Encore ce soir, le même couloir que d'habitude. Un tunnel sans fond. Superposés, les arcs ne peuvent être comptés. Il se fait tard, le soleil fatigué dépose ses rayons au bord des fenêtres laissant un ton orangé aux murs pourtant à leur habitude si blancs. Mes pas s'ensuivent sans que je n'ai l'impression d'avancer. Chaque fenêtre est toujours la même, mais une tache sur le mur à ma gauche m'assure la bonne direction. Elle n'a jamais été lavée, elle ne doit pas l'être. Tout à sa place ici, moi je ne suis qu'un passager. Je suis le dernier de la journée, les lumières épuisées pourront bientôt s'éteindre, plus personne ne les dérangera avant demain. La porte se ferme, l'entraînement reprendra à l'aube.
J'ai toujours été le dernier à quitter un établissement, que ce soit au collège ou maintenant au lycée. Je ne le fais pas par obligation, non, j'aime me retrouver seul sur un terrain. En paix, loin des cris parfois irritants de mes camarades. Ce n'est pas que je n'apprécie pas leur présence, ce sont de bons joueurs qui savent utiliser un ballon, je n'ai juste pas réussi à me lier d'une grande amitié avec eux. Nous ne sommes pas ce que l'on pourrait appeler des amis, nous collaborons simplement pour la victoire. Cela me suffit, je ne demande rien de plus. Et puis, avons-nous réellement le temps de nous amuser ? L'heure approche, les aiguilles tournent, et mon bras tremble à l'idée d'affronter ceux avec qui j'ai autrefois concouru. C'est avec eux que j'ai le plus souri. Je me suis attaché à chacune de ces personnalités. Nous avions plus qu'une passion en commun, nous avions les mêmes objectifs. Les plans étaient inutiles à élaborer tellement nos liens étaient parfaits. Enfin, ce n'est que le passé. Aussi bons que puissent être mes alliés, rien ne pourra jamais égaler l'équipe d'antan.
Alors je marche. C'est un week-end de congé, et m'entraîner me lasse de trop ces temps-ci. Dans ce parc, tout est calme. Même les voix des enfants sonnent comme de douces mélodies. Je me promène, regardant de droite à gauche, dans cette grande allée entourée par la nature. Trois pas. Et me voici devant cet arbre. Ce n'est pas n'importe lequel, je me souviens de celui-ci. Kise y avait écrit un jour "Champions à tout prix", les mots sont toujours perceptibles. On peut dire qu'il est en bonne voie pour achever son rêve. Je m'assois sur un banc non loin, devant le lac, puis je ferme les yeux. Cette journée pourrait être plus intéressante que cela. Au final, qu'est-ce qui peut bien m'empêcher de les inviter ? Ils ne pourront refuser ma demande. Je sors mon téléphone et leur envoie à tous le même message : "Rendez-vous au terrain de sport, à côté du parc, à seize heures. Ne soyez pas au retard."
Je me lève, mon bras tremble de nouveau. Sans m'en rendre compte, voilà que je souris. J'ai hâte, ils se sont tous améliorés depuis le temps, cela pourrait être très amusant de tester leurs capacités. Amis, coéquipiers, adversaires, ils sont tout à la fois. Les mois ont passé, cela fera bientôt un an que nous nous sommes séparés. En quoi ont-ils évolué ? Leurs rêves, leur entourage, leurs idées, leurs buts, je veux tout savoir, je veux tout comprendre. Une discussion avec eux me fera le plus grand bien, c'est sûr. Je regarde ma montre : quinze heures trente. Je ferai bien de me dépêcher, peut-être les ai-je prévenu un petit peu tard. Tant pis, nous verrons bien qui a réellement envie d'être présent. L'heure approche, et je ne peux plus attendre.
-"Rendez-vous au terrain de sport, à côté du parc, à seize heures. Ne soyez pas au retard."
Ce n'était pas le genre de message auquel s'attendait Kise quand il avait entendu son téléphone vibrer quelque part dans les antres de sa chambre. En le cherchant, il avait supposé que ce serait un sms qui proviendrait de l'une des ces nombreuses filles qui lui envoyaient des messages environ vingt-quatre heures sur vingt-quatre pour leur faire part de leur amour pour lui.
Mais ce texte-là était bien plus digne d'intérêt ( eh oui, à force de recevoir vingt déclarations d'amour par jours, on commence à se lasser ), même si Kise avait un avis mitigé sur celui-ci : recevoir un message d'Akashi, son ancien capitaine, ça pouvait autant dire qu'on allait passer un très mauvais quart d'heure, autant l'inverse. Dans tous les cas, il devait s'avouer qu'il était content de recevoir des nouvelles de son capitaine. Il n'en recevait pas souvent, et même s'il était.. disons, un peu spécial, il restait un ami ! Et puis, l'utilisation de la deuxième personne du pluriel dans le message indiquait qu'il n'était pas le seul avoir reçu ce message. Ses autres anciens coéquipiers avaient dû le recevoir aussi, ce qui rendait Kise encore plus motivé à répondre positivement à l'invitation d'Akashi, même si ladite invitation ressemblait dans la forme plus à une obligation qu'autre chose. Enfin, techniquement, il n'avait pas pensé à décliner l'invitation, surtout si elle venait d'Akashi, mais il trouvait en fait encore plus d'arguments pour y aller, même si il comptait y aller à la base. Paie ta logique, Kise.
Bon, c'était bien beau de penser à ce meeting, mais ce qui était encore plus beau, c'était d'y aller. Le blondinet regarda l'heure sur son portable. 15h30. Au terrain de sport. Kise savait exactement duquel il parlait. Tout le monde, Kuroko, Aomine, Midorima, Murasakibara, le savait aussi.
L'ancien capitaine parlait évidemment du terrain sur lequel ils avaient tous l'habitude de jouer, s'ils n'était pas à l'entraînement dans le gymnase de Teiko. C'était un endroit pleins de souvenirs pour tous, et Kise se demandait vraiment ce qu'Akashi voulait y faire.
Il se demandait aussi comment il pourrait y arriver à temps, parce qu'il n'était pas très proche d'ici. Et si il était précisé dans le message qu'il ne fallait pas arriver en retard, c'est qu'il ne fallait pas arriver en retard.
Le blond se débrouilla donc pour arriver pile poile à quatre pile poil au terrain. Il avait évidemment le sourire aux lèvres, même s'il appréhendait un peu la raison pour lesquelles Akashi avait décidé de tous les réunir. Arrivé là-bas, il remarquait qu'il était le premier à être arrivé. Il était donc seul avec son ancien capitaine, et honnêtement, il trouvait cette situation plus que gênante. Mais il tenta de cacher son embarras, et se montra amical au possible avec lui.
« Hey, salut ! Ca fait longtemps, dis-moi ! » dit-il pour briser le silence, suivi d'un petit rire gêné.
Las était le mot. Franchement, j'avais clairement pas envie de bouger mon cul de chez moi, affalé sur la terrasse comme une poupée que l'on aurait abandonné en vrac pour aller manger son gouter à la va vite. Il faisait bon au soleil et comme un chat, je prenais juste plaisir à me dorer la pilule, cahiers de cours étalés non loin de moi. Je n'avais pas la force de réviser, ni même l'envie de jouer au basket. Néanmoins, entendre mon téléphone sonner dans le salon me fit grimacer : il était dix fois trop loin pour que j'aille lire de quoi il s'agissait. C'était surement Satsuki en plus, de toute façon, elle devait pointer le bout de son nez pour le quatre heures, alors je ne m'en souciais guère. Refermant les yeux, les cinq minutes suivantes furent des plus agréable, jusqu'à ce que...une tornade débarque.
« Satsuki... »
Il était déjà 4.00 P.M ? Arquant un sourcil, je me levais en grommelant, la laissant parler, parler, parler, lui embrassant le front pour lui dire bonjour et attraper mon téléphone pour y vérifier malgré tous mes sms. Akashi ? « Rendez-vous au terrain de sport, à côté du parc, à seize heures. Ne soyez pas en retard. » Je ne répondais pas à cela, me contentant de pousser un soupire et de dire à Momoi que nous ferions mieux d'y aller...ce à quoi elle me répliquait : « Non mais tu m'écoutes à la fin ! » Je lui avais juste répondu en souriant en coin, j'aurais peut-être du l'écouter oui, si elle était en avance, c'était bien pour venir me parler de Akashi, ayant elle aussi reçu un sms...
Mais passons, nous avions alors pris la direction du parc, avant d'arriver au terrain de basket : toujours le même, bien que je ne me souciais guère des souvenirs que nous y avions à présent. Sur le trajet, je n'avais pas décoché un mot, baillant encore de ma demi sieste, néanmoins, j'avais bien vu les regards qu'avaient certains passants sur Momoi...je l'avais alors regardé attentivement à mon tour, elle était habillée d'une belle robe, mais rien de plus. Ah, peut-être son décolleté ? Y jetant un coup d'oeil habituel, quelque chose me tracassa : c'était moi ou elle avait pris en bonnet ?! Haussant les épaules, je me dis que cela devait juste être une illusion d'optique...
Arrivant à bon port, je vis alors une tête blonde plutôt reconnaissable...Kise était donc déjà là. Nous avions une minute de retard, pas de quoi fouetter un chat. Mains dans les poches de mon bermuda en jean crème, c'est observant les deux protagonistes que je sentais déjà la pression qu'avait eu Kise en arrivant. Cht, Akashi n'avait pas le don de mettre les gens à l'aise en général, mais ce n'était que nous après tout.
« Yo. »
Pas de doute sur la suite des événements, Satsuki parlerait à ma place, pour ne pas changer.
Quand elle n'avait pas cours, la demoiselle avait pour habitude de prendre son goûter à quatre heures chez Daiki. Même à leur âge, ils avaient gardé ce rituel enfantin. Pour l'occasion, elle avait adopté pour une tenue simple: un short en jean avec un joli pull vert en laine qui était deux fois trop grand pour elle. Elle adorait s'habiller de cette façon, elle avait l'impression d'être dans un petit cocon d'habit. Venant à peine de finir de ce coiffer qu'elle reçue un sms. Vu qu'elle pensait que c'était Daiki ou Tetsu, elle sauta sur son portable. Contre toute attente, ce n'était pas l'une de ces deux personnes, mais Akashi, l'ancien capitaine de l'équipe de basket du collège. À cette époque, elle avait de très bon lien avec lui, même s'il était un peu spécial. Après tout, il était le capitaine et elle la manager. Elle se demandait bien ce qu'il était devenu. Elle n'avait plus eu de nouvelle de lui depuis la séparation du groupe. Toutefois, il s'envola vite de ses pensées quand elle se rendit compte d'une chose: si le capitaine avait convoqué toute l'équipe, elle allait donc revoir Tetsu. Elle se mit à rougir et à sourire comme une gamine de 5ans devant une glace au chocolat. Elle enleva tous ses vêtements et se rhabilla des pieds à la tête. Elle troqua son jean et son pull en laine pour une jolie robe bleu pastel qui mettait en avant ses atouts féminins et un joli foulard de le même couleur dans les cheveux. Elle voulait être parfaite pour lui. Quand elle mit ses ballerines, elle vit l'heure: 15h20. Elle paniqua. Elle allait être en retard pour la convocation puisqu'elle allait devoir passer par chez Daiki pour le motiver à venir. Elle allait aussi être, indirectement, en retard pour son rendez-vous avec son « petit ami ».
Elle arriva chez lui comme une tornade en pleine saison: elle était à moitié en retard et il était encore en train de flâner au soleil, sur la terrasse. Dès qu'il déposa un baiser sur le front en guise de bonjour, elle commença à le sermonner sur le fait qu'ils allaient être en retard à la convocation d'Akashi et que surtout, il allait être encore de mauvaise humeur par sa faute. Il devaient se dépêcher pour éviter d'être trop en retard. En guise de réponse de sa par, elle eut droit à un soupire et à une réponse bateau du genre « On y va maintenant? ». à sa réplique, elle gonfla ses joues de colère. C'était la réplique qu'il ne devait pas dire. « non mais tu vas m'écouter à la fin! » dit-elle en haussant la voix. Si Aomine était son meilleur ami depuis la tendre enfance, c'était parce qu'elle était la seule personne au monde à avoir assez de douceur et de patience pour le supporter et le motiver sans trop l'énerver. Les deux amis représentaient parfaitement bien le couple de « la belle et la bête »
Même si le trajet se faisait souvent dans le silence, Satsuki se sentait étrangement nostalgique: depuis la séparation de l'équipe, elle n'avait pas remis les pieds sur ce terrain. Elle se demandait même pourquoi est-ce qu'elle avait été invitée. Après tout, elle n'était que la manager de l'équipe, elle ne participait pas aux match directement, comme eux. Plongée dans ses souvenirs, elle ne sentit pas le regard des autres garçons sur elle. Elle n'en avait rien à faire aussi. Par contre, celui de Daiki la ramena à la réalité. « Dai-chan! », dit-elle en rougissant. « arrête de les regarder... ça me gêne. », finit-elle en s'accrochant un peu plus à son bras tout en détournant son regard. Elle détestait quand il faisait ça. Maintenant arrivé sur les lieux du rendez-vous, elle était fière d'elle: elle avait réussi à faire en sorte qu'il ne soit pas en retard. D'ailleurs, d'après ce qu'elle voyait, ils étaient même en avance. « Ki-chan! Akashi-chan! », dit-elle en leur disant bonjour de la main. Elle était heureuse de les voir. Ensuite, elle chercha les autres du regard. Elle ne voyait personne. « Les autres ne sont pas arrivés? », demanda-t-elle un peu déçue. Elle regarda Akashi. « Akashi... est-ce que Tetsu a répondu à ton sms? », demanda-t-elle un peu tristement. C'était bien la première fois qu'ils arrivaient en avance. Elle avait l'impression que les autres n'allaient pas venir. Elle s'accrocha encore un peu plus au bras de son protégé.
« - Tu t’entraînes trop Shin-Chan » Comme a chaque moment libre qu’il m’est donné d’avoir, je le passe a perfectionner mes shoot déjà largement parfait. L’endurance est maître de mon art, plus je pousserais mes limites au delà de ce qu’il m’est donné de faire et plus je serais infaillible, infatigable sur le terrain. Me laissant donc une quantité faramineuse de possibilité quand aux nombres de shoot qu’il me sera capable d’accomplir lors d’un match. Il n’y a jamais trop d’entraînement. Ramasse les balles. Une bonne vingtaine de balles sont éparpillés sur le sol du aux nombres de tirs à répétition que j’ai exécuté, avec Takao comme seul baby sitter. Je remets mes lunettes correctement en place sur mon nez avant de l’aider a ramasser les balles que je jette un a un de la ou je suis dans le cageot a balles n’en ratant aucune. Une fois le terrain clean, effaçant toute trace de mon entraînement, je vais m’asseoir sur le banc de touche une serviette sur les cheveux quand mon portable ce mit à sonner. Je fouille dans mon sac de sport me demandant qui a part Takao pourrait m’envoyer un sms, oui il est le genre de personne capable de m’envoyer un sms alors qu’il est dans la même pièce que moi histoire de me troller sur mon coté asocial. J’écarquille les yeux, étonné, troubler… non véritablement choqué et indigné serait les mots exacts. « Akashi : "Rendez-vous au terrain de sport, à côté du parc, à seize heures. Ne soyez pas au retard. » Je coupe mon téléphone sans prendre la peine de répondre tout en baissant la tête, c’est pas comme si j’avais le choix de toute façon.
Je me lève pour aller aux vestiaires Takao m’accompagnant en blablatant, blabla auquel je ne réponds pas, trop pensifs de savoir ce qu’Akashi me veut, nous veut… Je suis sur que les autres aussi on reçu le message. Aie … Pourquoi tu m’as pincé ? Le voila qu’il boudait avec sa tête de merlan parce que je ne l’écoutais pas. On va jouer à un jeu Takao, pierre feuille ou ciseau ? « - tu vas encore gagner » Chacun notre tour mettons notre main derrière le dos, SHI FU MI et dévoilons nos armes, j’ai une pierre et lui un ciseaux Perdu, tu pédales, je dois me rendre dans un parc a 16h Apres une bonne douche, mes doigts pansés et plusieurs râles plus tard je suis sur la route, un mauvais pressentiment s’éprenant de moi. Quand mon horoscope avait prédit grande surprise pour les cancers, je ne pensais pas que cela pouvait être une claque dans la figure. Arrête de te plaindre Takao, si je suis en retard tu seras tenu comme seul responsable.
Quelques heures après, me voila arrivé a bon port, je dis a Takao de rentrer, que je me débrouillerais pour le retour. Il me pose pleins de questions auxquels je réponds en ponctuant par un « ça ne te regarde pas », je lui tourne le dos en avançant l’endroit, l’agencement me revenant en mémoire, ce lieu… cet arbre… Nous y voila… Quelques personnes étaient déjà arrivé, il y avait évidemment Akashi, Kise, Aomine avec notre overboobsé a son bras, il n’était donc pas le dernier, Murasakibara et Kuroko manquait a l’appelle. Je remets mes lunettes en place en passant ma main dans mes cheveux avant de prendre appuie sur l’arbre ou Kise avait gravé « champion à tout prix ».
Il était 14h00, l’heure de l’entraînement pour toute l’équipe de Yosen, mais un géant aux cheveux mauves en avait décidé autrement apparemment, préférant finir sa poche de Carambar aux fruits pour aussitôt enchaîner avec une poche de chips goût Wasibi. Avec Murasakibara, il faut avoir l’estomac bien accroché, il peut passer du sucré au salé pour repartir encore une fois sur du sucré et pourquoi pas les deux en même temps sans aucun problème.
- Atsushi, tu devrais ménager la jeune et nouvelle manager, elle vient à peine d’arriver et tu vas déjà la rendre folle avec ton comportement, essaye d’assister le plus possible aux entraînements.
Une voix douce et sage venait de résonner rappelant ainsi à l’ordre et avec délicatesse notre cher Murasakibara. Elle ne pouvait appartenir qu’à Himuro son partenaire et ami. Ce dernier n’aimait pas lui faire la morale ou monter la voix, c’était leur première année ensemble et pourtant, il le connaissait déjà parfaitement, il s’était fait à son attitude vis-à-vis du basket, des entraînements, des cours et bien évidemment de la nourriture également, toute l’équipe aussi d’ailleurs, mais Murasakibara étant un monstre sur un terrain de basket, pas grand monde ne pouvait lui reprocher grand-chose et ce n’est pas en manquant quelques entraînements que ça allait changer la donne.
- Muro-chin, je m’ennuie, je n’ai aucune envie de m’entraîner, je préfère manger mes chips, elles sont tellement bonnes. Murasakibara se régalait, il se félicitait d’avoir trouvé ces nouvelles chips, cependant, il poussa un léger soupir. Mais d’accord, je ferais un effort dans les prochains jours, mais pas aujourd’hui, pas envie.
Himuro le regarda faire une tête d’enfant, du Murasakibara tout craché se disait-il. Ça le faisait sourire, de voir un géant comme lui être aussi enfantin, pour ne rien vous cacher, au début, la première fois qu’il rencontra notre Mura, il n’en revenait pas de voir un tel caractère, il n’y croyait pas et pourtant, il s’y était très vite fait, il faut dire qu’Himuro est particulier également bien que totalement différent de son ami. Mais… Une sonnerie venant tout droit d’une pub de gâteau sortit notre cher Himuro de ses pensées.
- Atsushi, ton téléphone.
- Oh !
Ce dernier tellement concentré à fouiller le fond de sa poche de chips, oui car avec Mura, on ne gâche rien, il n’avait pas du tout entendu son téléphone sonner. Il lécha avec gourmandise le bout de ses doigts avant de l’attraper.
Suite à la lecture du sms, notre géant mauve s’arrêta brusquement, son comportement avait changé du tout au tout en l’espace de quelques secondes, il était sous sa forme “sérieuse”, Himuro comprit en partie ce qu’il se passait, pour que Murasakibara devienne sérieux, il n’y avait pas “x” raisons.
- Je t’excuserais une nouvelle fois auprès de la manager, évite de te perdre aujourd’hui.
Murasakibara regarda son ami partir en direction du terrain de basket, sans rien dire, son regard plongé dans celui d’Himuro voulait tout dire. Un petit sourire, un geste de la main et ce dernier disparu de son champ de vision.
- J’aurais bien aimé t’amener avec moi Muro-chin, mais Aka-chin n’aurait pas été content et je ne veux pas mettre en colère Aka-chin...
16h00 -
Le grand Mura venait d’arriver au lieu de rendez-vous, il était plutôt fier de lui, il avait beau être l’un des derniers du groupe, il s’en fichait, il était à l’heure, c’est tout ce qui lui importé. Mais ce qu’il faut savoir, c’est que notre géant était parti vers 14h20 en direction du rendez-vous, mais qu’entre temps, il fallait acheter des chips, des gâteaux, encore plus que d’habitude bien évidemment, car ce jour était particulier après tout, il allait revoir Aka-chin, revoir les autres. Il ne voulait pas se l’avouer, mais il était tout excité à cette idée. Après tout, cela faisait un an qu’ils ne s’étaient pas vus, eux aussi, ils avaient de nouveaux partenaires maintenant, leurs façon de jouer a forcément évolué, ne pouvant être que meilleur.
Ce dernier n’avait pas réfléchi longtemps pour savoir si oui ou non, il allait prendre part à ces retrouvailles, d’une on ne discute pas les ordres d’Akashi et puis de deux c’était Akashi. Les bras remplis de nourriture, il tournait de rue en rue pour enfin trouver la terrain, leur terrain. Cela faisait pratiquement 2heures que Mura marchait dans la ville, mais il s’en fichait complètement, oui, il était complètement excité et sans voir les heures défiler, il était maintenant arrivé au rendez-vous.
- Yo Aka-chin ! Sa-chin, Mine-chin, Mido-chin, content de vous revoir ! Tiens, Kuro-chin est encore caché quelque part ?
Tout en blablatant les formules de politesse, notre géant s’arrêta devant une tête blonde.
- Hum… Qui es-tu ?
Bien évidemment, Mura savait pertinemment qui se dressait devant lui, mais étrangement et surtout peu commun de sa part, il était de très bonne humeur aujourd’hui. Il se rappela ses années de Collège où il jouait avec Kise, de plus, ils étaient dans la même classe. Pourtant, malgré tout ça, Mura avait mis beaucoup de temps pour ce souvenir de notre “petit” blond. Donc pour se rappeler du passé, il décida de le taquiner un peu, mais voyant la tête de ce dernier se décomposer, Mura posa avec délicatesse sa grande main dans les cheveux couleur or de Kise.
- Je plaisante Kise-chin !
Sans attendre une quelconque réponse, Mura attrapa un autre paquet de chips et alla se mettre à quelques mètres d’Akashi, après tout, même si une année venait de s'écouler, les bonnes vieilles habitudes n'allaient pas se changer comme ça.
Quand Kuroko reçu le SMS, la première chose qu’il pensa c’est qu’il n’irait pas. Pourquoi irait-il revoir les gens qui l’avait dégoûté du basket ?
Il avait donc éteins son téléphone portable et était parti promener Numéro 2 sans se soucier de cette convocation.
Ce fut donc avec surprise qu’il constata que ses pas l’avaient mené, sans s’en rendre compte, au lieu de rendez-vous.
Actuellement, il n’y avait qu’Akashi-kun mais faut dire qu’il était arrivé bien avant 16h. Il prit son chien dans ses bras et s’assit sur un muret un peu plus loin afin d’observer sans être vu, l’arrivée de ses anciens coéquipiers. Il était curieux de savoir qui répondrait à « l’invitation » de son ancien capitaine et il se demandait lui-même s’il allait se montrer ou pas.
Ce fut Kise-kun qui arriva en premier. Suivit d’Aomine-kun et Momoi-chan, puis Midorima-kun et enfin Murasakibara-kun. Bon. Ben faut croire qu’il ne manquait plus que lui et qu’il n’y réchappera pas à cette convocation.
Il profita donc de la remarque de Murasakibara-kun a son sujet pour s’approcher du groupe, Numéro 2 toujours dans ses bras.
« Je suis là. » Il fit un petit salut respectueux en rajoutant : « Bonjour »
Et il attendit avec les autres qu’Akashi-kun leur explique la raison de cette convocation.
Hors RP :
Bon ben... désolé, c'est court et nul xD Je me rattraperait au prochain post ^^"
Le message avait été envoyé, ils étaient surement déjà en route. Je continuais ma route vers le terrain de sport, marchant d'un pas lent et régulier. Il me restait pas mal de temps, pourtant il y avait tant à faire. Qu'ils devaient être drôles, en train de se questionner, de se demander ce que je leur préparais. Mon sourire était toujours là, mes yeux regardaient droit devant, et mes pensées volaient sur le terrain d'entraînement où tout avait commencé. Le bruit du ballon frappant le sol, les chaussures glissant sur le béton, tout allait revivre. Le temps s'y était arrêté pendant une année, tout ce qui s'était passé depuis n'avait aucune importance pour le terrain. Il nous attendait. Mais nous devions satisfaire ses attentes, je ne pouvais pas venir sans un véritable défi en tête.
Je m'arrêtais net, au milieu de la rue, à quelques mètres du portail. Les passants m'évitaient soigneusement, le vent caressait mes cheveux comme s'il voulait me donner l'idée qu'il me manquait. Je pris mon téléphone, puis passai l'appel. Quelques minutes, pas besoin de plus pour organiser une après-midi si prometteuse. Bien que la voix énervée de l'autre côté ait été quelque peu irritante, la réponse fut positive, tout allait pouvoir se mettre en place. Il manquait un dernier élément, facile à acquérir lui, et ce gamin passant à côté de moi allait m'aider. Je n'eus pas besoin de me présenter, ni de me justifier, il avait juste à répéter à tous ceux qu'il croisait ce que je lui commandais. Un bouche-à-oreille commençait alors, l'information allait se transmettre d'elle-même sans que je n'aie à me fatiguer. J'ouvrais le portail, puis pénétrais sur le terrain vide.
Un regard vers la gauche. La poubelle verte était toujours là. Le grillage, les traces sur le sol, le panier, rien n'avait bougé. Je nous revoyais alors, mes amis et moi, jouant avec le sourire à ce jeu qui nous plaisait tant. Cet endroit était synonyme d'une fin de journée, un lieu où nous dépensions les dernières parcelles de notre énergie qui nous restaient après l'entraînement. Il était moins strict que celui du gymnase de Teiko, et bien plus important à mes yeux que tous les autres. Nous aimions gagner, mais le plaisir n'était jamais réellement parti, il nous le rappelait. Mais aujourd'hui, le soleil n'était pas prêt de ce coucher. Non, lui aussi allait être le spectateur de retrouvailles si importantes, il ne voulait rien raté. Il était l'heure, et le premier ne tarda pas à venir.
Finalement, ce fut Ryôta le premier à arriver. Je regardais ma montre, seize heures. Il avait respecté ma demande malgré mon appel tardif. Bien qu'il paraissait assez laxiste, le blond n'était jamais en retard. Il me salua le premier, mais je n'eus de temps que le fixer que le suivant arrivait. A mon plus grand étonnement, c'était Daiki. Lui qui avait tant l'habitude de se faire désirer, voilà qu'il était déjà devant nous. Momoi avait très certainement dû le presser puisqu'elle l'accompagnait. Enfin, la première chose que la demoiselle me demanda était si j'avais également invité Tetsu. "A ton avis, Momoi, tout le monde sera présent." Finalement, ce fut au tour de Shin d'arriver, et enfin Atsushi. Ce dernier n'arrêtait déjà plus de parler, à croire que ses compagnons lui avaient manqué. "Tiens, tu étais donc déjà ici. Merci d'être venu." dis-je suite à l'arrivée de celui que tout le monde cherchait.
Finalement, ils avaient tous répondu à mon appel, je n'en attendais pas moins. Je les regardais, un par un. Tout était calme, seul le bruit des chips d'Atsushi brisait la douce mélodie du vent. Mais petit à petit, des voix résonnaient au loin, des personnes de tout âge passaient le portail et s'installaient autour du terrain. La foule s'agrandissait à chaque minute, le garçon avait donc bien fait son travail. Je fermais les yeux, pris une grande inspiration, et allais tout expliquer. "Tetsu. Daiki. Ryôta. Momoi. Shin. Atsushi. Vous n'avez pas changé depuis la dernière fois. Comme vous pouvez le constater, je ne vous ai pas fait venir sans raison. A vrai dire, j'avais au départ simplement envie de vous revoir. Nous aurions pu parler tranquillement autour d'une table, se remémorer nos souvenirs du collège et rire de bon coeur... Mais cela n'aurait pas été intéressant, n'est-ce pas ? Alors j'en ai décidé autrement."
A ce moment, d'autres personnes arrivèrent, mais ce n'étaient cette fois-ci pas des gens ordinaires. Ils étaient déjà en tenue et prêts à répondre à la demande que je leur avais faite, Seiho était venue. Ils se placèrent en ligne devant nous, ne disant rien, nous regardant simplement. Ils ne semblaient ni impressionnés, ni forcément confiants. Ils savaient ce qui allait se passer. "J'ai décidé d'inviter un des trois rois de Tokyo. J'imagine que vous commencez à comprendre, mais voyez-vous, j'ai provoqué cette équipe. Je les ai insultés, défiés, et incités à venir se présenter devant nous afin de défendre leur honneur. Je ne leur ai rien dit de spécial, simplement qu'ils ne pourraient jamais nous vaincre ensemble, même avec les règles que j'impose. Nous allons faire un match d'une durée officielle. Ce sera nous, la génération des Miracles, contre Seiho. Ne souriez pas, j'ai décidé de corser les choses. Durant ce match, les paniers de nos adversaires vaudront le triple de ce qui valent d'ordinaire. Ainsi, un panier de 2 points en vaudra 6, et les tirs vaudront 9. Cela ne s'applique qu'à eux, nous devrons donc gagner en marquant trois fois plus que nos opposants."
Un défi, une manière de motiver des personnes devenues bien trop confiant. Je lâchais de nouveau un sourire puis m'avançais vers mes coéquipiers, tenant fermement le ballon que Seiho avait apporté. Non, ce n'était pas encore assez, il fallait quelque chose de plus, un dernier obstacle qui compliquerait davantage la tâche. "Encore une chose, nos phases d'attaques ne devront pas durer plus de dix secondes, au lieu de vingt-quatre d'habitude. J'ai envie de voir si vous ne vous êtes pas rouillés avec le temps."
Je me retournais devant mes adversaires. Ils étaient hors d'eux. Une rage noire se dégageait de ces hommes auxquels j'avais fait l'affront de prétendre pouvoir les battre avec tous ces désavantages. Mais cela était tant mieux, cet état d'esprit allait les faire se battre au meilleur de leur forme. Ils allaient devoir nous affronter nous, l'équipe invaincue pendant trois longues années, nous allions devoir prouver notre force. Je tremblais d'excitation.
Heureusement pour Kise, les autres étaient arrivés plutôt rapidement. Akashi n'avait même pas eu le temps de lui répondre que déjà Aomine et Momoi étaient pointaient le bout de leur nez. Le blond fut un peu rassuré et salua chaleureusement tout le monde qui arrivait, même Kuroko qui était là depuis le début mais qu'il n'avait pas vu, même Atsushi qui faisait des blagues douteuses.
Et pendant ces instants courts mais intenses de retrouvailles où, pour la première fois depuis un an, toute la génération des Miracles se trouvait au même endroit, à la même heure au même moment, le jeune lycéen de Kaijou remarquait que les gens commençaient à se faire trop nombreux autour du terrain pour que ce soit une coïncidence.
Le petit discours d'Akashi expliqua tout. Bon, bien sûr, étant donné que c'est Akashi et personne d'autre, il avait commencé son petit speech en nous énumérant tous par nos prénoms, comme à son habitude. Ce petit truc arrivait toujours à faire rire Kise intérieurement : ça donnait à chaque fois, selon le blond, une telle impression sérieuse et dramatique au discours que c'en était comique, comme si ils étaient sur le point de devoir gérer une troisième guerre mondiale tous les sept. À chaque fois.
Cependant, il écoutait son ancien meneur avec beaucoup de sérieux, ce qui était chose rare chez lui. Mieux valait faire ainsi, puisque de toutes façons, ce qu'Akashi disait était toujours soit bizarre soit vraiment intéressant. Et pour le coup, ça tirait plutôt vers le vraiment intéressant. Et même très tentant, aussi.
Le blond sourit à l'idée d'un tel challenge : c'était bien du Akashi tout craché, d'abord, mais ce n'était pas non plus le genre de choses qu'on voyait tous les jours. Pas étonnant que les gens aient décidé de venir voir. Akashi avait dû prévoir le coup, et les prévenir en avance par un moyen quelconque.
« Organiser un truc pareil.. Ca m'étonne pas de toi, Akashicchi ! Mais on peut totalement le faire, pas vrai, les gars ? » demanda-t-il à l'ensemble du groupe, avec ce genre de sourire malicieux qu'il arbore quelques fois.
Kise était sûr qu'ils pourraient gagner, tous ensemble, ça, pas de problèmes. Il avait déjà joué contre Seiho cet été, durant l'inter-high, avec Kaijou, et ils avaient remporté la victoire sans grandes difficultés. Mais il ne put s'empêcher de penser qu'il y aurait quelques problèmes de coordination. Tous les gens de l'équipe avaient changé, étaient devenus plus forts, et surtout plus indépendants... Est-ce que ça ira, de réunir toute cette bande de jeunes talents qui ont maintenant appris à jouer sans le reste de l'équipe ?
Heureusement pour Kise, tout le monde arriva à peu près en même temps. Rien qu'à voir sa tête, c'était plus que flagrant qu'il ne trouvait pas sa place en compagnie d'Akashi. Regardant Satsuki, Aomine en profita pour lorgner sa poitrine une fois de plus, captant que maintenant que la remarque qu'elle lui avait faites plutôt concernait bien ce détail : non, il ne voyait pas le rapport...
Passons, il y eu d'abord Midorima, puis Murasakibara et pour finir Tetsu...Aomine ne pu alors s'empêcher de poser principalement son regard sur lui, à défaut des boobs de Momoi, tandis que Akashi reprenait la parole. Voyant la foule arriver autour d'eux, notre As tira alors la gueule sans même chercher à comprendre pourquoi : il n'aimait pas ce genre de plan foireux...même si venant de son ancien leader, l'enjeu serait surement agréable une fois carte sur table.
Lorsqu'il commença son discours, notre jeune homme ne tiqua alors pas...Seiho...il n'en avait que faire, même de rejouer avec son ancienne équipe...il ne voyait clairement pas ce que ça pouvait lui apporter, ni pourquoi il accepterait, c'était purement ridicule. Mais lorsqu'il annonça que le jeu serait corsé, cela changea la donne...Arquant un sourcil, Aomine laissa un grognement de mécontentement s'échapper d'entre ses lèvres, lorsque l'équipe adverse arriva sur le terrain, tout en prenant conscience de ce qu'avait prévu Akashi...
« Organiser un truc pareil... Ça m'étonne pas de toi, Akashicchi ! Mais on peut totalement le faire, pas vrai, les gars ? » Un rire était alors sorti, à la place d'un quelconque râle, rajoutant à la suite de Kise : « Tch, même avec des paniers qui comptent triples, je leur fou leur race quand ils veulent ! »
Faisant claquer sa langue, lorsqu'il reposa son regard sur Kuroko, il comprit cependant bien vite que ça n’enchanterais guère son ancien partenaire. D'ailleurs, il était mitigé entre peine pour Tetsu et foutage de gueule ouverte...après tout, s'était lui qui les avait planté à la fin de CE match. Il s'avança alors vers lui, venant lui ébouriffer les cheveux.
« Au pire Tetsu, tu peux juste te contenter de faire décor, ça ira. »
Ils ne pourraient pas jouer sans Tetsuya dans l'équipe de toute manière, ils n'étaient que 5 pile, poil, pas de remplaçant rien. De ce fait, il ne voulait certainement pas le voir refuser une telle partie, elle était bien trop amusante pour le coup, pour la laisser filer.
Codes par Wild Hunger.
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Sujet: Re: Retrouvailles Miraculeuses [PV : GM] Dim 2 Mar - 14:53
❝ Drôle de retrouvaille... ❞ Feat GM
Contrairement à ce qu'elle pensait, ils arrivèrent dans les premiers sur le lieu du rendez-vous. C'était tellement rare de voir l'as de l'équipe en avance que même Akashi en avait été un peu surpris, surtout à l'heure où il avait envoyé le sms. Heureusement que la manager était là pour le faire lever de son lit, même si c'était en grognant. Alors qu'elle demanda si Tetsu allait venir, elle voyait les autres arrivés les uns après les autres: Midori arriva peu de temps après eux, suivi d'Atsu-chan et pour finir, la personne qu'elle voulait le plus voir: Tetsu. Quand il arriva, elle lâcha Aomine – sans remarquer qu'il avait encore louché sur sa poitrine – pour sauter sur Tetsu. « Tetsu! Tu es finalement venu. », dit-elle en étant dans ses bras. Elle ne pensait vraiment pas qu'il allait venir. Après tout, il avait l'air de se sentir heureux dans son autre équipe. Elle le lâcha peu de temps après, mais en restant à côté de lui. Elle attendit que quelques secondes pour lui agripper le bras, comme elle venait de le faire pour Aomine. Maintenant que tout le monde était présent, Seijurou commença son discours à propos de ce rendez-vous: il leur expliqua qu'il les avait fait venir pour un match contre Seiho. Toutefois, connaissant la puissance de son équipe et aussi pour un peu ridiculisé et vexé Seiho, il donna des contraintes pour sa propre équipe. Quand elle entendit les désavantages pour eux, elle fut surprise. Avait-il confiance en son ancienne équipe à ce point? Elle regarda Tetsu, puis Aomine et les autres membres aussi avec un air inquiet. Elle savait comment ils pouvaient être quand l'enjeu était de taille.
La surprise était de taille quand ils arrivèrent sur place: Akashi Seijurou, l'ancien capitaine de cette majestueuse équipe, avait réussi - en peu de temps – de faire courir le bruit comme quoi il y allait avoir un match entre eux et l'équipe de Seiho, l'un des trois rois de Tokyo: un match qui ramena beaucoup de monde. Après tout, les deux meilleures équipes allaient disputer un merveilleux match sur un terrain de basket à l'extérieur. À l'écoute des instructions des « nouvelles règles » pénalisantes pour eux, la manager était beaucoup moins bien enthousiaste et optimiste pour ce match que les membres: il était vrai que cette équipe regroupait des monstres, des génies du basket, mais niveau coordination et esprit d'équipe, même une équipe naissante était bien meilleure qu'eux dans ce domaine. Malheureusement pour eux, c'était le point fort de l'équipe adverse, en plus de leur défense quasi-impénétrable. Le match allait être plus dur que prévu. Était-elle réaliste ou pessimiste? Dans le cas-là, les deux étaient de pair. Si les joueurs étaient des génies du basket, elle, elle avait un don pour prévoir des stratégies en fonction des capacités de son équipe, mais aussi par rapport à celles de l'adversaire et pour cette partie, elle allait peiner un peu pour éviter que les membres ne se battent entre eux à cause de l'espace que chacun prend. Toutefois, elle savait très bien comment faire pour avoir une défense impénétrable: Atsu-chan et Ki-chan allaient jouer ce rôle. Le pivot du groupe était un dieu dans son domaine. Pour ce qui est de Ki-chan, c'était sa capacité à apprendre et rejouer en 10 fois mieux une technique déjà vu qui lui donna son rôle. Malheureusement pour ses deux princes, ils allaient devoir jouer de nouveau ensemble: ils formèrent un duo d'attaque parfait. Tetsu prenant la balle pour la donner à Aomine pour pouvoir marquer un panier. Et enfin... Akashi et Midori, deux monstres dans leur domaine. Avec Tetsu, Midori allait devoir se positionner au centre, voir même vers l'arrière pour marquer ces fameux paniers à trois points tandis qu'Akashi, il allait devoir être avec Aomine en attaque... S'en sans rendre compte, elle avait déjà trouver une stratégie pour son équipe suivant leurs atouts et faiblesses. Le problème allait être Seiho. Toutefois, elle ne s'en occupa pas pour le moment. Après tout, elle ne faisait qu'écouter les instructions.
« Akashi... t'es sûr que c'est une bonne idée ce match avec toutes ces pénalités pour nous? », demanda-t-elle un peu inquiète. « Je sais que chaque membre est très doué dans son domaine, mais c'est quand même l'équipe actuelle de Seiho... et non l'ancienne. Elle est beaucoup plus forte qu'avant et surtout... »,dit-elle en s'arrêtant. Est-ce qu'elle devait vraiment dire pourquoi est-ce qu'elle doutait du match? « … surtout que l'équipe manque de coordination pour se battre contre eux. », finit-elle de dire sans peur sur son visage. Non pas qu'elle était peureuse, mais elle se méfiait un peu d'Akashi. Elle savait très bien à quoi s'en tenir avec lui. Ils avaient quand même travailler ensemble pour élaborer des stratégies à l'époque de la génération des miracles.
Tout le monde était enfin la, enfin non il manquait Kuroko qui… Je ne peux m’empêcher de tourner la tête surpris quand une petite vois faiblement douce se fit entendre. Mon regard façon pokerface le dévisage de haut en bas, autant Kise était toujours aussi bruyant, autant lui on ne le voyait encore et toujours jamais arriver. Tel est le talent du 6eme joueurs invisible de la génération des miracles, je baisse la tête poings serrés alors que mes yeux regarde en coin Murasakibara qui est encore entrain de manger bruyamment, bruit de chips insupportable comme par le passé. Comme pour couper court a ces « charmantes » pour ne pas dire ennuyantes retrouvailles Akashi prend la parole, je me demande encore ce que je fais la… Qu’est ce qui m’a pris de prêter serment, je regarde un court instant le ciel en soupirant avant de reporter mon attention sur mon ancien capitaine n’ayant rien perdu de sa poigne d’avant. Je croise les bras sur mon torse, toujours mon regard je m’en foutiste habituel bien que je l’écoute avec attention.
JE me mords les lèvre inférieure, laissant pendre les bras le long de mon corps, regardant un a un mes anciens coéquipiers est ce que j’étais le seul en pleine aberration ? Kise semble adhérer, en même temps ce type c’est à croire qu’il ne sait jamais dire non et qu'il se réjouis d'un petit rien, Aomine prend la parole ce qui me vaut un facepalm mémorable, au point que j’en remet correctement mes lunettes, puis Momoi prend la parole, parole avec tout de même un minimum de réflexion. Autre l’autre blond et le bourrin on n’était pas vraiment gâté niveau stratégie de réflexions. Les récents match joué au sein de Shutoku m’ont fait comprendre pas mal de choses et c’est vrai que revenir l’espace d’un match avec mon ancienne equipe me rappelle l’individualisme dont nous faisions tous preuve. Un soupire agacer s’échappe sans que je ne puisse contrôler quoi que se soit, je m’avance près d’Akashi.
Peu importe la pénalité, je marquerais de l’autre bout du terrain. Mon endurance c'est amélioré et mon horoscope à prévu une journée de chance pour les cancers. JE regarde les pansements de ma main gauche. Mais tu aurais pu nous consulter avant de prendre une telle décision. Je regarde Murasakibara en coin qui ne devrait pas tarder à râler. Nous allons les exterminer. Je retourne près de mon arbre en haussant les épaules. Peu importe la pression, peu importe la pénalité nous resterons les meilleurs joueurs du Japon, chacune de nos capacités nous rende unique et combiner, nous sommes imbattable.
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