There you are ! [Liv ♥]

Ce matin j'avais maths... est-ce que j'ai une gueule à aller en maths sérieuseument ? C'est sûrement la matière qui me soule le plus. Mon père n'était pas là alors j'avais décidé de sécher les cours. Toujours en calbute depuis que je suis levé, je prenais aisément mon petit déj'. Je m'installais alors sur le canapé et je commençait à me faire chier. Il n'y avais pas de match NBA aujourd'hui et les vidéos de Ray Allen sur le net ? Déjà toutes vues... Me vint alors l'idée de visiter des lycées d'autres préfectures, la vue de Kirsaki Daiichi m'avait lassé et celle de Seirin aussi d'ailleurs.. Il y avait bien le lycée Shutoku mais savoir que Midorima était là-bas me donnait tout simplement la gerbe, il était un excellent tireur à trois points, ça m'énervait au plus haut point. Je m'habillais alors sobrement et je décidais de sortir marcher un peu pour réfléchir à tout ça. Je pris un peu d'argent au cas-où. A peine sorti, je voyais tout le people se pressé pour le taf', les cours, emenner Junior à l'école, à la crêche... Trop de bruit pour mes fragiles oreilles. Je continuais donc ma route, toujours en train de réfléchir, ça bouillonait la haut et je me disais que je mettrais en place un plouf-plouf pour savoir où j'irais. J'arrivais à la station, et elle était aussi bondé que les rues, sauf que les rues.. c'est plus grands. J'essayais en vain de me frayer un chemin, je décidais donc de m'asseoir et d'attendre sagement. Je consultais alors mon portable et décidais d'y faire le ménage. Tout d'abord la partie message, tri séléctif je ne gardais que ceux de ma soeur et de cette terrifiante... Kim.. Brr, rien que de penser à son nom me donnait des frissons à n'en plus finir. Arriva la partie photos et là.. je vis sûrement l'une des plus belles visions qu'un homme se peut espérer d'avoir... Une photo avec Ray Allen lui-même. Je m'en rappelle de ce jour contre Denver où il inscrivit les paniers de la victoire... quel joueur, trop sous-estimé mais quel joueur. Là n'était pas réellement le sujet, les couloirs commençaient à être moins bondés et j'arrivais alors devant le premier panneau, celui-ci emmenait directement vers la préfecture de Kanagawa. A ma connaissance, il n'y avais qu'un seul grand lycée, celui de Kaijou où évoluait Kise Ryouta.. étonnament, je n'étais pas vraiment désespéré à l'idée d'y aller, Kise étant l'un des plus faibles (bien qu'il possède le plus grand potentiel) de cette foutue Génération. Je montais alors et allais m'asseoir, toujours mon portable à la main, je regardais le plafond et je me perdais dans des souvenirs agréables. Enfin arrivé, je marchais alors sans réellement savoir où était ce fameux lycée, il y avait quelques passants alors je demandais mon chemin.

_Excusez-moi.. où se situe Kaijou High School ? disais-je d'un ton sûr
_Oh, il n'y a rien de plus simple ? Vous entendez les cris hystériques ? Suivez les et vous arriverez à Kaijou.

L'homme parti alors en rigolant, j'entendais bel et bien les cris mais j'avais l'impression qu'il se foutait de ma gueule mais je n'avais rien à perdre. Ni une ni deux, je suivais alors le son de jeunes filles désespérées, pleurant à chaude larmes parce que lui.. Kise Ryouta, basketteur et mannequin, ce profil me rappelait celui de quelqu'un en particulier... Je m'arrêtais alors près d'une étudiante et je lui demandais.

_Qu'est-ce qu'elle trouve à ce Kise Ryouta ? Je sais pas moi, il est doué en basket OK mais le reste... je sais pas.

J'entendis l'étudiante soupirer, cette posture me disait quelque chose je me mis alors en face d'elle et à ma plus grande stupéfaction.

_H... Higurashi-chan ? Toi, à Kaijou ?

Higurashi Liv, basketteuse, mannequine, actrice... bref, mon ex. Je savais qu'elle avait changé de lycée mais je ne savais pas lequel.

_Qu'est-ce que tu fais ici ? demandais-je alors bêtement.

C'est vrai qu'elle était si... si... En réalité, c'était peut-être elle la plus belle vision qu'un homme pouvait espérer voir..

HRP:

De ce que j'avais appris en amour, je l'avais appris moi-même.. autant dire que draguer la jolie fille assise seul au bar n'était pas mon point fort, ce n'étais même pas une de mes priorités ce qui m'a valu la réputation d'être gay. Oui, chacune des personnes que je fréquentais pensait que j'étais gay. "Mais c'est génial ! On pourra être pote" disait les filles "T'inquiètes, t'es toujours Izaya pour nous" disait les garçons. C'est vrai que l'amour était quelque chose de beaucoup trop complexe pour moi, autant je pouvais facilement me lier d'amitié avec quelqu'un, autant devant une fille qui me plaisait, je ne pouvais plus parler, j'avais du mal à trouver les mots, je restais de marbre. Mais cela n'étais que jusqu'à qu'elle apparaisse à Kirsaki. Elle était très belle.. magnifique dirais-je mais je n'avais pas essayé de m'en approcher..

Je me retrouvais alors face à cette vision parfaite, que dis-je ! Divine ! Mais en réalité, j'étais réellement vexé qu'elle soit partie sans rien dire, j'avais limite envie de trace la route mais il a fallu qu'elle réponde à mes questions.

_ Qu-.. Qu'est-ce que TOI tu fais ici?...
_ Hey bien, je rend visite à la Génération des Miracles, j'ai vu la photo de Kise-kun en premier.. ce qui est un peu normal après tout...

Je me frottais les cheveux, comme d'hab, j'avais une coupe unique, j'étais pas coiffé, bravo. Quelle image donnais-je de moi.. en vrai j'm'en foutait. Je regardais un peu autour de moi, Kaijou était totalement différent de Kirisaki, c'était plus beau et plus grand.

_ Hey bien.. madame nous a quitté pour le luxe à ce que je peux voir.

Je me retournais à nouveau vers elle, posant mon regard sur son décol... ses yeux. C'était elle qui m'avait permis de prendre confiance en moi avec les filles. C'est sûr que ce n'était pas banal, c'était une grande célébrité mais... moi je ne la connaissais pas, du moins, pas trop. J'ai mis du temps à comprendre pourquoi les gens lui tournait autour sans cesse.

_ ... Allons autre part... Suis-moi. me murmura-t-elle

Je soupirais, encore une fois, elle voulait être à l'abris des journalistes, c'était une partie négative de notre relation, ce n'était pas vraiment sa faute mais ça restait chiant, elle était épiée sans cesse, elle ne pouvait pas sortir, s'amuser sans qu'un de ces rapaces soit derrière elle. Alors qu'elle me tirait la manche, elle trébucha sur moi et j'entendis un petit gémissement. Si j'avais été un gros salaud, je l'aurais laissé s'écrouler mais je ne l'étais pas, du moins, j'essayais de ne pas le faire, je me retenais d'être un peu un connard, je l'attrapais alors dans mes bras.

_ Tu as toujours une voix aussi sexy disais-je

Je lui attrapais alors le menton et la regardais attentivement droit dans les yeux mais je m'arrêtais, après tout, peut-être m'avait elle déjà remplacé.

_ Très bien, je te suis, évite d'aller trop vite, ou du moins préviens disais-je sur un ton un peu rancunier

J’étais, disait-on, un peu con, oui, je l’étais bel et bien, mais d’une certaine manière parce que oui, il y a différents cons : il y a les cons de base, qui ne réfléchisse pas, les cons qui agissent de manière « méchantes » qu’on appelle aussi « connard » mais je me distinguait en étant dans les deux, je réfléchissais seulement à la dernière minute et parfois je pouvais me montrer insociable. Mais ça, c’était avant, depuis que je l’a connaissais j’étais devenu moins con mais depuis que je l’avais perdu, il semblerait que cette connerie soit revenu.

Et quelle preuve la plus parfaite que cet instant présent. Higurashi-chan me pointa, faiblement, du doigt un lieu qui semblait épargné par les paparazzis et autres sortes de fans. Je décidais alors de l’emmener là-bas parce que même si je ne voulais pas le paraître, j’étais plus obéissant avec elle qu’avec mon propre père, peut-être par peur qu’elle parte... « LOL » comme j’aurais écris par SMS, m’enfin... Je continuais alors mon ô humble quête de sauvetage en territoire hostile, direction la zone d’extraction, un groupe d’arbres et quand j’eu enfin atteint ce petit coin de paradis, parce que il faut avouer que c’était plutôt calme et reposant, je la déposais délicatement sur le sol, près de l’un de ses arbres.

_ Satô-kun...
_ Non, ce n’est pas moi, je suis un ange, s’il te plaît appelle moi Gabriel disais-je d’un air moqueur.

Et oui, j’étais devenu un petit gamin à me moquer des gens mais dans ce cas ci, ce n’était pas par méchanceté mais juste un petit peu d’ironie, j’étais bien en droit non ? J’allais alors me poser près d’un autre arbre et je repensais à tout ces moments passé avec elle... depuis que je l’ai revu je me sentais une nouvelle fois attirée par elle mais je ne voulais pas subir à nouveau ce que j’ai subis autrefois, je voulais tourner la page mais c’était bien trop compliqué de le faire, je ne devais pas la regarder ou sans quoi je n’aurais pu détacher mon regard, j’essayais alors de rester hors de son champ de vision et je faisais en sorte qu’elle reste hors du mien.

_ S’il te plaît souffla-t-elle
_ Qu’est-ce que je puisse faire pour toi ? soupirais-je

Soupirer... je n’avais fait que ça depuis que je l’avais revu, je me sentais un peu mal de soupirer à nouveau mais c’était mon seul moyen de lui faire comprendre que j’avais été profondément blessé, peut-être le comprendrait-elle, peut-être non, du moins, j’espérais qu’elle le ferait un petit peu... qu’une minuscule petite chose ferait qu’elle comprendrait. Je me levais alors, prêt pour aller vers elle et répondre à ses demandes mais je m’assurais toujours d’être hors de son champ de vision parce que avec le temps, je pense être redevenu timide, voilà pourquoi je m’exilais hors de sa vue.

_ Il faut... Que je mange.

Alors il fallait qu’elle mange... quand je vous disais que j’étais un peu con, j’aurais pu l’avoir remarqué, j’aurais pu l’aider plus tôt mais non, elle était obligée de me le dire... D’un coup me vint l’idée de refaire un peu d’ironie mais je ne savais pas comment elle allait le prendre, je pris alors deux paquets de gâteaux qui était dans ma poche, c’était des barres chocolatés parce que je ne pouvais pas me passer de cette connerie mais j’étais prêt à les sacrifier parce que moi, j’ai pris le temps de manger. Je décidais alors d’ironiser ET de tendre en même temps les barres.

_ Tu es toujours une croqueuse d’hommes ou tu veux ces barres ? disais-je le bras tendu et le regard détourné Tu sais, le petit-déjeuner est vraiment le repas le plus important de la journée et tu oses le sécher ? T’es devenu une bad-girl depuis ton arrivée à Kaijou ?

HRP: