Sujet: Un triangle pas comme les autres {Kise&Takara♥ Sam 2 Aoû - 0:06
Amagad...
Why me?
Il y a des jours, comme ça, ou l’on se dit qu’il ne vaut mieux pas sortir de chez soi. Que, de toutes les manières possibles et imaginables, le karma est décidé à vous pourrir l’existence dès que vous mettrez ne serait-ce qu’un millimètre des semelles de vos chaussures à l’extérieur, en passant la porte d’entrée. Et il y a des gens pour arriver à interpréter ce genre de moments et suffisamment intelligent, de surcroît, pour prendre ces signes en compte et s’isoler dans leur chambre comme s’il s’agissait d’un bunker et qu’ils étaient poursuivi par une horde de soldats soviétiques en tenue de bunny girl – on ne déconne pas avec ça, c’est sans doute flippant !
Eh bien voilà, Yukio était de ces personnes, justement. Ce matin, lorsque son réveil sonna pour la troisième fois – oui l’émergence avait été dur en ce jour -, elle avait vraiment eu envie de rester coincée dans le fond de son lit sans que personne ne vienne l’en déloger. En plus, pour rien arranger, elle n’arrêtait pas de repenser à ce qu’il s’était passé avec Kise lorsqu’elle avait été voir le match de son ami, Kurokawa-kun, venu aider l’équipe secondaire de Kaijo pour un match. Il l’avait… embrassé. Elle avait été embrassée pour la toute première fois par un plus jeune qu’elle, un kohai ! Pour d’autre, c’était sans doute ce qui était le moins grave dans l’affaire, mais Yukio, très portée sur la hiérarchie sociale, se sentait vraiment comme si elle avait commis une entorse à la loi alors qu’au final, elle n’avait rien fait de son propre chef.
Rien que d’y repenser faisait naître rune boule de gêne dans le fond de sa gorge. C’avait été la première fois qu’elle embrassait quelqu’un de toute sa vie. Et même si elle s’évertuait à dire à tout le monde qu’elle n’était en « rien » intéressé par ce genre de chose, elle ne l’était pas tant que ça, finalement. Comme toutes les filles, elle avait déjà imaginé comment se serait déroulé son « first kiss » et il fallait bien avouer que c’était… quelque peu différent de ce qu’elle s’était imaginé. Pour ne pas dire totalement, en fait. Rien à voir avec ce qu’elle avait un jour pu souhaiter. Pourtant, c’aurait été mentir de prétendre qu’elle avait été dégoutée car il n’en avait rien été. Au contraire, même.
Cela dit, elle louait encore la balle orangée d’avoir percutée la tête de Ryouta à ce moment-là, juste après qu’il ait « osé ». Au moins c’avait permis à Yukio de remettre les pieds sur terre et de s’enfuir à toute hâte vers chez elle. Autrement, sans intervention extérieure, elle serait encore probablement rivée au banc du gymnase ou elle avait été voir le match, incapable de faire un seul mouvement. En bug, voilà, totalement.
En tout état de cause, son père vint frapper à sa porte, lui demandant expressément de venir bouloter son petit déjeuner car sinon c’allait être froid. Soit, soit, la demoiselle à la tignasse plus emmêlée qu’une botte de fois – si, ça peut s’emmêler comme ça, parfaitement…. – s’extirpa de ses draps en pyjama rose – mais ça personne ne doit jamais le savoir sinon sa réputation est foutue à tout jamais – et se dirigea vers la salle de bain ou elle subit une véritable métamorphose en moins de cinq minutes montre en main – le pouvoir des filles, très certainement… Mais ce n’avait rien à voir avec la transformation que lui avait fait « subir » le blond, il y a moins d’une semaine – quoi que la majeure partie de ses sourcils restaient encore aux abonnés absents -, là elle s’était juste occupée e se donner un air correct et humanoïde pour aller en cours. Le minimum syndical, quoi.
Son uniforme gris enfilé, elle descendit les escaliers deux par deux avant de s’installer à la table familiale et de participer à la conversation avec ses parents, pour une fois présents à la maison plus de deux jours consécutifs. D’ailleurs, elle n’avait en aucun cas évoquer le sujet du « baiser » ni même le fait qu’elle se soit faite embarquer dans toutes les boutiques qui la répugnait par monsieur Kise Ryouta sinon elle savait sa mère capable de la marier ans l’heure à ce dernier et ça, non ; plutôt mourir de honte ! Enfin ; elle avait déjà essayé de laisser sa gêne la noyer mais finalement ça s’était juste soldé par un fail monumental. Donc bon, il allait falloir prévoir autre chose si elle voulait trépasser la prochaine fois.
Un soupir las passa ses lèvres tandis qu’elle y réfléchissait sans doute trop, d’ailleurs. Sa mère lui fit la réflexion et elle se força à finir son bol de riz et son toast en changeant de sujet comme elle le pouvait. Soit, avec très peu de talent. Mais bon, tout ce qu’elle voulait, c’était que sa gentille maman absolument pas psychopathe – ou alors pas comme dans le folklore populaire – ne l’interroge pas davantage sur ce qu’elle avait exactement. Yukio crut même avoir réussi lorsque cette dernière se leva pour débarrasser la table avant d’aller prendre le courrier du matin, laissant sa fille terminer son verre de jus d’orange « tranquillement ».
Enfin, de base, c’était le cas, bien sûr, parce que bien vite, l’ambiance changea du tout au tout.
« Yukiooooo ma puuuuuuce ! Il y a deux adorables jeunes hommes à notre porte, ils viennent pour toi je crois ! »
Alerte, ça, ce n’était pas bon du tout. Le karma avait encore frappé. Aussi, intriguée plus que suspicieuse – innocente petite brebis que voilà – la brune partit se brosser les dents avant de redescendre avec son sac de cours. Il devait forcément y avoir une erreur, elle n’attenait personne. Sauf qu’elle avait oublié que sa vie faisait toujours en sorte qu’elle n’ait pas besoin d’attendre après les gens et que c’était souvent les gens qui venaient la voir elle. Malédiction. Ce n‘était pas pu être pire pour elle, en plus, vu les deux artistes en face d’elle.
« Q…Qu’est-ce que vous faites là vous deux ?! »
Et hop là, on blushard bien jusqu’aux oreilles histoire de bien commencer la journée.
Un triangle pas comme les autres. « I think I've fallen in love with you. »
feat. Yukio-chan & Kurokawa-senpai !
Kise dormait mal depuis plusieurs jours et pour cause. Il ne cessait de penser à Yukio et à ce qui s'était passé entre eux lors de leur sortie en ville. Oui, bon, le blond avait un peu forcé la main à la jeune fille et l'avait entraînée dans un marathon un peu fou, destiné à la relooker. Toutefois, à la fin, elle lui avait dit qu'elle s'était bien amusée. Ce fut finalement ce qui fit craquer le jeune homme dont les hormones tournaient à plein régime, adolescence oblige ! Du coup, eh bien, il l'avait embrassée, ignorant totalement qu'il lui avait ainsi volé son premier baiser. Kise avait déjà eu une petite amie, du coup, ce n'était pas la première fois pour lui, même si ça faisait un moment déjà. En tout cas, il avait apprécié ce moment et avait eu envie qu'il dure longtemps, très longtemps. Mais un ballon en avait décidé autrement en lui percutant le crâne de plein fouet. Ballon qui avait évidemment été lancé par son cher capitaine, Kurokawa-senpai.
Sur le coup, le blond n'avait pas compris pourquoi son capitaine avait fait ça ni ce qu'il foutait là à cet instant précis...mais peu importe. Non, en fait, il ne comprenait toujours pas. Et lorsqu'il avait voulu lui demander ce qui se passait, son ami avait déjà disparu. En même temps, il avait un match à disputer et devait être à la bourre. Et puis, de toute façon, ce n'était pas son capitaine qui l'inquiétait le plus, c'était Yukio. Car Yukio avait profité de ce petit interlude pour prendre la poudre d'escampette. Mince alors. Quelle mouche l'avait piquée ? Avait-elle si peu apprécié le baiser ? Le blond était paumé et son petit kokoro lui fit étrangement mal. C'était quoi, ce truc ? Il secoua la tête et rentra chez lui, dépité. Yukio ne lui avait pas adressé la parole depuis et avait sans doute tout fait pour l'éviter et ça, ça faisait mal ! Du coup, Kise avait pris une décision.
Le lendemain, il était en route vers la maison de Yukio, bien décidé à lui parler une bonne fois pour toutes. Autant le faire avant d'aller en cours car elle serait bien obligée de sortir de chez elle à un moment ou à un autre. Le mannequin ne savait pas vraiment si ce qu'il ressentait pour elle était vraiment de l'amour, mais... il savait qu'il avait envie de revivre d'autres moments comme la dernière fois, en ville. Il avait envie de l'embrasser, de la prendre dans ses bras, de lui faire des cadeaux, de s'amuser avec elle...C'était ça, être amoureux ? En tout cas, plus il approchait de la maison des Kasamatsu, plus il se sentait nerveux. Il avait la boule au ventre, le coeur qui battait à mille à l'heure. Bon, ce n'était pas le moment de se dégonfler !
Alors qu'il était presque arrivé, il aperçut son capitaine à quelques mètres de lui. Qu'est-ce qu'il faisait là, lui ? Ah ! C'était l'occasion de lui demander pourquoi il avait failli l'assommer, la dernière fois !
"Kurokawa-senpaaaai !"
Il courut vers lui, parcourant rapidement la courte distance qui les séparait, puis il le regarda d'un air interrogateur.
"Qu'est-ce que tu fais là ? Et puis d'abord, pourquoi tu m'as frappé avec ton ballon, la dernière fois ?? J'ai eu une bosse pendant des jours !"
Il fit la moue et se frotta démonstrativement le crâne, même s'il n'avait plus rien à présent. Il n'ajouta rien jusqu'à ce qu'ils furent arrivés devant la maison de Yukio. Une seconde...pourquoi son senpai était là ?
"Mais..pourquoi tu vas chez Yukio-chan ??"
Ils arrivèrent à la porte et comme si la mère de Yukio les avait sentis grâce à je ne sais quel radar, elle ouvrit la porte et leur demanda d'attendre avant de disparaître dans la maison, probablement pour aller chercher Yukio. Mince...avec Kurokawa-senpai à côté de lui, Kise ne pouvait décemment pas aborder le sujet du baiser...Il devait être seul avec la jeune fille pour ça ! Mais ce n'était pas gagné, là...Et il commençait à s'impatienter en plus !
"Yukio-chaaaaaan !"
Kise, la discrétion incarnée. Fidèle à lui-même, en somme.
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Sujet: Re: Un triangle pas comme les autres {Kise&Takara♥ Sam 2 Aoû - 2:34
❝FUCKING THREESOME, WHY ME ?❞
Takara & Yukio & Ryouta
L'amour, c'était un truc chiant. Non mais franchement, ça rendait les gens tellement débiles ce genre de connerie. Les filles qui gloussaient et rougissaient comme des niaises, les gars qui bafouillaient et devenaient guimauve comme des tapettes … sans parler des hormones d'adolescents qui venaient s'ajouter à ce joyeux bordel et dès qu'on se frôlaient les doigts, oh mon dieu, crise cardiaque, le général qui se réveille et les joues qui brûlent ! Nan franchement, le connard qui avait inventé le concept des sentiments amoureux devait être bien défoncé ce jour-là, se disait Takara alors qu'il marchait vers la maison de son amie et collègue capitaine, Kasamatsu Yukio de son nom de demoiselle.
Le jeune homme ne comprenait même pas ce qu'il foutait là. Tout ça à cause de cette histoire l'autre jour … Ok, il avait pas apprécié de voir Yukio débarquer au match en compagnie de Kise. Déjà il avait guetté l'arrivé de la jeune fille un bon moment, ne comprenant pas pourquoi elle était en retard, donc il était déjà bien sur les nerfs à la base. Alors voir l'autre blond dégénéré ici, alors que ce crétin aurait dû normalement être sur le terrain aussi pour assumer son rôle – et rien a foutre que c'était la deuxième équipe et pas la première dont il faisait parti, de toutes manières il avait une furieuse envie de rétrogradé le jeune homme et rien à foutre de la GM bordel ! –, ça n'avait pas arrangé son humeur.
Surtout quand, en plus, il avait vu cet abruti embrasser Yukio. Mais il croyait qu'il foutait quoi, le Don Juan à la con là ?! Du coup, oubliant quelques secondes le match – de toutes manières ils menaient 58-29, c'était déjà gagné pour Kaijou, forcément – Takara avait balancé la balle dans les gradins, faisant un magnifique trois-points sur la tête de son As. Il n'en avait pas été peu fier d'ailleurs.
Du coup voilà. Aujourd'hui il avait décidé d'aller chercher Yukio chez elle et de l'accompagner à l'école. Pour plusieurs raisons. Déjà, il n'avait aucune confiance en Kise et ce foutu blond était capable de la harceler maintenant, vu qu'apparemment il était amoureux – brrr rien que d'imaginer la chose lui donnait des frissons – de la jeune fille. De plus, ce crétin avait omit, quand il l'avait embrassé, qu'il avait un public, parmi lesquels d'autres lycéens de Kaijou. Et donc maintenant, la moitié de l'école devait être au courant que « Kasamatsu-chan avait roulé un patin à Kise-sama », selon les rumeurs circulants. Du coup, le Kurokawa, en bon ami qu'il était malgré ses airs de ténébreux colérique qui n'en a rien à foutre de tout, se voyait mal abandonner sa camarade aux prises avec les fans-girls de Kise qui l'attendaient de pied ferme devant l'école.
Et dernière raison … il en avait envie, point. Pas besoin de se justifier d'avantage donc. Sinon, le poing dans la gueule pouvait être un bon élément d'argumentation, si ça vous tentait. Non, vraiment ? Bon bah vos gueules.
Takara se figea soudain en entendant une voix familière l’appeler – non plutôt hurler son nom. Quand on parle du loup … Le capitaine serra les dents. Il avait deviné juste, ce crétin de blond avait déjà commencé à stalker Yukio ! Il accueillit donc son kohai avec tout l'amour et l’amitié qu'il lui porte ; soit avec un bon coup de pied entre les côtes.
« Qu'est-ce que toi tu fous là crétin ? Apparemment j'ai pas frappé assez fort la dernière fois, je pensais que j'arriverais au moins à te foutre dans le coma pour une semaine. »
Tellement d'amour de la part d'un capitaine pour son joueur … non mais il l'aime bien Kise, faut pas croire. Mais le blond l'énervait déjà prodigieusement à la base, et de savoir qu'il avait embrassé Yukio, bizarrement, ça l'agaçait d'avantage encore.
Du coup, après cette démonstration d'affection, Takara reprit sa route vers la maison de son amie, ignorant royalement le blond … jusqu'à ce qu'ils arrivent devant la porte. Le brun sortit les mains de ses poches, salua la mère Kasamatsu qui le connaissait déjà – une vieille histoire de placard, de chemise trempée et de Takara qui se retrouve torse nu dans le salon des Kasamatsu pendant que Yukio était censée lui sécher sa chemise et que les parents de la concernée l'avait découvert ainsi … breeef – avant de se tourner vers son joueur pendant que la dame allait chercher sa fille.
« Je viens pour m'assurer que tu ne feras pas plus de dégâts que tu n'en as déjà fais, abruti. Comme si j'allais te laisser seul avec elle en plus, tu rêves, foutu kohai. »
Yukio arriva à cet instant, rouge comme une tomate – c'était à prévoir. Et l'autre blond dégénéré qui la saluait avec toute la 'discrétion' du monde.
Takara serra les dents et, prévoyant que l'autre crétin était foutu de se jeter sur la jeune fille pour l’étouffer dans une étreinte, il retint ce dernier en saisissant son oreille entre ses doigts, tirant dessus sans ménagement. Ignorant les cris et les protestations du blond, le Kurokawa se tourna vers la jeune fille.
« Yo. J'suis venu te chercher pour aller à l'école et m'assurer que cet abruti ne te saute pas de nouveau dessus et ne fasse de nouvelles conneries. »
Le tout avec une nonchalance et une classe sereine, tandis qu'il tenait toujours son kohai par l'oreille. Décidément, le capitaine de l'équipe de basket-ball était d'un tel … naturel.
C'était probablement ça et le côté brun mystérieux qui faisait qu'il avait autant de succès que le mannequin avec les demoiselles de Kaijou … exceptée avec Yukio et c'est bien ce qui rendait la jeune fille intéressante à la base, elle au moins elle ne lui donnait pas une lettre d'amour toute les semaines. Mais si elle craquait pour Kise, ça n'allait pas aller. Pas du tout même. Ça, Takara pouvait l'assurer.
Sujet: Re: Un triangle pas comme les autres {Kise&Takara♥ Jeu 7 Aoû - 16:43
Amagad...
Why me?
Non, pas possible. Elle devait être plongée dans une dimension parallèle ou même piégée dans un cauchemar super-méga réel dont elle n’arrivait pas à se dépêtrer. Impossible de penser autrement ; non, non, non et re-non ! Y croire ? Et puis quoi encore ?! Autant lui demander l’Etna sur un plateau d’argent, c’aurait été moins compliqué de la convaincre ! Que… faisaient… ces deux-là, devant chez elle ?! Un frisson très désagréable la parcourue tandis qu’elle était en proie à un dilemme intérieur – à savoir « vais-je ou ne vais-je pas en cours, finalement ?-, lui faisait monter le rouge aux joues directement après.
Seigneur, quelle humiliation ! Enfin, ce n’était pas au goût de tout le monde puisque sa mère, un peu en retrait en arrière – elle était en train d’essuyer la vaisselle presque sur le pas de la porte en jaugeant les possibilités d’avenir de sa fille avec les deux princes, très certainement- affichait un grand sourire qui fait peur. Mais si, vous savez, celui que les adultes affichent lorsqu’ils ont trouvés un truc qu’ils sont persuadés que ça va vous plaire alors qu’en fait… c’est tout l’inverse. Voilà, tout à fait, ce genre de sourire là. Flippant, non ? Psychopathe, même, à la limite.
De toute manière, lorsque Yukio croisa le regard de celle qui l’avait mise en monde, elle comprit bien malgré elle que l’option « retour à la case plumard » pour s’enfermer dans sa chambre jusqu’à la disparition des deux gus était tout à fait hors de propos. Et merde. Bon et bien… quand y’a pas le choix, comme dirait l’autre. Prenant son courage à deux mains, la jeune Kasamatsu descendit donc les deux petites marches de son perron et, sans regarder ni Takara ni Kise dans les yeux, les contourna pour prendre le chemin de son lycée.
Avec un peu de chance, les deux allaient s’étriper dans son dos et elle pourrait donc s’enfuir en courant tout en rejoignant sa salle de classe ou elle pourrait avoir la paix ! Jusqu’à l’heure du déjeuner, au moins. Mais quelque chose lui disait que justement, si elle voulait que sa paix perdure, il fallait qu’elle prenne les devant. Après tout, sur le terrain, elle avait cet esprit de leader, de personne forte, sachant ce qu’elle veut et absolument pas encline à courber l’échine devant une difficulté, quelle qu’elle puisse être. Oui, justement. Sur. Le. Terrain. C’aurait été autrement plus simple si les deux avaient été ses adversaires sur le parquet – quoi qu’elle se serait très probablement faite déchirer en long en large et en travers par un panneau des score défavorable… mais au moins elle aurait su comment lutter !
Bon, okay, fallait prendre le taureau par les cornes, au sens propre du terme, comme au figuré. Aussi, tout en continuant de fixer le sol, rouge pivoine, Yukio se retourna et, sans parvenir à croiser le regard du blond et du brun plus d’une demi-seconde, essaya tant bien que mal de leur faire comprendre qu’il était temps d’arrêter les conneries.
« B-Bon je… je… j’apprécie qu-que vous vouliez m-m’aider t-tous les deux m-mais….c’est pas la peine ! »
Oui bon, on rajoute par-dessus une petite moue adorable et absolument pas adaptée au contexte plus un bon triture sur la bandoulière de son sac de sport et le tour était joué. Bravi Yukio, rien à dire ! Ah ça, devant les filles tu arrives à te faire respecter, mais devant deux foutus beaux gosses – dont un t’avait roulé une pelle et l’autre n’était pas loin de le faire si tu te fiais à ton instinct de fille – là, bizarrement, il n’y avait plus personne ! Belle preuve d’autorité, nous n’en doutons pas.
Un triangle pas comme les autres. « I think I've fallen in love with you. »
feat. Yukio-chan & Kurokawa-senpai !
Bien sûr que Kise protesta devant les remontrances de son senpai, mais quoiqu'il dise, il ne parviendrait sans doute jamais à s'imposer face au capitaine de Kaijou. Il fallait dire qu'il avait du caractère et que la plupart des joueurs craignaient ses colères. Mais le blond, lui, non. Sinon, il se serait probablement calmé depuis belle lurette. Et puis, il n'abandonnerait pas avant d'avoir obtenu une réponse satisfaisante. A savoir pourquoi Kurokawa-senpai s'était mis en colère lorsqu'il avait embrassé Yukio ! L'évidence ne lui venait bien sûr pas du tout à l'esprit. Peut-être parce qu'il n'imaginait pas une brute comme Kurokawa avec quelqu'un. Oui, ça devait être ça.
"Mais j'ai rien fait de mal, senpai ! T'es pas sympa !"
Il l'aimait bien, son capitaine, hein. Mais il avait vraiment, vraiment très envie d'être seul avec Yukio pour mettre les choses au clair. Enfin, dans la mesure du possible. Car Kise n'était pas vraiment un expert en la matière et pouvait donc se montrer très maladroit. Et puis, ilétait plutôt du genre à agir avant de réfléchir et ça pouvait parfois avoir des conséquences indésirables. Quoiqu'il en soit, il se retrouvait à présent avec son capitaine qui...lui tirait l'oreille ! Ça faisait mal, ce truc !
"Aïeuuu ! Lâche-moiiii, ça fait maaaal !"
Yukio les rejoignit enfin, mais elle avait l'air gênée. Elle était adorable...mais Kise n'avait pas trop la tête à ça pour le moment, vu la douleur qu'il éprouvait à l'oreille. Vilain senpai ! Il ne cessa de protester et lorsqu'enfin, sa pauvre oreille meurtrie fut libérée, il la frotta vigoureusement en faisant la moue.
"Pourquoi t'a fait ça ! Et puis, de quelles conneries tu parles ? Tu dis n'importe quoi ! Hein, Yukio-chan ?"
Il s'approcha de Yukio et passa son bras autour de son épaule comme si de rien n'était, un grand sourire aux lèvres. Oui, il se remettait vite !
"T'as pas répondu à mes messages, Yukio-chan !"
Toutefois, il n'avait pas l'intention d'aborder davantage le sujet avec Kurokawa-senpai dans les parages. Il n'avait pas envie de se faire encore frapper ou un truc du genre.
"On y va, les amis ?" dit-il avec un grand sourire, le poing levé vers le ciel. On était motivé ou on l'était pas !
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Sujet: Re: Un triangle pas comme les autres {Kise&Takara♥ Sam 16 Aoû - 12:05
❝FUCKING THREESOME, WHY ME ?❞
Takara & Yukio & Ryouta
Ok il mentirait s'il disait que ce n'était pas carrément jouissif d'entendre les plaintes et les gémissements de Kise tandis qu'il maltraitait allègrement son oreille. Il ne faut pourtant voir ici qu'un acte purement préventif pour éviter que le blond ne saute sur Yukio à l'instant où elle était apparue devant les deux adolescents bourrés d'hormones qui étaient présentement au bord de franchir la limite séparant le « j'ai un béguin pour toi mais je le dis pas » avec « je te suis partout vingt-quatre sur vingt-quatre et je laisse personne s'approcher de toi parce que je suis un stalkeur qui s'assume pas ». Pas qu'il était un gros sadique en puissance non plus hein, il allait très bien dans sa tête le capitaine de Kaijou, merci – enfin ça c'est lui qui le dit mais il est beau gosse et surtout il tape fort, donc nous ne le contredirons pas sur ce point.
Non voyons, simplement Takara appliquait avec Kise le célèbre diction qui était un peu devenue sa phrase d'accroche à force, surtout avec le blond ; « qui aime bien, châtie bien ». Et là pour le coup, il en était donc raide dingue de Ryouta, vu comment il accumulait à son égard les preuves d'amour et les déclarations doucereuses – à grand coups de « casse-toi crétin » bien évidemment, mais c'est de l'amour made in Kurokawa, vous comprenez pas c'est un nouveau concept.
D'ailleurs en parlant d'amour … Le capitaine, voyant l'expression de Yukio tandis qu'elle tentait de leur faire comprendre qu'elle n'avait pas besoin d'eux, eut un bug et en profita pour relâcher légèrement sa prise sur l'oreille de Kise, qui commençait à ne plus la sentir d'ailleurs. Aucun étirement de lèvres, aucune rougeur ne vint perturber le visage neutre et aux traits délicats du capitaine de Kaijou. Par contre intérieurement, c'était autre chose et la seule pensée qui le traversa sur l'instant fut : « qu'est-ce qu'elle est belle putain. » – oui même dans son subconscient, Takara est toujours aussi poli.
Naturellement donc, le Kurokawa n'apprécia pas des masses de voir son foutu kohai, Kise le bien-nommé qui devait quand même avoir de sacrées tendances masochistes inconscientes, passer un bras autour des épaules de SA Yukio. Oui oui, il a bien utiliser un pronom possessif – et même qu'avec le mot en majuscule et en gras ça se voit encore plus parce que voilà il est un peu possessif sur les bords, notre beau gosse ténébreux – et rien à foutre il avait pas à se justifier de toutes manières !
« Mais dégage de là bordel, arrête de la coller espèce de crétin congénital ! »
Le tout en lui assénant un bon coup de pied dans le dos pour lui signifier qu'il avait tout intérêt à à obéir et à lâcher la jeune fille, genre tout de suite maintenant s'il ne voulait pas se voir transformer en nourriture pour poisson rouge – la pâtée pour chats ? Too mainstream pour nous et c'est vachement plus douloureux et moins gratifiant de devenir de la bouffe pour poisson que pour félins, donc c'était dire tous les supplices qui attendaient Ryouta s'il faisait encore mine de se montrer trop familier avec Yukio au goût de son capitaine.
En jetant un regard noir à Kise au passage, Takara vint se placer tout naturellement entre ce dernier et Yukio, histoire de bien faire comprendre que non il ne laisserait pas ce foutu abruti de mannequin approcher la jeune fille. Si c'était pas mignon. Deux grands idiots qui se disputaient les faveurs de la gente demoiselle ici présente, qui elle, n'avait absolument rien demandé à personne si ce n'est qu'on lui foute la paix, tels deux lionceaux en plein puberté.
Le Kurokawa tiqua en voyant Kise lever le poing en l'air, avec ce sourire à la Little Miss Sunshine qui l'exaspérait d'avantage encore.
« Va faire trente tours de terrain sous la pluie et meurt. »
Bon il pleuvait pas, mais il avait qu'à s'arroser d'eau et faire comme si. Ou alors il courrait jusqu'à ce que la pluie arrive. Ouais c'était bien ça. Vous avez vu comment il l'aime son joueur, le capitaine de Kaijou ? C'est tellement beau, j'en ai la larme à l’œil... Quoi comment ça j'suis pas crédible ?
Takara se tourna ensuite vers Yukio, son regard se faisant aussitôt plus doux et tendre – bien que c'était presque imperceptible comme changement, à moins de bien connaître le concerné.
« Et toi, tu ne protestes pas et tu restes avec moi jusqu'à ce que je sois sûr que t'es bien en classe. Grâce au crétin, » Il désigna nonchalamment Kise d'un doigt, même s'il n'y en avait pas trente mille autour d'eux, des crétins, pour le moment. « la totalité du lycée sait qu'il t'as violé la bouche. »
Non il ne dira pas embrasser. Ça le faisait déjà assez chier comme ça et il avait une furieuse envie de prendre à son tour d'assaut les lèvres de la brune – bien qu'encore une fois, il ne justifiera pas son envie parce que ça vous regarde pas et il est BG alors on s'en fout il embrasse Yukio s'il veut !
« Du coup, y a pas mal de ses tarées de psychopathes de fans qui ont un peu la haine contre toi. Donc par précaution, je préfère t'accompagner pendant qu'on jettera le blond débile en pâture à ces cinglées qui attendent à l'entrée. Après tout c'est les tiennes de folles dingues. » ajouta le Kurokawa en se tournant de nouveau vers Kise.
Calme et classe, y a pas à dire il était quand même sacrément cool le capitaine de Kaijou... enfin avec Yukio. Parce que c'était Yukio, point barre.
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