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 [NC-18] Like a spider on your neck. [PV Hana ♥]

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MessageSujet: [NC-18] Like a spider on your neck. [PV Hana ♥]   [NC-18] Like a spider on your neck. [PV Hana ♥] EmptyVen 27 Fév - 12:04

Like a spider on your neck.
Makoto & Keeki ~♥

Le souffle court, elle regarde le ballon qui roule jusqu'à ses pieds, comme pour mieux la narguer. Il a encore heurté le panneau sans daigner entrer bien sagement dans l'anneau ; elle a encore manqué son trois points. C'est l'art de sa soeur, pas le sien. Elle devrait se faire une raison, mais elle s'acharne tout de même. Elle récupère le ballon, prend son élan, saute, dunk. Un léger sourire satisfait se loge sur ses lèvres. Merci, Makoto. C'est lui qui a appris à Keeki à dunker correctement, elle qui était une incapable de ce côté là, avant qu'il ne se penche sur son cas. Elle s'avance pour rattraper la balle, mais un vertige la saisit, l'arrêtant net dans son élan. Son coeur bat un peu trop vite, la tête lui tourne. Elle a pâlit, mais ça, seul quelqu'un d'extérieur pourrait le lui faire remarquer. Elle s'appuie contre le mur du gymnase, inspirant profondément pour tenter de dissiper son malaise. Keeki, tu sais bien ce qu'il t'arrive, n'est-ce pas ? Elle le sait, mais elle ne l'admettra jamais.

Lorsque le flou de son regard disparaît, elle se redresse lentement, osant quelques pas légèrement tremblant. Elle se dirige vers les vestiaires, ravie de pouvoir être seule ; à chacun de ses vertiges soudains, les questions fusent. Elle déteste, rejette, méprise l'idée que quiconque puisse s'inquiéter pour elle. Hormis peut-être sa soeur, mais Kuuki sera toujours hors conditions énoncées. Parce qu'elle est Kuuki justement, la jumelle de Keeki et la seule à la connaître réellement. La seule, l'unique à pouvoir prétendre savoir qui elle est.

Les tissus quittent le corps de la joueuse, pour être remplacés par d'autres. Une tenue de ville toute basique. Une jolie chemise couleur crème, une jupe courte à volants noire, des ballerines de la même teinte sombre. Rien de bien atypique ; aujourd'hui elle ne cherche pas à attirer les regards. De toutes façons, le seul regard dans lequel elle voudrait allumer une lueur la remarque à peine. Elle en souffre, mais ne l'avouera jamais. Parce que le contrat était on ne peut plus clair : ne rien attendre de lui. Mais elle ne peut pas s'en empêcher. Comme trop de filles, elle rêve du prince charmant et cède aux avances du premier enfoiré qui lui adresse un sourire. Tellement naïve, ma jolie.

Elle fait glisser son doigt sur l'écran de son téléphone, espérant voir s'afficher un message, ou un appel manqué qui porterait son nom. Rien, comme toujours. Elle y croit encore, pourtant. Elle hésite, tergiverse, et fini par céder. Comme d'habitude. C'est elle qui enverra le premier message. Elle s'y met à deux mains, tapant sur son clavier, effaçant et réécrivant son message plusieurs fois d'affilée, avant de se décider à l'envoyer, enfin, près d'un quart d'heure plus tard. « Coucou Makoto ♥ La nuit dernière était superbe, désolée d'être partie avant même que tu ne sois réveillé, mais tu sais comment est mon père, il s'inquiète tout le temps. Si tu veux qu'on se voit, je serai au parc d'ici une vingtaine de minutes, sur le banc près de l'entrée secondaire. J'espère que tu seras là. Tu me manques. ♥ » Un message rempli de mensonges, mais elle n'est que ça. Mensonges et fourberie.

Elle n'est pas désolée d'être partie, mais désolée d'avoir été trop lâche pour rester ; son père ne s'inquiète aucunement pour elle et se contente de la frapper au moindre retard, à la moindre nuit passée hors de chez elle, mais elle ne lui a jamais rien dit sur sa situation familiale ; il ne lui manque pas. Enfin, si, il lui manque. Enormément. Mais elle aimerait que ça ne soit pas le cas.

Son sac de sport sur l'épaule, elle marche dans les rues, en plein soleil. Pomme à la main, à peine croquée deux fois. Elle mange de moins en moins, mais personne ne le remarque. Sa santé s'affaiblit elle aussi, d'où ses vertiges, mais elle refuse de l'admettre, et fait comme si de rien n'était. A tous, elle dit qu'elle déjeune en ville ; en vérité elle s'isole et oublie la faim, croque trois bouts de pommes ou deux quartiers d'orange, abandonne le reste. Peut-être que Makoto, qui l'a vue nue, a remarqué que son corps est bien trop mince pour une fille de son âge, qui pratique un sport quasi-quotidien. Peut-être qu'il s'en fout, au fond. Comme de tout le reste.

Elle arrive enfin sous le couvert des arbres du parc, prenant le temps de savourer la douce brise d'air frais qui lui fait un bien fou. Les chaleurs estivales, insupportables, Keeki les échangerait volontiers contre des jours de pluie diluvienne. Mais c'est chose impossible. Alors, elle se contente de l'ombre que lui offrent les mille feuillages au dessus d'elle. Elle s'installe sur ledit banc du message, son sac à ses pieds, sa pomme à peine entamée toujours dans sa main, et ferme les yeux. Le vent pousse les mèches de ses cheveux sur son visage, agite le col de sa chemise et affole les volants de sa jupe, mais elle ne s'en formalise pas. Son esprit tout entier est occupé par l'image de cet homme qui lui manque chaque fois qu'il n'est pas à côté d'elle.

Makoto. Mais comment as-tu fait pour t'enticher d'un type pareil, ma petite Keeki ?


Dernière édition par Nagareboshi Keeki le Lun 28 Sep - 20:03, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: [NC-18] Like a spider on your neck. [PV Hana ♥]   [NC-18] Like a spider on your neck. [PV Hana ♥] EmptyDim 1 Mar - 5:15

Like a spider on your neck
   
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Je diviserai le monde en deux si je pouvais faire abstraction des gens qui me font chier. Il y aurait dans mon monde les personnes dont tu as envie de briser leurs articulations pour en entendre un craquement sonore et les autres sans importance. Tu avais franchi cette limite quand je me suis réveillé ce matin. Les couvertures remontées sous mon menton me donnaient la sensation de me trouver dans mon propre tombeau. Tu pensais que je ne remarquerai ainsi pas la vacuité de cette moitié de lit non occupée ? Je me suis levé en marchant parmi les emballages argentés de nos plaisirs. Ils reviennent en flash dans ma mémoire.

Ce que tu es mince.
Je ne me formalise point de ta consistance. Tu seras simplement plus facile à casser quand ce jeu ennuiera mon cerveau. Il travaille beaucoup pour pouvoir embobiner chacun de ses humains en papier. Tes os iliaques sont de loin les plus beaux que je ne puisse jamais avoir vu. Tu te meurs et tu te prends des apparences de cadavre. Tu rentres dans mon monde Tu rentres dans ma valse. Tu continues pourtant de quitter mon  lit tous les matins quand je venais de te faire voir le ciel et les enfers.  Je descends les escaliers pour faire ma toilette et me doucher. Tu ne me fais pas la moindre marque. Lionne. Lionne. Lionne. Tu es un petit chaton qui a peur de se perdre.

Je descends prendre mon repas avant de sortir dans un petit restaurant. Mes livres se trouvaient dans mon sac et permettrait de penser à autre chose que tes cheveux bruns. Je souffle sur mes cheveux noirs en ouvrant le roman. La chaise de cuir du bistro me permet de me reposer alors que les vieux lisent en mouvement synchronisés. Un tremblement dans mon pantalon. Je prends mon téléphone du bout des doigts en regardant sur son écran noir. Pas de photo. Je me souviens de tes os iliaques. NK. Tes initiales. Ça peut aussi reposer pour Not Knowing.

Je ne vous cernais pas encore bien. Il me faudrait deux ou trois mois de plus pour pouvoir bien vous observer et vous emprisonner dans ma toile. Bya dirait sûrement que ce sont des plans mauvais. Elle me fait beaucoup la morale. Mais je vous interdis de penser à ce mot. Je ne le connais pas. Il ne fait pas partie de mon vocabulaire.

« Coucou Makoto ♥ La nuit dernière était superbe, désolée d'être partie avant même que tu ne sois réveillé, mais tu sais comment est mon père, il s'inquiète tout le temps. Si tu veux qu'on se voit, je serai au parc d'ici une vingtaine de minutes, sur le banc près de l'entrée secondaire. J'espère que tu seras là. Tu me manques. ♥ » Je ne pouvais retenir un haussement de sourcils avant de rire. Idiote. Je finis tout de même mon café en un seul trait. Le liquide amer coulait pour venir réchauffer ma poitrine. Les arômes brûlants me réchauffaient alors que je marchais en direction du parc.

Il y a pas grand-chose à dire sur ma vie. Je suis le genre qui pense beaucoup et qui évite de bouger quand cela est possible. Mes études sont lourdes dans mon sac. Je vais devenir médecin sportif sans même ouvrir mon manuel. La vie est injuste. Je pourrais diviser le monde en deux si je pouvais faire abstraction des gens qui me faisaient chier. Shoichi en fait partie. NK. Je ne sais pas. Elle se trouvait en-dessous des arbres avec son sac de sport. NK continuait ses entrainements. Même en-dehors des cours. Quelle étudiante dévouée. Je serai presque touchée si elle ne faisait pas partie de ces gens qui me faisaient chier. Non. Calme-toi Hana et souris. Tu es la fleur de la vérité après tout.

Je me penchai au-dessus de Keeki assise sur son banc  et mordit dans la pomme que cette dernière tenait dans sa main. Je venais ensuite poser mes lèvres contre la sienne dans un contact charnel hors des limites du temps. Le morceau de pomme passait au travers de ma bouche pour se fondre dans la sienne. Cela me rappelait un autre contact du corps. « Tu as encore manqué le petit-déjeuner au lit. » Mensonge par-dessus mensonge.  Je pris place sur le banc près de Keeki. « Tu me laisses seul tous les matins. Ça me rend triste de prendre un café tout seul et de marcher dans le parc pour me rendre sous un arbre. J’ai l’impression de ne pas compter à tes yeux. C’est comme si je n’étais qu’un objet de ton plaisir. » Je resserrais mes poings en baissant les yeux. Mes cheveux tombaient sur mon front et les cachaient de ta vue. Une angoisse notable dans ma voix. Une tristesse écaillée sur des lames de couteaux. « Je commençai à réfléchir ce matin.  Tu pourrais peut-être me présenter à ton père un jour. On pourrait ainsi passer plus de temps ensemble. Il verrait que je ne suis pas mauvais. Il n’a pas le moindre souci à se faire à propos de moi ». Je la regardai avec un sourire et un espoir : éclats de lune dérisoires.

crackle bones
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MessageSujet: Re: [NC-18] Like a spider on your neck. [PV Hana ♥]   [NC-18] Like a spider on your neck. [PV Hana ♥] EmptyDim 1 Mar - 6:22

Like a spider on your neck.
Makoto & Keeki ~♥

Les minutes passent, Keeki garde les yeux fermés. Elle a perdu le fil de ses pensées, pour l'oublier complètement. Elle ne fait qu'écouter ce qui l'entoure. Le calme. Les voitures au loin, peut-être, à l'extérieur du parc. Des rires d'enfants aussi, dans les cabanes et sur les balançoires, loin aussi. Mais, là où elle se trouve, rien. C'est pour ça qu'elle apprécie cet endroit, il n'est jamais fréquenté. On n'y trouve rien d'autre que des arbres au tronc épais, trois bancs dont l'un et complètement bancal, et un vieux cabanon dont la porte n'est jamais fermée, mais dont elle ne connait pas l'utilité. Elle n'a jamais eu la curiosité d'y jeter un œil, détail futile au final. Comme beaucoup d'autres choses.

Elle entend les pas qui viennent dans sa direction, mais ne bouge pas. Elle sent qu'on se penche au dessus d'elle, elle entend le son des dents qui croquent dans la pomme. L'instant d'après, des lèvres familières viennent chercher les siennes, le goût du fruit prend sa bouche en otage, et elle ne peut rien faire d'autre que mâcher et avaler, avant d'ouvrir les yeux. Lorsqu'elle aperçoit ce visage aux traits qu'elle connait à présent par cœur, elle ne peut s'empêcher de sourire légèrement. « Tu as encore manqué le petit-déjeuner au lit. » Elle frémit. Je ne mange pas le matin. Ce serait si facile à dire, ces mots, elle les connait par cœur, ses lèvres pourraient les former d'elles-mêmes sans même qu'elle ne le veuille tant qu'elles sont habituées à ce mensonge. Elle n'en fait rien, et regarde le jeune homme s'asseoir à côté d'elle, se forçant à croquer un autre morceau dans sa pomme. « Tu me laisses seul tous les matins. Ça me rend triste de prendre un café tout seul et de marcher dans le parc pour me rendre sous un arbre. J’ai l’impression de ne pas compter à tes yeux. C’est comme si je n’étais qu’un objet de ton plaisir. » Son regard s'assombrit, elle a l'impression d'avoir fait une erreur. Elle en fait toujours. Non, ne pense pas ça de moi ! Les mots restent coincés dans sa gorge.

Alors, elle vient s'asseoir sur les genoux de son amant, face à lui, à califourchon sur ses jambes, ses bras nonchalamment posés sur les épaules de cet homme qui la trouble. « Ne dis pas ça... Tu n'es pas que ça, tu es bien plus. N'en doute jamais. Je suis désolée. » Elle pourrait lui promettre qu'elle restera, la nuit prochaine. Mais elle n'en fait rien. Elle sait qu'elle ne restera pas. Elle ne restera pas, car elle en est incapable. Rares sont les nuits au cours desquelles elle a su dormir dans les bras de celui qui aime tant la faire crier. Elle pleure, chaque soir, une fois que le sommeil a emporté Makoto. Elle pleure en silence, lorsqu'elle sent ses ailes se consumer sous les yeux du seul qui pourrait encore les sauver des flammes, entre ses mains qui aiment à effleurer les estafilades sanglantes qu'il lui a causé, dans une délicieuse souffrance qu'elle réclame à chaque fois. Elle se piège elle-même dans la dangereuse toile de cette araignée on ne peut plus cruelle, mais elle n'y voit que du feu. Parce qu'elle espère, parce qu'elle l'espère. Idiote.

« Je commençai à réfléchir ce matin.  Tu pourrais peut-être me présenter à ton père un jour. On pourrait ainsi passer plus de temps ensemble. Il verrait que je ne suis pas mauvais. Il n’a pas le moindre souci à se faire à propos de moi. » Sa voix a brisé le silence qui n'a duré qu'un instant, et elle frissonne. Rencontrer son père ? Le terrain glissant est lancé. Elle réfléchit à toute allure, tentant de trouver une parade quelconque qui lui permettrait de gagner du temps, d'éluder cette demande qu'il lui a fait. Ses yeux pleins d'espoir et son sourire lui fendent le cœur, elle ne sait pas comment refuser sans le blesser ; elle ne sait pas comment lui dire la vérité sans prendre de risques. Makoto, ne m'y oblige pas, je t'en supplie. Exposer ses faiblesses est bien trop dangereux. Et pourtant, son désir de ne pas blesser celui dont elle s'est amourachée est bien plus fort que le reste.

Elle se penche légèrement vers lui pour l'embrasser, entrouvrant les lèvres pour venir chercher sa langue dans une danse sensuelle et provocante. Elle le veut, tellement, et tout ses sens sont en ébullition quand il est dans les parages. Si ça n'était au départ que physique, le mental a très vite suivi, lorsqu'ils restaient au gymnase, après que tout le monde soit parti, alors qu'elle n'était même pas encore au lycée. Aujourd'hui encore, ses sentiments n'ont pas changé. Peut-être que c'est pour ça, qu'elle est décidée à se lancer dans des confidences. Brèves, sans détails, mais suffisamment pour exposer le soucis qu'apporterait une rencontre, en l'état actuel des choses. « Mon paternel est un enfoiré, Makoto. Il n'a toujours su que battre ses filles et refuser leur bonheur. Il chercherait à tout gâcher, entre nous. Je ne le veux pas. Je tiens trop à toi. Je... » Elle s'interrompt. Comme toujours, elle est incapable d'aller au bout de sa phrase, à laquelle il ne manque pourtant que deux mots.

Elle change de tactique, vise une cible moins compliquée. « Tu n'es pas mauvais, mais lui l'est. » L'une de ses mains vient se perdre dans les cheveux d'ébène de son amant, légère comme la caresse d'une plume. Elle cherche son regard, craignant d'y voir de la douleur, ou pire, de la méfiance, de la rancune. Crois-moi, ne m'accuse pas de mentir. Je ne mens pas, pas cette fois. Les marques et les bleus seront les témoins qui nieront toute accusation. Tu m'as vue nue, tu les as forcément vues. Forcément... Ou bien peut-être ne lui a-t-il jamais accordé suffisamment d'importance pour s'en rendre compte. Homme cruel.


Dernière édition par Nagareboshi Keeki le Lun 28 Sep - 20:03, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [NC-18] Like a spider on your neck. [PV Hana ♥]   [NC-18] Like a spider on your neck. [PV Hana ♥] EmptyDim 8 Mar - 5:18

Like a spider on your neck
 
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.
Je ne veux pas que tu me laisses seul dans un monde sans toi. Comment pourrais-je vivre sans te voir tout doucement te casser dans ma toile ? Comment pourrais-je vivre sans la délicieuse perspective de te voir souffrir ? Le seul but de ton existence est de me faire jouir. Tes bras sont faits pour me toucher et ta bouche est faite pour me donner des baisers. Je plonge machinalement ma tête dans ton épaule. Humant cette odeur de sucre et de cannelle qui est la tienne. Comme un homme dans le désert qui venait de retrouver un oasis aux senteurs les plus extatiques les unes que les autres.

Tu ouvris la bouche pour me donner le baiser le plus langoureux qui rendraient jaloux les acteurs des œuvres pornographiques. Je ne devrais pas user de ces termes… mais tu es tellement bonne. Mes lèvres vinrent chercher avec avidité les tiennes pendant que nos deux langues dansaient un ballet des plus sensuels. Je suis fou de cette sensation. Tu connais mes faiblesses. Je passai mes mains sous ta chemise pour aller caresser ton dos si mince. Je peux pratiquement sentir ton échine me blesser les mains tellement tu es mince. Aucune graisse pour recouvrir du doux linceul de la mort cette colonne qui me faisait frémir. Les seules choses recouvrant ton corps sont des petites taches de couleurs. Parfois bleus ou rouges ou jaunes dépendamment de l’avancement de la cicatrisation. Ça me fait rire. Ça me rappelle combien tu es juste un objet de ma comédie. Tu es un clown qui me permet de m’esclaffer aux éclats et de m’étouffer dans mes rires. La souffrance du monde est tellement enivrante. Je veux que tu la supportes pour moi afin que je puisse m’y abreuver au creux de ton sein. Ton ton est doux et secret alors que tu prends la parole.

« Mon paternel est un enfoiré, Makoto. Il n'a toujours su que battre ses filles et refuser leur bonheur. Il chercherait à tout gâcher, entre nous. Je ne le veux pas. Je tiens trop à toi. Je... » Je soupirais tout en jouant avec les agrafes de ton soutien-gorge. Menaçant à chaque coup de le détacher alors que nous nous trouvions dans un endroit public. Les derniers mots me laissaient de marbre. Je voudrais rire et rire en te traitant de conne. Mais je te regarde dans les yeux en y mettant tout mon amour. Sens ma sympathie. Je serai toujours là pour toi parce que je tiens à toi. Tes yeux sont tellement beaux quand je vois mon reflet dedans. Idiote. Pensais-tu vraiment que les émeraudes de ton regard ont quelconque valeur pour moi ? Elles ne sont que du toc quand je pense aux yeux de mon seul saphir. Byakuren. Comment a-t-elle fait pour tomber en amour avec un salaud tel que moi ? Je me le demande quand je viens la voir aux entrainements. Si vive et pleine de joie de vivre. Pourquoi mon coeur battait-il un peu plus fort en sa présence ?

Tu paraissais chercher tes mots de la même façon que moi. Ton hésitation me faisait grincer des dents. Peux-tu accoucher de ce que tu veux me dire afin que nous en finissions ? Il y en a marre que tu prennes trois plombes pour répondre. Mais je te serrais doucement contre moi dans un geste amoureux et te replaçait plus confortablement sur mes cuisses. La position devait être dure à maintenir. Mes mains continuaient de tracer des arabesques sur ton dos alors que tu parlais. Ça me distrayait de tes tirades longues et monotones.  

« Tu n'es pas mauvais, mais lui l'est. » Tu me caressais doucement les cheveux avec une grâce que je penserai indigne de toi. Mais ma belle ? Qui avait dit que tu y avais droit ? Je fermai les yeux sous tes caresses douces et innocentes avant de les rouvrir. Je te donne un sourire compatissant avant de me redresser et de te caresser la joue avec tendresse. « Je comprends. » te dis-je avant de pencher doucement la tête sur le côté. « Je ne voudrais pas que nous perdions ce que nous avons. Ça signifie beaucoup trop à mes yeux. » avouai-je en laissant ma voix mourir sur les derniers mots et en te serrant dans mes bras. Un arbre au loin prenait mon attention. Un chat mangeait une perdrix morte sans la moindre arrière-pensée. La nature pouvait parfois être fascinante. Si tu avais vu mon sourire… tu en aurais probablement tremblé. Ne croyez jamais une personne qui vous câline. Cela est simplement une façon pour elle de cacher son visage.

Je me retirai de notre étreinte avant de te regarder de nouveau. Je replaçai une mèche de tes cheveux bruns derrière ton oreille. « Je ne veux plus te revoir avec toutes ces ecchymoses… Ça me brise le cœur. On pourrait m’arracher les tripes et ça en serait certainement moins douloureux.  Menons la guerre toi et moi contre ton père… menons-la ensemble… » Je lui donnai alors un de ces baisers chastes que je voyais les couples amoureux se donner. Ta bouche était délicieuse. Je pressais la mienne contre la tienne sans jamais forcer la note avant de mordiller ta lèvre inférieure dans un petit rire. Puis je partais conquérir ta nuque. Je déposai une myriade de petits baisers le long de ton cou alors que mes mains passaient sous ta jupe, remontant délicieusement le long de tes jambes si minces. Me laissais-je aller à des actes amoureux avec une morte ? Ce serait presque macabre si cela ne me procurait pas des plaisirs aussi orgasmiques.

Je caressai doucement ton fessier divin avant de te regarder une nouvelle fois. « Ce que nous avons est trop important pour que quiconque ne nous le prenne… alors si tu as besoin d’aide pour le mettre hors d’état de nuire… n’hésite pas à me dire ce que je peux faire. Un claquement de doigts et il sera mort et dans un cercueil. Nous ne sommes pas Kirisaki pour rien. Je suis ton capitaine. Tu sais que je serais toujours là pour toi. » Des paroles prononcées avec la supplication des couteaux corrosifs. Bien évidemment que je serai toujours là pour toi. Dans la tristesse et dans la maladie jusqu’à ce que la mort nous sépare. Et crois-moi. Je serai le premier à pleurer sur ta tombe. Pleurer de rire. Avec tes ecchymoses de toutes les couleurs et ta naïveté prenant le bord… tu es simplement une fille de cirque que les flammes auront consommé. Je serai toujours là pour toi. Afin de te redresser avant de simplement te briser sous les feux des projecteurs de ta propre candeur.  

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MessageSujet: Re: [NC-18] Like a spider on your neck. [PV Hana ♥]   [NC-18] Like a spider on your neck. [PV Hana ♥] EmptyVen 20 Mar - 9:04

[HRP : bon, c'est pas terrible, je suis déçue de moi-même pour ce coup là e.e Si tu continues dans mon sens, va vite falloir passer en hide, Cookie, je pense ♥]

Like a spider on your neck.
Makoto & Keeki ~♥

Il l'embrasse et la caresse, il sait y faire avec elle, il sait ce dont elle a besoin pour être bernée, piégée dans les fils solides et tranchants de sa toile. Fin manipulateur qu'il est. Elle n'est qu'un objet de désir, un trophée bientôt brisé, alors qu'elle croit être l'amante aimée, l'exception, celle qui fait changer les hommes. Comme trop de filles. S'attacher aux êtres de la pire espèce pour les faire changer, et se déchirer soi-même sur les bords coupant de cet espoir trop aveuglant. Ses mains dans son dos, douces caresses avant une délicieuse violence, viennent s'ajouter, resserrant encore et toujours l'étau. Elle croit être la seule. Elle n'a jamais dit qu'elle l'aimait, mais elle pense que l'Amour est réciproque. Il sait. Et il s'en amuse. Elle ne voit rien.

Il joue avec les attaches de son soutien-gorge. L'échéance approche, fait frémir la belle aux ecchymoses. Elle pose son front contre celui de cet homme en qui elle croit aveuglément. Elle lit l'amour dans son regard, et s'accroche à cette lueur, cette petite voix dans sa tête qui lui dit qu'elle a trouvé celui qui l'aidera à remonter, avec sa soeur. Elle espère qu'ils s'apprécieront, un jour. Mais elle sait voir ce que toi, tu ne vois pas. Elle le déteste, lui, sa façon d'être, sa façon de faire. Il a corrompu sa soeur, comment pourrait-elle éprouver une quelconque sympathie à son égard ? Mais Keeki ne comprend pas. Elle ne comprendra que lorsque son coeur sera consumé par la flamme d'une trahison à laquelle elle ne s'attendait pas. Combien de temps encore avant que tu n'achèves ton oeuvre, Makoto ?

« Je comprends. » Il se redresse, lui caresse la joue. Elle ferme les yeux, l'espace d'un instant, et effleure cette main qui la rassure lorsqu'il la touche. « Je ne voudrais pas que nous perdions ce que nous avons. Ça signifie beaucoup trop à mes yeux. » Balivernes. Ca signifie beaucoup trop à ses yeux de pouvoir la voir s'effondrer de part sa faute. Mais elle ne le sait pas. Il la serre contre lui, et son coeur bat plus fort. Elle enfouit son visage dans le creux de l'épaule de celui sur qui elle pense avoir un quelconque droit, en profite pour mordiller son cou, avec un désir perceptible.

Une main glisse lentement, de son cou, elle descend pour se faufiler sous le haut du capitaine. Doucement, elle caresse le torse de celui qu'elle aime tant, effleurant simplement sa peau, comme un souffle, ou comme le ferait une adolescente timide. Lionne. Il aime les ongles qui s'enfoncent dans sa peau lorsqu'il la prend, et les feulements dans sa voix quand elle reprend son souffle. Et l'acte n'est jamais sans douleurs. Kirisaki n'est jamais tendre.

« Je ne veux plus te revoir avec toutes ces ecchymoses… Ça me brise le cœur. On pourrait m’arracher les tripes et ça en serait certainement moins douloureux.  Menons la guerre toi et moi contre ton père… menons-la ensemble… » Elle sourit, il l'embrasse. Un baiser sans prétentions érotiques. Un baiser d'amoureux, qui fait palpiter le coeur de la douce. Quel dégoût. Elle s'abandonne complètement à lui, à ses caresses. Elle le veut rien que pour elle ; il veut qu'il la fasse sienne. Encore. « Ce que nous avons est trop important pour que quiconque ne nous le prenne… alors si tu as besoin d’aide pour le mettre hors d’état de nuire… n’hésite pas à me dire ce que je peux faire. Un claquement de doigts et il sera mort et dans un cercueil. Nous ne sommes pas Kirisaki pour rien. Je suis ton capitaine. Tu sais que je serais toujours là pour toi. » Une lueur de malice s'allume dans ses yeux. « Kim est ma capitaine. Mais tu auras toujours cette place qu'elle n'a pas. » Et tu es le capitaine de son coeur.

L'idée qu'il suffisse de si peu à Makoto pour attenter à la vie de son père la fait frissonner. Evidemment qu'il pourrait. Ce serait si simple. Mais quelque chose l'en empêche, la retient. N'éprouverait-elle donc pas que de la haine pour son géniteur ? Ou bien commencerait-elle à avoir des remords concernant ses actes ? Niet. « C'est à moi de m'occuper de lui. Pour ma soeur, et pour moi. » Elle y tient. « En un claquement de doigts, hein ? L'expression n'est jamais plus vraie que lorsqu'elle te concerne. » Un rire léger s'échappe d'entre ses lèvres, avant qu'elle ne vienne capturer celle de son amant.

La main qui est passée sous son haut descend encore, vient s'amuser nonchalamment avec l'attache de sa ceinture. Il suffirait de peu pour passer outre la limite du décent que l'on se doit de respecter, dans un lieu public. Elle n'en a que faire ; l'idée de pouvoir être prise en flagrant délit ne fait qu'accentuer encore son désir. Douce envie. Son souffle s'égare sur la nuque de son aimé, un murmure s'échappe d'entre ses lèvres. « Fais-moi tienne, Makoto... Je sais que tu en as envie... On s'en fout des gens, n'est-ce pas ? Le plaisir avant tout... » Sa main poursuit son chemin, de la ceinture elle s'aventure entre les jambes de l'homme qu'elle désire, lui fait sentir sa présence. Provocation.


Dernière édition par Nagareboshi Keeki le Lun 28 Sep - 20:04, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [NC-18] Like a spider on your neck. [PV Hana ♥]   [NC-18] Like a spider on your neck. [PV Hana ♥] EmptyVen 27 Mar - 5:10

Like a spider on your neck
 
But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful.



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MessageSujet: Re: [NC-18] Like a spider on your neck. [PV Hana ♥]   [NC-18] Like a spider on your neck. [PV Hana ♥] EmptyMar 30 Juin - 2:16

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