Haruka ▬ Une sculpture de verre capable de fondre. [100%]

Yoshino Haruka

Physique

Petit, petit. Petit poupon.
Ton visage est si triste, ton corps si frêle.
Pourtant tu tiens bon. 

Haruka n'est sans doute pas grand, il est même plutôt petit comme garçon. Haruka il est n'est sans doute pas le plus beau, il est même extrêmement banal. Haruka, il est banal, c'est bien pour cela qu'il est si spécial. Une silhouette minutieusement musclée, seulement sur les bras et les jambes. Haruka ne possède pas une ossature lourde, c'est un poids léger, un poids plume qui en fonçant sur quelqu'un ne le fait pas grand mal. Sa silhouette peut facilement être confondue avec celle d'une fille, toutefois il ne possède aucun attribut féminin. Vous pouvez chercher pendant longtemps, il ne possède pas de poitrine, quelle que soit sa taille infime. Ni encore de... nous n'aborderons pas ce sujet ici. Ayant une apparence plutôt androgyne, il n'est pas rare que l'on le prenne pour un garçon et ni son visage ni sa taille ne font quoique ce soit pour empêcher la confusion.

Petite taille, petit poids. Il n'est pas très grand, avec son simple mètre soixante-dix ni encore très imposant avec ses soixante trois kilos. C'est un garçon passe partout, qui peut aisément se faufiler entre objets et les choses pour se faire son propre chemin. Il n'est pas non plus très musclé, bien que si on regarde bien, il a quelques petits muscles par ci et par là, histoire de ne pas être trop plat. Le hip-hop l'ayant beaucoup aidé et le sport aussi, c'est intéressant de voir que cela l'a permis de ne pas être plat mais que cela ne lui a pas donné un corps très baraqué pour autant. Mais cela ne le gêne pas tant que cela. Ses bras sont fins, ses jambes plus longues et plus solides lui permettant de courir aisément, il n'a pas vraiment la grande forme pour autant. Pour décrire Haruka, on pourrait prendre comme exemple un félin agile et gracieux. Ses mouvements sont lents, toujours élégants, fins et sans être brusques. On peut le voir comme un guépard, une silhouette svelte et maigre près de l'abdomen, puis des pattes fines et frêles dont on ne doute pas la puissance. Il est exactement pareil, il paraît tout frêle et fragile et pourtant c'est un bonhomme très doué pour les sprints, il court vite, très vite mais seulement pendant un court moment ensuite - et c'est son plus grand handicap - il s'arrête et prend bien quelques minutes pour pouvoir récupérer. Il ne possède pas une grande endurance.

Tout comme le félin, il possède des ressources encore inexplorées et ses grands yeux très peu expressifs en sont un exemple. Deux prunelles bleu vert, allant vers le cyan et l'aigue-marine d'un éclat glacial, un joyau qui ne brille que très peu mais qui peu être intriguant pour certains, si encore on sait bien les regarder. Haruka c'est un visage ovale, fin, presque sculpté avec de la craie. Ce sont des prunelles plus vertes que bleues, recouvertes de fins et assez longs cils bleu vert. On a du mal à distinguer leurs véritables couleurs. Parfois ils sont plus bleus, parfois plus verts, ils sont tout comme ses prunelles et son caractère : changeant. Puis il y a sa tignasse, sa crinière de la même couleur que ses cils. Ses cheveux sont très lisses, facilement domptés mais aussi facilement en désordre, il aime les laisser n'importe comment et se préoccupe que rarement de comment ils ont l'air. Sa tignasse est mi-longue, s'arrêtant sur ses épaules quoique un peu plus bas tout de même. Il possède une grande mèche devant les yeux, mèche que la plupart du temps il attache derrière son oreille, se servant de barrettes. Cela lui donne un look de peintre et artiste assez délaissé. Look lui allant très bien d'ailleurs.

En dessous de ses yeux un petit nez, petit museau pointant légèrement vers l'avant. Puis des lèvres roses, souvent malmenées par le froid et la chaleur. Le tout, c'est sur un visage harmonieux à la peau rappelant la neige, la vanille et la laine blanche. Veloutée, comme celle des jeunes filles ou encore des bébés. Haruka c'est un visage d'enfant, mais aussi une force étonnante. Surprenant allant vers l'ahurissant. C'est ces bras pourtant peu musclés qui parviennent à soulever sans trop de mal des objets extrêmement lourds et qui peuvent donner des coups très douloureux. C'est aussi ce squelette menu qui supporte très bien le choc en vue de ses nombreuses chutes et coupures. C'est celui qui tient le coup lorsque vous lui fonciez dessus alors quevous faites deux fois sa taille et qui vous soulèvera sans une moindre grimace ensuite. Son corps est résistant et souple mais pas très endurant pour la course, c'est une brindille qui se plie mais ne se casse pas. Une brindille qui est forte mais pourtant extrêmement fragile à la fois. Un moindre faux mouvement peut la faire saigner.
Cette même brindille enfile des vêtements sobres, mais pourtant toujours bien assortis. C'est un fan de la mode, petit styliste dans l'âme qui customise tout ce qu'il enfile et aussi tout ce qu'il n'enfile pas. Il porte des chemises comme des T-Shirts. Des pantalons classiques aux bermudas. Du blanc en allant au noir en passant par le rouge, mais surtout du bleu. Du sportif aux gracieux, il revêtira tous les plus beaux déguisements.

Caractère

« Regarder le monde d'une autre façon, c'est aussi adopter un autre façon d'aborder celui-ci. Le verre, le marbre, tu as été forgé de ses matériaux, mais tout le monde possède un cœur, tous possèdent des faiblesses. »

Calme. Silence. Respire.
Le félin cligne des yeux, vous happant dans son regard si profond que vous ne voyez passer le temps. Il parvient à vous extirper un sourire ou bien serais-ce un haussement de sourcils ? Qu'importe réellement, le lynx a réussi à parvenir à ses fins. En quelques minutes à peine vous vous sentez plus libres. Tu es ainsi, tel une plume volage, une fine caresse aux oreilles et aux joues de quiconque étant en ta présence. Un oiseau ne guettant que le moment de s'envoler et de dévoiler sa douceur. Si on pouvait caresser tes mots, ils seraient aussi doux que de la soie. Tu possèdes ce don, cet étrange magie qui calme les personnes environnantes. Tu as ce ton de voix qui loin d'être autoritaire dans tous les domaines calme le plus agressif des animaux. Tout doucement, avec lenteur et sans aucune hâte tu avances dans ce monde. Portant un visage si impassible qu'il en devient fascinant. Haruka, le printemps devient tout autre chose lorsque tu es là. Marcher sur la glace n'a jamais été aussi facile, quand on redouble de patience. A pas lents, prenant son temps, tu parais ne jamais te soucier de rien. La tristesse, la peur, l'appréhension, la rage ou encore même la joie ont été oubliées lorsque l'on t'a sculpté. Tel un esprit fait en verre, rien ne l'atteint, rien ne parvint à étirer ses lèvres. Délicat mais rustre, passionné mais désintéressé. Ainsi débute la chanson de ta présentation.

Le saule pleureur. Une image bien triste qui parvint à illustrer le personnage. Il est seul, toujours. Les feuilles retombantes prennent la forme de larmes, ses larmes dans cette solitude amère. Souvent présent au bord de l'eau, ses branches sont capables de toucher le liquide incolore. Ses larmes. Pourtant, ne viennent-ils pas s'abriter sous cet arbre ? Ne les prennent-ils pas en photo ? Il est celui qui parvient à tendre la main même à l'élément le plus volage. Haruka, tu fais preuve du même caractère détaché et pourtant présent. Tu es souvent considéré comme un être étrange, pourtant nombreux sont ceux qui sans s'en rendre même compte viennent se confier à toi. Tout doucement, sans que tu n'aies besoin de prononcer quoique ce soit, tu fascines les gens sans savoir pourquoi. On espère que tu puisses trouver une solution en toute circonstance, que tu puisses partager ton sang froid avec les personnes en nécessité. Tu le feras toujours, car même si tu ne le montres pas. Ils t'amusent énormément.

Au fond, tu possèdes cette légèreté. Ce caractère compliqué qui pourtant est extrêmement facile à comprendre. Tu es une personne facile à vivre, qui ne se plains jamais car tu sais s'adapter à toute circonstance. Tu es en sois la bise qui caresse leur visage, hérissant leur poils sans pourtant posséder une force extraordinaire.Les apparences si souvent trompeuses... L'air délicat que tu portes sur ton visage n'est que trompeur, l'air absent que tu montres n'est qu'une façade. Tu es là, tu as toujours été présent lors des paroles de tes camarades. Tu as tout entendu et tout assimilé, tu as régis sans même qu'il ne le voient, toi qui excelles dans la maîtrise de sois. Tu n'es pas une mer calme au contraire, les pensées tournoient facilement dans ta tête. Créant des explosions, des réflexions et de l'agitation. Tu es instabilité car tu es calme, puis tu peux devenir une mer déchaînée que l'on a du mal à calmer. Tu es silence, puis enchaînement de cris des plus perçants. Tu es non violent, puis tu deviens d'une brutalite étonnante. Double-face.

Voyez-vous cet être que vous prenez dans vos bras pour étreindre, il réagit tout à fait à ce geste. Voyez-vous lorsque vous pleurez dans votre coin, il compatit à votre souffrance. Voyez-vous lorsque vous l'insultez de tous les noms, il est présent pour recevoir ses piques. La façade se fait plus claire ? Comprennent-ils que tu sais très bien dissimuler tes pensées et que tu en dis si peu comparé à ce que tu penses ? Maîtrisé en tout temps, portant un visage si impassible qu'il ferait pâlir d'envie et de rage les anges protecteurs. Tu attires l'agressivité et la violence, tu te retrouves souvent entre les bras d'individus qui par ne sait quel hasard ne sont pas refroidis par ton attitude. De la neige. La plus pure. Aussi froide et aussi tendre. Du verre, sculpté et vernis. Le verre restera tout de même du verre et pourra fondre et se réchauffer, au contact de feu plus chaud et plus accueillant. Il ne t'est donc pas impossible de sourire, il suffira pour eux de prendre le temps pour observer tes minuscules mimiques.

Plus qu'une promesse, la mission d'une vie. Ta loyauté est aberrante, détestable, énervante. Tes paroles ne sont jamais des mots vains, tu promets les choses et c'est comme si ton sang était lié à celui de l'autre individu. Les personnes te font confiance car ils savent que jamais tu ne les trompera, tu sais tenir ta langue tout autant que tu sais les écouter. Loup blanc tu es, loup blanc tu le resteras pour toute l'éternité, la solitude te plait, cependant avoir de la compagnie te rends plus fort. Ses secrets tu les garderas jusqu'à dans ta tombe. Je ne sais ce que c'est que cette sensation. Les joues brûlantes, les pensées répétées, la tachycardie, cette gêne. Tu ne les as jamais connus, ce sont des symptômes que tu ne pourrais soigner avec ton sang froid,tu ne sais pas ce que l'amour fait, tu n'en as aucune conscience et tu préférais ne jamais le savoir.

The players wanna play. The haters wanna hate and I'm just gonna shake.

Folie pure, petit enfant encore. Tu caches de nombreuses choses de la vue des autres. Toi qui parviens toujours à te faufiler dans les endroits les plus improbables. Toi qui est capable de suivre les gens pendant plusieurs jours pour apprendre plus eux. Toi qui possède une force assez étonnante pour un enfant aussi frêle. Tu gardes une grande partie de tes secrets pour toi, tu gardes un grand côté agité dont tu ne fais jamais part et qui n'existe que dans tes pensées. Tu es capable de rire, de sourie, dans tes pensées. Tu es une personne que l'on peut décrire comme... Réservée ? Haruka tu es étrange à suivre un individu qui probablement ne connaîtra jamais rien de toi, tu es trop discret, trop malin. Tu es tel un petit renard blanc fourbe qui ne se laisse attraper que lorsqu'il le veut vraiment. Tu connais tellement de choses sur les gens mais eux connaissent si peu sur toi et cette situation ne t'as jamais gêné.

Tu possèdes une imagination débordante, remplie de choses que tu voudrais garder pour toi. Tu es celui qui en approchant d'une personne et en fixant ses manies essayera de savoir le plus de choses possible sur elle. Tu es celui qu'en un regard peu savoir approximativement quelle est la taille des vêtements et de la poitrine des jeunes filles. A l'envers tu es celui qui souvent se loupe quand aux préférences sexuelles des jeunes hommes et cela donne des scènes assez comiques. Sans aucune gêne, sans aucune pudeur, tu t'affiches comme tu es, dans les bons et les mauvais moments et le regard d'autrui t'importe que peu. Persuasif, autoritaire mais tout en douceur. Tu possèdes les bonnes paroles, dites au bon moment avec un calme qui rends toute chose faisable. Jamais un mot plus haut que l'autre, le regard pourtant fixant le vide, tu es écouté car tu ne parles jamais pour ne rien dire.  

Haruka, où vas-tu encore ? Cesse d'abuser, tu sais que tu devrais éviter de te comporter comme si le monde ne pouvait t'atteindre. Il le peut facilement, une égratignure et tu pourrais y rester.

Entêtement à toute épreuve, véritable volonté de fer ne se courbant sous aucun avis que tu ne trouves juste. Ta douceur contraste avec ton fort caractère, tu ne dis rien, mais rien ne t'empêches de le penser. Tu sais très bien ce que tu veux, les interdits ne t'ont jamais fait peur, désormais tu avances sans te soucier de ce qui se passera dans le futur. Il deviendra présent de toute façon, n'est-ce pas ? Désormais tu te permets de faire ce que tu veux, ce bonheur de tenir un ballon entre tes mains illumine tes prunelles bleues vertes et peu à peu tu espères voir le bout de cette cage dorée dans laquelle tu es encore emprisonné.

Mais lorsque la cage qui nous étreint est en faite nos propres pensées, l'affaire devient des plus compliquées.

Histoire

Souvenirs — 2 Février. 

Je ne sais pas trop quoi dire, ce journal me semble trop superflus mais je ressens quand même l'envie d'écrire quelque chose dessus. Pour faire plaisir à mes parents. Je me mets donc à la tâche, sans vraiment savoir par où commencer. Peut-être en expliquant la raison de mon silence. Je n'ai jamais été une personne très bavarde, depuis ma tendre enfance je me suis toujours amusé à ne pas dire tout ce qui me passait par la tête. Souvent on me posait des questions et je répondais simplement, alors que dans ma tête j'étais capable de faire de longs discours. Certains appellent cela "Timidité" d'autres des problèmes "intégration sociale", je dirai pour mon cas que c'est plus un choix. Je n'éprouve pas vraiment l'envie de raconter ma vie. Je suis capable de rester une journée entière sans prononcer un mot. Pour certaines personnes c'est étrange mais cela a toujours été comme ça. Maintenant que j'y pense, je pourrai commencer par parler de ça : mon enfance.

Mes souvenirs concernant mes premières années sont flous. Je suis né dans une famille accueillante, sûrement une des meilleures familles que je pouvais avoir. Je n'étais pas le premier de la fratrie, mais le troisième. Je suis venu rejoindre mes deux frères aînés, l'un de 4 ans et l'autre de 3 ans de plus que moi. Malgré le fait que j'ai appris très tôt qu'ils n'étaient pas réellement mes frères de sang, notre entente s'est toujours plus ou moins bien passé. Je pouvais m'entendre avec eux et eux avec moi mais c'était toujours assez compliqué. Disons que nous sommes bien différents, je me souviens que leur personnalité était quelque chose que j'admirais par-dessus tout. Ils étaient tout l'inverse de ce que je suis, un fort caractère et le genre de personne à faire du bruit et à provoquer des disputes partout où ils allaient. Ils me faisaient et me font toujours sourire, parce que cette différence ne nous a jamais empêchés de nous entendre. Il y avait aussi mes parents, que j'aime énormément. Des personnes simples qui pourtant nous ont appris bien de choses. Lorsque j'étais jeune, je les idolâtrais, mais je n'étais pas le genre d'enfants qui faisait tout pour leur faire plaisir, mais plutôt celui qui restait calme. Qui ne provoquait jamais et qui ne parlait pas souvent. Je crois que sans le vouloir, je leur ai fait croire que je ne les aimais pas. Alors que c'était tout le contraire.

Dans l'ensemble j'ai passé une bonne enfance, ponctuée de quelques accidents pas trop graves pour les autres enfants mais très importants pour moi. Je n'ai jamais été... une personne très adroite. J'étais l'enfant qui tombait souvent, qui se cognait contre les meubles, qui tombait des escaliers et qui était capable de glisser sur de l'eau et de s'étaler au sol. Et plus important encore, mes blessures ne se refermaient pas comme celles de toutes les autres personnes, mais on en parlera plus tard. À mes 5 ans, ma sœur et mon frère sont nés. J'ai cessé d'être le plus petit de la famille, je suis devenu grand sans le savoir. Mes deux frères étaient juste les prunelles de mes yeux. Je crois que je les ai moi aussi un peu trop gâtés. 

J'ai été libre pendant quelque temps, pour poursuivre mon enfance. J'allais à l'école comme tous les autres enfants, mais je ne me faisais pas énormément d'amis. J'étais un peu trop calme et distant pour m'en faire des masses. Je les inquiétais. J'ai inquiété mes parents, souvent, car je ne pleurai presque jamais et j'étais trop discret. Ils se sont fait trop de soucis pour moi. On entre maintenant dans les souvenirs plus récents. Mes huit ans, un des moments les plus compliqués de ma vie. Parce que ma maladresse me suivait partout, parce que je tombais souvent et que mes blessures ne se refermaient pas assez vite. Pour une simple coupure les quelques gouttes que les autres enfants perdaient je les perdais en rivière. Non pas parce que mon sang coulait plus vite mais bien parce que mes blessures cicatrisaient lentement. Je ne pouvais rien faire, parce que la moindre égratignure pouvait être dangereuse. Le verdict était tombé : La maladie de von Willebrand. Mon sang ne coagulait pas assez bien pour permettre à mes plaies de se renfermer rapidement. Une anomalie génétique. Le moindre petit choc pouvait me causer un bleu et des ecchymoses. J'étais devenu une poupée de verre, qu'un moindre petit geste pouvait briser. Selon eux, uniquement selon mes parents.

Ce serait... mentir de ma part que de dire que je ne me suis pas senti inutile et sans valeur. Mes parents m'ont protégé, même un peu trop, ils sortaient armés de pansements et tout autre truc ne sait-on jamais, comme ils le disaient. Au début, c'était un peu agréable de les voir s'inquiéter. Je me sentais protégé mais au fil du temps ça me révoltait plus qu'autre chose. Il faut croire que je peux être très têtu. J'étais dispensé des cours de gym, trop dangereux que de se cogner à quelqu'un. Tout cela me surchargeait, ça m'agaçait même de savoir qu'on me protégeait pour quelque chose qui pourrait ne même pas arriver. Alors je me suis mis en danger, je tombais sans me plaindre, je courrais et jouais comme les autres. J'avais une vie normale, loin de mes parents. Il m'arrivait souvent de me casser quelque chose, car j'étais trop curieux, aussi curieux que silencieux. Mais au lieu de me démotiver, cela renforçait encore plus mon corps. Je ne compte plus le nombre de fois que ma mère m'a fixé avec un air inquiet sur le visage tout en s'occupant de mes blessures. Mais j'avais besoin de prouver que j'étais capable de tenir.

Ce qui est amusant dans cette situation c'est que toutes ses chutes et ses accidents ont réussi à renfoncer mes os et à accentuer ma force. Déjà jeune j'étais capable de soulever des choses considérées comme bien lourdes. Ça m'a fait plaisir, je me suis senti utile même si cela ne se voyait pas forcément sur mon visage. J'ai aidé ma mère à porter les courses, je portai mon frère et ma sœur sur le dos tout en portant plusieurs gros bagages. Je poussais la voiture de mon père lorsqu'elle était en panne. Pour certains ceux-là peut paraître étonnant, je n'ai pas une très grosse carrure loin de là. Je me suis habitué assez vite à ce genre de choses. Toutefois, je me demandais quand même pourquoi mes parents n'avaient pas le même problème de santé que moi et pourquoi mes frères n'en avaient pas non plus. Une question qui paraissait simple, je n'avais peut-être pas eu de chance et eux si. J'ai longtemps cru des choses, des choses pas très agréables mais qui pourtant se sont avérées être vraies. 

— Haruka mon chou, je pense que tu es assez grand pour que l'on parle de ça. À nos yeux tu resteras toujours notre fils mais tu as le droit de le savoir. Tu as été... adopté.

Bien triste nouvelle qui m'a bouleversé, j'étais à la fois triste de l'apprendre et heureux que l'on m'ait dit la vérité. J'ai toujours eu des nombreuses questions à poser, ils ont toujours fait en sorte de me répondre comme ils le pouvaient. Toutefois c'était un assez gros choc pour un enfant de 10 ans. Ils ont cru m'avoir blessé, j'ai été suivi pendant deux ans chez une psy, pour tenter de comprendre mon comportement calme. Finalement elle les a rassuré en disant que c'était dans ma nature d'être discret et que je ne cherchais pas à savoir qui étaient mes vrais parents. Je neveux pas savoir qui sont mes véritables parents, pas encore. À mes yeux ils étaient les seuls que je n'ai jamais eus. À mes dix ans il ne s'est pourtant pas passé que des choses désagréables, j'ai fait une bonne rencontre. Hid'. c'est un garçon bien étrange...

Je ne pense pas que les rencontres sont prévues à l'avance, mais si c'est le cas, cette rencontre a été très bien amenée. J'avais presque 11 ans à l'époque, j'étais toujours aussi solitaire et je passais mon temps libre sur le toit, à confectionner des objets ou des vêtements que je ne mettais jamais. Ma sœur me servait parfois comme modèle pour les dessins et pour essayer des vêtements. Il m'a fallu bien quelques minutes pour me rendre compte que j'avais été suivi par des élèves de ma classe, mais très peu pour comprendre que leurs intentions n'étaient pas très amicales. Certains m'ont traité de pervers, tout en me poussant et en tentant de me mettre au sol. C'était soit disant moi le garçon qu'ils devaient surpasser. Je ne sais pas trop qui leur a fait croire que j'étais plus "fort" qu'eux, par contre je sais très bien pourquoi je recevais comme insulte le mot pervers. J'ai toujours été passionné par l'art, j'ai toujours adoré le dessin et j'ai commencé à en faire très jeune. Mes parents m'ont toujours laissé faire, encouragés par l'idée que cela me permettait de m'exprimer. Puis ensuite, j'ai vu ma mère coudre et cela m'a fasciné, je suis resté des jours assis à la voir recoudre des vêtements et en arranger d'autres. À force de me voir aussi souvent présent, posant des questions alors que je ne parlais jamais elle a bien voulu m'apprendre, ravie que je puisse passer un peu plus de temps avec elle. Cela n'a pas été trop long, j'ai appris les bases rapidement puis je me suis mis à faire les choses de mon côté. Ma petite sœur servait comme modèle, j'avais l'œil aiguisé et le toucher facile, l'une des seules choses que j'ai conservé encore maintenant. J'avais peu de mal à voir la taille près de ses vêtements sans avoir besoin de les mesurer, c'était un loisir pour moi. Bizarrement, au fil du temps je parvenais même à deviner la taille approximative du bonnet des jeunes filles plus âgées. D'où le surnom de pervers, car il m'arrivait de leur dire, les mettant dans l'embarras.

Dans tous les cas on m'a provoqué et défié. Par chacun d'eux, à leur tour. J'ai refusé toutes les demandes. Ce genre de choses ne m'intéressait pas et là, il a débarqué en défonçant la porte du toit, hurlant que je devais absolument faire un bras de fer avec lui. Qu'il avait besoin de prouver qu'il était le meilleur et que toutes ses rumeurs étaient fausses. Je dois avouer... qu'il m'a fortement agacé avec son attitude et malgré mes refus il ne m'a jamais laissé seul plus de dix secondes. Il ressemblait à mes deux frères aînés, en beaucoup de points mais lui il avait cette étincelle plus malicieuse. Ce petit regard qui disait qu'il n'abandonnerait jamais et que jamais il ne me laisserait. Tous les jours il était là à m'attendre, à me demander de l'affronter et me dire qu'il refusait que je le laisse gagner par pitié pour lui. Lorsqu'il me croisait sur le toit, il m'entraînait avec lui sur le terrain de basket, pour jouer avec ses amis. Il m'a beaucoup appris, malgré nos styles très différents. Il a toutes les capacités que je n'ai pas, c'était et c'est encore un très bon joueur. Disons qu'il a été mon professeur et celui qui m'a fait aimer le basket.

Dans tous les cas on m'a provoqué et défié. Par chacun d'eux, à leur tour. J'ai refusé toutes les demandes. Ce genre de choses ne m'intéressait pas et là, il a débarqué en défonçant la porte du toit, hurlant que je devais absolument faire un bras de fer avec lui. Qu'il avait besoin de prouver qu'il était le meilleur et que toutes ses rumeurs étaient fausses. Je dois avouer... qu'il m'a fortement agacé avec son attitude et malgré mes refus il ne m'a jamais laissé seul plus de dix secondes. Il ressemblait à mes deux frères aînés, en beaucoup de points mais lui il avait cette étincelle plus malicieuse. Ce petit regard qui disait qu'il n'abandonnerait jamais et que jamais il ne me laisserait. Tous les jours il était là à m'attendre, à me demander de l'affronter et me dire qu'il refusait que je le laisse gagner par pitié pour lui. Lorsqu'il me croisait sur le toit, il m'entraînait avec lui sur le terrain de basket, pour jouer avec ses amis. Il m'a beaucoup appris, malgré nos styles très différents. Il a toutes les capacités que je n'ai pas, c'était et c'est encore un très bon joueur. Disons qu'il a été mon professeur et celui qui m'a fait aimer le basket.

Une année passa après ça, une longue année où je l'ai trimbalé un peu partout, ou plutôt serais-ce l'inverse ? C'était lui qui m'emmenait un peu dans tous les endroits possibles. Il était le garçon qui se trouvait toujours dans des embrouilles, celui qui provoquait, celui qui se battait sans cesse et malgré ma réticence j'ai été entraîné dans ces histoires aussi. Je lui ai appris ce que je savais pour me défendre, lui en retour et sans même que je ne me rende compte nous sommes devenus un duo inséparable. Il va sans dire que j'ai fini par céder, que l'on a fait ce bras de fer parce qu'il avait réussi à me convaincre. Il était un enfant étrangement fort pour son âge et il a fini par bouder et par hurler qu'il me battrait un jour lorsque j'ai gagné. À ce moment-là je me souviens d'avoir ri face à son attitude. Nous nous complétons, il est fort là où je suis faible, je rattrape les choses là où il a des lacunes. Un très bel équilibre. Je pense ne jamais pouvoir le dire, mais c'est bien moi qui ai le plus besoin de lui et non pas l'inverse comme il s'amuse à le dire.

J'ai joué avec lui plusieurs fois, tous les jours lorsque j'avais du temps libre. Il a tenté de m'apprendre à Dunker sans un très grand succès mais c'était toujours assez amusant de le voir me montrer comment il fallait que je fasse. J'ai essayé lorsqu'il n'était pas là, un peu tous les jours et un jour j'ai vraiment fini par me blesser. Je ne sais pas trop comment je me suis blessé, en tombant peut-être, mais ça été assez violent pour me faire avoir une grosse entaille au niveau de la jambe et un bras cassé. J'ai eu des bleus partout et en rentrant à la maison mes deux frères se sont précipités vers moi. Le soir venu je me suis fait engueuler, on m'a interdit de jouer à nouveau. L'oiseau renfermé dans sa cage.

La déception que j'ai eue lorsque l'on m'a interdit de jouer m'a fait me renfermer. Je parlais encore moins qu'avant, je me contentais de suivre les cours puis de regarder de loin les autres jouer. Je me suis rétabli bien vite, mais cela n'a pas changé leur décision. Ils me surprotégeaient car ils avaient peur de me perdre, mais en faisant cela, ils me perdaient également. C'était un sentiment désagréable et une pensée néfaste. Les seules personnes qui pouvaient encore me faire sourire étaient mes frères et mon meilleur ami, malgré tout je me sentais un peu seul. Je n'avais pas de réel but à atteindre. Je ne pouvais qu’espérer qu'un jour mes parents me donnent l'occasion de rejouer, car je ne pouvais les tromper, ma loyauté envers eux était des plus grandes.

Mes rencontres importantes se font toujours dans les moments les plus "tristes" de ma vie, là encore j'ai rencontré une personne qui a changé mon quotidien. Je ne crois pas en l'amour, mais énormément en l'amitié. Je ne suis pas un grand friand de l'horoscope et de la destinée mais je reste sceptique. Généralement je m'intéresse difficilement aux gens mais lui, il est particulier. Il m'a sauvé la vie sans même le savoir. Parce que je me suis mis en tête de sortir dehors assister à une rencontre amicale de street basket, parce que je suis passé en ville et qu'une jeune fille était là, pleurant car elle avait perdu son bien. Je suis allé l'aider, elle était bien trop jolie et trop adorable pour pleurer de cette façon. J'ai escaladé un arbre pour elle, j'ai été lui chercher son ballon en forme de lapin. Pas besoin de préciser qu'avec ma maladresse habituelle il ne m'a pas fallu plus de 5 minutes pour glisser sur l'écorce de l'arbre et retomber. Toutefois ce n'était pas sur le sol que je suis tombé mais bel et bien sur une personne, un garçon plus grand que moi. J'ai atterri sur son dos, par surprise en manquant de le faire retomber aussi. J'ai été aussi surpris que lui. Je m'attendais à des grognements, des insultes et des commentaires acidulés mais il n'eut rien. Il s'est contenté de me déposer sur le sol en me demandant si j'allais bien, un grand sourire sur le visage. C'était... Bizarre comme réaction. Un sourire comme le sien, c'était bien une des premières fois que j'en voyais de la part d'un inconnu.

Je crois que depuis ce jour-là j'ai développé une capacité pour suivre les gens et me cacher. J'ai tenté d'en savoir plus sur lui. Sur ce blond un peu trop souriant et trop différent de moi. Je l'ai suivi, un peu comme j'ai suivi tous les gens ou presque de mon école. J'ai appris des choses sur lui, sur un peu tout le monde. Ce qui est amusant c'est que peu de gens savent qui je suis, alors que moi j'en connais pas mal sur eux. 

Désormais j'ai rejoint le même lycée que lui, pas... que pour lui bien sûr. Kaijo m'intéresse, leur équipe est très amusante et je ne me lasse pas de les regarder s'entraîner. 

Je pense que s'en est assez pour aujourd'hui. J'écrirais la suite de ce que je suis, au fil du temps.

Validation

Validé !

... *prend une profonde inspiration* KYAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHH T'en as pas assez de me rendre du rêve avec toutes tes présentations ? Mon dieu, mon dieu, mon dieu, j'aime ce personnage, il est génial, il, il, il... VOILA QUOI. Faudra qu'on parle liens de toute façon.

Bref, passons au constructif, y'a... y'a. Euh. Et s'il n'y a rien à dire ? Sinon que le nombre de mots demandé est laaaargement rempli, que j'adore ton style d'écriture, ton vocabulaire, le personnage en lui-même ? Tu arrives même à faire quelque chose de top pour la description physique, je t'admire *^* Puis bon... le mental, voilà quoi, on a envie d'en apprendre plus sur Haruka, je veux le voir évoluer en jeu, c'est terrible. Et l'histoire ... dis, j'ai le droit de prendre Haru-kun dans mes bras ? ;A; Sa maladie et tout, c'est triste qu'il ait été obligé d'arrêter le basket à cause de ça ! T^T Je crois que je n'ai pas grand chose à dire de plus en fait, je trouve juste ton perso parfait, ma belle. ;w;

Du coup, je te valide, je te laisse remplir le récap des avatars, et tu pourras entrer en jeu, mais tu connais le chemin !

Amuse-toi bieeen et viens m'épouser tout de suite, je t'attends devant l'autel avec les alliances itout !