Ole ! [ Pv Austin ]

Austin Wolf Ace

...

★
Si Aomine pouvait avoir un vice...oui, bon, d'accord, il n'en aurait pas que un. Mais l'un de ceux les plus présent aujourd'hui, était bien la colère. Oui, la colère, après une seule et même personne. Austin Ace. Surnommé Wolf, ce qui faisait passablement rire notre As, d'avoir un surnom aussi stupide. Mais passons, il était sur les nerfs, tout lui était alors insupportable, irritable et complétement débile. Ce qui l'était moins cependant, s'était bien le fait que ce "Wolf" ait pu sortir au parc ou je ne sais où, au bras de Satsuki, sa petite amie, encore plus sans avoir pu être, une seule seconde, au courant. L'éternelle question qui le turlupinait était alors : POURQUOI ?!

Daiki était jaloux. Comme un pou. Et s'il n'allait pas voir sa copine dans l'immédiat, c'était parce qu'il avait besoin, tout d'abord, de passer ses nerfs sur l'autre abruti: ouais, histoire d'être plus zen devant la rosette par la suite. Ce type était un joueur de la seconde équipe, pas de quoi se vanter, même dans la première, notre joueur les battait tous à plat de couture, mais de savoir que l'autre profiterait surement de la présence de Satsu', grâce à son rang de joueur, ça lui donnait encore plus envie de lui rabattre le caquet en lui faisant avaler le ballon par des orifices pas vraiment prévu à cet effet.

Trouvant enfin sa victime, pardon, l'homme qu'il cherchait, c'est le chopant cash par le col et le plaquant contre l'un des murs du couloir, qu'il le fusilla du regard, le décollant par la même, du plancher des vaches.

« Toi, va falloir qu'on parle. » Première impression bonjouuuur. L'éloignant des gens qui devaient surement l'accompagner ; personne n'oseraient intervenir de toute façon ; c'est dans une des salles de cours, vide, qu'il le lâcha, le rejetant en arrière. « J'peux savoir ce que tu foutais avec Satsu l'autre jour ? » Il acheva alors le tout, avant d'attendre une réponse. « Si t'as l'intention de te la faire, je pense que tu peux déjà signer ton arrêt de mort. »

Bonjour, je m'appelle Aomine Daiki. Ah, c'était par ça qu'il fallait commencer ? Merdeeeeuh.

Codes par Wild Hunger.

Journée tranquille en apparence, malheureusement, en un rien de temps, voilà que celle-ci va changer du tout au tout. Soupirant de lassitude, je me demandais bien quoi faire. Quand est-ce que je saurais si je suis reçu ou non dans l'équipe hm ? Quoi qu'il en soit, me voilà réveillé par un mec qui semble avoir une dent contre moi. Plaqué contre le mur, je regarde le responsable de cela droit dans les yeux. Hm ? Il semble avoir une sacré colère en lui et ne demande qu'à l'extérioriser. Soufflant, je me contente de l'écouter. Pourquoi je ne lui met pas un coup dans le ventre d'ailleurs ? Sans doute parce que je crois deviner quel est son soucis. En effet, alors qu'il me traine comme une poupée de chiffon, il nous met dans une salle vide, idéale pour se taper dessus sans qu'on soit interrompu.

Terminant sur mes pieds, je le jauge du regard. Il a la gueule d'un joueur et pas n'importe qui, mais passons. Sans doute ce fameux Aomine, à moins qu'il soit juste un gusse. Bref, ainsi donc, il semble être accroc à Momoi ? Ok, jalousie powa détecté. Ainsi donc, il est au courant pour moi et Momoi ? Moi qui pensais être tranquille et ne jamais avoir d'histoires de ce genre. Ma prof aurait-elle oubliée de faire une leçon à celui-ci ? Moi qui pensais les Japonais ultra polis et diplomate. Là, j'ai trouvé un specimen rare...

" Si je voulais me la faire comme tu le dit... Je pense qu'elle serait déjà dans mes bras au fin fond d'un bon lit douillé... Et j'aurais évité le surnom de ' Rondoudou ' pour le remplacer par ' ma puce '. Mise à part ce détail... Enchanté de te rencontrer.  Cela fait plaisir ce genre d'accueil. Vous êtes tous comme ça ou c'est seulement quand c'est une histoire de coeur que vous devenez... actif ?"

Rigolant en repensant à l'histoire de me taper Momoi, j'en oubliais presque mon adversaire qui était un possible agresseur. Qui me dit qu'il va pas me sauter au cou pour m'étriper de cette simple blague ? Si ça se trouve, il va me couper en rondelle et me laisser là, mort. Bon sang... Dans le doute, autant faire connaissance.

" Moi c'est Austin. Et toi ? Oh... Si tu es venu que pour cette histoire... Tu peux déjà vaquer hein... Même si partir comme ça, la queue entre les jambes... Cela me ferais presque rire. Pauvre Momo... Moi qui me disais que son copain serait quelqu'un qui en a à donner... If you know what i mean "

Les sous entendus étaient clair. S'il fuyait bêtement parlant, il serait rien du tout à mes yeux, en revanche, discuter et faire connaissance, ce serait plus amusant. Au fond, c'est à lui de choisir, pour ma part, je me retient de péter un câble, car mine de rien, il m'a choppé comme si j'étais son jouet et jusqu'à preuve du contraire, je le suis pas justement. Bien que je veuille éviter de me faire virer une nouvelle fois du bahut, je ne pourrais pas rester zen trop longtemps. A moins que la concernée débarque comme une fleur. Alala... Les hommes et les femmes. Tout une histoire.

" Vais être franc avec toi... Elle est bonne ouep, je ne le nie pas... Mais trop jeune... Enfin, tu me diras, de nos jours on s'en fou. Une personne te plait, paf, tu la termine au lit et basta. Mais c'est pas vraiment le trip que j'aimerais avoir avec elle. Rester comme on est, ça me suffit et je pense que jusqu'à preuve du contraire, c'est pareil pour elle. M'enfin, si un jour elle m'embrasse, je dirais pas non haha..."

Austin Wolf Ace

...

★

« Si je voulais me la faire comme tu le dit... Je pense qu'elle serait déjà dans mes bras au fin fond d'un bon lit douillé... Et j'aurais évité le surnom de ' Rondoudou ' pour le remplacer par ' ma puce '. Mise à part ce détail... Enchanté de te rencontrer.  Cela fait plaisir ce genre d'accueil. Vous êtes tous comme ça ou c'est seulement quand c'est une histoire de coeur que vous devenez... actif ? »

Lit douillé ? Rondoudou ? Ma puce ? Ce mec devait avoir franchement fumé la moquette avant d'ouvrir sa gueule, surtout pour dire de telle chose devant Aomine. Il avait pas vraiment l'air de savoir à qui il avait affaire, ou alors, de part sa carrure relativement potable, se pensait égal à notre basketteur ? Hm, mauvais calcul. Un Daiki énervé c'est un joueur adverse mort. Mais voilà que l'imbécile venait à se présenter. Ouais, il savait qui il était, pas la peine d'en rajouter une couche, mais qu'il vienne à se moquer de lui ouvertement, mec, tu tentais de te rattraper ? Tu venais de choisir l'option la plus foireuse possible. Ceci dit, Aomine aurait pu juste se barrer, il s'en foutait de jouer le chien qui se casse avec la queue entre les jambes, il n'était pas du genre à réagir au menace qu'on proliférait à son sujet, mais qu'il continue sur sa lancée avec Satsu...

Le coup partit tout seul. Dans les cotes, propre, sec, s'il pouvait avoir le choix que de l'abimer un peu plus encore, il l'aurait fait : mais notre As n'était pas si violent qu'on le pensait. Il préférait mille fois l'humilier que de le faire terminer à l’hôpital. Le chopant à nouveau par le col, le portant à quelques centimètres de son visage, c'est le regard dur et vraiment, une gueule de con sur le visage, qu'il répliqua.

« Tu parles une fois de plus de ma copine ainsi et je peux t'assurer que ta chute n'aura jamais été aussi haute. » Enfin, heureusement pour lui, ils n'étaient pas au cinquième du bâtiment. « J'ai pas envie de jouer avec un mec dans ton genre, alors tu ne t'approches plus jamais, de Satsu. Sinon, fais une croix sur ta gueule de bad boy et surtout, ta place dans l'équipe. »

Si Daiki s'en foutait habituellement de son équipe, il devait avouer qu'avec Shoi, le courant passait malgré tout correctement. Et parler de cet incident serait bien évidemment le meilleur moyen de faire en sorte qu'il soit éloigné le plus possible du club. Et ainsi, de Satsu. Le reposant au final au sol, notre basketteur se contenta de le fusiller du regard avant de se diriger vers la porte pour sortir. Il en avait éperdument rien à foutre qu'il casse du sucre sur son dos. Il n'avait plus de réputation à faire.


Hrp : ça va être dur qu'ils soient potes, je te le répète. J'en ai parlé à Satsu là et faudrait limite qu'elle intervienne, parce que Daiki n'est pas du genre à sympathiser.

Codes par Wild Hunger.

Faisant face au molosse devant moi, je me demandais bien ce qu'il allait faire. En effet, il semblait sur les nerfs. Le sujet était clair et net, Satsu était sa propriété et il ne voulait pas que j'approche. Manque de pot, je n'aime pas les ordres du genre et qu'importe qui il soit, il n'allait pas me faire soumettre aisément. Limite, il faudrait que ce soit Satsuki Momoi qui me dise de lâcher l'affaire, bien que là, dans le cas actuel, c'est lui qui est en tort à me sauter dessus comme un chien devant un mec avec un morceau de viande dans les mains. Grimaçant, j'avais répondu le plus poliment possible tout en lui faisant comprendre que Momo n'était pas ma propriété, mais encore moins la sienne. Franchement, si elle subit réellement ce type, j'en aurais presque pitié... Moi qui me suis toujours refusé d’être ambitieux avec elle par respect, finalement, jme demande si j'ai bien fait d'être si " raisonnable ".

Paf... Un coup part et j'encaisse tant bien que mal. A défaut d'être poli, il sait bien frapper ce salop. Au moins, ça lui fait un sacré point commun avec moi. Souriant en coin, je me fait choper par le col. Il compte vraiment me trimbaler comme une poupée en plastique ou quoi ? Le fixant sans broncher et reprenant mon souffle discrètement suite à son coup dans les côtes, je l'écoute attentivement. Un petit souci de possession visiblement, rien de trop compliqué comme histoire. Bien que je m'en fou, il n'y a que ses dires qui m'énervent un peu. Il me menace de jouer de ses relations pour me virer ? Pour me menacer tout court ? Il va prendre cher lui...
Le laissant s'enfuir en partit, je le course légèrement pour lui tapoter l'épaule et le stopper dans sa marche. Il comptait partir comme ça ? Comme si de rien était ? Hey... Tu me connais mal mec. Et tu vas m'aimer, ça c'est certain kr kr kr . Ni une ni deux, je lui donne un coup de genoux dans le ventre et c'est à mon tour de le choper par le col. Pensait-il vraiment qu'avec sa carrure similaire à la mienne il me faisait peur ? Bref, le plaquant contre le mur, je le fixe droit dans les yeux et je prends bien soin de câler une jambe entre les siennes histoire d'éviter un coup similaire au mien. Et oui mon coco... Je suis prévoyant moi.

" Si tu crois que c'est juste ses seins qui m'intéressent en elle, c'est loin de ça... J'aime les gros seins, comme tout bon homme hétéro qui se respecte, mais voilà. Niveau menace, excuse moi, j'ai déjà subis celles de Akashi quand j'ai fait un tour à Rakuzan, donc crois moi... Les tiennes, je les prends et les retournent pour les terminer comme tu le devines. Ok ? "

Ne plus voir Satsu ? La blague...

" Satsu est une amie et une sorte de guide dans ce putain de pays... Que ça te plaise ou non, autant toi tu menaces ma gueule si je l'approche, autant moi... je vais menacer la tienne si tu l'empêche de m'approcher ou si tu essais de me mettre sur la touche dans l'équipe. J'aime le basket et c'est pas toi qui va ruiner cette année à cause d'un simple caprice ok ? Ta copine, rassure toi, elle est bien à toi. J'ai été clair ? "

Le lâchant, je me reculais sans le lâcher du regard, gardant mon attention entière sur lui, je ne comptais pas baisser ma garde si facilement. Actuellement, pour moi, il est comme un chien enragé et les chiens dans son genre, faut pas leurs tourner le dos... Sauf si on tient pas à son cul.

" J'ai beau être un putain d'étranger à tes yeux, sans doute un simple trou du cul, jte rassure, t'es pas mon meilleur ami à mes yeux... Mais je suis pas là pour me prendre le choux. Ceux de Rakuzan me l'ont assez prise et surtout... ce salopard de Akashi. Donc évite tes sautes d'humeur tu veux. Et si tu te dit si fort au basket, autant régler ça devant un panier. "

Mes derniers dires étaient dit avec peu de sérieux, loin d'imaginer l'erreur que j'avais faite en le provoquant sur son terrain de prédilection et très loin de réaliser son potentiel inimaginable. Même si j'étais bon, comme les autres de l'équipe, je ne suis rien face à lui. Je m'apprêtais donc à sortir de la pièce en douceur, priant qu'il ne pète pas son câble de nouveau.