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 [NC-16 Hentai] Just the time of a winter & some cookies. [Hiro ♥]

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MessageSujet: [NC-16 Hentai] Just the time of a winter & some cookies. [Hiro ♥]   [NC-16 Hentai] Just the time of a winter & some cookies. [Hiro ♥] EmptyVen 6 Fév - 23:42


Just the time of a winter & some cookies

Feat Hirofumi & Lullaby


La neige tombe doucement, et se dépose dans tes cheveux. L'air est glacial, et tu remercies silencieusement Hiro de t'avoir prêté son manteau, bien qu'il t'ai donné une excuse quelques peu... déplacée, qui t'a toutefois fait rire. Depuis quand as-tu accepté de jouer l'infirmière, tu te demandes, avant de te souvenir que les défis n'ont pas besoin d'autorisation pour être lancés. Tu comprends soudainement que, tôt ou tard, tu finiras accoutrée en demoiselle à la seringue, et au fond, ça ne t'étonne même pas de lui, n'est-ce pas ? Lorsque je te regarde, tu as encore un sourire qui flotte sur tes lèvres. Je devine sans peine que tu repenses à vos conneries sur le toit, à la course-poursuite avec le surveillant en chef, toutes les idioties passées et à venir. Votre folie finira par devenir légendaire, tu n'en doutes pas.

Tu t'amuses à souffler des nuages de buée dans l'air, comme une enfant. Beaucoup t'auraient prit de haut en te voyant agir ainsi, mais tu sais parfaitement que lui non. Il n'est pas comme ça. Il est hors-normes, tout comme toi. Un garçon étrange, un casse-cou et casse-pieds, un effronté insolent qui refuse de rentrer dans cette boîte étiquetée. Comme toi. C'est le sort réservé à tout être humain, et pourtant vous vous obstinez toujours à vous échapper avant que le couvercle ne se referme au dessus de vos têtes. C'est une éternelle quête qui consiste à toujours repousser encore les limites pour ne jamais être bridés. Vous êtes marginaux, et c'est ce qui vous rapproche. Il te ressemble ; c'est peut-être bien l'une des raisons qui te fait te sentir si bien en sa présence. Peut-être que tu souris tant près de lui parce qu'il est comme toi, peut-être aussi que c'est pour ça que ton cœur bat un peu plus fort quand il te parle. Oui, peut-être bien que c'est la raison pour laquelle la simple idée de le perdre te paraît insupportable.

    ▬ Je vis là.

Tu t'es arrêtée devant un petit portillon, qui donne sur un minuscule jardin envahi par la neige. A moins de dix pas, une petite maison, toute modeste, à la portée d'une personne avec un salaire plus ou moins correct. Tu t'avances vers la porte tout en sortant tes clés, puis tu ouvres et laisses ton ami entrer avant toi, question de politesse. Je vois bien que tu es un peu mal à l'aise, c'est la première fois qu'un garçon entre chez toi. Même avant, lorsque tu vivais avec tes parents, il n'y a jamais que des filles qui ont été invitées à entrer. Tu entres à ton tour, et referme la porte derrière toi, avant de retirer le manteau qu'Hiro t'a prêté. Tu l'accroches au porte manteau dans l'angle du mur, et adresses un petit sourire gêné à celui qui t'accompagne.

    ▬ A droite, t'as le salon. T'as qu'à aller m'attendre là-bas, je file dans la cuisine, là à gauche, préparer les chocolats et tout ce qu'il faut. Les escaliers mènent à la salle d'eau, et à... ma chambre.

Tu as eu une légère hésitation sur les dernières mots, et tu te détournes pour ne pas qu'il puisse voir que tu rougis. La situation m'est on ne peut plus hilarante. J'imagine parfaitement les pensées qui te traversent l'esprit en ce moment, et la gêne qui en ressort, ce qui est d'autant plus amusant. Il te met décidément dans tous tes états, n'est-ce pas ? Tu es dingue, Lullaby. Vraiment dingue. La question serait : « Dingue de qui ? » n'est-ce pas ?

Tu te ressaisis et te faufiles dans la cuisine, plutôt petite mais assez bien équipée. Tu sors deux tasses du meuble, et tu prépares deux chocolats au lait que tu fais chauffer au micro-ondes, avant de tirer un paquet de cookies d'un autre meuble. Alors, tu reviens dans le salon, et lance le paquet sur Hiro, en lui demandant juste de ne pas tout manger. Tu jettes un coup d’œil à la pièce, rassurée que tout soit rangé ; tu te serais mal vue accueillir quelqu'un sans que tout ne soit à sa place. Heureusement, tu es quelqu'un de très organisé, et assez maniaque sur les bords... sauf en cours, évidemment. Toute la pièce est basée sur un jeu de noir et de blanc. Le salon ne dispose que d'un canapé en faux cuir noir, accompagné d'une table basse en verre, en face d'une télévision à écran plat. Une cheminée trône sur le mur en face de la porte, et une bibliothèque a élu domicile sur tout le mur à gauche du canapé. Au dessus de la cheminée, quelques photos :  on t'y voit, au milieu de tes parents, ou à côté de moi, à la patinoire, ou à la plage ; il y en a aussi quelques unes sur lesquelles on te voit, habillée telle une princesse des mille et une nuits, en train de danser, ou alors, entourées d'une dizaine d'autres filles toutes parées de la même façon que toi, souriant à l'objectif. C'était l'ancienne époque, celle des galas et des compétitions. A droite de la pièce, sous la fenêtre, se trouve un bureau sur lequel traînent juste quelques croquis que tu as oublié de monter dans ta chambre. Tu as passé une bonne partie de ta nuit à dessiner le paysage nocturne qui s'offrait à ta vue au delà des carreaux de verre. Tu soupires : rien de bien grave ni compromettant, au fond. On voit bien que tu viens d'une famille fortunée, et que tu as du goût, mais on sent aussi une certaine restriction. Tu le sais, et tu ne peux t'empêcher de te justifier.

    ▬ Désolée, il n'y a pas grand chose ici. En fait, j'ai beau venir d'une famille de... riches, j'ai préféré quitter ce confort qui me déplaisait, et je décline toujours lorsque mes parents me proposent de m'envoyer de l'argent pour payer. Ils n'habitent pas ici, même s'ils pensent à déménager pour se rapprocher de moi. J'en ai pas vraiment envie, mais bon... Bref ! Du coup, je bosse en dehors des cours, dans une animalerie. Donc, par conséquent, je fais pas vraiment de folies, niveau décoration.

Tu esquisses un petit sourire, avant de sortir pour monter les escaliers, et revenir un instant après avec un plaid que tu as attrapé dans l'armoire de ta chambre. Tu le donnes à Hiro, en lui demandant encore une fois de partager, même si quelque part, tu ne peux t'empêcher de te dire qu'il fera exprès de tout prendre rien que pour te faire râler. Tu t'absentes une dernière fois, pour revenir avec les chocolats chauds tout juste sortis du micro-onde.

    ▬ Attention, chocolats chauds en approche !

Tu t'installes sans plus attendre sur le canapé, et te faufile sous le plaid, d'une façon ou d'une autre, pour te retrouver bien au chaud, ta tasse fumante entre les mains. Tu as une pensée à tous tes camarades de classe, qui doivent être encore en train de résoudre des équations complètement incompréhensibles à tes yeux. Ah, ce qu'il est bon d'être à la maison, avec ami proche, qui plus est. Ton royaume pour un moment parfait, en somme.
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MessageSujet: Re: [NC-16 Hentai] Just the time of a winter & some cookies. [Hiro ♥]   [NC-16 Hentai] Just the time of a winter & some cookies. [Hiro ♥] EmptyMer 11 Fév - 11:22


Just the time of a winter & some cookies

Lullaby & Hirofumi ♪♫♪


Le chemin jusqu'à la maison de Lulla ce fit finalement dans le calme, toi admirant les flocons d'un côté et elle ... Elle qui semblait bien heureuse sous ton blouson. Oui, le froid avait quelque chose de menaçant, mais tu préférais choper la crève plutôt qu'elle la chope. Pour le défi ? Oui, sûrement, mais il y avait autre chose, tu le savais, juste que, comme l'idiot que tu es, tu n'arrives pas à mettre un mot concret sur ce sentiment. Tu l'aimes, beaucoup en tant qu'ami mais est-ce que ce sentiment ne se serait pas un peu plus agrandi, dépassant la sphère amicale pour rejoindre quelque chose de plus concret, comme un amour que toi seul pourrait-lui offrir ? Non, tu secouas la tête pour enlever cette idée de ton crâne, les flocons se dispersant doucement alors que vous arriviez chez elle.

- C'est mignon, cette petite maison …

Oui, tu le pensais vraiment. Le grand palace qui te servait d'habitation était bien, certes, mais peut-être un peu trop tape à l'oeil, avec tous les domestiques et ses pièces où tu vas rarement. La seule chose que tu appréciais vraiment chez toi était le majordome de la famille, seule personne avec qui tu pouvais dire presque tout et n'importe quoi, tes parents préférant leur travail à leur fils unique. Oui, c'était triste, mais pas au point de te faire déprimer. Justement, cette façon de faire te révoltait et c'est ce qui te poussais à agir ainsi, à aller contre le monde dans lequel tu vis. C'est là que Lulla est intervenue, quelqu'un comme toi, qui en avait marre de vivre dans un monde de faux semblant. Vos regard s'était croisé, ça avait suffit à vous mettre d'accord sur ce point et roulez jeunesse, vous étiez devenus des amis inséparables, courant contre le vent pour mieux apprécier la vie.

Tu la suivis dans la maison, laissant les chaussures dans l'entrée pour ne pas salir l'intérieur. Après une visite rapide et concise de la petite maison, tu partis dans le salon pour te réchauffer contre le radiateur. L'intérieur était propre, tout à fait ce que tu imaginais venant de la jeune fille. Après avoir réceptionné boite de cookies et plaid, tu décidas de faire un tour de la pièce. Il y avait le strict nécessaire, rien de bien superflus. Les photos attirèrent ton attention et tu ne pouvais t'empêcher de sourire en voyant les sourires de la jeune fille affichés un peu partout.

Tu pris un cookie dans ta bouche, bafouillant quelque chose comme "Pas de problème !" à propos du plaid et de partage. Rien ne vous gênait quand vous étiez tous les deux et ce n'est pas aujourd'hui que ça changerait. Le plaid entre les mains, tu partis sur le canapé assis en tailleurs comme tu le fais souvent, c'est une de tes positions favorites. Lulla revint quelques minutes après, deux tasses de chocolat chaud dans les mains et tu laissas glisser le plaid de tes épaules pour récupérer la tasse qui t'était destinée, laissant le haut de ton corps nu a découvert avant de te glisser sous le plaid, tasse entre les mains.

- Merci ! Aïe ! Chaud …

Tu sortis la langue que tu venais de te brûler de ta bouche, comme si l'air ambiant allait pourvoir soigner cette blessure comme par magie. Vraiment, tu te dis intérieurement que tu n'étais qu'un boulet là-dessus, à toujours faire si peu attention à une bêtise pareille ! Tu tournas alors la tête vers Lulla, un sourire en coin à peine dissimuler.

- Un bisous magique pour ma blessure ?

Était-ce un défi ou une excuse idiote pour pouvoir embrasser celle que tu aimes ? En y repensant, tu repris une gorgée de chocolat encore bouillant pour te calmer. Tu sentais la chaleur du liquide descendre jusqu'à l'estomac. Ça avait quelque chose de réconfortant, finalement, comme si tu pouvais revenir en arrière et effacé cette phrase idiote que tu avais sorti. Tu te mordis la lèvre inférieure, tu t'en voulais, Lulla n'était qu'une amie alors pourquoi ... Pourquoi t'avais envie de l'embrasser jusqu'à te trouver la pire excuse du monde pour ça ? Tu replias les genoux contre ton torse et laissa tomber ta tête dans tes bras, comme si tu essayais de te cacher. Tu te sentais si bête, en cet instant. Mais finalement, lequel de vous deux était le plus bête dans l'histoire ? Tu lanças un regard furtif vers la jeune fille et pris un cookie qui finit par être mangé tellement vite qu'il n'eut pas le temps de dire ouf.

- Oublie c'que j'ai dis, j'crois que j'ai de la fièvre, le froid, tout ça … Ça à pas du aider non plus.

Il y avait une part de vrai dans tes paroles, tu te sentais quelque peu fiévreux, même si tu savais pertinemment que tu ne l'étais pas suffisamment pour sortir une connerie pareille ! Finalement, tu finis par relever la tête, espérant que les rougeurs sur ton visage partiraient en prenant l'air frais. Tu t'en voulais, t'avais l'impression d'agir comme une jeune fille amourachée pourtant, tu savais ce que c'était d'être avec une fille, de sentir son corps contre le tien... Alors, pourquoi, pourquoi au moindre contact avec Lulla, t'avais ton coeur qui partait à tout allure et une petite voix dans ta tête qui te disait "C'est la bonne, fonce !" ?

- Pff, n'importe quoi …

Murmure à toi-même. Tu regardas Lulla, te demandant si elle avait entendu ce que tu te murmurais. Après tout, rien n'aurait pu l'étonner venant de toi, tête brûlée, casse-cou, abruti fini ... Puis un sourire réapparu sur tes lèvres. Tu pris la boite de cookies et te leva, décidant de ne pas faire attention à ta tenue et fanfaronnant comme quelqu'un qui venait de ramasser un trésor.

- En fait, je ne sais pas si je vais partager les cookies …

C'était très clairement une prise d'otage de gâteau. La rançon ? Tu n'y avais pas pensé encore, tu avais décidé que l'instinct déciderais de lui-même de la rançon. Un défi entre toi et ta petite voix, histoire de voir qui sortirait vainqueur entre la folie amoureuse et la raison amicale.

© Yamashita sur épicode



Dernière édition par Hirofumi Toshikatsu le Mer 11 Fév - 18:03, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [NC-16 Hentai] Just the time of a winter & some cookies. [Hiro ♥]   [NC-16 Hentai] Just the time of a winter & some cookies. [Hiro ♥] EmptyMer 11 Fév - 13:26


Just the time of a winter & some cookies

Feat Hirofumi & Lullaby


Tu savoures la douce chaleur du plaid, qui contraste tellement avec le froid que vous avez affronté, dehors. Au final, tu ne l'avoueras sûrement jamais, mais tu n'a fait que trouver une excuse pour passer un peu plus de temps seule à seul avec Hiro. Hiro, ce garçon qui fait désespéramment chavirer ton cœur, dés qu'il te regarde. Tu as toujours eu une relation si ambiguë que, parfois, souvent même, tu te surprends à espérer, avant de te souvenir qu'il n'y a aucune raison pour qu'il te voie autrement que comme une amie. Alors, plutôt que d'avouer tes sentiments, tu préfères garder le silence. Peut-être bien qu'au fond, tu as juste peur que ce ne soit pas réciproque, et qu'il t'évite à l'avenir. Pourtant, tu sais bien qu'il n'aime pas se prendre la tête, et qu'il tient à toi. Vous avez toujours été un échappatoire, pour l'un et l'autre, un échappatoire à cette vie encadrée par l'argent et la bien séance. Entourée par tes parents et leurs bonnes manières, tu as toujours levé les yeux au ciel et rit sous cape en les imitant de façon caricaturale, juste pour prouver à quel point tout te blasait, chez eux. Tu n'avais besoin que de ce bol d'air frais que t'a apporté ta rencontre avec Hiro pour te remettre sur les railles. Tu lèves toujours les yeux au ciel, tu imites toujours en exagérant, mais tu sais que, dehors, il t'attend toujours pour que vous alliez faire les idiots.

Il lâche un « aïe » douloureux et, malgré tous tes efforts, tu ne peux t'empêcher de pouffer. Comme pour le narguer, tu prends soin de souffler légèrement sur le chocolat, avant d'y tremper le bout des lèvres... Aïe ! Tu retiens une grimace en te reculant, et c'est moi qui ris, cette fois. Par fierté, tu ne dis rien par rapport au fait que tu t'es brûlée aussi, et tu te lèches simplement les lèvres, dans l'espoir de faire passer la douleur. Et puis il te sort... la phrase qui tue. Tu tournes vivement la tête vers lui, surprise. C'est un défi ? Pas de cap ou pas cap, pas de défi. Tu te raisonnes. Il baisse la tête, tu la détournes. Le rouge a envahit tes joues, et tu n'y peux rien. Je sais que tu n'aurais pas dit non. Tu meurs d'envie de sentir ses lèvres contre les tiennes, n'est-ce pas ? Pourtant, tu n'as jamais pu te résoudre à l'embrasser.

Tu n'as jamais eu de gêne avec les garçons, avant. Tu connais le goût de mille lèvres, la chaleur de mille corps, malgré ton jeune âge. Tu as beau être plus ou moins « de la haute » comme le disent tous ces idiots qui ne jurent que par l'argent, tu n'as jamais été un modèle dans la famille. Si tes parents savaient le nombre de lits dans lequel tu as dormi -et pas seulement dormi- ils en feraient un infarctus. Mais, jamais aucun de ces hommes ne t'a déjà fait le même effet qu'Hiro. Jamais aucun n'a fait battre ton cœur si vite rien qu'en te regardant, aucun ne t'a fait frissonné au moindre contact, aucun ne t'a donné envie de l'embrasser à ce point sans que tu ne parviennes à sauter le pas. Tout a toujours été simple avant, et pourtant, avec lui, les choses prennent une dimension différente à laquelle tu ne t'habitues toujours pas.

    ▬ Je t'avais dit de ne pas tomber malade, Hiro. Je sais que tu veux me voir en infirmière, mais quand même...

Tu essaies de changer de sujet, de façon plus ou moins... ratée, puisque tu n'as fait que te faire rougir un peu plus en imaginant ce que pourrait donner une scène pareille. Toi, en tenue courte d'infirmière, et lui, torse nu devant toi, te demandant de l'ausculter. Lullaby, Lullaby, ma douce Lullaby... Mais que va-t-on faire de toi ? Tu entends le murmure qui lui échappe, et tu te demandes l'espace d'un instant à qui ce souffle est destiné. Toi, ou lui-même ?

Il ne te laisse même pas le temps d'y réfléchir qu'il se lève en emportant la boîte de cookies. Tu affiches une petite moue lorsqu'il prétend n'être plus très sûr de vouloir les partager, et fais mine de rien, en buvant deux petites gorgées de ton chocolat. Puis, tu poses ta tasse sur la table, toujours blottie sous le plaid.

    ▬ J'espère que tu n'es pas sérieux à vouloir me tirer d'en dessous de ce plaid et de sa chaleur, Hirofumi ? Si tu veux avoir froid, d'autant la façon dont tu es fringué, c'est ton problème mais...

Et puis, en plein milieu de ta phrase, tu repousses ledit plaid pour te lever et te jeter à moitié sur ton camarade avec un « tu ne gardes pas les cookies pour toi, Hiro ! » lancé à la cantonade avant que tu n'essaies d'attraper les cookies. Au moins, il ne pourra pas t'avoir avec un avantage de taille, puisqu'il... ne fait que deux centimètres de plus que toi.

    ▬ Je veux des cookiiiiiiies ! Et les cookies veulent être mangés par moi ! J'en suis sûre, ils m'appellent, rend-les moiiiiii !

Tu parles comme une gamine, mais tu t'en fous. Il n'y a personne pour te le reprocher, et tu sais que si Hiro en rit, il se joindra à toi dans la seconde qui suit. Tu t'appuies à moitié sur lui, un peu trop près peut-être, tu sens la chaleur de son corps -la fièvre dont il parlait ?- à travers tes vêtements, et rien que ça suffit à te déstabiliser. Tu sens le rouge remonter à tes joues, et tu espères qu'il n'y prêtera pas attention.

    ▬ Qu'est-ce que tu veux, en échange des cookies ?

Sans le vouloir, ton regard dérive sur ses lèvres, et l'envie de l'embrasser revient au grand galop. Pourtant, tu te retiens encore. Tu ne t'éloignes pas de lui pour autant. Cette proximité te rassure autant qu'elle t'effraie, tu as peur de finir par céder à tes pulsions amoureuses, mais, en même temps, tu ne veux pas fuir à nouveau face à elles. Tu te forces à relever les yeux, pour plonger ton regard dans celui de l'élu de ton cœur, un air de défi au fond des prunelles. Tu pourrais tout faire, pour des cookies.

Vraiment ? Tout...?
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MessageSujet: Re: [NC-16 Hentai] Just the time of a winter & some cookies. [Hiro ♥]   [NC-16 Hentai] Just the time of a winter & some cookies. [Hiro ♥] EmptyMer 11 Fév - 22:45


Just the time of a winter & some cookies

Lullaby & Hirofumi ►♪♫♪


Tu n'étais qu'un idiot, tu en étais bien conscient et c'est ce qui te plaisait le plus chez toi, ton idiotie, ta gaminerie. Rien ne pouvais te faire sentir plus vivant que ça, surtout quand tu préparais un mauvais coup. Mais dernièrement, il y avait autre chose qui te faisait vivre, en plus de ta connerie immense et bizarrement, ça t'énervais autant que ça t'intriguais. Incapable de mettre un mot dessus, ou plutôt, tu ne voulais pas mettre le mot sur ce sentiment. C'était à la fois existant, comme toute nouvelle expérience, et effrayant, comme si tu savais que la chute serait terrible. Mais qui avait dit qu'il y avait forcément une chute au bout du chemin ? Personne, à par toi.

Le passage de l'infirmière te fis bien sourire. Oui, tu allais lui lancer ce défi, mais pas tout de suite, c'était quelque chose qui demandais de la préparation et tu comptais bien réussir à mettre tous les éléments en place avant de lancer ça. Ton cerveau préparais sagement un plan qui n'attendais que le bon moment pour être mis en place, tel un piège qui se fermerait sur sa proie, finalement. Et puis, voir Lulla rougir à la simple évocation d'une tenue de travail, ça n'avait pas de prix.

- Ahah, les cookies sont à moi désormais ! Jamais je ne les céderais !

Avoue-le, tu étais torse nu, en dehors du plaid et des frissons te parcourais tout le corps qui n'avait pas eu le temps de se réchauffer avant de lancer ta bêtise. Levant les bras en l'air aussi haut que tu pouvais, espérant atteindre les deux centimètres de différences qui feraient que la jeune fille n'attraperais pas les gâteaux tant convoités. Elle s'était presque jetée sur toi, s'appuyant contre toi pour récupérer son butin sauf que, cette fois-ci, tu ne savais plus si les frissons étaient dûs au froid ou à votre contact peut-être trop proche.

La petite bagarre duras quelques secondes, même pas de quoi faire une minute entière. Les petits rires et cris de rage avait laissé place à un silence presque pesant. Tu espérais que la jeune fille ne sente pas ton pouls s'accélérer de plus en plus pendant que tu cherchais un deal contre lequel tu troquerais les cookies. Tu baissas les bras pour réfléchir, mais rien ne te venais à l'esprit, ton regard était perdu dans celui de Lulla et c'était comme si ton cerveau ne répondait plus. Pour la deuxième fois en très peu de temps, ton corps semblait agir indépendamment de ta volonté. Tu commençais à te pencher vers la jeune fille pour sentir ses lèvres contre les tiennes, mais tu t'arrêtas avant de passer à l'acte. Juste quelques centimètres te séparais des lèvres de Lulla et tu pouvais sentir son souffle se mêler au tien dans une danse sensuelle. Qu'est-ce qui t'empêchait de l'embrasser, là, maintenant ? Tu ne savais pas vraiment, ton cerveau semblait afficher un mode pause que tu n'avais peut-être jamais encore exploiter.

- Ce que je veux … Un câlin ?

NON, non et non ! Enfin, si, aussi, tu voulais un câlin et sans attendre la réponse, tu avais entouré tes bras autour de Lulla pour la serrer contre toi. C'était une esquive, encore. Au moins celle-là te permettais de cacher ton visage dans le creux de l'épaule de la jeune fille. Quel idiot tu étais, tu ne te le répétais peut-être pas assez encore. De quoi avais-tu peur ? Du rejet ? Peut-être bien... Elle ne te voyait sûrement que comme un bon copain de défi, complètement fou, ce foutant royalement de ce que les autres pensaient de toi.

Tu rompis l'étreinte, un peu à contre-coeur, mais ça risquait d'être un peu suspect si tu la gardais dans tes bras plus longtemps, non ? Pourquoi tout était si compliqué ? Il y avait un truc que tu ne comprenais pas totalement chez toi : devant des gens, tu ferais n'importe quoi, tu t'en foutrais complètement, mais devant Lulla, c'était autre chose bizarrement.

- Bien ! Et si on retournais sur le canapé ? J'caille comme ça moi !

C'était pas faux, rester torse nu en dehors du plaid t'avais vachement refroidis, remettant la fièvre sur le banc des abonnés absents vu que tu avais maintenant la certitude de ne pas en avoir. Tu pris la main de Lulla, lui donnant la boîte de cookies avant de sauter dans le canapé pour t'enrouler dans le plaid.

- Tu viens ?

Tu ouvris le plaid, comme pour signifier que celui-ci n'attendais plus qu'elle, ou alors c'était toi qui attendait que la jeune fille vienne contre toi sous le plaid. Peut importe, tu voulais qu'elle te rejoigne sous ce plaid et peut-être que là, tu prendrais ton courage à deux mains pour lui dire quelque chose de concret, mettre ta fierté de mâle de côté pour avouer au grand jour des sentiments que tu refoulais.


© Yamashita sur épicode

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MessageSujet: Re: [NC-16 Hentai] Just the time of a winter & some cookies. [Hiro ♥]   [NC-16 Hentai] Just the time of a winter & some cookies. [Hiro ♥] EmptyMer 11 Fév - 23:58


Just the time of a winter & some cookies

Feat Hirofumi & Lullaby


Tu as presque la sensation que le monde vient de s'arrêter de tourner. A vrai dire, le regard plongé dans celui du jeune homme, les cookies ont soudainement perdu tout leur intérêt. Qu'il les prenne tous s'il veut, tant qu'il reste là, près de toi. Tant qu'il ne te laisse pas, tant qu'il te sourit encore comme il l'a toujours fait, tant qu'il continue de te faire rire comme si c'était le dernier jour avant la fin. Tu le veux juste dans ta vie, qu'importe le reste. Le monde peut s'écrouler, tant qu'il est à tes côtés, au fond tu n'en as rien à faire, n'est-ce pas ? Tu veux juste qu'il reste là, et qu'il te dise qu'il tient à toi. Toi aussi, tu as quelque chose à lui dire, pas vrai ? Quelque chose que tu ne parviens pas à formuler, quelque chose qui ne s'échappe pas de tes lèvres, bien que tu essaies, parfois, souvent. C'est un perpétuel jeu de fuite face à la vérité. Ce jeu ne te plaît pas, mais tu ne peux te résoudre à y mettre un terme.

Mais, lorsque tu le vois se pencher vers toi, ton esprit se met à fonctionner à dix mille à la seconde. A moins qu'il ne fasse que s'arrêter complètement de tourner ? Quoiqu'il en soit, tu te dis, l'espace d'un instant, que la mascarade est enfin terminée, que tu vas enfin pouvoir dire tout ce que tu as sur le cœur. « Tout » ne se résumerait finalement qu'à trois petits mots. Mais ces trois petits mots suffiraient à soulager ta conscience et à installer un sourire sur tes lèvres pour... longtemps.

Et puis, il semble se raviser. Tu clignes des yeux, et tu fais mine de rien, retenant ta déception. Est-ce toi qui as imaginé ce qu'il vient de se passer ? A vrai dire, tu ne sais pas exactement. Dans les films, ce n'est pas comme ça que ça se passe. Dans les films, les deux s'embrassent, ou, à la limite, ils sont interrompus par la sonnerie d'un téléphone, mais... ça ne s'arrête pas, comme ça, au point de laisser planer le doute concernant le fait de savoir si c'était réel, ou non. Hirofumi, idiot ! Embrasse-la ! Lullaby, embrasse-le qu'on en finisse ! Vous me donnez le tournis, tous les deux, décidément.

    ▬ Hiro, je... Je... Non, rien.

Tu as murmuré, en te blottissant contre lui, prise d'un élan, d'une pulsion, avant de... t'arrêter tout aussi soudainement. Je me serais volontiers frappé la tête contre un mur. Bon sang de bon soir, vous n'en finirez jamais, ma parole. Bande de cas désespérés. La fuite en avant ne marche qu'un temps, sachez-le. Tôt ou tard, vous tomberez dans les bras l'un de l'autre, ou... quelqu'un d'autre volera le cœur de l'un de vous deux. A force de trop vous faire languir, vous finirez par vous perdre.

Il se recule, et te rend la boîte de cookies avant d'aller se remettre dans le plaid. Pendant un instant, tu te contentes de regarder la boîte sans vraiment la voir, puis tu te tournes pour allumer la petite chaîne Hifi qui attend patiemment à côté de la télévision, sans vérifier au préalable quel disque est glissé à l'intérieur. Tu reconnais les premières notes, et esquisse un petit sourire. Décidément...

Tu viens te glisser sous le plaid aux côtés d'Hiro après avoir posé la boîte de cookies sur le canapé à côté de vous, sans pouvoir t'empêcher de te tourner légèrement pour appuyer ta tête dans le creux de son cou, et passer un bras sur son ventre. Comme le ferait... une petite amie ? Tu profites du fait d'être plus ou moins cachée pour attendre que tes rougeurs à cette pensées aient disparues, et tu attrapes un cookie avant d'y croquer, puis de le tendre au jeune homme. A vrai dire, tu ne sais pas vraiment quoi dire, du coup, tu te contentes du silence, meublé uniquement par la chanson en fond. Lorsque le refrain arrive, tu ne peux t'empêcher de le fredonner à voix basse, comme un message codé à l'attention d'Hiro.

    So Honey now, take me into your loving arms, kiss me under the light of a thousand stars, place your head on my beating heart, and I'm thinking out loud, that maybe we found love right where we are...

Tu fermes les yeux, te laissant simplement bercer par les paroles de cette chanson que tu connais par cœur. Tu commences enfin à t'avouer à toi-même ce que tu ressens pour Hiro, et ça dépasse largement l'amitié. Ce n'est pas tout récent, mais tu t'évertuais avant à nier tout ce qu'il se passait dans ton cœur. Tu l'as toujours décrit comme un ami. Et maintenant ? Tu voudrais pouvoir le présenter autrement. L'embrasser, et pouvoir le serrer contre toi comme pour dire à toutes celles qui prendraient le risque de trop lui tourner autour « c'est moi l'élue, moi qui ai su toucher son coeur, retente ta chance ailleurs, je ne le lâcherais pas, je l'aime trop pour ça ». Mais tu ne peux te résoudre à dire ce qui vous permettrait de passer le pas. Parce que, toi, tu ne vois pas tous les signaux qu'il lance. Tout le monde voit à des kilomètres à la ronde que vous êtes fous l'un de l'autre. Tout le monde, sauf vous, évidemment. C'est toujours comme ça.

Pourtant, je vois bien que tu en as assez de retenir tout ça dans ta petite tête. Les mots manquent s'échapper, de plus en plus souvent, et tu as peur des conséquences qu'ils pourraient avoir. Mais, surtout, tu as peur qu'il finisse par te filer entre les doigts à force de trop attendre. Finalement, prise d'un élan de courage, tu relèves la tête pour plonger à nouveau ton regard dans le sien, en essayant de ne pas t'y noyer à nouveau. Pourtant, tes efforts sont vains, tu as l'impression que la Terre tourne différemment lorsque tu le regardes. Et malgré tout, tu parviens tout de même à prendre la parole, usant alors d'un moyen détourné pour parvenir à tes fins.

    ▬ Cap ou... pas cap de... de m'embrasser ?

Tu as prononcé ces mots à voix basse, tu as viré rouge pivoine en achevant ta question, et moi je béni les cieux qui ont fini par entendre ma prière. J'affiche un grand sourire, en attendant impatiemment la suite des événements. Tu seras heureuse, ma Lulla. Même si je ne suis plus là. Tu seras heureuse, je te le promet.
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MessageSujet: Re: [NC-16 Hentai] Just the time of a winter & some cookies. [Hiro ♥]   [NC-16 Hentai] Just the time of a winter & some cookies. [Hiro ♥] EmptyJeu 12 Fév - 3:01


Just the time of a winter & some cookies

Lullaby & Hirofumi ►♪♫♪


Le plaid, le canapé, Lulla, la musique... Tout pour te mettre la puce à l'oreille et tu continuais à te cacher derrière un mur, idiot. Tu t'étais bâtis une forteresse anti-sentiments pour pouvoir tout affronter, mais apparemment, le contrat de l'artisan ne comprenait pas de protection contre l'amour et petit à petit, la forteresse s'effritait, comme un château de sable qui, à force de contact avec les vagues, est détruit peu à peu. Et ton coeur continuait de te hurler qu'il fallait que tu l'embrasses, ta raison te ramenant toujours dans cette routine de jeu du chat et de la souris, où tu cours à contre-sens, de peur de tomber et de te faire mal.

Mais, finalement, ce n'est pas en ne faisant rien que tu te faisais le plus mal ? Elle vient se blottir contre toi, comme le ferais toute petite amie, une main se baladant sur ton ventre et tu sentis cette fièvre remontée sur tes joues. Ses rougeurs dont t'avais honte en vérité, tu ne pensais pas tomber amoureux, avoue. Sauf que tu te rendis compte que ce n'était pas un sentiment que tu pouvais contrôler à l'instar de la colère où de la tristesse. Tu ne pouvais pas l'enfermer comme les autres et en plus de ça, il semblait totalement incontrôlable, insupportable. Tu ris à cette description, au fond de toi, tu savais que tu étais pareil et c'était ce que tu détestais le plus, finalement.  

La musique vous berçais, une chanson douce, calme et bien sûr, qui traite d'amour. Tu ne sais pas si c'était fait exprès ou non, mais tu finis par apprécier le moment, caressant tendrement le bras de la jeune fille blottie contre toi. Tu l'entendis murmurer le refrain, elle connaissait la chanson sur le bout des doigts et à n'en pas douter, elle connaissait la traduction tout aussi bien. Comment faire, alors que tu t'étais dit pendant des années que l'amour, ce n'était pas quelque chose pour quelqu'un comme toi.

Et puis elle regarda vers toi, tu tournas la tête vers elle, te perdant encore une fois dans son regard, comme si rien d'autre n'existait autour de vous. La musique s'estompait dans ton esprit, tu n'entendais plus rien à part ses paroles qui t'était destinées. Le rouge s'empara de tes joues pour commencer, puis fini par envahir inlassablement le reste du visage, sans que tu puisses le stopper. Tu te demandas intérieurement si tu avais bien entendu ce que tes oreilles t'avaient transmise, mais à en voir l'expression tout aussi rouge de la jeune fille, ce n'était plus un doute, c'était une certitude. Elle t'avait demandé de l'embrasser, de manière détournée, certes. Tant de questions ce bousculaient dans ton crâne, comme si on avait vidé un pot-pourris d'émotions et que tu n'arrivais plus à faire le tri.

Ta main agie d'elle-même, elle alla se loger dans les cheveux de la jeune fille, descendit sur sa joue pour la caresser tendrement, comme si tu tenais entre tes mains l'objet le plus fragile du monde, comme si au moindre mouvement, tout pouvais être brisé comme lorsque l'on brise un sort. Tu te penchas vers la jeune fille, ton regard pencher sur ses lèvres que tu avait secrètement toujours rêver d'embrasser et ce que tu avais empêché plus tôt se produisit. Tes lèvres contre les siennes, unies et tu ne voulais pour rien au monde t'en séparer. Ton coeur semblait sur le point d'exploser, ton cerveau avait arrêté toute réflexion stupides. Enfin les petites voix dans ta tête avaient arrêté leur boucan infernal, tu ne savais pas vraiment où tout ça allait vous mener, mais tu savouras l'instant présent comme une bénédiction. Vos deux souffles s'entrelaçant inlassablement dans une danse sensuelle, vous jouiez un jeu dangereux, tu le savais, mais tu avais attendu, tellement attendu que tu aurais pu ne jamais pouvoir goûter ses lèvres, tu t'en rendais enfin compte.

Tu rompis le baiser dans un doux mouvement, laissant ton front reposer contre le sien, cherchant un soutien dans cette histoire. T'avais enfin pris le courage de l'embrasser, le visage rouge, le coeur battant à tout allure et les frissons qui te parcourais le torse. Tu avais embrassé bon nombre de fille jusqu'à aujourd'hui mais, aucune, aucune n'aurais pus te rendre fou avec un simple baiser comme Lulla le faisait.

- Je suppose… Que j'ai relevé le défi haut la main ?

Oui, tu n'avais pas trouvé mieux. Les trois petits mots restaient toujours autant coincés dans ta gorge. Comme si rien ni personne ne pouvait un jour te les faire cracher, pourtant, tu en mourrais d'envie, là, maintenant. Tes mains prirent celles de la jeune fille entre elles, tu jouais avec tendrement, prenant quelques secondes pour retrouver ta lucidité et regarder dans les yeux celle que tu aimais.

- Je t'aime...

C'était sorti, comme un poids que l'on enlève du ventre, quelque chose qui faisait du bien à dire, comme lorsque l'on a une bonne nouvelle à annoncer. Le courage avait failli te manquer et pourtant, tu étais en cet instant sûrement l'homme le plus heureux du monde. Un sourire idiot traversa ton visage qui commençait à reprendre sa couleur normal.



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MessageSujet: Re: [NC-16 Hentai] Just the time of a winter & some cookies. [Hiro ♥]   [NC-16 Hentai] Just the time of a winter & some cookies. [Hiro ♥] EmptyJeu 12 Fév - 4:36


Just the time of a winter & some cookies

Feat Hirofumi & Lullaby


Tu n'es, en vérité, même pas sûre d'avoir réellement lancé ce défi, qui t'a filé entre les lèvres sans que tu ne t'en rendes vraiment compte. Est-ce que tu as vraiment prononcé ces mots qui risquent de tout faire basculer, d'un instant à l'autre ? Ou bien, t'es-tu simplement imaginée le faire, sans avoir suffisamment de courage pour te lancer ? Ce serait bien ton genre. Après tout, ce défi ne ressemble en rien à tous ceux que vous avez pu vous lancer avant. Il y a pourtant de tout, pour tous les goûts. Des plus stupides aux plus humiliants en passant par les plus fous. Mais vous les réalisez toujours avec le sourire, parce que ces défis sont votre façon d'échapper à la vie bien rangée qu'on voudrait vous imposer, à ces cases dans lesquelles on voudrait vous ranger, à cette étiquette qu'on aimerait vous coller. Vous fuyez toujours face à vos responsabilités, vous vous foutez du monde entier parce que vous êtes tous les deux et que ces défis vous donnent la sensation de contrôler une partie au moins de votre vie, cette partie qu'on ne pourra jamais vous arracher, tant que vous serez l'un près de l'autre.

Mais ce défi, il dépasse l'entendement. Il s'est faufilé d'entre tes lèvres sans que tu ne parviennes à le retenir. Il fallait que tu le dises, que tu le provoques, pour qu'enfin cette ultime barrière qui vous sépare se brise. Tu ne peux décemment pas avoir rêvé ce rapprochement qu'il y a eu un peu plus tôt, lorsque vous vous battiez pour la boîte de cookie. Son visage si près du tien, ton souffle qui se mêlait au sien. C'était trop réel, trop troublant, trop... trop tout, pour n'être que le fruit de ton imagination. Il a voulu t'embrasser, tu n'en doutes plus le moins du monde. Mais pourquoi ne pas l'avoir fait, pourquoi ne pas avoir été jusqu'au bout de son geste ?

C'est cette question, et ton incapacité à l'embrasser toi-même qui t'as poussée à user d'un tel stratagème. Parce que tu sais qu'il ne fuira pas face à une mise au défi pareille. A moins de n'avoir réellement pas l'envie de t'embrasser, tu sais parfaitement qu'il le fera. Du moins... tu l'espère. Sinon, tu n'as absolument pas la moindre idée de comment tu vas pouvoir rebondir sans passer pour une idiote finie.

Mais, finalement, tes prévisions s'avèrent justes. Plus justes que tu ne le pensais, même, peut-être. Sa main se glisse dans tes cheveux, sur ta joue. Tu frissonnes à ce simple contact. Tu le vois qui se penche vers toi, et ton souffle s'accélère, de même que les battements de ton cœur. Tu es persuadée qu'il entend ses martèlements dans ta poitrine. L'effet qu'il te fait... Ses lèvres s'unissent aux tiennes, et c'est l'explosion dans ton ventre. Comme des milliers de papillons qui s'amusent à voleter à l'intérieur de ton estomac. Tu te sens fiévreuse, mais tu sais qu'il ne s'agit une fois encore que des conséquences de ce baiser que tu as tant désiré. Depuis toujours. Depuis... le premier jour, sûrement, oui. Ou peu après. Il t'a toujours attirée. Tu as trop longtemps désiré sentir le goût de ses lèvres sur les tiennes, et, enfin, tu as tout le loisir d'y goûter. Tu crains presque que tout ceci ne soit qu'un songe, et que tu te réveilles, seule, dans ton lit, face à la solitude. Mais toutes ces sensations, tout ce que tu ressens à l'intérieur de toi, c'est trop fort pour n'être qu'un songe. Tu le sais.

Lorsqu'il rompt ce baiser, il te laisse le souffle court. Tu as l'impression de ne pas avoir respiré durant plusieurs minutes. Jamais personne ne t'a embrassée en te laissant cette impression de pouvoir remporter tous les combats à venir, rien que par la seule force d'un seul baiser. Et pourtant, c'est ce qu'il vient tout juste de faire. Tu te sens bien, différente, mais toi-même plus que jamais. Complète, entière. Parce qu'il est là. Et qu'il t'aime. Il t'aime. Il vient de te le dire, avec tes mains dans les siennes.

A l'entente de ces trois petits mots, tu sens ton cœur chavirer. Un sourire niais décide de se loger sur ton visage, plus ne plus l'en quitter. Tu te fous de la misère du monde, des remontrances à venir de l'équipe éducative de Rakuzan, des heures de retenue et de tous tes cours à rattraper. Tu t'en fous, parce que tout ça vaut bien cette après-midi auprès de celui que tu aimes. Cet instant qui n'aurait pas eu lieu si vous aviez choisi de retourner en cours. Si vous aviez choisi de vous plier aux règles, pour une fois. Non, tu ne regrettes rien de tout ça, parce qu'enfin, tu peux te décharger de ce poids qui te pèse depuis trop longtemps.

    ▬ Je t'aime, Hiro.

Tu te mords la lèvre, tentant de réduire vainement ce sourire stupide scotchée à tes lèvres. Et puis, tu abandonnes. Tu es heureuse. Jamais dire je t'aime ne t'a paru si naturel, si normal, si évident. Comme si tout n'avait été fait que pour vous permettre d'être là, à cet instant, et de vous avouer vos sentiments, de la façon la plus simple qui soit. Et sous forme de défi, pour faire honneur à qui vous êtes, faire honneur à ce lien qui vous unit et qui vous a mené ici aujourd'hui.

    ▬ Haut la main, oui... Evidemment...

Ton regard redescend lentement sur ses lèvres, et tu te demandes ce qui te retient encore de revenir les capturer. Plus rien, maintenant. Tu te rapproches donc à nouveau, pour venir l'embrasser à ton tour. Comme pour sceller votre destin, votre union. Tes bras viennent l'enlacer pour le serrer contre toi, alors que tu prolonges le baiser en venant prendre sa langue en otage, presque... timidement. Tout prend une dimension différente avec lui. Avec tous les autres garçons qui sont passés sous tes draps, tu pouvais te permettre des milliers de choses sans qu'elles ne te fassent honte. Mais, avec lui, tu ne te vois pas te montrer si... dépravée. Il n'est pas un garçon que tu ne veux que dans ton lit, rien que pour une nuit. Il est un garçon que tu veux dans ta vie avant tout, un garçon qui a kidnappé ton cœur et que tu ne veux pas laisser t'échapper comme tous les autres. Parce que lui, à la différence de tous ces autres dont tu n'as jamais retenu le prénom ; lui, tu l'aimes. Et tu ressens le besoin de le lui dire, tout simplement.

    ▬ Je t'aime, je t'aime tellement. Et je ne sais pas comment j'ai fait pour me retenir tant de temps, comment j'ai fait pour ne pas céder, pour ne rien voir, pour ne rien montrer. Je ne sais pas comment j'ai fait... Je t'aime.

Tu te blottis contre lui, le tenant enlacé dans tes bras, ton visage dans le creux de son cou. Tu adores cette saveur sauvage qui traîne sur tes lèvres, et son odeur. L'air de rien, tu l'allonges sur le canapé en posant ta tête sur son torse, tirant le plaid sur vous. Tu veux juste rester contre lui, et savourer l'instant présent. Tu veux juste prendre le temps de réaliser qu'enfin, c'est arrivé. Enfin.
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MessageSujet: Re: [NC-16 Hentai] Just the time of a winter & some cookies. [Hiro ♥]   [NC-16 Hentai] Just the time of a winter & some cookies. [Hiro ♥] EmptyVen 20 Fév - 0:32


Just the time of a winter & some cookies

Lullaby & Hirofumi ♪♫♪


Il y a des choses pour lesquelles tu n'es pas doué Hiro. Les maths, par exemple ou encore le dessin, tu ne possèdes aucun talent artistique, que ce soit bien clair. Mais la chose où tu avais le plus de mal, c'était bien l'amour. Comment marche ce sentiment, sérieusement ? T'étais là, elle qui s'était blottie dans tes bras, t'ouvrant son coeur, te confiant sa vie comme si tout ceci était la chose la plus normale du monde. Bien sûr que tu prendrais soin de tout ceci, tu en prendrais soin comme la prunelle de tes yeux, même plus soin que ta propre vie.

Alors que la musique continuait de tourner, vous accompagnant dans une douce romance, tu te levas, pris la main de Lulla pour qu'elle te rejoigne et sans réfléchir, tu t'étais mis à danser, la tenant contre toi. Si d'autres personnes auraient été dans la pièce je n'ose pas imaginer le regard que tu leur aurais jeté. ''C'est ma Lulla, ma copine et si tu la touches, tu finis la tête dans la table.'' Oui, ce genre de regard, mais grâce à Dieu, vous étiez seul dans le petit appartement à danser paisiblement, comme si le temps s'était arrêté, il n'y avait plus que vous deux au monde.

Tous tes doutes semblaient s'effacer peu à peu. Serais-tu vraiment quelqu'un de bien pour elle ? À n'en pas douter, tu savais à l'avance que beaucoup de gens voudrons vous séparer, en commençant par tes parents, sûrement. Tu l'as sentait venir de loin la fameuse excuse que tu es déjà promis à une autre jeune fille de bonne famille et ''bien mieux éduquée''. Bien sur, cette phrase serait jetée comme de l'huile sur le feu, devant Lulla alors que tu t'apprêterais à la présenter à tes ''vénérables'' parents. Sans compter l'appui plus que probable du lycée, vous désignant comme deux ''éléments perturbateurs ingérables.'' Cette dernière donnée n'était pas vraiment fausse en soit, vous avez fait les 400 coups et rien ne semblait vous arrêter dans votre lancer.

Ta main se baladait dans le dos de la jeune fille, montant et descendant, douce caresse sensuelle, rassurante, aimante. Les mots ne pouvaient pas suffire à exprimer combien tu l'aimais, comment tu avais pu être aussi aveugle, aussi buté dans ta bêtise, aussi idiot de ne pas tout de suite avoir compris que les sentiments que vous portiez étaient réciproque ? Tu t'en voulais, tu étais en train de t'imaginer comment tu aurais pu réagir si Lulla était partie avec quelqu'un d'autre. Tu aurais réagi avec agressivité ou alors, calmement, comme si ça aurait été normal... Mauvaise idée de s'imaginer tout ça.

Dans tes pensées, tes pieds ne semblaient pas avoir envies de te suivre et bien sûr, qui dit nul en art dit que les peu de rudiment que tu avais appris en danse ne suffisait pas. Ainsi la catastrophe arriva au galop, tellement prévisible. Tu écrasas le pied de ta partenaire, fut déséquilibré dans un mouvement peu avantageux et tomba sur le sol dans un bruit lourd avec un magnifique ''AIE'' qui ne contenait absolument aucune dignité. La tête avait sonné creux, comme si elle voulait te dire que, de toute façon, tu étais un idiot. Les mains sur le crâne, tu roulas sur toi-même à droite, puis à gauche, comme si l'action de rouler sur le sol pouvait calmer ton mal et t'éviter une future bosse.

- Un bisou magique pour mon bobo ?

Impression de déjà-vu, bonjour ! Cette fois au moins, tu avais un grand sourire sur les lèvres. Le regard joueur, tu en profitas pour admirer ta belle vue du sol. Tout ceci était bien réel, tu ne pouvais le nier et ça te plaisait. Finalement, quoi de mieux que d'avoir sa meilleure camarade de défi comme petite-amie ? Au moins, vous ne risqueriez pas de rentrer dans la routine, votre spécialité allier à votre fierté, il y avait à revendre en idioties et Rakuzan était l'une de vos scènes préférée -bien que le public ne soit pas aussi réceptif que vous le souhaitiez-.

Le sol semblait être inconfortable, fort heureusement, le plaid n'était pas tombé loin, emporté avec vous quand tu avais tirés ta douce de la douce chaleur réconfortante de la laine. D'une main, tu l'attrapas et te roula dedans comme un gamin qui s'amuse avec un nouveau jouet. Le genre de gamin qui fait pâlir de jalousie les autres enfants parce qu'ils n'ont pas eu la chance d'avoir ce nouveau jouet. C'était exactement ton état d'esprit avec le plaid et quand tu retournas sur le dos pour fixé la jeune fille, tu n'avais pas pu t'empêcher d'envoyer un pic.

- Je crois que ce plaid m'appartient désormais.

Quel mauvais joueur tu es, Hirofumi.


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MessageSujet: Re: [NC-16 Hentai] Just the time of a winter & some cookies. [Hiro ♥]   [NC-16 Hentai] Just the time of a winter & some cookies. [Hiro ♥] EmptyVen 20 Fév - 17:48


Just the time of a winter & some cookies

Feat Hirofumi & Lullaby


Cette chaleur qui t'envahit, tu la connais bien. C'est celle qui bouillonne constamment au creux de ta poitrine lorsque tu es aux côtés d'Hiro, aux côtés de l'être aimé. Cette chaleur que tu préférais ignorer, et refouler, loin dans ton esprit, effrayée à l'idée que la laisser étendre son emprise sur toi ne te conduise finalement qu'à te consumer. Pourtant, à cet instant, elle parcourt tout ton être, avec une douceur à la fois déconcertante mais toute aussi réconfortante. Et, cette fois, pour la première fois, tu l'accueilles à bras ouverts. Parce qu'enfin, tout semble prendre place dans ta vie, ton monde paraît s'être décidé à tourner à nouveau dans le bon sens, et le temps a choisi de ne plus te laisser en arrière, toujours en retard sur ton existence. Tu as finalement retrouvé le fil de ta réalité, celle qui t'a trop longtemps échappé pour que tu ne puisses ne serait-ce que l'entrapercevoir.

Tu sais que les choses ne seront pas faciles, que les barrières, les obstacles seront toujours plus hauts, et plus solides, mais tu es persuadée que rien ne saura vous séparer. Tant que l'amour sera là, la force et la détermination le seront aussi. Et tu ne veux pas penser à l'hypothèse de l'amour qui s'en va et s'efface, se brise pour ne laisser plus que des morceaux tranchants d'une âme brisée qu'il faut recoller sans s'y couper. Tu ne veux songer à rien d'autre qu'au moment présent, à la force de cet amour trop longtemps retenu qui s'est contenté d'exploser en un baiser et quelques petits mots qui ne suffiront jamais à exprimer à quel point ta tête est pleine d'un bordel sans nom lorsque tu le vois.

Il se lève, te prend la main, et tu le suis. Tu te retrouves contre lui, en train de danser, alors que la musique en fond vous berce lentement. Tu te laisses aller, ton visage enfoui dans le creux de son cou, et c'est comme si tout était une évidence. Tu ne pouvais tout simplement pas être ailleurs que dans ses bras, à cet instant ; tout était fait pour que les choses se passent ainsi. Destin, je vous entends murmurer ? Appelez-le comme vous voulez, cet enchaînement d'événements qui n'a su que les conduire à s'ouvrir l'un à l'autre, enfin.

Toutefois, on ne change pas une équipe qui gagne, Lullaby, n'est-ce pas ? La maladresse légendaire reprend le pas sur la magie, et c'est la catastrophe. La scène est plutôt comique, toi qui sautilles sur un seul pied, lui il se tient le crâne, par terre. Et pourtant, un instant après, il te demande un nouveau bisou magique. Tu ne peux t'empêcher de rire à cette impression de déjà-vu, bien que les conditions soient très légèrement différentes cette-fois ci. Tu le regardes d'en haut, d'un air faussement hautain, alors que tes yeux démentent complètement.

    ▬ Non. Souffre, et en silence s'il te plaît.

Tu lui tires la langue, en affichant l'air de plus gamin du monde. Tu ne penses pas un seul mot de ce que tu as dit, mais les piques lancées ont toujours été de mise entre vous deux. Et tu te réjouis de voir que votre déclaration n'a rien changé entre vous ; toujours ces idioties à deux francs six sous, ces fausses méchancetés jetées avec les yeux pétillants de malice. Non, rien n'a changé, sinon votre statut officiel : d'amis vous êtes devenus amants. D'ami, il est devenu ton petit ami, celui que toutes ces autres donzelles refaites n'ont pas intérêt à approcher de trop près, sous peine de se prendre un quelconque objet dans la figure, dans le meilleur des cas. Tu es jalouse, possessive, mais surtout amoureuse. Tu ne le tiendras jamais prisonnier, mais tu n'accepteras pas qu'on te le vole.

Tu es tirée de tes réflexions intérieures par une nouvelle provocation d'Hiro, qui s'est emmitouflé dans le plaid, à même le sol, ne te laissant même pas l'occasion de l'y rejoindre. Tu hausses un sourcil, et t'accroupis à ses côtés, grand sourire aux lèvres, signe que tu as une idée derrière la tête, comme toujours. De toute façon, Lullaby, honnêtement, avec Hiro, quand n'as tu jamais eu des idées stupides qui te traversaient l'esprit, encore et toujours ? Jamais. Il éveille chez toi quelque chose que beaucoup d'autres ne parviennent même pas à apercevoir. Parce que lui a su raviver la flamme éteinte. Et il en sera certainement toujours ainsi.

Tout sourire, tu te penches pour venir l'embrasser, avant de te redresser, en lâchant un petit « Puisque tu le prends comme ça ». Sans rien ajouter de plus, tu t'éloignes de lui pour venir attraper l'objet pour lequel vous vous êtes battus, à peine un moment avant. La boîte de gâteaux. Tu regardes ton petit ami, de l'air le plus innocent qui soit, en agitant le paquet, comme pour le provoquer un peu plus.

    ▬ Je m'en fous, moi, j'ai les cookies ! Et je ne partage que si tu m'attrapes. ~

Et tu sors de la pièce, optant pour l'option monter les escaliers. Il n'y a pas énormément de choix, concernant les endroits où tu peux te cacher, mais évidemment, tu optes pour ta chambre, à gauche du palier de l'étage. Tu ne penses même pas un instant au fait que c'est... très légèrement rentre-dedans. Tu ne cherches qu'à lui échapper l'espace de quelques secondes, le temps qu'il se débatte avec le plaid pour en sortir, qu'il loupe trois marches dans les escaliers, qu'il se trompe de pièce et trouve la salle de bains, avant de te trouver toi, enfin.

Toi, dans ta chambre mansardée aux murs blancs sur lesquels sont accrochés quelques affiches de films, ou de joueurs de basket -tu en as une de la Génération des Miracles, à l'époque de Teiko- ainsi que des articles de journaux. Un lit, un bureau, une armoire, et une petite bibliothèque remplie à craquer de livres, une table de nuit sur laquelle traînent un bouquin et un journal intime, un petit canapé d'angle dans le coin de la pièce. Le sol est recouvert de moquette grise. En bref, plus ou moins une chambre d'adolescente normale.

Et toi, debout au milieu, le paquet toujours dans ta main, tu en tires un cookie pour le manger, tout en tournant sur toi-même, jusqu'à en avoir plus ou moins le tournis. Connerie quand elle te tient... Tu ne rattrapes de justesse avant de tomber en t'asseyant sur ton lit, attendant que les murs cessent de bouger dans tous les sens pour te relever en abandonnant le paquet sur ta couverture, t'approchant de la porte pour guetter le moindre son qui pourrait témoigner de l'arrivée de ton petit ami. La question reste encore et toujours la même : qui ira le plus loin ?
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MessageSujet: Re: [NC-16 Hentai] Just the time of a winter & some cookies. [Hiro ♥]   [NC-16 Hentai] Just the time of a winter & some cookies. [Hiro ♥] EmptyMer 25 Fév - 2:10


Just the time of a winter & some cookies

Lullaby & Hirofumi ♪♫♪


A LIRE AVANT:

La phrase du bisou magique fût un échec total. Pire, tu avais eu droit au fameux ''Souffre en silence !'', phrase piquante et joueuse à la fois. Pourtant, tu affichais toujours se sourire idiot sur ton visage, celui d'un gamin heureux. Pourquoi ton coeur battait si vite, comment vous en étiez arrivé là ? C'était des questions que tu ne te posais plus, vous aviez enfin posé cartes sur table et la réponse avait été tellement évidente que jamais tu n'aurais pensé avoir la bonne solution.

Tu l'as regardes, lové dans ton plaid, qui te tire la langue et tu fais pareil. Âge mental à vous deux : cinq ans. N'était-ce pas finalement ça qui te plaisait le plus chez elle ? Toutes vos idioties faitent en duo comme des criminels, faire tourner les têtes des surveillants avec vos stupidités et vous taper des fous rires juste parce que vous en aviez envie. C'est sur ce point que vous vous ressembliez le plus, vous faites les choses parce que vous avez envie de les faire, peut importe le regard des autres. Elle se penche sur toi, t'embrassant en te laissant sur ta faim. C'est tout, juste un petit bisous ? Tu semblais déçu et tu continuas de l'observer, regardant attentivement le moindre de ses gestes. Elle prend la boîte de cookies et te provoque, comme toujours, une course à celui qui irait le plus loin dans cette histoire et adieu les limites. La règle, c'est qu'il n'y a pas de règle.

Elle sort de la pièce, tout sourire aux lèvres et toi, tu te tournes et retournes dans le plaid pour t'en défaire. Qu'est-ce que tu ne ferait pas pour avoir le dernier. Seulement, avec vous deux, le dernier mot n'était toujours pas sorti, l'un relançant l'autre, c'est une sorte de spirale infernale qui ne prendra jamais fin. Enfin libéré de la couverture, tu te lanças à sa recherche, suivant ses bruits de pas comme le ferait un animal poursuivant sa proie, inlassablement jusqu'à que mort s'en suive. Était-ce la mort qui t'attendait au bout de cette poursuite ?

Tu fis le moins de bruit possible dans l'escalier, tentative veine avec les quelques marches qui craquèrent sous ton poids comme une plainte. L'étage était simple et ton premier choix fût le mauvais, la porte de droite, salle de bain. Tu entras dans la petite pièce, observa autour de toi ce qu'il s'y trouvait entre les produits de beauté et la douche. Pas de proie en vu, tu savais que tu avais fait choux blanc et ton reflet te disait la même chose. Les cheveux encore pire que d'habitude, le corps torse nu -tu avais oublié que tu n'avais plus ton t-shirt sur toi, cerveau de mec- et le visage rougis par la course et l'excitation. Ton regard semblait perdu loin, comme si ton corps agissait sans que ton esprit n'intervienne. Tu passas une main nonchalante dans ta touffe blanche et retourna dans le couloir, fermant la porte de la salle de bain.

L'autre porte du couloir te faisait face, ton souffle toujours un peu plus rapide et pourtant, tu essayais de te contrôler. Un pas, deux pas ... Tu saisis la poignée et ouvrit la porte de chambre. Tu balayas la chambre du regard, ne prêtant pas vraiment attention à la décoration et de toute façon, tu n'étais pas là pour ça.

- Trouvé ~

Tu poussas doucement la porte et fondis sur la jeune fille qui se trouvait là. Les cookies n'avaient été en somme qu'une -mauvaise- excuse pour retrouver ta chérie. La plaquant contre le mur, tu l'embrassas, tes lèvres prenant les siennes en otage, commençant une danse sensuelle entre vos deux langues. Ton cerveau semblait carrément hors-service, tu étais brûlant et hors de contrôle, une bête enragée qui avait attendu trop longtemps avant de pouvoir manger sa proie. Tes mains commencent à se balader sur le corps de la jeune fille : le dos, le ventre, les cuisses ... Tu coupas le baiser, le souffle court et pourtant, tu ne pouvais pas t'arrêter là, au risque de te prendre un mauvais coup dans les parties ou de passer pour un pervers. Ta tête descendit doucement sur le coup de Lulla, laissant des baisers sur son passage. Une de tes mains tirait doucement le col du t-shirt de ton amante, profitant pour lui donner des petits coups de dents au creux de l'épaule. C'était un jeu dangereux et pourtant, rien pour le moment ne pouvait t'arrêter.

Tu pris la tête de Lulla dans tes mains, caressant ses joues comme s'il s'agissait d'un des objets les plus précieux du monde, la fixant dans les yeux. Ton cerveaux était complètement cuit par ses deux pupilles qui t'attiraient dans des profondeurs insoupçonnées. Un murmure s'échappa de tes lèvres, comme si briser le silence aurait pu tout briser, comme si tout pouvait disparaître au moindre bruit et que tu te réveilles chez toi, dans ton lit, seul.

- Si tu savais … Combien je t'aime …

La boîte de cookies avait sûrement gagnée une nuit de répits, les gâteaux ne se ferraient sans doute pas dévorer dans l'heure. Tu avais une autre proie à dévorer toute crue avant de passer aux pâtisseries, mais cette nourriture était tout aussi sucrée, beaucoup plus dangereuse et avait quelque chose qui te faisait perdre toute humanité, te transformant en un vulgaire animal sauvage affamé.



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MessageSujet: Re: [NC-16 Hentai] Just the time of a winter & some cookies. [Hiro ♥]   [NC-16 Hentai] Just the time of a winter & some cookies. [Hiro ♥] EmptyMer 25 Fév - 16:58


Just the time of a winter & some cookies

Feat Hirofumi & Lullaby


« But don't deny the animal
That comes alive when you're inside me »


Tu entends les pas de ton petit ami qui se déplace à l'étage, se trompant de pièce, comme prévu. A cet instant seulement, tu réalises où tu te trouves, où est-ce qu'il va te trouver. Aussitôt, tu sens des frissons parcourir ton corps, une chaleur que tu n'as pas ressentie depuis un moment t'envahir. Et tu ne peux que te mordre la lèvre pour tenter de te raisonner, de te contenir. Ton amour pour lui est-il donc si brûlant pour que tu le veuilles à l'instant ? Tu te rends compte que ton souffle s'est accéléré, sans que tu ne puisses rien y faire. Des images tournent en boucle dans ta tête, ce qui n'arrange en rien l'état dans lequel tu tombes peu à peu. Idiote que tu es.

Lorsqu'il entre finalement, tu n'as rien le temps de faire qu'il te plaque contre le mur, et t'embrasse, sans pudeur aucune. Tu es complètement prise au dépourvu, mais c'est comme si lui, et toi, aviez ressenti cette flamme en même temps ; et, alors que tu joues avec sa langue, tu sens la sens qui monte crescendo en toi, comme si on y avait jeté de l'huile. Ses mains sur ton corps de font l'effet d'un milliard de petites décharges électriques qui te traversent. Ses lèvres sur ton cou, ses dents sur ton épaules, il te donne envie de lui et tu n'as même pas la force, ni le courage, ni même la volonté de lutter. Car tout ce que tu veux, c'est lui. Lui, qu'il fasse de toi sienne, qu'il dompte ton corps et le violente d'un amour délicieux.

Tes mains, qui s'étaient d'abord installée sur la nuque de ton amant, glissent sur ses épaules puis sur son torse, dont tu t'amuses à parcourir chaque courbe dessinée par ses muscles fins. Tes lèvres se posent à la base de son cou, aussi légères que des ailes de papillon. Le soir tombe, par delà la fenêtre, et tu as d'ors-et-déjà oublié tout ce qui ne concerne pas le moment que vous êtes en train de vivre, car seul lui et son corps si proche du tien t'importent, à cet instant. Lorsqu'il prend ton visage entre ses mains, tu ne peux t'empêcher de venir l'embrasser, t'attardant une seconde de trop pour mordiller sa lèvre inférieure.

    ▬ Prouve-le moi...

Ce n'est pas vraiment un défi, tu as lâché ce murmure avec un léger sourire et un souffle presque sensuel qui ne cache aucunement le désir qu'il fait bouillonner en toi. Tu ne veux plus rien d'autre que te laisser aller, corps et âme, à ce plaisir qui t'est promis. Tu ne peux lutter contre l'instinct premier, l'instinct animal, qu'il fait remonter à la surface. Et, rien qu'en croisant son regard, tu sais qu'il en va de même pour lui. Ce ne sont plus que vos corps qui vous dictent votre conduite, et l'idée de t'y abandonner complètement ne te déplaît pas.

Une main dans son cou, tu reviens capturer ses lèvres et sa langue, dans un baiser où tu crois perdre ton souffle ; ton autre main s'affaire à détacher les boutons de ta chemise, un par un. Tu trembles, légèrement. Tremblements qui trahissent tes envies, encore, alors que tu laisses ton haut glisser de tes épaules jusqu'au sol, dévoilant ta peau pâle. On y voit encore quelques petites cicatrices, au dessus du soutient-gorge qui masque encore le plus intéressant sur ton buste, et d'autres encore, plus longues et plus marquées, sur ta taille. Elles descendent sur ta hanche, et tu ne peux t'empêcher de te mordre la lèvre. Tu voudrais que ces marques n'existent pas, que l'accident qui les a causées n'ai jamais eu lieu. Plus encore, tu espères qu'Hiro ne pose pas de questions, qu'il sera trop occupé à découvrir ton corps pour s'arrêter de trop là dessus. Ce serait être forcée à parler de cette douleur qui t'handicape dans tes deux passions : le basket et la danse. Et tu ne veux pas y songer, pas alors que seule ta libido te contrôle encore.

Alors, pour ne pas lui laisser l'occasion de réagir, tu le fais reculer pour venir le faire basculer sur ton lit, repoussant la boîte de cookies qui s'y trouve, te fichant qu'elle tombe au sol. Tu te retrouves au dessus de ton amour, à quatre pattes et l'un de tes genoux entre ses jambes ; tes mains caressent son torse avec la douceur d'une plume, tes lèvres effleurent son cou, ton souffle s'égare sur sa peau. Tu t'es si souvent retrouvée ainsi, face à un homme, à désirer son corps ; mais ça n'a jamais été si fort qu'avec lui. Peut-être bien que c'est l'amour, qui rend tout ça si puissant...

    ▬ Je... te veux, Hiro...

Tes dents s'attaquent à sa gorge, tout doucement, sensuellement, et ton genou remonte pour appuyer légèrement sur son entre-jambes ; tu le provoques, tu le cherches. L'espace d'un moment, fini vos jeux idiots, en quelques sortes du moins. Vos jeux d'enfants sont devenus des jeux de grands, des secrets d'adultes dans l'intimité d'une chambre, garante de vos fantasmes les plus fous.


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MessageSujet: Re: [NC-16 Hentai] Just the time of a winter & some cookies. [Hiro ♥]   [NC-16 Hentai] Just the time of a winter & some cookies. [Hiro ♥] EmptySam 14 Mar - 14:50


Just the time of a winter & some cookies

Lullaby & Hirofumi ♪♫♪




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MessageSujet: Re: [NC-16 Hentai] Just the time of a winter & some cookies. [Hiro ♥]   [NC-16 Hentai] Just the time of a winter & some cookies. [Hiro ♥] EmptyDim 22 Mar - 1:37


Just the time of a winter & some cookies

Feat Hirofumi & Lullaby


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That comes alive when you're inside me »




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MessageSujet: Re: [NC-16 Hentai] Just the time of a winter & some cookies. [Hiro ♥]   [NC-16 Hentai] Just the time of a winter & some cookies. [Hiro ♥] EmptyLun 20 Avr - 1:49


Just the time of a winter & some cookies

Lullaby & Hirofumi ♪♫♪




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MessageSujet: Re: [NC-16 Hentai] Just the time of a winter & some cookies. [Hiro ♥]   [NC-16 Hentai] Just the time of a winter & some cookies. [Hiro ♥] EmptyJeu 13 Aoû - 16:38


Just the time of a winter & some cookies

Feat Hirofumi & Lullaby


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That comes alive when you're inside me »


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MessageSujet: Re: [NC-16 Hentai] Just the time of a winter & some cookies. [Hiro ♥]   [NC-16 Hentai] Just the time of a winter & some cookies. [Hiro ♥] Empty

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