▬ Mi cinderella. | with Momoi Satsuki ♪

Mi cinderella

La flamme de mon amour pour toi ne s'est jamais éteinte. Amie pour la vie, tu te souviens?

3. La manager de Tôô commençait à préparer ses écouteurs. 2. Elle mit ses bottes et ferma la fermeture éclaire. 1. Elle se regarda une dernière fois dans le miroir de la salle pour voir si son maquillage était sans défaut. Quand elle fut prête, elle prit la porte et s'en alla dans au parc. Celui qu'elle aimait aller quand elle était petite avec son ancienne meilleure. D'ailleurs, avec le temps, elles s'étaient perdues de vue et de temps en temps, elle se demandait ce qu'elle faisait. Où est-ce qu'elle était et surtout, pensait-elle à elle. Est-ce qu'elle se souvenait du temps passé ensemble? Autant de question qui fit naître un sourire nostalgique sur les lèvres de la rosette. Bon, il fallait dire que la musique qu'elle écoutait en ce moment même ne l'aidait pas à l'oublier. Elle écoutait leur chanson. Une musique débile, gamine. Mais ne l'étaient-elles pas à l'époque? Vu l'âge qu'elles avaient, la question ne se posait même pas.

Elle ne mit que quelques minutes pour arriver dans le parc. C'était celui le plus proche de chez elle. À l'époque, les deux enfants étaient voisines. Elles pouvaient donc passer beaucoup de temps ensemble et aller au parc toutes les deux. Elles n'avaient besoin que d'un adulte pour les surveiller et encore. Elles étaient tellement connues que les autres parents s'en occupaient indirectement quand elles y allaient sans le dire à leur parent. Une situation qui faisait qu'elles se faisaient taper sur les doigts au début, avant de rire toutes les deux et d'avoir un énorme câlin de leur part. Elles étaient deux petites princesses trop mignonnes pour être disputés trop longtemps. L'avantage d'être aussi douce et mignonne. La vision du parc fit renaître tous ses souvenirs en mémoire. Un petit moment de nausée puisqu'elle se souvient aussi de celui où elle fut séparer d'elle. Les bons comme les mauvais étaient remontés.

Alors qu'elle allait se poser quelque part, dans un endroit tranquille sans personne, elle vit un fantôme. Non, cela ne pouvait pas être elle. L'effet des souvenirs et de la musique devenaient bien forte en ce jour. Pourtant, ce n'était pas un anniversaire. Non, ce n'était pas leur anniversaire. Elle s'approcha quand même de ce fantôme, du fantôme de ce passé. Plus elle approchait d'elle, plus son cœur se serrait et elle avait mal. Espérait-elle que ce soit elle? Oui, parce qu'elle pourrait lui demander ce qui s'était passée pour elle après temps d'année, elle pourrait la prendre dans ses bras. Et non, parce que son cœur ne supporterait pas ce trop plein d'émotions. Maintenant à son niveau, elle se pencha sur elle. La douceur du rose rencontra l'océan de bleu. Un juron de sa part et elle se mit à pleurer. C'était bien elle, c'était sûr à présent.

HRP:

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La flamme de mon amour pour toi ne s'est jamais éteinte. Amie pour la vie, tu te souviens?

À une époque, elle rêvait chaque nuit de ce moment. De ce moment où elle retrouverait sa meilleure amie. Elle s'était imaginée toutes les situations: des larmes de joie venant des deux filles, la bleuté qui allait étouffer la rose, … beaucoup de scénarios positifs, aucun de négatifs. Contrairement à ce qu'elle pensait, la bleu resta indifférente à sa vue. Elle qui commençait à pleurer de joie, elle fut totalement surprise et choquée de voir que son amie, sa meilleure amie d'enfance, la voyait plus comme sa prunelle de ses yeux, mais plutôt comme un bout de chair comme les autres. Tout ce qu'elle s'imaginait, s'envolait, se brisait en mille morceaux. Finalement, le temps avait au raison d'elles et maintenant, leur amitié – si précieuse aux yeux de la rosette – n'était une petite fumée qui s'envolait au rythme du vent.

La manager resta dans cette position, sans rien ajoutée de plus. Que pouvait-elle dire d'ailleurs? Elle la prenait pour une ancienne connaissance. Le genre de personne qu'on croisait souvent dans la boulangerie d'à côté. Pour elle, elle était devenue ça à ses yeux. Beaucoup de questions se bousculèrent dans sa tête. Que lui était-il arrivé depuis tout ce temps? Pourquoi n'avait-elle pas répondu à ses messages, ses lettres? Elle avait beaucoup de questions à lui poser, mais elle savait très bien qu'elles allaient rester sans réponse. Pour éviter tout le côté mélodramatique que ce genre de questions pouvait créer, elle se tut. Lui offrant son plus beaucoup sourire pour qu'elle puisse rien dire. Toutefois, ses yeux la trahissaient encore.



Quitte à se faire souffrir, la rosette voulait des réponses. Elle l'avait tellement fait pleurer que son cœur n'avait toujours pas pardonné cette trahison. Petite, elle avait la même place que Yuki actuellement. Elle était son rayon de soleil, sa force mentale. Elle ne pouvait rien faire sans elle. Il en était de même pour elle. Satsuki était son rayon de soleil. Pourtant, elle l'avait abandonnée. Laissée sans rien dire, partie sans explication.

Et maintenant, elle se trouvait en face d'elle. Comme au bon vieux temps, sous cet même arbre qui avait abritait tant de leur rire et de leur pleure. Kisa, pourquoi?

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Elle ne savait plus comment réagir. En face d'elle se trouvait l'une des personnes qui, malgré le temps, restait une personne importante à son cœur. Kisagari Kahei. Sa première meilleure amie. Mais maintenant, elle ne voyait plus que l'ombre de la personne qui était sa meilleure amie. Quand elle la voyait, quand elle pensait à elle, elle avait tout simplement envie de pleurer. Elle avait peur que les autres personnes ne fassent la même chose qu'elle, qu'ils partent sans rien dire. Elle avait peur de revivre la même souffrance avec Yuki ou pire, Daiki. Elle savait qu'elle ne supporterait pas de perdre Yuki. Elle irait pleurer dans les bras de l'as de Tôô, jusqu'à s'endormir de fatigue. Mais la présence du garçon la rassurerait. Par contre, si c'était lui qui partait, elle serait inconsolable puis qu'il était tout pour elle. Un sentiment que tous les proches de la demoiselle – depuis l'arrivée du bleu – savait. Elle n'arrêtait pas de faire son éloge auprès des gens qui ne pouvaient pas le voir en peinture? Pourquoi? À cause de sa proximité avec la rosette et son caractère de chien. Tout comme Kisagari à l'époque, il n'y avait qu'avec elle, il n'y avait que pour elle, qu'il montrait toutes ses facettes.

Si elle se souvenait du temps passé, la bleu saurait que la rosette allait continuer de pleurer jusqu'à ce qu'elle la prenne dans ses bras, ou jusqu'à ce qu'elle s'endorme. Parce que, même si de l'eau avait coulé sous les ponts, elle était toujours la même. Elle n'avait rien changé en elle, sur elle pour qu'un jour, elle puisse la reconnaître entre mille. La rosette avait toujours les mêmes sentiments pour elle. Satsuki était toujours à croupie quand Kahei décida de se relever pour se mettre à son niveau. Comme tous les gens, la manager remarqua que la basketteuse eut un bug sur sa poitrine. Si niveau hauteur, elle avait pas beaucoup poussé, c'était au niveau poitrine – pour le plus grand bonheur des yeux des garçons – que la soupe s'était installée. Elle sourit tendrement à sa réplique. Finalement, elle déniait à lui parler.



Même si elle n'avait pas souligné la non-réponse pour les lettres, le sujet était toujours dans sa tête. Elle n'avait pas perdu l'idée de lui demander des explications. Jusqu'à l'âge de ses 13 ans, elle n'avait pas arrêté de lui envoyé des lettres, des colis. Elle savait très bien qu'elle les recevait, mais jamais elle n'avait de réponse. Dans le fond, elle lui en voulait énormément. Elle n'arrivait pas à lui pardonné cet abandon. Surtout qu'elle savait qu'elle était son rayon de soleil. La princesse bleu avait préféré les ténèbres à la lumière. Et elle ne comprenait pas la raison. Elle lui avait posé la question, mais elle savait très bien qu'elle ne comprendrait pas la réponse. Aucun être humain n'était fait pour vivre dans les ténèbres.

S'en sans rendre compte, elle se remit à pleurer. Rien que la pensée de ces moments perdus dans les abysses de la mémoire, cela lui faisait mal au cœur. Alors sans lui demander son avis, elle éclata en sanglot dans ses bras. Comme au bon vieux temps, elle pleurait à chaudes larmes dans ses bras. Elle la serrait tellement forte qu'elle risquait de l'étouffer. Mais elle ne voulait plus la voir partir. Elle ne voulait plus se retrouver seule, sans elle. Depuis tout ce temps, son cœur lui avait laissé une place pour son retour. Parce qu'inconsciemment, elle savait qu'elle reviendrait vers elle.

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