strange boy ; alceste

Gallet Alceste

Physique

Des cheveux noirs et bouclés qu'il prend soin de coiffer lors des occasions, volant au gré des bords de son visage pendant les jours ordinaires car il ne se soucie pas vraiment de l'apparence. Détendu. Son visage est blanc, juste assez bronzé pour l'éloigner de la catégorie des no-life qui ne sortent jamais, car non, ce n'est pas son cas. Ses traits fins se présentent sous un jour plus foncé, tout comme son apparence qui offre à Alceste un visage plus épanoui, donnant cette impression, à raison, qu'il sort souvent.
Certains ont le droit à ce charisme-là, d'autres non.
Alors Alceste s'estime juste chanceux, sans vraiment le penser, parce qu'au fond, il se moque bien de son apparence. Perché sur un bon mètre quatre-vingt, son corps est fin, une corpulence ectomorphe qui lui permet de rester maigre malgré le fait qu'il mange beaucoup. Il n'a pas le choix, étant donné qu'il fait beaucoup d'exercice, mais cela le dote aussi d'une musculature assez développée. Il n'a pas l'air d'un grand sportif mais sa carrure se démarque des larves qui composent 95% du commun des mortels.
Malgré son corps qu'il fait beaucoup travailler, Alceste n'est pas exempte de défauts. Sa vue est défectueuse, légère myopie qui l'oblige à porter des lunettes ; il peut s'en passer la plupart du temps, mais pour lire, il vaut mieux qu'il les garde à portée au cas où. Il s'en sort aussi sans elles pour le basket, mais qui sait, une petite différence peut changer les choses...

Caractère

L'esprit de compétition enfoui derrière des remparts immenses d'une fierté détruire, les sourires qu'il adresse, comme une lumière éblouissante pour aveugler la vérité qui se cache derrière. Voilà. Et c'est ce qu'il répète avec un sourire, ce "voilà" à la française dans ce pays d'une toute autre culture, une toute autre langue, appose sa petite touche personnelle et singulière pour se démarquer autrement que par la bonne humeur qu'il affiche.
Brisé. Et bien trop jeune pour ça, bien trop jeune pour être si réaliste, pessimiste, pour être autre chose qu'un de ces gamins qui voient le monde au travers de leur filtre d'innocence et de stupidité. C'est quand on aime qu'on souffre, c'est quand on a une passion qu'on risque de la perdre, et Alceste aime le basket sûrement plus que quiconque - et c'est ce qui la conduit sur ce changement brusque, brutal et impérial que la vie lui a imposé. Douleur. C'est comme ça Alceste, pas autrement, c'est ce à quoi tu as droit pour avoir voulu t'élever, la chute du ciel, les ailes brûlées ; comme Icarus autrefois - le vertige qui suit ta sensation de voler.

Il n'est plus aussi passionné par le basket qu'il a pu l'être avant, il a connu la désillusion profonde de comprendre qu'il n'était pas le seul à nager dans le confort des hauteurs, qu'il y en avait d'autres, de tout genre, des filles comme des garçons et que son pays était loin d'être ce paradis du sport qu'il pensait être. Non Alceste. Non. Et son égo en a prit un coup, la découverte du travail, ne pas compter sur son soit-disant talent, apprendre qu'il n'était pas ce petit génie qu'on lui disait qu'il était - car les parents avaient beau avoir bercé de bonheur son enfance, la réalité lui avait flanqué un coup dur. Il a fait face au travail, aux efforts, à toutes ces choses inconnues et nouvelles, il a compris que son monde n'était pas le monde le plus juste qui existait. Alceste a su s'en remettre, se redresser et retrouver cette bonne humeur qui le définissait autrefois, le surplus de bonheur qu'on ne partage que lorsqu'on est assez comblé - car c'est sa propre personne, pour chacun, qui passe avant tout. En ce sens, Alceste est différent car il a beau avoir ce creux à l'intérieur, son esprit encore bouleversé par ses découvertes, il reverse son bonheur à tous.

Alceste est ce garçon sur qui tout le monde peut compter, le bon élève altruiste qu'on écoute car il a beau être en retrait, il est d'un soutien parfait pour ses proches. Ce n'est pas la même chose quand il est sur le terrain, c'est peut-être le seul moment où il ne fait de cadeau à personne.

Histoire

Si vous lui demandez directement, Alceste ne vous parlera pas de sa vie personnelle. Il n'aime pas raconter son passé ni même connaître celui des autres, considérant que cela influe le jugement sur la personne, parce que oui, il est du genre à se faire une idée sur chacun à sa façon, et il n'aimerait pas qu'on le juge sur ce qu'il a pu être auparavant. C'est peut-être parce que dans son cas, si l'on devait le juger à partir de son histoire, on verrait en lui ce « jeune homme parfait » que la société essaie de broder de nos jours alors qu'Alceste essaie de tout son coeur de s'écarter des racines que sa famille a essayé de planter pour guider la direction de sa vie. C'est dans une famille riche qu'il a vu le jour, fait qui explique bien des choses à son sujet, comme ses tenues toujours soignées. Pourtant, l'avantage de sa famille est qu'elle n'avait pas de revendications à son égard si ce n'est qu'il se devait de réussir sa vie comme ses parents l'avaient fait et de ne pas se reposer sur l'héritage auquel il aurait droit. Alors, par respect pour ses parents, Alceste a toujours travaillé.

Il n'avait que cinq ans lorsqu'il a touché son premier ballon de basket. Ce sport l'a tout de suite attiré et son manque de présence en France n'était pas un problème puisqu'il habitait Paris, et la diversité des choses dans cette ville est particulièrement étonnante. Il a vite trouvé un club qui lui convenait et il s'est donné à fond là-dedans. Bien sûr, ses parents étaient heureux qu'il ait trouvé sa passion, mais le domaine du sport était bien trop instable pour qu'ils ne l'obligent pas à poursuivre ses études avec sérieux. À coté de ça, il fut obligé de faire du piano, et bien qu'il n'aimait pas particulièrement la musique, il se révéla bien plus doué là-dedans que dans le basket, ce que ne manqua pas de le frustrer.
Son adolescence se déroula sans problème : il participa aux tournois régionaux avec son club tout en poursuivant ses études, mais quand il entra au lycée, le verdict tomba.

Déménagement.
Le club, au placard. Le passé, à la poubelle.
Bienvenue la nouvelle vie.

Il arriva à Tokyo pendant les vacances qui précédait son entrée au lycée et ce qu'il regarda en premier ne fut pas le club de basket du lycée Yosen qu'il avait choisi d'intégrer mais celui de musique. Il avait perdu toute son équipe avec laquelle il jouait depuis des années et des années, et il ne pourrait pas les remplacer si facilement. Certainement pas. Pourtant... il ne put pas s'en empêcher longtemps et lorsqu'il arriva au club, sa désillusion fut grande. Alceste mit un temps avant de s'adapter à tout ça, et, plus globalement, à comprendre qu'il n'était pas si doué que ça dans son sport adoré.  En France, on lui avait mit dans la tête qu'il était doué en sport et voir les titulaires de Yosen lui fit bien comprendre qu'il était seulement moyen dans son genre. Bien sûr ça ressemble à un caprice d'enfant, mais avec elle, cette certitude emportait tous ses rêves d'avenir : basket professionnel, comme si ! Il ne fallait pas espérer qu'on s'intéresse à lui avec un niveau pareil, et il l'avait bien compris.

Aujourd'hui, Alceste est très investi dans le club de musique. Il est toujours au club de basket, assidu et sérieux, mais il pense qu'il ne saura pas prendre la place d'un des titulaires de l'école. Peut-être a-t-il raison, mais ce qui est certain, c'est que sa passion s'est atténuée avec son égo.

Validé !

Je te l'ai déjà souhaité sur la CB, mais je te le redis ici : bienvenue !

Bon, je vais commencer par un mauvais point, qui concerne le codage de la présentation. Nous avons un modèle, codé aux soins d'Aksana, et nous demandons à ce qu'il soit utilisé, pour une question d'uniformité. Nous autorisons le changement de couleurs du background, les titres, du texte etc du code pré-créé, mais pas de code créé par soi-même, désolé. C'est notre erreur de n'avoir, il me semble, noté nulle part qu'il était obligatoire, je viens de corriger ça. Du coup, je te demanderais de le modifier, en m'excusant de ne te le dire que maintenant. Gomen, c'est ma faute. >w< (ceci dit, ton code est très beau >w<)

Ensuite, passons aux bons points, qui concernent le contenu de ta présentation : j'adooooore le mental ! *^* Tu laisses beaucoup de flou, mais c'est ce que j'aime dans une présentation ; mon mentor m'a dit un jour qu'une fiche parfaite est nécessairement incomplète, et je partage son avis. J'aime l'idée de n'avoir qu'un aperçu du personnage, quelques traits indistincts, et que le reste soit laissé à la découverte en RP. Bref, un immense bon point ici, j'adhère.

Et je répète la même chose pour l'histoire, elle est courte certes, mais elle va droit au but, et je trouve que c'est le principal. D'autant plus que ça colle au personnage : son passé n'est pas très développé, mais il n'aime pas en parler, alors à mes yeux, ça passe. Largement. Voilà.

En fait, avec cette présentation, tu viens de prouver qu'il n'y a pas besoin d'écrire des pavés de quinze kilomètres pour faire une présentation à tomber par terre, alors, je t'aime, épouse-moi, il nous faut des liens. Voilà.

Du coup, je te valide, je te laisse remplir le récap des avatars, et tu pourras entrer en jeu ! Par contre, pour le moment je laisse ta présentation ici, pas dans les validées, j'attends que tu modifies le code et que tu me fasses signe que c'est fait. Puis, pas de soucis pour le peu de présence, c'est pas grave, on RP à notre rythme, nous sommes prévenus, alors ne t'inquiète pas. Nous sommes heureux de te compter parmi nous, et j'ai hâte de te voir en jeu.

Amuse-toi bieeen !