Shutoku VS Intru - Wakatépé Baboune ! Feat. Akio ; Aoki ; Alexander ; Alizia ♥

Invité

Feat.Shutoku♥

« C’est mon ombre qui me suit ?! »

Dernièrement, une certaine demoiselle m'avait fait comprendre que l'on pouvait investir un autre lycée à notre guise. Comprenez, si cette Momoi peut se balader comme elle le souhaite à Seirin, pourquoi est-ce que je ne pourrais pas papillonner gaiement du côté de Shutoku ? Jusqu'ici la logique défend encore ses valeurs bec et ongle. Mais alors, pourquoi Shutoku me demanderiez-vous ? Peut-être ai-je élaboré un plan machiavélique transcendant les esprits ? A-vrai-dire... Rien de tout ça. J'avais dans l'optique de visiter chaque lycée avec une équipe de basket qui me semblait intéressante. Pour ma culture personnelle et satisfaire mon avide curiosité. Ne sait-on jamais, cela pourrait servir un jour ou l'autre ! N’est-ce pas ? Quoi qu'il en soit, mon instinct de petite fouine trop curieuse l'avait emporté sur mon bon sens. Le bon sens... Un concept qui a de quoi dérider le plus stoïque quand on songe qu'il est basé sur des principes erronés... Tout aussi bienveillant que l’ai été ses investigateurs, le bon sens se bâtit en fonction de données humaines. Or le propre même de l’homme est qu’il est corruptible. Suivre notre bon sens reviendrait donc à se plier à notre mauvais sens puis qu’il suit les principes d’âmes corrompues par leurs désirs et peurs inassouvis… Il n’y a donc aucun droit chemin prédéfini à suivre, puisque même nos plus mauvais choix semblent être les meilleurs pour nous… Voilà où mon intrusion m’avait mené. A débattre sur ce qui est bien ou mal et à tisser un semblant de philosophie. Sans doute pour me donner bonne conscience de jouer aux espions.

Jusqu’ici mon intrusion s’était déroulée sans entrave. Règle numéro une de la parfaite intrusion : Se fondre dans le décor, retenir son souffle et agir dans l’ombre. Je ressens le décor. Je suis le décor. Je me fonds dans le décor. Je suis l’air qui vous entoure, JE SUIS… I’M BATMAN, Bref. Mes mains ayant investi mes poches, je déambulais dans la cours de Shutoku, sucette en bouche, casque sur les oreilles et chemise aux manches remontées jusqu’aux coudes. Mes Mirettes avides d’emmagasiner des informations furetaient de droite à gauche, sans pour autant se montrer insistantes. Quoi qu’il arrive, je m’étais fixé une seule directive ! Ne jamais faire demi-tour, même si je n’ai foutrement aucune idée de l’endroit où je me rends. L’architecture d’un lycée ne doit pas tant différer de celle d’un autre, tout devrait bien se passer. Enfin je l’espère. Au pire je bivouaque, tel un aventurier intrépide ! Règle de la parfaite intrusion numéro deux : se synchroniser avec les pensées de l’occupant afin d’anticiper la moindre de ses actions. Règle de la parfaite intrusion numéro trois : berner les occupants avant même qu’ils ne vous remarquent. Ainsi soit-il !

Résultat des courses et à force de respirer le crépit de ces bâtiments pour m’en imprégner l’âme, me voilà paumé aux milieux des couloirs. Eukay. Tous les chemins mènent à Rome ! Les traits légèrement tirés et fronçant le nez pour la énième fois de la journée, je clopinais parmi quelques élèves qui s’appliquaient tout particulièrement à m’ignorer. Zyeutant les alentours, je me maudissais de ne pas demander mon ccche-.. HA C’EST QUOI CA ? C’est mon ombre qui me suit ?! Discrètement, je jetai un petit coup d’œil en arrière… Louche. Voilà que Paranoïa se la ramène. Sérieusement c’est psy-cho-lo-gique. Personne ne me suit. Qui voudrait me suivre ? C’est insensé. Mes fans peut-être. Ha oui, c’est sûrement eux. N’empêche c’est un peu osé de me suivre. Personne ne me suit. Mon index ripa et une autre musique s’enchaîna. Poing toujours finement muselés aux creux de mes poches, ma démarche s’accéléra presque mécaniquement. Qu’est-ce que je fuyais ? Franchement j’en sais rien et j’refusais catégoriquement de me retourner une deuxième fois. Question de principe. En outre, je ne voudrais en aucun cas me retrouver nez à truffe avec quelqu’un. Ou quelque chose…. MAIS C’EST ABSURDE ! Là ! Une bifurcation de couloir ! Sans réfléchir je m’y engouffrai furtivement. Pensant stupidement me mettre à l’abri des regards indiscrets. Glissant mes doigts contre le mur, j’avançai doucement le bout de mon nez afin de guetter ce qu’il se tramait dans le couloir précédant. Je furetais avec minutie, mais rien. Le seul problème : J'n'avais pas songé que le danger pouvait surgir dans mon dos.
Han, mourir.

HRP:

14/04/2014

Alizia était arrivée à Shutoku la veille, au soir, trop fatiguée pour défaire ses bagages, elle n'avait fait que s'écrouler sur son lit. Elle avait beau avoir dormi dans l'avion, c'était comme si elle n'avait pas fermé l’œil depuis trois semaines. Elle avait dormi sans interruption, comme si elle était un ours en hibernation, et s'était réveillée tout juste après l'heure du déjeuner. Alors, elle était allée prendre une douche, manger un morceau, et enfin défaire ses valises. Ensuite, prise d'une envie soudaine, elle avait décidé d'aller faire un tour de reconnaissance dans l'académie, pour tenter de ne pas s'y perdre, plus tard, lorsqu'elle devrait aller en cours. 

Alors, après s'être habillée d'un short en jean, d'une chemise bleu clair et d'une paire de baskets, la jeune espagnole s'arma d'une pomme qu'elle croqua en sortant de sa chambre, quittant rapidement les bâtiments pour se retrouver à l'extérieur. Ce qu'elle retint en premier, ce fut l'emplacement du gymnase, où elle s'arrêta un moment pour voir des plus grands qui jouaient avec un ballon en bavardant. Puis, elle retourna vers les bâtiments, se débrouilla pour trouver un plan, tentant de l'inscrire dans sa mémoire avant de s'aventurer de nouveau dans les couloirs pour voir ce que ça donnait, en grandeur nature. 

Rapidement, elle se retrouva... paumée. Du coup, elle décida de prendre en filature le premier type qu'elle verrait. Elle ferma les yeux, se tourna, et lorsqu'elle les rouvrit, ce fut sur une chevelure rougeoyante que son regard s'arrêta. Alors, tenant parole, elle se mit à trottiner derrière lui, tout en faisant mine d'être occupée à autre chose, devinant qu'il finirait par se retourner. Ce qu'il ne tarda pas à faire, d'ailleurs. Elle fit alors semblant de refaire ses lacets -qui étaient pourtant bien serrés- puis repris la suite du rouquin, jusqu'à ce qu'il accélère et bifurque à droite. 

La latina ralentit alors un peu, pour venir se coller au mur, avançant en restant contre celui-ci. Puis, au dernier moment, elle passa la derrière vers le couloir dans lequel le type avait disparu, et se retrouva nez à nez avec lui, à quelques centimètres à peine. Elle ne cilla même pas, clignant simplement des yeux.

« Salut ! lança-t-elle alors, avec son accent japonais mal assuré. Tu as peur pourquoi ? Rien de méchant ici. »

Tu as du mal à formuler des phrases, espérant juste que l'essentiel sera compris. Et surtout, espérant que tu t'amélioreras pour savoir parler plus aisément, et avec plus de sens que cette fois-ci, en tout cas.

Spoiler:

(c) Ségo Soyana sur Epicode

20/04/2014

« Aoki-sama, attendez ! »
« Ne t’en fais pas, Hirato-san, tout va bien ! »

Elle était sortie de la voiture à vive allure – enfin, façon de parler, mais pour elle c’avait été comme une course folle. Son sac de cours sur les épaules. Elle devait être prudente pour ne pas se retrouver dans un lamentable état à cause de ses poumons viciés. Mais tout allait bien se passer, son respirateur était juste là, dans sa trousse spéciale de pharmacie !

[***]

Elle se trouvait là, tel un fantôme errant qui n’aurait aucune raison de se tenir ici, sur l’un des sièges du gymnase. Mais c’était plus fort qu’elle, définitivement. Akemi, trop curieuse, n’avait pas pu résister à venir visiter le gymnase de sa nouvelle école, encore admirative de tout ce qu’elle découvrait jour après jour ici-bas. C’était comme une seconde naissance, un nouveau souffle. Si on lui avait dit auparavant que la vie avait si bon goût, alors elle se serait démenée pour sortir de l’hôpital bien avant. Mais l’on ne refait guère le monde avec des « si », même si cela parait exagérément tentant.

Sortant son respirateur, l’adolescente inspira une dose du produit contenu à l’intérieur du flacon et le rangeât immédiatement après sans sa poche. Ça l’agaçait, de devoir se plier à ce traitement, mais elle n’avait pas le choix ; c’était soit ça et ses contraintes, soit le retour forcé en hôpital sans plus aucune chance de pouvoir espérer vivre comme quelqu’un de normal. Et la captivité, jamais plus elle ne voulait la ressentir, pas alors qu’elle s’imprégnait de nouvelles sensations qui lui donnait l’impression d’être invincible par moment. C’aurait été trop injuste et aurait gâché son plaisir bien avant la finalité de sa volonté.

Et puis… Elle commençait tout juste à s’ouvrir aux sentiments tous plus étranges les uns que les autres qui pullulaient ici, grâce aux nombreuses âmes s’y trouvant. C’était si agréable qu’elle avait l‘impression d’être en plein rêve. Pour certain, aller en cours est une véritable torture, mais pour l’Aoki, c’était une libération ! Chacun des cours suivis se voyait gratifié d’un beau sourire de sa part, qui se trouvait être la seule chose qu’elle était capable d’offrir désormais. Mais elle promettait de s’améliorer et de pouvoir fournir davantage dans un futur plus ou moins proche.

Elle s’étira puis plongea sa main fine dans son sac de cours, en sortant un roman français, qu’elle se mit à dévorer, comme à l’accoutumée. La voilà repartie dans un monde de mystère et de féérie, de joie et d’épopées lyriques, dans un univers qui la menait bien loin de sa ô combien trop fragile existence. Vraiment, Akemi adorait la vie. Quel dommage que ce ne soit guère réciproque, apparemment.

Après quelques minutes, la demoiselle se rappela que, peut-être, rester ici n’était pas recommandé ; aussi, elle repartie vers le bâtiment principal, celui qui contenait les salles de classes. Si elle voulait lire, autant le faire en classe, avant que le cours ne commence, non ?

Le problème, parce que oui, fatalement, il devait y en avoir un, c’est qu’Akemi s’était rapidement perdue dans ce dédale de couloirs immenses. Mais elle décida de ne pas paniquer, sachant ou tout ceci pourrait la mener par la suite. Tournant la tête en captant le son d’une voix à l’accent prononcé, l’Aoki eut un nouveau sourire et décida de jouer la carte du social en allant demander son chemin aux deux individus qui discutaient alors.

« Bonjour… Excusez-moi, je suis perdue. Sauriez-vous m’aider ? »

Toujours très polie, la petite. Sans doute trop, même.

[HRP : Pardon pour le retard.]

Invité

Shûtoku, un jour ordinaire. Après les quelques semaines nécessaires à mon acclimatation, me voilà désormais élève ordinaire parmi tous les autres qui peuplent le lycée. Presque un nippon mais pas trop quand même, le juste milieu. Au milieu des joueurs qui s'entraînent, je me balade nonchalamment, mes mains coincées dans mes poches en signe de désinvolture. Jouer ne m’intéresse pas tellement pour l’instant, mes pensées sont tout entières tournées vers ce banc que j’ai l’habitude d’occuper depuis mon arrivée. C’est un peu mon petit rituel personnel.

Sortant une main de ma poche, j’ouvre mon sac pour en sortir le livre que je dévore depuis quelque temps maintenant : un guide des différentes stratégies possibles au jeu de go, ma nouvelle passion du moment. Je dois avouer que ce jeu m’inspire énormément, et pas seulement parce qu’il me fait penser à un terrain de basket. Je dois avouer que malgré mon approche néophyte, j’y décèle déjà quelques subtilités qui me font penser à améliorer ma technique et affiner mon sens du jeu. Soudain, quelqu’un crie un avertissement. Je relève la tête et vois le ballon se rapprocher dangereusement. On dirait que la Fortune refuse de me laisser tirer au flanc. J’attrape l’objet volant identifié et vais sur le terrain, toujours aussi décontracté. J’entends la voix du coach m’invectiver :

- Bon, maintenant que tu as fini de lire, tu vas peut-être pouvoir commencer à t’entrainer avec tes camarades Pope ?
- Bien coach, je réponds laconiquement.

Inutile de lui expliquer à quel point cette lecture m’est importante et précieuse, il n’y a qu’à obtempérer. Il me place dans l’une des équipes formées pour l’entrainement et le match commence. Le ballon atterrit entre mes mains, les joueurs en face sont positionnés, prêts à me stopper. Et je vois le moyo que constitue leur équipe s’étendre devant moi. Un sourire furtif éclaire mon visage à la pensée de ce que je m’apprête à faire.

Ça y est, je bouge. Un rebond, deux rebonds, trois. Un joueur adverse est sur moi, coup gote, je le laisse attaquer en premier. Il se jette. Juste avant que ses doigts n’effleurent le ballon, mon corps réagit sans que j’aie à y penser. Je dribble et le passe. Mon regard croise celui d’Akio Tsubaki, je devrais lui passer le ballon quand le moment arrivera. Deux joueurs sont sur moi pour le moment. Je vois le moyo s’effriter à mesure que ces deux pierres s’approchent pour entrer en contact. Les coins sont d’or, le centre est libre. Au bon moment, encore une fois, je leur échappe et passe au ras du sol vers l’aile droite. Encore quelques actions et le ballon revient dans mes bras. Akio est démarqué, je suis trop loin pour tenter un dunk, pas lui. Passe courbe, oblique. Mes mains ont imprimé la trajectoire idéale au ballon. Il s’envole et atterrit dans les mains de mon équipier qui a déjà sauté. Panier. Mon premier sente a réussi.

Quelques actions plus tard, le coach siffle la fin de l’entrainement et je me dirige vers les vestiaires, harassé et fourbu mais satisfait. Je commence à me familiariser avec les stratégies du go et mes déplacements s’en améliorent d’autant plus. En sortant, un mouvement en direction de l’établissement m’attire inexorablement. Une petite foule d’élèves discutent bruyamment, ce n’était que ça. Déçu, je me réfugie dans le bâtiment pour échapper à l’agression sonore de leurs voix criardes et surexcitées commentant telle ou telle banalité de leur vie de lycéens. Dans le dédale des couloirs, j’espère enfin trouver la paix et continuer ma lecture. C’est compter sans les trois personnes qui discutent à quelques pas de moi. Juron bien coloré en bouche et nouvelle tentative d’éloignement. Fuir les foules est un art pratique car il ne nécessite qu’un peu de jugeote et d’endurance. Et de l’espace. Or dans ce couloir exigu, c’est d’espace que j’ai besoin. Donc fatalement, je tombe nez à nez avec eux, mon gros volume toujours sous le bras et encore couvert d’une fine pellicule de sueur dûe à l’entrainement.

- Salut ! Euh…qu’est ce que vous faites tous ici ?

Tu parles d’une introduction, même un gamin aurait fait mieux. Mais je ne meurs pas particulièrement d’envie de me montrer inventif, la langue nippone et ses subtilités m’échappent encore un peu parfois, je suis déjà content d’avoir prononcé ces quelques mots sans bafouiller. Non vraiment, je m’améliore.

Invité

Shutoku VS Intru

Bon, il était l'heure de ce lever. Pas la motivation sûrement parce qu'être nouveau est plus compliqué qu'il n'y paraît. Akio sortit de sa chambre, il alla déjeuner, et toujours avec la même routine il s'habilla, avec haut blanc chemise noir pantalon noir, vêtements normaux pour lui. Il se lava et prit son sac à une main, posant son sac sur son épaule. Il marcha en direction du lycée.

Bon le voilà arriver, il prit une grande inspiration et souffla. Il regarda autour de lui *Mince je commence avec quoi moi ? * il regarda son emploi du temps *Mince je commence dans deux heures... * Bon ben autant en profiter alors. Akio se rendit au terrain de basket, il joua un peu avec quelques élèves qui jouaient pour le fun. Bon voilà le match terminé, il décida d'aller partir en quête de nouveaux amis. Il passa de groupe en groupe, mais rien les gens étaient trop ennuyeux. Mais il devait faire des efforts, Shutoku était pour lui sa seule chance d'atteindre la génération des miracles. Sa seule chance de se mesurer aux grands du basket. Lui aussi voulait comme sûrement des centaines de lycéens se mesurer à eux.

Après tout le basket est pour lui sa seule chance de prouver qu'il peut être quelqu'un quand il joue sur le terrain. Akio était plongé dans ses pensées, il décida d'aller jeter un coup d'œil dans le Gymnase, quel endroit magnifique, et dire qu'il allait peut-être joué ici, dans cet établissement, c'était génial. Akio était excité à l'idée de jouer un vrai match de basket. Il leva alors les yeux au ciel *Maman soit fière de moi, j'y arriverai ! * Akio prit une seconde grande inspiration et se mit à aller de couloir en couloir en quête de quelqu'un avec qui discuter, il voulait parler de basket encore et encore.

Akio replia ses manches, se recoiffa pour faire bonne impression, il vit alors un petit groupe qui c'était rassemblé, c'était sa chance. Akio avança vers eux, sans pouvoir s'en empêcher il analysa chaqu'une des personnes présentes. Un grand qu'il avait déjà vu jouer plusieurs fois, sa tête lui disait quelque chose, il l'avait déjà vu quelque part avant, mais où ? Ensuite, deux filles, l'une d'elles avait été présente lors de son arrivé à Shutoku, ensuite une autre personne, jamais vue non plus, mais son style vestimentaire lui plaisait beaucoup. Un air je m'en foutiste, qui fascina beaucoup Akio.

- '' Hello comment allez-vous ? Vous avez besoin de quelque chose ?''

Spoiler:

∆ RadioEuphoria for Prism

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