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 Tu m'appartiens, c'est si dur à comprendre ? [Kim ♥]

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MessageSujet: Tu m'appartiens, c'est si dur à comprendre ? [Kim ♥]   Tu m'appartiens, c'est si dur à comprendre ? [Kim ♥] EmptyJeu 4 Sep - 20:56

Kim, tu te fous de ma gueule ? ...
Kirisaki Daiichi, après les cours.

Vous voyez cette mine boudeuse ? Vous savez, le genre de mine que tout le monde peut voir, même un aveugle ? Bah le lion rouge la portait en ce moment même. Les bras croisés sur le torse, appuyé contre le portail du lycée privé Kirisaki, le lion veillait et attendait patiemment que la jeune femme qu'il cherchait sorte enfin de là tout en ne cachant pas qu'il était totalement hors de lui et boudeur en même temps. Ce n'était pas le moment de plaisanter avec lui et encore moins de lui envoyer des pics en plein tronche, n'étant vraiment pas d'humeur à rigoler pour l'instant. Sûrement que vous allez vous demander pourquoi une telle colère ? Rien de plus simple, Kim était trop libertine à son goût. Combien de fois déjà lui avait-il dit qu'elle lui appartenait et que personne mise à part lui ne pouvait poser ne serait-ce qu'un doigt sur elle ? Probablement des centaines, mais malgré tout cela, la jeune femme semblait passer outre et s'en foutre comme de l'an quarante de quoi le mettre en boule. En temps normal, il s'amusait à la taquiner et à la faire chier, même si elle le renvoyait bouler et qu'ils finissaient très souvent par exploser autant l'un que l'autre, cela ne le dérangeait pas, au contraire, mais cette situation ne lui plaisait vraiment pas, à tel point qu'il ne pouvait même plus en rire. S'il y avait bien une chose qu'il ne pourrait jamais accepter, c'était bien le fait que Kim puisse aller à droite à gauche et qu'il n'est pas son mot à dire. Certes, ils ne sortaient pas ensemble et n'étaient que de simple « confident », mais il ne pouvait tout de même pas accepter cette situation, peu importe comment il retournait le problème, il ne pouvait pas le faire. Certains penseront qu'il est possessif et trop jaloux, d'autres diront que c'est simplement parce qu'il est amoureux, mais à vrai dire, il ne se posait pas la question de savoir d'où venait son sentiment de colère, il le laissait simplement vivre sa vie comme le reste. Disons que c'était son moyen à lui de se voiler légèrement la face, même s'il savait très bien d'où il venait en réalité.

Tout sauf stupide, c'est bien quelque chose qui pouvait le caractériser. Il le savait parfaitement que ce sentiment n'était autre que de l'amour à son égard et il n'allait pas s'en cacher. Dans la famille Shimizu, on ne cachait pas ses sentiments, ce n'était pas dans les gênes et d'ailleurs, il n'avait jamais dit le contraire à personne. Bon, personne ne lui avait jamais demandé, disons les choses correctement, mais si quelqu'un venait à lui demander, il n'irait jamais dire qu'il n'aime pas Kim, impossible, impensable tout simplement. Même si la jeune fille pétait souvent un câble de part leur relations communes, notamment à cause de Kurokawa Takara que le lion adorait et que la jeune fille détestait, cela n'avait jamais fait pencher la balance du lion dans le rouge avec elle. Il acceptait le fait qu'elle n'aime pas son amie d'enfance, il acceptait le fait qu'elle ne soit pas aussi agréable que certaines voir même carrément méchante, il acceptait tout tant que cela venait d'elle, mais pas le fait qu'elle puisse aller voir ailleurs sous son nez, hors de question. Tolérant, c'est bien un mot qui le caractérisait très bien aussi, mais tolérant jusqu'à un certain point et ce point, il venait de l'atteindre à ce moment précis ne serait-ce qu'en repensant à ce qu'elle pouvait faire avec d'autres. De la colère rien de plus, rien de moins et il comptait bien le lui faire comprendre. Dans le fond, il savait pertinemment qu'il parlerait dans le vent, mais il ne pouvait pas garder cela plus longtemps pour lui. Il comptait bien lui faire comprendre qu'elle était bien à lui. Possessivité on !

En parlant du loup, la jeune capitaine de Kirisaki sortait enfin du lycée … accompagné d'ailleurs, de quoi le foutre encore plus en rogne en voyant que c'était un mec. Putain, ils ne pouvaient pas aller tous se pendre ces cons ? Grognant tout seul dans son coin, il sortait tout à coup de nul part quand elle arrivait finalement à sa hauteur. Vu son regard noir, le garçon qui l'accompagnait partit sans rien dire, l'air de rien et cela énervait encore plus le rouge. Une mauviette en plus dans ce monde, une. Quoique, il avait eu raison de partir très vite sinon il l'aurait probablement étripé sur place et devant tout le monde. Rien à foutre des profs, rien à foutre des regards innocents qui pourraient voir ça, rien à foutre des flics, rien à foutre de la justice, bref, il l'aurait tué quoiqu'il arrive. Le suivant du regard jusqu'à ce qu'il disparaisse de son champ de vision, ses yeux se posaient enfin sur elle. Son regard s'adoucissait légèrement en la voyant, mais ce n'est pas pour autant que sa mine boudeuse et sa colère ne semblait se calmer.

« … Faut qu'on parle et le plus vite sera le mieux donc je suis venu jusqu'à toi … »

Son téléphone se mettait tout d'un coup à vibrer nerveusement dans sa poche. Sûrement son manager qui se demandait où il était encore fourré. Parce que oui, le lion avait zappé son shooting pour venir la voir, pour vous dire à quel point cela lui tenait à coeur. Quoique, bien qu'il aimait jouer au mannequin, ce n'était pas pour autant que cela était sa passion ou autre, mais passons, c'était quand même important dans le fond. Bref, ignorant son téléphone royalement, il penserait plus tard à s'expliquer avec lui et retournait à ce qui se passait en ce moment même.

« Je crois que tu as pas compris un truc, Kim. Je t'ai déjà dit que tu m'appartenais, je parle chinois ou quoi ? Tu te fous vraiment de ma gueule ! »

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Dernière édition par Shimizu Ryo le Lun 27 Oct - 15:31, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Tu m'appartiens, c'est si dur à comprendre ? [Kim ♥]   Tu m'appartiens, c'est si dur à comprendre ? [Kim ♥] EmptyJeu 4 Sep - 22:14



Tu m'appartiens, c'est si dur à comprendre?

Les filles viennent de vénus et les garçons de mars... si différent, mais aussi compliqué.

Le plus grand pêché de la blanche était la luxure. Quand un garçon – assez mignon – se présentait à elle, elle ne pouvait pas s'empêcher d'aller le voir pour essayer de le mettre dans son lit. C'était d'ailleurs ce qu'elle avait essayé de faire avec le garçon qui partageait son cœur sa passion de la photo: Shimizu Ryo. Toutefois, elle n'avait pas été jusqu'au bout avec lui. Pourquoi? Elle ne savait pas. Mais il ne tomba pas dans les griffes de la sirène. Et elle remercia le ciel pour ça. Maintenant, il était devenu son confident. Elle tenait tellement à lui, elle lui faisait tellement confiance qu'elle savait qu'elle pouvait lui parler de tout et de rien. Elle pouvait lui raconter ses ébats amoureux dans les moindre détails. Mais depuis quelques temps, elle ne comprenait pas pourquoi il se mettait dans tous ses états. Dès qu'elle lui parlait d'une nouvelle aventure sans lendemain, il s'énervait contre elle. Il lui arrivait même de partir, furax, pour casser la gueule au mec qui avait eu la mauvaise idée de souiller son corps. Dans ces moments-là, elle lui hurlait dessus en disant qu'il n'y avait rien entre les deux amants d'un soir. Elle ne comprenait pas pourquoi il se mettait dans ses états-là. Elle ne comprenait pas la jalousie de ce dernier. Parce qu'à le voir, il semblait amoureux. Mais elle, elle n'y croyait pas une seconde. Vu comment elle était vue, traitée par les autres, elle ne pensait pas que quelqu'un puisse tomber amoureuse d'elle. Et surtout lui.

La journée se déroulait correctement. Elle avait une journée de cours pas trop difficile: trois heures le matin et deux heures l'après-midi. Les trois heures de cours étaient composées de deux heures de japonais et d'une heure de mathématiques. Et les deux heures étaient pour le sport. Malheureusement pour elle, en ce jour, il n'y avait pas d'entraînement. Enfin, malheureusement... ou heureusement puisqu'elle put rencontrer un petit nouveau assez mignon à la pause déjeuner. Brun, assez grand, pas trop musclé, mais pas trop gras non plus. Il n'était formé comme un Apollon, mais il n'était pas mal dans son genre. Elle l'invita donc pour une petite séance de sport de chambre chez elle. Même si elle ne faisait pas un bonnet D ou E, il accepta. Les mecs étaient tous les mêmes:si on les appâtait par la queue, on était sûr de les chopper. La matinée se déroula donc tranquillement, même si elle n'était pas spécialement fan des ces matières-là. Même chose pour l'après-midi. Après tout, n'avoir que cinq heures – au total – dans la journée, il ne fallait pas se plaindre.

Toutefois, chaque bonne chose avait une fin et malheureusement pour la capitaine, celle-ci se termina bien avant que cela ne commence. En effet, alors qu'elle sortait du lycée avec ce garçon, elle apperçut une autre personne. Et de là où elle était, elle voyait bien qu'il n'était pas de très bonne humeur. Avait-il eu vent de sa dernière aventure avant qu'elle ne lui en parle? Elle soupira doucement avant d'avancer vers lui. Alors qu'elle le regardait, il fusilla du regard son ex-futur victime. Celle-ci salua la demoiselle et partit aussitôt, la queue entre les jambes. S'il était mignon, niveau courage, c'était pas ça. Dans un sens, en sachant ça, cela ne la dérangeait pas de le voir partir. Elle aimait les hommes avec du caractère. Et même si elle commençait à en avoir marre des coups de pressions de son ami, elle avait le mérite de lui reconnaître qu'il savait ce qu'il voulait.

L'écoutant en train de s'énerver, elle leva les yeux en l'air quand il lui disait qu'il fallait qu'il discute et surtout, quand il ajouta qu'il avait bien comprit son petit jeu et qu'elle devait arrêter immédiatement. Elle lui appartenait et elle devait arrêter ces petits manèges. Aux yeux de Ryo, Kim était une fille comme les autres, une princesse qui devait protéger son corps des impuretés des autres. Mais aux yeux des autres, elle n'était qu'une salope... dans tous les sens du terme. Alors elle jouait de sa réputation pour se faire plaisir. Cette demoiselle n'était pas farouche. Alors qu'elle allait lui répondre, le téléphone de son ami sonna. S'il ne répondait pas à celui-ci, c'était qu'il était vraiment sur les nerfs. La question était: pourquoi?

«  Ryo... qu'est-ce qui te prend? À cause de toi, j'ai perdu un bon coup! Je comprends pas ton coup de pression là. T'es pire qu'un mec jaloux avec sa petite amie. Faudrait p'être que tu tires un bon coup, ça te détendrait un peu. », dit-elle, à moitié amusée. « Pourquoi tu ne réponds pas à ton portable? Ça se trouve, c'est ton agent. Vu l'heure qu'il est, t'es pas censé être en séance shooting ou en cours? », demanda-t-elle, en faisant un peu la moue.


La blanche lui embrassa la joue pour lui dire bonjour. Bah oui, il l'avait engueulé avant de lui dire bonjour. C'était la première fois qu'elle le voyait de la journée.

« Et bonjour! M. le mal poli. », dit-elle en lui faisant une petite pichenette sur le nez. « Qu'est-ce qui te prend? Depuis quelques jours, tu es bizarre avec moi. Je... j'ai fait un truc qui t'a blessé? », demanda-t-elle, timidement.


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MessageSujet: Re: Tu m'appartiens, c'est si dur à comprendre ? [Kim ♥]   Tu m'appartiens, c'est si dur à comprendre ? [Kim ♥] EmptyJeu 4 Sep - 23:22

Kim, tu te fous de ma gueule ? ...
Garder son calme, c'était extrêmement difficile pour le rouge qui n'avait qu'une envie, tuer quelqu'un. En réalité, il le savait parfaitement que Kim était comme cela, ce n'était pas une grande nouvelle pour lui, mais depuis que ses sentiments avaient évolués, il ne pouvait plus aussi facilement l'accepter. Dans le temps, quand elle venait lui parler de ses coups d'un soir, il ne disait rien et se contentait d'écouter simplement, même s'il glissait toujours une phrase pour lui faire comprendre qu'il n'était pas trop pour, à l'époque déjà cela l'ennuyait énormément, mais maintenant … Maintenant ? Il ne pouvait plus supporter l'idée qu'elle puisse faire cela dans son dos, sous son nez ou tout simplement sans penser à ce que cela pourrait lui faire. Bon d'accord, il n'avait jamais rien dit pour ses sentiments, donc normal qu'elle ne se pose pas la question de savoir ce que cela pourrait lui faire, mais quand même, il était égoïste sur ce point et il ne le cachait pas. Ce n'était pas vraiment nouveau en fait, sauf que depuis quelques temps, il ne prenait plus des pincettes pour franchement lui dire qu'il n'était pas d'accord. Non, il était jaloux, il était possessif avec elle, beaucoup trop et il le savait.

Quelque part, dans un coin de sa tête, une petite voix lui disait continuellement de se calmer, de se tenir tranquille, que de toute façon, elle n'était pas à lui bien qu'il puisse dire le contraire, mais il l'ignorait royalement, se laissant guider par ses émotions premières sans penser aux répercutions qu'ils pouvaient y avoir derrière. De toute façon, il ne pouvait pas avoir pire pour lui que ce qui se passait en ce moment et le fait qu'elle lui balance en plus cash qu'il venait de lui foutre en l'air son coup, n'arrangeait rien à la chose et un nouveau grognement passait ses lèvres. Probablement qu'il allait finir par faire un ulcère ou quelque chose comme ça à force de s'énerver tout le temps alors qu'il connaissait bien le phénomène qu'il avait sous les yeux. Parce que oui, Kim était un véritable phénomène pour le lion, mais c'était aussi pour cela qu'il l'aimait tant, aller comprendre pourquoi, sûrement qu'il était maso en fait. D'ailleurs, au fond, il n'avait pas vraiment son mot à dire puisqu'il passait aussi pas mal de temps avec des filles et des garçons dans son lit, mais il ne le faisait plus depuis un moment. Depuis qu'il savait ses sentiments aussi fort pour la blanche, du coup, cela l'énervait qu'elle ne fasse pas de même bien qu'il lui disait sans cesse qu'elle était à lui. Oui, il n'était pas vraiment très clair avec elle aussi, faut l'avouer.

« J'tire plus de coup depuis un moment maintenant … Et puis merde, on parle pas de moi là ! Kim, p'tain tu veux pas arrêter d'aller voir ailleurs tout le temps ? Bordel ça t'amuse de te faire tout ce qui bouge ? » Dit-il comme si elle pouvait vraiment comprendre le fin fond de sa pensée. « J'vais finir par mourir un d'ces quatre ... » ajoute-t-il en soupirant, basculant la tête en arrière et posant une main sur ses yeux avant de reprendre. « J't'ais dit qu'on devait parler, on s'en branle de mon agent ou bien de mes cours ! »

Finalement sa colère ne partait pas, peu importe ce qu'il disait, peu importe qu'il dise ce qu'il voulait  à la blanche, elle ne voulait pas le quitter, comme si elle ne faisait que le ronger depuis des lustres, comme si elle avait toujours été là, bien ancrée dans son coeur. Même le bisou qu'elle lui donnait sur la joue ne changeait pas la donne ne serait-ce qu'un peu alors qu'il l'a trouvait tellement mignonne pourtant, ça n'avait pas pour effet de calmer ses nerfs, bien au contraire il repartait dans les tours en imaginant qu'elle embrasse quelqu'un d'autre comme ça aussi. Des films, de la jalousie, de la possessivité, quand il commençait le lion était vraiment terrible sur ce sujet-là. Un soupir passait ses lèvres, il essayait tant bien que mal de se calmer un petit peu alors qu'elle ne comprenait vraiment pas ce qu'il lui voulait, quelque part, ça le foutait encore plus en boule, mais contre lui cette fois. Est-ce qu'il avait seulement le droit de se mettre autant en rogne alors que c'était lui seul qui était amoureux ? Pour lui, il n'y avait aucun doute qu'elle ne l'aimait pas comme lui pouvait l'aimer, mais il pensait tout de même qu'elle comprenait un minimum où il voulait en venir. En fait, il se comportait comme s'il lui avait vraiment dit les mots « je t'aime » alors que pas du tout et cela le foutait en rogne qu'elle continue à faire sa vie … Débile ? Stupide ? Je crois que les mots ne sont pas assez fort à ce train-là. Un gamin rien de plus, rien de moins qu'un énorme gamin boudeur. D'ailleurs, sa moue boudeuse revenait à la surface.

« Salut ... » Dit-il simplement un peu mollement en réponse pour commencer. « Ouais … Enfin non … Enfin si, tu fais bien un truc qui me blesse … mais … c'est pas vraiment ta faute en fait … C'est plus de la mienne … » Continue-t-il tout en s'emmêlant les pinceaux tout seul. « J'ai l'impression d'être un demeuré ! » Soupire-t-il avant de finalement regarder la blanche dans les yeux. « P'tain j'te l'ais déjà dit dix milles fois, tu es à moi, point ! »

Comment être plus clair ? Impossible selon lui. Oui, oui, il n'était pas du tout doué de la vie et cela n'allait sûrement pas changer avec le temps. Il restait têtu et ne comptait pas vraiment lui dire de quoi il en retournait réellement, un peu comme s'il espérait qu'elle finisse par se dire d'elle-même qu'il l'aimait. Un nouveau soupir passait ses lèvres alors qu'il se rendait finalement compte qu'il était vraiment plus idiot que la moyenne probablement et venait poser sa tête sur l'épaule de la blanche tout en fermant les yeux, respirant lentement. Il essayait de remettre un peu ses idées en places, mais ne savait pas réellement où tout cela allait déboucher. Fin si, en fait, il savait parfaitement, ça n'irait nul part.

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MessageSujet: Re: Tu m'appartiens, c'est si dur à comprendre ? [Kim ♥]   Tu m'appartiens, c'est si dur à comprendre ? [Kim ♥] EmptyVen 5 Sep - 0:06



Tu m'appartiens, c'est si dur à comprendre?

Les filles viennent de vénus et les garçons de mars... si différent, mais aussi compliqué.

La relation entre les deux amis semblait très ambiguë pour le garçon, mais très clair pour la fille: les deux amis n'avaient pas la même vision de leur relation. Même si elle savait qu'elle appréciait énormément le lion rouge, la hyène verte ne pouvait pas s'imaginer une seule seconde avoir une relation amoureuse avec lui, ou avec n'importe quel garçon. Bon, elle était déjà sorti avec des garçons: l'un de ses ex était Shoichi, le capitaine de l'équipe masculine de Touhou. Elle n'était pas spécialement fière de sa relation avec lui, surtout parce qu'il était le sempaï d'Hanamiya. Non pas qu'elle n'aimait pas son homologue masculin, mais elle n'avait pas la même vision que lui au niveau du basket: elle était plus faire play que lui. Imaginez donc comment il jouait. Bref, alors qu'elle laissait sa proie partir, en pensant qu'elle venait de laisser partir un bon coup, elle s'occupa de son épine dans le pied: son confident.

Quand – pour taquiner – elle lui balança dans la gueule qu'il devait tirer un coup, que cela le détendrait un peu, il répondit qu'il ne faisait plus ça depuis un petit moment. En parlant de ça, elle n'avait jamais eu de réelle explication pour son changement de comportement. À un moment, il lui avait même proposer un coup à trois avec un autre mec. Mais en tant que confident, elle s'était promise de ne jamais coucher avec lui; elle voulait préserver son amitié avec lui. Depuis son arrêt de « coup d'un soir », il était devenu grincheux. Il saoulait la blanche en disant qu'elle n'était qu'à lui et de ce fait, elle devait arrêter tout ça. Il lui hurlait même dessus en lui demandant si cela l'amusait de ce tapait tout ce qu'il bougeait. Venant de lui, c'était un peu du foutage de gueule. Elle fronça un peu les sourcils. L'engueulade entre les deux amis allaient bientôt commencer.

« T'as fini de me faire ta crise de jalousie!? T'es pire qu'un copain qui surveille sa copine... Ryo, arrête un peu. », dit-elle. « Je susi pas ta petite amie, juste une amie. Alors je fais ce que je veux! Si j'ai envie de me taper tout ce qui bouge, j'le fais. Ok? », rétorqua-t-elle. « Et c'est pas toi qui peut me faire la leçon! Tu te tapais bien des mecs en plus des filles à l'époque! Moi je fais seulement avec des mecs. », lui balança-t-elle dans la gueule. « Alors au lieu de me prendre la tête avec ça, reprend le sport de chambre et arrête de m'emmerder avec ça. »,


Kim commençait à s'énerver. Elle ne comprenait vraiment pas pourquoi Ryo lui balançait ça dans la gueule, comme si elle était la trainé du coin. Oui, elle n'était pas une enfant de cœur. Oui, elle irait – sans doute – en enfer le jour où elle mourrait. Mais elle ne supportait pas quand ça venait de lui. Elle ne pouvait pas croire qu'il lui faisait une crise pour sa plus grande faiblesse. Surtout qu'il avait été bien pire qu'elle, à l'époque. Pour essayer de le calmer, mais aussi pour se calmer elle, elle lui bisouta la joue en guise de bonjour. Elle réussit même à lui faire une petite remarque gentille sur la politesse. Et dans sa once de gentillesse, elle lui demanda ce qu'il lui arrivait. Si elle avait fait quelque chose qui l'avait blessé. Elle soupira de nouveau, sans se cacher, quand il lui répondit négativement. Il lui expliquait même que c'était de sa faute.

« Ryo, tu me connais aussi bien que j'me connais. Et tu sais que je n'appartiendrai à personne. », dit-elle, en détournant un peu le regard. « Alors pourquoi tu me saoules avec tes « tu es à moi, point »? La seule personne qui pourrait me dire ça, ce serait mon futur petit copain. », rétorqua-t-elle. « Et c'est pas toi qui peut me faire la leçon! Tu te tapais bien des mecs en plus des filles à l'époque! Moi je fais seulement avec des mecs. », ajouta-t-elle. « D'ailleurs, pourquoi tu as arrêté les aventures d'un soir? Tu m'avais dit que tu arrêterais le jour où t'arriverais à me forcer à faire un plan un trois? », finit-elle de dire, pour le taquiner.


Pour calmer leur humeur, elle gonfla les joues et elle le força à appuyer dessus. Un geste assez enfantin, mais c'était aussi un petit rituel à eux deux pour se calmer mutuellement. Elle n'avait pas envie de s'énerver aujourd'hui: elle n'avait pas ses filles sous la main pour calmer ses pulsions sadiques.

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MessageSujet: Re: Tu m'appartiens, c'est si dur à comprendre ? [Kim ♥]   Tu m'appartiens, c'est si dur à comprendre ? [Kim ♥] EmptyVen 5 Sep - 1:20

Kim, tu te fous de ma gueule ? ...
Se prendre un vent ? Non, une tempête ? Non, plutôt une tornade pour être précis. C'est ce que venait de prendre Ryo de plein fouet dans la tronche quand la blanche commençait à s'énerver doucement tout comme lui. Leur colère n'était pas la même et l'une comme l'autre étaient compréhensible pour le pivot de Seihô. En effet, il comprenait sa colère de part ses sentiments, mais il comprenait aussi la colère de la blanche d'avoir affaire à un lourdingue comme lui. Disons qu'il ne savait plus très bien quoi faire de ses foutus sentiments qui le bouffaient depuis quelques temps. Quoi ? Il ne pouvait pas se montrer possessif envers la fille qu'il aimait ? Personne ne pourrait rien redire à cela si seulement il disait clairement les choses, mais comme c'était pas du tout le cas … Le pauvre n'était définitivement pas doué pour parler avec elle de tout cela. En temps normal, c'était quelqu'un de plutôt calme et il savait toujours parler correctement et franchement avec les gens, mais avec elle … Depuis qu'il savait pour elle, il ne pouvait rien faire de droit, à croire qu'il devait toujours partir en cacahuète quand il essayait d'être pourtant clair. De quoi le foutre encore plus en boule qu'il ne l'était déjà à la base. Décidément, tout était contre lui aujourd'hui et depuis quelque temps d'ailleurs. Enfin tout, non, plutôt sa relation avec Kim. Quand il s'agissait de leur relation, tout était vraiment contre lui, tout ça parce qu'il l'aimait un peu plus que les autres, la blague. Respirant un bon coup après cette tornade monumentale qu'il venait de prendre, il essayait de se calmer, mais rien à faire, il avait envie de taper sur quelque chose. Plus la conversation avançait, plus il sentait bien qu'il saoulait la jeune fille, normal après tout. Comme quoi, elle pouvait vraiment taper où ça fait mal parfois, voir tout le temps. Lui qui pensait avoir prit l'habitude, aujourd'hui, il se rendait bien compte que ce n'était pas du tout le cas et comme il était amoureux, c'était encore plus dur d'encaisser alors que pour elle, c'était aussi simple que bonjour. Mon dieu, que le monde était injuste parfois, mais il ne se rendait pas compte que lui aussi pouvait vraiment la blesser. Dans son esprit, comme elle ne partageait pas ses sentiments, elle ne prendrait pas ses mots de la même manière que lui pouvait le faire, alors que pas du tout. Il allait sûrement la blesser sans le vouloir et s'en prendrait une, peut être que cela le calmerait finalement ? ...

« Hoy ! T'es une fille j'te rappel, tu peux pas coucher avec tout ce qui traîne bordel ! Si tu es capable de vivre avec, tant mieux, mais moi je l'accepterais pas, on est d'accord sur ce point ? » Dit-il en s'énervant à son tour sans pour autant hausser trop le ton. « Ouais c'est vrai, j'me tapais des mecs en plus des filles, tu crois franchement que je suis fier de ce que je suis devenu ? J'dis pas que coucher avec tout ce qui bouge est mal, mais p'tain, pose-toi un peu et réfléchit ! Tu crois quoi ? Personne ne t'aime c'est ça ? Tu penses sincèrement que personne ne pourra jamais te voir comme tu es vraiment ? Ouvre les yeux ma grande, c'est pas parce que les gens t'ont crachés dessus toute ta vie que tout le monde le fera ! Bordel y'a des gens qui t'aiment, évite juste de les perdre eux aussi, ça te changera la vie, mais tu veux pas vraiment changer de vie, je me trompe ? » Ajoute-t-il un peu plus calme, un peu blasé sur les bords, voir carrément blessé par ce qu'il dit tout seul. « Je me taperais plus ce qui bouge, j'ai une personne bien trop importante à mes yeux pour lui faire ça ... » Finit-il en soupirant, posant son regard sur le sol un moment.

Où il voulait en venir ? C'est simple, comme il était énervé, il cherchait simplement à lui faire comprendre le fond de sa pensée par un autre moyen. Oui, il ne dira toujours pas qu'il l'aime et passe carrément par des chemins détournés pour le coup. Si en temps normal il était du genre à tout dire sans tabou, sans réfléchir, comme maintenant, il ne pouvait quand même pas dire qu'il l'aime dans cette situation. A vrai dire, peut être qu'il l'aurait fait s'ils ne s'étaient pas énervés tous les deux mutuellement comme d'habitude. Pour ce qui est de la suite ? Le simple fait qu'elle évoque que la seule personne qui pourrait lui dire d'arrêter ou bien qu'elle lui appartenait, serait son futur petit copain lui donnait des envies de meurtres à nouveau. Bah quoi ? Elle ne l'aimait pas, elle avait même carrément balancée qu'ils n'étaient qu'amis quelques secondes plus tôt, comment pourrait-il ne serait-ce que se dire un instant que cela pourrait être lui ? Impossible, donc elle pensait bien à tout le monde possible, sauf lui. Soudain, elle venait attraper ses mains pour lui faire dégonfler ses joues, Ryo savait pourquoi elle faisait cela, mais ça ne le calmait pas et c'est à ce moment-là précisément qu'il allait frapper de plein fouet le mur qui tenait le portail du lycée.

Une seconde de silence, pas un bruit, seulement la respiration du lion rouge énervé au possible, puis finalement, il reprenait la parole tout en restant dans sa position actuelle, le poing contre le mur, le sang coulant lentement contre ses phalanges. Bien entendu, il avait mal, il ne pouvait pas dire le contraire et vu comment il avait frappé comme un buffle, ça ne pouvait que faire mal, mais il ne dirait rien, se contentant simplement de lui répondre comme il pouvait sans s'énerver d'avantage. Si ce n'était pas pour elle, il serait partit après avoir frappé le mur, mais il n'allait pas le faire par respect pour Kim.

« Laisse-tomber ! » Dit-il pour commencer avant de se redresser un peu, dos à elle et en mettant les mains dans ses poches. « On est pas sur la même longueur d'onde depuis un moment déjà, je ne sais même pas comment on a fait jusqu'à maintenant … Bientôt tu ne pourras plus me supporter Kim. Le moment viendra où ta seule envie se sera de me frapper et je pourrais le comprendre à ce moment-là, mais je ne sais pas si j'ai envie de voir ça, je sais pas si j'arriverais à tenir à tes côtés jusque-là et encore moins en sachant ce que m'attend ensuite. Je crois que j'en bouffe trop déjà et ça me ronge au possible, en vérité, c'est pour ça que j'étais venu te voir, juste pour te dire ça. » Continue-t-il en souriant légèrement. « Comme je l'ai dit, j'ai une personne trop cher à mon coeur pour coucher avec qui que ce soit d'autre maintenant. Toi, tu vas trouver ça stupide, mais j'espère qu'un jour tu auras la même expérience que moi, ça te fera du bien ! »

Plus calme ? Effectivement, le simple fait d'avoir frappé dans le mur venait de calmer irrémédiablement la bête qui jouait maintenant avec un caillou de son pied. Un gamin comme on disait, mais en réalité, plus en homme qui souffre d'être trop possessif avec la seule fille qu'il aime, un comble pour un délinquant.

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MessageSujet: Re: Tu m'appartiens, c'est si dur à comprendre ? [Kim ♥]   Tu m'appartiens, c'est si dur à comprendre ? [Kim ♥] EmptyDim 7 Sep - 12:21



Tu m'appartiens, c'est si dur à comprendre?

Les filles viennent de vénus et les garçons de mars... si différent, mais aussi compliqué.

Les mots qu'il lui cracha à la gueule eurent l'effet d'une bombe pour la blanche. Comment osait-il lui sortir ça dans la gueule, sans se rendre compte qu'il était en train de la blesser au plus profond d'elle. Si elle ne comprenait pas qu'il était amoureux d'elle, elle comprenait – cependant – qu'il était en train de critiquer sa liberté, de la traité comme tous les autres la traité. Bon, elle n'était pas aussi délicate qu'elle pensait l'être, mais venant de lui, ses mots la blessèrent énormément. Comment pouvait-il lui sortir ça dans la gueule? Alors qu'il savait ce qu'elle avait vécu dans son passé, il osait lui sortir ça. Il venait de réveiller la furie en elle. Alors qu'il lui sortait ses conneries dans la gueule, il essaya de se calmer. Mais ses mots, son essaie eurent l'effet inverse: au lieu de descendre la barre dans le bleu, elle monta dans le rouge. Et pour se calmer, elle lui balança son poing dans la gueule. Elle ne supporta pas d'entendre ça de sa bouche.

« T'es vraiment un connard pour me sortir ça! Juste parce que je suis une fille, je n'ai pas le droit de prendre du bon temps ? T'es pas le meilleur pour me faire la morale Ryo. », gueula-t-elle. « Et tu crois que je devrais penser quoi des gens ? On m'a toujours prise de haut, on m'a toujours prise pour de la merde avant que j'arrive à Kirisaki. Tu crois que je vais me mettre à devenir un bisounours du jour au lendemain ? », rétorqua-t-elle avant d'essayer de ne pas rire. « Des gens qui m'aiment ? Arrête de te foutre de ma gueule ! Tu crois vraiment que des gens m'aiment... les gens pour qui je compte, je peux les énumérer sur les doigts d'une seule main. Et tu en fais parti... avec Hikari. », ajouta-t-elle. « Et quitte à ce qu'on me déteste, je préfère encore vivre comme je l'entend. Pour le moment, j'ai juste besoin de me sentir bien, de me sentir vivante. Et j'arrive seulement à ressentir ça quand je suis au lit avec un mec. », finit-elle.


Comme à chaque fois, elle ne mâchait pas ses mots avec lui. Mais elle savait aussi que ses sentiments, ses peurs, ses angoisses étaient en sécurité avec lui. Elle lui faisait une confiance aveugle pour ça. Pourquoi? Parce qu'il avait réussi à faire ses preuves. Lui aussi, il avait vécu des moments difficiles. Lui aussi, quasiment tout le monde lui crachait à la gueule à une époque. Et c'était pour cette raison qu'elle lui faisait entièrement confiance. Surtout qu'il ne la jugeait pas – sauf depuis un certain moment – à propos de ses aventures d'un soir. Depuis un certain temps, il était contre. Au début, juste de simple grognement de mécontentement. Mais au fur et à mesure que le temps passait, ses réponses empiraient. Il ne prenait plus de gant avec elle pour lui dire ce qu'il pensait de tout ça.

Alors qu'elle était entrain d'essayer de le calmer avec un petit rituel de gonflage de joue, elle fut surprise – dans le mauvais sens du terme – quand cela ne marchait pas et qu'il frappa le mur derrière la demoiselle. Pendant quelques secondes, elle crut qu'il allait la frapper. Elle venait d'avoir eu une seconde de frayeur. Pendant qu'elle s'en remettait, il lui demanda d'abandonner. La chose pour laquelle il était venu la voir, c'était pour lui parler de leur relation. Elle arqua un sourcil. De quoi voulait-il parler? Elle ne comprenait de moins en moins ce qu'il voulait dire. Elle avait juste l'impression qu'elle commençait à perdre la seule complicité masculine qui comptait vraiment pour elle. Elle l'écouta attentivement.

« Non! Je laisserai pas tomber. Tu crois que parce que je gueule tout le temps que je vais te laisser partir comme ça... », dit-elle sur un ton un peu moins fort. « Ryo... tu sais très bien que je serai toujours là pour toi. Quoiqu'il arrive, je serai toujours là pour toi. Tu m'as... sauvé, en quelque sorte. », avoua-t-elle, en rougissant légèrement. Puis, elle emmena Ryo dans un coin, où ils pouvait s'asseoir. « Tu sais. Même si je m'énerve souvent, ce n'est pas de la haine. Surtout envers toi. Tu es trop important pour moi pour que je puisse t'en vouloir. Si tu veux qu'on arrête de se voir, il faudra que ce soit toi qui coupe les ponts. Parce que je le ferai jamais. », ajouta-t-elle, en souriant. « Allez, fait voir ta main. Vu que tu t'es défoulé comme un con sur le mur, faut que je m'occupe de ça avant que ça s'infecte. », dit-elle en sortant deux trois trucs de son sac.


Si Kim était la reine des salopes, ou la déesse des connasses, elle ne l'était pas tout le temps. Enfin, ça dépendait pour qui. Par exemple, pour ses filles, même si elle était chiante, gueularde, elle était toujours aux petits soins pour elle. Elle transportait toujours une trousse de secours, juste au cas où. Elle faisait aussi la psychologue pour elles: des filles biens dans leur tête donnaient toujours le meilleur d'elle-même aux entraînements, mais aussi pendant les matchs. Si elle était – limite – une mère poule pour elles, imaginez pour Ryo, son confident et un peu son meilleur ami. Elle gueulait tout le temps, elle le frappait aussi. Mais elle serait toujours là pour lui. Elle le soigna donc dans un silence total: antiseptique et une bande pour la main du blessé, avec un petit bisous magique. Juste pour le taquiner.

« ça va mieux? Oublie pas de le montrer à ta mère ce soir. Elle sera contente de voir que tu t'es encore blessé. », dit-elle en s'asseyant à côté de lui. « Je suis tombé une fois amoureuse, ça fait quelques temps maintenant. Je sais pas si tu le connais : Shoichi Imayoshi. Avant, il était au collège avec Hanamiya, le capitaine de l'équipe masculine de Kirisaki et maintenant, il est capitaine de l'équipe masculine de Touhou. », commença-t-elle à lui raconter. « Au début, c'était comme dans les contes de fée. Il était tout gentil, tout mignon. Mais sans aucune raison – connue de moi – il s'est mis à voir à côté. Alors oui, je connais cette expérience, malheureusement. J'ai connu plus de peine que d'amour avec lui. », continua-t-elle à dire. « Et le pire, c'est que si je le croise et qu'il me demande de me remettre avec lui, je sais pas ce que je répondrai. », ajouta-t-elle, un peu nostalgique.


Pour se changer les idées, elle secoua sa tête. Elle ne voulait pas se souvenir de ce moment de sa vie. Elle ne voulait pas replonger dans sa nostalgie. Ce n'était pas son genre.

« Et pour toi, qui est l'heureuse élue? Je connais la fille qui a réussi à faire fondre ton cœur? », demanda-t-elle, très curieuse.


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MessageSujet: Re: Tu m'appartiens, c'est si dur à comprendre ? [Kim ♥]   Tu m'appartiens, c'est si dur à comprendre ? [Kim ♥] EmptyMar 9 Sep - 15:02

Kim, tu te fous de ma gueule ? ...
Ryo, Ryo, Ryo … Une véritable plaie quand il se trouvait devant la blanche. Enfin, ce n'était le cas que depuis un certain temps. Il faut dire qu'il ne savait plus très bien où mettre les pieds quand il s'agissait d'elle. Un coup il allait se sentir extrêmement bien parce qu'elle lui témoignait tout de même un peu d'affection, mais la plupart du temps, il ne supportait plus très bien de rester près d'elle. Si les filles étaient capable de souffrir d'un amour à sens unique, il était capable d'en souffrir deux fois plus et c'était quelque part le cas depuis le début de cette histoire, il s'attachait simplement trop à elle. Ce n'est pas comme s'il se faisait des films en plus, le pire c'est qu'il savait parfaitement qu'elle ne l'aimait pas comme lui pouvait le faire. Il avait eu assez de preuve, assez de mot de sa part pour comprendre que ce ne serait probablement jamais réciproque, mais il n'arrivait tout de même pas à être « normal » avec elle. Le fait qu'il veuille la monopoliser à ce point ne faisait que le bouffer intérieurement, le rongeant lentement, peut être qu'il en deviendrait fou à un moment ? Dans tous les cas, cela ne pouvait plus durer comme ça, c'était impossible pour le rouge et même si cela le bouffait déjà de se dire qu'il devrait mettre de la distance, il n'avait pas d'autre choix selon lui.

En ce moment même, il la blessait au point qu'à un moment donné, comme il s'y attendait, elle lui mettait son poing dans la figure. Dans un sens, ce n'est pas comme s'il ne s'en était pas douté venant d'elle et c'est aussi à ce moment-là qu'il comprit qu'il venait vraiment de la blesser, de quoi le faire taire immédiatement. Pourtant, il avait envie de répliquer, de lui dire qu'il y avait bien des gens qui l'aimaient, de lui faire entendre raison, mais il se taisait simplement, portant sa main sur sa mâchoire qu'elle venait de frapper. S'il pouvait la blesser aussi facilement, imaginez un peu à quel point lui l'était simplement en l'écoutant déballer tout ça. Son coeur se serrait lentement alors que son regard se baissait à nouveau sur le sol, pensif, blessé, mais il ne pouvait pas lui montrer cette faiblesse là. Oui, il considérait ses sentiments non réciproque à son égard comme un signe de faiblesse. Quelque part, il ne pouvait pas se dire autre chose en sachant ce qu'il était en temps normal. Il se demandait où était donc passé le délinquant qui pouvait la faire rire et la taquiner librement sans se soucier du reste. Le fait qu'il l'aime était un changement dans sa vie qu'il ne supportait pas tellement, mais ce n'est pas comme s'il pouvait maintenant revenir en arrière. Impossible de faire demi-tour et il le savait, la seule chose qu'il pouvait encore faire, c'était de s'éloigner assez pour ne pas tomber plus bas pour elle. Il ne voulait pas devenir ce qu'il était en ce moment même, ça ne lui ressemblait pas -enfin le fait d'être ultra possessif, oui, mais pas à ce point- il ne se reconnaissait plus quand il était avec elle, un peu comme s'il n'arrivait pas à calmer tout ses sentiments en ébullition depuis un certain temps. D'ailleurs, il venait à se demander où était aussi passé le mannequin calme et distant avec les gens, même s'il n'avait jamais vraiment pris se masque là avec elle, il aimerait bien pouvoir le faire en ce moment.

Par la suite, il venait de frapper le mur derrière lui pour essayer de calmer sa colère qui le bouffait depuis qu'il était arrivé, même si cela semblait marcher un temps soit peu, ce n'était pas pour autant qu'elle avait disparut. Non, elle était simplement partie en retrait, se terrant profondément et attendant pour réapparaître. Il le savait parfaitement qu'elle était toujours présente et qu'elle le serait toujours, mais cette colère allait finir par détruire autant lui que elle. Si cela ne le dérangeait pas qu'elle le détruise lui, il ne pouvait supporter l'idée qu'elle la détruise elle. Impossible qu'il laisse cela arriver, surtout que cela viendrait de lui, que ce soit voulu ou non, si sa colère venait à détruire Kim, ce serait simplement de sa faute et il avait pour mission de ne jamais la blesser à ce point, ne serait-ce que parce qu'il était son « confident ». Un mot qui résonnait très mal dans son esprit. Il n'était pas son confident, il ne l'avait jamais été à vrai dire, enfin peut être pendant un très court laps de temps, mais sinon, il ne l'avait jamais été à ses yeux. C'était une position qu'il ne voulait pas endosser, être son confident, il ne voulait pas l'être surtout pas en sachant ce qu'il devait entendre de sa part. Que ce soit maintenant ou dans dix ans, il ne voulait plus de cette position et il rendait les armes qui lui servait à l'être même si la demoiselle ne semblait pas vouloir au vu de ce qu'elle disait ensuite au rouge. Il écoutait attentivement et, évidemment, dans un sens cela le rendait heureux de savoir qu'il était aussi important pour elle, mais est-ce qu'il pouvait seulement continuer dans cette voie avec elle ? Est-ce qu'il voulait seulement plutôt ? Un soupir passait ses lèvres alors qu'il s'asseyait à l'endroit où l'avait emmené Kim. Comment allait-il lui annoncer ce qu'il voulait faire maintenant qu'il avait vraiment compris que tout ceci était juste stupide ? Il ne savait pas, mais il fallait qu'il lui dise tout simplement.

Il allait le faire, il allait répondre quelque chose, mais la blanche commençait soudainement à parler de son ex … De quoi le refroidir encore une fois d'un seul coup et le pire fut bien sa dernière phrase. En vérité, pour lui, elle était simplement en train de dire qu'elle avait toujours plus ou moins des sentiments pour ce garçon. La colère, la haine, la blessure qui s'ouvre un peu plus, la souffrance, c'est qu'elle était vachement forte pour le faire changer d'état d'esprit en une seule seconde. Baissant les yeux à nouveau au sol, il souriait bêtement, mais son sourire transpirait sa blessure. Pleurer n'était pas son genre, il était bien trop fort mentalement pour fondre à ce point devant elle, mais quelque part, s'il avait été quelqu'un d'autre, il aurait probablement pleuré comme une madeleine. Il ne disait mot, rien ne sortant de sa bouche jusqu'au moment où elle venait à lui demander qui était l'heureuse élu.

« C'est … C'est une fille merveilleuse et tu la connais très bien ! » Dit-il pour commencer tout en regardant toujours le sol. « Son sourire, son visage, son caractère et même ses vices, j'aime tout chez elle, mais je ne peux m'empêcher d'être un sale con quand je suis avec elle. Trop possessif, trop de colère, je le sais que ça finira par la faire fuir, mais je suis comme ça et malgré tout, si seulement elle pouvait ne serait-ce que me regarder vraiment, elle se rendrait bien compte que je l'aime à un point qu'elle n'imagine même pas. » Continue-t-il tout en relevant la tête vers le ciel. « Je l'aime trop pour le supporter moi-même, ça va finir par me tuer un jour ! » Ajoute-t-il en souriant bêtement. « Il ne se passe pas une seule journée sans que je n'ai l'envie de la prendre dans mes bras, je pense tellement à elle que ça en devient presque une obsession ... » Finit-il tout en lâchant un soupir.

De dire tout cela à voix haute venait, en quelque sorte, de lui faire rendre compte qu'il devait vraiment agir avant de devenir un vrai connard. S'il continuait ainsi, il ne donnait pas cher de sa peau et de son caractère habituel. Il ne voulait pas changer, pas à ce point. Se redressant du banc, il rangeait à nouveau ses mains dans ses poches et regardait fixement un arbre pendant une seconde avant de retourner son regard sur Kim. Pendant un instant, il imprimait son visage dans son esprit, même s'il savait qu'il n'avait pas besoin de faire ça pour ne jamais l'oublier et finalement, il lâchait une dernière bombe comme il savait si bien faire.

« Tu as dit que si on devait arrêter de se voir, c'est moi qui devait couper les ponts … Alors je te le dis, on ne se verra plus Kim. Je n'ai rien contre toi, mais je ne peux plus supporter de rester avec toi comme on le fait maintenant. J'ai besoin de prendre l'air, de voir autre chose et surtout de m'éloigner de ce qui me bouffe le plus dans ma vie ! » Dit-il avec un visage plus qu'impassible, essayant de ne pas laisser échapper le fait que cela le fait souffrir de dire ça. « Tu n'auras plus à supporter ma possessivité comme ça et tu seras libre de faire ce que tu veux de ta peau, je ne me mêlerais plus de ça. Tout ce qui te concerne ne me regarde plus, je pense que c'est mieux ainsi, autant pour toi que pour moi ! » Continue-t-il avant de lever sa main blessée vers elle. « Je ne manquerais pas de montrer ça à ma mère et merci pour le bandage. » Finit-il avant de faire demi-tour et de partir dans la direction opposée à elle.

Un adieu ? Peut être bien et concernant le rouge, quand il disait ce genre de chose, il ne revenait pas en arrière. S'il avait décidé qu'il ne la verrait plus pendant un moment, voir pendant des années, c'est qu'il allait le faire. Ryo pouvait se montrer égoïste parfois, prenant souvent en compte ses sentiments pour guider sa vie, mais il ne pouvait plus retourner dans sa période noire ou en faire une nouvelle, il ne pouvait plus se laisser abattre à ce point alors il avait simplement prit la décision de vivre selon ses sentiments, ses besoins et ses envies. Aujourd'hui son besoin était là, il ne devait plus voir la blanche pour le moment, mais jusqu'à quand ?

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MessageSujet: Re: Tu m'appartiens, c'est si dur à comprendre ? [Kim ♥]   Tu m'appartiens, c'est si dur à comprendre ? [Kim ♥] EmptyMer 10 Sep - 11:28



Tu m'appartiens, c'est si dur à comprendre?

Les filles viennent de vénus et les garçons de mars... si différent, mais aussi compliqué.

Au fil des mois, elle ne savait pas pourquoi, mais sa relation avec Ryo devenait de plus en plus tendu ; les deux amis n'arrêtaient pas se disputer, mais pas comme avant: on avait l'impression qu'ils ne se supportaient plus. Le rouge était devenu d'une possessivité monstrueuse et la blanche, elle, d'une colère non apaisante. Ils s'adoraient, mais on avait l'impression qu'ils passaient de moins en moins de temps ensemble. Même la mère de Kim lui avait fait une remarque – gentille – à ce sujet. Elle avait remarqué que Ryo passait souvent quand elle était sortie « avec des amies ». Leur relation était tellement devenu tumultueuse que leur moment de détente, de plaisir se transformait rapidement en guerre des nerfs qu'aucun des deux participants ne gagnait au vu de leur caractère: ils étaient tous les deux aussi impulsifs que l'autre, ils n'en avaient pas un pour rattraper l'autre. Même maintenant, on retrouvait cette descente en enfer: Ryo était venu voir Kim pour discuter d'un sujet important pour lui, mais là, ils étaient en train de commencer à se taper sur la gueule. Du moins, Kim ne s'était pas fait prier pour lui mettre un coup de poing dans la mâchoire à cause de sa réflexion. Déjà qu'elle ne supportait ce genre de comportement, cette façon de penser, mais venant de lui, elle ne l'acceptait pas et le supportait encore moins. Surtout quand on savait qu'il était d'accord avec elle: les filles étaient les égaux des hommes et de cette façon, elles avaient autant le droit de collectionner les coups d'un soir si leur partenaire n'était pas déjà en couple.

Après le coup de poing dans la mâchoire de Kim et le coup de poing de Ryo dans le mur, les deux amis se calmèrent un peu. La violence physique n'était pas particulièrement la spécialité de la demoiselle, mais quelques fois, cela lui faisait du bien. « un bon coup de poing, fait au bon moment, peut-être aussi jouissif qu'une bonne partie de jambe en l'air », s'amusait-elle à dire, quand on lui demandait le pourquoi de sa violence. S'occupant de sa blessure, elle commença à parler de l'amour. Celui-ci était un drôle de sentiment. Il pouvait aider une personne à soulever des montagnes, mais aussi, il pouvait le tuer à petit feu. Ce sentiment était encore plus sadique que la torture. Il encrait en toi pour mieux te ronger de l'intérieur. Tout en sachant que tout le monde le convoitait. Cet envers de médaille était la raison pour laquelle elle détestait l'amour: elle l'avait vécu avec un de ses ex. Oui, la grande Kim était tombée amoureuse et celui-ci c'était joué d'elle. Rien que d'y repenser, elle avait envie de frapper quelque chose. Histoire de se détendre.

Contre tout attente, il ne répondit pas à sa déclaration d'amitié: elle était vraiment prête à se battre jusqu'à la mort pour lui. Elle était vraiment prête à faire mille et une choses, juste pour pouvoir continuer à passer du temps avec lui. Parce que oui, même si leur relation n'était pas parfaite, elle l'aimait vraiment ce connard. Il était son connard et quand elle s'y mettait, elle pouvait devenir pire qu'une charogne qui veut protéger son bout de viande. Beaucoup de fans du rouge l'avaient appris à leur dépend: personne ne touchait ou harcelait ce garçon sans son autorisation.
Elle fut un peu déçue que, finalement, il en avait rien à foutre de ses sentiments. Pour elle, ce manque de réponse était un signe qu'elle s'était encore trompée. Après Shoichi, c'était au tour de Ryo de l'abandonner? S'il faisait ça, il était un vrai hypocrite, un vrai connard: il lui avait fait la morale comme quoi, des gens l'aimaient en supposant que c'était le cas pour lui, alors s'il l'abandonnait, elle savait qu'elle n'aurait plus aucun espoir envers l'humanité.

D'ailleurs, quand elle lui parla de Shoichi, comme quoi elle avait déjà connu l'expérience de l'amour et que, malheureusement, elle l'expérimentait encore, elle lui demanda des renseignements sur la fille qui avait réussi à le faire changer à ce point. Il lui expliqua que c'était une merveilleuse fille et que, surtout, elle la connaissait. Tandis qu'il lui parlait de ses qualités et tout le blabla digne d'un shojo, elle se demanda qui, ils avaient en commun comme relation féminine. Mis à part Hikari, sa meilleure amie et cette chienne de Takara, elle n'en connaissait pas d'autre. En pensant à elle, elle eut un moment de surprise et de dégoût. Il serait amoureux de cette chienne? Elle n'en croyait pas ses oreilles, il était amoureux de cette chienne. Même si elle savait qu'ils étaient amis depuis l'enfance, elle ne comprenait pas le pourquoi du comment. Quand il lui parla de jalousie qui le rongeait de l'intérieur, elle le comprit aussitôt: cette chienne sortait avec tous les garçons qu'elle croisait. Alors s'il était amoureux de ça, elle comprenait son sentiment. Surtout quand elle voyait comment il était avec elle alors que pour elle, ce n'était que pour le plaisir de la chair et non du cœur.

« Tu sais Ryo, si la relation avec cette fille te bouffe à se point, ne reste pas prisonnier de tes sentiments. Elle va te tuer. Je suis sûr que c'est une croqueuse d'homme voire pire, une succube. », dit-elle, un peu inquiète. « Mais avant, il faut que tu lui avoues tes sentiments pour avoir une chance d'en être libéré. Je sais que ça va pas être facile, vu la chienne que c'est, mais tu dois le faire. Je t'accompagnerai, si tu as besoin de soutient psychologique! Les... meilleurs amis sont fait pour ça, non? Et en faite, comment s'appelle-t-elle? », demanda-t-elle.


Pour le moment, Kim voyait Ryo comme un ami seulement parce qu'elle ne se rendait pas compte de ses sentiments pour lui. Il avait toujours été plus ou moins câlin, possessif avec elle. Du moins, avant ses crises de maintenant, elle supportait sa jalousie et l'appréciait même. Mais maintenant, elle ne pouvait plus. Et paradoxalement, plus il l'étouffait, plus elle allait dans les bras d'autres hommes. Elle cherchait un peu de liberté dans les draps de quelqu'un d'autre. Les deux amis n'étaient plus du tout sur la même longueur d'onde. Et elle allait l'apprendre à ses dépends...
Toujours à côté de lui sur le banc, elle fut surprise de le voir se lever, les mains dans les poches. Alors qu'elle allait parler, il lui avoua qu'il ne voulait plus qu'ils se voient. Il ne supportait plus cette relation avec elle. Du moins, les conséquences sur eux deux. Il ne voulait pas la faire souffrir, seulement la protéger, lui redonner sa liberté. Mais l'américaine le comprit d'un autre sens: pour elle, il l'abandonnait pour papillonner tranquillement avec sa nouvelle copine. Dans la catégorie des connards, il venait de détrôner le roi. Ce mec, cette personne qu'elle croyait son ami venait de la planter pour une meuf qui le tuait à petit feu.

Comme d'habitude, elle allait être blessante. Mais elle ne savait pas comment exprimer ses sentiments autrement que par des mots qui risquaient de lui poignarder autant son cœur que le sien.

« Tu... veux m'abandonner pour cette chienne? », demanda-t-elle pour être sûr d'avoir bien compris. « T'es vraiment un connard, le pire de ton espèce! Tu me fais la morale sur les gens qui m'aiment, qu'il ne faut pas mettre tout le monde dans le même panier et tu oses me dire ça, comme ça. », dit-elle, en commençant à s'énerver. « En faite, tu es comme tous les autres: un enfoiré, un connard. Tu joues les amis hyper protecteur et quand la première pute arrive, tu files la queue en l'air pour te la faire. Je te croyais au dessus de tout ça. Si tu veux plus me revoir parce que notre relation t'empêche de te la faire, parce que je bouffe ton capitale « patience », vas-y, casse-toi. Mais je te préviens... s'il t'arrive quoi que ce soit, ne viens même pas chez moi pour avoir du réconfort. Et si cette pute, c'est Takara, ce sera bien fait pour toi. Tu te retrouveras seul. », gueula-t-elle, avec une envie folle de lui briser la nuque. « Et dernière petite chose, connard: efface mon numéro. C'est même plus la peine d'espérer de mes nouvelles. », finit-elle de dire en effaçant le numéro de Ryo avec amertume.


S'il avait le dos tourner, il pouvait quand même entendre la tristesse, la haine dans sa voix. Son meilleur ami, son confident venait de couper les ponts juste pour une fille, juste parce que leur relation entachait celle qu'il voulait avec sa future copine. Si cela avait été une autre personne, elle aurait couru jusqu'à chez lui, ou sa meilleure amie pour pleurer, voir rien faire du tout, selon la personne. Mais là, c'était Ryo qui venait de  Elle ne pouvait le faire que dans leur bras. Maintenant, il ne lui restait plus que sa meilleure amie: la seule personne pour qui elle comptait vraiment. Alors qu'il commençait à s'en aller, elle n'eut pas d'autre choix que de rentrer chez elle. Même si elle avait été blessante avec lui, elle espérait qu'il reviendrait vers elle. Sa connerie de fierté ne lui permettrait pas de revenir sur ses mots et elle savait qu'elle venait de faire la plus grosse connerie de sa vie. Elle venait de perdre son meilleur ami, sans avoir de réel explication. Elle se dirigea donc vers la sortie aussi, mais prit le chemin opposé pour rentrer chez elle.

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