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 [Terminé] Cobra vs Vipère [ Pv Hanamiya ]

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MessageSujet: [Terminé] Cobra vs Vipère [ Pv Hanamiya ]   [Terminé] Cobra vs Vipère [ Pv Hanamiya ] EmptyMar 31 Mar - 10:53


 
Ma-ko-to-kun ♥
Donc, tu appelles ça "jouer" ?


 
Explique, explique.

   Fin de match. Un match "amical" avec une école voisine. C'était perdu d'avance pour ses derniers en y pensant, cette école n'avait jamais fait grand bruit et leurs joueurs avaient l'air complètement perdu avec un ballon entre leurs mains. Mais pire encore, la méthode de jeu de Hanamiya restait immonde.

Depuis le temps qu'il me harcelait dans les couloirs, j'avais fini par craquer. Craquer pour venir voir un match. J'en avais déjà vu un, les dernières minutes, lors de mon arrivée ici et cela ne m'avait pas plus, alors forcément, j'étais réticente à y aller et c'était pire pour les entrainements. Sérieusement, Makoto leur apprenait quoi ? Comment bien tricher en 10 leçons ? J'avais donc fait un effort pour aujourd'hui. Par la force des choses, il était devenu mon ami et je l'appréciais à sa juste valeur. Et si jusque présent j'avais refusé de lui avouer les choses en face, je me disais qu'après avoir vu ce match, le temps était peut-être venu. Il allait en prendre pour son grade.

Me dirigeant vers les vestiaires après le match, je m'étais permise d'entrer dans le dit vestiaire sans faire de manière. Des hommes à poil, vivant avec 4 frères ainés, ce n'était pas ça qui allait me choquer.

« Enfin une touche de féminité dans cet endroit piteux. » C'était sur qu'avec ma robe courte et mes talons, y'avait pas photo parmi toute cette sueur. « Makoto, je suis tellement remontée qu'il faut vraiment que je te parle. Et non, pas après ta douche, maintenant s'il-te-plait. »

Ses coéquipiers me fixant, je m'étais retourné vers eux pour leur faire comprendre que je préférerais être seule avec lui. S'ils avaient tiqué au premier abord, l'un s'était mis à poil pour aller dans la douche, les autres avaient levé les yeux au ciel et étaient sorti, rentrant surement chez eux.

« Vraiment, j'ai fais l'effort de venir. Tu ne pourras pas me le retirer. Mais...Bordel Makoto ! Mon frère aurait honte de voir cette équipe jouer ainsi ! » Tape dans le mille, reprends. « Déjà que l'équipe adverse était pitoyable, tu n'as même pas su jouer à la loyale. » Ok, je savais qu'il aimait enfoncer le couteau, mais moi aussi je connaissais le truc. « Tu m'horripiles ! Quand je pense que tu t'es toujours demandé pourquoi je ne venais jamais vous soutenir, tu as ta réponse. »

Je croisais les bras, fronçais les sourcils, avant de soupirer, de m'adoucir. Cela ne m'allait pas au teint. Et je n'avais pas l'intention de me rider de suite. Bordel, comment pouvait-on me mettre dans un tel état ? Replissant ma robe, j'avais finis par m'asseoir sur un des bancs présent.

« Je t'accorde 2 minutes pour me donner tes explications. Et ne va pas croire que je fais ma diva. Je te connais, tu me connais, évite les entourloupes, tu veux ? » Je faisais alors tourner ma cheville, jambes croisées, signe de mon impatience. « Ceci dit, j'ai aimé te voir dunker. Je ne pensais pas que c'était ton truc. Enfin, j'vais pas te lancer des fleurs, l'équipe adverse était trop minable pour recevoir des louanges. »

Hinhin, je ne démordrais pas.

© crackle bones

 
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MessageSujet: Re: [Terminé] Cobra vs Vipère [ Pv Hanamiya ]   [Terminé] Cobra vs Vipère [ Pv Hanamiya ] EmptyJeu 2 Avr - 6:06

Cobra VS. Vipère
Brisons-les et ils ne seront tous que des déchets. Brisons-les et ils ne seront tous que des déchets. Brisons-les et ils ne seront tous que des déchets. Brisons-les et ils ne seront tous que des déchets. Brisons-les et ils ne seront tous que des déchets. Brisons-les et ils ne seront tous que des déchets. Brisons-les et ils ne seront tous que des déchets. Brisons-les et ils ne seront tous que des déchets. Brisons-les et ils ne seront tous que des déchets. Brisons-les et ils ne seront tous que des déchets.

La sonnerie de fin de match venait de retentir comme les derniers claironnements indiquant la fin des funérailles de cette seule et unique personne dont nous souhaitions plus que tout la mort. Elle existe dans le cœur de tout individu. Les humains costument cependant cette haine vorace sous les traits de la vérité. Ils vont louer le mort de milles compliments tout en jouissant intérieurement de cette disparition. Je ne suis pas comme eux. Mon amour de la douleur est quelque chose qui me tient à cœur. Je ne fais que le cacher derrière un masque. Les connards de ce monde se laisseront berner par ce dernier alors que les hommes plus perspicaces pourront voir mes yeux briller de cette lueur anticipative propre aux plus grands rapaces. Ils devineront ce que je suis.

Personne ne peut cependant témoigner de ce monstre qui habite mes entrailles. Aucune preuve ne leur permettrait de mettre au grand jour mes pratiques dites douteuses et pernicieuses. Le spectacle continue et les os se cassent dans une suite de sons plus mélodieux les uns que les autres. Un ailier a vu son rêve de sportif se briser sous ce « match amical. » Je ne l’ai privé que du tournoi hivernal. Je crois que je peux me qualifier comme une bonne personne. Les autres ne se sont vus donner que quelques ecchymoses pour décorer le canevas vierge de leurs carcasses. Nous vivons parce que nous avons mal. Nous vivons parce que nous aimons avoir mal.

Nous avons réussi à remporter la partie tout en offrant à nos adversaires des blessures qui marqueraient à jamais ce match dans leur mémoire. Je félicitai mon équipe en applaudissant leur bon jeu de ce soir. Mon sourire devait illuminer mon visage. Je paraissais probablement comme le meilleur des capitaines. Nous nous pratiquions en vue de la Winter Cup. Les techniques pour faire mal à nos adversaires étaient bien acquises. Je serrai la main du capitaine de l’autre équipe avec un sourire en faisant mine de pas remarquer son air haineux et déconfit. Pauvre petit insecte qui a eu comme seul malheur de se trouver au travers de ma toile. Il savait que ce drame avait été orchestré par mes soins. Il ne pouvait même pas me percer au grand jour. Mon déguisement était infaillible.

Nous nous étirions tout en nous dirigeant vers les vestiaires. Tous commençaient à se changer et je retirai moi aussi mon débardeur vert. J’ouvris mon casier pour prendre une serviette blanche et la passer sur mes cheveux. Peu importe ce que les autres disent sur notre style de jeu. Il demeure tout de même éprouvant. Je passe au moins une soirée à écouter les matchs pour savoir comment déployer ma toile le plus efficacement possible. Les angles d’attaque sont calculés ainsi que la façon dont les ombres pourraient cacher un coup fourbe pour ne pas que nous ne nous fassions repérer par les quelques arbitres qui avaient la prétention de mener un sport interscolaire hautement sécuritaire. Ils se trompaient tous. Je passais au travers de tous les filets et de toutes les mailles. Je suis la tarentule dansant en me restaurant des espoirs de ceux se trouvant sur mon chemin.

Je refermai la porte de mon casier et me laissa choir sur le banc. Je mangeai quelques citrons au miel lorsque tu entrais dans les vestiaires. Rien ne te rebutait. Tes cheveux blancs sont lisses et doivent toujours avoir la même douceur de velours. Tes traits sont fins et une puissance entourait chacun de tes pas. Il est inutile de te dire combien je te trouve sublime. Mon regard se porte quelques instants sur tes jambes avant que je ne te sourisse de nouveau. Tu viens me voir. Nous formons un drôle de couple. Moi torse nu dont la peau luit de sueur et toi qui arbore toujours ton raffinement divin. Je ne prends même pas la peine de me redresser pour toi. Tu me connais mieux que quiconque. Je continuais de manger tout en conservant mon dos voûté. C’est ma posture habituelle. On pourrait dire que je m’en fiche. C’est pourtant tout le contraire.

« Enfin une touche de féminité dans cet endroit piteux. » Bien évidemment que cet endroit est aussi piteux que tu ne le dis. Il s’agit du vestiaire des mecs. Ce n’est pas ici que cela sentira la rose et les autres fantaisies lamartiniennes dont je suis certain que tu es totalement amoureuse. « Makoto, je suis tellement remontée qu'il faut vraiment que je te parle. Et non, pas après ta douche, maintenant s'il-te-plait. » Je m’apprêtai à faire signe à mes coéquipiers de nous laisser tranquille. Tu les chassais cependant en un simple battement de paupières. Certains de mes camarades quittaient simplement le vestiaire alors que les autres se dirigeaient vers les douches. Je suis le seul entraîneur de notre équipe. Cela nous permettait une parfaite liberté dans notre repaire d’après-match.

« Vraiment, j'ai fait l'effort de venir. Tu ne pourras pas me le retirer. Mais...Bordel Makoto ! Mon frère aurait honte de voir cette équipe jouer ainsi ! » Je me demande vraiment pourquoi tu parles de ton frère. Je ne suis même plus sûr de savoir duquel tu parles. Je continue de manger mes citrons en souriant sous cape. Je porte plus attention à ton corps qu’à tes propos.  « Déjà que l'équipe adverse était pitoyable, tu n'as même pas su jouer à la loyale. » Je ne joue jamais à la loyale. Tes joues prenaient une douce couleur rosacée. Est-ce que tu vas t’énerver ? J’espère que oui. Tu es trop mignonne quand tu es en colère.  « Tu m'horripiles ! Quand je pense que tu t'es toujours demandé pourquoi je ne venais jamais vous soutenir, tu as ta réponse. » Je ne pensais pas que tu détestais autant mes techniques de jeu. Tu devenais soudainement un peu moins attirante. Une chance que tu es mon amie et que je ne souhaite pas vraiment te perdre. Une autre que toi aurait fini dans un cercueil ou aurait subi mes coups de reins jusqu’à me supplier de cesser tellement le plaisir lui faisait mal. Tu continuais avec plus de résolution. « Je t'accorde 2 minutes pour me donner tes explications. Et ne va pas croire que je fais ma diva. Je te connais, tu me connais, évite les entourloupes, tu veux ? » Tu croisais les jambes comme une fille de bonne famille. Un peu plus haut et je pourrais probablement voir le haut de tes collants… ou même le cœur de ta féminité.  « Ceci dit, j'ai aimé te voir dunker. Je ne pensais pas que c'était ton truc. Enfin, j'vais pas te lancer des fleurs, l'équipe adverse était trop minable pour recevoir des louanges. »

Je mangeai mon dernier citron en le trempant dans le miel qui restait au fond de la boîte de plastique. Je déposai celle-ci sur le banc avant de me relever. Je léchai le nectar des abeilles sur mes doigts avec délectation avant de te regarder. Je maintins le contact visuel tout en me pourléchant les lèvres. « Bien sûr que je sais faire autre chose que blesser mes adversaires. Tu n’as jamais vu ce que j’étais pleinement capable de faire. Cette équipe était purement nulle. Elle ne m’a même pas poussé à montrer tous nos atouts. Je suis quand même content que tu aies décidé de venir nous voir. Il y a du progrès. » Je souris comme je souriais aux autres. De ce sourire que tu savais être pleinement faux et qui me servait de couverture lors des parties. De ce sourire qui me permettait de fuir la moindre accusation. De ce sourire qui me sauve de tout. Les gens laissent les commissures de leurs lèvres se relever pour montrer qu’ils vont bien. Je fais la même chose. J’agis par mimétisme. Je me renfrognai avant de continuer. Je souris de nouveau avant de me rapprocher de toi. Je passai ma main sur ta cuisse tout en me penchant vers toi.  

« J’ai entraîné mon équipe en leur rappelant constamment que l’important est d’avoir du plaisir. Nous obtenons le nôtre par la souffrance de nos adversaires. Aucun de ceux-ci n’a le talent pour se faire une place dans le monde du basketball. Ils souffriront plus tard de leur incompétence. Mieux vaut tout casser maintenant. Ils seront tristes… mais au moins quelqu’un sera heureux dans toute cette histoire. » Je laissai mon sourire faire place à une grimace de dégoût. Il faudrait vraiment que tu t’écoutes parler. Ça me donnait mal au cœur.  « Jouer à la loyale. Tu me fais rire. On croirait entendre un des discours moralisateurs de Shun. Je joue selon ma propre loyale. » Mon sourire était devenu franc. Je continuais sur un ton narquois. « Je le dis tout le temps et je ne le répèterai jamais assez. Ces joueurs, peu importe qu’ils soient bons ou mauvais, cela ne fait aucune différence à mes yeux. Brisons-les et ils ne seront tous que des déchets. »


crackle bones


Dernière édition par Hanamiya Makoto le Mer 13 Mai - 3:28, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Terminé] Cobra vs Vipère [ Pv Hanamiya ]   [Terminé] Cobra vs Vipère [ Pv Hanamiya ] EmptyMar 7 Avr - 16:42


 
Ma-ko-to-kun ♥
Donc, tu appelles ça "jouer" ?


 
Explique, explique.

   Pour le coup, il m'agaçait. Mais dans le fond, je n'arrivais à lui en vouloir. Hanamiya était cette moitié que je n'avais jamais eu. Cette moitié malsaine qui faisait de moi une fille qui pouvait piétiner les autres sans remords. Je le faisais peu, mais lorsque je le faisais, je le faisais bien. Et je savais que Makoto était de mon coté lorsque ce genre de chose arrivait. C'était bien pour ça que je ne pouvais pas réellement lui en vouloir. Un doublons trop parfait pour être lamentablement jeté par la fenêtre. Mais passons. Là, il allait enfin entrer dans ses explications. Et pour rentrer dedans, il ne se la jouait pas fine. J'en soufflais presque de contentement, j'avais une sainte horreur qu'il me mette dans le même panier que les autres.

« Du progrès, hm ? »

Hanamiya, tu n'étais qu'une pute. Mais ta main sur ma cuisse me décocha un frisson non contrôlé. Je n'étais pas mieux. Te pencher vers moi était alors une mauvaise idée, car j'avais rapproché mon visage du tiens. Mes lèvres frôlaient presque leurs jumelles, t'écoutant parler sur ton équipe. Puis sur la loyauté en jeu. Non, j'avais bel et bien confirmation, tu ne savais pas jouer comme je le désirais tant. Mes mains glissèrent alors sur le haut de ton corps, dessinant ta clavicule, soupirant de lassitude.

« Tu ne désires donc pas d'un avenir dans le basket ? Tu ruines tes capacités Makoto. Serais-tu comme ceux dont tu brises les rêves ? » Un sombre idiot comme tu peux penser d'eux ? « Je suis vraiment déçue. Moi qui désirait te voir suer dans un effort plus laborieux. » J'allais devoir arrêter de parler de ça, ne pas le vexer, ne pas le vexer. « Enfin, je viendrais te voir quand même à la Winter Cup. T'es quand même canon sur le terrain, ça je ne te le retire pas. »

Je ne préférais pas m'attarder sur son histoire de propre loyale. Si mon frère ainé s'était retrouvé à jouer avec lui, jamais il n'aurait fini pro. Alors forcément, d'y penser, ça me foutait un coup. Mais je relativisais. Makoto était mon ami, je devais bien faire un effort pour lui. Me relevant, attrapant sa serviette pour la lui glisser autour du cou, je l'approchais de moi plus dangereusement qu'à mon habitude.

« Pardonne mon comportement. Je fais une amie indigne. Mais il fallait que ça sorte. Mais peut-être qu'un match plus important me donnera plus de frisson ? » Je lâchais la serviette. « Peut-être que je ne saisis pas tout à fait ton concept du jeu, après tout, je ne suis pas sur le terrain. Et avec l'équipe contre laquelle tu as joué, c'est peut-être trop peu démonstratif. »

Je venais me présenter à son casier, m'épaulant à coté de se dernier, observant ses fringues. Je voyais alors son téléphone clignoter. Surement sa petite amie, ou...son amante ?

« Et avec Keeki, ça avance ? Non parce que j'attends toujours hein. Je sais que tu la bouffe toute crue. J'en serais presque jalouse. J'ai bien dit presque. » Je prenais son téléphone, avant de le lui lancer et de reprendre sur le match. « Enfin, promets-moi une chose Makoto. Donne moi du plaisir à ton prochain match. J'irais voir l'équipe adverse quand je saurais contre qui tu joues, histoire de voir ce qu'ils valent. »

L'un de ses joueurs revenaient alors de la douche, serviette autour des hanches. Nous n'étions plus tranquille, mais le principal était dit de toute façon. Enfin, vu comment il s'activait, je comprenais qu'il désirait se dépêcher, mais ma présence l'en incommodait. Je lui faisais alors dos, histoire de lui laisser un peu plus d'intimité.

« Je pense que je vais t'attendre dehors. Pas que le lieu me déplaise, mais je crois que tes coéquipiers n'ont pas l'air de savoir se contenir devant une femme. »

J'étais alors sortie, l'attendant à l'extérieur. J'en avais profité pour lui envoyer un sms pour confirmer un caprice de ma part : « Si t'as RDV avec Keeki ce soir, dit lui que tu peux pas. T'es avec moi, j'ai besoin de sortir. ♥ C'est mieux si elle sait avec qui tu es, non ? » Pute.
© crackle bones

 
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MessageSujet: Re: [Terminé] Cobra vs Vipère [ Pv Hanamiya ]   [Terminé] Cobra vs Vipère [ Pv Hanamiya ] EmptySam 11 Avr - 8:08

Cobra VS. Vipère
Brisons-les et ils ne seront tous que des déchets. Brisons-les et ils ne seront tous que des déchets. Brisons-les et ils ne seront tous que des déchets. Brisons-les et ils ne seront tous que des déchets. Brisons-les et ils ne seront tous que des déchets. Brisons-les et ils ne seront tous que des déchets. Brisons-les et ils ne seront tous que des déchets. Brisons-les et ils ne seront tous que des déchets. Brisons-les et ils ne seront tous que des déchets. Brisons-les et ils ne seront tous que des déchets.

Je pouvais lire dans tes yeux que tu avais une dent contre moi. Ce sentiment est tout aussi réciproque pour moi. La vérité est que nous sommes comme les deux moitiés de la lune éclairant les gens dans un ciel noir et ardent. Je suis la nouvelle lune où tes cheveux sélénites laissent miroiter un éclat assez doux pour berner tous les univers. Nous sommes unis dans notre désunion.

« Du progrès, hm ? » Tu frissonnais délicieusement en sentant ma main caresser ta cuisse. Cela faisait tout simplement partie de notre jeu. Toi et moi pouvions aller librement sur le terrain adverse. Je souris alors que tes lèvres se rapprochaient doucement des miennes. Elles ne se toucheraient cependant pas. Parce que nous sommes amis et que tu es ma camarade de jeu. Je ne veux pas que tu deviennes quelque chose d’aussi banal qu’une simple amante que je jetterai le lendemain matin lorsque tu aurais contenu tout mon plaisir. Notre lien est plus fort que cela.  « Tu ne désires donc pas d'un avenir dans le basket ? Tu ruines tes capacités Makoto. Serais-tu comme ceux dont tu brises les rêves ? Je suis vraiment déçue. Moi qui désirais te voir suer dans un effort plus laborieux. » Je fronçai les sourcils avant de reculer. Un effort plus laborieux ? La force que je donne dans mon jeu dépasserait simplement les limites de ton imagination. Personne ne sait tous les détails se cachant derrière chaque blessure dont se déplorait mon adversaire. Il y avait des calculs conjuguant les douces lois de la probabilité aux plus épineuses des mathématiques infinitésimales. La science se trouve toujours au centre de mes plaisirs. Tu te reprenais rapidement. Nous savions toujours la limite où se trouvait l'autre. Voilà pourquoi je ne te touchais pas plus haut que la cuisse tandis que tu conservais un peu de recul sur mes habitudes de jeu. « Enfin, je viendrais te voir quand même à la Winter Cup. T'es quand même canon sur le terrain, ça je ne te le retire pas. » Tu pris ma serviette et la passai autour de mon cou. Le tissu rugueux frottait contre les cheveux sur ma nuque alors que tu me rapprochais de toi. Tu sens toujours aussi bon de ce parfum que je ne saurais décrire. Je me croirais dans un mauvais film romantique. Il me resterait seulement à passer la main dans tes cheveux pour te donner le plus luxueux des baisers en faisant bien gaffe à pencher le visage pour que nos lèvres se scellent dans des promesses luxurieuses. Tu es imprévisible et cela est une des principales raisons pour lesquelles tu demeures une de mes plus proches camarades. Le coup de la serviette me montrait encore une fois ta force ainsi que ton indépendance. Les hommes ne te faisaient pas peur. Tu étais née pour mener les plus grandes batailles en te plaçant à la tête des armées de fantassins les plus vastes que ce monde ne pourrait jamais quérir au creux de ses terres. « Peut-être que je ne saisis pas tout à fait ton concept du jeu, après tout, je ne suis pas sur le terrain. Et avec l'équipe contre laquelle tu as joué, c'est peut-être trop peu démonstratif. » Tu gagnais de nouveau des points en ta faveur. Je repris ma serviette en te tirant la main et la passait sur mon cou avant de m’essuyer le front avec. Marchant sur le carrelage, j’ouvris mon casier pour y prendre mon sac de sport. Un point bleu clignote sur le coin de mon téléphone comme pour me rappeler mes devoirs. Je méprise ces nouvelles technologies qui coupent les conversations les plus intéressantes.

« Et avec Keeki, ça avance ? Non parce que j'attends toujours hein. Je sais que tu la bouffe toute crue. J'en serais presque jalouse. J'ai bien dit presque. » Tu pris le téléphone et je ne fis même pas un geste pour le reprendre. Ce seul geste est la preuve de la confiance qui règne entre nous. Peu importait si tu décidais de te promener au travers de mes applications. « Enfin, promets-moi une chose Makoto. Donne-moi du plaisir à ton prochain match. J'irais voir l'équipe adverse quand je saurais contre qui tu joues, histoire de voir ce qu'ils valent. Je pense que je vais t'attendre dehors. Pas que le lieu me déplaise, mais je crois que tes coéquipiers n'ont pas l'air de savoir se contenir devant une femme. » Je tournai la tête vers les gens de mon équipe. Ils avaient conservé leurs serviettes autour de leur taille. Les moins pudiques avaient décidé de se doucher en dépit de la compagnie de leur comparse féminine. Tu sortis donc des vestiaires pendant que je me déshabillais. Je partis me doucher en appréciant l’eau chaude qui léchait mon corps dans des caresses plus vénielles les unes que les autres. Keeki a recouvert mon corps de douces estafilades. Celles-ci me donnaient dans mes rêves l’aspect du plus imposant des généraux de guerre. Je vous épargne tous les détails passionnants de ma douche. Certaines choses ne doivent pas être dites bien que certaines personnes ne savent pas quand la limite marquée à la craie blanche vient de se faire franchir. Nous sommes des enfants encore incertains, sautant à pieds joints dans la marelle de notre existence.

Je passai mon veston bleu autour de mes épaules avant de prendre mon sac de sport pour te rejoindre. Mon téléphone vibra dans le creux de ma poche. Je balayai l’écran de mon pouce pour voir ton message. Je ne pus retenir un sourire appréciateur avant de tirer la langue. Ma soirée ne serait que pour toi. Je te ferai comprendre pourquoi mon style de jeu est le meilleur et pourquoi tu ne devrais simplement pas le prendre à la légère. Je laissais un message à Keeki comme quoi je ne pourrais pas venir la voir ce soir. Pas besoin que je vous dise les termes précis puisque je les ai complètement oubliés. Cette fille ne veut absolument rien dire pour moi.

« Je te présente mes excuses au nom de mes coéquipiers. Ils n’ont pas du tout l’habitude de voir une fille dans les vestiaires, encore moins une qui est aussi séduisante que toi. » Je marchai en ta compagnie près de l’école. Nous marchions sans une apparente direction, mais je te forçai à emprunter certains tournants. Il y avait quelque chose que je voulais te montrer. Je cessai soudainement de marcher. Je te regardai. « Il y a quelque chose que je veux te montrer avant que nous ne sortions. Nous pourrons aller où tu veux par la suite. Cette soirée est la nôtre. Je suis sûr que tu trouveras cela très intéressant. Pourquoi attendre jusqu'au prochain match pour que tu aies du plaisir quand je peux t'amuser maintenant... ? » Je suivis le chemin qui donnait accès aux terrains extérieurs avant de pousser la porte pour entrer dans l’école. Je me dirigeai vers la salle habituellement réservées aux entraîneurs. Ils y rencontraient les joueurs après les matchs. Elle est vaste avec plusieurs bureaux et un téléviseur dans le fond. Une armoire contient les enregistrements des diverses équipes lycéennes depuis cinq ou six ans. « Tu peux t’asseoir là. » fis-je en pointant une chaise près de la télévision. « Je vais te montrer pourquoi notre style de jeu est le meilleur à tout point de vue. Tu pourras ainsi comprendre la complexité de ce dernier et apprécier davantage chaque minute de jeu lorsque tu seras aux premières loges de la Winter Cup. Tu as peut-être l’impression que nous ne suons pas beaucoup quand tu nous vois jouer, mais la préparation à chacun de nos matchs est rudement éprouvante. Je vais t’apprendre comment je tisse mon plus grand atout : ma toile d’araignée. Mais pour cela il nous faut un modèle à étudier. » Je me levai pour me diriger vers les armoires. Des enregistrements de toutes les équipes y figuraient. Je me retournai vers toi en te jetant un regard interrogatif. « Quelle équipe veux-tu que nous analysions tous les deux ? Il y a Seirin dont le dernier match contre nous a envoyé le pivot à l’hôpital ou encore Shutoku avec leur carotte qui croit au destin, Rakuzan, Yosen, Kaijo... Choisis celle que tu désires. On les a absolument toutes. Je prends bien soin de garder mes fichiers à jour. » Je te laissais faire le choix de l’équipe que nous allions analyser ensemble afin que nous puissions bâtir une stratégie contre cette dernière. Je passais habituellement mon temps dans cette salle à réfléchir et mettre mon quotient intellectuel à profit. Kentaro me prêtait parfois compagnie. Il était celui qui m’aidait à tisser ma toile habituellement.

Les démarches se cousaient la majorité du temps par elle-même sans que je ne doive simplement forcer. Je suis né comme un prodige et j’embrasse ce pouvoir de ma couronne tombée en fracas sur le sol. Mon talent ne serait jamais reconnu. Même toi, tu me voyais comme un roi découronné. Je te voyais cependant comme ma reine. Je comptais bien te montrer l’unicité des attaques de Kirisaki Dai Ichi ainsi que le génie qui teintait nos stratégies.

Mais pourquoi toi ?
Pourquoi toi de toutes ?
Pourquoi toi alors que mon emprise s’étend sur les milles océans ?

Tu étais la seule qui avait le privilège de jouer le jeu des arachnides avec moi. Je suis une araignée sans caractéristique commune alors que tu es la veuve noire que je me plais à imaginer pernicieuse et intelligente. Je ne te le disais pas… mais je te verrais bien coach. Tu avais le pouvoir de mener toutes les filles de Kirisaki vers la victoire et la prestance pour y parvenir. Ta place ne se trouve pas dans les gradins. Tu es la fille qui avait grandi parmi les hommes et qui pouvait pousser ces derniers au sommet de la victoire. Tu es polie. Tu es réfléchie. Personne ne pourrait bâtir de meilleurs programmes que toi. Je voudrais bien aussi te voir gonfler les joues quand les filles feront des erreurs sur le terrain. Tu serais la coach la plus crainte et la moins crédible de toute l’histoire du basket. Je me tus cependant. J'attendis près de l'armoire le choix de l'équipe contre laquelle nous bâtirions ensemble une stratégie. Il fallait avant tout que tu acceptes simplement de te prêter au jeu que je te proposais.

crackle bones


Dernière édition par Hanamiya Makoto le Mer 13 Mai - 3:30, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Terminé] Cobra vs Vipère [ Pv Hanamiya ]   [Terminé] Cobra vs Vipère [ Pv Hanamiya ] EmptyMar 14 Avr - 16:14


 
Ma-ko-to-kun ♥
Donc, tu appelles ça "jouer" ?


 
Explique, explique.

   Le voir froncer les sourcils était presque jubilatoire. J'aimais lorsqu'il le faisait. Rarement après moi, mais cela ne m'empêchait pas de ne pas aimer un tel comportement. Makoto était beau, peu importait ce qu'il faisait et lorsque le péché de la colère le prenait, ce n'était que plus jouissif de voir son visage se déformer pour démontrer un sentiment qui était toujours vrai dans ce genre de situation. Parce que mentir il savait. Mentir en faisant semblant d'être en colère, jamais. Ou alors il fallait être l'un de ses nombreux idiots pour croire à ses boniments. Ce n'était pas mon cas. Mais passons. Je voyais bien que mes propos suivant furent plus plaisant pour lui. Il s'était contenté de finir de se préparer et de revenir à moi avec un sourire rayonnant. Je comprenais alors que ma demande de soirée était plus plaisante pour lui que ce qu'il avait effectivement prévu à l'origine. Pauvre Keeki.

Bref. Il me complimente. Je ne sais jamais ou me mettre lorsque lui le fait. Pourtant, cela n’atteint aucunement mon apparence de porcelaine. Il n'est qu'un vil flatteur et je sais qu'il exagère. De plus il n'a pas besoin de me le dire alors que je le lis dans ses yeux. D'ailleurs je lis autre chose dans son regard. Pire que de la passion. Et j'ai enfin la réponse à mes questions.

« Il y a quelque chose que je veux te montrer avant que nous ne sortions. Nous pourrons aller où tu veux par la suite. Cette soirée est la nôtre. Je suis sûr que tu trouveras cela très intéressant. Pourquoi attendre jusqu'au prochain match pour que tu aies du plaisir quand je peux t'amuser maintenant... ? »

Je le suivais, interloqué. M'amuser ? Cela avait un rapport avec le basket c'était indéniable. Le suivant donc jusque cette salle privée, je m'installais comme il me le demandait, évitant de froisser ma jupe, évitant à la fois d'avoir la marque de la chaise sur mes cuisses. Puis vint l'explication. Attentive, comme l'élève la plus parfaite, c'était à moi de choisir ce que nous allions voir à présent. Je voulais bien jouer.

« Rakuzan me tenterait, j'ai vu leur jeu, ils sont très bons. Mais quitte à analyser quelque chose, autant le faire sur une équipe que je ne connais pas. Ton match contre Seirin m'ira très bien. Je ne l'ai pas vu. Et si tu as envoyé quelqu'un à l’hôpital, j'en déduis qu'il ce n'était pas si mauvais pour que tu t'acharnes sur le pivot. »

Je croisais les jambes, laissant la cassette se lancer, tandis que j'observais le début du match. Que dire, mon pauvre Makoto devait surement déjà me voir tirer une tête de dix pieds de long. Je ne saisissais pas tout. Prenant la télécommande je faisais un arrêt sur image, sur le pivot justement.

« Non mais tu as vu sa musculature. Tu as envoyé ça à l’hôpital ? Un canon pareil ? » J'observais sa réaction, car je savais. Et avant même qu'il ait pu dire quoi que ce soit... « Je t'embête. Quand j'ai vu son visage j'ai su direct qui il était. Un des rois sans couronne. Mako-kun...est-ce une histoire de vengeance plus qu'autre chose ce match ? »

Kyoshi Teppei. Lorsque je disais de lui un canon, je n’exagérais pas. Un très bon joueur même. Makoto lui avait arraché les ailes avant même qu'il n'ait pu s'élancer pour son premier saut. Pourtant il aurait eu un avenir. Lui rendant la télécommande, j'avais décroisé puis recroisé mes genoux avant de finir par me lever, commençant à m'agacer. Tout tourbillonnait dans ma tête. Je pointais alors du doigt l'écran. Comme une juge prête à trancher.

« Disons que je sois sur le terrain. Montre moi tes techniques. Ne me donne pas d'explications à ce comportement que tu as de vouloir le faire. Montre-moi juste. Même si cela est physique entre nous. » Je chopais un des ballons à disposition. « Montre moi comment tu as fais pour Teppei. Comprend que oui, j'ai besoin de savoir pour l'accepter. »

Qu'il me montre sur l'écran, oui. Mais qu'il me montre aussi directement. Je ne pouvais pas saisir l'effort physique avec simplement un regard. Et je savais que lui demander pertinemment "pourquoi" ne me servirait à rien. Pour cela, il n'y avait rien de simple. C'était ce qui faisait de Mako-kun une personne à part entière.

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MessageSujet: Re: [Terminé] Cobra vs Vipère [ Pv Hanamiya ]   [Terminé] Cobra vs Vipère [ Pv Hanamiya ] EmptyJeu 16 Avr - 7:06

Cobra VS. Vipère
Brisons-les et ils ne seront tous que des déchets. Brisons-les et ils ne seront tous que des déchets. Brisons-les et ils ne seront tous que des déchets. Brisons-les et ils ne seront tous que des déchets. Brisons-les et ils ne seront tous que des déchets. Brisons-les et ils ne seront tous que des déchets. Brisons-les et ils ne seront tous que des déchets. Brisons-les et ils ne seront tous que des déchets. Brisons-les et ils ne seront tous que des déchets. Brisons-les et ils ne seront tous que des déchets.

Tu es de celles qui se prononcent contre mes techniques de jeu alors que tu souris constamment quand tu réussis à emporter une petite victoire contre moi. Je pense que tu es tout aussi vile que moi. Ne le camouflons pas sous des mots de lettrés. Tu es toute aussi sournoise que moi. La veuve noire crache son venin alors que la plus effarantes des tarentules peut ne pas blesser le moindrement. Il faut pour cela savoir se prêter à son jeu. Je pourrais te conter le mythe de la tarentelle si cela te tenterait. Il y a tant de sous-entendus derrière ces histoires auxquelles plus personne ne portait attention de nos jours. Il faut croire que des fils d'actualité sur Facebook sont plus passionnants à suivre que le moindre récit de Platon ou de Sophocle.

Tu es la seule digne de mes enseignements parce que tu as un esprit suffisamment cultivé pour pouvoir me suivre tout au bout de mon intelligence. Les autres sont des connards du dernier degré.  Keeki ne te parviendrait même pas à la cheville. Elle est tout le contraire de toi avec sa chevelure noire comme du goudron. Tu fais quoi avec du goudron ? Tu marches ou tu roules dessus. Te préoccupes-tu de son existence ? Non. Cela est de même pour moi. Keeki était mon propre morceau d'asphalte que je tâchais de la craie de mes plus amusantes marelles.  

Ta chevelure arborait des nuances de morceau de satellite. Leur éclat lunaire me rendrait pratiquement ivre de bonheur. Je planerai dans un spoutnik pour pouvoir simplement passer un peu plus de temps avec toi. Je ne suis pas amoureux. Je pense que notre relation se résumerait à la meilleure des amitiés. Le simple fait de te laisser parcourir mon téléphone résumait tout. Nous avons tous tendance à reprendre ce dit appareil des mains de ceux qui sont pourtant nos meilleurs amis quand ils parcourent nos applications ou nos photos. Que tentons-nous de leur cacher ? Le cynisme ridicule de la vacuité de nos vies ou un ennui qui ne fait que s’étendre sur les pages de notre vie ? Notre fil d'actualité Facebook. Je n'ai rien à te cacher parce que tu es une de mes plus grandes camarades. Lis mes messages et réponds-y. Si tu me trahis, je répondrai à ton invitation de guerre. Les autres ne seront que nos soldats prisonniers de nos plus farouches batailles.

Tu me suivais et t’assis bien sagement sur la chaise comme je te l’avais demandé. Tu prenais toujours la peine de bien étendre ta jupe sur tes cuisses. Toujours aussi appliquée et méthodique. Keeki ne prendrait jamais cette peine. Tu me répondis de ton habituelle voix flûtée. « Rakuzan me tenterait, j'ai vu leur jeu, ils sont très bons. Mais quitte à analyser quelque chose, autant le faire sur une équipe que je ne connais pas. Ton match contre Seirin m'ira très bien. Je ne l'ai pas vu. Et si tu as envoyé quelqu'un à l’hôpital, j'en déduis qu'il ce n'était pas si mauvais pour que tu t'acharnes sur le pivot. » Aucune équipe ne peut échapper à mon courroux. Je blesse tout autant ceux qui sont bons que ceux qui sont mauvais. Il est vrai que briser les rêves des meilleurs joueurs est toujours plus orgasmique que ceux des pauvres idiots sans talent qui prétendaient jouer pour le plaisir. Ma satisfaction est toujours plus haute quand je peux empêcher un grand joueur de mener une carrière au bout de ses rêves. On pourrait comparer à cela au sentiment quand nous remportions une partie contre un joueur que nous pensions particulièrement talentueux. Cela est plus satisfaisant que simplement remporter un match contre une personne sans talent. Je suis insatiable. Je me délecte du moindre insecte qui décide de venir me chatouiller la nuque ou exalter mes sens. Le monde tombera sous ma coupe. Je boirai le vin – le sang – de quiconque sur mon chemin. Je parcourus les enregistrements pour prendre la cassette de Seirin. « Seirin est une toute nouvelle équipe. C’est bien normal que tu n’aies pas eu encore la chance de voir le moindre de leurs matchs. Ils ne sont cependant rien face à Rakuzan. On dit que cette école n’a pas perdu un match depuis quinze ans. »

Je revins vers toi et me penchai pour mettre la cassette dans le lecteur vidéo. Je fis les derniers ajustements avant de prendre la chaise près de toi et me placer à califourchon sur cette dernière. Mon torse appuyait contre le dossier. Je plaçai ma main sous mon menton en observant les pantins bouger dans la boîte à images. Kiyoshi venait de faire une apparition sur écran. Les flammes de la colère brûlaient mon estomac, menaçaient de me consumer vivant. Je détestais cette personne plus que tout au monde. Je me tournai vers toi pour te voir complètement désemparée. Tu ne comprenais manifestement pas tout. Peu importait. Il me suffirait de te montrer les ficelles guidant chacune de ces marionnettes pour que tu en comprennes le jeu. Tu pourrais ensuite le diriger mieux que quiconque sur le terrain. « Non mais tu as vu sa musculature. Tu as envoyé ça à l’hôpital ? Un canon pareil ? » Je souris perfidement. Cela est une de mes plus grandes réussites. Je nommerai ce moment quand on me demandera le jour de ma graduation l’évènement qui m’a rendu le plus fier.  « Je t'embête. Quand j'ai vu son visage j'ai su direct qui il était. Un des rois sans couronne. Mako-kun...est-ce une histoire de vengeance plus qu'autre chose ce match ? » Je repris la télécommande brusquement en me retenant pour ne pas cracher par terre. La simple mention de ce mec me mettait toujours en rogne. Tu repris la parole.

« Disons que je sois sur le terrain. Montre-moi tes techniques. Ne me donne pas d'explications à ce comportement que tu as de vouloir le faire. Montre-moi juste. Même si cela est physique entre nous. » Tu pris un des ballons proche de nous. Je me levai de mon trône pour aller près de toi. « Montre-moi comment tu as fait pour Teppei. Comprend que oui, j'ai besoin de savoir pour l'accepter. » Je pris une des craies au tableau pour faire un plan du terrain au tableau. Un bon scientifique fait toujours des hypothèses avant de passer au laboratoire. Ne sautons pas les étapes. Je notais mes joueurs par un X et les joueurs adverses par un O. Il me suffisait de faire quelques flèches pour mettre en marche les différents mouvements. Je lâchai la craie pour me tourner vers toi. Je tirai la langue avec ennui avant de me retourner vers le tableau, reculant pour admirer mon plan. Je te répondis sans vergogne.  

« Ce n’est pas la quantité d’énergie versée dans un match qui importe véritablement. Rakuzan ne joue jamais à fond. Ils battent leur adversaire sans même user de toutes leurs forces. Cela est la même chose avec moi. Je ne suis pas celui qui a blessé Kiyoshi. Je suis simplement celui qui a donné son arrêt de mort. Tout ce que j’ai fait était un claquement de doigts. Je me demande encore pourquoi ils s’acharnent à dire que tout cela est de ma faute. Ce n'est pas moi qui l'ait envoyé à l'hôpital. Pas techniquement. C'est comme si je donne une corde à un suicidaire. Qu'il s'en serve pour faire de la corde à sauter ou pour se pendre, cela ne me concerne pas le moindrement. » Ma joueuse tient à vous aviser une nouvelle fois que mon point de vue est différent du sien et ne représente que la pensée d'un personnage fictif. Ne vous méprenez pas sur les intentions des autres quand vous lisez leur récit. Cela peut parfois largement mal se terminer et je ne tiens pas à aller en prison. Les morgues seraient vides sans ma présence en ce bas-monde.

Je passai derrière toi en te frôlant tout doucement. Sans la moindre brusquerie comme une caresse de papillon. Une odeur douce émanait de tes cheveux alors que le haut de ma jambe effleurait la courbe de tes fesses. Ce toucher est purement électrisant. Je donnai mes explications en même temps. « Il y a toujours un joueur qui passe en avant de l’arbitre afin de cacher son champ de vision. Ce dernier ne peut donc plus voir ce qui se passe sur un côté précis du terrain. Je peux ainsi accomplir le moindre de mes plans sur le terrain. » Je saisis tes hanches brusquement en te serrant contre moi un court moment avant de pivoter sur mon pied pour me retourner. Me voilà maintenant en face de toi.

Mes mains sont toujours autour de ta taille alors que je te regarde dans les yeux. Nous sommes si proches que je peux pratiquement ressentir la chaleur de ton haleine. Ma voix est profonde dans le silence grésillant de la salle. « Je regarde ensuite le corps de mon adversaire pour noter où se trouve sa faille. » Je laisse mes mains se promener le long de ton corps pour caresser tes cuisses. Je laissais échapper un sourire en touchant l'arrière de ta jambe. « La tienne est simple. Il y a une marque derrière tes cuisses à cause de la chaise. Celles de mes adversaires au basket résident essentiellement dans le genou ou dans des muscles qui se contractent sans raison apparente. Ce sera la faiblesse dont je me servirai dans mon jeu. » Je reculai ensuite un peu et me détachai totalement de ton corps attractif. Je tapai dans mes mains comme un capitaine bonichon qui tentait de faire bouger son équipe en les encourageant à ne jamais abandonner. Je repris plus ironiquement. « J’encourage ensuite mes joueurs. Il faut bien que je prouve que je porte le numéro quatre pour une raison. Mais je reviens toujours à la charge. En un claquement de doigt, je signale la mort d’un joueur. Je ne vise généralement que ceux qui sont bons bien que cela ne fasse aucune différence à mes yeux. » Je détachai ma main droite de ta taille pour faire un claquement de doigt sourd et sec. Je passai ensuite ma jambe derrière la tienne pour te faire tomber. Loin de moi l’idée de te blesser. Je te rattrapai prestement avant que tu ne tombes au sol. Ma main derrière ton dos comme le plus charmant des princes ne le ferait envers sa demoiselle en détresse. « Mon coéquipier donne alors le coup final en entendant la cloche funèbre. Matsumoto a retardé son saut de quelques secondes afin de pouvoir atterrir sur le genou de Kiyoshi. Et contrairement à ce que tu peux penser, je ne suis pas jaloux de lui. Nous avons tous les deux le même titre de Roi sans couronne. Cœur de fer. Quel titre de naze. » Je pris une pause avant de continuer. « Ce n’est pas autant de la vengeance que le fruit de mon courroux. Je déteste simplement les gens qui agissent contre mes plans et il est toujours le premier à se soulever. Ayons du plaisir. N’importe quoi. Il m’énerve. Il ne méritait rien d’autre que le cercueil. »  Je te laissais te redresser avant de retourner avec rage sur ma chaise. Il n’y a qu’avec toi que je peux laisser libre cours à ma frustration. Elle ferait peur à Byakuren et Keeki est tout à fait inutile dans ces cas-là.

Mon téléphone vibrait dans ma poche. La demoiselle ne semblait pas du tout dérangée que je ne la laisse pour la soirée. Elle avait apparemment autre chose à faire aussi. Ça me faisait fulminer. La prochaine fois… je les tuerai. Tous les deux. Je retournai vers la chaise pour m’asseoir, normalement cette fois. Affalé contre le dossier, je me vautrai sur mon siège avant de tendre le bras vers le téléviseur. Un clic sur le bouton de la télécommande et le match continua. Je regardai les joueurs courir et je te posai une question. Tu avais fait le laboratoire. On allait passer à la théorie pour justifier le tout. « Imaginons que nous devons bâtir une stratégie contre Seirin. Quel joueur serait le plus vulnérable parmi eux ? » Une petite question de réflexion pour orienter la suite de la leçon. À savoir ce que tu en ferais ou si tu détournerais le sujet autrement.


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Dernière édition par Hanamiya Makoto le Mer 13 Mai - 3:32, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Terminé] Cobra vs Vipère [ Pv Hanamiya ]   [Terminé] Cobra vs Vipère [ Pv Hanamiya ] EmptySam 9 Mai - 21:57


 
Ma-ko-to-kun ♥
Donc, tu appelles ça "jouer" ?


 
Explique, explique.

   Ma demande n'avait rien de bien compliqué et pourtant, il n'y avait rien de plus emmerdant que cette dernière. Cependant, je savais que le jeu en valait la chandelle, que Makoto ici présent saurait répondre à mes attentes dans les moindres détails. Preuve en était par son comportement d'agacement notoire que j'étais la seule à pouvoir admirer. J'apprenais beaucoup de toi, surtout de part ton comportement, c'était bien pour cela que ta présence en compagnie de la mienne était jouissive. Effectivement, nous serions un couple parfait dans nos déboires. Rectification, nous l'étions. Sauf qu'il y avait toujours un « mais » dans la perfection.

« [...] Ce n'est pas moi qui l'ait envoyé à l'hôpital. Pas techniquement. C'est comme si je donne une corde à un suicidaire. Qu'il s'en serve pour faire de la corde à sauter ou pour se pendre, cela ne me concerne pas le moindrement. » J'arquais un sourcil. « Mais tu es tout de même l'attentat et le terroriste à la fois. »

Je parle peut-être trop tôt. Autant que je le laisse finir. Il faut mieux pour moi que je me taise d'ici là. C'est pour cela que je le laisse faire. Autour de moi, me décochant un frisson inattendu, le deuxième de la soirée, j'écoutais attentivement. Cacher la vision de l'arbitre, soit. Te sentir contre moi était autre chose. Grisant. Ma cuisse était donc une faille, de ton point de vu. Quelle horreur qu'en si peu de temps assisse, cette marque ce soit formée. Malgré cela, les applaudissements qu'il évoque me recentre. Je ne m'attends à rien, encore moins à ce que je tombe, et pourtant, c'est bien ce qui se produit.

En arrière, retenu par ses mains fortes, mon regard est fixé sur ce visage que je ne connais que trop bien, mes propres mains ayant eu un réflexe peu orthodoxe, que de s'agripper à son haut, froissant son tissu noble. Mon cerveau ne répond plus vraiment, il m'a fait une petite frayeur, je comprends simplement que Matsumoto a joué son jeu et qu'actuellement...tu détestes que l'on te rappelle ton passé.

« [...] Ayons du plaisir. N’importe quoi. Il m’énerve. Il ne méritait rien d’autre que le cercueil. »

Te voir ainsi après m'être remise de la situation me fait porter mes mains à ma poitrine. J'ai envie de rire, mais je me contente d'un sourire sans vergogne. Le match reprit alors tandis que je te voyais te ronger les sangs. Et c'est là que vint ta question. Bien, je pouvais donc réellement reprendre la parole.

« Imaginons que nous devons bâtir une stratégie contre Seirin. Quel joueur serait le plus vulnérable parmi eux ? »

Je m'avance vers lui dans un pas de velours. Mon sourire ne m'a pas quitté. La situation avait été intéressante. J'enviais presque ses joueurs sur le terrain à présent. Je me sentais sotte et pourtant, il avait réussi à me donner envie. Je me positionne derrière lui, pour avoir toujours l'écran devant les yeux, tandis que mes mains se posent sur ses épaules, massant l'une et l'autre doucement, mes pouces appuyant sur sa nuque. Qu'il se détende.

« Le N°4. Si Teppei est hors jeu, il ne reste que lui. Les autres ne seraient pas à l'aise sur le terrain sans l'un de ses deux joueurs. Le 5 n'est pas mauvais, mais ce n'est pas un meneur. Au fond, ce sont des bons joueurs, mais ils n'ont rien de plus. Ils sont tous vulnérables. Ta question n'est donc pas correcte. Mais ils ont l'avantage d'avoir une coach qui envoie. »

Je cesse mes caresses pour prendre la télécommande et stopper le tout. Je ne sais pas si j'en ai trop vu ou pas assez, ce que je sais, c'est que j'ai eu ma réponse et surtout, que je comprends mieux le sens de son jeu. C'est encore un peu flou, je ne sais pas si je peux réellement adhérer à une telle façon de faire, elle est vraiment en dehors de mes idées fondamentales, mais en soit, cela ne concerne pas des joueurs professionnels. Et je me dis qu'ainsi, seuls les joueurs méritants, donc les plus doués, sont les seuls à pouvoir passer entre les filets de Makoto. Et Dieu seul sait qui sont rares.

« Si tu jouais en professionnel, je ne l'accepterais pas. Mais ici, c'est différent. Je veux bien croire que cela peut-être utile comme tu le dis si bien. Cela évite, comme tu l'as également souligné, de faire croire à certains qu'ils sont bons dans une discipline qui ne leur sied aucunement. Je veux bien te soutenir plus fermement dans ta démarche. » Je suis inutile, il n'a guère besoin de moi. Mais je serais une amie indigne si au moins je ne le mentionnais pas. « C'est étrange, j'en saisis le concept, mais pourrais-je t'admirer autrement à présent ? » Je m'approche alors de lui, défroissant le tissu que j'avais au-préalablement abimé.  « Ne me déçois plus. Sincèrement, tu es la seule personne envers qui j'ai vraiment envie de croire.»

Je lui fais une fausse moue. Il la connait si bien. Jouer les faibles femmes ne me déplait pas, surtout si c'est pour lui montrer à quel point il peut être grand.

« Si je suis une bonne élève, ais-je mérité mon dîner en ta compagnie ? » Je lui offre mon plus beau sourire. Il n'est pas faux ceci-dit. Il est habité par le désir du jeu et à la fois par ce besoin de communication. « Peut-être pourrais-je accidentellement envoyer un MMS à Keeki ? Elle me déteste, tu le sais, n'est-ce-pas. Et si elle me détestait bien plus encore, crois-tu que cela influencerais son jeu ? Elle a tellement ce désir de vouloir te plaire... »

Je quitte ta compagnie un instant, le temps de ranger la cassette dans l'armoire, avant de revenir vers toi, comme satisfaite. Mon estomac cri famine, ce pourquoi je te pousse un peu précipitamment.

« Je te laisse le loisir de me parler de toi ce soir. J'aime voir cette rage dans ton regard. Maintenant que je saisis plus ton jeu, j'ai surtout hâte de comprendre comment tu en es arrivé là. »

Et surtout combien de temps nous passerions ce soir autour d'un verre.


HRP : Je te skype.

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MessageSujet: Re: [Terminé] Cobra vs Vipère [ Pv Hanamiya ]   [Terminé] Cobra vs Vipère [ Pv Hanamiya ] EmptyMer 13 Mai - 4:25

Cobra VS. Vipère
Brisons-les et ils ne seront tous que des déchets. Brisons-les et ils ne seront tous que des déchets. Brisons-les et ils ne seront tous que des déchets. Brisons-les et ils ne seront tous que des déchets. Brisons-les et ils ne seront tous que des déchets. Brisons-les et ils ne seront tous que des déchets. Brisons-les et ils ne seront tous que des déchets. Brisons-les et ils ne seront tous que des déchets. Brisons-les et ils ne seront tous que des déchets. Brisons-les et ils ne seront tous que des déchets.

Tu me parles des attentats meurtriers ainsi que de terrorisme sans même te douter de la menace lourde entourant chacune de tes paroles. Ces maux sont pourtant dans un monde si proche du nôtre. Nous sommes en sécurité dans notre archipel alors que des soldats mènent des batailles sans savoir si le lendemain leur sourirait. La mort venait les chercher dans tous les endroits. Les plus glorieux décédaient avec la tête haute. Ils refusaient de nier qui ils étaient pour survivre quelques minutes de plus. Ce sont des personnes résilientes. Ce type de gens est cependant un des plus énervants que nous pouvons rencontrer. Ce qui me plait dans une partie de basketball est cette angoisse habitant chacun des autres joueurs en sachant que je serai leur adversaire. Je veux voir la sueur couler sur leur front ainsi que leurs membres trembler de crainte. Je veux les voir se tapir devant moi. Le malheur des uns fait le bonheur des autres. Rasassiez-moi pour que je puisse vivre de votre essence encore un peu plus.

Les terroristes ne sont cependant pas tous mauvais. Ne me lance pas un regard aussi apeuré alors que tu lis dans le creux de mémoire les soupirs de mes déboires. Antigone était elle aussi une terroriste quand on y repense. Tu lui ressemble. Tu as la même force. Je suis Polynice et tu es mon Antigone. On est les amants séparés de la littérature. Nous sommes les jumeaux de Tremblay qui se battaient pour avoir l’honneur de mourir sous la ceinture d’explosifs. Nous sommes Katniss et Peeta se rebellant contre les autorités du Capitole. Mourir l’un sans l’autre était inconcevable. Seirin paraissait cependant doté du même esprit d’équipe. Je serrai le poing assez fort pour que le sang coule dans la paume de ma main. J’ouvris cette dernière pour y apercevoir une striure où une petite flaque de ce liquide rouge commence à se former. Je m’essuyai machinalement sur mon pantalon en regardant l’écran. Une pression bienfaitrice se posa sur mes épaules et je fermai les yeux, poussant un râle de soulagement. Les nœuds de mes muscles paraissaient se défaire. Je pourrai prendre des heures de ce traitement sans le regretter le moindrement.

« Le N°4. Si Teppei est hors jeu, il ne reste que lui. Les autres ne seraient pas à l'aise sur le terrain sans l'un de ses deux joueurs. Le 5 n'est pas mauvais, mais ce n'est pas un meneur. Au fond, ce sont des bons joueurs, mais ils n'ont rien de plus. Ils sont tous vulnérables. Ta question n'est donc pas correcte. Mais ils ont l'avantage d'avoir une coach qui envoie. » Je souriais béatement à l'écoute de ces paroles. Tu ne pouvais pas voir à quel point j’étais fier de toi ainsi que de ton raisonnement. Tu as tellement de promesses en tant que coach parce que tu as une compréhension du jeu innée. Peut-être même pourrais-je réussir à convaincre ma manager de te fournir une chance. Makoto elle-même serait impressionnée par tes talents. « Tu as raison. Le capitaine est le plus vulnérable parce que c’est un des joueurs qui est le plus soumis à ses émotions. Il me déteste. Il n’arrive pas à se contrôler quand il joue contre moi. Et quand ce mec ne se concentre pas, il ne peut pas faire un seul tir. Le 5 est très vulnérable également. Tu ne le sais peut-être pas, mais il est doté d’un œil de l’Aigle. Cela lui donne une vision d’ensemble du terrain. Il ne peut pas accomplir d’erreur et choisira toujours la meilleure option pour son équipe. C’est donc extrêmement facile de suivre son raisonnement et de bloquer son tir. La même chose peut être dite de Takao de Shutoku, bien que son champ de vision soit légèrement supérieur. » Je m’étirai alors que tu prenais la télécommande pour arrêter le téléviseur. Il fallait croire que tu avais raison. Nous en avions assez vu pour la journée.

« Si tu jouais en professionnel, je ne l'accepterais pas. Mais ici, c'est différent. Je veux bien croire que cela peut-être utile comme tu le dis si bien. Cela évite, comme tu l'as également souligné, de faire croire à certains qu'ils sont bons dans une discipline qui ne leur sied aucunement. Je veux bien te soutenir plus fermement dans ta démarche. C'est étrange, j'en saisis le concept, mais pourrais-je t'admirer autrement à présent ? » Je me levais de ma chaise en haussant mes épaules. Je me suis toujours fiché de ce que les autres pensaient de moi. Cela depuis bien plus longtemps que toi et moi gravitions autour de l’autre comme une planète autour de son étoile. Si tu es ma Vénus, je veux bien être ton Soleil. « Je ne t'ai jamais demandé de m'admirer. Je veux seulement que tu puisses comprendre le plaisir que je tire de mon jeu. Gagner n'est pas important pour tout le monde, tu sais. Je laisse ce désir de victoire à des écoles comme Seirin et Rakuzan. »

« Ne me déçois plus. Sincèrement, tu es la seule personne envers qui j'ai vraiment envie de croire. » Tu faisais la moue tellement bien que je pourrais t’accorder tous tes désirs. Il suffirait de me le demander pour que je conquière les terres et les mers pour toi. Je grimperai aux échelles pour déchirer le ciel. « Si je suis une bonne élève, ais-je mérité mon dîner en ta compagnie ? Peut-être pourrais-je accidentellement envoyer un MMS à Keeki ? Elle me déteste, tu le sais, n'est-ce-pas. Et si elle me détestait bien plus encore, crois-tu que cela influencerais son jeu ? Elle a tellement ce désir de vouloir te plaire... » Je te lançais mon téléphone avant de remettre la veste de mon uniforme. « Fais comme tu l'entends. » Ce que tu faisais à Keeki ou non ne changerait rien à ma vie. Réparer tes prouesses mettrait un peu de piquant dans ma vie sexuelle, tout au plus.

Je te suivis du regard ranger les cassettes que nous avions sorties. Tes cuisses sont encore empreintes des marques rouges de la chaise. Tu devrais porter des collants ou des chaussettes hautes pour cacher tes faiblesses. Je te souris quand tu revins vers moi. « Je te laisse le loisir de me parler de toi ce soir. J'aime voir cette rage dans ton regard. Maintenant que je saisis plus ton jeu, j'ai surtout hâte de comprendre comment tu en es arrivé là. » Je tendis le bras vers toi. « Allons-y. » Je passai mon bras autour de tes épaules alors que nous nous dirigions ensemble vers ma voiture. « C'est moi qui paie. » Toi et moi pour une virée au restaurant. Il y a des vérités qui se boivent, des mensonges qui se perdent, un cobra et une vipère qui retournent dans leur tanière.

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