Galerie d'un Canard

Bon, parce que j'avais envie de vous faire partager deux-trois dessins que j'ai fait dernièrement c:

Enjoie !
-D'autres à venir prochainement lorsque j'aurais pris d'autre photos, qualité pourrite AHAH-

Spoiler:

Spoiler:

On reconnais un vrai " Canard " !

Merci Sei' o/ Les canards domineront le monde
Et pendant que j'y suis, parce que je suis dans une folie dessin, autant continuer

Spoiler:

Oooomg Mon préféré est celui de Rikooonnnn <3

Elle est tellement bien représentait

Parce que j'ai lu les OS d'Akemi, la réponse de Kise et celui de Lulla, j'ai eu envie de faire ça.
Bref, j'vous hais, c'est la première fois que j'écris un truc pareil je crois, A CAUSE DE VOUS !
-j'vous keur quand même ;;-
Et c'est surement très mal écrit maggle.

Mais tu sais,
son âme est belle ...

La pluie tombait sans relâche, comme si le ciel avait décidé de pleurer les larmes que tu refusais de laisser couler. Tu restais là, immobile, sous la pluie, devant ta porte d’entrée, incapable de faire le moindre mouvement. Tu venais de recevoir ce coup de téléphone qui avait fait l’effet d’une bombe dans ton esprit, lâchant le parapluie qui était censé te protéger.  La journée avait bien commencé pourtant... Tu lui avais dit que tu l’aimais, elle avait serrée les jumeaux dans ses bras avant de partir au travail, elle t’avait embrassée sur le pas de la porte, comme tous les jours. La journée avait bien commencé alors, pourquoi ...

Tes genoux ont fini par lâcher, ne supportant plus ton propre corps qui semblait peser une tonne. Ton esprit complètement anesthésié, les images de ta bien aimée qui tournait en boucle dans ta tête, comme un film qui se répète inlassablement. Des sourires, des pleurs, des rires, des moments de tendresses ...

-Tout est ... Fini maintenant. C’est ça, c’est fini ?

Les paroles de l’hôpital résonnaient dans ton esprit ... « Un accident de voiture ... une personne ivre qui a fait une sortie de route ... elle n’a pas souffert ... » et le monde semblait perdre toutes couleurs, toutes saveurs. Pourquoi rester ici si tu ne peux pas être avec elle ? Pourquoi elle plutôt que toi ? Pourquoi te l’avoir arrachée aussi brutalement ? Pourquoi ...
Tu avais le regard posé sur les nuages gris, comme s’ils t’observaient de là-haut, pleurant pour toi, pleurant sa disparition. Tu clignais des yeux, ta vision se troublant peu à peu de ses larmes salées, qui roulaient le long de ton visage.

-S’il te plaît ... Reviens ... Rentre à la maison, Lulla ... Je ...

Ton esprit éclata en morceau, ton cœur semblait s’être arrêté de fonctionner. Tout ça ne tournait pas rond. Plus rien ne pourrait tourner rond en toi, il te manquait la moitié de ton âme, la raison de ton existence ici. Tu semblais avoir de plus en plus de mal a respirer. Toutes ses douleurs, tous ses sentiments qui semblaient se battre en toi, te rappelant que tu restais vivant et qu’elle, elle ne serait plus jamais à tes côtés. Son rire qui finirait par disparaître de ce monde, petit à petit, tous ses défis idiots qui vous avaient fait vivre ...

La porte de chez toi s’ouvrit doucement, dans ce petit grincement qui vous avaient fait rire, elle et toi, lors de votre première visite dans cette maison qui était devenue la vôtre. Ton regard se posa sur la petite main qui tenait la porte. Cette petite main qui appartenait à ce petit garçon qui venait de te découvrir dans ce pitoyable état, devant chez toi. Tu voulais ravaler tes larmes et te mettre à sourire, mais l’essai fut vain. Le sourire retomba aussitôt et une deuxième petite tête apparu dans l’encadrement de la porte.

-Papa ... Pourquoi tu pleures Papa ?

La petite fille s’approcha de toi avec son frère, un air triste sur leurs visages. Ils se tenaient la main et te regardait avec ses yeux. Le monde semblait toujours aussi morne mais, ces petits bouts d’être humains rayonnaient d’une lumière différente. Une lumière d’espoir. La même qu’elle avait lorsque vous n’étiez qu’au lycée, cette lumière qui t’avait fait vivre et qui continuait de vivre dans ses enfants.

-Papa, Maman rentre bientôt ?

Ton cœur se brisa. Tout devenait encore plus insoutenable. Tu tendis tes mains vers les enfants, les serrant dans tes bras, de peur qu’ils partent, de manière tout aussi brutale et soudaine que leur mère. Les larmes, qui avaient refusée de couler plus tôt, ne voulaient plus s’arrêter. La pluie devenait plus fine, moins violente puis elle s’arrêta, comme si elle prenait congés de vous trois. Tu n’avais pas le droit de sombrer, tu devais continuer de vivre pour eux, parce qu’ils sont vos enfants, à Lulla et toi, parce que tu la vois rire dans leurs yeux, parce qu’elle te dit de ne pas les abandonnés.

- Maman ... Ne va pas rentrer à la maison, les enfants.

- Mais pourquoi ? Elle a un problème au travail ? demanda le garçon.

- Non. Elle est partie. Elle ne rentrera plus jamais à la maison.

Tu essayas de calmer ta voix tremblante, tu voulais sécher les larmes. Cette fois-ci, ce fut les yeux des enfants qui se remplirent de larmes. Ces visages innocents teinté d’une telle tristesse te brisèrent le cœur encore plus qu’il ne l’étais déjà.

- Maman ... Ne nous aimes plus ? demanda la petite fille, entre deux sanglots.

- Ne dis pas ça ! Elle vous aimait plus que tout au monde. Et elle vous aimera toujours. Et je l’aimais énormément, moi aussi ... Je ... Lulla ...

Ta phrase avait fini dans un murmure. Tu sanglotais comme un enfant, tu ne savais pas comment leur expliquer concrètement la chose. Mais peut-être avaient-ils compris d’eux-même en te voyant aussi effondré sur le pas de la porte. Tu resserras l’étreinte, serrant tes enfants contre toi. Ils étaient la chose que tu avais de plus précieux au monde. Et puis, tu sentis comme une douce chaleur contre ton dos. Une dernière étreinte avec ta bien aimée, une dernière étreinte tous les quatre.  

© Nye-Hael sur Epicode

Je pleure, je te hais, je pleure, je te hais, je pleure, je te hais.
PUTAIN.
Ca fait genre trop mal à mon kokoro T_T
#toomuchfeelsbro