On s'engueule puis on fume, ça vous va ? { ft. Mahiro.

ft. Mahiro.

Aksana était chez elle. Un magnifique début d’après-midi s’annonçait. Aucunes copies à corriger. Pas d’élèves qui posent trente fois la même question ou qui font les imbéciles. Non. Rien de tout ça. Même si la blonde adorait les enfants, être en week-end lui faisait plus que plaisir. Personne ne pouvait lui enlever sa petite tranquillité. Un soupir de bien être sortait de la bouche de la femme. Elle avait un peu faim. Cependant, quand elle était partie pour ouvrir son frigidaire, elle avait vu qu’il était vide. V-I-D-E. Ah si, il restait juste quelques douceurs qu’elle avait acheté il y a déjà quelques jours. Un soupir agacé sortait maintenant de ses lèvres. Aah. Elle devait sortir maintenant. Bah, tant pis. Cela lui ferait du bien de sortir un peu, de toute manière.

La blonde montait donc dans sa chambre pour se changer. Aujourd’hui, elle portait sa jupe rouge, une chemise blanche et son blaser noir. Le tout avec des bottes à talons – aussi noires que le blaseur – en cuir. La femme se regardait dans le miroir. Elle n’avait pas envie de s’attacher les cheveux aujourd’hui. Elle se mettait donc à les coiffer sommairement mais assez pour qu’ils soient quand même corrects. Aksana attrapait alors son sac, ses clés et son téléphone portable avant de sortir de sa maison – en ayant vérifié que tout était bien éteins. Alors qu’elle fermait la porte, la russe se demandait déjà ce qu’elle allait acheter. Mais deux choix s’opposait à elle, soit elle s’achetait quelque chose pour le week-end et attendrait le début de la semaine prochaine pour s’acheter à manger pour plusieurs jours, soit elle faisait ces grosses courses tout de suite. Ah, qu’est-ce qu’elle détestait réfléchir pour ce genre de choses. Alors qu’elle marchait en direction de la supérette, Aksana avait mît du tabac dans sa pipe et l’avait allumée. Aahn, c’était son petit plaisir quand elle allait faire ses courses. Même si parfois, elle enfumait des personnes sans le faire exprès – bien évidemment, vous vous doutez que ce sont des personnes plus âgées qu’elle qui sont la cible de ce genre de chose. Bref.

Alors qu’elle éteignait le tabac qui se trouvait dans sa pipe, Aksana regardait ce qu’elle pouvait voir comme article depuis la vitrine. Hnn. Dieu avait décidé de la tenter, aujourd’hui, c’était les douceurs qui étaient prêts de la vitre. Une fois qu’elle s’était assuré que sa pipe était bien éteinte, elle entrait dans la supérette, s’armant d’un panier. La blonde s’était décidée, elle allait faire les courses pour la semaine, comme ça, elle n’aurait pas besoin de ressortir pour des courses. Et oui, l’organisation. Alors qu’elle se dirigeait à grand pas vers le rayon pour les sucreries, elle bousculait quelqu’un de l’épaule. Elle s’apprêtait à s’excuser – en bonne personne bien élevée qu’elle est – mais elle se résignait quand elle avait vu qui c’était. Son voisin. Son maudit voisin. Ahn, elle n’avait pas envie de le voir aujourd’hui, ça, c’est sûr. Mais bon, bien qu’elle s’était résignée, Aksana avait tout de même décidé  de s’excuser.

« Désolée de vous avoir bousculé. »

Bien évidemment, elle l’avait marmonné, sans vraiment penser ce qu’elle disait. Après tout, ce sale vieux l’énervait plus que tout.

Hors RP.:

   

ft. Mahiro.

Elle avait bousculé son voisin. Son maudit voisin. Ahn, c’était bien la dernière personne qu’elle avait envie de voir aujourd’hui. Avec la chance qu’elle avait quand la blonde était avec le vieux, Aksana savait déjà que ça allait finir en engueulade. Déjà juste le ton qu’il avait utilisé, cela ne lui plaisait pas. Hnn. Cet homme était vraiment un glaçon sur pattes. Et ça, Aksana ne supportait pas. Elle avait envie de rire amèrement alors qu’elle se choisissait des douceurs, elle en aurait bien besoin. Ah. Il parlait non ? Qu’est-ce qu’il disait ? Ah, que c’était un déplaisir de la voir. Ahn, s’il savait à quel point c’est réciproque. Voir son visage lui donnait juste envie de rentrer chez elle et se poser devant la télévision. Mais bon, s’il rentre, elle va devoir le « suivre » puisqu’ils sont voisins. L’horreur. Les gens pourraient croire qu’ils sont amis. Vous imaginez ? Être ami avec un glaçon qui vous prend de haut ? Horrible. La blonde avait donc décidé de mettre la vitesse supérieure pour faire ses courses, tant pis si elle oubliait des choses. Moins elle le voyait, mieux elle se sentirait. Alors qu’elle levait le bras pour attraper ses douceurs favorite, elle répondrait à son cher voisin, sans même dégainer le regarder.

« Ne pensez pas que c’est un plaisir, pour moi aussi, de voir votre visage. »

Même si elle ne le montrait pas, le stresse commençait à monter. Un soupir sorti de sa fine bouche. Seul dieu savait ce que Mahiro pouvait dire. Il était imprévisible et ça, ça la faisait stresser. Ah, si elle pouvait fumer dans le magasin, elle ne se serait pas gênée. Alors qu’elle voulait prendre d’autres douceurs, elle avait remarqué que le glaçon était devant ceux qu’elle voulait. Elle faufilait doucement sa main entre le rayon et le corps de l’homme pour attraper son paquet de sucettes. Ahn. Il n’était pas vraiment déterminé à bouger. Est-ce qu’il hésitait sur les douceurs à prendre pour ses enfants ? Bah, cela ne la concernait pas. Mais, il bloquait un peu les personnes – qui sont les imbéciles qui avaient fait des rayons aussi étroits, bon sang ? – la russe allait juste lui donner un petit conseil.

« Ah, Mahiro-san, ne restez pas trop longtemps à réfléchir aux sucreries, il va bientôt avoir les parents et leurs enfants qui vont arriver. »

Et oui, Aksana était plutôt « au courant » pour les heures de pointes dans ce magasin. Surtout dans ce rayon. La femme tournait les talons pour s’avancer vers le rayon pour les légumes. Elle en cherchait des particuliers. Et ils étaient en bas. Un soupir sortait encore de sa bouche et elle mit en position assise - celle où on s’assoit sur ses jambes, les genoux collés. Après tout, elle n’allait pas se mettre à quatre pattes par terre, elle était en jupe, voyons ! De plus qu’il y avait un homme juste « derrière » elle. Même si c’est un glaçon, il n’en restait pas moins un homme. Un troisième soupir. Elle attrapait les paquets qu’elle voulait se relevait tout de suite après, enlevant l’éventuelle poussière qu’il pouvait avoir sur ses genoux. Alors qu’elle remettait ses cheveux en arrière, Aksana regardait ce qu’elle pouvait bien prendre en plus comme légumes – mais qui étaient en hauteur, cette fois-ci.