait constamment des messages à Aomine, sans doute pour le tenir au courant de ce qui se passait...du coup, eh bien, il eut une idée débile.

"Et si on faisait une photo débile tous les deux et qu'on la lui envoyait ?"

Il voyait déjà Aomine rager et ça le faisait rire. Parce que niveau têtes débiles, Kise savait en faire des pas mal !
N'empêche, il devait vraiment aider Momoi à voir la vérité en face ! Et Aomine aussi. Parce qu'il avait l'impression que sans aide, ces deux-là ne s'en sortiraient jamais. Ils étaient toujours ensemble...aux yeux de Kise, ils étaient tout simplement faits l'un pour l'autre ! Et ce n'était pas juste son côté romantique qui parlait...ou peut-être si.

"Dis-moi, Momocchi...quand tu es avec Aominecchi...qu'est-ce que tu ressens ? Ton coeur bat plus vite ?"

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À l'inverse des membres de la génération des miracles, de ses garçons, l'époque de Teiko était l'époque qu'elle regrettait le plus. Elle était tellement heureuse avec eux qu'elle ne savait pas comment elle faisait pour supporter le lycée. Enfin si, elle ne savait très bien. C'était grâce à Aomine. Même s'il était un grand bêta, maladroit et pervers, il était d'un grand soutient moral, même s'il le savait pas. Il était son repère. Mais il ne devait jamais l'apprendre, ô non. S'il l'apprenait un jour, il en profiterait pour jouer avec ça. Elle le connaissait presque par cœur. Après tout, ils étaient ensemble depuis leur tendre enfance. Même s'il était avec elle, les autres lui manquaient énormément. Surtout Kise et Midorima. Ces deux garçons étaient comme le feu et l'eau: opposé, mais complémentaire. Elle adorait les voir se chamailler comme des gosses. Mais bon, malheureusement pour elle, cette époque était révolue. Elle sentit un petit pince au cœur en repensant à Teiko et aux bons moments passés ensemble. Si seulement elle pouvait repasser une journée ensemble avec eux. Rien qu'une journée. Elle serait aux anges. Elle serait tellement heureuse qu'elle pourrait mourir de bonheur. Le comble de l'ironie. Mais bon, le sujet « Teiko » était clos depuis qu'ils étaient entrés au lycée.

Puis, le second sujet concernait Midorima et plus particulièrement ses amours. Momoi avait surpris le vert dans les vestiaires avec son partenaire, dans tous les sens du terme. Oui, en plus de travailler ensemble sur le terrain de basket, elle les avait surpris entrain de... se faire des mamours dans les vestiaires. Bon, il n'y avait rien de choquant, mais elle fut très surprise. Elle n'avait rien contre les gays. C'était juste que son côté romantique venait de prendre un coup en les voyant, comme ça, dans des vestiaires. Elle, elle était plutôt du genre à le faire dans un lit, remplie de pétales de roses rouges et roses et des chandelles pour réchauffer et éclairer la pièce. Oui, une vraie princesses romantique. Quand elle lui expliqua qu'il ne répondait pas à ses appels après s'être fait prendre par un autre membre de leur équipe, elle fut rassurer quand il lui avoua qu'il ne lui répondait presque jamais. Et quand il lui répondait, il l'envoyait boulet. Midorima dans toute sa splendeur.

« Il est méchant avec nous Midorin. Tu crois qu'il fait ça pour qu'on continue à l'appeler et à lui envoyer des sms? Je crois que j'irai le voir demain pendant son entrainement. J'ai bien envie d'aller lui dire bonjour, et aussi saluer son petit copain. Tu voudras venir avec moi? », demanda-t-elle avec le sourire aux lèvres. Quand il proposa d'appeler, elle le stoppa de la main. « Tu sais très bien que ça sert à rien de l'appeler ou de lui envoyer des sms. Il répond que si, il a envie. Et ça se trouve, il est au restaurant avec son petit ami. Tu voudrais pas le déranger, hein? », dit-elle en le regardant avec des étoiles dans les yeux. « On ira le voir demain. Je suis sûr qu'il sera heureux de nous voir tous les deux. Tu sais très bien à quel point il aime nous voir ensemble. », dit-elle en rigolant.

Les deux amis étaient le duo le plus... « terrifiant » de la génération des miracles. Non pas qu'ils faisaient peur, loin de là, mais ils étaient deux fouines. Ils adoraient chercher des ragots et passer des soirées à les raconter pour rires. Si les autres faisaient peur par leur prestance, leur colère, eux, faisaient peur par leur curiosité. Après tout, c'était un don qu'elle cultivait pour l'équipe dont elle était la manager: Teiko au collège et Tôô au Lycée. Une redoutable fouine qui faisait encore plus peur qu'Aomine lorsqu'il était dans la zone. Le futur couple formait un duo de choc.

En parlant de leur « couple », Kise semblait surpris par les propos de la rosette. Il était que, lorsqu'elle était en la présence du bleu, très peu de personnes pouvaient l'approcher. Et Kise faisait parti de cette exception. Comme tous les autres membres de la GM. Depuis la dispersion du groupe, ils avaient tour ce « passe droit » puisqu'ils étaient restés plus ou moins amis. Enfin, Aomine était toujours resté en bon terme avec blondie. Et comme il savait que Momoi l'appréciait beaucoup, il l'autorisait à lui parler et même à passer du temps avec elle. Mais toute cette jalousie, le bleu ne la montrait pas à la rosette. C'était sans doute pour cette raison qu'elle ne comprenait pas cette réaction. Toutefois, elle s'en doutait un peu vu les conditions qu'il lui imposait: un sms toutes les heures, voir toutes les 30 min. Dans le cas contraire, il se déplacerait pour voir ce qui se passait. D'ailleurs, quand il lui avait dit cela, elle était heureuse. Non pas qu'elle avait peur d'être seule avec Kise, son Ki-chan. Mais heureuse parce qu'il s'inquiétait pour elle. Autant qu'elle s'inquiétait pour lui quand elle n'était pas avec lui. Elle se sentait moins... possessive.

« C'est vrai que Dai-chan est très protecteur, mais faut le comprendre. On a toujours été ensemble. D'ailleurs, je supporte pas de ne pas avoir de ses nouvelles plus d'une demi-journée. », avoua-t-elle en rigolant légèrement. « En faite, j'ai réussi à le convaincre de venir seule chez toi en lui promettant de lui envoyer des sms toutes les heures. Sauf que j'ai décidé de le harceler de mms pour l'embêter. », dit-elle en lui montrant tous les mms envoyés depuis le début de la soirée. Ils étaient... « mignons » sur certaines. « Owiiii! Une jolie grimace pour lui prouver qu'il n'a pas à s'inquiéter quand je suis avec quelqu'un, autre que lui. », finit-elle de dire.

À ce moment-là, elle prit son téléphone pour prendre une photo d'eux deux. Le but de la photo: faire la grimace la plus horrible possible. Sauf qu'avec leur tête de bisounours, ils n'allaient pas être très convainquant. Une première photo. Rien que de la voir, Satsuki explosa de rire. Elle avait vraiment une tête affreuse dessus. Kise n'était pas mal non plus. Elle lui proposa de faire une autre photo. Une seconde photo. Dessus, Satsuki ressemblait à un bisounours et Kise... à je sais pas quoi. Ils étaient vraiment mignons. Aller, une troisième photo pour le fun. Cette fois-ci, les deux têtes étaient parfaites: tronche ici

Alors qu'elle était entrain d'envoyer le sms, Kise lui posa une drôle de question. Qu'est-ce qu'elle ressentait quand elle était avec lui? Son cœur... oh non! Elle n'y croyait pas. Il voulait – lui aussi – les mettre ensemble. Après la cousine de Daiki, c'était autour de Kise de lui poser des questions sur ses sentiments pour Aomine. Pourquoi les gens ne comprenaient pas qu'ils étaient seulement amis? Elle envoya le sms, et n'attendit pas l'accusé de réception pour poser son portable sur la table. Elle ne comprenait pas pourquoi est-ce que les gens lui posaient ce genre de question. À ses yeux, il n'était un ami. Enfin, il était plus qu'un ami, mais pas dans ce sens-là. Elle le voyait plus comme un protecteur, un grand frère. Elle pouvait dormir en sous-vêtements avec lui sans ressentir de gêne. Elle aimait quand il ronchonnait parce qu'elle était la seule personne qu'il acceptait dans son espace vital quand il était de mauvaise humeur. Oui, elle était unique à ses yeux et, même si elle avait du mal à le voir, elle le ressentait à travers les autres.

« Ki-chan, il n'y a rien entre Daiki et moi. Mis à part de l'amitié. L'amour que je ressens envers lui est différent de celui que je ressens pour Tetsu-kun. », dit-elle. « Quand je suis avec Daiki, mon cœur ne bat pas plus vite, je ne ressens rien de particulier. J'ai juste l'impression d'être une princesse dans ses bras ou juste en sa présence. Il... il a toujours été là pour moi, pour me protéger. Et inversement, je serai toujours là pour lui. C'est pour ça que je n'aime pas le laisser seul. », continua-t-elle. « Je te le dis, il n'y a rien entre nous deux. Je serai la première à le savoir, non? », finit-elle de dire en lui faisant un clin d’œil.

La petite princesse ne comprenait pas l’ambiguïté de sa relation avec le rustre bleu. Quand ils étaient tous les deux, il agissait vraiment comme un prince avec elle. Certes, il ressemblait beaucoup à un prince maladroit et brusque, mais le côté princier était là, surtout quand elle était là ou quand il s'agissait d'elle. L'amour pouvait prendre de nombreuse forte et elle vivait la plus subtile. Celle qui transforme deux amis en amant parce qu'ils étaient fait pour être ensemble.

HRP:

09/05/2014

Y a quoi à la télé, ce soir ?
« Amour, gloire & beauté ! »

feat. Momocchi ♥

Aller voir Midorima semblait une excellente idée ! Car du coup, Kise pourrait l'embêter par rapport à sa relation avec son coéquipier. Et puis, Momoi avait raison ! S'il refusait de répondre aux sms et aux coups de fil, il fallait bien aller le voir en personne ! Et connaissant notre blondie préféré, on se doutait déjà ce qui allait résulter de cette petite visite improvisée. Enfin, peu importe, il allait bien s'amuser, c'était certain !

"Oh oui ! Je veux aller les embêter !"

Il se mit à rire en imaginant les conneries qu'il pourrait bien faire. C'était toujours tellement drôle de voir Midorima se fâcher pour un oui ou pour un non. Kise l'imaginait déjà rouge jusqu'aux oreilles, tentant vainement de nier sa relation amoureuse avec Takao ou un truc du genre. Oui, ça lui ressemblerait de faire un truc comme ça. Suite à quoi, Takao se vexerait et irait bouder dans un coin en menaçant de ne plus jamais tirer sa majesté Midorima dans sa charrette. Magnifique menace, n'est-ce pas ?
Et sur ces sages paroles - ou pas - le sujet Midorima était clos pour ce soir. Mais nul doute qu'ils allaient rouvrir le dossier après leur petite visite à Shutoku.
Il était donc temps de se consacrer au dossier Aomine ! Ou plus précisément Aomine et Momoi ! Kise avait beau être blond, même lui avait remarqué certaines choses et ces choses, il voulait absolument les faire comprendre à son amie. Toutefois, la tâche s'avérait bien plus compliquée que ce qu'il avait pensé au début !

En effet, la jeune fille insistait sur le fait qu'ils étaient juste amis et qu'Aomine était juste très protecteur envers elle. Juste...Comment pouvait-il lui faire comprendre ? Ses méninges marchaient à fond, encore un peu et on aurait sans doute vu de la fumée sortir par ses oreilles. Mais au final, il ne savait pas trop quoi faire à part tenter de lui ouvrir les yeux en lui faisant comprendre certaines choses. Ce qui s'avérait bien plus compliqué que prévu.
Pour l'heure, le blond avait proposé d'embêter Aomine en lui envoyant une photo débile d'eux. Il était sûr que Momoi adorerait l'idée et d'ailleurs, elle s'empressa de prendre son téléphone et d'immortaliser le moment. Sauf que la première photo ne fut pas un franc succès. Ils recommencèrent donc et cette fois, la photo était juste parfaite. Kise éclata de rire en voyant leurs tronches et en imaginant celle d'Aomine lorsqu'il verrait le truc. Il aurait tout donné pour le voir à cet instant-là, instant sans doute épique !

N'ayant toujours pas abandonné l'idée de faire enfin réaliser les vrais sentiments de Momoi à l'attention d'Aomine, Kise lui demanda ce qu'elle ressentait en sa présence, persuadé qu'elle serait troublée en se rendant compte que, oui, son coeur battait plus vite quand elle le voyait. Eh bien, il se prit une grosse claque ! Elle ne ressentait rien de particulier en sa présence ? Kise la regarda un instant avant de gros yeux. Non, franchement, il ne s'était pas attendu à ça ! Et puis, soudain, il eut une illumination, si si !

"Vous avez trop l'habitude d'être ensemble, c'est tout ! Pour vous, être ensemble est tout à fait naturel et du coup, ça prouve que vous êtes faits pour passer toute votre vie ensemble !"

Bah quoi ? C'était logique, non ? Oui, enfin, une logique made in Kise, mais au final, il n'avait pas vraiment tort ! Il sourit bêtement et appuya sur la joue de Momoi, histoire de la taquiner un peu. Il ne faisait plus vraiment attention au film en arrière-plan, il venait même d'avoir une autre idée pour la soirée qui, pourtant, touchait lentement à sa fin.

"On se fait des masques de beauté, Momocchi ? Juste avant d'aller dormir ! Tu dors ici, hein ? Heiiin ?"

Il serait trop tard pour qu'elle rentre, de toute façon ! Et puis, Kise aimait bien dormir avec elle, ça lui faisait une peluche grandeur nature !

Invité

Y a quoi à la télé, ce soir ?

La soirée cinéma se transforme en séance de putisage! Attention les gens, ça va chauffer pour vos fesses.

Le sujet Midorima se termina sur une touche assez comique. Les deux amis s'imaginèrent la scène entre eux deux et le couple: Ki-chan s'amuserait à taquiner Midorima, Momoi serait avec Takao qui lui raconterait tout ce qu'elle voudrait savoir. Puis, le vert s'énerverait contre son coéquipier en disant d'arrêter de dire des conneries, surtout en présence de ces deux-là. Après tout , il savait très bien que, dès que Kise et Momoi seraient au courant, la terre entière serait au courant. Un manque de confiance qui prouvait la proximité des trois confrères de la GM. Pour finir, Takao le menacerait de ne plus le traîner et de ne plus passer des nuits ensemble. Une scène très comique. Ce fut aussi pour cette raison qu'il accepta son invitation pour aller le taquiner en direct. En guise de confirmation, elle prit son portable pour noter l'heure du rendez-vous. Sans demander l'avis de Kise, elle lui marqua qu'ils iraient le voir le lendemain, après les entraînements de basket. Maintenant que ce sujet fut clos, Kise allait pouvoir s'occuper de la plus blonde des deux: la petite confidente qui ne semblait pas voir plus loin que le bout de son nez en ce qui concernait ses sentiments à propos d'elle et de son meilleur ami. Une tâche qui allait être plus difficile que prévus.

Mais avant ça, une petit séance photo! Kise avait bien remarqué que la manager n'arrêtait pas d'envoyer de sms au concerner: tel un petit couple, ils ne pouvaient pas se passer l'un de l'autre. Elle lui expliqua même les conditions qu'elle avait du accepter pour qu'elle puisse venir chez lui, toute seule. Des conditions pour – le commun des mortels – étaient une preuve de leur sentiment l'un envers l'autre. Une preuve qu'elle ne semblait pas comprendre. Pour s'amuser, blondie lui proposa de faire des photos d'eux deux pour le faire rager. Le petit allier de Kaijou voulait s'amuser avec les nerfs de son ancien partenaire de jeu. Consentante, elle prit son portable pour prendre des photos d'eux deux. La première ne lui plaisait pas. La dernière, par contre, fut un chef d’œuvre. Ils faisaient une vraie tête de con sur cette photo. Elle l'envoya donc à Daiki en lui laissant un petit mot qui lui disait:
« Ne t'inquiète pas, Ki-chan s'occupe bien de moi. Une petite preuve en image ♥
Je t'aime fort, ta Satsu ~ »

Si en cette soirée, Kise faisait preuve d'une intelligence hors du commun, ce n'était pas le cas de Satsuki. Elle ne comprenait vraiment pas pourquoi son confident lui posait toutes ces questions à propos d'elle et d'Aomine. Elle ne comprenait pas ses propres sentiments. Alors quand elle lui avoua qu'elle ne ressentait rien de spéciale en sa présence, elle ne savait pas trop comment prendre sa surprise, ni même sa réponse. Il était vrai qu'elle ne pouvait pas se passer de lui. Et quand ce n'était pas elle, c'était lui qui venait la voir. Leur relation avait tellement évolué dans le temps, que les deux protagonistes de ce film d'amour ne s'étaient même pas rendu compte de cette évolution. À l'inverse des spectateurs. Même les parents des deux adolescents désespéraient – sauf pour le père de la rosette – de cet amour incompris des deux acteurs principaux. Kise devait donc jouer le déclencheur. Quitte à faire lui mettre des gifles pour lui faire ouvrir les yeux. Quand il eut fini, elle se mit à réfléchir sur le fait qu'ils étaient tout le temps ensemble et que c'était la preuve qu'ils étaient fait l'un pour l'autre.

« On a toujours été plus ou moins tout le temps ensemble. On est le repère de chacun. Quand je suis pas avec Daiki, je me sens perdue, j'ai limite peur de me retrouver seule avec tous ces gens. Et de toute façon, quand je le cherche pas, c'est lui qui me cherche. C'est normal qu'on soit tout le temps ensemble, non? », demanda-t-elle, intrigué. « Une fois, alors que je l'avais pas trouvé, j'me suis endormie sous un arbre et il m'a « disputé » parce que je dormais seule sous l'arbre. », continua-t-elle. « Tu... tu crois que c'est ça, quand on est amoureux? », demanda-t-elle, un peu perdue.

Si le bleu était le seul garçon à pouvoir rendre dingue la rosette, parce qu'il n'était pas dans son champs de vision, Kise, lui, était le seul garçon à pouvoir raisonner la demoiselle sans la faire pleurer ou sans la mettre en état de choc. Il était aussi doux qu'elle. Ils étaient un peu les deux facettes d'une même personne. Le côté masculin pour le blond et le côté féminin pour la rosette. Alors qu'elle était entrain de réfléchir – si si, elle sait faire ça – sur ce que Kise venait de lui dire, elle sentit le doigt de Kise au niveau de sa joue. Telle une gamine de 5 ans, elle gonfla ses joues pour faire du bruit au même moment. Elle se mit à rire toute seule. Folle? Non, juste enfantin. Sa plus grande qualité.
Depuis le début des sujets de ragots, elle n'avait pas du tout fait attention au film: elle préférait s'occuper sur ce que disait Kise plutôt que sur le film. Surtout que maintenant, cela la concernait directement.

Faisant une moue assez mignonne, parce qu'elle réfléchissait sur ce qu'elle ressentait pour lui, elle fut revenue à la vie grâce à sa demande: un petit masque avant d'aller ce coucher. Comment ça, avant d'aller ce coucher? Elle regarda sa montre avant d'être choquée par l'heure. Il était déjà quasiment 23h. Elle qui ne voulait pas déranger son ami, en dormant chez elle, elle rougit légèrement quand il lui proposa de dormir chez lui. Elle ne pensait pas rester aussi tard. Surtout qu'elle avait promis à Daiki de ne pas rentrer trop tard chez elle.

«T'es sûr que je peux? Je veux pas déranger tes parents en dormant chez toi. Surtout qu'à la base, je devais rentrer pour dormir. », dit-elle un peu gênée. « Je vais prévenir Daiki et mes parents pour leur dire que je dors ici. Par contre, j'ai pas de change, ni même de pyjama. Tu crois... que je pourrai te prendre un t-shit et un short pour les utilisés comme pyjama? », demanda-t-elle. « Et aucun soucis pour le masque! J'ai acheté de quoi faire des masques maisons et aussi un kit de manucure. On va pouvoir se faire tout beau nos amours. », dit-elle, sans se rendre compte du double sens – amoureux – de sa phrase.

Avant d'aller chercher les produits, elle lui renvoya donc un sms pour le prévenir qu'elle ne rentrerait pas chez elle finalement. Elle appela ses parents pour les prévenir. Ses parents étaient moins inquiet que le bleu pour elle, mais elle tenait quand même à les prévenir, juste au cas où. Comme ça, ils pouvaient dormir sur leur deux oreilles. Maintenant que cela était fait, elle alla chercher ses produits. Pour cette soirée, elle avait pris des produits de très bonne qualité. Elle ne voulait pas faire les choses à moitié.

HRP:

09/05/2014

Y a quoi à la télé, ce soir ?
« Un soir à l'institut de beauté »

feat. Momocchi ♥

Il était clairement trop tard pour que Momoi rentre chez elle, du coup, Kise lui proposa de rester dormir. Ce ne serait pas la première fois et puis, ce n'était pas comme si elle allait déranger. Il avait momentanément laissé de côté le sujet Aomine, mais il comptait bien revenir dessus tout à l'heure ! Hors de question d'abandonner avant d'avoir fait réaliser à son amie ce qu'elle ressentait vraiment pour ce crétin. Oui, Aomine était un crétin sans nom ! Mais un crétin que Kise appréciait quand même. Il sourit bêtement, puis hocha la tête lorsque Momoi lui demanda de lui prêter de quoi passer la nuit. Mais il avait mieux. Après tout, la pauvre nagerait littéralement dans les affaires du blond. Ce dernier se leva et entra sans la moindre gêne dans la chambre de sa soeur, la plus jeune des deux. Momoi et elle devaient faire à peu près la même taille...mis à part la taille de bonnet. Sans doute allait-il se faire tuer lorsqu'elle rentrerait et se rendrait compte que l'u n de ses pyjamas avait disparu, mais c'était pour la bonne cause !

Il revint donc vers son amie qui avait déjà sorti ses produits. Le blond sourit. Tout avait l'air tellement professionnel ! Il posa le pyjama à côté de son amie et prit place par terre. Ils étaient bien par terre, non ?

"Je t'ai ramené un pyjama de ma soeur. Je crois que ce sera mieux ! Et t'en fais pas pour mes parents, ils t'aiment bien et puis, je pense qu'on sera couchés avant qu'ils reviennent."

Souvent, les soirées de ses parents pouvaient s'éterniser lorsqu'ils étaient en bonne compagnie et avec ce que les deux amis s'apprêtaient à faire, ça valait peut-être mieux. Sa mère aurait probablement participé, mais son père se serait encore mis en colère en demandant à son fils, son seul fils, pourquoi il se comportait comme une fille. Kise se souvenait encore du jour où son père lui avait demandé de but en blanc s'il était gay. L'adolescent en était resté bouche bée, même si sa question était légitime, au fond. Après tout, il faisait vraiment des trucs de filles, notamment en ce qui concernait la beauté, et il n'avait jamais vraiment eu de copine - la fille avec qui il était brièvement sorti au collège ne comptait pas car il était juste sorti avec elle parce qu'elle s'était montrée très insistante. Et en plus, il invitait une fille sur laquelle presque tous les mecs fantasmaient et...n'avait jamais été tenté de faire quoique ce soit avec elle. Oui, la question était légitime, bien que totalement fausse.

"Aominecchi et toi, vous êtes faits pour être ensemble. Ça crève les yeux ! Vous ne pouvez pas vivre l'un sans l'autre, c'est déjà presque suffisant comme preuve, non ?"

Voilà qu'il remettait ça. Mais bon, il ne voulait vraiment pas abandonner ! Enfin, pour l'heure, ils allaient se faire une petite beauté. Kise prit une pince pour dégager son front, ne se souciant aucunement d'avoir l'air parfaitement ridicule ainsi. Bah quoi ? Il n'allait pas foutre du masque sur ses cheveux, hein !

"Dis donc, ça rigole pas avec tes produits ! Viens là, je vais commencer par t'en mettre."

Et hop, il commença à appliquer le masque sur le visage de Momoi, l'air très concentré, si, si. Bon, on ne pouvait pas vraiment faire de gaffes avec ça, mais on ne savait jamais ! Après s'être assuré que le produit était bien étalé, il sourit et s'adossa contre le canapé derrière lui.

"Je vais nous chercher des concombres après ! Pour les yeux ! A mon tour !"

Il ferma les yeux et attendit donc que Momoi lui applique le masque à son tour. Il se devait d'avoir une peau de bébé en tant que mannequin ! Ce qu'il faisait était donc tout à fait normal !

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