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 Basket & photo : le mariage [PV AOMINE]

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MessageSujet: Basket & photo : le mariage [PV AOMINE]   Basket & photo : le mariage  [PV AOMINE] EmptyJeu 20 Aoû - 3:42


Tes écouteurs pendaient à ton cou, faisant vibrer l’air de rock and roll près de ton visage. Pour tuer le temps dans le bus, tu avais lu ton mandat pour une énième fois, ton téléphone cellulaire tout prêt de ton visage comme si tu avais oublié tes lunettes de lecture alors que le peuple jetait des coups d’œil de ton côté, comme si leur silence – ou même leurs paroles – changerait le volume de ta musique. C’était simple pourtant : faire des photos d’un joueur de basket pour un article qui portait spécialement sur les ailiers forts. Immédiatement, tu avais pensé à Kise-kun. Évidemment. Mais au moment où tu t’apprêtais à composer son numéro de téléphone pour lui demander ce service, tu avais tout fermé. Sa tête ne te revenait pas. Ouais, il avait un joli minois, mais bon, un peu de changement ça ne te faisait jamais de mal. Puis, tu n’avais pas envie que les gens fassent nécessairement un lien entre le basketball et le mannequinat. Tu voulais quelque chose de plus cru, de plus fier, de plus … mordant.

Avec ces qualités en tête, le nom d’Aomine flotta dans ta tête pendant un moment. Tu avais assisté à son match contre Seirin, aux Inter-High. Tu avais beaucoup d’admiration pour lui : sa technique était à en faire baver et il représentait tout ce que tu aurais voulu être en tant qu’ailier fort. Si tu n’avais pas été une lilliputienne à la base. Il faisait soi-disant peur avec son caractère de merde, mais tu t’en balançais. Et comme tu n’avais pas vraiment de contact proche avec lui, autre que Kise, tu t’étais directement rendu à Touu. Tu espérais croiser l’as directement au gymnase en plein entrainement. Débarquer comme ta mère dans ton appartement avec plein de sauce à spaghetti fait maison parce que c’était le plat préféré de ton père, mais pas le tien. Tu l’avais croisé quelques fois à Teiko, mais tu étais sure que ta tête lui dirait absolument rien. Tant mieux. Et même s’il ne voulait pas te laisser prendre de photos, tu étais prête à enclencher le mode paparazzi ninja.

Ta montre rouge de Disney World croisa ton regard : elle affichait 16h12. T’étais là, plantée dans le couloir comme le vilain petit canard avec ton uniforme de Meisei alors que les regards des étudiants de Touu te regardaient, pour la majorité, confus. Tu faisais de même avec ceux qui persistaient. Malgré ta petite taille, tu étais intimidante et tu terrifiais les gens. Tu n’étais pas faite de sucre (malgré que tu en ingérais énormément) et d’épice et de tout ce qui était joli. Tu étais plutôt faite de feu et d’éclair et de tout ce qui effraie. Tu étais une petite beauté ravageuse. Tu glissais à travers les ras de marrés créés par la fin des cours en suivant vaguement les indications du gymnase. Et pour une fois, tu le faisais sur tes deux pieds, et non sur ton skateboard accroché sous ton bras. Tu te gardais quand même une petite gêne. Tu étais toujours aussi agile, mais la motivation d’éviter les bras et les mouvements brusques de ton environnement était plus grande encore en sachant ton précieux appareil photo coincé entre une veste et un cartable aqua, dans ton sac.

Tu avais fait comme chez toi en poussant les grandes portes du gym, pour y trouver, à ton plus grand plaisir … absolument rien. C’est quoi, tu avais manqué la pratique ? Les cours finissaient à 16h00 non ? Tu ne comprenais plus rien, en tapotant un peu agressivement ta montre du doigt qui indiquait bel et bien 16h19. Tu t’approchas d’un banc et y laissas tomber ton sac, déçu, mais surtout froissé par le destin. Tu t’étais laissée tomber dessus comme une vieille guenille. Ta main s’arrêta sur une serviette abandonnée sur le banc … et mouillée de sueur probablement. Tu fis une grimace avant de passer ta main sur ta jupe. Finalement, ouais, t’étais vraiment pas chanceuse. Tu aurais pu prendre la route sécuritaire en prenant rendez-vous comme n’importe quelle personne civilisée et professionnelle. Mais non, toi, Akako Hoshi, fille de Akako Yasuo et Akako Misaki, tu étais née pour aimer débarquer à l’improviste comme une gamine barbare chez les gens.

Un soupir traversa tes lèvres alors que tu repositionnais tes écouteurs sur tes oreilles, laissant le rythme t’emporter. Tes pieds et tes doigts se mirent à s’agiter aux cadences de la batterie et aux mélodies de la guitare. Tes yeux, mi-clos, s’arrêtèrent au loin sur la chose la plus merveilleuse au monde : un ballon de basket. Bon, non, okay, il y avait encore mieux que des ballons de baskets dans la vie, mais en ce moment même, c’était le meilleur. Tu t’étais relevée, gambadant jusqu’au ballon au milieu du terrain – quelqu’un avait oublié de le ranger ? Tes mains s’agrippèrent à la forme ronde, s’empreignant de sa texture et de ses imperfections.

Tes pieds suivirent le rythme de ta musique. Et maintenant tu te retrouvais là, planter en plein milieu du terrain. Tu driblais, faisant voyager la balle entre ta main droite et ta main gauche. T’osais même pas essayer de faire un panier, te rappelant la douleur de chien que tu avais ressentie la dernière fois. Et ta cheville … tu pouvais te permettre de tourner en rond sur les pourtours des lignes du terrain comme une poule, mais de là à essayer de faire un jeu de pied à une vitesse folle pour mieux changer de direction … bah ! Pourquoi pas essayer ?  

Tu t’élanças tel un boulet de canon, perçant le vent comme une flèche, t’inventant des adversaires invisibles alors que tes pieds exécutaient des danses qu’ils n’avaient pas oubliées. Le ballon changeait de partenaire entre la droite et la gauche, passait entre tes jambes, se promenait autour de tes hanches pour mieux retrouver ses partenaires habituels. Un sourire marqua tes lèvres aux souvenirs du bon vieux temps. Tu avais surement l’air folle de courir d’un bord et l’autre du terrain sans mettre de panier, mais qu’est-ce que t’en avais à foutre. C’était vide.

Cependant, le plaisir prit une fin assez abrupte. En sentant un tiraillement dans ta cheville, tu t’étais arrêtée nette. Tu te recroquevillas pour la saisir entre tes deux mains, laissant le ballon continuer sa route ainsi que tes écouteurs glisser dans ton cou. Un juron traversa tes lèvres alors que tu ne savais pas vraiment si tu avais vraiment mal ou si c’était la peur qui faisait battre ton cœur à toute allure.

« T’es tellement conne Hoshi. » murmuras-tu.
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Aomine Daiki
Aomine Daiki
Ailier Fort
Messages : 496
Date d'inscription : 30/04/2015
MessageSujet: Re: Basket & photo : le mariage [PV AOMINE]   Basket & photo : le mariage  [PV AOMINE] EmptyMer 9 Sep - 18:12

   La sonnerie de fin des cours à retentie depuis un moment déjà mais contrairement aux élèves qui se pressent pour rentrer chez eux, tu marches tranquillement en direction du gymnase. Tu sais qu'aujourd'hui il n'y aura personne, l'équipe ayant un match amical dans une autre école. Selon ton habitude, tu n'as pas daigné y aller, même si tu sais que les autres vont te hurler dessus -enfin surtout Wakamatsu en fait- pour ne pas avoir pointé ton nez. En même temps, ce n'est pas comme s'ils avaient besoin de ton aide pour gagner ce match. D'après les données de Satsuki cette équipe cette équipe n'a rien d'effrayant, et si tes coéquipiers ont besoin de toi pour gagner contre eux  c'est que l'équipe de Too a un sérieux problème. Enfin, tu as l'habitude des remarques des autres, mais ça ne te fait rien. S'ils ont un problème avec toi, ils peuvent toujours essayer de trouver un meilleur ace, ou même de te battre. Possibilité totalement risible quand on sait que tu as même battu le capitaine à ton arrivée dans l'équipe. Cadet ou ainé, il n'y a personne qui peut te battre au basket. Pas dans votre génération en tout cas.

   Enfin tout cela n'explique pas pourquoi tu te rends au gymnase alors que tu sais pertinemment qu'il sera vide. Et bien c'est exactement pour cette raison. Tu ne t'entraines presque pas avec tes coéquipiers et parfois la seule vue d'un ballon t'insupportes, mais aujourd'hui tu as envie de ressentir le cuir du ballon sous tes mains. Tu veux pouvoir sentir cette rugosité caresser tes paumes. Mais tu ne veux pas avoir affaire aux autres, et c'est pourquoi tu n'es parti avec ton équipe affronter cette école adverse. Arrivé dans le gymnase tu remarques un ballon au milieu du terrain. L'équipe a certainement du s'échauffer un peu ici avant de partir. Filant jusqu'au vestiaire tu te changes rapidement, enfilant un simple t-shirt blanc, un short bleu marine et tes chaussures de sport préférées. Ta mère se plaint toujours du nombre de chaussures que tu achètes, allant même jusqu'à dire que tu es pire qu'une fille. Ce n'est pas de ta faute si tu as bon gout en matière de chaussures non plus.

   Une fois prêt tu sors des vestiaires, mentalement préparé à une petite session d'entrainement en solitaire. Sauf que le gymnase n'est plus aussi vide qu'à ton arrivée. Une nouvelle venue court sur le terrain, sans même s'apercevoir de ta présence. Son uniforme indique qu'elle n'est pas de l'école, et qu'elle n'a donc absolument rien à faire ici. Alors que tu t'avances, prêt à 'gentiment' lui demander d'aller voir ailleurs, la voila qui s'arrête dans son élan et s'accroupi d'un coup tout en se tenant la cheville. Distraitement tu te demandes si elle s'est fait mal, ou s'il s'agit d'une vieille blessure. Parce qu'à la voir courir et jouer avec le ballon d'un côté à l'autre du terrain tu a bien remarqué que ses mouvements n'étaient pas ceux d'une novice. Même si la fille ne semblait pas être une joueuse d'un très grand niveau -en même temps vu sa taille, il lui en aurait fallu des efforts pour y arriver-, ses gestes traduisaient l'aisance de quelqu'un qui connait bien le ballon. Tu l'entends s'insulter elle même dans le silence du gymnase et cette fois-ci tu attires son attention en lui répondant, même si la phrase ne t'était pas destinée.


« C'est clair. Parce qu'il faut vraiment être con pour faire mumuse sur le terrain d'une autre équipe. »

   Tu te retrouves au niveau de la rouquine et la regarde de haut quelques instants en espérant qu'elle ne s'est pas blessée. Pas que cela te préoccupes réellement, mais si elle est vraiment blessée et que tu ne l'aides pas tu risques d'avoir des problèmes avec l'école.

« Si t'as rien, rentres chez toi. Y a personne ici, l'équipe est en déplacement dans une autre école. »

   Parce que si l'adolescente est dans le gymnase c'est qu'elle veut voir quelqu'un de l'équipe de basket, vous êtes les seuls à utiliser cette salle. Tu lui donnerais bien le nom de l'école ou ton équipe s'est rendue si tu en avais quelque chose à faire, ce qui n'est pas le cas. Sans compter que tu n'as pas pris la peine de retenir le nom de cette école.
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