Je n'ai pas d'idées pour le titre alors je met ça ^^ (vive l'originalité XD)

Henta Cho

Physique

Cho est, ne nous mentons pas, minuscule. En comparaison à certains géants d’1 mètre 80, on a du mal à remarquer la petiote au mètre 61. Elle a une apparence fragile mais ce n’est nullement le cas. Ses jambes sont taillées pour sauter et ses bras sont assez forts pour envoyer la balle dans le panier.
Les yeux de Cho sont rouges. Ils reflètent toutes ses émotions à la place de son visage, allant de la joie en passant par la tristesse ou la colère. Pourtant, ils ont l’air froid lorsqu’on les scrute, ces yeux...
Cho a de longs et lisses cheveux noirs qu’elle attache rarement, sauf dans les instants critiques. Il lui arrive de mettre un bandeau dans la touffe lorsqu’elle y pense mais c’est plutôt rare. Lorsque Cho se réveille en retard et arrive en trombe en cours (c’est fréquent, mine de rien), on a la vague impression que la lycéenne a une choucroute carbonisée posée à même sur sa tête.
Toutes les parties de son visage restent neutres et ce, à tout instant. Ne vous attendez pas à la voir sourire du jour au lendemain.
Pour ce qui est question des habits, Cho ne s’en pose pas des masses : uniforme les jours de cours, tenue de sport blanche et rouge pour les entraînements et les balades un peu partout. La simplicité, y’a que ça de vrai !.

Caractère

Cho est, tout d’abord, très silencieuse et discrète. Elle prendra la parole quand elle le voudra et qu’importe les situations. Par contre, lorsqu’elle blablatte, c’est franc et direct : si ça vous froisse, tant pis. Cho sait s’abstenir de certains propos quelques fois mais sinon, ne vous attendez pas à des mensonges. En gros, si elle ne vous aime pas, elle ne se gênera pas pour vous le dire.
Ensuite, Cho déteste les gens qui ne font aucun effort. La réussite s’obtient grâce à du boulot et ceux qui obtiennent tout sans rien faire la font enrager.
Si on l’ignore ou si on se moque de sa personne, elle semble s’en ficher intérieurement mais vous pouvez être sûr qu’elle vous incendie en son for intérieur.
De son caractère discret, Cho ne montre pas facilement ses émotions. Rares sont les moments où on voit son visage s’orner d’un vrai sourire de joie ou ses yeux rouges s’embuer de larmes. Son expression reste neutre et si vous avez parfois l’impression qu’elle vous regarde de haut, sachez que ce n’est pas dans ses intentions. Tous ses sentiments passent par ses yeux, que ce soit la joie ou la tristesse.
Cependant, lorsque Cho est en colère, je vous conseille vivement de partir. Dans la vie courante, c’est impressionnant. En match, c’est effrayant.
D’ailleurs, en match ! Parlons-en.
En match, c’est toujours Cho. Mais là, elle est plus bavarde, plus souriante. Elle aime analyser ses adversaires afin d’offrir de meilleures chances de gagner à son équipe. Les gens qui la sous-estiment ont tôt fait de la mettre en colère. Alors là, elle se lâche sur le parquet et ça fait presque peur : elle sacrifie presque sa santé pour montrer que c’est une adversaire digne d’être respectée.
Pour finir, Cho accorde rarement sa confiance. Son amitié, passe encore. Mais pour que vous soyez quelqu’un à qui elle tient, Cho attend de vous une preuve que cette amitié est solide et tient le coup. Sinon, laissez tomber et prenez un curly.

Histoire

Cho était née dans une petite famille aimante, entourée d’une seule mère. Une violente dispute avait poussé son père à quitter le logis quelques mois avant sa naissance. On comparait ses yeux à ceux de son géniteur. C’était la seule image qu’elle avait de son ‘‘papa’’ : une paire d’yeux rouges.
Cho ne manquait de rien. Sa mère l’aimait beaucoup. Elle grandissait vite et bien. Cherchant toujours à faire plaisir, souriant à tout le monde, enjouée... Cho était bien appréciée partout, que ce soit à l’école ou dans son quartier. Ses résultats scolaires plutôt bons, Cho s’ennuyait pourtant un peu. Chaque jour, le même refrain, la même routine... Elle ne savait plus quoi faire d’autre.
Un jour, alors qu’elle rentrait des cours, un garçon l’interpella. Son ballon de basket avait roulé jusqu’à ses pieds sans que la jeune fille s’en rende compte. Le lendemain, Cho mettait chaussures de sport et partait avec sa mère dans un magasin afin d’acheter un ballon. Que voulez-vous ? Une passion éclôt des fois comme ça, sans raison apparente. C’était le cas pour Cho et elle n’allait pas s’en plaindre, elle qui avait trouvé de quoi pimenter ses journées.
Quand elle se mit au basket, elle avait exactement 9 ans.
Autant dire que s’entraîner seule ne correspondait pas à une partie de plaisir. Cho passait chaque jour au petit stade avec dribbles, tirs rapprochés ou éloignés. En fait, elle abandonna bien vite l’idée de faire des tirs de proche : pour une fois, sa petite taille l’handicapait beaucoup. Alors elle se perfectionna dans des tirs à trois points, s’aidant d’une bonne détente pour rapidement progresser. Parallèlement, Cho se concentrait sur ses études au point d’en devenir malade. Sa mère devait parfois la tirer de son bureau pour que la jeune aille s’aérer. Au final, elle finit ses années de primaires haut la main. Les collèges alentours lui tendaient les bras. Cho en choisit un pas trop éloigné de chez elle et, dès qu’elle fut entrée dans l’enceinte de l’école, elle fonça s’inscrire au club de basket féminin. Elle voulait jouer des matchs officiels, montrer de quoi elle était capable. On l’accepta sans trop de soucis.

Cependant, Cho n’ayant jamais exercée le basket avec d’autres, ses débuts dans une équipe officielle furent plutôt laborieux. Elle devait s’habituer à faire des passes, à utiliser son basket pour son équipe. Elle mit trois bons mois avant d’être enfin acceptée dans le cinq majeur. Mais la collégienne s’en fichait un peu car, enfin, elle avait réussie. Ce soir-là, sa mère la félicita longuement. Elle connaissait la passion de sa fille pour ce sport.
Dès lors, Cho se dépassait dans les matchs, repoussant ses limites toujours plus loin, ce qui lui fut parfois reproché. Il ne fallait pas que sa santé se détériore, selon les dires de certains. De plus, une si petite joueuse n’était-elle pas un handicap pour l’équipe ?
Cho se fichait éperdument des remarques et se concentrait sur son but : mener son équipe à la victoire. Ses trois points, même si ils ne réussissaient pas toujours, avaient sauvé les filles à plusieurs reprises. Très vite, on reconnut sa valeur. La taille ne faisait pas tout, dans ce sport.
Cependant, arriva un match qui brisa tout le monde qui s’était formé autour de Cho.
Elle s’en souvenait comme si c’était hier : les préliminaires d’une importante compétition. Dans l’équipe, on croyait à la victoire. Cho était toujours souriante, bien qu’elle avait un peu de trac. Et si elle loupait tout ses tirs ?
L’échauffement se passa bien. Ils rentraient tous, la plupart sans toucher l’arceau. La collégienne le sentait bien, ce match...
Coup de sifflet. Début de ce match fatidique. Passe à Cho, qui prit appui sur ses deux jambes, prête à marquer au bout de quelques secondes de jeu. Même si elle était petite, en première année, elle pouvait le faire...
Elle n’en eut pas le temps. Une géante arriva par derrière et lui piqua la balle comme si la petite joueuse n’existait pas. Dès lors, Cho ne put marquer. Parce qu’on interceptait tout. Ses passes, ses buts, ses paniers. Cho se souviendrait toujours des regards déçus que ses camarades lui lancèrent. Bonne à rien. Ils semblaient tous dire ça.
Elle perdit tout ses moyens. On ne la laissa pas toucher la balle. Elle fut remplacée au bout de cinq minutes de jeu.
Aucunes de ses larmes ne réussirent à toucher ses coéquipières. Tout simplement, on renvoya Cho du club de basket, lui demandant de "trouver ce qu’il te manque" et de revenir l’an prochain. La dure réalité avait touché la collégienne en plein coeur. Tant qu’elle réussissait, on lui accordait de beaux sourires, une amitié. Si elle perdait, on la jetait comme un jouet cassé.
Ce soir-là, elle songea sérieusement à arrêter de jouer au basket. Quand Cho rentra chez elle, sa mère lui conseilla simplement de faire son choix, celui que la joueuse désirait le plus. C’est-à-dire continuer.
Alors, après les cours, elle prenait son ballon et retournait sur le petit stade qui l’avait vu grandir et progresser tout au long de sa courte vie. Petit à petit, Cho améliora ce qu’elle voulait. Jetait ce dont elle n’avait plus besoin. Sa vitesse et sa capacité de tirs augmentèrent considérablement. L’endurance et le travail d’équipe passèrent au second plan. De toute façon, la collégienne n’avait personne avec qui jouer. Elle était seule.
Parallèlement, sa mère nota des changements. Cho, jadis si souriante, n’exprimait plus aucune de ses émotions les plus profondes. Tout semblait se refléter grâce à ses yeux. Cho, jadis si sociable, si bavarde, ne parlait plus à qui que ce soit. Pour quoi faire ? Ça ne servait à rien, strictement à rien. Elle était seule. Elle souhaitait le rester.
Au début de sa seconde année, Cho se représenta au même poste, devant certaines de ses anciennes coéquipières, devant un coach ébahi qui avait pensé, à tort, qu’elle avait arrêter de jouer. C’était, en quelque sorte, le cas. Cho ne jouait plus. Elle prenait ses matchs plus au sérieux que jamais. Et ses yeux rouges devinrent encore plus froids lorsqu’on lui reprocha narquoisement de ne pas avoir pris quelques centimètres plus. Cependant, Cho ne répondit pas et fit ce qu’on lui demandait de faire pour regagner sa place perdue.
Un peu plus tard, on lui appris qu’elle avait réussi, qu’elle retournait à son poste d’arrière. Tant mieux. Et tant pis pour ses adversaires.
Ses deux années restantes au collège se déroulèrent sans accrocs. Des fois ils perdaient. Des fois ils gagnaient. Cho ne prenait plus en compte les regards malveillants de ses coéquipières lorsqu’elle ratait un panier. Elle faisait son boulot. Aux autres de faire le leur.
La cérémonie d’adieu au club de basket se passa bien. L’ambiance était chaleureuse pour elles, les filles qui pensaient toujours à leurs propres intérêts. L’ambiance était glaciale pour Cho. La collégienne s’éclipsa avant la fin.
Elle avait réussie ses examens haut la main. Désormais, il lui restait à choisir son lycée, lycée qu’elle espérait secrètement plus chaleureux que ce collège aux allures de fantômes.
Cho jeta son dévolu sur Shutoku. Et, à la rentrée, la nouvelle lycéenne pénétra dans les murs, avec son uniforme flambant neuf,  la ferme intention de gagner encore et toujours plus ne la quittant pas. Et si elle devait compter sur une vraie équipe, alors soit. Cho n’était pas taillée pour ça mais qui sait ? Tout pouvait arriver si vite...

(Mon dieu, quelle histoire pourriiiiiiiiiiiiiiie 8D
Si un truc dérange, je peux refaire. Je rendrais ainsi service à l’Humanité en effaçant ce truc des registres XD) .

Validation

Commentaire(s)

POUET. Non mais que dire de plus x)

Si, si t'as pas d'ami, mange un curly, mais moi j'veux pas d'curly ;_;
Bref !

Une vraie petite Midorimette, mais à sa façon ! J'aime bien, même si tu dis que ton histoire n'est pas bien, moi j'aime beaucoup ! Et si tu doute encore, dis toi, avec l'avis le plus négatif au monde, que ça se laisse lire o/ (Alors que bon, faut arrêter d'être négatif èé)

Je te valiiiide !
Bon jeu à Shutoku !!!