Boîte à gâteaux, boîte à dodo ♥

Invité

Boîte à gâteaux, boîte à dodo ♥
feat Aomine, Kôki et Momoi ♥

Il y avait des jours comme ça où moi, Wakamatsu Kosuke, me disait à quel point j’avais de la chance. Des jours où mon sourire se faisait éternel, des jours où j’avais envie de crier haut et fort le bonheur que je vivais à l’instant présent.

Cela s’expliquait par le fait que, depuis que j’avais quitté le lycée, ma vie avait pris une tournure assez intéressante. Tout d’abord, j’avais réussis ces fichus tests d’entrée pour intégrer la Police japonaise. Puis, après deux-trois ans de calvaire, j’étais parvenu à monter de grade. Entre temps, ma mère avait trouvé un nouveau compagnon et ne broyait donc plus du noir. Ensuite, j’avais osé demander la main à mon petit-ami avec qui j’étais depuis ma seconde année de lycée. Il avait, bien évidemment, accepté me sautant au cou. Notre mariage eut lieu moins d’un an plus tard, réunissant tous mes anciens coéquipiers. Mais également ceux de Kôki, plus les familles, les amis proches etc. La cérémonie s’était déroulé sans problèmes et jusqu’au bout de la nuit pour le plus grand bonheur de tous. Deux jours plus tard nous étions partit pour notre lune de miel, en France. Lune de miel pendant laquelle nous avions fêté cela dignement, mettant le lit de l’hôtel sens dessus dessous chaque nuit.

Ce qui devait arriver, arriva. En effet, quelques semaines plus tard Kôki fut pris de violentes nausées et s’était mis à manger deux fois plus que d’habitude (sachant que d’habitude il mange déjà quasiment trois plus que moi haha …) Inquiets, nous étions allé voir le médecin qui nous avait demandé de faire une échographie abdominale. Nous la fîmes, tout se passait bien. Du moins, jusqu’à ce que le radiologue, ahurit, s’était levé de sa chaise et avait crié dans la pièce froide qu’« Il n’avait jamais vu cela de sa vie ! ». A ce moment-là nous avions prit peur, et sans attendre il partit chercher quelqu’un nous laissant seuls. Nous nous étions regardé, mon mari tremblait de peur, j’avais essayé de le rassurer le plus possible tenant sa main fermement et lui parlant. Mais rien n’y faisait. Ce n’est que lorsque le radiologue revint avec un de ses collègues que la nouvelle nous tomba dessus comme une enclume sur la tête lancée de haut.

Kôki était enceint.

Genre c’était possible… ? J’avais attrapé le médecin par le col et l’avait menacé de nous dire la vérité, au lieu de blaguer. Mais hélas c’était la réalité. Mes yeux s’étaient alors déposés sur ceux de Kôki. Enceint de 3 mois il était déjà apparemment. Nous étions rentrés dans le silence à l’intérieur de notre maison. Je l’avais pris dans mes bras et murmuré de douces paroles.

Puis les mois passèrent, et le ventre de Kôki n’avait cessé de grossir. Je parlais souvent à ce petit être qui ne cessait de me donner des coups de pieds et de poings. J’avais déjà aménagé la petite chambre dans laquelle il allait dormir dans quelques semaines, sans doute. On nous l’avait dit : c’était un garçon. Le prénom ? Daiki. Cela faisait déjà quelques jours que nous étions certains de l’appeler comme ça.

Puis le jour J arriva alors que nous étions en train de manger. Kôki s’était plaint de vilaines contractions qui se faisaient de plus en plus fort. Sans attendre, je nous avais amené à l’hôpital qui se trouvait à, heureusement, deux kilomètres. Les médecins prirent mon mari en charge en vitesse et le firent accoucher, par césarienne bien sûr. Oui un homme reste un homme tout de même !

Et là, je l’entendis après presque une heure d’opération délicate. Mon fils. Ma chair, mon sang venait de naître ! Il criait, alors que ma moitié essayait tant bien que mal de récupérer du stress et tremblait toujours. Je l’avais rassuré en lui donnant un léger baiser sur son front, et serré sa main en la caressant. Un énorme sourire se dessina sur mon visage. Ça y est, j’étais papa.

On me donna alors un ciseau et je coupai le cordon ombilical qui le reliait à Kôki. Une sage-femme enveloppa de ce fait le petit Daiki dans une serviette. Puis, elle me le confia pendant que le médecin recousait le ventre de mon mari. J’amenai alors notre bébé près de la tête de ce dernier. Les larmes avaient roulés sur mes joues depuis un bon moment, ce jour fut un des meilleurs jours de ma vie.

Depuis, le petit Daiki n’avait cessé de grandir. Il avait fait difficilement ses dents nous faisant passer des nuits atroces. Mais à notre grand soulagement, il avait appris à marcher assez vite faisant ses premiers pas seul à l’âge de 14 mois. Son contact avec un premier ballon de Basket fut à ses un an, où il n’avait cessé de jouer avec. Son premier mot avait été… non je préfère ne rien dire dessus haha. S’étaient enchainés les premières fois, comme le vélo par exemple ou encore la piscine. La seule chose que je n’arriverais jamais à expliquer à son sujet, c’était son teint halé. Allez savoir de qui il tenait ça …

Enfin bref, maintenant ce petit monstre avait 5 ans et je me trouvais dans la cour de son école maternelle. Il était 16h15, heure à laquelle je venais le rechercher deux jours par semaine. Kôki m’avait accompagné, ne travaillant pas ce vendredi. Collés l’un contre l’autre, nous attendîmes patiemment la venue de notre petit Daiki, qui ne tarda pas d’ailleurs.

-Daiki ! , l’appelais-je alors une main levée.

Je ne l’avais pas vu depuis ce matin, et il m’avait manqué ce fripon ! Après tout, lui et Kôki étaient ma famille. Ils me manquaient toujours tous les deux.

27/01/2014

Famille Wakamatsu & Satsu
Quand je serais plus graaand

★
Je m'appelle Daiki ! Wakamatsu Daiki ! J'ai cinq ans et presque la demi ! C'est important la demi pour moi ! Alors je compte souvent combien de temps il me reste avant d'avoir 6 ans, parce que j'en ai déjà marre d'être petit !

J'ai deux papas, même que mes copains de classe ne comprennent pas pourquoi, mais je m'en fiche, j'ai deux papas, les mamans c'est nul. Ils s’appellent Kosuke et Koki ! D'ailleurs, c'est eux qui viennent me chercher à l'école aujourd'hui. Sauf que je n'ai pas envie de rentrer aujourd'hui, j'ai fais des bêtises à l'école et la maitresse va leur dire ce que j'ai fais. Je ne suis pas tout seul à avoir dessiné sur les murs de la classe, il y avait Satsuki aussi avec moi, mais c'est ma faute si elle l'a fait.

Je vois alors la main de papa se lever pour me prévenir qu'il est là, je ne souris pas, Satsu est à coté de moi, on rentre tous les deux en même temps ce soir, car les parents de ma copine doivent venir la chercher à la maison un peu plus tard. Mais bon, la maitresse nous suit aussi, elle est très gentille, mais là, pour le coup, c'est une cafteuse.

« Messieurs Wakamatsu, c'est bien que vous soyez là tous les deux... »

Je regarde le sol, je vais me faire gronder. Elle explique alors que j'ai incité la classe à dessiner sur les murs, mais que seule Satsu à suivi le mouvement. Les autres n'ont pas eu le temps d'attraper les crayons surtout !

Je tiens Satsu par la main, mais de voir les grands discuter comme ça, j'ai plutôt envie de courir dans ma chambre. Je tape alors du pied sur le sol, avant de laisser mon amie à coté, allant me cacher dernière mon papa : Kosuke est mon papa que je préfère. Oh, j'aime bien mon autre papa aussi, mais en ce moment, c'est Kosuke que je préfère, surtout quand je me fais gronder, en fait. Papa Koki je l'aime bien quand il fait la cuisine ou quand il fait les devoirs avec moi. Papa Kosu quand je me fais gronder, ou qu'il faut aller jouer dehors. Ça dépend.

Enfin, je regarde Satsu, elle aussi va se faire gronder ce soir. En attendant en tout cas, c'est mes petites mains pleines de feutres de couleur, qui tiennent le pantalon de papa. Bah oui, comme si c'était pas suffisant, il y a des preuves et "flangrantes" comme disent les grands ! Ou quelque chose comme ça...
Codes par Wild Hunger.

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Kosuke, Koki, Daiki & Momoi ~

Me voilà en route, avec Kosuke, pour aller chercher notre fils, Daiki. Oui, notre fils. Notre chair, notre sang... Difficile à y croire et j'aurais aussi eu du mal à y croire si ce n'était pas moi qui avait mis au monde ce petit être.
Après un voyage de noce avec mon magnifique mari (oui, il est magnifique! Qui peut dire le contraire, hein?)... Très mouvementé... Hm, oui, très très mouvementé, je tombai enceint. Au début, ça ne m'avait pas paru bizarre de manger comme quatre et de vomir tous les matins... C'était normal non? J'étais un goinfre et bon, quand on mange trop, il est normal, de tout lacher au bout d'un moment, non?
Enfin, après plusieurs mois, comme ça, nous décidâmes d'aller voir un gynécologue et après une échographie et des petits cris de stupeur, il nous annonça que j'étais enceint. Kosuke allait lui sauter sur le cou, pour le tuer sur place à cette mauvaise blague, qui n'en était pas une.
Enfin, après quelques mois, le petit Daiki vint au monde et je pus enfin, avoir une vraie famille, avec un petit bout de chou, qui, à dire vrai, ne me ressemble pas du tout, mais ce qui est sûr, c'est qu'il a le caractère de Kosuke... Aussi colérique que lui. Et je peux vous dire que j'en vois de toutes les couleurs parfois, à croire que je ne suis pas son père, mais simplement le mari de son père... Je n'arrivais pas à être autoritaire avec lui et il me le faisait souvent comprendre... Alors qu'avec Kosuke, une simple phrase le faisait se taire.

Nous attendions tranquillement, dans la cour de l'école, quand vint Daiki, accompagné d'une de ses camarades de classe. Je souriais tendrement alors quand ils vinrent vers nous, mais je le perdis rapidement quand je vis sa maîtresse arrivait avec lui. Ça ne sentait pas du tout bon.
Je jetais un regard à Kosuke, légèrement intrigué, puis vois le petit venir se cacher derrière lui et pince mes lèvres, en relevant les yeux vers sa maîtresse, lui souriant alors tendrement, me courbant ensuite pour la saluer.

-Nous avons quitté le travail assez tôt, donc nous avons décidé de venir ensemble chercher Daiki... Et Satsu en même temps... Mais je crois que quelque chose s'est passé, c'est ça?

Je la regardai, puis mon regard glissai sur Satsu et ensuite sur Daiki. Qu'avaient-ils bien pu faire, ces deux-là? J'espérais alors que ce n'était pas si grave.

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Boîte à gâteau, boîte à dodo

avec Daiki, Wakamatsu & Kôki.

Satsuki, 5 ans. Comme toutes les petites filles de son âge, elle avait un papa et une maman. Et même si elle était fille unique, elle ne se sentait pas seule. Son papa était un grand monsieur, barbu costaud, mais très doux et protecteur. Sa maman, elle, était aussi douce de visage et de caractère que sa fille. Pis, il y avait aussi son meilleur ami, Daiki. Lui, il avait le même âge qu'elle, à quelques mois près. Première rencontre en début d'année, ils étaient inséparables depuis. Sa mère était heureuse, mais pas son père. Il y voyait un potentielle briseur de cœur. Mais Daiki était très protecteur avec elle aussi. Pour son père, tout prétexte était bon pour qu'elle passe un minimum de temps avec lui. Même s'il aimait bien ses deux papas. Parce que oui, Daiki, lui, avait deux papas. À chaque fois qu'elle les voyait, elle était émerveillée, sauf aujourd'hui. Pourquoi? Parce qu'elle n'avait pas été sage.

Aujourd'hui, c'était eux qui allait chercher la rosette. Mais tout comme le bleu, elle ne voulait pas rentrer. Elle ne voulait pas se faire disputer par ses parents: son papa lui avait déjà dit qu'il ne fallait pas dessiner sur les murs, que c'était pas bien. Ce n'était pas la première fois qu'elle faisait ça. Mais d'habitude, c'était dans sa chambre. Parce qu'elle s'ennuyait. Mais là, elle l'avait fait en cours parce qu'elle voulait suivre Daiki. En parlant de lui, les deux enfants virent les deux papas. Ils étaient, tous les deux, venus les chercher. Contrairement à d'habitude, ses yeux ne pétillaient pas en les voyant. Elle voulait vraiment pas rentrer et se faire disputer.

Alors que la maîtresse commençait à parler, elle sentit et vit son ami la lâché pour se cacher derrière les jambes de l'un de ses papas. Elle se retrouvait donc seule. Même si elle voulait être forte, elle n'y arriva pas. Sans lui à ses côtés, au moindre truc, elle commençait à pleurer. Et c'était ce qu'elle fit. À peine la main lâché et seule avec la dame, ses yeux commencèrent à briller. Elle essayait de ne pas pleure, elle luttait, mais elle ne voulait vraiment se faire disputer. Pour éviter ça, elle courra – elle aussi – se cacher derrière les jambes d'un des papas de Daiki. Elle prit, des deux mains, une de ses mains pour se calmer. Elle n'allait plus le quitter, maintenant. La maîtresse était sur le point de leur raconter. Elle se disait chanceuse d'être ramenée par les papas de Daiki.

Tout comme lui, ses mains étaient pleine de traces de feutres. Avec ça, elle ne pouvait même pas dire que ce n'était pas eux. Ils avaient des preuves sur leur main.

HRP:

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Boîte à gâteaux, boîte à dodo ♥
feat Aomine, Kôki et Momoi ♥

Bizarre. D’habitude Daiki souriait toujours avec entrain lorsqu’il nous voyait. Mais là, rien, même pas un léger sourire sur sa petite frimousse hâlée. Je remarquai la petite Satsuki à ses côtés, mais aussi la maîtresse. Oula, cela ne présageait rien de bon. Mon fils était du genre à faire un peu de conneries (« un peu » ? Oui on d’accord le mot était faible), comme moi à son âge lorsque j’avais repeint la figure de mon voisin que je détestais. Donc là, si la maîtresse était là, c’était mauvais signe. Pour nous et pour lui. Car il savait que j’étais intransigeant ; et que, de ce fait, je ne laissais pas passer la moindre petite bêtise. Donc il en profitait pour en faire à l’école. Brave gamin, tout moi à son âge.

« Messieurs Wakamatsu, c'est bien que vous soyez là tous les deux... »

Ahahaha oui en effet, ça n’annonçait rien de bon…

Puis ce fut quand elle nous expliqua la « bêtise » en question que je fis les yeux ronds. Dessiner sur les murs ? Tiens je l’avais jamais faite celle-là ! Sauf chez moi bien entendu. Que Daiki le fasse c’était une chose, mais qu’il entraîne sa copine Satsuki c’en était une autre. Je ne sus donc, que libérer un long soupire et sentit un peu de colère monter en moi. D’un côté j’étais fier de lui, mais de l’autre pas du tout ! Quelle idée d’entraîner sa camarade de classe! Après c’était nous qui allions avoir des problèmes, étant donné que c’était notre fils qui l’avait incité à faire tout ce bordel.

Je jetai un rapide coup d’œil à Kôki, puis me laissa dire avec un peu de colère dans la voix :

-Ah oui je vois …

Je ne pus m’empêcher de regarder ce petit galopin, qui s’était réfugié derrière une de mes jambes. Mon regard en disait long sur ce qui allait l’attendre une fois rentrés à la maison. De plus, ses mains étaient pleines de feutres, ce qui ne faisait que prouver son acte de vandalisme. Gardant mon calme, ce qui fut difficile, je me retournai à nouveau vers l’institutrice et m’inclina en signe de pardon :

-Je suis désolé madame pour tout ce que ces deux garnements vous ont fait subir ! Je tâcherais de donner à mon fils une punition correcte, pour qu’il comprenne son erreur et ne recommence plus ! Pas vrai Daiki ?!, lui assurais-je en détournant le regard vers mon fils.

La maîtresse sembla satisfaite, puis d’un hochement de tête fit demi-tour un peu énervée elle aussi. Bon géniale… la journée se terminait mal. En plus de trouver une punition à Daiki, il fallait à présent en parler aux parents de la petite Satsuki !

Sans attendre, je me retournai pour regarder mon fils droit dans les yeux et prendre son cartable. Je lui pris alors la main pleine de feutre, et ne dit rien de plus. Kôki savait ce que je pensais après tout comme toujours…

C’est de ce fait, que nous prîmes le chemin de la maison.

27/01/2014

Famille Wakamatsu & Satsu
Quand je serais plus graaand

★
Quand je vois Satsu se cacher derrière mon autre papa, je comprends que je n'aurais pas du lui lâcher la main, mais là, j'ai juste envie qu'on me laisse tranquille. Ce que la maitresse n'a pas l'air d'approuver de son coté. Alors je regarde mon papa, mais le ton de sa voix me fait avoir les larmes aux bords des yeux. Bon tant pis, fallait pas que je pleure de toute façon, non, il ne fallait pas ! Je me contente donc d'écouter d'une oreille distraite ce que dit la maitresse pour compléter ses explications, avant d'écouter attentivement ce qui dit en retour mes parents. Papa Kosuke me regarde alors, en parlant de punition, je finis par baisser le regard, il sait que je n'aime pas les punissions : qui aime de toute façon ?

Prenant la main d'un de mes papas, c'est sans un mot que nous rentions tous les quatre à la maison. Si l'envie d'aller jouer au ballon me prenait, je savais ce pour aujourd'hui, c'était raté. M'asseyant sur le canapé, c'est toujours la tête basse que je laissais Satsu s'asseoir à coté de moi.

« Tu vas me punir ? » Demandais-je à un de mes papas. Je savais la réponse, mais j'espérais à la fois que non. Rien que de les voir déçu était suffisant pour comprendre que je ne devais pas recommencer. « Il faut dire au papa et à la maman de Satsu-chan que c'est ma faute. » Parce que le problème avec les parents de Satsu, c'est qu'elle ne pourrait certainement pas venir me voir le week-end prochain avec ça...

Fronçant du bout du nez, je regardais alors mon ballon, pas bien loin du canapé ou j'étais, un air triste sur le visage. C'était pas juste. « Et la maitresse elle avait qu'à me donner du papier pour dessiner aussi... »
Codes par Wild Hunger.

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Kosuke, Koki, Daiki & Momoi ~

Avant que leur maîtresse ne nous explique ce qui s'était passé, je sentis la petite Satsuki venir se cacher derrière moi, comme l'avait fait un peu avant notre bébé, Daiki.
Alors ils avaient fait des bêtises? Et Satsuki aussi? Satsuki n'était pas le genre d'enfant turbulent... Enfin, sauf en compagnie de mon petit Daiki, alors il était fort probable qu'elle a voulu le suivre dans sa bêtise, car ils sont très proches... Halala, les petits...

J'écoutais attentivement Kosuke, qui annonçait à leur maîtresse qu'il comptait punir Daiki et je ne pus que pincer mes lèvres, baissant un peu le regard. Je n'aimais pas voir Daiki puni. C'était le genre de garnement, qui faisait, certes, beaucoup de bêtises, mais qui était adorable quand même quand il les faisait, donc, facilement pardonnable. Et là, cette fois-ci, il risquait d'être vraiment puni, car quand cela sort de la bouche de Kosuke, c'est que ça sera le cas, car, moi, j'arrive très peu à résister à son visage triste quand il sait qu'il sera puni.

Je tourne ma tête et regarde Satsuki, je lui tends donc ma main et décide de lui chuchoter qu'elle peut me relâcher ma jambe et me tenir la main pour que nous nous rendions chez nous et que je l'accompagnerais plus tard, quand ses parents rentrerons du travail.

Arrivés chez nous, je relâche doucement la main de Satsuki et m’éclipse dans la cuisine pour préparer un petit goûter pour les petits... Bah quoi? Même s'ils ont fait des bêtises, je ne peux pas les laisser mourir de faim, non? Ils sont en pleine croissance à cet âge, non?

Je revenais ensuite dans le salon et remarque que les deux petits sont assis côte à côte sur le canapé, tête baissée. Que je n'aimais pas les voir dans cet état... Mais, je ne pouvais pas faire comme si de rien était, surtout que Kosuke avait dit qu'il le punirait... Je n'avais pas mon mot à dire.
Je posais le plateau sur la table basse, faisant un petit sourire à Satsuki, bien que cela se voyait que j'étais légèrement attristé par la situation. Je lui tendais donc un verre de lait, ainsi qu'un gâteau et fait de même avec Daiki, tout en l'écoutant, jetant quelques regards à Kosuke.
Quand il dit de dire aux parents de Satsuki que c'était sa faute à lui et non à elle, je me redressai donc et regardai ensuite Kosuke, tout en pinçant mes lèvres.

-Kosuke... On peut pas dire aux parents de Satsuki ce qui s'est passé... La petite et le petit ne pourront plus se voir... Et tu sais très bien qu'ils sont assez proches hein... Et déjà que les parents de la petite ont une certaine image de nous, si on leur annonce ça, ils ne laisseront plus la petite venir à la maison... Et ça risque de durée pendant très longtemps...

Je jette un coup d'oeil à Daiki, qui disait que c'était non pas sa faute, mais celle de sa maîtresse qui ne lui avait pas donné de feuilles et cela me fit sourire grandement. Notre fils adorait vraiment se trouver des excuses pour se sortir du pétrin et cette excuse était plutôt pas mal.

-Il a un peu raison... Si elle leur avait donné des feuilles, il n'aurait pas eu l'idée de dessiner sur les murs et contraindre Satsuki à faire de même.

Je regardai ensuite Daiki, puis lui souriait tendrement et je décidai donc de sortir de la pièce, allant à nouveau dans la cuisine, pour préparer le repas de ce soir, laissant Kosuke s'occuper de ce genre d'affaire, préférant le laisser avoir le rôle du papa qui donne des leçons.

Bouh:

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Boîte à gâteau, boîte à dodo

avec Daiki, Wakamatsu & Kôki.

Même si Daiki n'était pas très loin d'elle, la présence de son second papa ne la rassurait pas spécialement. Elle se sentait vraiment en sécurité avec lui ou avec ses parents. Malheureuse, aucun des deux n'étaient juste à côté d'elle. Ce fut – peut-être – pour cette raison qu'elle se mit, légèrement, à pleurer. Elle ne voulait pas se faire disputer, ni se faire punir. Parce que dans le second cas, elle en connaissait déjà la punition: interdiction de revoir Daiki en dehors de l'école et encore, son papa aurait été capable de dire à la maîtresse de les séparer. Le père Momoi était très protecteur envers les membres de sa famille et surtout envers sa fille unique. De plus, il voyait d'un très mauvais œil la relation qu'elle avait avec lui. Non pas à cause de ses parents, mais bien à cause de Daiki.

Commençant à pleurer, le papa kôki de Dai-chan prit la main de la petite rosette pour repartir chez eux. Le voyage entre l'école et la maison se fit dans un silence le plus totale. Les deux parents réfléchissaient à la punition qu'ils allaient leur faire. Mais elle, elle ne voulait pas être puni. Ce n'était pas de leur faute, après tout.

Maintenant chez eux, la petite rosette vint s'asseoir sur le canapé. Elle avait toujours les larmes aux yeux quand elle entendit Dai-chan parler. Il voulait se faire gronder par ses parents à sa place? Elle se replia sur elle-même, les genoux dans ses bras. Elle ne voulait pas qu'il se fasse punir par sa faute par ses propres parents. Son papa lui avait bien dit de ne pas dessiner sur les murs. Mais elle l'avait quand même fait.

« Non. Faut dire à mon papa que ce n'est pas la faute de Dai-chan, mais la mienne. Sinon, papa ne voudra plus que je vienne ici. », dit-elle, toujours les yeux brillants. « Mon papa m'a déjà dit que ce n'était pas bien de dessiner sur les murs. Mais je l'ai quand même fait. Dai-chan ne m'a pas forcé. », ajouta-t-elle.

L'un des papas de Dai-chan déposa des cookies et un verre de lait sur la table. Mais là, elle n'avait pas faim. L'idée de ne pas passer le week-end prochain avec Dai-chan lui coupa l'appétit. Elle ne voulait pas se faire punir, même si elle savait que ce qu'elle avait fait n'était pas bien. Elle resta dans cette même position, regardant le verre de lait.

Elle qui était si gourmande, elle n'avait vraiment pas faim.

HRP:

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feat Aomine, Kôki et Momoi ♥

Bon voilà, encore une connerie de plus à noter et dont je me souviendrais toujours. Alors, nous avions eu : la bagarre, les batailles de peinture et d’eau dans les toilettes, et j’en passe … Tout cela ayant eu lieu à l’école. A cela, se rajoutait maintenant les dessins sur les murs ! D’un côté je ne pouvais lui en vouloir étant donné que j’étais comme lui à l’époque. D’ailleurs ma meilleure-amie, Kurokawa Takara, pouvait en témoigner. J’étais souvent puni par ma mère, tandis que mon père préférait la solution brutale en me donnant des gifles. Seulement moi, jamais je n’avais osé poser la main sur mon fils et pour cause, mon enfance m’a tellement marqué que je ne voulais pas qu’il vive la même chose que moi. En plus, avec son regard tout mignon ainsi que sa bouille d’ange, difficile de le punir sans le regretter par la suite.

Durant tout le chemin qui nous menait à la maison, je préférai ne pas prononcer un mot tenant Daiki par la main. Je le sentais, il avait peur. Peur de la punition qui allait arriver. Cependant sur le coup, je n’avais pas la moindre idée de ce que j’allais lui faire subir, afin de lui faire comprendre que ce qu’il avait fait était mal. Arrivés à destination, je vis mon fils s’assoir sur le canapé la tête basse. Ne pas craquer Kosuke, ne pas CRAQUER ! Soupirant, je me mis devant lui et croisa mes bras sur mon torse. Mon regard n’était pas méchant, mais j’en étais certain : rien que dans cette position je devais lui faire peur, alors que ce n’était pas mon but. Loin de là.

-Bien sûr que je vais le faire. Il faut bien que tu comprennes que ce que tu as fait est mal … surtout si tu as entraîné Satsuki dans tes bêtises !

Une idée pour la punition me vint soudainement. Mais oui ! La voilà la solution ! Priver ce petit fripon de Basket pendant une semaine. Comment ça j’étais sadique ? Oui bon j’avoue, le basket pour Daiki c’est sa passion. Et priver un gosse de son jouet (qui était ici le ballon) était assez dégueulasse de ma part. Mais il fallait bien la punir, cette petite tête bleue nuit.

Je laissai donc un second soupire sortir de ma bouche, fixant toujours les deux enfants. Kôki leur apporta par la suite, ce qui semblait être leur goûter. Depuis le temps que mon mari me connaissait, il savait qu’il n’avait pas vraiment son mot à dire par rapport à cela. Les punitions, je préférais les donner, mon homme ayant tendance à être un peu trop gentil haha …

Par la suite, j’écoutai ce que mon Kôki avait à dire toujours les bras croisés. Je me rendis compte qu’il n’avait pas vraiment tord sur ce coup-là. Mes yeux se fermèrent alors par automatisme, puis j’inspirai longuement avant de dire :

- J’y ai pensé effectivement (menteur Kosuke !) … Cependant la maîtresse pourrait en parler aux parents de Satsuki aussi, si cette vieille peau les croise ! Je sais qu’ils ont une bonne image de nous, et … en tant que couple gays c’est rare donc …

Ma dernière parole s’était prononcée dans un léger chuchotement.

-Ne t’en fais pas ma petite Satsuki, nous ne dirons rien à ton papa et ta maman. Daiki prend l’entière responsabilité ! Si ce n’est pas un homme ça ! Ecoutez tous les deux, on va faire une chose très simple : j’irais personnellement parler au père de Satsuki et essaierais de faire en sorte d’adoucir la chose. Vous êtes de enfants, il est normal que vous fassiez un peu de bêtises de temps en temps. Je suis sûr qu’il comprendra !

Sans attendre je pris mon homme dans mes bras, tout en lui souriant tendrement. Décidément, Kôki avait le don de me convaincre. Peut-être était-ce grâce à sa voix, je ne sais pas. Mais en tout cas, le peu de colère que j’avais en moi était redescendue subitement.

-Ne t’inquiètes pas, lui murmurais-je le plus bas possible de façon à ce qu’il n’y ait que lui qui l’entende, je m’occupe de tout !

Puis, me séparant un peu à contre cœur de mon mari, je me mis à regarder à nouveau ce garnement. L’excuse des feuilles ! Mon dieu, ce que t’était intelligent mon petit Daiki pour inventer des excuses ! Ça c’était mon fils ! Encore une fois lorsque Kôki reprit la parole, je ne pus que penser que ce qu’il disait était entièrement vrai. C’tinfluence qu’il avait sur moi cet homme quand même ! Et je ne dirais pas que je déteste ça, au contraire ! Maintenant, allez savoir si ce que mon fils disait n’était qu’un leurre ou pas. Alors que Kôki s’était redirigé vers la cuisine, je m’assis sur la table basse et lui dit d’un ton plutôt calme :

-Daiki… est-ce que ce que tu me dis est vraiment la vérité ? Si ce n’est pas le cas, je te promets que la punition sera plus dure. Parce que faire des bêtises à l’école, ok ça peut passer. Mais nous mentir, non.

Attendant sa réponse, je me relevai lentement puis prit un cookie pour le tendre à mon fils. Mine de rien, il venait peut-être de faire des conneries, mais cela ne devait pas l’empêcher de reprendre des forces. Tout enfant à cet âge, se devait d’avoir de l’énergie non mais !

-Allez manges … je sais que tu as faim.

Puis, d’un air un peu plus sérieux, je me saisis de son ballon de basket le faisant tourner sur mon doigt.

-La punition sera simple : 1 semaine sans basket , lui avouais-je.

27/01/2014

Famille Wakamatsu & Satsu
Quand je serais plus graaand

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J'attendais alors patiemment. Enfin...je restais sage quoi. Je voyais bien que papa Koki essayait de raisonner mon autre papa, mais ça n'avait pas l'air gagné. Même que je rouspétais un peu, que Satsu veuille encore rajouter que c'était de sa faute. Non ! Même si elle savait qu'il ne fallait pas dessiner sur les murs, moi aussi je le savais, mais on l'avait quand même fait et c'est moi qui l'avait entrainé la dedans. Soupirant, regardant ce que mon papa nous avait apporté pour le gouter, je ne me sentais pas capable de manger. Mon estomac grondait de faim, mais je n'étais pas plus motivé que ça à vouloir croquer dans le biscuit. Pas tant que mon autre papa ne décide de ce que nous allions faire.

« ... j’irais personnellement parler au père de Satsuki et essaierais de faire en sorte d’adoucir la chose. Vous êtes de enfants, il est normal que vous fassiez un peu de bêtises de temps en temps. Je suis sûr qu’il comprendra. »

Je regardais alors ma copine avec un air incertain. J'avais peur que son papa fasse en sorte que, malgré ce que mon papa dirait, on ne se voit plus par la suite. Baissant les yeux, lorsque papa Koki nous laissa, je fus surpris de voir mon autre papa s'asseoir devant moi. Qu'avait-il à me demander ? Et son explication tomba. Oh, j'avais honte de lui mentir maintenant qu'il disait ça ! Mais je ne mentais pas vraiment, au fond. On va dire qu'il y avait un peu des deux.

« J'ai mentis un peu...mais pas beaucoup ! La maitresse ne voulait vraiment pas nous donner des feuilles ! Mais c'est parce que ce n'était pas l'heure du dessin, c'est pour ça. Mais j'aime pas faire la pâte à modeler ! C'est nul ! » J'étais surtout un manche quand il s'agissait de créer quelque chose. Dessiner un mouton était facile, même un vaisseau spatial était facile ! Mais créer un pot ou faire d'autre chose de ce genre, j'y arrivais pas, papa le savait...

Baissant les yeux devant lui, lorsqu'il nous demanda de manger, l'envie ne fut malgré tout pas présent. Pire encore lorsqu'il m'annonça qu'il me privait de basket.

« QUOI ?! Mais... » Oh non, pas le basket ! Mes mains se crispèrent alors, me retenant de craquer. Je ne devais pas pleurer devant Satsu. La regardant alors, lui donnant son verre de lait, je lui avais alors fait un bisou sur la joue avant...de courir dans la cuisine pour pleurer contre les jambes de papa Koki. Il fallait que je pleure, un bon coup. Et quoi de mieux que les bras de mon...Paman ?

Ceci dit, ce que je n'avais pas prévu, c'est que de faire cela, je lui aurais fais tomber son plat dans l'évier, de surprise. Aaah Daiki, une bêtise de plus à ton palmarès ! Mais le pire était à venir, la sonnerie retentissant à la porte d'entrée. Les parents de Satsu...

Codes par Wild Hunger.

» Comme des sardines en boite ! // Kureha