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 ▬ Empty Mirrors [Pv Keeki]

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MessageSujet: ▬ Empty Mirrors [Pv Keeki]   ▬ Empty Mirrors [Pv Keeki] EmptyVen 9 Oct - 23:32

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JE NE L'AI PAS TUE !

   
Je crois que le jour où j’ai une idée pareil, je ne vais plus les écouter. Chaque fois cela fini toujours mal, pourtant j’ai voulu tenter le coup… Ouais, en d’autres termes je me porte la poisse tout seul. Aujourd’hui j’étais devant mon Pc, comme d’habitude, je ne faisais pas quelques choses d’extraordinaire, j’étais juste la comme une cloque qui fixer l’écran bleu. Un anime qui me passionne un peu, mais qui ne m’émoustille pas trop. Je buvais mon coca à la paille, jusqu'à cette fameuse lumière, enfin une pub sur l’écran. C’est toujours le truc qui me gâche la vu, enfin m’attire vite l’œil. Parlant des bien fait des fruits et légume, sûrement qu’il pense qu’il y a que des obèses qui regarde cela, je le prends mal ? Non, je suis aussi fin qu’un porte manteau vide. Donc, réfléchissant un peu, je me suis dit que peut être je devrais changer mon alimentation ? Ouais, non. Déjà me faire cuire du riz c’est un combat digne de 300. Bref, je suis nul.

Me levant doucement de ma chaise, j’avance pour descendre doucement les escaliers pour aller dans la cuisine, comme d’habitude, le carrelage est froid, j’ai oublié de mettre mes pantoufles. Soupirant longuement, j’avance pour ouvrir une porte de placard, tel un geste mécanique, je prends une boite de cookies que j’ouvre sans vergogne. Bien que quand je me retourne le biscuit en bouche, me voilà devant un mot écrit en rose sur la table, ce qui attire mon regard bien sûr. J’approche doucement mon regard de ce papier, avec une superbe liste énumèrent plein de produit. Bien que le « Merci Sai-sai » Voulait clairement tout dire.

« Ma mère veut que je crève. »

C’est d’un franc avec moi, c’est vrai quoi ! Maman sait très bien que sortir du périmètre de la maison c’est la mort pour moi ! Mais non ! Bien que sur le coup, je me suis dit que je devais aller acheter des citrons et aussi quelques ingrédients. Des muffins dont j’ai vu la recette pour les filles… Bien que je demande à ma mère de les faires, je n’ai pas envie de les tuer. Aller, on prend son courage et on avance ! Bien qu’il m’a fallut presque une heure pour me donner du courage… Bah quoi, vous feriez quoi vous si vous deviez affronter la mort ?

Bref, j’ai mis mon manteau bien noir, mon écharpe rouge et mes caches oreilles, trop sexy n’est-ce pas. Ne voulant pas choper une gripper doublé d’un rhume plus autre chose qui vont me faire finir à l’hosto, je préfère prendre mes précautions. Donc, après avoir pris mon argent et celui donner par ma mère pour les courses, la liste dans la poche, je décide enfin d’ouvrir la porte.

Après 5 minutes, j’ai vraiment ouvert la porte ! Me voilà un pied dehors en regardant un peu partout. Bon, je ne vais tout de même pas me faire tuer dés que je suis dehors en moins de 5 secondes ? Traversant l’allée du jardin, j’ouvre le petit portail pour être enfin dans la rue, rien n’a signaler ! Donc je commence à marcher… Jusqu'à ce que je ressens un étranglement. J’ai coincé mon écharpe dans le portail, j’ai faillis m’étrangler comme un idiot, génial, les voisins doivent bien rire. Me libérant de l’emprise du portail tueur, je vais donc à mon arrêt de bus habituel. Rien que le fait qu’il y est du monde dedans me stress beaucoup trop, peut être qu’a cause de moi le bus peut percuter un camion… ? Woh trop positif la pensée dites moi.

Me voilà, enfin, vivant, devant le super marché. Sur le coup, je me suis dit panier ou caddie ? Instant de grosse méditation vous voyez. Lequel à le plus de risque de me couter la vie. Bon, en fait, je vais déjà rentrer à l’intérieur car j’ai super froid, je vais y réfléchir et revenir ici… Je vais juste perdre 10 minutes, ce qui est ÉNORME pour moi. Bon on va faire cela au feeling ! Donc, je suis comme un crétin planter devant la porte vers les caddies, on va prendre pour un fou. Poussant un long soupir, je remarque alors une chevelure plutôt foncé me passer devant…Non Elle ne passe pas, elle tangue ? Elle tombe… J’ai fait de gros yeux et je l’ai réceptionné, c’est cool j’ai des réflexes, bien que j’ai fait un faux mouvement, j’ai mal à l’épaule maintenant.

« E-Eh ?! »

D’où j’ai des gens qui s’effondrent devant moi ? J’ai une aura tellement pourris cela tue sur place ? La retournant doucement comme si je portais… Une princesse ? Ouais, on va dire ça. Je découvre que c’est une fille, oh mon dieu une fille ! Je deviens alors tout rouges et j’ai chaud, j’ai une fille morte dans les bras… Que je poste comme une princesse, bon je lui relève un peu la tête pour pas lui exploser la nuque.

Non elle n’est pas morte, elle est juste, euh ? Vivante, c’est déjà pas mal ! Regardant partout comme un crétin avec la grosses sueur qui coule, je panique, je stress, je vais mourir.

« Euh, j’ai filel mo-morte… Non, vi-vi…Je l’ai pas tué je le jure ! Euh, je n’ai pas d’avocat ! Non attendez non non non non non non non ! »

Au moins, j’ai l’idée d’aller dans le super marché pour la poser sur les banc intérieur quand y a du mauvais temps. Et maintenant ? Je la gifle ? Attend, elle pourrait porter plainte contre violence sur femme ! Euh, bon lui gueuler dessus ? Non plus. Prier dieu ? Je ne sais pas vraiment s’il m’écoute lui.  Je me lève rapidement pour aller au distributeur pour prendre une boisson fraiche que je pose contre ses joues, avec une bonne distance de sécurité, sait-on jamais si j’ai vraiment une aura maudite. Avec en plus la main disponible devant le visage, je ne sais pas pourquoi mais peut être qu’elle peut…exploser ? Ou autre truc bizarre ? bref, je suis parfaitement ridicule..

« You-you-youhou ? Euh, debout ? S’il vous plait… ? »

Voir si je pouvais devenir un jour sauveteur [X]
Clairement non
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MessageSujet: Re: ▬ Empty Mirrors [Pv Keeki]   ▬ Empty Mirrors [Pv Keeki] EmptyVen 23 Oct - 1:06

Empty Mirrors.
Saiichi x Keeki

Le temps a passé ; les jours, les semaines, j'ai vu le soleil se coucher, la nuit tomber, l'astre diurne revenir et faire le tour du monde plus de fois que je n'ai déjà dit je t'aime à celle qui est partie. Elle n'est pas comme lui, comme le soleil, elle ne disparaît pas pour laisser place au vide de quelques heures et puis réapparaître pour réchauffer l'univers de ses rayons chaleureux. Elle, partie, ne reviendra jamais. Je ne sais pas si j'ai tout à fait réalisé ; il y a eu ses obsèques, et puis mille condoléances, des embrassades, on m'a saisi les mains plus d'une fois, les leurs paraissaient toutes brûlantes comparées aux miennes. Il y avait encore de la vie dans leurs doigts, dans leur cœur. Il battait encore pour une cause, une cause que moi j'avais perdue quand elle s'était éteinte. Et ces images tournent en boucle dans mon esprit depuis ce jour —c'était quand, déjà ?— ; je revois son corps, le drap, ses yeux toujours ouverts qui fixent le ciel pâle sans le voir. Il y a la voiture fracassée, l'homme qui s'agite, crie, panique, n'ose pas affronter mon regard. Et puis mon père, mon père. Mon enfoiré de père.

Je n'ai pas quitté ma chambre de tous les jours, et je suis sortie toutes les nuits me réfugier dans le froid hivernal, qui finirait bien, je l'espérais presque, par avoir raison de moi. Pourquoi il ne me tuait pas ? Il m'a laissée en vie, alors j'ai arrêté d'attendre, d'espérer, j'ai compris que l'air glacial ne voulait pas se saisir de mon âme. Peut-être pèse-t-elle trop lourd pour lui, avec ce fardeau ? Je n'ai pas été en cours ; raisons personnelles sur le panneau administratif, deuil pour officiellement, mort émotionnelle pour les intimes. Je ne me suis jamais demandé comment survivre à la perte de ce qui régissait notre monde. Aujourd'hui, je me pose la question, n'y trouve pas de réponse. J'étais satellite à son étoile, et, elle à présent dissipée là où je ne la trouve plus, je demeure égarée dans l'obscurité profonde d'un abysse dont je ne sais m'échapper. J'essaye, pourtant. Il y a la lumière dehors, mais même ça mon âme n'en veut pas. A croire qu'elle s'est fermée à toute lueur d'espoir. Ou peut-être n'est-ce que moi, qui n'ai plus la force de nager pour rejoindre la rive ?

J'ai refusé de manger. J'ai avalé tout juste ce qu'il fallait pour survivre —pourquoi prends-je seulement cette peine ?— et savoir déambuler dans les allées de Tokyo. Soigneusement, j'ai évité les rues les plus bondées, j'ai baissé la tête pour ne pas croiser les regards, j'ai enfoncé mes écouteurs dans les oreilles pour ne pas avoir à entendre mon nom que l'on prononcerait forcément si l'on me reconnaissait. J'ai eu peur de lire ne serait-ce qu'une once de pitié dans le regard de quiconque verrait en moi tout ce que je ne veux pas montrer. Ils n'ont pas besoin de savoir que je suis cassée, brisée, perdue sans elle, ils n'ont pas besoin de savoir qu'une âme en peine, qu'une coquille vide parcourt leur si belle ville, immense, animée, lumineuse ; Tokyo ne dort jamais et moi j'aimerais pouvoir m'assoupir.

M'assoupir.
Où suis-je ?

Je regarde tout autour de moi. C'est un parking. J'entends le bruit d'un klaxon derrière moi, je sursaute et fais volte-face. Je vois cet homme qui agite son bras de l'autre côté du pare-brise, sourcils froncés. Mon regard se pose sur le sol. Ligne blanche ; où est la ligne blanche ? A gauche. Je recule, et la voiture accélère, me passe devant sans que le chauffeur ne m'adresse ne serait-ce qu'un regard. Déjà, je m'en désintéresse, j'observe l'insigne de la grande surface, au dessus des portes automatiques. J'y suis venue, parfois, je crois. Souvent, même. Avec elle, la plupart du temps, parce que notre paternel nous reléguait tout ce dont il ne voulait pas se charger. Les courses en faisaient partie. Il ne m'a rien demandé ces derniers jours. Je l'ai entendu sortir, plusieurs fois, il y avait les pneus de sa voiture qui crissaient sur les graviers, et puis il rentrait un peu plus tard. A entendre la porte du réfrigérateur et des placards qui s'ouvraient et puis se fermaient, à un rythme irrégulier, et puis le froissement de quelque poche en plastique, je devine sans peine qui s'est lui-même occupé de cette tâche qu'il nous confiait auparavant. Pourquoi ?

Je tourne le dos à cet endroit qui, sous toutes ses coutures, me rappelle ce bonheur passé, ces heures libres volées pour rire un peu de ce qui nous donnait encore la force de sourire. Je tourne le dos à ce qui m'enfonce mille couteaux dans le ventre, et j'avance, je déambule ; je vois les fantômes de ce que nous étions. Il y a les caddies, sur lesquels nous nous amusions comme deux enfants qui n'ont pas grandies. Elle aimait monter dedans, je la poussais et elle riait. C'était beau d'être avec elle. C'était beau mais ça s'est effacé, tout d'un coup, en une brève erreur stupide sans doute. C'était clair et lumineux, c'est devenu noir ; je vacille et sens mes jambes qui cède, c'est noir devant mes yeux aussi.

J'entends une voix, et quelque chose de frais contre mes joues. Je n'ai pas mal ; je ne suis pas tombée ? Il y a comme un poids sur ma poitrine, j'ai du mal à respirer. Je tousse, je tousse et roule sur le côté en me tenant les côtes, comme si ça pouvait m'aider à reprendre mon souffle. Peu à peu, je me calme. Je crois. Alors, je me détends très légèrement, je lève la tête et fait face à deux genoux. Je hoquette, mon regard se porte un peu plus haut, et je croise ton regard, sombre et paniqué, totalement perdu. Qui es-tu ? Je me redresse lentement. J'étais allongée sur le bitume ? Autour de moi, il y a des gens, des inconnus, et puis des voitures, inconnues elles aussi. Toujours l'enseigne du magasin, et les caddies derrière toi. Je cligne des yeux, totalement hagarde. « ... Que... Je suis tombée ? » Je me recule légèrement, je ramène mes jambes contre moi. Je m'en fiche d'être assise sur un parking, avec des regards étranges qui me fixent. « T'es qui ? » Je crois que j'ai été un peu trop sèche. Mais comment être aimable quand j'ai appris que l'on n'aime que pour avoir mal ?
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MessageSujet: Re: ▬ Empty Mirrors [Pv Keeki]   ▬ Empty Mirrors [Pv Keeki] EmptyDim 25 Oct - 19:08

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JE NE L'AI PAS TUE !

   
Si j’avais su que mon aura pouvait tuer des gens, je crois juste que je me serais enfermé dans ma chambre, avec espoir que les murs me lâche pas ou que le toit ne s’effondre pas sur moi. Non car de un, le toit c’est utile, et de deux les murs aussi. Bref, je me retrouve avec un cadavre sur les bras, c’est génial comme situation en fait, je ne sais pas du tout quoi faire. Je me dis que je dois l’enterrer avant qu’on me pose trop de question, mais cela serait clairement la pire idée de tout les temps. Car quoi qu’il arrive on trouverait le corps avec ma chance. Mais pourquoi je pense tout de suite qu’elle est morte ! Non mais, faut que j’arrête un aura ne peut pas tuer des gens humain !  On n’est pas dans un manga ?! Quoi que peut être je suis un héros de Shonen et j’ai ce pouvoir ? Ca craiiiint !

C’est alors que je remarque le corps bougé, et c’est alors que je découvre un talent unique chez moi… La marche arrière sur le cul avec élégance 0 dans se mouvement tout à fait unique. Mes yeux sont gros, mes cernes sont juste encore plus dessinés. J’ai presque un bras devant le visage, la bouche ouverte. J’ai vu la mort en face là.

« ... Que... Je suis tombée ? »

Le cadavre parle ? C’est bon signe ? Ouais, c’est bien non ? Attend les cadavres ne parle pas… Est-ce que c’est un esprit vengeur qui veut prendre mon âme et jouer avec à tout jamais sans que je puisse un jour avoir la paix éternel… Moi qui croyait vraiment avoir une vie de merde, la j’aurais une éternité de merde… Okay, restons calme. Peut être qu’elle ne sait pas que c’est moi qui l’ai tué. Non attendons, soyons un peu lo..

« T'es qui ?
-…Nana Saiichi, j’ai 16 ans et demi ! J’habite à 25 minutes d’ici en bus. Aujourd’hui j’ai mangé du poisson poché avec du riz ! Et après j’ai pris une douche où l’eau était trop froide ! Et après j’ai regardé un anime très intéressant ! Et ma mère m’a demandé d’aller faire les courses ! Je ne voulais pas vous tuer je le jure je l’ai pas fait exprès PARDON PARDON PARDON PARDON ! NE MANGEZ PAS MON ÂME ! »

….Okay, j’ai un peu trop paniqué. Son ton était si sec que je crois juste que j’ai vraiment eu la flippe de ma vie.  Non mais, vous diriez quoi vous si un esprit vengeur était devant vous !

« Je vous en supplie O grand esprit vengeur, laissez moi tranquille je voulais juste faire mes courses ! »

Je crois qu’un soupçon de morve et des larmes et j’aurais l’air encore plus pathétique qu’autre chose. Faudrait que j’apprenne à contrôler mes émotions en fait. Bien qu’en fait, j’ai vraiment peur de tout ce qui en soi n’est pas pratique dans ma vie, ou l’extérieur ne veut clairement pas de moi au point de m’envoyer un esprit qui veut me tuer.

« Je ferais n’importe quoi ! »

Okay.
Je crois juste que je vais me faire dessus en ce moment même. Pourtant, elle n’a pas l’air si effrayante que cela, c’est vrai qu’elle a de jolie traits, un visage bien dessiner….Des…Des…Des… Je suis figer, c’est une fille, oui bravo moi-même je viens de voir et me surprendre à regarder sa poitrine, cela ne se fait tellement pas !  Peut être qu’elle va me punir pour cet affront ? Oh non, non non non non ! Je m’incline la face contre terre maintenant, ne plus regarder sa poitrine, ne plus la regarder en fait cela sera beaucoup mieux… Ouais, mais je fais comment pour savoir ces réactions sans la voir ? Je n’ai pas un don de divination et de prédiction assez puissant pour prévoir à l’avance les réactions des gens. Déjà que concrètement, je ne prédis même pas les miennes. Donc autant vous dire que je suis proche du zeros absolue dans un état pareil.
Pourtant, son visage quand j’ai pris juste un peu le temps de le regarder, il semble si… Si froid et terriblement marqué par quelques chose, je ne sais pas quoi. Mais, il me donne juste envie de ne pas sourire ou même de faire quoi que ce soit. Bien que pourtant, je suis à quatre pattes par terre devant elle à supplier pour ma vie.

Vérifier mon don de zen attitude dans n’importe quelle situation ☑
J’en ai aucun.

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MessageSujet: Re: ▬ Empty Mirrors [Pv Keeki]   ▬ Empty Mirrors [Pv Keeki] EmptyDim 6 Déc - 21:07

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Saiichi x Keeki

Quand tu me réponds, tu parais si nerveux que je sursaute, totalement prise au dépourvu. « ...Nana Saiichi, j’ai 16 ans et demi ! J’habite à 25 minutes d’ici en bus. Aujourd’hui j’ai mangé du poisson poché avec du riz ! Et après j’ai pris une douche où l’eau était trop froide ! Et après j’ai regardé un anime très intéressant ! Et ma mère m’a demandé d’aller faire les courses ! Je ne voulais pas vous tuer je le jure je l’ai pas fait exprès PARDON PARDON PARDON PARDON ! NE MANGEZ PAS MON  ME ! » 15 minutes, Saiichi au poisson, bus poché qui fait des courses, âme intéressante et anime trop froid. Non. Ça n'était pas dans cet ordre. J'ai la tête qui tourne sous tant d'informations à avaler, à digérer. Totalement impuissante, je lève les deux mains devant moi, perdue, hésitante. « H-Hein ? Mais j-je...! » Je les agite tout doucement, comme pour essayer de te calmer. Mais, en fait, je crois que je ne fais même pas attention. Tu enchaînes. « Je vous en supplie O grand esprit vengeur, laissez moi tranquille je voulais juste faire mes courses ! » Qu'est-ce que tu racontes ? « M-Mais non...! » Je secoue la tête, et mes mains retombent sur mes genoux. Je me sens tellement ridicule, au fond.

« Je ferais n’importe quoi ! » N'importe quoi ? Oh, ne me tente pas. Il y a ton regard qui parcourt mon visage, et descend... descend. Hein ? Avant que je n'aie vraiment réalisé, tu es déjà face contre terre. On dirait un chiot pris en faute. Je cligne des yeux. Je n'ose plus bouger, plus parler. C'est à peine si j'ose respirer. Je regarde autour de nous ; le regard des passants. Certains rient, d'autres ont l'air dégoûtés, ou juste surpris. D'autres, encore, et je les préfère, passent leur route, nous adressent à peine un regard. Ils ne se mêlent pas de ce qui ne les concerne pas. Ce sont ceux que j'apprécie le plus. Apprécier est un bien grand mot. J'en ai presque oublié pourquoi je suis ici. Y avait-il seulement une raison ?

Tout doucement, je passe d'assise et recroquevillée à quatre pattes, toute frissonnante contre le froid mordant du sol sur mes jambes. Alors, hésitante, je tends la main vers toi, pauvre petite chose terrorisée. Un esprit vengeur, hein ? Je n'ai même pas envie de m'en amuser, même pas envie de profiter de la situation. Je pourrais... Je devrais, peut-être, même. Mais je n'en ai pas la force. J'espérais te toucher l'épaule, dans l'espoir que tu réalises que je suis en chair et en os, mais mon geste demeure en suspens. J'ai la sensation que ce serait empirer encore cette situation déjà des plus ridicules. Je n'ai pas envie de te voir hurler à nouveau ; ça m'a donné le tournis, ça m'en donnerait la nausée cette fois-ci. Alors, je laisse ma main retomber, et je me recule. Sans jamais t'avoir touché. « Tu... peux te relever, tu sais. Je... » J'avise un groupe de jeunes, qui rit, plus loin. « C'est ridicule... »

Je regarde mes mains. Pâles, translucides presque. Tu m'étonnes qu'il me pense morte ; t'as l'air d'un fantôme, Keeki. Je serre les poings. Et je me souviens pourquoi je suis là. Non. Je me souviens pourquoi j'ai erré. Mais pas vraiment pourquoi, comment j'ai échoué ici. J'ai honte de m'afficher comme je le fais, à cet instant précis. Je ne voulais pas. Mais j'ai perdu pied, et c'est peu dire. J'essaie de rire, tout doucement ; ça sonne un peu faux maintenant. « Je ne suis pas un mauvais esprit... » Je ne suis pas morte. C'est presque dommage. Mais ça, je ne peux pas te le dire, je ne peux pas le dire à un inconnu. Nana Saiichi. Tu m'as déballé toute ta vie et tu ne sais rien de moi. C'est tellement risible, cette situation. T'es bizarre. « Tu m'as... rattrapée ? Je ne me suis pas fait mal... le bitume c'est douloureux... » Pour l'avoir tâté mille fois de mes genoux et de mes mains, je sais combien, ô combien il aurait pu faire du mal à mon crâne ou toute autre part de moi qui l'aurait heurté. Mais rien.

J'essaie de sourire, mais j'ai l'impression que même ça sonne faux. Je n'ose pas me regarder dans tes yeux ; j'ai peur d'y voir le reflet d'une fêlure, d'une cassure qui me répugne. Je me répugne. Je ne veux pas souiller ton regard avec ma carcasse que je trimbale comme un poids à la cheville. Ne lis pas en moi. Mais tu n'en es pas capable, n'est-ce pas ? Tu as trop peur. Pourquoi tant ? Je secoue la tête. Et puis, pour ne pas croiser ton regard, je m'intéresse à ta tignasse brune. Plus sombre que la mienne. Tout autant que la sienne. Makoto ? Je divague. Je tousse. « Merci... » De m'avoir rattrapée. Sous entendu. Enfin, je crois que ce n'est que ça.
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MessageSujet: Re: ▬ Empty Mirrors [Pv Keeki]   ▬ Empty Mirrors [Pv Keeki] EmptyMer 6 Jan - 15:48

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JE NE L'AI PAS TUE !

   
Moi qui croyais très peu aux histoires de fantômes, je crois que maintenant je vais apprendre à exercer l’exorcisme, quoi que je n’aie pas le temps de l’apprendre, vu que mon âme va disparaitre dans peu de temps. Cette fille va vouloir prendre mon âme, car je l’ai tué, je l’ai tué par ma présence, je suis clairement maudit, et maintenant cela va me tuer. Je savais bien que cela aller me tuer, mais comme ça… Au moins sur ma tombe cela sera badass de voir écrit : emporté par un esprit frappeur… En fait non.

Bref, je suis la tête contre le sol, ignorant totalement les regards qui juge ainsi que les rires qui se font légèrement entendre, à force j’ai pris l’habitude de les entendre sur ma personne, donc je fais comme s’il n’existait pas c’est tellement plus simple comme cela, bien que je sais que je suis ridicule en ce moment même… Mais, le pardon mérite la vie non ? Je viens de découvrir que je tiens à la vie maintenant, youpi. Je ne bouge pas du tout, je suis totalement de marbre.

« Tu... peux te relever, tu sais. Je... C'est ridicule... »

Ridicule doit être mon deuxième prénom je crois. Voir même mon premier prénom, bref je ne sais pas trop si je dois vraiment me relever ou non, après tout peut être qu’elle va avaler mon âme avec ses yeux. Je suis totalement paralysé en vrai, je crois qu’en fait elle ne veut pas de mon pardon,  j’aurais du y penser ! De toute façon en y pensant, personne ne me regretta vraiment, donc pourquoi j’ai peur ? Autant mourir maintenant, personne ne me pleura… Ca y est les pensées négative me hante, enfin c’était déjà le cas en vrai. Avalant un peu ma salive, je ne sais pas, je ne sais jamais rien de toute façon.

« Je ne suis pas un mauvais esprit... »

Ah ? Attends, c’est peut être un piège, un esprit c’est fourbe, comme si j’allais la croire ?! Elle veut mon âme, j’en suis sûr… Quoi qu’attends, non oui, peut être, raaaah je ne sais pas du tout ! Aller fait quelques chose moi-même, ah oui, lever un peu la tête pour la voir. Elle est un peu à mon niveau, puis elle a encore ses jambes, donc peut être que je ne l’ai pas tué ? C’est tellement compliqué cette situation !

« Tu m'as... rattrapée ? Je ne me suis pas fait mal... le bitume c'est douloureux... »

Oui c’est vrai que je l’ai rattrapé, attend je l’ai rattrapé. Je fis par réfléchir un peu, ce n’est pas trop tôt ! Me mordant un peu la lèvre, je viens enfin de percuter ce qui c’est passé. Génie tu es là enfin, quoi que ce soient un peu tiré par les cheveux ? Non c’est ma première situation qui est tiré par les cheveux, les esprits n’existent pas !  

« Merci...
-Les vertiges du à une mauvaise mal nutrition ! Il faut manger ! »

En fait, je suis juste un taré, un gros taré. Je me relève d’un coup en la regardant droit dans les yeux. Devant mes filles aussi je suis comme ça, la santé d’abord ! Je fouille sur moi, mais je n’ai pas du tout de quoi la nourrir. Elle pourrait ravoir des vertiges, retomber, mourir ! J’ai encore ma chance de me faire pardonner de mon… faux meurtre ? Euh… Ouais enfin bref je me comprends ! Alors que je remarque que la réponse et derrière elle, le super marché, y a souvent des petits stands d’achat de nourriture. Il lui faut du sucre, mais la distance ! Elle est beaucoup trop grande, elle va retomber ! Elle va mourir… Calme Saiichi calme. Reprend un peu ton zen, j’ai jamais était zen en vrai. Bon, trouve un truc, la laissé dans le froid, mais je ne dois pas lui faire faire des efforts. Cette situation devient de plus en plus compliquée. Je sais !

Alors, sur le papier cela semblait presque une bonne idée, mais là. Je viens de la soulever comme une princesse, je viens de soulever une fille, comme ça dans la rue, pour l’emmener. N’est-ce pas un kidnapping ça ? Est-ce que cela coute moins chère qu’un meurtre ? Je me le demande en ce moment même ! Je viens aussi de l’étonner que je peux porter une fille, ce n’est pas tout les jours que je fais de pareil découverte n’empêche. Je rentre dans le centre commercial, tenant toujours ma victime… Victime est un bien grand mot là. Pour aller vers un stand de sucrerie, la posant délicatement sur le sol, vérifiant si elle ne tombe pas quand même. J’entends alors mes bras craqué, okay j’ai trop forcé sur ma force inexistante là.

« Je vais vous prendre des mochis ! Et des brochettes de Dango ! Ainsi qu’une boisson chaude ! Chocolat ! Merci ! »

Je sors directement ma carte bleue et j’achète le tout et lui tend d’un coup. La demoiselle n’a clairement pas de chance avec moi, je suis une brute.

« Mangez vite ! Il ne faut pas tomber ! »

Ma plus grosse panique en vrai, c’est clairement ne pas la voir tomber, car je serais complice de meurtre.

Vérifier que je garde mon zen ☑
En cour d’acquisition.


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Dernière édition par Saiichi W. Nana le Lun 7 Mar - 12:17, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: ▬ Empty Mirrors [Pv Keeki]   ▬ Empty Mirrors [Pv Keeki] EmptySam 20 Fév - 20:59

Empty Mirrors.
Saiichi x Keeki

Tu ne te redresses pas, et j’ai l’impression que tu es réellement terrorisé. Quelle personne sensée, pourtant, pourrait bien croire avoir affaire à un fantôme, ou à une… morte-vivante, en pleine rue, devant un supermarché, alors même que tout le monde peut voir celle que tu crains tant ? J’avoue ne pas savoir comment réagir face à toi, tu me prends au dépourvu et ça me fait tergiverser sans cesse. Ça ne fait même pas dix minutes que l’on s’est croisés, tu me perturbes déjà comme personne d’autre n’a jamais réussi. Mais c’est que tu es si étrange, si…  déphasé. Pas dans le même sens que moi, je pense —peut-être que si ? Tu ne m’as pas laissé l’occasion de vraiment lire dans tes yeux—, mais quelque chose qui s’en rapproche. Pas en phase, pas normal, pas raccord, décalé, à côté. Tu es étrange et je me retrouve muette, sinon incapable d’autre chose que de futiles paroles qui ne semblent avoir aucun effet rassurant sur toi. Qu’est-ce qui t’effraie tant ?

« Les vertiges du à une mauvaise mal nutrition ! Il faut manger ! » Tu t’es redressé tout à coup, et moi je sursaute. Quoi ? Tu me regardes, droit dans les yeux, alors qu’il y a encore un instant tu ne pouvais pas soutenir mon regard ni aucun contact visuel sur rien de moi. Je secoue tête et mains, yeux écarquillés, bouche entrouverte mais silencieuse. Que répondre ? Il y a sans doute une part de vérité dans tes mots. Mais je ne veux pas. « N-Non, ce n’est pas la peine ! J’ai déjà déjeuné... » Ce n’est pas tout à fait vrai ; c’était rien qu’une pomme même pas terminée, et je ne suis même pas sûre que ce fut aujourd’hui. J’ai beau fouiller dans ma mémoire, les jours se succèdent et se chevauchent, se mélangent, s’entremêlent. J’en ai même perdu le compte. Les premiers, je les gravais sur un côté de ma table de nuit, à la force des ciseaux à bouts ronds que l’on m’a autorisé pour les cours. A défaut d’avoir retiré tout objet susceptible d’être coupant de ma portée, depuis mon séjour à l’hôpital et ma tentative désespérée de la rejoindre, c’est tout ce que l’on m’a laissé. Alors, j’ai écrit les jours : six barres verticales et puis une oblique, qui barrait le tout et concluait la semaine. Et puis, j’ai arrêté, j’ai abandonné, j’ai oublié des jours. Je ne sais plus tout à fait quand c’était, ni ce que nous sommes aujourd’hui. Avais-je cours ? Je ne sais plus. Quelle importance maintenant ? J’ai des circonstances atténuantes, carrément pas possible de sanctionner pour ça. J’ai envie de grincer des dents, j’ai les yeux qui piquent et je ne sais pas pourquoi.

Et puis, soudain, je ne touche plus le sol. Je me sens saisie, il y a tes bras, dans mon dos et sous mes genoux. Tu me portes. Dans un réflexe purement instinctif, je cherche à me débattre. Mais j’ai l’impression de tomber, alors j’arrête, et je m’accroche à toi tout en lorgnant sur le sol, comme s’il s’agissait de mon ennemi. Et il en est un, comme beaucoup d’autres au fond. « Repose-moi...! » Je l’ai dit à voix basse, et pourtant mon ton est monté d’un octave ou deux dans les aigus. Je regarde tout autour de nous, à l’intérieur du centre commercial. Il y a du monde, de l’agitation, je saisis des bribes de conversations qui sont aussitôt remplacées par d’autres. Il y a des enfants qui pleurent, qui crient, qui rient à tous les endroits, des adultes qui essaient de tenir une conversation par téléphone malgré le brouhaha ambiant et persistant. Je me sens mal, ici. Là, devant la boutique de fringues aux prix exorbitants, je revois son fantôme qui s’extasie, le mien qui lève les yeux au ciel, sourire en coin, main sur son épaule pour la bousculer tendrement, et avec un amusement non dissimulé. Plus loin, là où le disquaire a établi sa devanture, je me revois user d’un peu de mes économies pour lui offrir le nouvel album de son groupe préféré. Quand l’odeur sucrée et huileuse des gourmandises me parvient, mon coeur se serre un peu plus. C’était notre petit plaisir, fut un temps : venir ici chaque fois que nous finissions les courses, manger un petit quelque chose et puis prendre soin de ne laisser aucune preuve avant de rentrer à la maison. Nous étouffions nos sourires quand nous passions le pas de la porte, mais ils revenaient sur nos lèvres dés que nous quittions notre enfer, ne fusse que pour une heure ou deux.

Je sens le regard du vendeur sur moi lorsque tu me reposes, et je baisse la tête. Je sais qu’il me reconnaît, je sais qu’il m’a vue au fil du temps, accepter de moins en moins les sucreries que ma soeur commandait pour nous deux, je sais qu’il m’a vue ne plus revenir, bientôt, ne plus passer ; je sais qu’il a eu vent de l’affaire, aussi, forcément. Les autres jeunes de ma classe passent souvent ici, et comme les rumeurs vont vite, que le vendeur est à peine plus vieux que nous et familier avec ses clients, je ne doute pas qu’il sait. Et qu’il pose sur moi le même regard que tous les autres ; un regard plein de pitié, de compassion, de si je peux faire quoique ce soit qui ne seront jamais faits. Ça me répugne. J’ai le regard embué, plus encore qu’avant. « Je vais vous prendre des mochis ! Et des brochettes de Dango ! Ainsi qu’une boisson chaude ! Chocolat ! Merci ! » Je te regarde, dos à moi. Je ne comprends pas. Pourquoi ? Pourquoi fais-tu tout ça ? Tu ne me connais pas. Je croise un instant les deux prunelles du type derrière la caisse, deux prunelles avides de savoir, avides de comprendre, inquiètes un peu, aussi. Je ne dirai jamais rien. Je baisse les yeux, et il y a un paquet débordant de sucreries et un chocolat chaud qui m’attendent, dans tes mains, tendues vers moi.

« Mangez vite ! Il ne faut pas tomber ! » J’ai un mouvement de recul, et un immense vide dans la poitrine. Pourtant, j’ai mon coeur qui bat, vide et fort, jusque dans mes tempes ; j’ai une sorte de sifflement dans les oreilles, les mains moites. Toujours cette envie de pleurer. Je secoue la tête, signe de négation. « N-Non je… Je dois partir, et- » Là, je sens une main sur mon épaule, et je lève les yeux dans un sursaut. Le vendeur. « Il y a une table pour vous deux, là-bas. Installez-vous. » J’essaie de protester, mais il serre doucement mon épaule, comme pour m’en dissuader. C’est presque au pas à pas qu’il nous conduit jusqu’à ladite table. Il ne me lâche que lorsque je daigne m’asseoir ; il s’éclipse et puis revient avec un deuxième chocolat chaud qu’il pose devant toi. « Cadeau de la maison ! » qu’il lance avant de retourner à son poste. Je baisse les yeux sur celui qui est face à moi, et j’y pose les mains. Elles sont gelées, et la chaleur qui émane de la tasse vient leur redonner vie, tout doucement, lentement ; elle les enveloppe comme dans un drap bien chaud, pour ne pas les laisser faner et s’éteindre.

Comme fascinée par les légères volutes de fumée qui montent du liquide sucré, j’oublie presque ta présence à mes côtés. Je n’ai touché à rien pour le moment ; je ne veux pas manger. Je me sens mal à l’aise, j’ai cette impression que tout le monde est attentif à chacun de mes gestes, chacune de mes paroles. Pourtant… Pourtant, il n’y a personne qui me regarde. Sauf peut-être toi, vers qui je décide enfin de me tourner. « Pourquoi tu ne me laisses pas ? Tu ne me connais pas. Pourquoi tu te sens concerné ? Pourquoi tu te sens obligé de… de... » D’un geste vague, je désigne le stand, le chocolat chaud, les sucreries. « ...de faire ça ? » Je baisse à nouveau les yeux. Comme si ça pouvait effacer ce que je viens de dire. Mes ongles tapent contre la tasse, nerveusement. Je veux disparaître.
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MessageSujet: Re: ▬ Empty Mirrors [Pv Keeki]   ▬ Empty Mirrors [Pv Keeki] EmptyLun 7 Mar - 13:01

Empty Mirrors
best ever conversation au monde

   
Je suis peut être l’être le plus trouillard de tout les temps, le plus malchanceux que la terre n’est jamais donné la vie. Peut être même quand ce moment même elle veut me tuer, un camion doit m’attendre dehors prêt à me renverser, la dernière fois, c’était une poucettes de bébé qui m’a foulé la cheville… Peut être aussi que je devrais un peu plus me musclé, car clairement ma constitution est trop fragile, trop faible, je suis faible. Mais, je ne peux pas laisser une personne sans assistance, si elle meurt, tout le monde m’a vu avec elle, imaginez juste moi au tribunal accusé de meurtre, je ne tiendrais pas une journée en prison.

Alors, comme un idiot ou bon camarade au choix, bien que je ne l’a connais pas du tout. Au fond, peut être que c’est une arnaqueuse qui se fait payer à manger ? Et après va me voler ma carte bleu ? Et après je serais pauvre, maman va m’exploser… Non quand même, quoi qu’on va mettre cette hypothèse clairement de côté. Je saisis le sac de nourriture que j’ai commandé, paie le nombre pile de Yen et revient doucement sans précipitation vers la demoiselle qui tombe.

« N-Non je… Je dois partir, et-
- Il y a une table pour vous deux, là-bas. Installez-vous. »

C’est un pervers ? Non quand même, mais sa main sur son épaule m’a fait grave flippé, enfin il a pop d’un coup comme ça derrière elle… C’est juste une gentil personne Saiichi, reste calme, reste caaaalme. J’avance donc à la table avec l’homme et elle. Je pose le tout doucement sur la table, en vérifiant que cela ne tombera pas par terre, cela ne serait pas de chance ahaha. Je viens de penser que je ne connais pas son prénom, mais peut être qu’elle ne voudra pas me le donner, je ne lui demanderais pas, je ne dirais rien, je suis comme ça. Je vois une deuxième boisson chaude se poser devant elle, penchant un peu la tête, je garde donc la première vers moi, fumante. Je n’ose pas la touché, j’ai peur de me bruler, bien qu’elle le fait sans peine de son côté, c’est fou comme je suis doué pour avoir même peur d’un gobelet.

Baissant le regard, je ne peux pas la regarder trop longtemps, je ne peux pas fixer les gens comme ça, je suis le genre à vite baisser le regard pour rien. Donc je le détourne rapidement pour regarder le monde, bien que c’est la même chose, je ne peux pas fixer longtemps, alors je finis par regarder la fumée sortant de ce gobelet qui semble se refroidir lentement.

« Pourquoi tu ne me laisses pas ? Tu ne me connais pas. Pourquoi tu te sens concerné ? Pourquoi tu te sens obligé de… de... » Elle pointe le stand « ...de faire ça ? »

Tu stress, oui je le remarque bien à tes ongles qui tape contre cette tasse de fortune. C’est un geste que beaucoup font, clignant des yeux, je penche la tête. Pourquoi ? Car… Car ? Euh, attends je le sais pas moi-même !!! Je me contrôle plus ?! Elle m’a envouté ? Je fais de gros yeux… Une sorcière ?! Non… c’est comme les fantômes cela n’existe pas, je crois. Dans ma panique, je tente de boire, je me suis bruler la langue, je tousse comme un idiot. Ma langue me pique maintenant, je vais pas avoir de goût pendant un petit moment de la journée, c’est super ma vie. Détournant le regard gêné, je cherche mes mots, bien que chez moi les mots sont aussi introuvable que son portable quand on téléphone et le cherche… Je le fais souvent ça.

« C’es-c’est pas une obligation ! J-Je peux pas laisser une jeune femme qui ne va pas bien dans la rue… En-Enfin, il n’y a rien derrière mon acte ! JE LE JURE ! JE SUIS JUSTE…euh… J’ai l’habitude de prendre soin de mes filles ! »

Un instant

« Je suis pas papa ! Loin de là ! Je suis Co-co-co-co-coach ! Entraineur d’une équipe féminine ! Do-Do-do-do-donc, quand je vois une personne mal, j’ai un peu le réflexe d’aider car  c’est l’ha-habitude qui parle… »

M’auras presque fallut 5 minutes pour dire un truc pareil. Tu parles d’un entraineur, je suis même pas capable de me présenter correctement, elles doivent tellement avoir honte de moi en fait, pardon les filles. Me grattant la joue, je suis stupide. Elle va se moquer de moi, comme tout le monde. De toute façon, je suis clairement un clown pour le monde, incapable de faire un truc sans être ridicule. Je bois stressé, je me suis encore brulé, souffle au lieu de te faire mal crétin.

« C’est chaud, fait attention… »

Je l’ai dit un peu trop bas, je crois que si elle entend, c’est un miracle. Je pousse un peu la nourriture vers elle. Il faut qu’elle mange, c’est mon objectif, puis après les courses. Faut que je prépares… Non que maman prépare, car je vais foutre le feu à la cuisine après. Me mordant un peu la lèvre, je parle trop de moi en plus, je ne lui demande rien. Mais quel con ! J’ouvre la bouche, jusqu'à percuter… Comment on demande à une demoiselle ce qui ne va pas ? Ca fait trop curieux ?! Ou mec intéressé ! Ou gros stalkeur ! Cacahuète ! …. Euh merde je voulais dire, faut que j’arrête de remplacer mes insultes par des mots bizarre… je suis plus un enfant !

« »

Super aucun son sort de ma bouche, j’ai des sueurs froides, je ne sais pas du tout, je panique.

« Tu viens faire les cou-courses ?! »

…Je ne voulais pas demander çaaaaaaa ! Raaaaah Mayonnaise ! Okay, la je touche le fond.

Tenter de faire une demande d’information ☑
Le FBI ne voudra jamais d’un informateur pareil


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