« L'amour au-delà des apparences » || Ryo ♥

« L'amour au-delà des apparences »

Kim n’était pas le genre de fille à vivre d’amour et d’eau fraîche, mais plutôt d’alcool et de porno. Toutefois, depuis qu’elle était avec Ryo, elle ne voulait plus que les choses soient comme ça, même si elle ne vivait pas encore dans la niaiserie des contes de fée ! Elle savait très bien que l’amour n’était pas durable, mais pour la première fois de sa vie, elle avait envie d’espérer. Elle avait envie de tester sa force pour savoir jusqu’à quelle limite, elle pourrait le garder, voir jusqu’à quoi elle était prête à sacrifier pour garder cette place V.I.P. dans ses bras, dans son lit, mais surtout dans son cœur. Kim était réellement amoureuse de lui et elle n’avait pas peur de l’afficher, même pour cela, elle devait se faire tabasser par ses fans. D’ailleurs, en parlant de blessure à cause des fans de Ryo, elle avait toujours les petites marques de gravier dans le dos. Ces plaies formaient des petites cicatrices brunes dans le dos de la capitaine.

Elle était tellement amoureuse que sa décision de lui faire la surprise de son retour au Japon, en squattant chez lui à l’improviste, était une vraie torture. A chaque seconde, elle mourrait d’envie de lui envoyer un sms pour lui dire qu’elle était de retour, et qu’elle comptait bien profiter de ce week-end pour rattraper le temps perdu ! Mais ce sms allait gâcher la surprise donc elle ne fit rien. Au lieu de cela, elle allait « s’amuser » à garder ses deux petits frères à la station de Ski : son père leur avait payé un week-end à la montagne, le temps que la maison soit habitable à leur retour. Ce petit passage à la montagne, avait de repartir chez eux était un bon moyen pour se détendre avant de reprendre les cours, le stress et surtout les entraînements. Elle allait donc en profiter pour se reposer un peu, même si elle semblait triste : encore deux jours à attendre avant de le voir.

Arrivés à la station, la famille Fû arriva avec une grosse valise chacun : la mère prévient de leur arrivée, disant que tout était payé d’avance, normalement. Quand l’hôte d’accueil confirma la chose, les deux femmes partirent ranger les affaires. Les deux frères les suivaient jusqu’au moment où l’un d’eux se stoppa en voyant Ryo : il arrêta son frère et ils se mirent à ricaner : comment faire chier leur sœur en disant à son petit copain qu’elle était ici, dans le même hôtel que lui ? Ils ne pouvaient pas faire pire et cette idée leur fit afficher un sourire bien plus que sadique, même s’ils savaient qu’ils allaient mourir pour lui avoir fait ça. Ils se dirigèrent donc vers lui, lui sautant dessus pour lui faire peur et en le saluant avec une insulte assez mignonne.

HRP:

« L'amour au-delà des apparences »

Kim était avec sa mère, tentant de ranger ses affaires, mais aussi celle de ses deux frères : comme à leur habitude, ils étaient encore partis s’amuser dans l’hôtel. Mais sa mère avait vraiment d’elle pour l’aider à ranger tout ce bordel alors elle ne pouvait pas aller les chercher. Ces deux monstres allaient bien devoir grandir un jour, s’ils ne voulaient pas mourir sous les coups de poings de Kim qui commençait sérieusement à en avoir marre d’eux. Leur caractère l’avait aidé contre Liv, ce qui était quand même une bonne chose, mais pour le reste, elle ne le supportait plus. Et sa mère commençait à être fatiguée d’eux aussi. Ils étaient vraiment de vrais démons. Mais quand elles eurent fini, la mère de Kim profita qu’elles étaient que toutes les deux pour discuter avec sa fille : à cause de son séjour pour essayer de la remettre en forme, elle n’avait pas pu discuter avec elle. C’était donc le bon moment, même s’il fallait retrouver les deux garnements avant qu’ils ne fassent des conneries.

Pendant ce temps –là, ces deux garnements étaient avec Ryo et au vu de sa réaction, ils savaient qu’ils allaient s’amuser. Il avait rapidement deviné que s’ils étaient là, Kim était là aussi. De ce fait, il leur demanda – tout en la cherchant du regard – si elle était là. Pour le grand bonheur des deux démons, il se rendit rapidement compte qu’elle n’était pas là. Ils allaient pouvoir un peu pimenter le jeu qu’ils avaient prévu : taquiner Ryo pour embêter leur sœur. Alors qu’il demandait où est-ce qu’elle était, ils se regardèrent avant de lui dire qu’elle était dans leur chambre, avec leur mère, pour préparer la chambre. Chacun des deux enchaînaient une partie de la réponse, comme un vieux couple amoureux qui finissait les phrases de l’autre. Ils étaient mignons. Mais avant qu’ils ne puissent lui proposer un marché, ils furent stoppés par un adulte qui parlait à Ryo. Et le mannequin ne semblait pas content. Pour remuer un peu le couteau dans la plaie, ils lui dirent au revoir avant de partir en direction de leur chambre, sans donner leur numéro de chambre, bien sûr.

Arrivé dans la chambre, ils se mirent à ricaner en voyant Kim qui se mettait en pyjama. Ils savaient très bien qu’ils venaient de mettre Ryo en colère, surtout après tous les mois où ils ne s’étaient pas vus. Ils avaient discutés par téléphone, mais Kim n’avait jamais vraiment pu parler de son changement de look : elle n’avait pas le droit à beaucoup de coup de téléphone et le trois quart du temps, c’était ses parents qui appelaient et donc, ils lui bouffaient son temps d’appel pour avoir Ryo. Heureusement que les sms étaient là, les lettres aussi. De cette façon, elle était toujours en contact avec lui. Suite à cette discussion, ils mangèrent dans le restaurant de l’hôtel. Elle commençait à trifouiller son téléphone : elle mourait d’envie de l’appeler mais elle ne le pouvait pas. Avant même de commander, elle se leva pour aller fumer. Elle s’excusa donc auprès de sa mère pour le dérangement et surtout, lui précisa qu’elle n’avait pas faim. Elle commençait à refaire comme avant.

Maintenant dehors, elle commença à enchaîner les cigarettes à cause de son horrible envie de l’appeler. Alors qu’elle décida de se laisser tenter par son envie de l’appeler, elle commença à lui écrire un sms quand deux garçons, à peu près de son âge, s’installèrent à gauche et à droite de la demoiselle. Même si ces garçons semblaient aussi baraquer que Ryo, elle n’avait pas peur d’eux. Elle ne se rendait pas compte à quel point elle avait changé et que son corps était plus attirant qu’avant. L’un d’eux profita de cette non présence de peur pour mettre un de ces bras autour de son cou et de prendre le menton de Kim avec son autre main. Ce mec semblait être chaud comme la braise.

« Désolé mon chou, mais ce corps qui semble te plaire à ce point est déjà pris. », dit-elle avant de se relever. Ce petit incident lui donnait encore plus envie de lui parler.

Pendant qu’elle rentrait de nouveau dans le restaurant, elle appela Ryo. Elle fut terriblement surprise quand elle entendit la sonnerie de Ryo. Elle pourrait la reconnaître entre mille. En l’entendant, elle eut un bug et chercha du regard pour savoir d’où provenait cette sonnerie.

HRP:

« L'amour au-delà des apparences »

Les deux monstres semblaient bien motiver à faire chier leur grande sœur, juste pour le plaisir de l’entendre hurler. Et quoi de mieux que de taquiner Ryo, en disant qu’elle était là, sans dire rien de plus ? Pour eux, rien. Parce qu’ils ne voulaient pas se faire prendre par leur grande sœur : quand elle était de mauvaise humeur, elle pouvait être pire que les deux réunis et ils l’avaient appris à leur dépend. Ils taquinèrent donc Ryo en disant qu’elle était là, mais en partant avant de lui dire le numéro de leur chambre. Ils profitèrent de ce moment pour revenir dans leur chambre, rigolant en regardant Kim. La capitaine connaissait bien ce rire, ces regards entre les deux démons pour comprendre qu’ils venaient de faire une connerie. Toutefois, elle ne chercha pas à savoir : elle ne voulait pas se prendre sa tête avec eux. Sa mère allait le faire. Elle, elle était occupée à se prendre la tête avec elle-même : devait-elle appeler Ryo ou non ? Devait-elle lui faire la surprise quand elle sera revenue en ville ? Elle ne savait plus quoi faire. Elle avait envie de le revoir au plus tôt, mais elle voulait aussi lui faire la surprise.

Fort heureusement pour elle, la pause du repas et surtout l’incident avec les deux inconnus la forcèrent à appeler son prince charmant. Elle voulait trop entendre sa voix, se rendre compte qu’il était toujours amoureux d’elle. Ouais, elle était un peu niaise, faisant un remixe d’un film à l’eau de rose. Elle s’en foutait complètement. Elle voulait le revoir, être dans ses bras, dans ses draps. Imaginez un peu ce qu’elle ressentait à ce moment-là quand, alors qu’elle n’espérait rien, elle entendit la sonnerie du téléphone de Ryo : un mélange de surprise, de joie, mais aussi de peur arrivèrent dans son cœur. Ce mélange lui fit un peu mal d’ailleurs. Elle ne savait pas comment il allait réagir, mais elle n’eut pas trop le temps de réfléchir quand il la vit, prononça son nom et la prit dans ses bras. Aucun mot ne sortir de sa bouche, mais des larmes coulèrent sur ses joues : elle était heureuse au point de pleurer. Il était le seul à pouvoir lui faire faire ça.

Alors qu’elle allait dire un truc, ou du moins, essayer, elle entendit les sifflements d’un des deux garçons qui se trouvaient dehors. Et à la pression que Ryo infligeait à Kim pour qu’elle reste dans ses bras, elle comprit qu’il avait compris que c’était pour elle. La seule chose qu’elle put faire, ce fut de sourire. Sa joie était telle qu’elle ne pouvait rien dire pour le moment. Elle voulait seulement rester dans ses bras, sentir son odeur, la pression de son corps sur le sien, … bref, être avec lui.

« R… ryo. », dit-elle, la voix tremblante. « t’occupes pas d’eux. Ce sont juste deux beaufs qui pensent qu’ils ont une chance avec moi. », dit-elle en le serrant fort dans ses bras. « Tu m’as tellement manqué. J’avais peur que tu m’oublies, surtout que j’étais limité en nombre d’appels et c’était ma mère qui prenait tout mon quota de temps téléphonique. », ajouta-t-elle. « Je suis désolé de ne pas avoir pu te donner autant de nouvelles que tu le voulais. », dit-elle en éclatant en sanglot.

Les nerfs qui lâchaient ? Oui, complétement. Elle était tellement heureuse de le voir, heureuse de voir qu’il ne lui en voulait pas de ce peu de nouvelle qu’elle éclata en sanglot. Il était le seul à pouvoir la faire pleurer comme ça. Maintenant qu’elle était dans ses bras, elle ne voulait plus les quitter. Personne ne sut si c’était les larmes de Kim ou du regard menaçant de Ryo, mais les deux gars laissèrent tomber. Peut-être qu’ils ne voulaient pas d’une chialeuse dans leur lit.

Mais les choses allaient se gâter quand les deux petits frères de Kim sortirent du restaurant pour la prévenir qu’elle devait se dépêcher pour commander. Mais quand ils virent Ryo avec Kim dans ses bras, ils décidèrent de ne pas faire de bruit et de repartir à leur table : ils allaient plutôt envoyer un sms à Kim pour lui dire d’aller manger. Malheureusement pour eux, ils n’étaient pas très discret et l’un des deux jumeaux se cogna le pied contre l’angle du mur : discrétion ? Zéro !

HRP:

« L'amour au-delà des apparences »

La rouge, anciennement la blanche, avait – depuis qu’elle était avec Ryo – était beaucoup plus sensible, plus ouverte. Bon, il ne fallait pas non plus se dire qu’elle avait changé du tout au tout ; elle s’ouvrait plus facilement quand elle était seule avec lui. Il avait le don de faire ressortir ce qu’elle ressentait au plus profond d’elle et quand on la connaissait bien, ce n’était pas une mauvaise chose. De cette façon, elle allait aussi pouvoir s’ouvrir aux autres. Pour ce dernier, elle avait le temps. Pour le moment, elle voulait juste profiter de ces retrouvailles, ressentir son odeur, toucher de nouveau son corps, entendre sa voix. Bref, elle voulait le redécouvrir même s’il fallait avouer que, mis à part de la graisse en moins, il n’avait pas changé… contrairement à elle. Et au vu de la réaction de Ryo, elle était un peu triste et heureuse à la fois : il semblait s’en foutre de sa nouvelle apparence alors ça la rendait un peu triste ; sa mère lui avait donné comme excuse que les hommes aimaient les femmes avec des formes et qu’en suivant le programme, un plus de retrouver un poids « convenable », Ryo allait être sous le charme. Mais d’un autre côté, elle était heureuse puisque finalement, il ne lui avait pas menti : il se foutait de son apparence et qu’il l’aimerait n’importe son physique.

Alors qu’il la prenait dans ses bras, ils furent interrompu quelques minutes par les mecs qui tentaient de draguer Kim, mais les pleures de celle-ci et le regard furieux de celui-ci les firent partir. Alors qu’elle pleurait, heureuse de le voir, elle s’excusa pour le peu de nouvelle qu’elle lui avait donnée : elle lui expliqua qu’elle avait un quota d’appel (entrant et sortant) et sa mère, l’appelant quasiment tous les jours, ne pouvait pas en profiter pour l’appeler lui. Toujours dans ses bras, l’étreinte qu’il intensifia la rassura et ses paroles lui réchauffèrent le cœur : après cette « séparation », il ne voulait plus la laisser partir. Elle se mit à sourire à ces mots. Ses larmes coulaient toujours sur ses joues, mais elle était heureuse d’entendre. Si lui, il ne voulait plus la laisser partir sans lui, elle, elle ne comptait plus quitter le Japon, même si ça concernait sa santé.

« Pas spécialement… je… je pensais que tu allais penser que… que cette absence de nouvelle… », essayait-elle de dire en essayant d’arrêter de pleurer. « Je crois pouvoir imaginer. Tu m’as énormément manqué aussi. A chaque minute, chaque seconde, je pensais à toi. », dit-elle en le serrant encore un peu plus. Même si elle n’avait plus de force dans les bras. « Ryo, la prochaine fois, je resterai avec toi. Je partirai plus. Je… je veux plus te quitter. », avoua-t-elle en tremblant un peu.

Toujours dans ses bras, elle reconnut la voix qui disait « aïe ». Pourquoi ses frères étaient sortis de table ? Mais elle fut encore plus surprise par la réplique de Ryo. De qui ? De quoi ? Pourquoi il disait ça à ses frères ? Alors qu’elle allait lui demander, ils furent surpris par l’équipe de Ryo : elle tourna la tête et reconnu son manager et d’autres personnes qu’elle avait déjà croisé. Et… il fallait avouer que la réaction de son équipe la fit légèrement rire, surtout certains lui demandèrent qui était cette fille. Vu comment ils étaient en état de choc, il avait dû les saouler avec elle. Limite, elle avait un peu pitié d’eux à cause de ça. Alors qu’elle était encore dans les bras de Ryo, elle le voyait paniquer, en voulant expliquer que non, il ne la trompait pas et surtout, que c’était elle, Kim. Quand il lui demanda de l’aide, elle ne put s’empêcher de rire. Voire Ryo galérer était assez marrant à voir. Elle embrassa le dessous du menton et regarda son équipe tout en restant dans les bras de son prince charmant.

« Merci de prendre soin de mon Ryo et surtout, à veiller qu’il ne voit pas d’autres filles, mais vous inquiétez pas, c’est bien moi Kim. Kim Shy Fû. Je… je sais que j’ai beaucoup changé, mais j’avais envie de changé de style. », expliqua-t-elle en souriant. « D’ailleurs, est-ce que ça vous dérange que je vous le kidnappe pour la soirée ? », demanda-t-elle, voulant rester avec lui pour rattraper le temps perdu. « Ryo, ma mère me demande de venir manger. Tu nous rejoins ou pas ? Sinon, on peut… directement monter dans ta chambre pour rattraper tout ce temps. », proposa-t-elle quand elle eut la réponse de l’équipe de Ryo.

Toutefois, dès qu’elle eut fini de lui proposer une autre demande, son ventre se mit à gargouiller comme un dingue : sept mois à manger comme un roi, il avait pris – malheureusement pour elle – l’habitude de manger toutes les trois heures. Elle se mit à rougir, un peu honteuse, quand le bruit se faisait entendre, raisonnant dans la pièce. Mais avant d’aller manger ou non, elle voulait savoir un truc : pourquoi avait-il dit ça à ses frères ? Après tout, pour elle, Ryo n’avait pas vu ses frères depuis 7 mois. Dans cette logique, il était normal qu’elle ne comprenne pas.

« Ryo… pourquoi tu as dit ça à mes frères ? », demanda-t-elle, en toute innocence, l’embrassant tendrement sur la bouche. « Qu’est-ce qui s’est passé avec eux ? Ils t’ont dit un truc de grave ? », demanda-t-elle, un peu inquiète.

HRP:

« L'amour au-delà des apparences »

Bien avant de sortir avec lui, Ryo avait toujours été la plus grande faiblesse de Kim, en plus de sa meilleure amie. Malgré son physique de rêve, son caractère aussi con et possessif que le sien, il avait été – réellement – le premier garçon à comprendre Kim. C’était peut-être pour cette raison qu’elle mettait toujours un point d’honneur à le soutenir dans son travail de mannequinat, dans ses études et surtout à le soutenir pour supporter ses fans. Même pour ce dernier, il lui était déjà arrivé de s’énerver contre les fans de celui-ci pour qu’elles arrêtent de le prendre pour un morceau de viande, qu’elles arrêtent de penser qu’elles avaient une chance avec lui. Si Kim devait utiliser les mêmes termes qu’elles, elle hurlerait que c’était son bout de viande. Et vu la charogne qu’elle était, elle ne donnerait aucun morceau. Il lui appartenait entièrement. Et au vu de ce qu’elle sentait au niveau des mains de ce grand bêta, c’était réciproque : il s’amusait à essayer de redécouvrir le corps de sa sirène à travers les vêtements. A chacun de ses mouvements, elle souriait. Cette sensation d’appartenance, de prisonnière lui manquait beaucoup.

Il n’y avait pas besoin de mots pour comprendre Ryo et quand elle le vit sourire comme le con qu’il était, sourire de la façon dont elle n’aimait pas, elle ne put finalement que sourire aussi. Même ce sourire niais lui avait manqué. Mais elle s’amusa à lui pincer les joues pour lui faire comprendre qu’elle l’avait vu faire et se mit à l’embrasser dans le cou, commençant même à le mordiller doucement. Elle comptait bien le marquer, mais pas maintenant. Il lui restait « un temps de liberté » avant d’être marqué au fer rouge. Le couple roucoulait tellement bien que les deux garçons, qui ne cherchaient qu’un plan cul, disparurent aussi vite qu’ils étaient apparus : on ne relookait pas Kim de cette façon et encore moins en présence de son prince charmant. Tout comme Kim, il était un tout petit peu jaloux alors il fallait éviter de faire ce genre de choses devant lui, sauf si on était suicidaire.

Sanglotant à cause des nerfs, elle se calma finalement assez rapidement grâce aux caresses de Ryo dans ses cheveux. Il avait le don de la rassurer, mais elle fut assez surprise par ces derniers mots. Alors oui, il était aussi heureux qu’elle de la revoir, il comprenait son manque de nouvelle, mais elle ne comprenait pas pourquoi quand elle lui disait qu’elle ne partirait plus, il n’était pas d’accord. Il rajouta même que ce séjour au U.S.A. lui avait fait du bien et que ça se voyait, surtout au niveau du physique. Il lui avoua même qu’il partirait avec elle, la prochaine fois qu’elle devra repartir. A ce moment, elle fit une petite mine boudeuse. Elle voulait plus retourner là-bas, elle voulait rester au Japon, elle voulait seulement être ici, dans ce pays et surtout avec lui. Alors honnêtement, il aurait beau dire tout ce qu’il voulait, elle ne l’écouterait pas sur ce point. Avait-il oublié la ténacité de sa petite femme ?

« tu peux m’engueuler maintenant pour ça alors. Je t’ai laissé sept mois sans nouvelle, quasiment. », dit-elle, honteuse d’elle-même. « Non ! la prochaine fois, je n’irai pas. Ryo, il n’y a qu’avec toi que je me sens bien. C’était trop dur tous ces mois sans toi, sans avoir ta présence autour de moi. », dit-elle, en haussant un peu la voix. « J’ai pris trop de poids là-bas, alors je n’aurai plus besoin d’y retourner. Maintenant, je ressemble à une baleine. », dit-elle en soulevant son t-shirt et en prenant « la graisse » de son ventre. « Je vais devoir reperdre pour le basket, sinon je risque de perdre ma place de capitaine et pire, ma place de titulaire. Et je ne veux pas ça. », avoua-t-elle, quand ils furent couper par l’arrivé de ses deux petits frères et l’équipe de Ryo.

Quand ils virent leur réaction vis-à-vis de Ryo, elle fut très heureuse. S’ils réagissaient de cette façon, c’était qu’elle était acceptée et qu’ils approuvaient leur relation. Bon, ce n’était pas comme si c’était son père de sang, mais elle savait à quel point ils étaient importants pour lui. Le voyant galéré un peu, paniquant un peu, elle décida d’intervenir pour lui sauver la mise et en même temps, pour savoir si elle pouvait le garder la nuit. Ils avaient tellement de temps à rattraper. Elle fut très heureuse quand ils lui donnèrent l’autorisation. Même si elle avait faim de nourriture, elle avait surtout faim d’autres choses. Elle lui proposa donc de passer directement par la case « chambre », mais son ventre en décidé autrement en gargouillant un peu trop fort. Elle rougit un peu de honte, mais elle se calma presque aussitôt quand il lui rétorqua qu’ils avaient toute la soirée pour ça et que, de toute façon, même s’il venait de sortir de table, il avait encore faim.

Ce mec était un estomac sur patte. Plus elle le voyait, plus elle se demandait comment il faisait pour ne pas avoir de problème de santé. Enfin, elle se demandait ça, mais pour la forcer à prendre du poids, elle avait été interdite de sport. La nouvelle rouge était tellement sportive qu’elle arrivait à brûler les calories qu’elle avait pris dans la journée. Ces sept mois avaient une horreur pour les médecins de l’institut. Donc dans cette optique, elle se disait que finalement, elle était un peu comme lui : deux brûle graisses sur pattes.

Alors qu’ils allaient entrer dans le restaurant, elle le stoppa. Elle se posait une question à propos des mots de Ryo vis-à-vis de ses deux petits frères. Elle lui posa la question et quand elle entendit la réponse de ses frères, elle faillit faire une crise cardiaque : c’était donc pour cette raison qu’ils n’arrêtaient pas de rire quand ils étaient revenus dans la chambre. En plus de faire « souffrir » Ryo, parce que c’était pas vraiment de la souffrance, mais du pur sadisme, ils avaient détruit la surprise qu’elle voulait lui faire à la base. Malheureusement pour le rouge, les deux petits démons n’allaient pas mourir de ses mains, mais de celles de sa femme, et accessoirement, de leur grande sœur.

« Ils.. ils ont fait quoi ? », demanda-t-elle an haussant la voix. « Je vais les tuer ! Ils savaient très bien que… », commença-t-elle à dire avant de se rendre compte qu’elle allait trop en dire.. « bien que… qu’ils ne devaient pas se promener dans les couloirs ! », dit-elle pour se rattraper. « Ne t’inquiète pas pour eux, je vais m’en charger demain. », répondit-elle, en le serrant dans ses bras.

Les baisers de Ryo avaient le don de calmer les nerfs de la rouge. Alors même si elle disait qu’elle allait les tuer, les engueuler, elle n’allait rien fait.

Maintenant qu’ils étaient prêt, ils retrouvèrent la mère de Kim et ses deux frères dans le restaurant. Les deux petits monstres firent une drôle de tête en les voyant tous les deux, ici. Mais Kim ne dit rien à propos de leur bêtise. La vengeance était un plat qui se mangeait froid, alors elle devait attendre. Et de toute façon, vu que Ryo était dans les parages, elle était calme. Grâce à lui, donc, le repas se déroula dans le calme, les rires. Sa mère était heureuse de les voir tous les deux. Alors quand le repas se termina, elle laissa Kim partir avec Ryo et elle enfermerait les deux monstres dans la chambre avec elle. Elle remercia sa mère avant de se emmena Ryo avec elle. Elle était très impatiente de passer cette soirée avec lui.

« C’est quoi le numéro de ta chambre ? Je dois prendre un truc avant de venir te rejoindre. », demanda-t-elle.

HRP:

« L'amour au-delà des apparences »

Les retrouvailles entre les deux amants étaient aussi se passaient plutôt bien, même si dans le fond, Kim était un peu déçue de n’avoir pas pu faire la surprise à son rouge. Elle avait tout prévu, de A à Z : quand elle allait le revoir, le repas qu’elle allait lui préparer. Elle avait même prévenu sa mère de sa surprise pour que tout se passe très bien. Malheureusement – et heureusement pour eux – cette surprise ne se passa pas comme prévu vu qu’ils s’étaient retrouvés avant la date prévu. Mais d’un autre côté, elle était tellement heureuse de le voir maintenant qu’elle s’en foutait un peu de sa surprise. Elle voulait juste voir sa réaction et il fallait dire qu’elle n’était pas déçue : il semblait très heureux de la revoir, non choqué par son nouveau physique. Et ses mains disaient qu’il était pressé de redécouvrir ce corps qui lui appartenait. A chacune de ses caresses, elle se mit à frissonner. Elle aimait tellement le contact de sa peau contre la sienne. Elle ne voulait plus quitter ses bras jusqu’à son retour dans leur ville. Limite, elle viendrait même au shooting avec lui, même si elle savait très bien qu’elle ne pourrait pas. Et jamais, ô non jamais, elle ne proposerait cette idée à Ryo : ce con serait capable de forcer tout le monde à revoir les poses, les tenues juste pour l’intégrer dans la séance photo.

Toujours dans ses bras, elle l’écoutait en train de la réconforter sur sa place dans son cœur, mais aussi dans l’équipe. Elle ne voulait plus repartir aux USA pour rester auprès de lui, mais surtout pour ne plus revivre ses mauvais souvenirs. Malheureusement pour elle, il ne semblait pas comprendre cette dernière subtilité, ou alors, il l’avait bien compris mais il pensait qu’avec lui près d’elle, tout se passerait mieux. Et il avait bien raison, s’il pensait la dernière chose : elle se sentait plus forte – même si elle se mettait plus facilement à pleurer, montrer ses faiblesses – dans ses bras. L’amour transformait Kim. Alors qu’elle l’écoutait, elle se mit à sourire à son baiser du coin des lèvres. Il avait les mots, les gestes pour la rassurer. Elle se colla un peu plus contre lui, cherchant le contact de sa peau sur la sienne. Elle avait besoin de ça pour se sentir totalement rassurée.

« D’accord Ryo, j’ai compris et la prochaine fois, tu viendras avec moi. », dit-elle, trop faible pour lui résister. « Mais tu pourras pas rester indéfiniment avec moi si je repars là-bas. Ryo, sept mois, c’est énorme pour ta carrière, tes cours, le basket. Imagine que je reste plus longtemps la prochaine fois… tu resteras avec moi tout ce temps ? », demanda-t-elle, soucieuse pour lui. Elle savait qu’il serait capable de rester un an, voir plus avec elle là-bas alors qu’il avait sa vie, sa famille ici. « Tu… me trouves vraiment pas grosse ? », demanda-t-elle, timidement. « J’ai l’impression d’être super lourde. Mais… merci de me rassurer. J’espère toutefois que ton corps sera aussi réactif qu’avant. », dit-elle en lui mordant le lobe de l’oreille juste après.

Ensuite, la scène avec l’équipe de Ryo la fit assez sourire : toute l’équipe semblait l’avoir adopté vu le comportement choqué qu’ils avaient adopté. Et même son intervention ne semblait pas vraiment les avoir rassuré, elle avait tellement changé qu’à la distance où ils étaient, ils ne pouvaient pas vraiment la remarquer. Mais ils ne firent pas la fine bouche quand elle leur annonçait que c’était bien elle. Et dans un sens, elle était heureuse de ce comportement. De cette façon, elle allait pouvoir rester seule avec lui. Toutefois, ses frères changèrent la donne quand ils arrivèrent pour lui dire qu’elle devait aller manger. Ne voulant pas quitter l’autre, ils partirent tous les deux manger. Ryo était un vrai estomac sur pattes alors cela ne le dérangeait pas de retourner manger. Surtout si c’était avec sa belle-famille.

Quand elle apprit ce que ces deux frères avait fait, elle les menaça. Même si elle savait qu’elle ne ferait rien parce qu’elle était dans les bras de son homme. Elle était bien trop faible quand elle sentait le contact de sa peau contre la sienne. Alors quand il lui demanda de se calmer, elle le fit aussitôt. Elle fit une mine à moitié boudeuse quand il ajouta qu’elle devait les laisser se promener, surtout s’ils ne connaissaient pas l’endroit. En guise de réponse, il eut seulement un long et tendre baiser. Elle boudait à moitié, même si elle savait très bien qu’il avait raison. Mais elle ne pouvait pas lui dire : si elle lui disait, il saurait qu’il aurait le dessus sur elle à chaque fois.

Puis, quand ils sortirent de table, sa mère monta avec ses frères dans leur chambre, laissant les deux tourtereaux seuls, elle lui demanda le numéro de sa chambre parce qu’elle devait faire un truc avant. Il lui donna sa clef en plus de son numéro. Elle l’embrassa encore, tout aussi tendrement qu’amoureusement, elle partit en direction de sa chambre. La chose qu’elle avait oublié, c’était de mettre une tenue sexy, sous ses vêtements de base, pour faire monter la chaleur dans la chambre, même si elle se doutait bien qu’en réalité, elle n’aurait pas besoin de ça pour lui faire comprendre de quoi elle avait envie. Mais d’une certaine manière, c’était aussi une façon pour elle de s’habituer à ce nouveau corps. Un truc qu’elle allait devoir faire avec lui.

Maintenant qu’elle était en tenue, elle partit en direction de la chambre de son amour et amant. Elle ne frappa pas avant d’entrée. Elle savait très bien qu’elle pouvait entrer dans sa chambre comme elle le voulait : sinon, il ne lui aurait pas donné sa clef. Le voyant habillé en tenue décontractée, elle se mit à rire avant d’aller le prendre dans ses bras.

« heureusement que tes fans ne te voient pas dans cette tenue, elles te prendraient pour une merde. », dit-elle en rigolant. « mais d’un autre côté, de cette façon, elles arrêteront de te harceler. », avoua-t-elle en l’embrassant dans le cou.

HRP:

« L'amour au-delà des apparences »

Le lit de Kim avait connu de nombreux hommes et de nombreuses femmes. Rare était les personnes qui n’avaient pas goûté au corps de cette demoiselle, mais il y avait que deux personnes – de toute sa vie actuelle – qui avait réussi à lui prendre son cœur. La première était Shoichi Imayoshi, le capitaine actuel de l’équipe masculine de Tôô. Elle était sortie avec lui pendant sa période du collège, quand Kim ne connaissait pas encore Ryo aussi bien que maintenant. Et bien sûr, son amant d’aujourd’hui, Ryo. Alors oui, à cause de ses sentiments pour lui, elle avait peur de le perdre. Elle avait peur qu’il évolue, qu’il parte dans une autre direction qu’elle et c’était pour cette raison qu’elle était – quasiment – toujours inquiète quand elle était loin de lui. Alors imaginez un peu la torture de ne pas le voir, de ne presque jamais l’entendre, lui parler pendant sept mois. Elle en avait souffert et l’institut où elle avait été placée en avait bavé. Fort heureusement pour elle, et eux en général, elle était revenue et elle comptait bien mettre à profit ses plus belles « qualités » pour le garder auprès d’elle. Si Ryo ressemblait à un chien de garde à ses côtés, Kim, elle, était une vipère qui défendait son territoire par n’importe quel moyen possible et imaginable.

Alors qu’elle était dans ses bras, elle lui fit part de ses inquiétudes à propos de leur couple, de lui, de sa santé. Vu comment son corps réagissait avec la nourriture, surtout quand elle pratiquait un sport : son corps brûlait toutes les calories et même le surplus. Le stress et son amour du sport faisaient que la graisse ne restait pas longtemps. Et quand elle voyait le corps – parfait – de Ryo et son appétit de goinfre, il devait avoir la même particularité qu’elle à ce propos. Ecoutant les paroles rassurantes de Ryo, elle se mit à rougir à chacune de celle-ci. S’il se sentait comme une jeune fille amoureuse quand il était avec elle, elle, elle avait l’impression de ressembler à une jeune vierge, coincé du cul, qui buvait les paroles de son premier petit copain. Elle se sentait conne et niaise dans ses bras, mais elle ne pouvait pas s’empêcher de l’être… sauf quand certaines filles s’approchaient trop près de lui. Elle était aussi jalouse et possessive que Ryo l’était à son égard. Ils formaient un couple parfait sur ce point-là. Toutefois, elle fut « choquée » par une parole de Ryo : il était amoureux d’elle au point de vouloir des enfants avec elle ? C’était la première fois qu’on parlait d’elle de cette façon et elle se mit à rougir encore plus, tellement qu’elle se cacha le visage dans le creux de son cou.

« De… d’accord. », dit-elle en rougissant. « J’accepterai avec plaisir de t’héberger alors, autant de temps que tu voudras. Tu sais bien que mes parents seront ravis de t’accueillir. », ajouta-t-elle en se serrant un peu plus contre lui. « Promis, je vais arrêter de penser que… que… . », dit-elle en essayant de chercher ses mots. « je vais arrêter de penser tout court. Quand ça te concerne, je me prends la tête pour rien. Que ce soit sur le temps ou ce que tu vas penser, j’ai peur de ne plus te plaire alors qu’à chaque fois, tu me prouves le contraire. », avoua-t-elle,un peu honteuse. « Tu vas me faire manger comme toi pour faire en sorte que j’y retourne pas ? », demanda-t-elle pour rire. Elle disait ça sous le ton de la plaisanterie, mais elle savait très bien qu’il en était capable. « Hein ? comment ça ? Te… tu… tu veux des enfants avec moi ? », demanda-t-elle, autant surprise par sa réflexion que par les sentiments qui naissaient en elle. Parce que oui, sa tête ne disait pas spécialement non à cette idée.

La seule réponse qu’elle donna à sa réplique du fait que son corps réagirait toujours au sien, c’était ses rougeurs. La Kim était devenue rouge pivoine à cause des paroles de Ryo. Il était la seule personne à la faire devenir aussi… vulnérable. Face à lui, elle perdait son caractère, son indépendance. La preuve la plus flagrante était le soir où elle lui avait avoué ses sentiments. Une soirée explosive, tellement forte en émotion qu’ils avaient failli se perdre, mais cette explosion, cette ouverture faisait que maintenant, elle pouvait se montrer comme ça devant lui. Elle pouvait se montrer « femme des années 30 » dans ses bras. Elle savait très bien qu’il ne se moquerait pas d’elle, bien au contraire. Elle savait même qu’il se sentait plus « fort » ou « important » quand elle était comme ça avec lui.

Pour la suite, la scène du quiproquo entre eux deux et l’équipe de Ryo passa vite à la trappe pour laisser place au repas. Les deux amoureux roucoulaient l’un à côté de l’autre, les deux démons avaient peurs de cette « paix » qui régnait au repas et sa mère, elle, était heureuse de les voir ainsi. Elle n’avait jamais vu sa fille aussi heureuse qu’avec lui. Alors oui, pour elle et même son mari – père de Kim – Ryo serait toujours le bienvenu chez eux. Après tout, même s’il avait la même vie que leur fille, il avait réussi à la remettre dans le droit chemin. Ils ne pouvaient que lui en être reconnaissants. Le repas s’acheva donc sous une très bonne note jusqu’à ce que Kim demande à Ryo de l’attendre quelques secondes ; elle devait aller chercher des affaires dans sa chambre. Mais à la place, il lui offrit le double de sa chambre ainsi que le numéro pour qu’elle puisse le rejoindre.

Elle ne mit pas longtemps à faire le trajet : elle devait prendre qu’un ensemble de sous vêtement plus sexy pour lui. Elle avait enfin de réveiller la bête sauvage qui sommeillait en lui. Cette bête qu’elle n’avait pas eu le plaisir de revoir depuis sept longs mois. Oui, tout comme celui de Ryo, le corps de Kim s’était mis en veille pour ne pas ressentir ce manque de contact physique. Mais maintenant qu’ils étaient de nouveau ensemble, son corps se réveillait petit à petit et il commençait à réclamer. Alors quand elle entra dans la chambre de son amant, elle sauta aussitôt dans ses bras. Elle voulait sentir le contact de sa peau contre la sienne. Et d’après ce qu’elle sentait, grâce à ses vêtements léger, il était aussi très heureux de l’avoir dans ses bras. D’ailleurs, rien que de sentir sa main dans son dos, puis sur ses fesses, son souffle près de son visage alors qu’il lui murmurait qu’elle lui avait manqué. Rien qu’à ces quelques mots, elle prolongea ce baiser, plus sauvagement. Lui aussi, il lui avait manqué.

« C’est vrai que tu es très sexy, même dans cette tenue mon cher ! », dit-elle en souriant. « Mais de toute façon, vrai ou pas vrai, ce torse m’appartient et je compte bien sortir les griffes pour protéger mon territoire. Tu m’appartiens comme je t’appartiens, et je compte pas te partager avec une de tes grognasses de fans. », dit-elle en boudant à moitié, souriant à moitié.

Hypnotisé par le regard de Ryo, elle se laissa complètement faire dans ses bras. S’il le voulait, il pouvait très bien abuser d’elle. Elle serait entièrement à sa merci, tellement qu’elle avait faim de lui, autant physiquement que psychologiquement.

« Ryo… si tu savais à quel point tu m’as manqué aussi. », dit-elle alors qu’elle reprenait son souffle entre deux baisers. « Plus jamais je partirai aussi longtemps, je te le promets. Je veux plus te quitter. », ajouta-t-elle en continuant de l’embrasser.

Pour pimenter un peu le chose, elle commença à enlever son t-shirt, puis son short. Elle avait envie qu’il la voit dans cette tenue. Elle savait très bien qu’il allait grogner parce qu’il était du genre à vouloir tout enlever par lui-même, mais elle s’en fichait. Cela allait lui donner une raison de plus pour la taquiner dans le lit. Toutefois, maintenant en sous-vêtement, Ryo allait pouvoir voir les cicatrices qu’elle avait dans le dos. Ces mêmes cicatrices qu’elle avait eu au bal de la mairie quand l’une des fans de Ryo l’avait trainé comme une chienne dans les cailloux. Dans le fond, elle espérait qu’il n’avait pas faire le rapprochement entre les cicatrices et ces événements.

HRP:

« L'amour au-delà des apparences »

Depuis qu’ils se connaissaient, Kim avait toujours trouvé Ryo abruti quand il était amoureux : il avait toujours ce même regard niais. Il ressemblait plus à une jeune vierge amoureuse de son premier amour plutôt qu’à un séducteur. Chose qu’il était réellement, vu le nombre de femmes qui tombait à ses pieds. C’était ce même regard qui faisait – quand elle ne sortait pas encore avec lui – qu’elle était bien heureuse, justement, de ne pas être avec lui. Elle ne comprenait pas comment ses copines faisaient pour accepter un tel sourire sur ce visage. Elle ne le supportait pas. Quand on regarde ce comportement avec le recul de maintenant, on pouvait se demander si cette « haine » n’était pas de la pure jalousie. Kim était quelqu’un de possessif quand il s’agissait des gens qu’elle appréciait. Alors quand on savait qu’il faisait partit de son cercle privée, on ne pouvait qu’en déduire que c’était de la jalousie. Ce sentiment qu’elle avait toujours détesté, voilà qu’elle se mettait à le faire naître dans son cœur, à cause d’un simple sourire, de ce sourire. Mais ces deux éléments faisaient qu’elle montrait plus facilement ses sentiments seulement en sa présence. Un privilège qui faisait que Ryo était la seule personne à pouvoir la voir rougir, la voir pleurer, la voir trembler de peur, … ce sourire, aussi horripilant qu’elle semblait le faire croire, était la source de son bonheur avec lui.

La seule chose qui marqua l’attention de Kim, ce fut quand il lui parla d’enfants. Même si elle se doutait que c’était qu’une expression, le fait que ce soit elle qui sorte lui fit un choc. Pourquoi lui parler d’enfant pour leur avenir ? Certaines personnes parlaient d’emménager ensemble, d’autres de se marier, mais lui, il parlait d’avoir des enfants. Alors oui, elle était surprise et elle lui fit par de ce sentiment en le pointant. Les réponses de Ryo ne furent que plus plaisant pour elle : il lui redisait qu’il ne la lâcherait plus, qu’il la passerait en priorité numéro une, avant sa famille. Il tourna même à son avantage son plus grand défaut : son manque d’opacité quand il s’agissait d’elle. On pouvait lire en lui comme dans un livre ouvert quand cela la concernait. Un défaut qu’il transforma en qualité pour lui expliquer qu’elle ne sera jamais un boulet à ses yeux et que dans le cas contraire, elle le ferait tout de suite. Ses paroles réchauffèrent son cœur. Il était vrai que niveau transparence, son visage reflétait parfaitement bien ses sentiments… surtout quand il s’était pour afficher son sourire niais. Même ses paroles sur la bouffe lui firent plaisir. Toutefois, son réchauffement de cœur se transforma pincement – douloureux, mais plaisant – quand il parla des enfants. Il lui affirmait qu’il en voulait, et plein mêmes : trois au minimum. C’était la première fois qu’ils parlaient de ça.

« C’est vrai, autant tu joues très bien la comédie sur tes photos de mode, autant en vrai, tu es nul pour cacher tes sentiments. Faudra que tu m’expliques d’ailleurs… comment fais-tu pour être bon pour ton boulot alors qu’avec moi… tu es nul pour ça ? », demanda-t-elle, heureuse qu’il soit mauvais menteur avec elle. « mais tu sais… », commença-t-elle à dire avant de se rendre compte qu’elle recommençait déjà à se prendre la tête pour rien. « Non laisse tomber. Ça va être dur de ne pas me prendre la tête pour rien. », se dit-elle à elle-même, se resserrant un peu plus dans ses bras. « Non… ce n’est pas que j’ai pensé ça ou pas. C’est juste que… », commença-t-elle à dire. « C’est juste que… on en avait jamais parlé et… que… je pensais pas que tu voyais notre aussi loin. », ajouta-t-elle avant de se rendre compte de ce qu’elle venait de dire. « Non pas que j’y pense pas, hein, mais… je pensais pas que tu nous voyais avec des enfants. Je voyais plutôt notre avenir à voyager un peu partout  dans le monde, comme les deux enfants sauvages que nous sommes. », raconta-t-elle pour essayer de se rattraper.

Le reste du début de soirée se passa plutôt bien : entre la rencontre avec l’équipe de Ryo – qui n’arrivait pas à croire que c’était la même Kim qu’ils avaient rencontré sept mois plus tôt – et le dîner avec sa famille, elle était aux anges. Rien que de passé ce genre de moment, avec lui, la rendait heureuse. Elle commençait à devenir aussi niaise que lui quand ils étaient ensemble. Elle qui pensait pouvoir rester forte, indépendante, une femme libre, elle se rendait bien compte qu’elle ne l’était plus quand elle se retrouvait dans ses bras. En dehors, elle n’avait pas changé, enfin presque puisqu’elle ne courrait plus après les mecs, mais elle restait la même femme caractérielle, cette chieuse que les gens traitaient de monstre. Pire même, certains pensaient que son caractère avait même empiré avec Ryo. La frustration de se rendre compte qu’elle était tellement amoureuse de lui qu’elle devait le voir chaque jour, qu’elle devait avoir sa dose de câlin, de contact avec son corps. Une dépendance que, maintenant, elle n’avait plus honte de montrer. Les sept mois sans lui, lui avait montré qu’elle était vraiment amoureuse. De ce fait, elle devait arrêter de jouer les femmes fortes et de commencer à jouer son vrai rôle : dépendante et possessive. Heureusement pour elle, Ryo n’avait pas attendu bien longtemps pour lui montrer qu’il était comme ça avec elle. Un couple réuni dans la connerie.

Quand le repas eut fini, Kim l’abandonna quelques minutes pour aller prendre des affaires : un ensemble de sous-vêtement plus sexy pour faire baver le jeune homme. Elle voulait qu’il réveille ses instincts de bête sauvage pour elle, rien que pour elle. Lorsqu’elle arriva dans sa chambre – grâce au double qu’il lui avait prêté – elle sauta directement dans ses bras. Elle ne voulait plus attendre une seconde de plus. Elle avait besoin de sentir son corps contre le sien, s’étouffer dans ses bras. Elle avait tout simplement besoin de lui. Mais la tenue de ce cher Ryo fit sourire la blanche et elle le taquina en lui disant que comme ça, il perdrait toutes ses fans. Malheureusement pour eux, chacun des deux savait que ce n’était pas vrai : ces charognes étaient prêtes à lui sauter dessus, même dans cette tenue, juste pour son torse. Elle avait bien de la chance d’avoir un petit ami aussi parfait autant sur le plan physique, que mentale. Oui, elle aimait quand il était jaloux des autres au point de déclencher des bagarres. Après tout, elle était comme lui, sur ce point.

« Même un combat de catch dans la boue ne te donnerait pas envie ? Tu es bien difficile mon cher Ryo… », dit-elle pour le taquiner. « Je me demande bien comment je fais pour te satisfaire vu comment tu es bien compliqué à combler. », ajouta-t-elle pour le taquiner un peu plus. « mais je m’en plains pas, bien au contraire. Si je suis la seule à connaître ce secret, je le garderais précieusement. », finit-elle de dire en frottant son nez contre le sien, comme si elle cherchait à l’embrasser, mais sans vraiment le vouloir, avant de l’embrasser. « Je préfère qu’il m’arrive un peu ici, avec toi que là-bas sans toi… mais de toute façon, quoi que je dise ou je pense, je sais que tu n’en feras qu’à ta tête et… et que tu vas me forcer à y aller avec toi. », dit-elle en prolongeant le baiser. « Je te connais Ryo. Ce n’est pas une question de me faire confiance, mais une question de dominance. Je sais que tu me forceras à faire tout ça pour mon bien. », ajouta-t-elle en l’embrassant de nouveau tout en lui caressant la joue. Il était tellement mignon quand il était inquiet comme ça.

Au moment où il allait lui caresser les cheveux, Kim avait décidé de le taquiner un peu plus : elle s’éloigna de lui pour enlever, doucement, tout doucement, ses vêtements pour se retrouver en lingerie fine. Pourquoi le taquiner de cette façon ? Parce qu’elle savait très bien – à force de le voir grogner – que c’était le moment préféré du rouge que d’enlever les vêtements, Dans ce genre de moment-là, il ressemblait à un gosse à Noël qui enlevait le papier cadeau de son jouet. Cependant, il se calma aussi quand il vit la lingerie. Si un sourire s’afficha sur le visage du rouge, un sourire de satisfaction s’afficha sur le visage de Kim. Son cadeau semblait lui faire de l’effet. Elle avait pu s’en rendre compte quand il la prit par les hanches. Elle l’embrassa de nouveau avant d’être emmené à l’intérieur. Malheureusement pour elle – et pour eux – l’excitation du moment se calma aussitôt quand Ryo put voir les marques dans son dos : il venait de voir les cicatrices qu’elle avait eues suite à l’altercation au bal. En sentant ses doigts dessus, elle frissonna. A ce moment précis, elle regretta de s’être mise dans cette tenue. Avant même qu’elle eut le temps de dire quoi que ce soit, elle l’entendit dire qu’il allait la détruire et surtout, qu’il était désolé. Juste après ces excuses, elle sentit ses lèvres sur ses cicatrices. Plus elle sentait ses lèvres, plus elle frissonnait.

« Pourquoi tu t’excuses Ryo ?», demanda-t-elle avec un sourire un peu triste ; Heureusement qu’il ne pouvait pas la voir. « Ce n’est pas de ta faute ce qui s’est passé ce jour-là. Je m’étais engueulée avec cette putain quelques jours avant le bal. Si ya quelqu’un qui devrait s’excuser, ce serait plutôt à moi… je n’ai eu que ce que je méritais. », dit-elle avant de se retourner et de se mettre à genou, aussi, pour être à sa hauteur. « Ne t’inquiète pas pour ça, d’accord ? Tu n’as pas à t’occuper de cette histoire. D’accord ? », demanda-t-elle. Elle n’était pas douée pour rassurer les gens.

Elle se mit à l’embrasser tellement soudainement qu’elle réussit à le faire s’asseoir par terre. Elle s’installa sur lui et le força à poser ses mains sur ses hanches.

« Tout comme pour tes fans, ce n’est pas le bon moment pour parler de ça. », dit-elle en prolongeant le baiser. « Je sais que tu te sens responsable de ça, mais tu n’y es pour rien. Je te l’ai dit… si on touche à ce qui m’appartient, je sors les griffes. Cette fille s’est trop approchée de toi alors j’ai voulu lui montrer que tu m’appartenais. Mais vu la charogne que c’était, elle n’a pas compris le message et elle est venue à la charge avec ses autres connasses pour me montrer leur stupidité. », ajouta-t-elle en lui bisoutant le front.

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« L'amour au-delà des apparences »

Les sentiments - qu’elle ressentait pour lui - étaient bien trop bizarres pour être décris. Cette sauvageonne de Kim ne pouvait plus vivre seule depuis qu’elle était avec lui. Au début, ils pensaient que cette expérience aurait pu calmer leurs jalousies, leurs envies d’être l’un avec l’autre. Malheureusement pour l’entourage des deux adolescents, ce fut l’inverse : ils ne pouvaient plus se quitter. Kim ne voulait plus quitter les bras de son rouge, elle voulait vivre avec lui et d’après ce qu’on pouvait voir et entendre, il en était de même pour Ryo ; il semblait vouloir ne plus la quitter. Les deux tourtereaux s’étaient bien trouvés. Et même si ce trait de leur caractère pouvait détruire leur couple, il n’en restait pas moins que c’était l’un des défauts de son lion qu’elle aimait le plus chez lui. Défaut, qualité, boulot, … elle aimait tout chez lui et elle était même prête à faire des efforts pour ne pas s’énerver sur ses fans. Elle savait très bien que sans fan, il n’avait plus de boulot et surtout, c’était le revers de médaille de cette gloire.

Les paroles de Ryo avaient un effet bien particulier sur la demoiselle : elle se sentait comme une jeune vierge devant son premier petit ami. Il venait de lui dire que pour lui, la question était une évidence, qu’il n’y avait jamais vraiment réfléchit, mais qu’il se voyait bien avec quatre enfants. Bon, avant, il se voyait profiter de leur jeunesse pour voyager, faire le tour du monde, mais les enfants arriveraient après. Plus il lui parlait, plus elle rougissait. Il avait les mots pour la rendre niaise. Même si elle détestait ça, parce qu’elle se sentait faible dans ce genre de moment, elle se laissait complètement faire. Après tout, elle le montrait seulement à Ryo. Il lui raconta aussi qu’il était mauvais menteur avec elle parce que son côté « franc » ressortait en présence des personnes qu’il appréciait le plus. Il était avec elle comme il était avec sa sœur, et quand on savait comment il était avec sa sœur – aux yeux de Kim – c’était un beau compliment. Il rajouta aussi qu’elle pouvait se prendre la tête, mais qu’elle devait lui en parler pour éviter les quiproquos ; les deux amants étaient doués pour comprendre l’inverse de ce que l’autre voulait dire.

« Et c’est l’une des choses que j’aime chez toi. J’aime quand tu es toi-même dans mes bras, dans mon lit… seulement quand on est tous les deux.  », dit-elle, plongeant son regard dans le sien. « D’accord, je te dirai tout ce qui me passe par la tête alors. Dès qu’il se passera, je t’en parlerai. J’espère que tu en feras de même. », dit-elle se serrant un peu plus dans ses bras. Elle s’y sentait en sécurité. « Je sais que ça peut paraître débile, mais… ça me fait très plaisir de… de savoir que tu vois ça comme une évidence entre nous. C’est la première fois qu’on me parle de ça. », commença-t-elle à raconter. « Ne t’inquiète pas, je suis loin d’être pressé d’avoir des enfants. Non pas que j’en veuille pas, mais… je suis trop égoïste pour pouvoir te partager avec d’autres. Tu sais… on pourrait voyager sans retourner au Japon. » Dit-elle en se perdant dans ses propres pensées. « Oui, tu as raison ! On a tout notre temps pour penser à ça. Profitons ! », ajouta-t-elle, le sourire aux lèvres. Elle ne pensait à rien spécialement. La seule qu’elle voulait, c’était d’être avec lui, rien de plus.

La scène du malentendu avec l’équipe et le repas avec la famille de Kim se déroulèrent assez rapidement. Il n’y avait pas grand-chose à dire dessus : le premier évènement avait fait un peu rire Kim. A leur yeux, elle était digne de lui alors cette réaction ne pouvait que lui faire plaisir. Elle était « acceptée » par son entourage professionnel. En ce qui concernait le repas, cela se déroula aussi bien : la mère de Kim était heureuse de revoir le rouge. Pour elle, il était un membre à part entière de la famille alors elle ne refusa pas de lui payer le repas avec eux. Après tout, il était celui qui avait sauvé leur fille aînée. Ce fut donc avec plaisir – pour les laisser ensemble – que sa mère accepta de la laisser dormir avec lui pendant ce séjour. Elle savait très bien qu’ils devaient rattraper le retard, le temps qu’ils ne s’étaient pas vus. Elle repartit dans sa chambre pour prendre un truc avant d’aller rejoindre son lion rouge dans sa chambre. Sautant dans ses bras dès qu’elle entra dans la chambre, elle le taquina sur sa tenue.

« J’espère bien qu’elles ne sont rien et que je suis la seule ! Sinon je leur exploserai la tête ! », rétorqua-t-elle en gonflant ses joues. « Je sais que tu feras ça pour mon bien et c’est pour cette raison que je t’oppose pas de résistance. En plus d’être faible dans tes bras, je sais que si tu me forces à manger comme quatre ou à faire d’autres trucs, ce sera seulement pour ma santé, pour qu’on soit toujours ensemble. », dit-elle en souriant et en lui caressant la joue, se sentant très niaise. « Ne t’inquiète pas, j’aime quand tu es comme ça avec moi. J’ai l’impression de voir un lion, cette partie de toi qui se retient à chaque fois. Tu peux jouer les dominants avec moi, je peux jouer tout ce que tu veux avec moi. Je t’aime comme tu es. », ajouta-t-elle, en continuant les baisers et les caresses sur la joue.

Cependant, ce moment idyllique ne dura pas très longtemps : alors qu’elle était en sous-vêtement – pour le plaisir de son lion sauvage – et qu’elle l’emmena dans la chambre pour qu’il puisse enlever le peu de vêtement qu’il lui restait, il se stoppa à la vision des cicatrices qu’elle avait dans le dos. Elle essaya de le rassurer du mieux qu’elle pouvait : elle lui raconta que ce n’était pas de sa faute à lui. Même si c’était une de ses fans, il n’y était pour rien. La seule fautive dans le couple, c’était elle. Kim était une femme jalouse et elle l’avait montré à cette fille. Seulement voilà, elle n’avait pas compris le message et avait profité du bal pour s’attaquer à elle et à plusieurs en plus. Il n’avait donc rien à se reprocher. Mais il ne semblait pas d’accord avec cette version. Elle l’embrassa donc au point de le faire s’asseoir par terre. Maintenant, elle le dominait et profitait de cette position pour le taquiner en mettant ses mains sur ses hanches.

« En rien tu es responsable de ce que tes fans font. Tu n’es pas responsable de ce que je fais aussi. Donc, en suivant cette logique, tu n’es responsable de rien. Et tu devrais même te sentir flatter ! Un groupe de fille s’est battue pour toi. », dit-elle pour essayer de calmer ses nerfs. « Je dois t’avouer que je suis même fière de ces cicatrices : elles prouvent que je suis prête à me battre pour te garder. », ajouta-t-elle en souriant et en lui caressant la joue. « Je sais que tu ne pourras pas ne pas t’inquiéter. Je te connais assez pour ça. Mais comme tu le dis, tu ne choisis pas tes fans, alors en rien tu n’es responsable. Tu sais, quand j’ai accepté de sortir avec toi, que ce soit officiel, j’ai aussi accepté de supporter tes fans. », finit-elle de dire en l’embrassant tendrement avant de lui mordiller le cou.

Alors qu’elle était occupée avec son cou, elle s’arrêta rapidement à cause de l’effet de surprise. Elle venait de passer de la position « dominante » à celle de « dominée » et ce changement de rôle lui plaisait plutôt bien. De cette façon, elle pouvait admirer le corps de son prince sauvage, mais surtout de pouvoir commencer à lui enlever son pantalon avec ses pieds. Elle voulait le voir à la même étape que lui : en sous-vêtement. Elle aimait le voir dans cette tenue, même si sa préférée restait la tenue d’Adam. Le baiser sauvage de Ryo la stoppa complètement, se laissant complètement faire. Elle aimait ses initiatives. Imaginez son surplus de surprise quand il lui parla d’une voix douce et plutôt sur un ton assez grave, souriant comme une gamine de quatre ans devant le père noël, avant d’écarquiller les yeux de surprise. Il venait de la soulever par la taille pour la poser sur le lit. Elle se mit à rougir à son compliment.

« J’espère bien que tu me trouves magnifique ! », dit-elle en se levant du lit pour l’embrasser sauvagement avant de lui mettre son pantalon au niveau de ses pieds, lui laissant seulement son caleçon. « Parce que là, mon corps et ma tête ne peuvent plus te résister, je peux plus résister, ni attendre. », dit-elle en commençant à s’occuper de son torse. Elle commença à lui bisouter le torse.  

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