Présentation de Renzacci Damiano

Renzacci Damiano

Physique

Damiano possède un physique assez typique chez les basketteurs. Plutôt élancé, il mesure un mètre quatre-vingt-dix pour quatre-vingt cinq kilos. Son corps est affuté au niveau des abdominaux et des bras qui laisse délicatement dessinés ses muscles. Pour s’entretenir Damiano court beaucoup et fait un peu de musculation mais son hygiène de vie irréprochable lui permet de ne pas prendre de poids. Pour le visage, Damiano possède des traits assez fins presque efféminés, les yeux noirs tout comme sa longue chevelure couleur ébène. Ses cheveux parlons-en car ils font sa fierté. Plus long que ceux de la majorité des garçons, notre homme aime à les laisser onduler légèrement plus ne pas donner un style trop féminim. Damiano a gardé l’habitude de les avoir détachés dans la journée, mais dès lors que le match commence, il fait se fait une queue de cheval en laissant ses quelques cheveux frontaux lui glisser sur le front telles quelques mèches virevoltantes.

Pour ce qui est de la logique vestimentaire, Damiano est quelqu’un de très classieux. Origine italienne oblige. Il s’habille beaucoup avec des costumes, vestes, chemises et autre vêtements apparentés à la haute couture. Il apprécie ce côté sophistiqué, mais possède bien sûr comme tout bon basketteur qui se respecte de nombreux joggings, tee-shirts, débardeurs à l’effigie des plus grandes stars que ce sport ait porté. Le contraste est plutôt flagrant, mais montre à la perfection la transformation qu’apporte le basket pour Damiano. Damiano même s’il s’habille beaucoup en rouge et noire possède le bleu comme couleur préféré. Celle-ci lui rappelle toujours la mer ainsi que les boucles d’oreilles que sa défunte mère portait souvent.

Maintenant que nous avons traité le gros œuvre rentrons un petit peu dans le détail. II faut savoir qu’en bon rital notre cher Damiano est très démonstratif. Dans cet ordre d’idée il ne sort pas sans sa chevalière avec le logo de la célèbre marque Jordan. De plus, il ne sort pas non plus sans sa chaine portant un pendentif sur lequel apparait le signe astrologique du scorpion. Un signe pour celui qui sait piquer là où cela fait mal sur un terrain. Damiano possède certaines manies comme celle de très (pour ne pas dire trop) se passer la main dans les cheveux. Cela révèle chez lui un certain gène faisant qu’il ne sait plus trop comment se tenir.

Caractère

Le caractère de Damiano est un peu double. Non pas qu’il soit schizophrène loin de là, mais par contre sa manière d’être varie considérablement lorsqu’il est sur un terrain. Dans la vie de tous les jours, Damiano est quelqu’un de plutôt simple, assez silencieux, car il n’aime pas se mettre en avant. Il est quelqu’un dont on entend peu parler en dehors du basket. Son éducation très pieuse lui inculqua des valeurs très nobles telles que le respect, le partage ainsi que l’altruisme. Notre jeune homme à la chevelure d’ébène déteste par-dessus tout l’égoïsme et la vantardise. Le sentiment selon lequel un être parait supérieur à un autre l’agace au plus haut point, vous comprendrez bien sûr qu’il n’est pas vraiment fan de notre cher génération des miracles.

Vis-à-vis de la gente féminine, notre cher Damiano n’a rien perdu de ses origines italiennes, il se présente bien et porte beaucoup sur l’image sans pour autant paraître arrogant. Il ne sera jamais un grand bavard vous tenant des monologues, mais son regard de braise vous fera probablement plus d’effets que de longs discours.

Venons ensuite à son comportement sur le terrain. Comme inscrit plus haut, le jeu de Damiano est très offensif tout comme son caractère. Il ne se résout jamais à perdre et entre donc dans une sorte de transe lorsqu’il entre en jeu. Plus d’amis, ni d’ennemis uniquement une connexion entre lui, le cuir et le panier. C’est comme si tous ce qui l’entoure n’est plus. Son corps et son esprit sont entièrement tournés vers le jeu et plus rien d’autre n’a d’importance. Un degré de concentration extrêmement fort qui entraine bien sur une haine profonde des personnes qui l’écarteront de la victoire.

Même s’il ne parait pas vraiment comme ça, Damiano est quelqu’un de plutôt impulsif qui aime se laisser porter par l’instant présent. Les plans sur la comète, il n’aime pas trop ça. Probablement car tous les précédents ont échoué lamentablement ? Ça vous l’apprendrez dans son histoire.

Maintenant abordons les passions de Damiano dans la vie. En effet notre chère tête brune adore l’écriture et en particulier la poésie. La richesse culturelle italienne sur ce sujet l’a très vite conquis et il a souvent pris l’habitude de coucher sur le papier ses sentiments refoulés. Sinon notre jeune homme joue aussi de la guitare appréciant jouer des balades ainsi que de la variété.

Concernant ce que notre jeune homme apprécie chez les autres c’est finalement leur simplicité. Il est très compliqué pour lui de s’entendre avec les personnes narcissique ou égocentrique. Il n’a pas de problème avec les personnes ambitieuses tant qu’elles sont respectueuses. Concernant les filles, car j’imagine que cela vous intéresse, et bien il les aime bien, mais pour davantage de détails je vous invite à venir lui demander en direct.

Histoire

Au sein de la Toscane existe une petite ville réputée elle aussi pour son architecture, mais surtout pour son palmarès au championnat italien de basket. Cette ville c'est Sienne, plus de 20 fois championne, plusieurs présentations au final four de l’Euroleague la plus prestigieuse compétition sur le continent Européen. C’est la ville où notre petit prince des parquets est né. Je parle bien sûr de Damiano Renzacci. Né il y a environ dix-sept années dans un petit quartier de la ville, notre chérubin était un enfant tout ce qu’il y a de plus normal. Ecole, camarade, sport, jeux vidéo. Tels étaient les occupations de notre jeune homme. Il est le fils de Francesco Renzacci et de Frederica Tommasi. Deux familles moyennes de la ville qui ne vivaient pas dans la pauvreté sans pouvoir gouter au luxe non plus. Sa mère était infirmière à l’hôpital le plus proche et son père était militaire. Les deux s’étaient rencontrés à l’hôpital lorsque Francesco fut rapatrié du front suite à une blessure. De leur union naquit le petit Damiano. Coqueluche de la gente féminine dès son plus jeune âge, son côté mystérieux et son regard ténébreux en faisait chavirer plus d’une alors que lui n’avait qu’une idée en tête, cette balle en cuir orangée qui ne quittait jamais ses mains.

Au retour du front, son père inapte au combat se réorienta dans le basket en prenant la charge d’une équipe dans le club du quartier. Dès son plus jeune âge, Damiano passait son temps à la salle lorsqu’il n’était pas en cours. Regardant son père dans son œuvre, profitant d’un temps mort pour aller faire deux ou trois shoots. Damiano ne perdait jamais l’occasion de jouer. Une passion était née, et une victime de cette drogue qu’est le basket était toute trouvée. Lorsqu’il eut six ans, Damiano commença à jouer dans le club de son père. Catégorie mini basket où l’on apprend les bases telles que les appuis, le dribble, les règles. Il ne pouvait plus s’en passer, dans la rue il avait son petit ballon, à la maison son père lui avait même installé un petit panier sur le côté du garage pour lui permettre de s’exercer continuellement et ce dès qu’il en avait envie. Et forcément pour le plus grand plaisir de son père, Damiano étant quelqu’un de très curieux, il venait souvent en quête de nouveautés pour toujours s’améliorer. Trois années passèrent avant que Damiano n’accède à la catégorie poussin où il fit des ravages.

A l’intérieur du petit club au sein duquel son père officiait et décida de s’occuper de l’équipe de son fils. Damiano faisait beaucoup parler de lui. Il n’avait pas encore dix ans qu’il savait déjà utiliser la plupart des dribbles courants qu’ils soient dans le dos ou entre les jambes lorsque le ballon n’était pas trop gros pour ses petites guiboles. Il portait son équipe, car étant plus fort que la moyenne il permettait au club d’engranger pas mal de victoire et le titre de champion départemental deux années de suites. Son habitude et sa soif de victoire commençaient déjà à forger son mental de compétiteur qui le détachait énormément des jeunes de sa classe d’âge. A l’orée du début de sa saison de Benjamin, il a alors 12 ans. Le club professionnel de Sienne ayant remarqué son potentiel désire le recruter pour son équipe jeune et ainsi le raccrocher à son centre de formation. Malheureusement pour lui, son père s’y oppose formellement et Damiano ne voyait pas vraiment l’intérêt de cet échange, car il ne voulait pas quitter ses amis. La saison se passe bien et l’équipe gagne tous ses matchs jusqu’à la finale contre l’autre équipe de Sienne. Alors que Damiano marque la moitié des points de son équipe, ses copains eux sont dépassés. Plus faible physiquement, mais surtout moins compétiteurs que leurs adversaires, l’équipe encaisse une lourde défaite sur le score de 70 à 50. Cette journée fut l’une des plus difficiles pour le petit Damiano. Ne pouvant contenir les larmes sur son visage, il ne savait pas comme juger cette défaite. Etait-ce de sa faute, celle de ses coéquipiers. Cela faisait beaucoup de question pour un enfant. Ce jour-là son père lui fera une confidence qui résonnera à travers lui pour le restant de ses jours. Il y a deux manières de réagir à une défaite, baisser la tête et abandonner, ou bien garder la tête haute et se battre pour ne plus jamais la baisser à nouveau. C’est alors qu’à peine la voiture garée en rentrant le regard déterminé, il alla chercher son ballon et commença à shooter. Son père vint alors l’aider en lui relançant la balle comme ça une partie de la nuit.

Malgré cette fin de saison triste, Francesco avait bien remarqué à quel point son fils sortait du lot et qu’il n’avait plus rien à lui apprendre. C’est durant cet été qu’ils prirent la décision d’envoyer Damiano jouer pour le club phare de la ville. Leur victoire cette année donnait la possibilité d’accéder au championnat régional. C’est là le début de la jeune carrière de notre italien adoré. Entouré de joueurs d’un niveau supérieur à celui qu’il avait connu, Damiano rencontrera des adversaires plus coriaces qu’à l’accoutumée. Néanmoins il s’en sortira très bien après une petite période d’adaptation. Cette année sera une année de transition le temps de se faire une vraie place dans l’effectif et de prouver sa valeur aux coachs et coéquipiers. Cette année-là, ils parviendront à se hisser sur le podium régional sans pour autant décrocher l’or face à des deuxièmes années bien plus forts physiquement. La seconde année sera toute autre, car la croissance faisant son œuvre l’équipe est nettement plus aguerrie et Damiano est devenu capitaine de l’équipe. Il est devenu leader de l’équipe et commence à faire parler de lui pour sa tenue de balle et sa capacité à tirer plus loin que la majorité des jeunes de son âge. Ces deux années lui permettront de prendre conscience de son potentiel et d’être sélectionné pour le pôle espoir national italien se situant à Milan. Son père conscient des réelles compétences de son fils fera tout pour convaincre sa femme de laisser partir le petit. Damiano à maintenant quinze ans et possède un réel potentiel pour passer professionnel.

Durant ces deux années, notre jeune tombeur connaitra ses premiers amours, car sa notoriété dans le milieu sportif l’aide fortement à se faire connaître vis-à-vis de la gente féminine qui n’est pas insensible à ses charmes naturels. Damiano affrontera puis jouera avec les meilleurs espoirs du Pays pour finalement être retenu dans la sélection nationale pour concourir le championnat d’Europe ou l’Italie sera médaille de Bronze. Durant cette compétition, Damiano sera élu MVP pour son énorme contribution tout au long du championnat. Leader au niveau du scoring et des passes décisives, son destin est scellé dans son esprit. Il doit s’arracher pour passer professionnel. Malheureusement, parfois dame nature est une peau de vache et au début de l’été de sa seizième année  sa mère tombe gravement malade succombant deux mois plus tard. Cette expérience laissera dévasté Francesco son père qui ne réussit plus à vivre dans leur maison où trop de souvenirs restent douloureux. C’est alors qu’au début de l’année scolaire, son père entretient l’idée de se faire muter et y parvient. Fini les rêves de titre mondiaux avec sa génération et départ immédiat pour le Japon. Tout est à reconstruire, mais trop de douleurs et de souvenirs hantaient son père là-bas dans son Italie natale. A son arrivée, Damiano était plutôt désorienté. Il ne connaissait ni la langue, ni la culture de son nouveau chez lui. Plutôt complexe lorsqu’on a vécu seize années au même endroit. D’un commun accord, Damiano arrêta le basket en compétition temporairement le temps de se concentrer sur ses études pour mieux s’intégrer. Puis le temporaire prit le pas sur le ponctuel pour finir habituel. Notre jeune étalon n’allait plus que tâter la balle sur un Playground de temps à autre pour ne pas perdre la main. Cette année fut donc choux blanc sportivement, mais notre homme se recréa une vie loin de toute ce qu’il avait connu.

L’année suivante, commença comme la dernière, cours, amis, sorties et un peu de basket de temps à autre. Mais, une passion ne s’enterre pas comme ça, et c’est bien là le plus beau de l’histoire. Après deux mois eut lieu un tournoi de basket nommé « Inter-High ». Beaucoup de ses amis voulaient y aller pour supporter l’équipe de son lycée Senshinkan. Au bon souvenir de ses jeunes années Damiano y alla avec plaisir. Quelle erreur, ou excellente idée tout dépend du côté où l’on se place. Le bruit du ballon résonnant sur le parquet, le buzzer du tableau de score, le chant des supporters ou encore le sifflet des arbitres. Tant de sonorités qui ont bercé non seulement son enfance, mais sa vie toute entière. Et au fur et à mesure des minutes alors qu’il regardait les équipes s’échauffer, ses mains et ses jambes le démangeaient énormément. Comme si le terrain l’appelait après un sommeil trop long pour être réel. Durant cette compétition, Damiano eut l’occasion de voir trois matchs qui était Senshinkan face aux lycées Too, Serin et Meisei. C’est donc depuis les tribunes qu’il fit connaissance avec la génération des miracles si l’on peut décrire cela ainsi. Aomine Daiki, quel joueur incroyable, et ce numéro dix de Seirin est incroyable lui aussi. Plus les matchs s’intensifiaient plus Damiano avait envie de les rejoindre. Le lendemain des qualifications, Damiano se rendit au club de basket du lycée Senshinkan pour prendre sa licence et relancer sa carrière qu’il n’avait que trop mise de côté. Ferez-vous partie de la suite de cette histoire, à vous de jouer !