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  « Ne pouvoir se passer de Paris, marque de bêtise ; ne plus l'aimer signe de décadence. » || Satsuki

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MessageSujet: « Ne pouvoir se passer de Paris, marque de bêtise ; ne plus l'aimer signe de décadence. » || Satsuki    « Ne pouvoir se passer de Paris, marque de bêtise ; ne plus l'aimer signe de décadence. » || Satsuki EmptyJeu 22 Mai - 19:12

#1FA055
 
 
Feat # Satsuki <3

 

 


Ah, Paris la belle, Paris la jolie ! Voici bien longtemps que Yugi n’y avait plus mis les pieds. Depuis sa dernière tournée, en gros, qui avait eu lieu deux ans auparavant. Ce que le temps passe vite, tout de même. Quoi qu’il en soit, avant d’aller répéter dans l’enceinte d’un bâtiment tout spécialement réservé pour le groupe des Third Theory, il avait à sa disposition une journée presque entière pour aller se balader un peu, mais surtout… Faire du lèche-vitrine avec sa chère et tendre cousine, Satsuki Momoi, qu’il avait emmené avec lui pour toute la durée du séjour en France dont il allait pouvoir profiter plutôt deux fois qu’une.

Le blandin se doutait bien que la petite rosée qui faisait partie intégrante de sa famille sanguine allait apprécier de pouvoir faire les boutiques de luxes sans modération aucune. D’avance, il jubilait.

D’autant que, du fait de sa célébrité outre-mer et plus spécifiquement ici, en Europe, à chaque fois qu’il visitait une grande ville, les magasins huppés faisaient savoir à son manager qu’il pouvait aller faire du shopping pour trois fois rien. C’était même gratuit dans certain cas ! Pourquoi se priver lorsqu’on a la célébrité pour marcher sur des routes pavées d’or ? En tout cas, le Wakaïdo ne comptait pas se freiner le moins du monde.

Se tournant vers sa complice, il lui demanda comment entamer les hostilités.

« Satsu, tu veux commencer par quoi ? Les Champs-Elysées ? La Tour Eiffel ? L’Arc de Triomphe ? »

Les choix étaient multiples et les occasions toutes autant. Yugi n’attendait plus que la décision de Satsuki pour bouger avec sa voiture rouge, à peine remarquable. Après tout, lui parlait français et connaissait bien la ville. Sans doute aurait-il l’occasion d’y revenir, en plus. Pas elle, donc autant qu’elle en profite au maximum, même si des détours doivent être pris.


HRP. je t'aime <3

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MessageSujet: Re: « Ne pouvoir se passer de Paris, marque de bêtise ; ne plus l'aimer signe de décadence. » || Satsuki    « Ne pouvoir se passer de Paris, marque de bêtise ; ne plus l'aimer signe de décadence. » || Satsuki EmptyVen 23 Mai - 1:17



Ne pouvoir se passer de Paris, marque de bêtise ; ne plus l'aimer signe de décadence.


Paris. Capitale de la mode et du romantisme. C'était l'une des villes que la jeune femme avait toujours rêvé de visiter. Éternelle romantique, elle avait toujours imaginer passer sa nuit de noce dans cette ville magnifique. Son cousin était la première personne – dans sa famille – qui était au courant de son amour pour cette ville. Pourquoi lui en avait-il parler à cette époque-là? Elle ne le savait pas. Peut-être, croyait-elle, qu'en partageant ses passions, ses rêves, son cousin serait plus... gentil avec elle? Cette question n'était qu'une chimère. Après tout, ils étaient devenus proches grâce au temps et non grâce aux partages de sentiments. Du moins, c'était ce qu'elle croyait. Même si elle savait que maintenant, son amour pour elle était sincère, elle en doutait plus jeune. Toutefois, c'était ce qu'elle croyait. Parce que le cadeau qu'il venait de lui faire était le plus beau des cadeaux qu'on pouvait lui offrir: une semaine complète à Paris. Bon, il lui avait offert ce voyage parce qu'il avait une tournée à Paris, mais le geste y était, non?

Dans la ville et parce qu'il avait le droit à une journée de libre pour faire les boutiques, il proposa à Satsuki de lui faire visiter la ville des lumières. Quand il lui demanda qu'est-ce qu'elle voulait voir en premier, elle ne sut quoi répondre. Il y avait tellement de choses à voir et si peu de temps. Sur les trois qu'il lui proposa, elle hésita entre les Champs-Élysées et la tour Eiffel. Après tout, même si cette idée ne plaisait pas à son cousin, elle pourrait visiter un peu la ville toute seule ou du moins, elle pourrait aller voir l'arc de triomphe toute seule. Elle était une grande fille, non? Par contre, ce qu'elle ne savait pas, c'était la grandeur de l'égoïsme et la connerie des Parisiens.

« Je... je sais pas. Il y a trop de choses à visiter. Mais est-ce qu'on pourrait finir pas les Champs-Élysées? Ce sera plus pratique pour les bagages. J'ai économisé un peu d'argent pour m'acheter des vêtements. », répondit-elle. « Vu que je suis ton invité, je te laisse choisir le début du programme de la journée. », dit-elle en rigolant. Son cousin était mignon quand il jouait les guides touristiques.


Maintenant que les bases étaient posées, elle regardait à travers la vitre. Cette ville était vraiment magnifique, bien plus belle que dans son imagination. Petite, sa liste des monuments à visiter de Paris, il y avait le Sacré cœur, Notre dame de Paris, les Champs-Élysées, l'opéra de la Bastille, l'arc de triomphe et beaucoup d'autres endroits aussi mythique que magnifique. Pourquoi n'avait-elle que si peu de temps pour visiter tant d'endroits? C'était décidé. Dès qu'elle aurait le temps et l'argent, elle reviendrait dans cette ville avec lui, mais aussi avec une autre personne. Une personne qu'elle appréciait autant que lui.

« Yu-chan. Tu crois... qu'on aurait le temps d'aller visiter la Cathédrale de Notre dame de Paris. C'est bien comme ça qu'elle s'appelle, non? », demanda-t-elle, avec son air de... petite fille insouciante. « Je suis tellement heureuse! J'ai l'impression de vivre un rêve. », s'exclama-t-elle, exprimant sa joie d'être dans cette merveilleuse ville.


En tant que « dernière » de leur génération, elle était un peu sa protégé. Du moins, c'était ce qu'elle ressentait quand il la voyait entrain de gonfler le torse devant les puceaux qui s'imaginaient avoir une chance avec elle. Malheureusement pour eux et aussi pour son cousin, son cœur était pris par une personne connue de lui. Une certaine personne qu'il ne pouvait pas voir en peinture, sauf quand il s'agissait d'elle. Le problème, pour cette princesse, allait être de l'avouer à son protecteur. Parce que oui, l'étape du cousin devait passer avant celle des parents, mais elle était aussi bien pire.

HRP:

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MessageSujet: Re: « Ne pouvoir se passer de Paris, marque de bêtise ; ne plus l'aimer signe de décadence. » || Satsuki    « Ne pouvoir se passer de Paris, marque de bêtise ; ne plus l'aimer signe de décadence. » || Satsuki EmptySam 24 Mai - 20:51

#1FA055
 
 
Feat # Satsuki <3

 

 


Le voyage semblait déjà avoir plu à Satsuki ce qui était, en soit, un excellent point. Yugi était paré à – à peu près – toutes les éventualités aujourd’hui. Son portable professionnel était coupé donc les gêneurs du studio qui voudraient le contacter seraient directement éjectés vers la messagerie. Ça lui laissait tout le temps nécessaire pour faire profiter sa cousine de ses connaissances en matière de tourisme au cœur même de la Capitale qui a fait rêver – et continue de le faire, d’ailleurs- des générations entières de femmes. Déjà, elle semblait avoir des idées bien précises. Notre-Dame ? Oui, excellent choix, le nippon en convenait sans mal.

Satsuki semblait avoir envie de faire les boutiques, aussi. Qu’à cela ne tienne, ils auraient le temps de faire tout ça. Après tout, le début de journée était à peine entamé et ils n’avaient bien que l’embarras du choix ! Yugi était maintenant maître du déroulement des événements – et ne le cachons pas, il adorait ça – ce qui voulait dire que tout devait marcher à son rythme, sinon, ça risquait de ne pas trop le faire. Du moins, si sa cousine pouvait se permettre une petite entorse au programme sans qu’il ne l’incendie –il n’oserait jamais – le moindre passant un peu trop audacieux se ferait gratifié d’un regard de mort absolue. Aujourd’hui c’était Satsuki, la Reine. Point à la ligne.

« Bien bien Satsu’, on va pas tarder à y aller, alors. Ça va, bien installée ? Le siège n’est pas trop inconfortable ? »

Oui, parce qu’une Ferrari peut être inconfortable… Il parait. Mais le plus important n’était pas là. Du moins, pas pour le Wakaïdo. D’un geste souple et tout en finesse, il vint attraper le menton de sa cousine pour tourner son visage vers le sien. Inspection générale oblige, le blandin avait de quoi il était ici question.

« Plus important, le décalage horaire, ça va ? Sinon on peut attendre encore un peu, hein. Moi je suis habitué donc ça va, mais si tu veux dormir un peu, n’hésites pas à me le dire surtout, je m’en voudrais que tu tombes dans les pommes au milieu des carrés Hermès, vois-tu ? »

Oui parce que la santé de Satsuki, ça passait laaaargement avant tout de reste. Paris ou non !



HRP. pardon c'est court ;w;

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MessageSujet: Re: « Ne pouvoir se passer de Paris, marque de bêtise ; ne plus l'aimer signe de décadence. » || Satsuki    « Ne pouvoir se passer de Paris, marque de bêtise ; ne plus l'aimer signe de décadence. » || Satsuki EmptyDim 25 Mai - 13:47



Ne pouvoir se passer de Paris, marque de bêtise ; ne plus l'aimer signe de décadence.


Les deux cousins étaient dans la voiture quand la manager admirait la vue que lui offrait la ville de ses rêves à travers la vitre de la voiture de son cousin. Elle en restait presque sans voix. Elle se trouvait – dans la vie réelle – dans la ville de ses rêves. Il y avait tellement de choses à visiter, de boutiques à voir et surtout, de paysage à admirer. Pour s'assurer du bon déroulement, Yugi avait éteint son portable. Il voulait que cette journée soit la sienne. Toutefois, pour la japonaise, cette journée allait être la leur. Elle ne voulait pas être la seule à profiter de ce moment, même si elle savait que son cousin allait sûrement y retourner pour son travail. Elle voulait qu'il en profite autant qu'elle. Oui, Satsuki n'était pas le genre de personne à vouloir profiter de la bonté des autres. Bien au contraire. Une qualité qui faisait qu'elle semblait si mignonne, si adorable aux yeux des autres. Et son cousin le savait parfaitement bien. C'était pour cette raison qu'il était tout le temps sur son dos. Non pas par égoïsme, par fierté d'avoir une cousine aussi mignonne mais parce qu'il savait que beaucoup de personnes allaient profiter de sa gentillesse à leur profil.

Observant le paysage alors qu'il n'avait pas encore démarrer la voiture, elle entendit son cousin lui dire qu'ils allaient bientôt y aller. Direction Notre Dame de Paris. Ses yeux brillèrent à ce moment-là. Pour deux raisons: la première était qu'elle était impatiente de visiter tous ces monuments, de faire les boutiques, mais ses yeux brillèrent aussi parce qu'elle était fatiguée. Elle tenait le choc, mais elle n'avait pas l'habitude des voyages et du décalage horaire. Dans un premier temps, il lui demanda si elle était bien installée. Puis, avant même qu'elle ait eu le temps de dire quoi que ce soit, il lui prit délicatement le menton pour tourner son visage vers le sien. Lui demandant, cette fois-ci, si elle supportait le décalage horaire. Que dans le cas où elle avait du mal, il pouvait l'attendre. Il ne voulait pas la voir s’évanouir en plein Paris parce qu'elle serait trop fatiguée. Le regardant, elle lui sourit tendrement avec de déposer un baiser sur son front. Quand il s'y mettait, il pouvait être sur-protecteur.  

« Ne t'inquiète pas, ça va le faire. Je suis habituer à supporter des rythmes de dingue avec les cours et les entraînements de basket. Ça devrait le faire. Faudra juste ralentir le rythme de marche, si ça te dérange pas. », répondit-elle en le regardant dans les yeux. Elle adorait la couleur de ses yeux. « je te le dirai si je sens la fatigue monter un peu trop. On en profitera pour se poser dans un parc. Non? », continua-t-elle. « et oui, je suis bien installée, on peut y aller! La voiture n'est pas si inconfortable que ça. », finit-elle en souriant.


Maintenant que les bases étaient posées sur la journée et la santé de la jeune princesse, ils allaient pourvoir y aller. Elle mit sa ceinture, et ils partirent en direction de la cathédrale. Elle profita du voyage en voiture pour se reposer les yeux. Elle n'était pas fatiguée, mais de cette façon, elle pouvait rassurer son cousin sur le fait qu'elle tiendrait toute la journée. Son cousin pourrait profiter de cette journée comme il le devait.

~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~

Sur place, la demoiselle était en admiration. Toutefois, la hauteur du bâtiment lui donna le vertige. Elle reposa ses yeux sur les portes. D'habitude, elle n'avait pas spécialement le vertige. Pourquoi est-ce qu'elle ressentait ça maintenant? Le manque de sommeil? Le décalage horaire? Beaucoup d'hypothèses et aucune réponse valable. En admiration devant le bâtiment, elle en restait sans voix. Après tous les livres qu'elle avait lu dessus, tous les documentaires vu, elle était enfin devant. Elle s'accrocha au bras de son cousin. Un peu plus loin, un groupe de garçon observait les deux japonais. Ou du moins, ils observèrent la jeune japonaise. Même à l'autre bout du monde, les garçons reluquaient la demoiselle. Que ce soit au Japon ou en France les mecs étaient tous les mêmes: des pervers qui réfléchissaient avec leur partie du corps en dessous de la ceinture.

« Tu crois qu'on peut prendre des photos à l'intérieur? J'ai promis à ma mère et à la tienne de ramener plein de photos. », demanda-t-elle alors qu'elle prenait des photos de l'extérieur. « et aussi de te surveiller. », continua-t-elle en rigolant. « Je sais pas si tu lui as parlé depuis longtemps, mais elle s'inquiète beaucoup pour toi. Elle a peur que tu manges mal. », finit-elle. Dans sa voix, on entendait qu'elle était aussi inquiète.


Tout comme sa tante, Satsuki était aussi inquiète pour son cousin. Il avait l'air en pleine forme, mais son mode de vie lui faisait peur. Toujours accrocher à son bras, elle entendit des gens s'approcher près d'eux. Elle ne fit pas attention jusqu'à ce que l'un d'entre eux lui mettent la main aux fesses. C'était la première fois de sa vie qu'un garçon lui mettait la main aux fesses. Elle sursauta à ce contact, se mit à rougir et se raidit. Pure comme elle était, elle se sentait bizarre à ce contact. C'était la première fois qu'elle se sentait comme ça. Paris venait de lui offrir un avant goût de sa façade sombre.

HRP:

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MessageSujet: Re: « Ne pouvoir se passer de Paris, marque de bêtise ; ne plus l'aimer signe de décadence. » || Satsuki    « Ne pouvoir se passer de Paris, marque de bêtise ; ne plus l'aimer signe de décadence. » || Satsuki EmptyLun 26 Mai - 13:39

#1FA055
 
 
Feat # Satsuki <3

 

 


Il aurait dû s’en douter, que sa cousine refuserait de prendre du repos. Mine de rien, avec le temps, il avait appris à la connaître sur le bout des doigts et même si ça l’agaçait quelque peu, ce genre de conduite, puisque c’était de sa petite princesse tant aimée dont il était ici question, ça ne le gênait pas outre mesure et il passait l’éponge plus qu’il ne l’aurait fait avec n’importe qui d’autre. Mais soit, une fois s’être assuré que Satsuki avait bien pris en compte ses recommandations, il activa le contact de sa voiture coupée sport et entra donc totalement sur les routes parisiennes – et leur sympathie hors-norme, bien entendu, ahan. Il était évident qu’il n’allait pas marcher à la façon des nordiques, c’était couru d’avance ! Et puis il prendrait toujours soin de jeter un coup d’œil furtif aux faits et gestes de sa cousine avant toutes choses. Simple mesure de sécurité, voilà tout. Rien de bien méchant, en somme. Bien sûr, on y croit.

◕‿◕❤

De voir sa cousine ainsi émerveillé le mettait en joie. Un magnifique sourire bordait les rives de ses lèvres, d’ordinaire si statiques lorsqu’il ne posait pas pour les photographes. Il se doutait bien que le bâtiment en lui-même subjuguerait la petite –et c’était le cas de le dire - nippone à ses côtés. Même s’il ne l’avouerait jamais – ô grand jamais -, Yugi fut attendrit par cette simple vision. Ça lui faisait très plaisir. Mais un regard de type « deathglare » fut lancé en direction de pas mal de monde aux alentours. Ces charognards qui matait sans vergogne aucune les formes de la jolie japonaise avaient le don d’énerver le Wakaïdo plus que mesure. Mais il tâchait de rester le plus calme possible. Lui-même pouvait être qualifié de déluré, certes, il le reconnaissait sans ma let ne chercherait, de toute manière, pas à le cacher… Seulement, voir une telle différence de mentalité entre l’ex-Edo et l’Europe –enfin, la France, présentement- le mettait presque hors de lui. Et pourtant, il savait bien que ce n’était pas à ça qu’il fallait s’arrêter pour bien comprendre la beauté même du pays. Ces parasites n’étaient rien, au fond.

C’est ainsi qu’il s‘apprêtait à répondre à Satsuki, tout en tâchant d’être le plus calme possible. Seulement, un problème – et de taille- survint alors. Un bouseux de caniveau avait osé toucher la rosette. Pire, il avait posé une main sur ses fesses. Quel pervers ! Le sang de Yugi ne fit qu’un tour, immédiatement.

Alors, sans bien réfléchir, le Wakaïdo détacha sa cousine adorée de son bras et posa ses deux immenses paluches sur ses frêles épaules avant de lui dire ;

« Satsuki, tu veux bien aller à l’intérieur ? Je te rejoins d’ici une petite minute. »

Il assortit sa phrase d’un mouvement de pression dans le dos de l’adolescente, afin de la diriger vers l’épaisse porte de la cathédrale. Ensuite, il lui fit un signe de main des plus doux, ainsi qu’un sourire et disparu derrière l’un des murs de Notre-Dame. Là, il retrouva le type qui avait osé approcher Satsuki, discutant à gorge déployée avec ses potes, sans aucune classe. Pff, la raclure parmi les raclures, en somme. Le japonais s’en retrouva encore plus dégouté, soudainement.

Inutile de préciser ce qui se passa exactement derrière l’édifice. Yugi s’arrangea pour que la mâchoire de l’indigent se décale de son axe normal et prévint le propriétaire de cette dernière que s’il recommençait ce genre de comportement, il reviendrait lui rouler une pelle. En tant de bisexuel sachant parler français, Yugi n’avait aucun scrupule à utiliser de tels arguments. Ceux d’en face n’étaient pas obligé de savoir que c’était du bluff – surtout lorsqu’il arrivait à faire peur avec un regard. Quoi qu’il en soit, l’abruti mis hors d’état de nuire pendant un petit moment – les potes du mec n’ayant même pas régit pour lui filer un coup de main, en plus – l’expatrié fouilla sans gêne dans ses poches pour lui subtiliser un peu d’argent. Retour sur intérêt, disait-il, avant de tourner les talons. Il devait tout de même retrouver Satsuki, mine de rien.

Alors, avant de la rejoindre, il acheta une rose bien rouge à l’entrée –avec l’argent du tabassé, bien entendu – et prit soin de descendre ses manches jusqu’au bout de ses doigts, afin que la petite rose ne puisse pas voir les traces du coup porté précédemment – bah oui, même Yugi pouvait saigner, tout de même.

Une fois rentré, il ne lui fallut que peu de temps avant de retrouver la Momoi. La prenant dans ses bras, il lui tendit la rose par la suite.

« Tiens, c’est de la part de ce garçon de tout à l’heure, il a fait une petite erreur de jugement et il tenait à s’excuser convenablement. » dit-il, un grand sourire sur les lèvres. « Alors ? L’endroit te plait ? Tu as déjà pris des photos ? »

Oui, il n’était pas fou non plus, il cherchait à noyer le poisson, aussi.



HRP. nyuh tu m'as inspiré *A*

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MessageSujet: Re: « Ne pouvoir se passer de Paris, marque de bêtise ; ne plus l'aimer signe de décadence. » || Satsuki    « Ne pouvoir se passer de Paris, marque de bêtise ; ne plus l'aimer signe de décadence. » || Satsuki EmptyMar 27 Mai - 19:27



Ne pouvoir se passer de Paris, marque de bêtise ; ne plus l'aimer signe de décadence.


Sa première journée à Paris s'annonçait « amusante » pour la japonaise. À peine devant la Cathédrale qu'elle s'était faite tripoter par un inconnu. Elle n'avait pas eu le temps de voir, puisqu'elle mit du temps à se retourner pour voir qui était ce malotru. Les distances de communications étaient différentes d'un pays à un autre et d'une culture à un autre. Les japonais étaient beaucoup moins tactile et démonstratif de leur sentiment que les français. Un détail qui faisait que la jeune Momoi n'avait supporté les mains sur ses fesses. Personne, mis à par ses parents et son meilleur ami, ne les avait touché. Un détail à ne pas mentionner devant son cousin, sinon une personne risquerait de mourir dès leur retour à la capitale. Toujours devant le monument, dès qu'elle se raidit, Yugi prit l'initiative de regarder autour d'elle pour savoir pourquoi. À ce moment-là, il vit l'affront que le mec venait de faire:salir une partie du corps de sa princesse. Sans attendre quelques secondes, il demanda à Satsuki d'entrer avant lui. Il devait régler deux trois petites choses avant de la retrouver. Sans qu'elle ne puisse lui répondre quoi que ce soit, il la poussa vers les grandes portes. Elle gonfla ses joues, mais accepta de le laisser seul. Elle savait très bien ce qui allait se passer. Elle était peut-être sa princesse, mais elle n'était pas totalement idiote.

Quand elle entra dedans, elle fut encore plus émerveillée qu'à l'extérieur. Les détails des peintures vitraux lui donnèrent l'impression qu'elle rêva. Comment pouvait-elle être dans un lieu aussi magnifique? Malheureuse, elle n'y entra pas avec son cousin, alors quand des gens venaient la voir, elle ne comprenait pas. S'excusant en anglais, les autres touristes comprirent qu'elle attendait quelqu'un. Toutefois, elle ne perdit pas de temps. Elle sortit son appareil photo, profitant qu'il ne soit pas là pour s'imaginer se marier dans un endroit comme celui-là. La romantique avait déjà décidé de se marier dans cette cathédrale avant même de sortir avec quelqu'un. Par contre, au bout de quelques photos, quelqu'un vient la voir en lui disant qu'il était interdit de prendre des photos à l'intérieur. Elle rangea donc l'objet et attendit patiemment son cousin. Elle le vit entrer quelques minutes après avec une rose à la main et les manches descendus jusqu'en bas. Croyait-il qu'elle n'allait rien voir? Elle se tenait dans ses bras à présent, la rose à la main.

« Elle est vraiment de sa part ou de la tienne? », demanda-t-elle pour lui faire comprendre qu'elle savait très bien ce qu'il venait de faire. « C'est plus que magnifique! J'espère que je pourrai me marier dans un endroit comme celui-ci dans quelques années... », rajouta-t-elle en détournant le regard pour éviter de sentir ses ondes négatives montées. « Pour les photos, j'ai commencé à en prendre, mais on m'a dit que c'était interdit. Si je voulais des souvenirs, je devais acheter des cartes postales dans la boutique de souvenir. », finit-elle.


Avant même qu'il eut le temps de dire quoi que ce soit, elle lui embrassa le front. C'était un rituel, chez elle, d'embrasser sur cette partie de la tête. Signe d'un amour pur et sincère. Elle resta dans ses bras encore quelques secondes avant de les quitter pour juste lui prendre le bras. Elle allait – pour une fois – faire abstraction de son altercation avec l'inconnu. Elle n'avait pas envie de gâcher leur journée. En échange de cette bonne volonté, elle allait plutôt le taquiner. Un moyen plus drôle pour se venger. Même si elle appréciait énormément les efforts de son cousin pour la protéger. D'ailleurs, elle n'était pas énervée contre lui pour ce qu'il avait fait, mais pour l'image qu'il donnait aux autres. Beaucoup de personnes l'admiraient, mais autant le redoutaient quand le problème la concernait. Une image qu'elle ne supportait pas puisque ce que n'était pas celle de son vrai cousin. Du cousin tendre, gentil et adorable qu'il était. Elle profiterait sûrement de ce voyage pour discuter avec lui, de cousin à cousine. Au moins, elle savait qu'il ne pourrait pas s'énerver contre elle, ni même la lâcher pour X raison. Ils étaient dans un autre pays et son côté « prince protecteur » allait reprendre le dessus sur sa mauvaise humeur.

« Yu-chan... pourquoi est-ce que tu frappes tous ceux qui s'approche de moi? », demanda-t-elle. « Je sais ce que tu es parti faire pendant que je t'attendais. Tu crois que je suis idiote? Qu'une simple manche pourrait cacher tes marques sur tes mains? », rajouta-t-elle. Elle avait horreur des bagarres. « Qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire de toi? », continua-t-elle en soupirant de désespoir. « J'accepte de passer l'éponge sur cet incident si... si je t'achète une glace. J'ai vu des vendeurs de glace pas très loin. On s'en mangera une après la visite. », finit-elle de dire avec le sourire aux lèvres.


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MessageSujet: Re: « Ne pouvoir se passer de Paris, marque de bêtise ; ne plus l'aimer signe de décadence. » || Satsuki    « Ne pouvoir se passer de Paris, marque de bêtise ; ne plus l'aimer signe de décadence. » || Satsuki EmptySam 31 Mai - 20:40

#1FA055
 
 
Feat # Satsuki <3

 

 


Outch, il s’était fait grillé. Malgré toute l’intelligence qu’il avait fait glisser dans ce contexte pour justifier sa petite absence pas bien longue, Satsuki avait lu à travers lui. Et merde. Yugi aurait grandement préféré lui épargner ça ; elle n’avait pas besoin d’être au courant, nom de Dieu ! En plus, maintenant, pour rattraper ma connerie, ça semblait être grandement compromis. Voir totalement. Eh merde, il ne manquait plus que ça. Le blafard espérait que ça n’allait pas lui gâcher la journée pour autant. Ou plutôt agacer sa cousine au point qu’elle ne profite pas de cette visite hors du commun pour la lycéenne qu’elle était… déjà. Le Wakaïdo se souvenait encore de quand la petite rosette apprenait à faire du vélo sans les petites roues, c’était attendrissant et…. Bref, là n’était pas le sujet.

Présentement, il avait en face de lui une adolescente ; pire, une fille dans la fleur de l’âge – bientôt une femme, quoi. Comprendre par là qu’elle était sur le point de devenir l’une des créatures les plus dangereuses et effrayants que la terre puisse porter – pas encore une gorgone, mais pas loin, oui, en effet. Car oui, c’aurait pu paraitre étonnant –ou choquant, tout dépendait du point de vue, au final - mais s’il y avait bien une entité qui arrivait à effrayer un tant soit peu Yugi, c’était sa mère – ou n’importe quelle femme de sa famille, en gros. Lorsque ces dernières se mettaient en rage, mieux valait décamper, même lui le savait. Pas qu’il ne tolérait pas le conflit – venant de lui c’aurait été gonflé – mais il savait seulement que vouloir arrêter un Léviathor rouge avec une canne à pêche en plastique, c’était déconseillé si l'on voulait vivre un peu plus longtemps. Du coup, il faisait ce qu’il fallait pour éviter ce genre de mauvais pas.

Fort heureusement pour lui – et son trouillomètre -, Satsuki ne paraissait pas vouloir l’accrocher aux clous de la première croix catholique qui lui passerait sous le nez. Enfin, pour dire vrai il n’avait pas vraiment prêté attention à ce qu’elle venait de dire, trop concentrer à vouloir mettre sur pieds un plan de secours à la Jack Bauer -24 heures chrono pour les incultes – pas taper, trop tentant - pour se carapater vite fait bien fait si jamais la miss désirait le décapiter à juste titre. Finalement, ledit plan d’action n’aura même pas eut lieu d’être puisque Yugi revint sur terre avec le mot « souvenirs ». Ah ? Bon et bien il ne semblait pas être sur le point de devoir rendre ses dernières volontés, c’était déjà ça. Il n’avait pas entendu l’évocation du simple mot mariage et heureusement car dans le cas contraire, il serait sans doute parti en descente d’organes avant l’heure, c’était certain !

Quoi qu’il en soit, il allait lui répondre qu’il l’emmènerait autant de temps qu’elle le désirait dans la boutique pour faire des achats – qu’il lui offrirait, pour sur – lorsque la demoiselle à la rose chevelure entama une nouvelle pente de discussion. Outch, le retour. Il ne savait pas du tout – mais alors vraiment pas – comment se justifier. Pour lui, ça lui paraissait naturel, voilà tout. Il se devait de défendre Satsuki, point barre. Il était un homme et donc, par conséquent, savait pertinemment ce que ses compatriotes pouvaient avoir dans le crâne devant une jolie fille. Il n’était pas plus saint qu’un autre – au contraire, même – et c’est justement son parcours jusqu’à actuellement qui lui permettait de tenir une attitude pareille et de réagir de la sorte. Il craignait tant de retrouver un jour sa petite cousine détruite par un autre qu’il faisait tout pour que ça n’arrive jamais… Même si ça signifiait la priver de toute vie sentimentale – et surtout sexuelle, par tous les saints !

Heureusement, l’adolescente se radoucit rapidement et, toujours accrochée à son bras, lui offrit même une porte de sortie inespérée ! Il se devait donc de profiter de cette chance qu’il n’espérait plus depuis un moment, déjà.

« Disons simplement que je sais à quoi peuvent bien penser les autres hommes, c’est tout… »

Il avait lâché ça naturellement, en japonais, au milieu d’une horde d’autrichiens qui passaient par là. En vrai, il espérait qu’elle puisse comprendre son point de vue – et pourquoi pas y adhérer, finalement ? – car avec elle, il aurait apprécié de voir le proverbe « l’espoir fait vivre » devenir réalité. Cela dit, il avait conscience qu’il fallait vite retourner à leurs moutons de suite pour ne pas prendre trop de retard par la suite. Il note en tête de coup de la glace, qui sait si ça ne pourrait pas lui resservir, plus tard.

Il emmena par la suite Satsuki plus en profondeur dans la Cathédrale, prenant très discrètement quelques photos avec son portable, faisant mine d’appeler quelqu’un pour feinter. De temps en temps, il lui expliquait vaguement la signification de tel ou tel vitraux ou telle ou telle statue avec ce qu’il avait retenu de son séjour ici, par le passé. Il ne savait pas trop si ça allait l’intéresser mais après tout… pourquoi pas ? Puis jouer les guides était plaisant, un peu.
Sortis de l’édifice religieux, le Wakaïdo laissa son regard voguer vers la Seine et eut une idée géniale, selon lui – comme d’habitude, en somme.

« Satsuki, une ballade en péniche autour d’une immense glace, ça te dit, justement ? »

Un sourire pour appuyer ses paroles et youplaboum, c’est les nippons que voilà !




HRP. Bwahahahah je nous luv

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MessageSujet: Re: « Ne pouvoir se passer de Paris, marque de bêtise ; ne plus l'aimer signe de décadence. » || Satsuki    « Ne pouvoir se passer de Paris, marque de bêtise ; ne plus l'aimer signe de décadence. » || Satsuki EmptySam 31 Mai - 23:01



Ne pouvoir se passer de Paris, marque de bêtise ; ne plus l'aimer signe de décadence.


Les femmes de la famille Momoi avaient la fâcheuse tendance à faire régner la loi d'une poignée de fer. Elles pouvaient être aussi douces que terrifiante, surtout quand elles étaient mère. Sûrement à cause de l'instinct de protection de leurs progénitures. Et malheureusement pour Yugi, Satsuki était sa cousine du côté maternel: du côté des Momoi donc. Cependant, fort heureusement pour lui, elle n'était qu'une adolescence et, à travers l'éducation de son père et oncle du chanteur, la douceur avait pris le pas sur la terreur. Satsuki ressemblait plus à une princesse au cœur tendre qu'à un troll des montagnes assoiffés de sangs. Pis franchement, elle n'avait pas le physique pour aussi. Les deux cousins étaient donc dans la cathédrale quand elle lui fit remarqué qu'elle avait vu les marques sur ses mains. Elle lui demanda même, de cousine à cousin, pourquoi est-ce qu'il frappait tous les garçons qui s'approchaient d'elle. Contre toute attente, sa réponse la fit rougit. Des rougeurs, mélange de gène et de plaisir. Elle était gênée parce qu'il pensait à ses relations amoureuses, mais aussi de plaisir parce que cela signifiait qu'il s'inquiétait pour elle. Qu'il était près à se mettre les mains à sang pour l'honneur et la pureté de sa cousine. Comment lui en vouloir dans ses conditions? Elle le prit dans ses bras, prit un mouchoir, le mouilla un peu et s'occupa de sa blessure. Elle lui offrit un tendre sourire tout en s'occupant de sa blessure.

« Que tu es bêtes Yu-chan. Je sais très bien comment sont les garçons. Après tout, je passe quasiment toutes mes journées entouré de mâle qui ne pensent qu'à se faire des filles. », répliqua-t-elle tout en essuyant le sang. « Mais... je te remercie d'être là pour moi. Je... je sais pas ce que je ferrai sans toi. », continua-t-elle. « Je suis heureuse que tu penses à moi comme ça et non comme une « simple cousine », comme avec les autres. », finit-elle, toujours un peu rougissante sur les joues.


Maintenant que sa main ressemblait à quelque chose, elle se laissa guider par son cousin pour la visite. Il lui expliqua des petites anecdotes qu'elle ne connaissait pas. Tout le long de la visite, elle fut émerveillée par l'histoire de chaque pierre, de chaque vitrail. Tout était magnifique. Plus elle pénétrait dedans, plus elle avait envie de se marier dans ce genre d'endroit.  Elle se sentit gêner quand il prit des photos alors que cela était interdit. Elle déposa un baiser sur sa joue pour le remercier. À ses côtés, elle se sentait vraiment comme une princesse. Il lui manquait plus que la robe pour qu'elle soit une princesse à 100%. Sortit de la cathédrale, elle observa les alentours quand il lui demanda si cela lui tentait de manger une glace sur une péniche. Au mot « péniche », ses yeux brillèrent de mille feux. Bien sûr qu'elle acceptait. Pourquoi dirait-elle non à l'une des merveilles de Paris? Toutefois, elle comptait bien le taquiner un peu, une dernière fois.

« Avec plaisir! Mais c'est moi qui paie les glaces, d'accord? », demanda-t-elle avec le sourire aux lèvres. « Pis comme ça, on pourra... », commença-t-elle à dire avant de bailler. « … se poser un peu. Je commence à avoir un petit coup de barre. », finit-elle. Comme promis, elle venait de le prévenir qu'elle commençait à fatiguer.


Elle prit la main de son cousin et se laissa guider par celui-ci. Il connaissait mieux la ville qu'elle et surtout ses pièges. Comme le coup du garçon et de sa main aux fesses de la nippone. D'ailleurs, à cause de ça, elle avança un peu plus vite pour s'accrocher à lui. La culture française et japonaise était vraiment différente. Pas au point d'en avoir peur, mais au point de se sentir plus rassurer dans les bras de son géant de cousin. Parce que oui, la manager mesurait à peine 1m61 tandis que son cousin, lui, mesurait plus de 2m. Imaginez un peu la grande différence de taille. Limite, il pourrait porter sa cousin d'un seul bras jusqu'à la péniche. Heureusement pour elle, elle savait qu'il ne le ferait jamais: c'était un coup à ce que les autres garçons puissent se rincer l’œil en regardant sous la jupe de sa princesse. Juste impossible à imaginer pour lui.

Arrivée au niveau du bateau, ils furent accueilli comme des rois. La célébrité de son cousin avait un grand avantage, même si les inconvénients étaient aussi de taille. Avant qu'ils ne puissent avoir une table dans un coin tranquille, Satsuki fut détacher de son cousin à cause de quelques fans un peu trop hystérique. Fort heureusement, cela ne dura pas longtemps. Une table se libéra rapidement pour eux. Toutefois, elle sentit les regards noirs sur elle. Elle n'en fit pas attention. Elle avait tellement l'habitude de ça que maintenant, cela ne lui faisait ni chaud, ni froid. Installé à leur table, la demoiselle commanda une glace à la fraise et à la vanille et laissa choisir son cousin. Quand le serveur partit, elle profita du paysage pour discuter de quelque chose qu'elle avait sur le cœur.

« Yu-chan. Je.. je voulais te parler d'un truc. Vu qu'on a abordé le sujet des « garçons », je voulais te dire que... », commença-t-elle à dire avant d'être interrompu par le serveur. « Me... merci. », dit-elle en français. Elle ne connaissait pas beaucoup de mots, mais à force de voir des films en VF, elle en avait retenu quelques uns. Face à lui, elle devient rouge comme une tomate avant de baisser le regard vers sa glace. « Yu-chan. Je suis amoureuse de  quelqu'un. », lui annonça-t-elle. Lâché comme ça, telle une bombe nucléaire.


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MessageSujet: Re: « Ne pouvoir se passer de Paris, marque de bêtise ; ne plus l'aimer signe de décadence. » || Satsuki    « Ne pouvoir se passer de Paris, marque de bêtise ; ne plus l'aimer signe de décadence. » || Satsuki EmptyDim 1 Juin - 12:47

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Il n’y avait que peu de choses qui pouvaient faire perdre son sang-froid à Yugi. Enfin, ça, c’était sans le facteur « Satsuki » à ses côtés. Parce que oui, dès que sa cousine se trouvait dans son espace vital, il devenait une sorte… d’autre homme. Attention, c’était toujours le même connard puant l’arrogance et l’assurance de soi, mais il y avait une statistique inédite qui se débloquait toute seule à ce moment-là. Et ceci pouvait se vérifier aisément par ses réactions envers ceux et celles qui osaient l’aborder à ce moment-là. Il n’était pas mal-aimable – quoi que ça dépendait avec qui, il fallait bien l’avouer – mais il avait beaucoup moins de patience qu’à l’accoutumée, même pour joueur aux faux-culs, si l’on peut formuler les choses ainsi.

C’est pour cela qu’à peine arrivé devant les portes de la péniche, le Wakaïdo se fit alpaguer sans douceurs par trois fans hystériques – s’il avait tout compris -, le séparant un instant de sa cousine. Il fit de son mieux pour ne pas les vexer et força un sourire une pour photo. Cela dit, il écourta bien rapidement le petit moment privilégié entre un chanteur et ses admiratrices – parce que bon, il était en congé aujourd’hui, merde ! – pour escorter de nouveau la rosette à l’intérieur, tel un chevalier servant. Le tout sans même remarquer les regards envieux des fans envers sa petite princesse. Ce n’est pas comme si ce genre de groupies l’intéressait, au fond. Il avait bien plus intéressant à son bras, il fallait le dire !

Ils s’installèrent donc à la table qui offrait la meilleure vue – encore un avantage de la célébrité qui collait à la peau du Wakaïdo – et passèrent donc commande, afin de satisfaire leurs appétits. Tandis que Satsuki s’orientait vers une fraise et vanille, Yugi préféra la menthe et le chocolat, l’un de ses mariages gustatif favori. En attendant d’être servi, il repensa aux dires précédents de sa cousine. Si elle avait cru le rassurer en déclamant qu’elle savait pertinemment à quoi pensait les autres hommes, elle s’était fourvoyée. Le blafard venait d’ailleurs de songer à faire une petite visite à Too, à l’occasion. Après tout, Satsuki était un peu comme la prunelle de ses yeux. Comme sa mère, en somme. Quiconque essayerait de l’approcher de trop près sans son aval premier risquait fort de faire amplement connaissance avec le mur le plus proche – ou avec le sol, si ça se passait en extérieur.

Tout en réfléchissant activement, il gobait sa glace, au fur et à mesure. Elle était rudement bonne, il n’y avait rien à redire dessus ! Mais si Satsuki pensait régler la note, elle rêvait éveillée, pour sûr ! Il trouverait bien un moyen de ne pas la laisser accéder à son porte-monnaie, un point c’est tout. Ils furent rapidement servit et Yugi eut un immense sourire attendrit en entendant la rosée répondre un « merci » quelque peu timide, dans un français gêné. C’était tellement adorable ! Il reprit une large cuillère de sa glace, dégustant le parfum qui se diffusait alors lentement entre ses dents. Rien n’aurait su gâcher un moment pareil, rien !
Sauf peut-être un mot tabou.

Car oui, alors que Yugi avait toujours son ustensile de dégustation entre les mâchoires, Satsuki prononça un mot qu’il n’aurait jamais cru entendre de son innocente bouche. Le mot « amoureuse ». Immédiatement il y eut un blocage. 404 not found. Error system. La mauvaise surprise se lu sans mal sur les traits du nippon juste avant qu’il ne soit pris d’une toux digne d’un titan, toussant à en faire trembler la table. En vrai, il avait manqué de peu de s’étouffer avec sa cuillère. La quinte de toux passée, il prit appui sur le rebord de la table et cerna ses tempes avec ses deux mains, le visage baissé dans l’ombre de sa propre unité.

Bon, que faire ? L’hypothèse de s’énerver maintenant et de reproduire le Titanic sur la scène avec à la place d’un paquebot de luxe une péniche n’était pas très alléchante. Si Yugi devait mourir, ce serait avec classe, tout de même. Bon, calme, zen, il ne fallait pas s’emporter. Le japonais décida qu’il allait faire « genre » que ça ne le touchait pas pour le moment. Yugi était du genre vicelard. Du genre à te sourire par devant et te poignarder par derrière au moment où tu t’y attends le moins. Il allait buter ce mec –dont il ignorait encore l’identité – après en avoir appris davantage sur lui.

Il se redressa donc sur lui-même, s’essuya le contour de la bouche –car oui il n’y avait eu aucune classe de sortie durant l’étouffement précédent – et sourit de nouveau à Satsuki, comme « si de rien n’était ». Même si dans les faits, il attendait juste de faire son gros fourbe envers le connard de service qui avait osé faire ça. Et cette fois, il ne se contenterait pas d’une mâchoire déglinguée comme pour l’autre. Oh non, loin de là.

« Ah oui, vraiment ? Je suis étonné. »

Un sourire toujours sur les lèvres, il cherchait un moyen de changer de sujet, juste pour pouvoir y revenir petit à petit durant la journée et tirer la couverture à lui avec suffisamment d’informations. Il se souvint alors qu’il avait un accessoire tout à fait banal dans ses poches mais qui pouvait, pour le moment, faire glisser la conversation comme il le souhaitait.

« Tiens, Satsuki, tu veux bien colorier ma marque de naissance, s’il te plait ? J’ai envie de la voir violette, maintenant. »

Il lui avait dit ça en lui tendant un crayon de maquillage de couleur violacée. D’une pierre de coups ; il espérait qu’en s’occupent ainsi de repasser sa marque, elle ne penserait plus à « ce garçon » et en plus, il entendait déjà les fans installées plus loin rager comme pas permis. Et ça, ça n’avait tout simplement pas de prix. AH ah.


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MessageSujet: Re: « Ne pouvoir se passer de Paris, marque de bêtise ; ne plus l'aimer signe de décadence. » || Satsuki    « Ne pouvoir se passer de Paris, marque de bêtise ; ne plus l'aimer signe de décadence. » || Satsuki EmptyDim 1 Juin - 14:08



Ne pouvoir se passer de Paris, marque de bêtise ; ne plus l'aimer signe de décadence.


La péniche – au même titre que la cathédrale – était un des trucs qu'elle comptait faire quand elle pensait à Paris. La ballade sur la seine était l'une de ses scènes romantiques préférés quand elle regardait ce genre de film. Qui ne rêvait pas d'un dîner aux chandelles, sur une péniche de luxe, avec la personne qu'elle aimait le plus? Dans le cas de la nippone, elle passait son goûter du matin sur une péniche de luxe, en mangeant une glace avec son cousin préféré. Les éléments étaient différents, mais les sentiments étaient quasiment les mêmes. Autant dire qu'elle était sur un petit nuage. C'était sans doute pour cette raison qu'elle eut le courage de lui annoncer ce qu'elle avait sur le cœur. Du moins, de lui annoncer qu'elle était amoureuse de quelqu'un. Maintenant, il ne restait plus qu'à lui dire de qui. La chose la plus difficile, vu qu'il connaissait très bien cette personne et quand il l'apprendra... elle voulait même pas y penser. Sa pupille amoureuse d'un paysan. Elle savait très bien qu'il n'allait pas sauter de joie.

Le petit moment en tête à tête sur la péniche commença très bien: trois fans l'avaient reconnu et dégagea Satsuki pour une petite séance de photo et de dédicace. Non violemment, mais juste assez pour qu'il la perde de vu pendant quelques secondes. Elle était fière de lui. Malgré ce manque de délicatesse de la part de ces françaises, il resta calme. Et elle savait que c'était un énorme miracle venant de lui. Puis, elle se remit à son bras pour y entrée. Grâce à la popularité de son cousin, ils eurent une très bonne place. Le serveur vient prendre leur commande. Puis les servit peu de temps après. Elle ne remarqua pas que son cousin l'observait quand elle le remercia dans un français un peu timide et aussi quand elle commença à manger sa glace. La manager semblait subjuguer son cousin. Dans les temps anciens, des rois et reines, elle aurait été la pupille de son cousin. La femme la plus importe à ses yeux, au même titre que sa reine.

Tandis qu'ils mangèrent leur glace. Satsuki profita de ce moment intime pour lui avouer qu'elle était tombée amoureuse. Elle ne sortait pas avec cette personne, juste amoureuse. Vu qu'elle ne voulait pas voir sa réaction, elle se fia au timbre de la voix de Yugi pour savoir s'il le prenait bien ou mal. À la toux longue, elle pensa que non. D'un côté, imaginer que la personne la plus chère à votre cœur vous annonce, sans trailer, qu'elle était amoureuse de quelqu'un. Il y avait de quoi s’étouffer avec une cuillère. À ce moment-là, elle savait qu'il ne fallait pas rire, même si cette scène pouvait être amusante. Puis, contre toute attente, il lui annonça qu'il était seulement étonné. Cette réaction étonna aussi la Momoi. Elle leva son regard vers le sien, clignant des yeux par incompréhension à sa réponse, puis lui sourit quand il lui demanda de colorier sa tache de naissance en violet. Elle était dos aux fans, elle ne voyait donc pas le regard furieux qu'elles lui lancèrent.

Ce fut donc avec plaisir qu'elle s'installa à côté de lui pour faire ce qu'il demandait. Elle prit délicatement son visage dans sa main gauche – donc le coude était installé sur la table pour avoir un meilleur maintient – et de sa main droite, elle redessina sa marque de naissance. Pour être honnête, elle ne comprenait pas pourquoi il coloriait cette marque. Même si, beaucoup de fans l'adoraient. Chacun ses goûts, après tout. Elle s'amusa donc à le redessiner.

« ça me fait drôle de colorier cette marque de naissance. Je me souviens que, petit, tu détestais quand je te taquinais avec elle. Et maintenant, tu me demande de la colorier pour qu'elle soit encore plus visible. », dit-elle, le sourire aux lèvres. « C'est un peu ironique, non? », ajouta-t-elle, en rigolant à cette pensée.


Si Yugi avait eu cette idée pour lui faire oublier cette personne, cela eut l'effet inverse pour la jeune femme. En coloriant sa marque, son esprit se vida et elle repensa à lui. Que pouvait-il bien faire à ce moment-là? Pensait-il à elle? Beaucoup de questions entrèrent dans sa tête. Des questions qui eurent pour effet de rendre la princesse un peu triste. Enfin triste, elle affichait un air « concentré » alors qu'elle était censé s'amuser. Depuis le temps qu'elle espérait ce moment de coloriage. Quand elle eut fini, elle lui déposa un baiser sur son front. Ce baiser enragea encore plus les fans du chanteur. Vu qu'elle savait très bien qu'il ne voudrait pas qu'elle paie les glaces, elle prit son sac en prétextant voulant aller au toilette parce qu'elle était une fille. Elle profita de ce moment pour payer l'addition. Le prix lui fit un peu mal au porte monnaie. Les glaces coûtaient cher en France. Elle plaignait les français. Elle partit aussi au toilette. Après tout, vu qu'elle lui avait dit qu'elle irait, autant le faire non? Elle revient à la table où son cousin l'attendait. Elle reposa son sac par terre et le regarda, les yeux brillants.

« Je sais pas comment tu fais pour manger des glaces à la menthe. Rien qu'en thé, le goût y est fort, mais en glace, ça doit être pire, non?... », dit-elle en soupirant. Elle détestait vraiment ce parfum-là. « … et dire qu'il aime aussi ce parfum. », chuchota-t-elle à elle-même. Puis, elle se releva. « Maintenant, c'est à toi de choisir le prochain monument à visiter. Tu veux qu'on aille voir quoi? », demanda-t-elle, alors qu'elle lui faisait un câlin.


Pour le câliner et pour se venger de ces harpies, elle s'était mise derrière son cousin. La tête de son cousin était dans sa poitrine et elle avait posé sa tête au dessus de la sienne. Elle s'amusait aussi de lui tirer les joues en attentant la réponse. C'était tellement drôle et facile d'enquiquiner ses fans.

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MessageSujet: Re: « Ne pouvoir se passer de Paris, marque de bêtise ; ne plus l'aimer signe de décadence. » || Satsuki    « Ne pouvoir se passer de Paris, marque de bêtise ; ne plus l'aimer signe de décadence. » || Satsuki EmptyLun 2 Juin - 17:28

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Il ne devait pas s’énerver. Non, pas maintenant. Pas alors qu’il profitait d’un peu de bon temps avec sa cousine tant aimée. Bien entendu, il gueulerait un peu plus tard et, accessoirement, s’arrangerait pour refaire la façade du salopard ayant osé prendre le cœur de Satsuki. Peut-être même qu’il prendra contact discrètement avec son oncle, pour ce faire, tient. Oui, ça sonnait comme une excellente idée maintenant qu’il y pensait. Il se voyait déjà décrocher un pain monumental au concerné, façon « Surprise, bitch ! » avant de savourer sa victoire en riant, tout en repartant avec la Momoi sous le bras. Oui, vous avez bien lu.

Quoi qu’il en soit, satisfait de son plan machiavélique –il aurait presque lancé un evil laugh si ça n’avait pas eu de risque de la trahir, c’est dire ! – il se laissa aller aux bons soins de la rosette, fermant les yeux pour la laisser colorier sa tâche de naissance, déjà bien visible sur sa tronche. Il savait que ça faisait rager les fans assises un peu plus loin mais qu’importe. Bien fait pour elles, elles n’avaient qu’à pas l’avoir presque agressé à l’entrée de la péniche pour trois pauvres signatures et des photos, en prime. Deal with it, en gros. Il n’y eut que la remarque de sa cousine pour lui faire afficher une moue se voulant un peu boudeuse.

« Ouai ‘fin bon quand j’étais petit on me lançait des caillasses dessus à cause de ça, presque, donc bon, tu m’étonnes que j’étais en mauvais termes avec… »

Mais bizarrement, depuis qu’il était devenu célèbre, ça allait bien mieux. Même, il voyait des dizaines de centaines de fans se faire la même marque, au crayon, pendant les concerts. C’était devenu un peu sa marque de fabrique, pour dire les choses telles qu’elles devaient être dites. Du coup, il s’était un peu –beaucoup- réconcilié avec, depuis le temps. Il prenait même plaisir à la barioler de toutes les couleurs possibles et imaginables, comme c’était présentement le cas. En même temps, il confierait sa vie à Satsuki sans hésiter, alors la bonne tenue de sa marque de naissance, c’était encore plus simple !

Une fois son œuvre complétée, la Momoi se releva et prit son sac pour aller aux toilettes. Soit disant. Mouai. Le Wakaïdo était septique. Sa mère lui avait déjà fait ce coup-là et il soupçonnait que les deux femmes se soient repassé la combine sans qu’il n’en sache rien. Enfin… jusqu’à maintenant, en tout cas. Il aurait bien voulu rager mais il n’avait pas envie de culpabiliser Satsuki. Ce n’était pas le but du voyage, ni maintenant ni jamais. Du coup il tira un peu la gueule – surtout en l’entendant marmonner quelque chose à propos d’un « lui », en référence à sa glace, apparemment – mais il prit sur lui – chose qui était vraiment peu ordinaire. En lui et place d’une tronche de cinq mètres de long, il allait concevoir sa vengeance pour plus tard. Et le retour de pédale allait faire très mal. Surtout quand il saurait dans quelle sale tronche il allait devoir le rendre.

Mais bon, dans un sens, ça le faisait rire d’avance. Alors, tout en se levant et en s’étirant – accentuant un peu plus sa taille de géant – il fit craquer sa nuque et bailla. Puis il planta son regard dans le rosée de la plus jeune et déclara, un peu nonchalant :

« Bah ? Je ne sais pas trop. Entre la Tour Eiffel et le Sacré-Cœur, que préfères-tu ? Après, il y a aussi la Tour Montparnasse, qui n’est pas vraiment un Monument mais un bon endroit si tu veux avoir une vue imprenable de Paris. »

Il leur faudrait sans doute deux jours pour visiter tous les monuments, aussi, le Wakaïdo se dit qu’il demanderait une demi-journée supplémentaire  à la fin de sa tournée, en fin de semaine, pour emmener Satsuki encore un peu partout. Là, il n’avait pas vraiment de chois spécifique, tout lui convenait. Surtout qu’ils allaient aller faire les magasins, après.

« C’est toi qui voit, moi j’ai déjà tout visité ici, tu sais… »

Fit-il, tout en passant un bras autour des épaules de la Momoi pour la ramener vers l’extérieur, vers sa Ferrari – faisant ainsi rager les fans, encore.



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MessageSujet: Re: « Ne pouvoir se passer de Paris, marque de bêtise ; ne plus l'aimer signe de décadence. » || Satsuki    « Ne pouvoir se passer de Paris, marque de bêtise ; ne plus l'aimer signe de décadence. » || Satsuki EmptyMar 3 Juin - 16:40



Ne pouvoir se passer de Paris, marque de bêtise ; ne plus l'aimer signe de décadence.


Ce petit bout de matinée sur la péniche ressemblait à un rêve éveillé pour les deux protagonistes, même si l'un des deux faisait semblant d'être calme. Il fallait dire qu'il avait de quoi être un petit peu énervé: un connard avait pris le cœur de sa princesse. D'ailleurs, au vu de sa réaction et pour le taquiner un peu, elle savait quand lui donner son nom: pendant le dîner, quand ils seront entrain de manger dans un petit restaurant de quartier ou en haut de la tour Eiffel. Parce que oui, la Momoi rêvait de manger là-haut. Mais les plats étaient hors de prix, pour elle du moins. Elle allait donc faire une entorse à ses convictions et demander à son cousin de payer. Elle savait très bien qu'il allait accepter. Il détestait ne pas payer des cadeaux, des repas pour elle. Elle le connaissait par cœur, maintenant. Avec 16 ans de vie commune, elle le connaissait aussi bien que son véritable prince charmant.

Toujours à table, elle redessina sa cicatrice quand elle lui remémora les moments où il engueulait sa cousine quand elle le taquinait avec ça. Il prit une mine, limite boudeuse avant de lui répondre qu'à l'époque, on lui balançait des cailloux à cause d'elle. Il avait donc une bonne raison de la détester. Elle lui sourit tendrement avant de ranger le crayon et de déposer un baiser sur son front. Un baiser qui arrivait à remonter le moral et dont elle seule en connaissait le secret. C'était un peu sa marque de fabrique. Un baiser made in Satsuki. Ensuite, elle utilisa la technique de sa tante pour le forcer à la laisser payer l'addition: je vais au toilette alors qu'en réalité, direction la caisse pour régler la note. Puis, elle prit son cousin, tête dans sa poitrine pour lui dire qu'il devait choisir la prochaine destination. Mais comme à son habitude, il n'en fit qu'à sa tête. Yugi regarda sa cousine dans les yeux avant de lui dire qu'il avait déjà tout vu, mais qu'il y avait la tour Eiffel, le sacré cœur ou encore la tour Montparnasse. Ce dernier, lui expliqua-t-il, n'était pas vraiment un monument, mais il offrait une magnifique vu sur la capitale. À sa réponse, elle gonfla ses joues. Elle ressemblait à un hamster.

« Je sais pas non plus. Il y a tellement de choses à faire et on a qu'une journée pour tout voir... je peux pas choisir. J'ai peur de loupé un truc si je choisis. Surtout qu'on doit encore faire les boutiques en fin d'après-midi. », répondit-elle. Elle prit un plan de Paris de son sac et regarda où était les monuments par rapport à leur point de départ. « On a qu'à tous les faire, non? D'après la carte, mis à par la tour Montparnasse, on peut faire un petit parcours sympa. Regarde. », continua-t-elle. En lui montrant la carte. « On est ici. On peut donc faire la tour Montparnasse maintenant, le sacré cœur après. On se fait une petite pause shopping aux champs Élysée et on finit par un petit restaurant à côté de la tour Eiffel. Non? », proposa-t-elle.


Elle prit pour la « oui » le fait que son cousin la prenne par l'épaule pour l'emmener à sa voiture. Elle n'aimait pas proposer des parcours. Pour elle, rien que le fait d'être à Paris avec son cousin était un magnifique cadeau. Elle ne voulait pas le forcer à aller voir des choses qu'il avait déjà vu. Surtout qu'elle pourrait y aller, seule, pendant qu'il répétait. Un plan tordu, certes, parce qu'elle savait qu'il allait l'engueuler si elle le faisait. Il allait même l'engueuler rien que de lui proposer cette option. Même si elle ne lui disait rien, elle resta dans un coin de sa petite tête rose. Tandis qu'elle était entrain de s'installer dans sa voiture, prête à partir, elle se mit à bailler à en verser une petite larme. La fatigue commençait à se faire ressentir. Pourtant, elle n'avait rien fait de spécial. Elle regardait son cousin du coin de l’œil pour voir s'il avait remarqué. D'après ce qu'elle voyait, non. M'enfin, il savait très bien jouer la comédie aussi.

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MessageSujet: Re: « Ne pouvoir se passer de Paris, marque de bêtise ; ne plus l'aimer signe de décadence. » || Satsuki    « Ne pouvoir se passer de Paris, marque de bêtise ; ne plus l'aimer signe de décadence. » || Satsuki EmptyMar 3 Juin - 22:56

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Satsuki avait de la ressource, c’était plus que certain. Elle savait comment mener Yugi par le bout du nez et le pire dans tout ça, c’était qu’il ne trouvait jamais rien à redire – pour le moment du moins. Il était un peu le méchant dragon et elle, la princesse des contes de fées. La seule différence, c’était que là, pour le coup, c’était la Princesse qui pouvait disposer de la bête comme bon lui semblait. Il serait sage et obéissant. Un garde du corps écailleux au cœur de nounours dès qu’il s’agissait d’elle ou de sa mère, bien entendu. Mais cela n’empêchait pas l’animal qui représentait Yugi dans la conversation de voir parfois au-delà des apparences. C’était même souvent le cas, d’ailleurs.

Aussi, après leur petit câlin – comprendre par-là que la tête du blafard avait plongé dans la poitrine voluptueuse de sa cousine lorsque cette dernière l’enlaça doucement – sur la péniche, ils étaient partis, le Wakaïdo se jurant de réparer l’affront qu’avec commit la rosette en payant les glaces à sa place et de la façon la plus fourbe qui soit. Si elle pensait qu’il n’avait rien vu, elle se fourrait le doigt dans l’œil jusqu’au coude, au moins ! Mais l’heure n’était pas aux remontrances, aussi, à peine avait-il vu l’adolescente baillé qu’il décréta quelque chose de lui-même et s’empressa de passer à l’action dans la minute qui suivit.

Il s’arrêta dans un petit parc voiturier très peu peuplé et assez sécurisé, donnant tout de même une belle vue sur une partie de la capitale. Comme quoi il y avait aussi des aménagements assez sympa, en termes d’espace vert, dans une métropole comme celle-ci.

« Avant toute chose, tu dors pendant une heure, compris la miss ? »

Il ne lui laissait même pas le choix, c’était ça ou rien. Si lui encaissait assez bien le décalage horaire, pour une néophyte de ce genre de péripéties, il savait que ça pouvait être très éprouvant. Après tout, qu’est-ce qu’une heure dans leur journée ? Les magasins et restaurants étaient ouverts jusque très tard, aucun besoin de courir, en somme. Aussi, il bascula sa nuque sur son appui-tête et ferma les yeux, se reposant aussi, à son tour. Personne ne viendrait les déranger ici, après tout.

La pause faite, il redémarra la voiture, comme promis et reparti en direction de la Tour Montparnasse, pour commencer. Il put se garer sans trop de mal –miracle !- et en moins de temps qu’il n’en fallut pour le dire, il était déjà au dernier étage, avec Satsuki, profitant d’une vue imprenable. Même lui était obligé d’admettre que c’était magnifique. Avec des gestes amples et graciles, il tentait de distinguer toutes les belles choses de Paris pour les montrer à son adorable cousine.

« Et tu vois, le Sacré-Cœur est là-bas et les Champs-Elysées ici. »

Il se sentait l’âme d’un guide touristique privé. Ce n’était pas mal du tout, comme sensation ! Il en aurait même presque rit, d’ailleurs. Cela dit, il ne fallait pas abuser des bonnes choses ou se presser inutilement, ça ne rimait à rien.

« Tu sais Satsuki, rien n’empêche que l’on repasse en fin de semaine, avant de repartir, pour le Sacré-Cœur, tout ça. On peut filer directement aux boutiques, comme ça se sera fait, si tu veux ! »

Et oui, mine de rien, le Wakaïdo avait tout de même l’esprit pratique – pensait-il. Mais restait à savoir si sa cousine partageait sa vision des choses.




HRP. Je me sis permise de rajouter des trucs, j'espère que ça ne gêne pas? Au pire je modifierais! ;w;

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MessageSujet: Re: « Ne pouvoir se passer de Paris, marque de bêtise ; ne plus l'aimer signe de décadence. » || Satsuki    « Ne pouvoir se passer de Paris, marque de bêtise ; ne plus l'aimer signe de décadence. » || Satsuki EmptyMer 4 Juin - 13:04



Ne pouvoir se passer de Paris, marque de bêtise ; ne plus l'aimer signe de décadence.


Dans une autre vie, les femmes de la vie Momoi étaient des espionnes, des femmes puissantes. Aussi belle que manipulatrice, elles savaient fondre le cœur des plus durs pour les rendre aussi mignons que des chatons. La preuve vivante était Yugi. D'un naturel grincheux, râleur, il passait câlin et protecteur quand il était en présence de l'une de ces deux femmes. Un don que toutes les femmes de la famille avait sur les hommes et plus particulièrement sur les hommes de la famille ou ceux avec un caractère de merde. Non non, je vise personne en particulier là. Elle avait tellement de pouvoir sur son cousin que la nippone avait réussi à payer les glaces sans qu'il ne ronchonne devant elle. Et ça, c'était un vrai miracle. Peu de personne pouvait en faire autant. Quand ils décidèrent de partir faire le parcours que la rosette avait proposé, elle regarda une dernière fois derrière elle pour sourire aux regards des fans folles de rages. Dans la voiture, elle se mit à bailler une première fois. Pensant qu'il ne verrait rien, elle posa juste sa tête sur la vitre pour se reposer un peu. S'ils devaient faire le parcours, elle devait reprendre des forces mais sans nuire au bon déroulement de la journée. Une pensée fort inutile vu que son cousin l'avait vu. Il décida donc de s'arrêter dans un parc voiturier, avec une belle vue sur la capitale et força sa princesse à faire une sieste. Même si elle ne voulait pas, elle fit une mine boudeuse quelques secondes, avant de s'installer pour dormir un peu. Elle ne voulait pas le mettre en colère. Pas aujourd'hui.

Tandis qu'il s'installa dans son fauteuil, elle, elle se détacha pour s'allonger à l'horizontale. Elle utilisa une veste comme coussin et posa sa tête dessus. Sa tête était sur les jambes de son cousin. Elle n'était pas bien grande et pas bien grosse: le levier de vitesse était juste en-dessous de sa poitrine. Elle dormit une bonne heure, comme il lui avait demandé, dans cette position avant de continuer sa sieste en posant sa tête contre la vitre pour qu'il puisse conduire sans difficulté. Direction Montparnasse.

Arrivé sur place, ils mirent peu de temps pour monter en haut. Tel un guide touristique privé, il lui expliqua où était le sacré-cœur et les champs Élysée. Elle était hypnotisée par la vue qu'offrait cet endroit. Paris semblait si magnifique, aussi beau que dans ses rêves ou dans les documentaires. Mais elle savait très bien qu'il ne fallait pas trop abuser. Ils avaient encore le sacré-cœur à visiter. Mais avant qu'elle ne puisse dire quoique ce soit, il lui proposa une alternative. Aux yeux brillants de joie de la demoiselle et de son signe de tête positif, elle était tout à faire d'accord par cette seconde solution: passer directement aux champs Élysée et faire le sacré-cœur et d'autres endroits de la capitale un autre jour, en fin de semaine. La diva savait faire plaisir à sa cousine.

« Pas de problème! Mais tu crois que ton manager sera d'accord? Déjà qu'il n'était pas très content de te savoir seul avec moi dans Paris aujourd'hui. Je voudrais pas que tu ais des problèmes par ma faute. », s’inquiéta-t-elle. Mais repensa vite aux avantages de sa proposition. « On pourra faire beaucoup plus de boutiques aussi, non? Faut que j'achète plein de cadeaux et de robes: j'ai promis de prendre un truc à tout le monde. Et je dois prendre un cadeau pour Daiki. Je lui ai dit que j'allais à Paris avec toi et que je lui ramènerai un joli cadeau, un truc rien que pour lui. Heureusement que j'ai un bon petit budget. », dit-elle pour le taquiner. « Je te prendrai même un petit truc, un collier ou une bague pour que tu puisses te vanter auprès de Fujisaki-san. Elle voulait aussi faire les boutiques à Paris avec moi, mais je lui ai dit que j'y allais avec toi. Je me demande quel tête, elle va faire, quand on va lui dire qu'on y retourne en fin de semaine. Tu crois qu'elle va vouloir venir avec nous?», demanda-t-elle.


S'il savait lui faire plaisir, il en était de même pour elle envers lui. Elle savait même le taquiner. Si le sujet « Satsuki » était sensible pour Yugi, elle savait aussi que le sujet « Daiki » l'était autant, mais pas pour les mêmes raisons. Et de cette façon, elle allait pouvoir lui annoncer la nouvelle sans trop le brusquer. S'il avait un peu de jugeote, il se douterait bien que le « il » dont elle était amoureuse était lui. Enfin, ceci dit, cela n'était pas gagné d'avance. Si un homme était con quand il était amoureux, il l'était tout autant quand il était en présence d'une personne importante à son cœur, même si le style de sentiment n'était pas le même. Tandis qu'ils étaient encore dans la tour, ils continuèrent la visite touristique doucement. La demoiselle avait encore l'air endormie. Même si elle baillait encore, elle semblait moins fatiguer qu'après la péniche. De toute façon, elle ne devait pas trop dormir maintenant pour un bon sommeil pour le soir même.

La tour finit, ils se dirigèrent donc vers les champs Elysée. Une autre partie de plaisir les attendait. Un lieu où les rencontre entre touristes et pickpockets n'était pas rare. Le Wakaido allait devoir faire encore plus attention dans cette avenue. Surtout que la nippone avait bien l'intention de faire un maximum de boutique.

HRP:

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MessageSujet: Re: « Ne pouvoir se passer de Paris, marque de bêtise ; ne plus l'aimer signe de décadence. » || Satsuki    « Ne pouvoir se passer de Paris, marque de bêtise ; ne plus l'aimer signe de décadence. » || Satsuki EmptySam 7 Juin - 12:18

#1FA055
 
 
Feat # Satsuki <3

 

 


L’emploi de Yugi faisait qu’il pouvait se permettre quelques écarts, de temps en temps. Voir même, souvent, en fait. Car il n’avait pas un caractère que l’on pouvait dominer avec des plannings serrés et des obligations. Il faisait ce qu’il voulait, comme il le voulait. C’avait toujours marché ainsi et ça continuerait sans doute longtemps. Le Wakaïdo n’était pas assez discipliné pour espérer –pour le moment, du moins – pour espérer devenir sous peu un charmant petit garçon obéissant. Loin de là, même, c’était presque tout le contraire. Aussi, la remarque de la rosette le fit rire quelque peu. I les reprit vite, cependant, passant une main sur sa nuque.

« Oh, tu sais Satsu’, mon manager, je lui rapporte tellement d’argent que même s’il râle, ce ne sera bien que pour la forme. Il sait que je tiens toujours mes engagements et que je règle mes dettes lorsque j’en ai. Avec la confiance qu’il m’accorde, je peux me permettre une autre sortie. Je sais que tu meurs d’envie d’aller faire les boutiques donc inutile de perdre davantage de temps, tu n’es pas d’accord Princesse ? »

En plus, se disait-il, peut-être que parmi les fameuses personnes à qui elle devait ramener des cadeaux se trouvait le fameux connard dont elle était tombée amoureuse. Ce n’était surement pas Daiki, il ne serait pas assez suicidaire pour ça, ce garçon, il avait un minimum d’intelligence pour s’éviter de telles souffrances physiques, sans aucun doute. Le blafard se dit que c’était là une chance inespérée pour lui de trouver la faille et de l’exploiter à fond… à sa façon, cela dit.

Car oui, il n’avait toujours pas admit que sa cousine puisse tomber amoureuse de ce qu’il pensait être un parfait inconnu. Pour pouvoir résider dans le cœur de Satsuki, il fallait d’abord en passer par Yugi qui ferait alors un interrogatoire et un examen poussé du type en question – et s’arrangerait pour lui foutre la misère, au passage. Et si ce n’était pas suffisant –même si cette hypothèse était fort peu crédible- alors il en appellerait à son oncle pour finir le travail.
Avec eux deux, ce n’était pas étonnant que la Momoi soit restée chaste et pure jusqu’à ses seize ans. Voici déjà un honorable haut fait d’accompli !

Yugi emmena donc la rosette directement sur les Champs-Elysées mais veilla à garder toujours son bras autour de la taille de la jeune fille, histoire de dissuader les éventuels voleurs. Les pickpockets n’étaient que rarement des flèches ou des génies. La plupart du temps, voir un géant suffisait à les dissuader de faire le con avec lui. Mais lorsque l’on avait un bras de géant presque en ceinture, autant dire qu’on avait l’assurance que son porte-monnaie soit en sécurité.

« Alors Satsuki, par ou veux-tu commencer ? Louis Vuitton ? Dior ? Lancel ? Ladurée ? »

Le Wakaïdo n’avait pas de préférence. Ces boutiques-là, il y avait déjà été, une fois ou deux mais ça ne l’avait pas marqué plus que ça. Sans doute parce qu’il était un homme et que ses yeux ne clignotaient pas devant le moindre carré Hermès. Oui, sans doute.

HRP. PARDON POUR LE RETARD OMG QAQ

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MessageSujet: Re: « Ne pouvoir se passer de Paris, marque de bêtise ; ne plus l'aimer signe de décadence. » || Satsuki    « Ne pouvoir se passer de Paris, marque de bêtise ; ne plus l'aimer signe de décadence. » || Satsuki EmptySam 7 Juin - 23:03



Ne pouvoir se passer de Paris, marque de bêtise ; ne plus l'aimer signe de décadence.


Dans cette histoire, Yugi était dominé par Satsuki autant que la demoiselle était dominée par son cousin. Il voulait lui faire plaisir, la laisser choisir. Mais elle, elle s'en fichait complètement. Tout ce qu'elle voulait, c'était de passer du temps avec son cousin et surtout, se laisser guider – telle une princesse – par celui-ci. Elle aimait les surprises. Elle fut donc heureuse, quand il lui annonça qu'elle ne devait pas s'inquiéter de son manager. Qu'avec l'argent qu'il lui apportait – et aussi parce qu'il savait qu'il pouvait avoir confiance en lui – il pouvait bien lui faire cette fleur, même s'il allait gueuler pour la forme. Ce mec devait adorer gueuler, un peu comme l'équipe masculine de Kaijou et surtout deux joueurs en particuliers. Mais passons ce détail. La nippone, heureuse, se laissa donc faire pour cette partie de shopping sur les champs Élysée.

Quand ils arrivèrent là-bas, la première chose que son cousin fit, ce fut de la prendre par la taille. Généralement, il la tenait par les épaules. Mais cette fois, c'était une exception: cette prise n'était pas là pour dissuader les Don Juan, mais les pickpockets. De cette façon, les courageux perdront vite leur plus grande qualité au dépend de la prudence. D'un autre côté, Satsuki avait l'impression d'être un rubis, quand elle était comme ça dans ses bras. Une chose fragile que personne ne devait toucher. Et elle adorait ça. Quand il lui demanda par quelle boutique, elle ne savait pas trop. Il y avait trop de boutiques. Elle détestait quand il lui demandait de choisir.

« Mmmmh on a qu'à faire les boutiques de vêtement en premier, comme ça, on pourrai se reposer en même temps que de choisir les cadeaux. Tu sais ce qui pourrait faire plaisir à ta mère? Je voudrais lui faire une belle surprise. », dit-elle. « On va donc commencer par les boutiques Louis Vuitton. En plus, elle est juste à côté. », ajouta-t-elle.


Pour la première fois de la journée, elle attrapa la main de son cousin pour le forcer à avancer plus vite dans la boutique. Il allait s'en doute la disputer pour avoir enlever son bras du tour de ses hanches, mais elle s'en fichait. Surtout qu'elle avait vu une magnifique robe qui allait pouvoir plaisir à Aomine. Elle savait très bien qu'il aimait les femmes aux belles formes. Il fallait donc qu'elle trouve une robe qui mette ses formes en valeur: comme ça, il allait enfin remarquer qu'elle avait la même poitrine que les fille de ses magasines. La chose n'allait pas être facile, surtout que  ce n'était pas son cousin qui allait lui dire. Et qu'elle ne pouvait pas demander aux vendeurs, vu qu'elle ne parlait pas la langue. Heureusement pour elle, elle était assez douée en anglais.

Entrant dans la boutique, elle fut émerveillée par la boutique. Les vêtements étaient si magnifique qu'elle ne savait pas si elle pouvait les toucher. Elle hésitait même à ressortir de la boutique. Les vendeurs la regardaient bizarrement de remarquer l'hôte qui accompagnait la demoiselle. Son cousin était un client V.I.P dans de nombreuses boutiques dans cette avenue et celle-ci semblait en faire parti. Elle circula dans la boutique, laissant son cousin seul avec les gérants. Devait-il se présenter? Était-il en train de négocier pour les réductions? Elle ne savait pas, mais le laissa faire. Elle savait déjà ce qu'elle allait prendre ici. Elle se trouvait déjà devant l'objet de ses désirs: la même robe qu'elle avait vu dans la vitre.

Celle-ci était d'une teinte bleu turquoise, avec des petits dessins blanc dessus. Sur le mannequin, elle arrivait au dessus des genoux et elle offrait une belle vue au niveau de la poitrine. Il fallait qu'elle sache si cette robe allait faire salope, ou princesse sur elle. Elle ne voulait pas qu'il la voit comme une salope, de la viande fraîche, alors qu'elle voulait juste se faire remarquer. Malheureusement, pour ce genre de robe, sans essayage, elle ne pouvait pas deviner à l'avance le rendu sur elle. Après tout, avec son 90F, elle ne pouvait pas deviner via un mannequin qui devait faire à peine un bonnet B. Tandis qu'elle admirait la robe turquoise, un vendeur vint la voir. Il lui demanda – en anglais – si elle voulait des renseignements. Elle fit oui de la tête.

« Je... voudrai savoir si il y a la taille 38. Et aussi s'il était possible de l'essayer. Je voudrai voir ce qu'elle donne sur moi, à cause de ma poitrine. », expliqua-t-elle en mettant ses mains dessus. « J'ai peur qu'elle ne m'aille pas. », ajouta-t-elle.


Sur ces mots, le vendeur regarda, prit une robe et emmena la demoiselle vers les cabines d'essayages. Tout comme une lady, elle avait un vendeur attitré pour l'aider dans ses achats. Elle avait l'impression de vivre à l'époque des rois et des reines. Elle se sentait comme une petite princesse; un peu comme depuis le début de la journée. Elle mit un peu de temps pour la mettre, ajustant sa poitrine pour ne pas faire salope. Elle sortit ensuite de la cabine. Elle prit un foulard de la même couleur et s'attacha les cheveux et fit en sorte de mettre le foulard dans ses cheveux, dans la tresse. Sa coupe était magnifique. Elle alla ensuite voir son cousin. Elle voulait avoir son avis sur la robe.

« Yu-chan, t'en penses quoi de cette tenue? », demanda-t-elle en japonais. Elle ne voulait pas parler anglais à son cousin. « Tu l'aimes bien ou pas? J'hésite entre cette robe et  une seconde, celle qui se trouve à droit de la bleu. », dit-elle en allant chercher la robe.


Le calvaire du wakaido ne faisait que commencer, pour son plus grand malheurs.

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MessageSujet: Re: « Ne pouvoir se passer de Paris, marque de bêtise ; ne plus l'aimer signe de décadence. » || Satsuki    « Ne pouvoir se passer de Paris, marque de bêtise ; ne plus l'aimer signe de décadence. » || Satsuki EmptySam 14 Juin - 10:41

#1FA055
 
 
Feat # Satsuki <3

 

 

Et voilà, on entamait les hostilités avec un grand H. Les boutiques de fringues. Bon, en soit, même si Yugi n’avait pas cette activité en passion première, ça ne le dérangeait pas plus que ça d’y participer, surtout si c’était en compagnie de sa cousine tant aimée. Il sourit alors qu’elle semblait se torturer un peu à vouloir trouver un cadeau qui plairait à tout le monde. Toujours la même. Une rose au grand cœur. Peut-être même au trop grand coeur, d’ailleurs. Chose à surveiller de près, sait-on jamais. Pour le moment, ils pénétraient tous les deux dans la boutique Louis Vuitton, l’une des plus cotées de la Capitale parisienne, c’est dire. Pourtant le Wakaïdo ne voyait pas ou était la différence avec les autres boutiques qu’il avait pu voir jusque-là. Monsieur s’était très certainement bien trop habitué au luxe, voilà tout.

Satsuki fit une rasiah sur une robe qu’elle avait vue en vitrine et fut très rapidement escortée par un vendeur qui lui serait attitrée. Cela dit, Yugi gardait un œil sur le jeune homme, justement. Il ne s’agissait pas qu’il ne se sente plus pisser sous prétexte qu’il avait une superbe asiatique en face de lui, non plus. Le responsable de la boutique vint lui parler, les deux mètres de l’insulaire ne l’impressionnant apparemment pas. Soit.

Il lui proposa d’essayer aussi mais le blafard refusa aussi ploiement que possible. Il allait avoir besoin de toute son énergie, déjà, pour suivre sa cousine et ses choix cornéliens, inutile d’en rajouter une couche. Ils échangèrent rapidement les banalités, Yugi parlant dans un français fluide jusqu’à ce que Satsuki revienne, magnifiquement vêtue. Ahah, son avis sur la question ?

« Wow, Satsuki, tu ne m’avais pas dit que tu te rendais au Festival de Cannes, cette année. »

Une petite touche d’humour, pour pimenter le tout. Puis vint le premier choix.

« Et pourquoi tu te casses la tête, au juste ? Essaie donc les deux, histoire que le miroir de ta chambre rougisse devant un si beau spectacle. »

Ses paroles dites, il fusilla brièvement du regard les deux vendeurs. Il avait certes parlé en japonais mais le langage du corps était universel parait-il, donc ils étaient censés comprendre que le Wakaido leur faisait savoir que c’était « chasse gardée alors pas touche ». Effectivement, ils parurent comprendre puisqu’ils déglutirent de concert. Bien, braves toutous, pensa le japonais tout en se dirigeant vers les sacs à mains.

« Alors, voyons voir… Tiens, Satsuki, essai donc celui-ci, avant. Il ira bien à ton teint et s’accordera avec n’importe laquelle des robes que tu choisiras. »

Et voici qu’il se découvrait une passion pour l’habillage. Ce serait éphémère, certes, mais pour le moment il trouvait ça très drôle alors… autant en profiter ! Après tout, ce n’était pas tous les jours qu’il avait l’occasion de jouer à la poupée façon grandeur nature. Et puis, quelque part, il avait la satisfaction qu’il était et serait le seul à pouvoir s’amuser avec la rosette de la sorte. Après tout, le gars dont elle était tombée amoureuse n’était pas là non plus. Tant mieux. Il s’imaginait déjà le mec en train de rager. Du bonheur atomique.




HRP. post un peu court, pardon QAQ

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MessageSujet: Re: « Ne pouvoir se passer de Paris, marque de bêtise ; ne plus l'aimer signe de décadence. » || Satsuki    « Ne pouvoir se passer de Paris, marque de bêtise ; ne plus l'aimer signe de décadence. » || Satsuki EmptyLun 16 Juin - 17:56



Ne pouvoir se passer de Paris, marque de bêtise ; ne plus l'aimer signe de décadence.


La partie de la journée que Satsuki attendait arriva enfin. En effet, les deux cousins allaient faire leur séances shopping. Non pas qu'elle n'aimait pas visiter les monuments, loin de là même, mais quand son cousin lui avait parlé d'aller à Paris, elle avait pensé aux champs Élysée. Rien qu'à cette pensée, ses yeux brillaient de mille éclats. Cette avenue était la plus romantique et la plus luxueuse de Paris. Qui n'avait jamais rêvé de faire du shopping là-bas? La rosette ne pouvait pas répondre « Moi », vu qu'elle était la première de rêvée de cette ville. Pis, de cette façon, elle pouvait aussi trouver une belle robe, de beaux sous-vêtements pour séduire l'homme dont elle était amoureuse. Connaissant son physique et ses goûts en matière de filles, elle avait toutes ses chances de réussir. Après tout, elle était amoureuse de lui. Toutefois, elle ne voulait pas paraître vulgaire pour qu'il tombe dans ses bras. Elle n'était pas ce genre de fille et il le savait aussi. Il était donc inutile de faire semblant d'être une autre personne. Pour l'avoir, elle devait jouer sur son côté « mignonne » et sur sa silhouette de rêve. Aucun homme ne résistait à une bonne paire de boobs, ni son cousin, ni Aomine ne diraient le contraire. Ils étaient les premiers à tomber dans le panneau. C'était pour cette raison qu'elle avait besoin de l'aide de son cousin pour la conseiller. Dans le fond, il lui ressemblait beaucoup.

Elle fut charmée par les deux robes qu'elle voyait dans la vitrine. La première robe était de couleur turquoise avec des pois blancs. La forme de la robe était parfaite. Toutefois, elle devait toujours tester avant de confirmer cette perfection. La seconde était d'un rose tirant vers le mauve, voir même vers le lilas. Elle était de couleur unie, mais offrait une magnifique vue dans le dos: la robe s'attachait avec un nœud à l'arrière du cou et elle était en dos nue. Le genre de robe à ne pas mettre de soutif donc. Un détail qui allait faire déchantait une certaine personne. Voir deux au début. Ils entrèrent donc ensemble dans la boutique. Tandis que la rosette fut emmenée par un vendeur qui semblait s'y connaître, Yugi, lui, resta avec le gérant de la boutique. Elle les voyait discuter. Discutait-il affaire? Elle en savait rien. Elle entra dans la cabine et essaya la première robe: la bleue. Ajustant un peu au niveau de la poitrine, elle rougit légèrement quand il la complimenta quand elle lui demanda son avis. Elle semblait digne du festival de Canne. Un des plus beaux compliments qu'elle avait entendu dans sa vie. Puis, alors qu'elle hésitait avec la seconde robe, il lui proposa de l'essayer. La seule chose dont elle pouvait avoir peur, c'était de faire rougir son miroir. Elle rougit un peu plus avant de la prendre pour l'essayer. Toutefois, avant de repartir, il lui conseilla un sac à main pour tester. Elle le prit en lui souriant en guise de réponse positive.

Elle ne vit pas le regard de son cousin, ni même la réponse des deux vendeurs. Elle remarqua seulement que son vendeur attitré était moins tactile avec elle. Elle se doutait que son cousin avait du faire un truc. Elle était prête à le parier. Essayant la seconde robe, elle se mit à rougir tout seule en se voyant dans la robe de la cabine. Sans son soutif, la robe lui remontait légèrement sa poitrine. Elle avait l'impression d'en avoir plus que d'habitude. Cependant, cela ne faisait pas vulgaire. Le sac à main à son bras droit, elle sortit dans cette tenue, toute rouge. Elle ne savait pas quoi penser de cette robe. Son côté « mignonne » reprenait le dessus sur son côté « femme ». Elle adorait cette robe, mais elle ne savait pas si elle pouvait la porter. Ce n'était pas le genre de robe qu'elle portait en règle général. Alors qu'elle déviait son regard sur un autre vendeur, elle le vit – limite – entrain de baver devant elle. Décidément, cela n'allait pas le faire. Mais au lieu de courir dans la cabine d'essayage, elle alla dans les bras de son cousin.

« Yu... ro... bi...? », essaya-t-elle de dire. Elle rougissait tellement qu'elle n'arrivait plus à parler. Elle se calma doucement dans ses bras. « Tu... Yu-chan... comment tu me trouves dans cette robe? », demanda-t-elle, trop timide pour le regarder dans les yeux. « Je... croie que je ne vais pas la prendre, celle-ci. Je... j'assume pas les formes qu'elle me donne, mais je garde le sac. Il est magnifique. », dit-elle en quittant ses bras et en courant dans la cabine pour se changer.


Elle se changea aussi vite qu'il fallait de temps pour le dire. Elle laissa la robe mauve, avec un petit pincement au cœur, pour prendre la turquoise. En plus des formes pulpeuses qu'elle dessinait, elle n'avait pas assez pour prendre les deux robes et le sac. Parce que oui, elle devait garder de l'argent pour les cadeaux, mais aussi pour son dernier petit caprice de la journée. Un caprice qui allait – sans doute – lui coûter assez chère: elle voulait dîner dans le restaurant qui se trouvait en haut de la tour Eiffel. Pour ne pas perdre trop de temps, elle regarda vite fait les autres vêtements et accessoires dans la boutique, mais ne prit rien. Elle ne voulait pas trop torturer son cousin. D'habitude, c'était Aomine qui avait droit à cette torture féminine. Et elle se gênait pas pour se venger de toutes les remarques qu'il lui disait sans vraiment les pensées. Oui, la manager était comme ça avec lui. Un avant goût de la fureur des Momoi femelles.

Ensuite, ils firent d'autres boutiques de vêtements. Tout comme pour celle de Louis Vuitton, elle trouva des petites perles qui rendaient la demoiselle encore plus mignonne: une robe rose avec un corset pour faire ressortir sa poitrine et un gilet pour pas que ça fasse vulgaire. Un ensemble short et petit haut: le short était kaki, avec des coutures noirs. Le haut, lui, était noir avec des coutures kakis. Le côté droit était fait en sorte pour laisser apparaître l'épaule de la porteuse. Elle prit d'autres ensembles, dans le même genre, sous les conseils de son cousin qui s'était improvisé « coach  relooking: spécial deluxe. ». En plus, elle voyait très bien qu'il s'amusait beaucoup avec elle. Peut-être que c'était le moment pour reparler de ce voleur de cœur? Si elle lui en avait parlé, ce n'était pas pour le faire souffrir, mais pour avoir sa bénédiction pour tenter sa chance. Après tout, elle avait confiance en son cousin. Il était un peu comme son grand frère.

« Yu-chan, pour ce que je t'ai dit sur la péniche. J'aimerai t'en parler un peu plus... », dit-elle, un peu hésitante. « Est-ce que ça te dérange pas d'en parler en même temps que de faire les boutiques? Je ne voudrai pas que tu te fasses mal en marchant. », dit-elle en s'accrochant à son bras avec sa main libre.  « Tu sais, j'en ai pas encore parler à papa. Tu es la première personne à qui j'en parle... J'ai un peu peur qu'il le prenne mal. Tu le connais non? Il serait capable de le tuer. Surtout que... s'il apprend que c'est lui, il va le tuer, j'en suis sûr. Déjà qu'il ne l'aime pas trop. Est-ce que tu m'aideras Yu-chan? », dit-elle en le forçant à s'arrêter. Elle voulait le regarder dans les yeux.  « C'est la première fois que j'ai peur comme ça... est-ce que tu peux me promettre de m'aider? »,demanda-t-elle en le regardant droit dans les yeux. Elle ne voulait pas lui dire le nom avant d'avoir sa promesse.


Pourquoi demander de l'aide à Yugi alors qu'elle avait Hairi, Yuki et Kise? Parce que son cousin avait le même caractère que son père. Quand cela concernait la petite Satsuki, le paternel faisait une confiance aveugle en son cousin. Alors s'il était avec elle, elle savait que son père accepterait et qu'Aomine aurait la vie sauve. Oui, tout comme les autres avec Aomine dans les parages, le futur prince charmant n'avait même pas le droit de s'approcher de la princesse à moins de 20m sans avoir les foudres de son père. Heureusement pour Satsuki, son meilleur ami n'était pas peureux et il provoquait le père Momoi en prenant sa tendre fille dans les bras. Il lui arrivait même qu'il l'embrasse sur le front devant lui, juste pour le provoquer. Un geste à double tranchant: il prouvait qu'il était assez protecteur envers elle – point positif – mais aussi qu'il était très proche d'elle. Et ça, son père ne le supportait pas. Yugi le tolérait pour elle, mais son père en avait rien à faire. Les femmes de la famille Momoi étaient des rubis qu'il fallait protéger contre toutes attaques.

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MessageSujet: Re: « Ne pouvoir se passer de Paris, marque de bêtise ; ne plus l'aimer signe de décadence. » || Satsuki    « Ne pouvoir se passer de Paris, marque de bêtise ; ne plus l'aimer signe de décadence. » || Satsuki EmptyDim 22 Juin - 11:57

#1FA055
 
 
Feat # Satsuki <3

 

 

La journée aurait pu se dérouler de la même manière dans chacune des boutiques que le duo ici présents allait visiter. Oui, parfaitement, c’aurait pu mais…. Finalement non. Au grand damne de Yugi, qui commençait à prendre goût au fait d’habiller sa cousine –il faut lui pardonner, il n’a jamais eu le loisir de jouer à la Barbie, lui, donc il faut bien qu’il se rattrape quelque part ! Bon, certes, la robe qui avait fait de l’œil à sa princesse était un dos nu, sans soutien-gorge. Hors de question qu’elle mette ça dehors, non mais oh ! Elle pouvait la prendre pour parader chez elle, tout volet et fenêtres fermées à doubles tours, par contre, si elle voulait. Ça, ce n’était pas un problème, Yugi n’était pas suspicieux envers le miroir de la jeune femme, ce qui était, en soit, un détail non négligeable lorsqu’on le connaissait.

« Si tu ne te sens pas à l’aise dedans, ce n’est pas la peine de la prendre, tu as raison. »

Ah mais, il n’allait certainement pas la pousser au vice, non plus ! Si elle ne désirait pas ce morceau de tissu, ça arrangeait même le chanteur, il y aurait moins de tentation de regards déplacés, comme ça. Enfin, selon lui, bien entendu. Et si sa parole n’était pas d’évangile, lui pensait tout le contraire, surtout maintenant. Du coup, après un bâillement à s’en faire exploser la mâchoire – il mit tout de même sa main devant la bouche, il savait être poli, tout de même – il eut un petit sourire en coin, satisfait de voir que la pureté de Satsuki n’avait pas été entachée par des robes qui ne semblent pas faites pour elle. Ceci était dit, il eut tout de même l’impression que la rosette eut un pincement en cœur en abandonnant les vêtements derrière elle.

Bon, il enverrait surement Hairi en mission de récupération un peu plus tard, pour faire la surprise à sa petite rose encore toute innocent et fragile. Au pire, même si elle ne les portait pas en publique, elle les aurait dans son armoire et pourrait toujours improviser un défilé chez elle…. Pour elle toute seule ! Et ses parents aussi, à la rigueur.

Quoi qu’il en soit, Yugi continua de faire mumuse un petit moment, dans les autres boutiques qu’ils visitèrent à deux – notamment dans celle de Louis Vuitton. Il en profita même pour jeter un coup d’œil aux vêtements qui pourraient plaire à sa mère. Il ne l’avait pas revu depuis un moment maintenant et c’est vrai qu’elle lui manquait beaucoup. Il bougeait tout le temps mais sa mère restait sa déesse incontestée. Même la future personne qui partagerait sa vie plus tard, si tant est qu’elle existe, ne saurait se hisser au même niveau que sa génitrice dans son estime – même si ce ne serait pas bien loin derrière, il faut bien l’avouer -, c’est dire !

Contrairement à d’autres jeunes de son âge – n’oublions pas que en dépit des apparences, le Wakaïdo avait seulement vingt et un an -, lui n’avait pas mal prit le fait qu’elle ait des amants – ce n’avait pas été trop difficile de le découvrir, en plus… - bien au contraire. Puisque le blandin ne pouvait plus encadrer son paternel, il soutenait sa mère à cent pour cent dans ses démarches même si, bien sûr, elle culpabilisait à fond de temps à autre. Mais son mariage partait en poussière à cause dudit mari, justement et son fils essayait de lui faire comprendre qu’elle n’avait pas à se sentir coupable vis-à-vis d’un homme qui les avait tous les deux abandonnés au profit de son travail. Qu’il aille au diable, celui-là. Raison supplémentaire pour ramener un présent à sa maman. Il demanderait surement l’avis de Satsuki un peu plus tard ; après tout, c’était une femme, elle aussi.

Mais repenser à son père, même pour deux minutes, l’avait agacé très clairement. Eh merde, son humeur était redescendue. Ce n’était pas bon du tout, ça, il devait vite remédier à la situation, ne tenant pas à ce que Satsuki devine, ne serait-ce qu’un peu, ce qui se passait sans sa tête. Ce n’était pas le moment, elle serait bien fichue, maline comme elle était, de savoir ce qu’il projetait contre le connard qui lui avait volé son cœur. Tiens, d’ailleurs, c’était qui, ce type ? Le blafard chercha dans sa tête les noms des types dont la Momoi lui avait déjà parlé. Voyons voir, dans ses souvenirs, il se rappelait de quelques-uns. Kise, Kuroko, Sakurai, Imayoshi et Wakamatsu. Ce devait forcément être l’un de ces types. Restait plus qu’à trouver lequel, maintenant.

Et la Wakaïdo du saluer sa bonne étoile, sur le coup. Car c’est Satsuki qui amena le sujet en première. Du moins, c’est ainsi qu’il voyait la chose. Elle lui demandait de l’aide. Bien, parfait, le poisson était ferré, il fallait jouer avec le reste de la ligne, maintenant. D’abord, contourner Satsuki, histoire de faire genre « j’ai pas envie de parler, désolé », puis faire genre qu’on a vu un truc dans une vitrine pas loin.

« Oh, tient, regarde, Satsu’, là-bas il y a des trucs pas mal que j’aimerais prendre pour ma mère. Tu m’aides ? »

Un grand sourire lumineux et le voici parti au-devant d’une nouvelle vitrine. Toute une technique. Il devait faire croire à la Momoi qu’il lui fallait un peu plus pour s’intéresser à son « problème » - alors qu’en vrai, il était au centre des préoccupations du blafard depuis tout à l’heure. De là, si son plan se déroulait comme prévu, elle lui en dirait un peu plus sur l’individu planqué derrière ces méprises, ce qui permettrait à son cousin de s’approprier quelques pièces de puzzle en plus et d’avoir la confirmation sur l’identité du criminel qui avait osé faire en sorte que sa cousine tombe amoureuse de lui. Grrr, d’abord.

« Ah, oui, tu voulais me parler de quoi, au fait ? »

A notre qu’il n’avait rien promis du tout, aussi. Ahem.


HRP. post un peu court, pardon QAQ

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MessageSujet: Re: « Ne pouvoir se passer de Paris, marque de bêtise ; ne plus l'aimer signe de décadence. » || Satsuki    « Ne pouvoir se passer de Paris, marque de bêtise ; ne plus l'aimer signe de décadence. » || Satsuki EmptyLun 23 Juin - 8:10



Ne pouvoir se passer de Paris, marque de bêtise ; ne plus l'aimer signe de décadence.


Le sujet de la robe mauve fut un bon moyen de prouver à son cousin qu'elle n'était pas encore devenue le genre de fille à s'habiller comme une pétasse sous prétexte qu'elle avait une bonne paire de seins. Même en France, sa poitrine faisait baver plus d'un homme. Et même ici, il devait surveiller sa cousine. Un peu plus même, vu que la mentalité française était beaucoup moins respectueuse que la mentalité japonaise. Le pauvre Wakaido, il avait tellement de boulot avec sa cousine, qu'il devait prendre ses tournées pour des vacances. Après tout, quand il était en tournée, il n'avait pas « l'obligation » de s'occuper de sa cousine. Surtout qu'il prenait un malin plaisir de mettre sa cousine à son bras pour rendre jalouse ses fans. Et il faisait aussi ça pour dire aux autres garçons qu'il était interdit de s'approcher d'elle à moins de 20m. Parce que même en France, un homme de plus de 2 mètres, ça coupait l'envie de taquiner la petite princesse à côté de lui. Comme elle le pensait, il ne la força pas de la prendre. Mais elle la rendit – quand même – avec un petit pincement au cœur. La robe aurait été parfaite comme cadeau pour Aomine: les formes de la rose se dessinaient tellement bien, qu'il ne pourrait pas lui résister bien longtemps.

Ensuite, les autres boutiques furent pareilles: il s'amusait à jouer à la poupée avec sa cousine. Lui faisait essayer des robes aussi belles que chère. Rien que de voir la robe, elle en rougissait: elle essayait des robes qu'elle ne pouvait même pas s'offrir. Ils firent donc toutes les boutiques de la même façon que la première. Alors qu'il allait passer d'une boutique à une autre, la nippone prit son courage à deux mains pour lui parler de son amoureux. Enfin, techniquement, elle était amoureuse, mais pas le concerné. Du moins, c'était ce qu'elle pensait. Elle ne savait pas qu'il ressentait la même chose pour elle. Alors qu'elle bafouillait sa demande pour discuter de tout ça, il semblait ne pas s'en intéresser. Pire , il semblait même contrarier par ça. Toutefois, en le regardant un peu mieux, elle comprit que ce n'était pas le sujet « voleur de cœur » qui l'énervait, mais un sujet bien plus contrariant pour lui: le paternel. Elle reconnaissait ses mimiques. Elle se stoppa quelques secondes pour lui embrasser le front pour le calmer. La douceur de Satsu était une arme redoutable contre la fureur de Yugi. Alors qu'elle s'attendait à une réponse, vis à vis à sa demande, elle fut surprise quand il lui proposa d'aller prendre un cadeau pour sa mère, donc la tante de Satsuki, dans une boutique qu'il avait trouvé.

« Oui, pourquoi pas. Surtout qu'elle a l'air bien cette boutique. Je pourrai prendre des trucs pour maman et papa. », dit-elle, souriante. « Laisse tomber Yu-chan, on en discutera plus tard. Sauf si tu veux pas en discuter. Et je comprendrai parfaitement. C'est nôtre journée, après tout. », dit-elle en souriant toujours. Elle ne voulait pas le déranger avec ça. « Aller! On rentre dans la boutique? Les objets ont l'air magnifique et les prix, pas trop chère. », finit-elle de dire en regardant aussi la vitrine.


La Momoi n'avait pas comprit le petit manège de son cousin pour la forcer à parler. Elle avait un peu de mal à comprendre quand ça concernait Aomine. Que ce soit la découverte de ses sentiments pour lui, de comprendre qu'il l'appréciait énormément et là, le fait de lui parler de lui. Elle partit la première dans la boutique. Comme la boutique lui avait montré, les objets de la boutique étaient magnifique aux yeux de la rosette. Il fallait dire qu'il ne lui fallait pas grand chose pour l'émerveiller. C'était une de ces caractéristiques qui faisaient qu'elle était sa princesse.

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MessageSujet: Re: « Ne pouvoir se passer de Paris, marque de bêtise ; ne plus l'aimer signe de décadence. » || Satsuki    « Ne pouvoir se passer de Paris, marque de bêtise ; ne plus l'aimer signe de décadence. » || Satsuki EmptyMer 25 Juin - 23:27

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Feat # Satsuki <3

 

 

Par tous les saints, ça n’allait pas. Rien ne semblait vouloir se dérouler selon son plan de départ ! Cela dit, il n’aurait pas dit « non » à un autre bisou sur le front parce que mine de rien, Satsuki savait les faire comme personne et avait le don de calmer les mauvaises pensées de Yugi d’un claquement de doigts ! Exactement comme sa mère, pour être honnête. Bon, ne pas presser les choses, tout viendra à point pour qui savait attendre, comme disait le dicton populaire. Et même si le blafard n’était pas spécifiquement connu pour sa patience légendaire – notons ici l’ironie totale de la situation -, il n’en restait pas moins qu’en présence de sa cousine, il pouvait arriver à ronger son frein sans avoir d’envies de meurtres dégoulinantes par ses yeux froids. Du moins, pas trop. Et certainement pas envers la rosette.

Ils entrèrent donc dans la boutique que le Wakaïdo disait avoir repérer pour sa mère. C’était, de base, un mensonge, mais rien ne l’empêchait de jeter tout de même un coup d’œil, histoire d’être sûr qu’il ne trouvait rien ici pour la femme la plus importante de sa vie, actuellement. Aussi, tandis qu’il jetait des coups d’yeux furtifs à sa petite princesse, il essaya de réenclencher le sujet « tabou », histoire d’avancer dans son « enquête », s’il pouvait ainsi la qualifier, maintenant. Nul doute que son oncle aurait été grandement fier de lui –au moins autant que Yugi était lui-même fier de lui, très certainement - mais… là n’était pas la question.

« T’occupes pas des prix, Satsuki, c’est à mon tour de participer. »

Ce n’est pas comme s’il ne pouvait pas se le permettre, après tout – sinon il n’aurait pas déjà fait une belle liste, dans sa tête, de ce qu’il allait acheter plus tard en douce pour sa petite cousine – du coup, il avait décrété qu’à partir de maintenant, la Momoi devait laisser son porte-monnaie tranquille – c’est que ces petites choses-là sont susceptibles, tout de même, il s’agirait de faire attention à ses finances pour la suite du séjour.

« Et sinon, pourquoi ton père voudrait tuer quelqu’un ? »

Une petite question innocente, posée juste comme ça alors qu’il examinait les différents modèles de boules à neiges miniatures exposés juste là, devant ses yeux. C’est que bon, il y tenait vraiment, à faire la lumière sur cette sombre affaire criminelle ! Non mais oh !


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MessageSujet: Re: « Ne pouvoir se passer de Paris, marque de bêtise ; ne plus l'aimer signe de décadence. » || Satsuki    « Ne pouvoir se passer de Paris, marque de bêtise ; ne plus l'aimer signe de décadence. » || Satsuki EmptySam 28 Juin - 21:24



Ne pouvoir se passer de Paris, marque de bêtise ; ne plus l'aimer signe de décadence.


Habituellement, elle arrivait à décrypter les sous entendu de son cousin. Elle arrivait à lire dans ses pensées, comme pour la pensée de son père. Malheureusement pour lui, elle n'avait pas tilté la subtilité de son « non intéressement » pour le voleur de cœur. Elle pensait vraiment que le sujet en l'intéressait pas. Surtout qu'étant sa cousine la plus proche, elle aurait dû comprendre le double sens de ses propos. Mais pas cette fois-ci. Elle laissa donc le sujet quelques minutes pour s'intéresser à la boutique. Contrairement à toutes celles qu'ils venaient de faire, elle n'avait rien de spécial. Ce n'était qu'une boutique de souvenir. Toutefois, elle y trouva des objets intéressant – dans la vitrine – qui pourrait faire office de cadeaux de souvenir. Et vu les prix, ils étaient parfait pour son budget. Elle avait mis assez de côté pour le reste du séjour, mais elle devait quand même faire attention. Elle avait quand même pris toutes ses économies. S'il ne lui restait rien après le voyage, elle serait ruinée. Fort heureusement pour elle, son cousin ne connaissait pas ce détail. S'il l'apprenait, elle savait très bien comment il réagirait: interdiction d'acheter un truc jusqu'à son retour à Tokyo. Elle imaginait bien la scène.

Entrant dans la boutique, elle divagua dans les rayons aussitôt qu'elle fut entrée. Mais elle restait quand même dans le champs de vision de son tendre cousin. Elle ne voulait pas qu'il fasse une crise d'angoisse en explosant tout dans la boutique parce qu'il avait perdu de vue sa cousine. Tandis qu'il regardait les boules à neige, elle, elle regardait les objets en porcelaine. Avec sa mère, elles adoraient ce genre de vaisselle. Elle resta quelques secondes, hypnotisée par ces objets. Elle hésitait à les prendre. Elle avait surtout peur qu'ils se cassent lorsqu'elle prendrait l'avion. Après tout, ils n'étaient pas tendre avec les valises. Elle savait que sa mère serait extrêmement déçue si elle voyait son cadeau en mille morceaux. Cette pensée lui pinça le cœur. Elle avait trouvé le cadeau idéal pour sa mère, mais elle pouvait pas le prendre. Non pas à cause du prix, mais à cause de la fragilité de l'objet. Elle retourna auprès de son cousin, dont elle s'accrocha au bras.

« Comment ça? J'ai assez d'argent pour acheter tout ce que je dois prendre Yu-chan. Ne t'inquiète pas pour mon porte-monnaie. », dit-elle en lui montrant tous les billets qu'elle avait dans son porte-monnaie . « Et j'en ai encore dans la valise. J'ai prévu de ne pas tout prendre aujourd'hui. Je suis tellement dépensière que j'aurai pu tout dépenser aujourd'hui. Surtout qu'il y a tellement de choses magnifique ici. », avoua-t-elle en regardant avec admiration la boutique. « Dis! J'ai trouvé un cadeau pour maman, mais c'est de la vaisselle. Tu crois que je peux quand même le prendre? J'ai peur que ça se casse pendant le voyage. », finit-elle alors qu'elle était en pleine réflexion avec elle-même.


Elle hésitait vraiment à prendre cette tasse en porcelaine. Surtout qu'elle était unique, à cette ville et surtout à cette boutique. D'après ce qu'elle comprenait de l'anglais de la vendeuse, elle avait peint elle-même cette tasse. C'était donc une pièce unique. Son cœur tanguait entre le pour et le contre. Enfin entre les avantages et les inconvénients. Elle ne voulait vraiment pas offrir à sa mère un cadeau cassé. Finalement, elle le prit quand même. Cette pièce était trop belle pour laisser échapper l'occasion de la prendre. Une autre personne pourrait très bien passer après elle pour l'acheter. Puis, revenant de nouveau avec la tasse, elle entendit lui demander pourquoi son père voudrait tuer quelqu'un. Finalement, il eut le courage de lui demander, même si c'était une question indirect. Il savait très bien la raison. Il voulait surtout connaître la personne. Elle sourit à sa question et l'embrassa encore une fois sur le front. Il devait être calme à 95% minimum pour entendre ce qu'elle avait à lui dire. Oui, la Momoi connaissait bien son cousin.

« Je... parce que je suis amoureuse d'un garçon qu'il n'apprécie pas vraiment, alors qu'il a toujours été gentil, attentionné avec moi. Il me protège avec autant de conviction que toi, d'ailleur. Je sais même pas pourquoi il ne l'aime pas. », dit-elle en rigolant légèrement. « Yu-chan, je... je suis amoureuse de... de Daiki. », continua-t-elle de dire, rouge comme une tomate. Elle venait enfin de lui avouer. « Je l'aime énormément, mais je sais qu'il me voit que comme une amie. Alors s'il te plaît, promet moi de rien lui dire. D'accord? », demanda-t-elle, penchant sa tête pour que son front touche son bras.


À ce moment-là, elle se sentait heureuse et apeurée en même temps. Heureuse parce qu'elle venait de dire à son cousin de qui elle était amoureuse. Mais d'un autre côté, elle avait peur pour la suite des événements. Elle le voyait bien, quand ils étaient tous les trois, que son cousin n'appréciait pas son meilleur ami. Ils se disputaient sans cesse. Et quand ils ne gueulaient pas entre eux, c'était sur les garçons qui essayaient de s'approcher d'elle. Avec deux eux, soit qu'elle épousait Aomine, soit elle restait vieille fille jusqu'à sa mort. Ni l'un, ni l'autre, ne voulait partager la demoiselle. Une bataille qui pouvait la faire sourire sur le coup, mais là, ces scènes lui faisaient peur. Parce qu'après les foudres de son cousin, elle allait devoir survivre à ceux de son père. Sa mère était au courant depuis déjà un petit bout de temps. Elle la soupçonnait même d'avoir des doutes sur eux deux depuis pas mal de temps. Mais tout comme elle, la maman Momoi redoutait la colère du père de famille. Si les femmes étaient des furies en cas de grande colère, les garçons, eux, c'était des pitbull sur patte, enragée 24h/24 et 7j/7. Ils n'y avaient que les furies pour les calmer.  

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MessageSujet: Re: « Ne pouvoir se passer de Paris, marque de bêtise ; ne plus l'aimer signe de décadence. » || Satsuki    « Ne pouvoir se passer de Paris, marque de bêtise ; ne plus l'aimer signe de décadence. » || Satsuki EmptyJeu 3 Juil - 2:22

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Raaaaah, ce qu’elle pouvait être obstinée, quand elle s’y mettait ! Yugi pouvait presque ente-apercevoir les petites cornes de diablesses refusant de lâcher le morceau pousser de traviole sur le dessus du crâne de sa chère et tendre cousine ; d’ordinaire si mignonne et angélique. A croire que chaque créature céleste cachait forcément sa part d’ombre, intérieurement. Et puis, il ne fallait pas se mentir, Satsuki était une Momoi. Et les femmes de cette famille pouvaient avoir un versant gorgone très facilement. Même si le Wakaïdo refusait de l’admettre, il devait bien se faire une raison. Et si ce n’était pas aujourd’hui, ce serait forcément un peu plus tard. Point final. Il lâcha un soupir agacé tout en reposant sur le promontoire en face de lui la petite boule à neige parisienne.

« Vraiment, t’es pas croyable, Satsuki… »


Puis il concentra son attention sur la question que lui avait posée sa délicieuse membre de famille. Si elle pouvait prendre de la vaisselle ? Eh bien, si elle y tenait vraiment, pourquoi pas, après tout ? Il ne voyait pas ou était le souci, lui.

« Fais donc, on la mettra avec les affaires du groupe ; comme ça les manutentionnaires seront obligés d’y faire attention s’ils ne veulent pas d’ennuis bêtement. »

Comprendre par là qu’il y ferait attention comme la prunelle de ses yeux, forcément. Après tout, c’était à sa cousine, c’était donc forcément précieux. Logique à tout casser made in Yugi. Quoi qu’il en soit, le blafard accompagna Satsuki jusqu’à la caisse – derrière laquelle se trouvait un pauvre caissier terrorisé par la taille du chanteur quand bien même ce dernier ne l’avait même pas remarqué. Sa large main vint se poser sur le comptoir, montrant clairement l’agacement de Yugi face à l’obstination de sa cousine à refuser qu’il lui offre quoi que ce soit. Mince après tout, ce n’est pas comme s’ils pouvaient recommencer pareille excursion de sitôt derrière ! Parfois, Yugi se demandait si Satsuki réfléchissait sur le long terme… Il devrait peut-être lui en toucher un mot ou deux, à l’avenir.

Et alors qu’il ne pensait pas pouvoir monter encore plus dans l’agacement total, un coup du destin du style « fuck you » lui vrilla les neurones sur place. Oui, en gros, ce fut le drame !

Putaindebordeldemerde fut la seule chose qui résonna dans le crâne de Yugi alors que Satsuki venait de lui avouer le nom de son « amoureux ». Putain de-…. Aomine Daiki, t’es un homme mort. La veine palpitante sur le front de Yugi aurait pu se changer en implosion de centrale nucléaire et raser tout un quartier de la capitale, au moins – de façon imagée- si le propriétaire de ladite veine n’avait pas fait un immense travail sur lui pour se contenir. Là, oui, il fulminait de rage et le baiser sur le front de Satsuki n’avait pas calmé l’incendie pour autant –même s’il avait clairement diminué les dégâts.

Ça se voyait dans son regard, maintenant, qu’il avait envie de buter ce chien à la chevelure bleue, là. Comment avait-il osé faire ça ?! Pour Yugi, c’était incompréhensible. Il avait besoin de prendre l’air mais surtout, il voulait des explications.

« Je vais fumer. On se rejoint dehors et on file au restaurant, il faut qu’on parle, là. »

Ouh, la putain de phrase qui tue. Et pourtant, c’était la seule chose qui lui venait en tête. A l’extérieur, il attrapa son paquet de cigarette, rageant à cause de ses doigts tremblants et finit par réussir à l’allumer, après plusieurs essais infructueux. Bon, que faire ensuite ? Grande question existentielle à laquelle il n’avait pas encore la réponse, malheureusement.



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MessageSujet: Re: « Ne pouvoir se passer de Paris, marque de bêtise ; ne plus l'aimer signe de décadence. » || Satsuki    « Ne pouvoir se passer de Paris, marque de bêtise ; ne plus l'aimer signe de décadence. » || Satsuki EmptyVen 4 Juil - 20:36



Ne pouvoir se passer de Paris, marque de bêtise ; ne plus l'aimer signe de décadence.


Plus elle grandissait, plus la Satsuki commençait à devenir une devenir une vraie Momoi: aussi douce et belle que hargneuse. Les femmes de la famille avait la particularité de ressembler à des agneaux. Elles étaient belles, douces, gentilles, pleine de sagesse. Le type de femme parfaite pour jouer les victimes. Malheureusement pour ceux qui essayaient de s'en prendre à elles, elles avaient deux redoutables gardes du corps. Les premiers étaient les hommes de la famille: aussi grognon qu'elles étaient belles, il fallait du courage pour leur tenir tête. Et quand les hommes ne fonctionnaient pas, c'était leur caractère de furie qui achevaient ces bourreaux du dimanche après-midi. Les femmes de la famille avaient assez de caractère pour se défendre seule, mais aussi pour faire régner la paix dans leur famille. Et malheureusement pour Yugi, sa pupille était aussi une Momoi. Mais elle était encore jeune et son caractère ne s'était pas encore réveillé. Il avait encore la possibilité de la faire plier. S'il voulait lui faire prendre conscience de certaines choses, c'était le bon moment.

La demoiselle ne comprenait pas que son cousin voulait lui offrir ces cadeaux pour lui faire plaisir, mais aussi pour éviter de lui faire dépenser tout son argent. Il avait assez d'argent pour lui acheter tout ce qu'elle voulait pendant cette journée. Et même la prochaine. Il voulait qu'elle profite un maximum de ce séjour, sans pour autant la faucher. Il voulait qu'elle se laisse entretenir, qu'elle agisse comme la petite princesse. Mais pour elle, c'était impossible. Elle ne savait pas vivre au crochet de l'argent des autres. Elle avait sacrifié pas mal de soirée, de sortie avec ses amis pour pouvoir économiser cet argent. Elle voulait se faire plaisir ici, avec lui. Les deux cousins étaient arrivés à un âge où ils avaient du mal à se comprendre. Où l'un était resté dans le passé tandis que l'autre, elle, voyait trop dans l'avenir. Yugi la voyait toujours comme sa petite princesse. Celle qui l'emmerdait à caressant, bisoutant sa marque de naissance. Alors qu'elle, elle se voyait comme une future mère. Rêvant juste d'être la femme de l'homme dont elle était amoureuse et aussi la mère de ses futurs enfants. Deux directions différentes qui faisaient qu'ils se perdaient. Heureusement pour eux, cette annonce allait pouvoir remettre les bases entre eux deux.

Dans la boutique, la rosette annonça à son cousin qu'elle avait assez d'argent pour acheter les cadeaux qu'elle avait prévue, mais que pour celui de sa propre mère, elle avait peur. Elle trouva une jolie tasse en porcelaine qui allait vraiment lui plaire. Mais elle avait peur pour le voyage. La porcelaine était très fragile et l'avion était le meilleur endroit pour briser ce genre d'objet. Toutefois, son cousin la rassura en disant qu'il allait le mettre avec les instruments. De cette façon, ils allaient pouvoir goûter à la terreur des hommes de la famille Momoi si la tasse se cassait durant le voyage. Une vie contre une tasse. Elle se sentit rassurer, même si elle le sentit pas très en forme. Du moins, il semblait moins « heureux » qu'au début de la journée. Elle ne se douta pas de la raison. Elle prit la tasse et profita d'être que tous les deux pour lui annoncer de qui elle était amoureuse. À ce moment-là, elle vit le changement de sentiment sur son visage. S'il essayait d'être calme pour l'argent, le fait de savoir que c'était Aomine le voleur de cœur le mettait hors de lui. Elle en faillit même lâcher la tasse. Elle ne l'avait jamais vu comme ça.

L'information venait de faire naître un démon. Un monstre assoiffé de sang. Elle qui avait peur de sa réaction, mais en qui elle avait confiance, elle venait de se rendre compte qu'il était pire que son père. En voyant l'expression de son regard, elle pouvait dire adieu à son futur nom. Personne ne l'appellera Mme Aomine Satsuki.

Si on était dans un cartoon ou dans un manga, on aurait vu de la fumée lui sortir de la tête, tellement qu'il était énervé. Il devait se demander comment elle avait pu tomber amoureuse de ce pervers arrogant. À ses yeux, la rosette devait avoir de drôle de goût. Pour se calmer les nerfs, il partit payer le premier. Il en fit trembler la caissière. Elle l'entendit dire en japonais qu'il l'attendait dehors et qu'ils iraient au resto pour discuter de tout cela. Elle ravala sa salive en entendant ces derniers mots. Elle venait de condamner à mort la personne dont elle était amoureuse. La nippone attendit quelques minutes avant de passer à la caisse à son tour. Elle attendit que celle-ci arrête de trembler. Elle paya et s'excusa pour le comportement de son cousin. Elle se sentit responsable de sa peur. Elle sortit aussitôt et se décala pour ne pas se mettre à côté de son cousin. Elle n'osait pas le regarder en face.

« Yu... », commença-t-elle à dire avant d'hésiter. Elle ne savait pas si elle devait l'appeler Yu-chan ou Yugi. Elle ravala sa salive. « Yugi, tu veux aller manger où? Je... si tu veux, on pourrait aller manger au restaurant en haut de la tour Eiffel. Je... je te laisserai payer. Si tu le souhaites vraiment. », continua-t-elle de dire. Elle baissa la tête. Elle venait de le rendre furax. « Je suis désolé Yugi. Je voulais pas te mettre de mauvaise humeur en te l'avouant en premier. Je pensais bien faire. Mais pourquoi tu le détestes à ce point? », demanda-t-elle en remontant son regard vers lui. « Qu'est-ce qu'il ta fait pour que tu le détestes à ce point? Il est gentil avec moi, il n'a jamais rien fait de méchant contre moi. Il se met même avec toi pour me protéger... Je comprends pas Yu... je comprends vraiment pas.  »,


Elle ne savait plus quoi faire. Si elle avait été au Japon, elle serait partie juste après sa réponse mais là, elle pouvait pas se le permettre. Elle ne pouvait pas partir dans une ville qu'elle ne connaissait pas. Elle risquerait de se perdre et de le mettre encore plus en colère. Elle resta donc près de lui. Hésitant à lui prendre le bras pour s'accrocher à lui ou non pendant son expédition vers le restaurant. Elle ne voulait pas le mettre plus en colère qu'il ne l'était alors qu'elle voyait bien qu'il se retenait pour ne pas hurler. Même si ce n'était pas contre elle.

Le chemin de la boutique jusqu'au restaurant se passa dans le silence. Du moins, pour la rosette. Elle ne savait plus quoi dire. Elle essayait de comprendre ce mécontentement de son amour pour le bleu. Il devrait être heureux qu'elle soit amoureuse de lui. Il la protégeait autant que lui. Il l'aimait – malheureusement – comme lui l'aimait. Il n'avait rien à craindre de lui. Sauf s'il savait des choses sur lui qu'elle ne savait pas. Chose peu probable, vu le temps qu'ils passaient tous les deux. De toute façon, elle allait le savoir bien. Ils arrivèrent – au bout d'un certain temps – au restaurant.

Les choses sérieuses allaient pouvoir commencer pour les deux cousins.

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MessageSujet: Re: « Ne pouvoir se passer de Paris, marque de bêtise ; ne plus l'aimer signe de décadence. » || Satsuki    « Ne pouvoir se passer de Paris, marque de bêtise ; ne plus l'aimer signe de décadence. » || Satsuki EmptyJeu 10 Juil - 0:14

#1FA055
 
 
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Parfois, Satsuki lui donnait vraiment l’impression de ne pas comprendre ce qui l’entourait ; aussi bien le monde que la réalité de toutes les couleurs tout autour d’elle. Ou alors, elle ne voulait pas comprendre ; ce qui n’aurait fait que frustrer encore davantage le Wakaïdo. Pourtant, il n’aimait pas se mettre en colère – enfin, pas devant Satsuki- et commençait déjà à regretter son geste précédent. Sa cousine avait dû essuyer envers un revers de son mauvais tempérament, ce qui n’était pas la meilleure chose qu’il aurait pu penser à faire. Il n’y avait plus spécialement d’envie de meurtres précisément contre la personne d’Aomine Daiki – quoi qu’elles feraient vite fait un retour à la case départ, celles- là, c’était couru d’avance – mais présentement, Yugi était davantage consterné qu’auparavant. La Momoi ne voyait-elle donc vraiment pas comment réagissaient les hommes autour d’elle ? De ses formes ? De sa présence très féminine ? Pourtant, il avait semblé au blafard qu’elle était très consciente des choses, en dépit de son manque d’agressivité clairement marqué.

Il l’écouta blablater, sans pour autant la regarder. Il ne voulait pas qu’elle voit immédiatement qu’il s’en voulait à mort d’avoir eu une telle réaction contre elle. Quand bien même ça ne lui plaisait absolument pas de lui faire subir ça, à sa princesse rien qu’à lui, s’il fallait en passer par là pour qu’elle comprenne et adopte une bonne fois son point de vue, alors soit, il ne reviendrait pas sur ses gestes et paroles, si dures eut-elles pu être. La pauvre rosette se confondait en explications. Jamais rien fait contre elle ? Le bleu ? Ahah, la bonne blague. Et le jour où il lui avait hurlé dessus qu’il ne voulait plus revoir sa « sale tronche » tout ça parce que madame s’était seulement soucié de lui ?! Lorsque sa mère avait rapporté ça à Yugi, il avait manqué de détruire la table de la salle à manger ou il se trouvait pour aller écharper cet abruti. Yugi aurait été grandement ravi que Satsuki fasse pour lui ne serait-ce que le dixième de ses actions précautionneuses envers Daiki. Il n’y avait bien que ce même abruti pour ne rien voir, parole de Wakaïdo et homme Momoi, de surcroit !

Cela dit, inutile d’en rajouter davantage pour le moment. Il fallait qu’il descende un peu en pression le temps de parvenir jusqu’au restaurant, au moins. Le silence se fit et Yugi ne se raidit pas lorsque la petite miss enroua ses bras autour du sien, gigantesque. Ils marchèrent sans rien dire de plus jusqu’aux pieds de l’immense dame de fer parisienne ; la Tour Eiffel. Son restaurant était connu pour avoir des réservations affichant complète jusqu’à six mois à l’avance… pour les gens dit « normaux ». Mais là encore, la blafard allait faire jouer sa carte maîtresse ; à savoir, sa célébrité. C’était vraiment très pratique, cette petite chose. Il se disait bien que lorsqu’il prendrait sa retraite – et oui, il n’était pas assez fou pour se croire invulnérable face au temps – tous ces petits plaisir et autres privilèges allaient lui manquer… un peu. Sans exagération, bien sûr, il avait sa famille et ses amis ; ça lui suffisait amplement.

Quoi qu’il en soit, en arrivant devant la file d’attente, alors qu’il allait se faire arrêter par un vigil, il montra son badge passe-partout, accordé par sa compagnie. Et là, ô miracle, le sésame lui permit de passer devant tout le monde, en compagnie de sa cousine – c’est qu’elle devait commencer à en faire, des envieux ! Surtout qu’il sembla à Yugi entendre dans la file des gens murmurant son nom, comme s’ils le connaissaient. Après, étaient-ce des fans ou des rageux ? Au pire, le nippon n’en avait clairement rien à foutre. Seul le confort de Satsuki lui important, même s’il avait lui-même dérogé à sa propre règle il y a encore peu de temps.

On les conduisit jusqu’à l’ascenseur qui les emmènerait au sein de restaurant privatif avec vue sur la ville entière, qui commençait doucement à s’éclairer, la nuit tombant de plus en plus avec son manteau sombre depuis l’est. Comme il était un habitué des traitements de faveur, Yugi laissa tomber la veste devant un majordome d’une façon si désinvolte qu’il aurait pu être traité de « petit bourge qui s’y croit un peu trop » dans d’autres circonstances… Même si au fond, il ne cachait pas vraiment le fait qu’il adorait ça. Plutôt deux fois qu’une, en plus. Il laissa Satsuki aux bons soins d’une hôtesse d’accueil – ce qui était idiot car ladite hôtesse aurait très bien pu être lesbienne et loucher aussi sur la Momoi sans qu’il ne s’en aperçoive… logique d’homme à toute épreuve, ou pas. On l’escorta jusqu’à la meilleure table et il ne put retenir un sourire satisfait en contemplant la beauté qui se dévoilait sous ses yeux mauves. Vraiment, il adorait cette ville. Il n’avait pas encore commencé sa série de concert que, déjà, il avait un petit agacement qui lui tirait l’oreille, en lui faisant penser au moment où il allait devoir reprendre l’avion pour retourner au Japon. Bon, il serait en compagnie de Satsuki, donc ce ne serait pas pareil en tout point comparé aux autres fois, mais… quand même.

Installé confortablement sur sa chaise rembourrée de velours rouge et de dorures, il savait que c’était l’heure où il allait devoir mettre les cartes sur table devant Satsuki qui, entretemps, l’avait rejoint. Tout d’abord, cherchant ses mots pour essayer, sans grand succès, de se justifier, il ne parvint pas à construire quelque chose de spectaculaire et s’en retrouva irrité par sa propre incompétence. Et puis zut, tant pis, il irait au feeling, comme d’habitude dans ce genre de cas.

« Désolé pour tout à l’heure. J’n’aurais pas dû m’emporter, c’était stupide. »

Puis, il prit une gorgée du verre d’eau posé devant lui et enchaina – maintenant qu’il était chaud pour des mises au points dont il ne savait guère ou ça allait le mener, exactement…

« Ensuite, ce que j’essaie de te faire comprendre, Satsuki, c’est que tu as beau apprécier cet Ahomine, il n’empêche qu’il reste un homme. Je n’aime pas m’imaginer ce qu’il pourrait faire en pensant à toi lorsque tu n’es pas avec lui. »

Il leva les yeux au ciel et reprit.

« Je sais que je m’inquiète sans doute de trop pour toi. Et je sais aussi que c’est un tort, on me l’a déjà dit – même si je ne dirai pas qui- cela dit, même si j’essayais de me réfréner je sais que ça ne marcherait pas. J’ai vu ma mère tomber sur le Roi des Connards, ça m’a suffi. Je n’ai pas envie qu’il t’arrive la même chose. Arrivera un moment où je ne serais plus là pour te protéger en permanence. Alors je préfère faire le tri avant et… prévenir plutôt que guérir, tu vois le genre ? »

Essoufflé par sa propre tirade, il reprit une dernière fois avant d’avoir la gorge de nouveau sèche ;

« Tu as le droit de me gifler, me hurler dessus et même me jeter mon verre, ou le tien – ou même les deux- au visage, ça ne me fera pas changer d’avis. Navré que tu ais été gratifié d’un cousin pareil par dame Nature. Au fond, elle doit être sadique. »

Car oui, avant d’avoir une preuve irréfutable par ses propres critères de sélection, il ne lâcherait pas l’affaire. Nada !




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« Ne pouvoir se passer de Paris, marque de bêtise ; ne plus l'aimer signe de décadence. » || Satsuki
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