Une moquerie de trop ! [Pv Harley]

Assise. Devant la table de la cuisine. Il est 16h00. Je m’ennuie, je n’ai rien à faire. On pourrait croire que je n’ai aucune vie sociale. Mais ce n’est pas le cas ! J’ai des amis ! Mais je n’ai pas spécialement envie de voir des gens aujourd’hui. Je veux juste trouver une occupation histoire de me distraire et que ce samedi finisse le plus vite possible. Mains sur les genoux, j’entends le tic-tac de l’horloge de la cuisine mais soudainement, un autre bruit vint à mes oreilles, une sorte d’orage violent qui aurait pu réveiller n’importe qui ; mon ventre. ET c’est normal! 16h00 c’est l’heure du goûter! ET pour moi ce repas est sacré ! Ce qui me faisait envie plus que tout était tout simplement un paquet de fraise tagada ! Quoi de mieux ? Je me lève finalement et me dirige, sourire aux lèvres, jusqu’au placard contenant mon St Graal. Attention, ouverture du placard ! Mais mon sourire se remplaça par une tristesse immense. Rien. Il n’y avait plus rien, aucuns bonbons ! Sans réfléchir j’attrapai mon porte monnaie et ma veste pour me rendre dans le meilleur combini pour acheter les meilleurs bonbons !

Quelques minutes plus tard, je me retrouvai finalement dans cette merveilleuse boutique ! Elle vendait de tout : des bonbons jusqu’aux produits ménagers, des vêtements jusqu’aux ordinateurs ! Je passai les portes automatiques en savourant des yeux tous les produits à ma disposition. Je me mis en route vers le rayons sucrerie sans plus tarder. Mes parents m’avait envoyé tout l’argent que je pouvais utiliser pour me nourrir tout le mois hier ! Je pouvais un peu en profiter ! J’attrapai deux paquets de tagadas, un de dragibus, trois de nounours en gélatine et des barres de céréales aux chocolats ! J’aurai peut être du prendre un panier mais bon, je n’aurai qu’a demander un sac a la dame !

Avant de partir en caisse, je décidai de faire un tour dans les rayons histoire de voir les quelques nouveautés. Dans le rayon vêtement, je trouvais un magnifique t-shirt blanc aux manches bleu clair ! Les couleurs de ma chère équipe de Basket ! Je pris ma taille et l’ajouta au dessus des mes paquets de bonbons dans mes bras !

Je continuais d’arpenter tous les rayons quand j’atteignis finalement le dernier : un rayon contenant des trucs ultra-fragile ! Genre de la vaisselle, des sculptures, des jolis trucs en verre. J’ai pour habitude de ne jamais m’approcher de ce rayon… Il faut dire que je ne suis pas la fille la plus adroite du monde et je risquerai de TOUT casser. Je soupirai et tourna le dos en rayons. Je fis un pas avant de m’arrêter brusquement. Un fracas de verre ce fit entendre. Je me retournai et vit une jeune fille plus âgé que moi ayant un style…. Particulier ? Je n’aimerai pas me trouver sur son passage… A ses pieds se trouvait des bouts de verres de je ne sais pas quoi. JE vis juste un morceau rose et cela me fit lâcher un petit rire vue le contraste entre son style et ce truc rose. Je regrettait aussitôt mon acte car une seconde après, la fille me foudroyait du regard.  

Grande, une coupe enfantine faisant tout de même flipper, un maquillage spécial mais très attirant. Un air de voyou. Voila ce qui se trouve sous mes yeux. Tous mes amis vous le diront : j’ai le rire facile. Et vue la bête qui se trouvait devant moi j’aurai eu intérêt à ne pas ouvrir  ma bouche pour rigoler. Mais en même temps, la statue qu’elle prenait, c’était vraiment pour elle ? C’était en plus d’être hideux, le type de statue que les romans aimaient ! Jamais je n’accepterai ça chez moi ! Beurk §

L’intéressée me fusilla du regard. Je senti mon sang se glacer. Ne voulant pas plus prendre de risque, je me reculai et me retourna pour vite passer à la caisse.  Je jettai quand même un dernier coup d’œil par-dessus mon épaule pour voir si la jeune fille n’allait pas m’attraper et me torturer à mort. Surprise : elle pleura.

- Nooooooooooon ! C'était .... C'était pour ma grand-mère ... Elle va bientôt .... Je ... Qu'est-ce que je vais faire ?

Arf. Je m’étais trompée. Je ne sais pas si je devais me sentir mal pour elle ou plutôt pour sa grand-mère qui avait un gout affreux pour les statues. Je continuai mon chemin vers les caisse. Je m’adressa a son occupante.

« Bonjour, excusez moi, il y a eu un cassement de statu. Puis-je avoir une balayette ? »

La dame me regarda intrigué puis me passa ce que je voulais. Je retournai vers la scène de crime et m’approcha, confiante, de la jeune femme. Je lui tendait la balayette.

« Tenez, désolé d’avoir rigolé, je ne savais pas. »

Je prononçai ses mots les joues légèrement rosé, un pu honteuse.