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 #Taichou wa Maid-sama! ϟ feat. Kyô ♥

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MessageSujet: #Taichou wa Maid-sama! ϟ feat. Kyô ♥   #Taichou wa Maid-sama! ϟ feat. Kyô ♥ EmptyJeu 31 Juil - 14:53


∞ the capitain is a maid !

takara & kyô




Pourquoi, mais pourquoi toujours elle ? Qu'est-ce qu'elle avait bien fait aux Dieux, dans cette vie ou les précédentes, pour mériter un tel acharnement sur sa pauvre personne ? N'en avaient-ils donc pas assez de s'échiner à lui pourrir l'existence constamment en dressant sur sa route toutes sortes d'épreuves aussi épuisantes que honteuses ? Non apparemment. Kurokawa Takara avait été désigné malgré elle victime favorite de ces messieurs les entités supérieures et la pauvre adolescente ne pouvait y faire grand-chose, si ce n'est endurer et survivre.

La jeune fille tira sur le bord dentelé de sa robe, les joues rouges. Le tissu était beaucoup trop court à son goût, il dévoilait bien trop ses cuisses – et les bas noirs assortis ne l'aidaient absolument pas à se détendre, ils moulaient bien trop ses jambes à son goût. De toutes manières, elle n'aimait même pas les robes et les jupes, de toutes manières c'est bien simple, en dehors de celle de son uniforme scolaire elle n'en portait jamais. Autant dire que la tenue dont elle était actuellement afflubée mettait Takara extrêmement mal à l'aise.

La Kurokawa s'examina un instant dans le reflet renvoyé par le miroir des toilettes pour femme, dans lesquels elle s'était cachée quelques minutes pour avoir ne serait-ce qu'un court instant de répit. Elle glissa une mèche de cheveux derrière son oreille, avant de finalement la déloger pour la laisser de nouveau contre sa joue. Non décidément, rien à faire, elle n'arrivait pas à accepter que c'était bien elle, la fille qu'elle voyait dans la glace et qui la contemplait comme une ahurie.

Prenant une grande inspiration et se claquant les joues, Takara se décida à cesser de se répêter combien elle était affreuse dans cette tenue, et retourna dans la salle du café ou elle travaillait. Le propriétaire était un proche ami de son père et de la famille, aussi quand il était venu l'autre soir et avait expliqué qu'une de ses serveuses étaient en arrêt à cause de sa grossesse, Takara avait accepté – à force de suppliques harassantes et de harcèlement de la part de deux adultes de quarante ans qui chouinaient comme des gosses – de venir donner un coup de main de temps en temps.

Ceci expliquait donc sa présence entre les murs de ce café particulier, au beau milieu d'un samedi après-midi, alors qu'elle devrait être en train de jouer au basket avec ses amis. Heureusement qu'elle était payée correctement d'ailleurs. Car le fait de jouer les serveuses ne suffisait pas, oh non. Il y avait pire ... bien pire même.

« Souris, Takara ! Tiens, la commande table cinq, et n'oublie pas tes répliques ! » s'exclama le patron du café en la voyant revenir, lui tendant un plateau chargé de cupcakes et boissons colorées.

« Ouais ouais ... » marmonna vaguement l'adolescente en prenant ce dernier, grimaçant vaguement un sourire forcé sur son visage. Ce n'était pas terrible, mais franchement, elle ne pouvait pas faire mieux alors qu'elle pleurait intérieurement.

La demoiselle alla remplir sa tâche, rouge de honte, avant de repartir bien vite derrière le comptoir pour déposer son plateau vide et essuyer des verres – elle détestait aller en salle et servir les clients sérieusement. Le problème, c'est qu'apparemment, même le fait qu'elle tirait la tronche et était clairement mal à l'aise, cela n'empêchait pas les clients de la réclamer. Malheureusement.

Takara souffla. Si elle avait sût que le café de l'ami de son père en question, était un maid café, elle se serait abstenue de céder à ses supplications.

Maid, oui. Actuellement donc, la jeune fille arborait une ravissante tenue de soubrette, rose et noire qui plus est – elle haïssait le rose sérieusement, c'était bien trop féminin pour elle ! – avec toute la dentelle que cela impliquait et même la petite coiffe dans les cheveux pour être assortie. Les autres serveuses avaient insisté pour la maquiller un minimum, faisait la sourde oreille à ses protestations. Autant dire que la féroce capitaine de Kaijou était ... méconnaissable. Et si à ses yeux elle était affreuse ainsi vêtue, la réalité et l'image qu'elle renvoyait étaient toutes autres.

La jeune fille redressa la tête de l'assiette qu'elle finissait d'essuyer en entendant les autres filles de l'équipe glousser entre elles, à moitié cachées derrière la cloison séparant le bar de la salle de restauration ou étaient les clients. Allons bon, qu'est-ce qu'il leur arrivait pour les faire rougir ainsi ?

« Qu'est-ce qu'il se passe ? » demanda la Kurokawa en s'approchant, un peu curieuse tout de même de connaître la raison de leur agitation. Une de ses collègues, une petite blonde qui prenait son rôle de maid particulièrement à coeur, se tourna vers elle.

« Le nouveau client qui vient de franchir la porte ! Il est tellement beau mon dieu ! »

L'adolescente haussa un sourcil. Quoi ? C'était pour ça qu'elle kyatisaient toutes comme des poules ? Eh bien, elle ne savait pas quelle tête il avait ce client et elle n'avait pas franchement envie de le découvrir en plus, ça allait bien. Moins elle voyait de monde dans sa tenue actuelle, mieux elle s'en portait.

« Oh eh ! Takara-kun, va donc t'occuper de prendre la commande ! Et avec le sourire, n'oublie pas ! »

... Maudite. Elle était maudite. Si elle savait seulement à quel point d'ailleurs. Prenant son carnet pour noter la commande en grognant et en pleurant intérieurement sur son karma pourri, ignorant les couinements entre excitation et jalousie de certaines de ses collègues, Takara rejoignit la salle et balaya cette dernière pour repérer le fameux client beau gosse. Le regard de la demoiselle buta sur une silhouette un peu trop familière à son goût. Un peu beaucoup trop même.

Le sang de la Kurokawa se figea dans ses veines. Non ... non non non ! Pourquoi il était là lui ?! En cosplay en plu, ce triple abruti ! Ça ne l'avait d'ailleurs pas empêché de le reconnaître bien évidemment, elle le connaissait depuis trop longtemps pour ne pas repérer ce connard sitôt qu'elle l'apercevait, même caché derrière ses déguisements de pervers.

Le voyant qui allait se tourner dans sa direction, Takara eut la seule réaction qui lui semblait appropriée dans ce genre de cas : Elle se planqua sous la table vide la plus proche d'elle. Sur le coup c'était tout ce qui lui était venue à l'esprit, même si maintenant les trois quarts des clients autour d'elle la regardaient étrangement, sans parler de ses collègues qui devaient se demander si la petite nouvelle avait fini par craquer. Mais il était tout bonnement hors de question que, de toutes les personnes possibles, Kiseki Kyô la voit dans une tenue de maid.

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MessageSujet: Re: #Taichou wa Maid-sama! ϟ feat. Kyô ♥   #Taichou wa Maid-sama! ϟ feat. Kyô ♥ EmptyJeu 31 Juil - 19:07

Kyô's cosplay; http://www.zerochan.net/1723580 (le gars avec lunettes sur la gauche 8D)


 
❝ Yes darling, did you call my name? ♥
• feat. Tachouuuuuuu ♥ •


 

 
En ce samedi après-midi, le soleil était haut dans le ciel, présageant une belle journée, sans risque d’averses ; par-fait. Kyô avait rendez-vous avez un groupe d’amis cosplayers, tout comme lui, pour une séance photos dans un parc non loin du centre-ville. Ils avaient prévus un shoot de plusieurs personnages issus du même manga, basé sur un contexte guerrier pseudo-moderne, un peu entre le new-age et le néo-classique.

Il est vrai, cela ne vous parle peut-être pas, mais pour le Kiseki, ça prend tout son sens rien qu’à l’écoute. C’est donc le sourire aux lèvres qu’il terminait d’enfiler son costume, un magnifique ensemble militaire qu’il avait pris soin de préparer un peu tous les soirs pendant plus de six mois. Tous les détails y étaient et rendait fidèlement honneur à l’image originale.

En même temps, Kyô comptait participer à un concours de cosplays ayant lieu prochainement et se devait donc d’être au top-niveau dans son rôle et dans son personnage. Une amie avait même dit qu’elle amènerait l’un de ses chevaux pour qu’il puisse monter dessus et faire encore plus général d’armée que ce n’était déjà le cas. Arrangeant ses cheveux comme il le fallait pour ressembler à l’individu qu’il devait jouer, le jeune homme termina donc le dernier peaufinage de son apparence et put sortir avec le sourire en coin sur les lèvres, ne manquant pas de provoquer sur son passage une certaine admiration, de la part des filles comme des garçons. Rehaussant, pour le fun, la paire de fausses lunettes sur son nez, il déambulait jusqu’au centre-ville, là où il devait rejoindre ses compatriotes avant de partir vers le grand parc, un peu plus loin, près de la forêt. Son faux katana cintré sur ses hanches lui donnait une certaine prestance et une classe rare.

Dans une autre vie, il aurait pu être un haut gradé de l’armée, sans aucun doute possible à ce sujet ! Enfin, il ne savait pas s’il aurait pu supporter plusieurs épaisseurs de tissu comme ça tous les jours car il avait déjà pas mal chaud avec tout son attirail. Et encore il n’avait pas eu besoin de perruque sur ce coup-là, heureusement ! Mais bon, il fallait ce qu’il fallait pour rentrer dans un rôle et il n’allait pas se plaindre en sachant que c’était lui et lui seul qui avait voulu commencer le cosplay et ce costume en particulier. Et puis la joie d’être admiré à tort et à travers, ça lui plaisait… beaucoup. Vraiment. Il n’avait pas trop l’occasion de se donner ainsi en spectacle, autrement ; cette activité palliait donc au reste et ce n’était pas pour lui déplaire.

Cependant, alors qu’il était arrivé à l’endroit prévu pour le rendez-vous, il reçut un sms de la part de l’organisatrice du meeting ; les autres allaient être un peu en retard car une partie du costume de l’un des leurs s’était fait la malle avec une bourrasque trop vive. Le temps de réparer les dégâts le plus possible, le groupe allait donc trainer un petit peu. De plus, Kyô était même un peu en avance par rapport au temps qu’il s’était tous fixé. Bon, tant pis, il allait les attendre, ce n’était pas la mort. Son amie lui renvoya un message tout en s’excusant du délai imprévu et lui conseilla un café dans le coin ou il se trouvait. Apparemment, vu son costume, il y serait plus à l’aise – car d’après les dires, le lieu était climatisé – et il serait plus facile à trouver pour les autres cosplayers.

Soit, il allait suivre cette ligne directrice, c’était toujours mieux que rien, après tout. Pénétrant donc dans l’enceinte dudit café, il découvrit avec une certaine surprise qu’il s’agissait en réalité d’un « maid-café », lieu où toutes les serveuses étaient vêtues en tenue de soubrette et devait se comporter avec la clientèle comme s’il s’agissait de « Maîtres ». Ohoh, ça, c’était plaisant pour le Kiseki. Ce n’était pas un pervers notoire non plus, mais comme tous les hommes, il avait ses propres petites appréciations. Et franchement, de voir des filles ainsi vêtues, ça ne le laissait pas indifférent, au contraire. Son sourire eut tôt fait de s’élargir tandis qu’il prenait place, ôtant sa casquette militaire sur la table et croisant ses jambes, attendant que l’on vienne le voir.

Un bruit attira cependant son attention et le fit se retourner vivement. Que s’était-il donc passé ? Il aurait juré avoir attendu quelque chose, pourtant. Ses yeux, au travers des lunettes d’imitation, perçurent alors une silhouette sous une table toute proche. Curieux, il se releva de sa chaise, très princier et fit quelques pas pesants en direction de la table incriminée, vide de monde. Posant une main gantée de blanc sur le haut de la table, Kyô entama une descente sur le côté. Seulement, alors qu’il avait presque atteint son « but », si l’on pouvait formuler les choses ainsi, une voix l’interpella dans son dos.

« Goshujin-sama, puis-je vous être utile ? »

C’était une petite blonde, pimpante et, apparemment, très éprise de son propre rôle de maid. De quoi lui tirer un beau sourire charmeur tandis qu’il se redressait et remettait son col large correctement.

« Merci ma jolie dame. » dit-il en lui offrant un baisemain incliné.

Un peu plus et elle aurait tellement viré au rouge qu’elle aurait pu faire un arrêt cardiaque.

Elle le reconduisit néanmoins jusqu’à sa table et fit mine de prendre sa commande, le plus gentiment du monde – même s’il est certain qu’elle n’aurait pas refusé un petit bouche à bouche de sa part au cas où elle tomberait dans les vapes. Ce qui n’était plus qu’une question de secondes en fait, maintenant…

« Goshujin-sama, c’est la première fois que vous venez ici ? »
« Oui, je ne savais même pas qu’il existait un tel endroit dans le centre-ville, en fait. »
« Oh, dans ce cas je ferais tout pour rendre votre première visite agréable ! »
« Oh, mais j’y compte bien ! »

Elle gloussa alors qu’il riait quelque peu. Cette journée commençait bien !


 
•••

 
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MessageSujet: Re: #Taichou wa Maid-sama! ϟ feat. Kyô ♥   #Taichou wa Maid-sama! ϟ feat. Kyô ♥ EmptyJeu 31 Juil - 23:36


∞ the capitain is a maid !

takara & kyô




La situation n'aurait pas pu être pire. Takara n'arrivait pas à croire qu'elle était vraiment en train de vivre ce qu'elle vivait, c'était un cauchemar. Elle, dans une tenue de maid en train de donner du « maître » à tout-va aux clients et alors qu'elle se consolait en se disant qu'heureusement qu'aucun de ses amis n'auraient jamais vent de cette histoire, voilà que Kyô débarquait dans le dit café ou elle travaillait.

Sérieusement, la jeune fille avait une furieuse envie de se frapper la tête contre un mur qui la démangeait. Elle ne voulait pas qu'il la voit, surtout pas ! Cet espèce d'idiot allait la charrier avec cette affaire à vie après, il ne la laisser jamais oublier, jamais ! Et si encore c'était le seul problème …  

Car oui, il y avait autre choses. Dernièrement, Takara avait commencé à réfléchir. Sur certaines choses et notamment sur sa relation avec Kyô. Et ses pensées avaient prit un fil tellement étrange et dérangeant qu'elle s'était empressée de chasser le jeune homme de son esprit, n'étant pas bien sûre où exactement ce genre de réflexions allaient la mener. Il faudrait qu'elle en parle avec quelqu'un pour l'éclairer d'ailleurs mais … elle n'était pas sûre de qui. Peut-être Akemi ? La jeune fille devait s'y connaître en sentiments bizarres, avec tous les livres qu'elle lisait.

Ouais, voilà. Elle en parlerait avec Akemi. Son amie saurait sûrement l'aider à comprendre ce qui n'allait pas avec elle ces derniers temps et pourquoi elle avait comme des papillons qui lui volent partout dans l'estomac quand elle regarde ce crétin pervers fan de cosplay. D'ailleurs, c'était quoi cette tenue ? Décidément, Takara ne comprenait rien à cette lubie.

En attendant, elle était mal, la Kurokawa. Car Kyô avait dû l'entendre quand elle s'était planquée précipitamment sous la table et du coup, il arrivait. L'adolescente sentit un frisson lui remonter le long de l'échine. Oh non … pitié tout mais pas ça.

« Vas-t-en, vas-t-en, vas-t-en … » marmonnait la jeune fille entre ses deux, le cœur battant la chamade.

Trop près, il était beaucoup trop près ! Encore un peu et il allait la découvrir et alors sa vie deviendrait un véritable enfer et elle n'aura plus qu'à se laisser mourir de honte pendant qu'il rira d'elle jusqu'à s'étouffer tout seul comme un con – charmante perspective d'avenir pour nos tourtereaux que voilà.

Heureusement, un miracle se produisit et, voyant les difficultés d'interactions sociales de la petite nouvelle, une de ses collègues s'était apparemment dévouée pour aborder le client. C'était la petite blonde – sérieusement cette fille était minuscule, moins d'un mètre cinquante à vue d'oeil – qui s'appelait Mari apparemment.

Sur le coup, Takara fut soulagée. Vraiment. Seulement la seconde suivante, une bouffée de colère envahit la demoiselle qui passait d'un état émotionnel à l'autre. Non mais .. d'où ce connard lui faisait un baise-main au juste ? Il était pas un peu trop impliqué dans son personnage, le pervers de service là ? Elle lui en foutrait, elle, du « ma jolie dame ». Tch, fichu dragueur à la noix. Elle ne comprenait même pas pourquoi ce type faisait parti de ses amis …

Takara regarda d'un œil noir le jeune homme retourner à sa table, accompagnée de la petite maid, qui était tout de suite beaucoup moins sympathique aux yeux de la capitaine de l'équipe de basket, bizarrement. Ah, elle l'avait bien eu avec ses airs de rondoudou enjôleur – d'ailleurs le rose de leur tenue lui rappelait furieusement celui de ce fichu pokémon. Bon en attendant, il serait peut-être bon qu'elle envisage de sortir de sous cette table quand même.

D'ailleurs certains semblaient trouver que la demoiselle de Kaijou prenait un peu trop de temps pour faire les poussières …

« Takara-kun ! Mais qu'est-ce que tu fabriques sors de là enfin ! »

L'exclamation avait été prononcé suffisamment fort pour que toute la salle l'entende, de une. Ensuite, deuxième point, la Kurokawa ne s'y attendait absolument pas, trop concentrée sur Kyô à le regarder minauder comme un crétin devant l'autre là, des surnoms particulièrement fleurs lui venant à l'esprit.

Du coup, la jeune fille sursauta de stupeur, oubliant par la même occasion qu'elle était toujours sous sa maudite table. Et forcément, inévitablement …

« AÏE ! PUTAIN DE CONNERIE ! » vociféra la douce et courtoise – ah ah je me marre – demoiselle, bien loin de l'image de soumission docile et polie qu'on se faisait des maids.

Elle s'extirpa de sous sa cachette en grommelant des injures et en se prenant la tête entre les mains, se frottant la zone douloureuse. Bordel de … ça faisait super mal ! Takara se figea soudain, prenant conscience du silence qui régnait. Elle releva la tête. Oh merde …

Tout le monde la regardait, évidemment. Kyô l'avait repéré, forcément, avec tout le bordel qu'elle venait de faire, c'était impossible autrement. Elle qui pensait que la situation ne pouvait pas être pire qu'elle ne l'était déjà. Et en plus la blonde la fixait d'un air … compatissant ? Elle avait pitié en plus celle-là !

La Kurokawa rougit furieusement, honteuse et gênée. Et un peu en colère aussi … bon d'accord, vachement en colère. Mais elle se retint. Elle venait déjà de briser l'image de la maid courtoise, pas besoin d'en rajouter en ajoutant un meurtre à son palmarès.

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MessageSujet: Re: #Taichou wa Maid-sama! ϟ feat. Kyô ♥   #Taichou wa Maid-sama! ϟ feat. Kyô ♥ EmptySam 2 Aoû - 23:34




 
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Franchement, il aurait voulu le faire exprès qu’il n’y serait pas parvenu tout seul. Le karma devait donc être de son côté, pour une fois depuis très longtemps, d’ailleurs. Et ça le fit doublement jubiler, pour la peine. Ainsi donc, il retrouvait là l’une de ses plus anciennes connaissances. Qui l’aurait cru ? Certainement pas lui, en tout cas. Elle qui lui rabâchait à longtemps de temps que ses cosplays, c’était « n’importe quoi » - ou quelque chose dans le même goût – et qu’elle n’en ferait jamais, la voici en train de se balader dans un maid café habillée comme une soubrette et minaudant des « Goshujin-sama » aimable à qui voulait l’entendre parce que c’était l’éthique de la maison de toute façon.

Le Kiseki ne voulait pas se moquer, c’était méchant de faire ça ; la Kurokawa avait peut-être ses raisons et ses envies pour faire ce boulot – elle n’avait peut-être pas le choix et ça, le brun le respectait parfaitement. Mais cas de figure nécessiteux mis à part, le cosplayé se mordit la lèvre inférieure, retenant avec difficulté un rire guttural. Au passage, ça lui donnait juste un air à tomber par terre, cette expression – je précise pour le lectorat qui n’a pas la chance d’être dans ma tête et de le visualiser comme je le vois moi… ce qui est très dommage pour eux, gnihaha.
Se réinstallant correctement sur sa chaise, les jambes croisées sous la table et les bras sur son torse richement vêtu, Kyô fit un signe de main vers sa jeune amie, la gratifiant d’un sourire, par la même occasion.

« Ta-chân, quelle belle surprise que voilà ! »

Ta-chân... Il ne l’appelait jamais comme ça. Jamais. A vrai dire il venait même d’inventer ce surnom débile qui, pourtant, parut accrocher les oreilles des autres maids. Il faut dire que ça portait à confusion, tout ça. N’importe qui aurait pu croire que ces deux-là sortaient ensemble ou, tout du moins, qu’ils entretenaient une relation très… proche. Voir ambiguë. Bon en soit c’était le cas (faut dire que se connaître depuis presque dix ans ça crée des liens parfois étonnants - , mais en dehors de ce café, personne n’était au courant ; pas même eux, c’est dire s’ils sont doués nos abrutis nationaux. Ceci étant dit, le surveillant ne remarquait pas qu’en agissant ainsi, il risquait d’attirer des ennuis à Takara. Pas d’ordre professionnels –non non ça elle était déjà suffisamment compétente toute seule – mais plutôt… d’ordre de la « franche camaraderie ». Parce que bon, les autres maids étaient un peu – non, beaucoup en fait – jalouses de cette soudaine proximité et certaines laissaient presque des éclairs sortir de leurs yeux en direction de la brunette.

Mais ça, comme Kyô ne le voyait pas bah… il s’en foutait un peu. Quoique.. Peut-on se foutre de quelque chose que l’on ne voit pas ? Question intéressante mais nous réserverons l’explication philosophique pour un prochain rp si vous le voulez bien ; c’est qu’on a déjà beaucoup à faire dans celui-ci, en plus. Le brun passa une main gantée de blanc dans sa chevelure ébène, se refaisant presque le brushing.

« Tu m’avais caché ton talent de maid, dis-moi ! »

Oui, il continuait son petit jeu parce que ça le faisait bien rire, tout ça. Ce n’était pas tous les jours qu’il avait l’occasion de se délecter d’un tel spectacle. Surtout qu’il fallait bien l’avouer, cet uniforme allait vraiment bien à Takara, d’un bout à l’autre. On aurait même presque pu croire qu’il avait été fait pour elle, découpé et façonné dans les moindres détails pour ses mensurations. Le Kiseki sourit de nouveau. C’était jouissif, quelque part. Il savait bien qu’il avait raison en lui proposant quelques cosplays qu’il avait fait lui-même ! Non mais vraiment, quelle rabat-joie cette fille ! D’autant qu’elle ignorait très certainement son talent dans le domaine cité ; elle ferait un carton en magicienne ‘un célèbre manga basé sur les mille et une nuits d’Arabie que lisait Kyô avec une fidélité hors norme. Mais ça… pour l’expliquer à Takara, il ne se faisait pas trop d’illusions non plus ; il n’était pas fou et encore moins suicidaire – même si parfois on pouvait être amené à penser tout le contraire. Non non, il avait encore toute sa tête et ne s’attirerait pas ses foudres là, maintenant. Ou alors il allait patienter un peu. Genre dix minutes. Gnihéhé. C’était déjà beaucoup quand même !

Mais pour l’heure, il se décida juste à profiter de la situation – un petit peu- à son avantage. Aussi, un peu provocateur, il lança à la brune ;

« Justement, j’allais passer commande et cette charmante demoiselle que voici – et qui ne m’a toujours pas dit son nom, d’ailleurs- allait me servir mais… si tu veux, tu peux t’occuper de moi. Je dois dire que rien ne me ferais plus plaisir. »

Il laissa planer un petit silence alors que toute la salle venait de l’entendre prononcer ces mots-là.

« Je veux dire par là que ce n’est pas tous les jours que l’on a la possibilité de se faire servir le café par un ange tout droit descendu du ciel, n’est-ce pas ? »

Bon, là, okay, il admettait qu’il en avait peut-être fait un peu trop, même si pour lui, jouer la comédie était devenu une sorte de seconde façon de s’exprimer. En même temps, ce n’était pas vraiment de sa faute, le personnage qu’il incarnait était un haut gradé militaire et ce devait donc d’être d’une politesse et d’une courtoisie à toute épreuve. Surtout envers les femmes. Ça tombait sous le sens, du coup, non ? Pour lui, si, en tout cas. Mais rien ne pouvait garantir que tout le monde pensait comme lui, en fait. Surtout que bon, il fallait quand même dire que des maids, il en existait des plus douces que Takara tout de même… Mais non, Kyô voulait celle-là et pas une autre. Un peu chieur ? Non, beaucoup.



 
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MessageSujet: Re: #Taichou wa Maid-sama! ϟ feat. Kyô ♥   #Taichou wa Maid-sama! ϟ feat. Kyô ♥ EmptyDim 3 Aoû - 1:30


∞ the capitain is a maid !

takara & kyô




Connard. C'est qu'il se marrait en plus, il jubilait de la situation même. Forcément, c'était de Kyô qu'il s'agissait, elle ne s'attendait pas vraiment à une autre réaction de la part de ce crétin doublé d'un pervers.

La Kurokawa, toujours occupée à se masser le crâne douloureux suite à sa rencontre plus que brutale avec la table sous laquelle elle était précédemment planqué, manqua de s'étranger en entendant le surnom donner par l'autre.

« D'où est-ce que tu m'appelles comme ça, abruti ?! » vociféra-t-elle, oubliant totalement qu'elle se trouvait dans un lieu public et qu'elle était de plus en plein service.

Ce type avait le don de la faire sortir de ses gonds après tout. C'était comme ça depuis toujours, si elle se souvenait bien. Mine de rien, cela faisait un moment qu'ils se connaissaient d'ailleurs, quand elle prenait le temps d'y réfléchir. Presque dix ans même … Bon sang, qu'est-ce qu'elle foutait au juste ? Il y a longtemps qu'elle aurait du évincer Kyô de sa liste de contacts et couper tout lien avec lui – l'envie l'avait démangé plus d'une fois, mais bizarrement, c'était plus difficile à faire qu'à dire.

Takara frissonna en sentant les regards que lui lançaient les autres maids. Super, il ne manquait plus que ça, maintenant grâce à ce crétin, toutes ses collègues la détestaient, au même titre que les admiratrices de Kise. Pourquoi fallait-il qu'elle soit entourés de crétins de beaux gosses ? Et non, elle n'admettait pas que Kyô était un tombeur, même si en fait c''était bien le cas – on admire la logique sans faille ou presque de notre petite tête brune.

La jeune fille tourna la tête vers le jeune homme.

« Crève. » répondit-elle bien aimablement à sa proposition de s'occuper de lui.

Pas question de passer une minute de plus en compagnie de ce type alors qu'elle était vêtue comme une soubrette bon sang ! Sa fierté était déjà en train de s’émietter comme du pain pour les canards, elle voulait essayer de sauvegarder le peu qu'il lui restait. Malheureusement pour Takara, l'entité supérieure qui s'occupait de sa destinée – à savoir moi, oui oui tout à fait – n'en avait pas fini avec elle et se fichait totalement de la fierté de Kaijonienne à la con de la capitaine.

Ce fut le « ange tombé du ciel » qui fut la goutte d'eau qui fit déborder le vase déjà plein à ras-bord. La jeune fille piqua un fard monstrueux en entendant l'autre prononcer ces mots, furieuse qu'il se foute de sa gueule – parce que c'était clairement ce qu'il faisait, ce connard qui se délectait de sa position de faiblesse actuelle. Aussi, et n'en ayant pour ainsi dire rien à faire des conséquences de son geste, Takara fit la première chose qui lui passa par l'esprit ;

Elle lui balança son plateau en plein dans la gueule.

Des cris d'indignations se firent entendre du côté des autres maids, qui devaient sûrement paniquer à l'idée que la Kurokawa n'ait abimé le joli minois du brun. Ouais bah rien à foutre personnellement. S'il pouvait être défiguré, perso ça l'arrangeait bien.

« Je t'en foutrais moi ! Rentre chez toi cosplayeur pervers, il est totalement exclu que je te serve, tu entends ? »

« Takara-kun ! »

Évidemment, c'était sans compter sur son employeur. Ce dernier fit les gros yeux à la jeune fille, lui faisant clairement comprendre que c'était bien parce qu'elle était la fille de son ami et qu'il la connaissait depuis qu'elle était haute comme trois pommes qu'elle n'était pas encore en train de rendre son uniforme – alors que c'était tout ce qu'elle espérait justement.

Du coup, après une courte scène avec le propriétaire derrière le comptoir, à grands coups de « fais ton travail s'il te plait » et de réponses très argumentées de la part de Takara « NAN JVEUX PAS IL ME SOULE », la pauvre demoiselle dû retourner en salle. Après tout, le Kiseki avait bien fait comprendre qu'il voulait que ce que soit elle et pas une autre, et les maids étaient censées respecter le moindre désir de leurs clients. Connerie. L'époque de la soumission, c'était fini les filles hein, maintenant c'était l'heure de gloire des féministes.

Le regard noir et prometteur de milles souffrances s'il recommençait à la faire chier, elle se planta, droite comme un piquet, devant Kyô. Elle savoura intérieurement la marque rouge qu'il avait en plein visage, trace restant de son contact involontaire avec le plateau de la jeune fille. Doucereuse vengeance que voilà, même si c'était une maigre compensation comparée à à ce qu'elle était obligée de faire, là tout de suite. Takara fronça les sourcils.

« Bon, tu veux commander quoi, enfoiré ? » souffla-t-elle, aimable comme une porte en acier blindé. Pour la maid de l'année, on repassera hein …

« Takara-kun ! Qu'est-ce que j'a dis ?! » la reprit à l'ordre son patron, qui la surveillait depuis le comptoir à l'autre bout de la salle, ne lui laissant ainsi aucun espoir de fuite.

La jeune fille grinça des dents, son regard trahissant toute sa détresse à l'idée ce qu'elle devait dire. C'était trop dur, elle n'allait pas y survivre bon sang … la Kurokawa prit une profonde inspiration, aussi discrètement que possible.

« Q-Que puis-je faire pour vous être utile … G-Goshujin-sama ? »

Oh mon dieu, elle l'avait vraiment dit. Elle voulait mourir, sérieusement qu'on lui donne un couteau à beurre et qu'on la laisse se trancher les veines en paix. Les joues de la jeune fille était brûlantes et elle n'osait même pas croiser le regard – moqueur assurément – de Kyô.

La tout de suite maintenant, Takara n'avait même pas idée de l'image qu'elle renvoyait et c'était tant mieux. Parce que la petite maid rougissante et toute gênée, ça marchait sur pas mal de monde – suffisait de supprimer les scènes de violences et les grossièretés précédentes.

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MessageSujet: Re: #Taichou wa Maid-sama! ϟ feat. Kyô ♥   #Taichou wa Maid-sama! ϟ feat. Kyô ♥ EmptyJeu 7 Aoû - 13:10




 
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Bon, okay, admettons. Il avait été un peu trop insistant – apparemment. Kyô voulait bien reconnaître qu’il fut chiant il y a encore deux secondes. Non, en fait il ne le niait même pas, il ne cherchait même pas à se défaire d’une pareille accusation ; parce qu’elle était avérée. Emmerder le monde – et plus précisément les gens qu’il connait, c’était un passe-temps comme un autre dans lequel il aimait bien se plonger de temps à autre. Il restait fidèle à lui-même, après tout. Toutefois, il n’agissait pas par méchanceté, en aucun cas. C’était juste « pour rire », une petite taquinerie envers une personne qu’il considérait comme une amie et pas une vulgaire étrangère – les choses n’auraient pas été si drôles dans le cas contraire.
Cependant, si se faire insulter, ça lui passait au-dessus de la tête à force d’avoir trainé avec Takara depuis qu’il avait douze ans, se recevoir un plateau sur la tronche juste parce que madame était contrariée, ça lui plaisait déjà beaucoup moins. Beaucoup, beaucoup moins, même. Ça allait bien cinq minutes les conneries, si la demoiselle avait ses règles, ce n’était pas son problème à lui ; qu’elle aille calmer ses hormones plus loin, merde ! Kyô pouvait être très conciliant, mais il y avait une limite à ne pas dépasser – ce que la Kurokawa venait de faire, très présentement, en plus. Aussi, il se massa la joue tandis qu’une maid ramassait, complétement paniquée, les frasques caractérielles de sa camarade, partie apparemment parlementer avec le directeur des lieux. Il l’aida à ramasser les quelques morceaux de porcelaine brisée qui avait rencontré le sol avant sa tronche à lui – et heureusement -, faisant fi des « Ne vous donnez pas cette peine, je vais m’en occuper ! ».

Foutaise, c’était un peu de sa faute si tout le monde dans le café ne pouvait continuer tranquillement sa petite vie, comme d’habitude. Bon, il ne voyait pas en quoi il était coupable, mais le fait est qu’il venait de se manger un plateau – met un peu corsé, nous en conviendrons certainement – et que maintenant, il sentait sa mâchoire se crisper quelque peu sous l’effet de la douleur de plus en plus diffuse. Merci Takara, pour le shooting, si personne n’avait prévu de maquillage, c’était foutu pour qu’il puisse être photographié. Magnifique ; lui qui n’attendait que ça, en plus. Du coup, fatalement, son humeur se dégrada par la même occasion. Il était un peu… blessé, ouai, c’était le terme. Et nous n’évoquions pas ici les maux physiques – quoi que la star du vol-plané, j’ai nommé le plateau, allait rester présent un peu moment sur sa face – mais d’autre chose. Sauf qu’il n’arrivait pas à mettre le doigt dessus, fatalement. C’aurait été trop simple, sinon – et moi derrière mon écran, je n’ai pas envie de lui faciliter la tâche, pour sûr.

Du coup, lorsque Takara se ramena vers lui, enfin « docile » et prête à le servir, il n’en avait plus envie, et ça pouvait se lire sur son visage et plus précisément dans ses yeux. Ils étaient… blasés, froids, bref tout ce que l’on peut ne pas aimer chez lui, il le sortait d’un coup. Mais elle avait cherché aussi, alors qu’elle ne vienne pas pleurer après tout, il n’était pas là pour faire le punchingball et dire amen à tout juste derrière ; il ne fallait pas trop déconner non plus, merci.

« Casse toi. »

Clair, net, précis. Le tout avec un ton absolument désagréable. Il ne lui faisait pas la tronche – enfin si, un peu – mais il mettait clairement de la distance entre elle et lui, désormais. Et comme ça ne parut pas suffire pour qu’il se fasse enfin comprendre, il crut bon d’en rajouter une couche, en prime.

« T’as pas entendu ou quoi ? Je t’ai dit de te tirer. C’est bon, va servir quelqu’un d’autre si ça t’emmerdes tant de jouer le jeu avec moi. Si ton patron gueule, je lui dirais que je voulais une autre maid, point barre. Ou alors je peux tout aussi bien me barrer du café, comme ça tu auras enfin la paix et je n’aurais plus à subir tes humeurs de chieuse. »

Il ne mettait pas la forme, encore moins le fond et ne voulait certainement pas prendre de pincettes avec elle. Il n’aurait plus manqué que ça, tiens ! Qu’il reste poli envers cette demoiselle au langage fleuri – spécifiquement quand il s’agissait de lui. Ça non ; encore, elle ne l’aurait pas frappé, il aurait pu faire l’effort, en bon gentleman qu’il était, de montrer que non, il ne lui en tenait pas rigueur, mais là, elle avait un peu saboté son après-midi alors fuck les règles de bienséance, il lui parlait – à voix modérée pour que seule et puisse l’entendre, forcément – comme ça venait et point barre.

Il n’était pas comme ça d’ordinaire, pourtant. Que ce soit avec ses petites-amies ou ses conquêtes d’un soir, même quand elles étaient irascibles dans certains cas, il trouvait le moyen de rester charmant en leurs présences. Avec Ryouko, jamais il n’aurait parlé de la sorte, par exemple. Mais bon, depuis le temps, il ne cherchait plus à comprendre la relation qu’il avait avec Takara. Il savait que selon toutes probabilités, elle l’appellerait demain ou viendrait le voir directement chez lui et que la routine reprendrait place sans que personne ne s’en rende compte. Sauf que là, agir comme un gosse, c’était ce qu’il voulait. Histoire d’accentuer le côté « je m’en fous de ta gueule comme t’as pas été sympa avec moi alors dégages de mon espace vital merci. », il détourna la tête pour ne plus la regarder et se mit en position sur sa chaise de manière à ce qu’elle puisse bien voir qu’il lui montrait son épaule et donc, qu’il était tout à fait désintéressé de sa personne.

Ça emmerdait vraiment le Kiseki mais bon, trop tard pour revenir sur sa décision maintenant. C’est que lui aussi avait sa fierté, tout de même !



 
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MessageSujet: Re: #Taichou wa Maid-sama! ϟ feat. Kyô ♥   #Taichou wa Maid-sama! ϟ feat. Kyô ♥ EmptyVen 8 Aoû - 0:04


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takara & kyô




Si Takara devait définir en un mot sa relation avec Kyô, ce serait justement avec le terme « indéfinissable ». La jeune fille n'avait jamais très bien comprit ce qui la liait à ce sale gamin qui avait manqué de lui trouer le crâne d'une flèche, ni pourquoi malgré tout cela elle était encore accrochée à ses basques. Elle ne pouvait même pas dire qu'elle le considérait comme une espèce de frère casse-pieds ou autre, parce que ce n'était pas vrai ; elle ne voyait certainement pas Kyô ainsi … le problème, c'est qu'elle ne comprenait pas elle-même comment elle percevait le jeune homme et ça l'énervait profondément.

La Kurokawa savait parfaitement qu'elle avait un caractère abominable – et encore, elle était moins pire que gamine quand elle n'avait pas encore Daisuke et le basket pour la mettre sur la bonne voie. Elle était ainsi et la jeune fille ne ressentait pas le besoin de changer pour autant. Cependant, elle reconnaissait que son impulsivité causait parfois des problèmes et il lui arrivait de regretter ses propres gestes après coup. Dans l'immédiat, elle admettait qu'elle a tout de même réagit un peu violemment en balançant son plateau au visage de Kyô. L'instinct, tout simplement. C'était le premier réflexe qui lui était venue pour tenter de préserver le peu de dignité qui lui restait.

La jeune fille avait du prendre sur elle pour se conformer aux règles et jouer le jeu avec Kyô, malgré ce qu'elle en pensait. Le « maître » était passé avec difficulté. Pour une fille qui se faisait traîter de catin et de fille facile à longueur de journée, dire des choses pareilles c'était probablement ce qu'il y avait de plus humiliant. Elle détestait être en position de faiblesse ; elle l'avait trop été par le passé. Elle ne pouvait pas faire confiance aux gens pour ne pas céder à leurs basses pulsions humaines et profiter de ce jouissif spectacle qu'était de voir l'autre en état inférieur ; pour l'avoir déjà vécu.

Mais tout cela, elle ne le dira pas. Takara ne faisait pas étalage de ses sentiments et de son passé. Et le comportement, légèrement puéril sur les bords, de Kyô ne lui donnait pas spécialement envie de se justifier de toutes manières pour son comportement. Il n'aurait pas réagit ainsi, elle aurait pût envisager de s'excuser – à sa manière bien évidemment, mais c'était toujours mieux que rien. Cependant, se voir demander de dégager sur un ton pareil, ça refroidit. Et pas qu'un peu.

La suite n'arrangea rien et la Kurokawa dû se faire violence pour ne pas s'écouter et foutre purement et simplement son poing dans la gueule de cet abruti qui lui faisait une crise de … elle ne savait même pas de quoi en plus, crétin !  Le frapper à l'heure actuelle ne résoudrait rien, certainement pas.

Cependant, ce n'était pas dit qu'elle allait se montrer douce pour autant, aussi, et comme l'autre n'avait rien trouvé de mieux à faire que de lui présenter son épaule, Takara attrapa Kyô par le col de l'uniforme de son cosplay – sans trop tirer non plus pour ne pas le déchirer parce qu'elle savait qu'il y avait passé des heures et même si elle trouvait ses costumes pervers bah … elle respectait son travail – et se planta devant lui, son visage à quelques centimètres seulement et ses yeux orageux plantés dans les siens.

« Ok alors écoute-moi bien, sale gosse capricieux. Tu m'as demandé de te servir, et c'est ce que j'ai accepté de faire, même si ça me tue mais apparemment t'es vraiment trop con pour comprendre POURQUOI je ne prends aucun plaisir à me balader dans cette tenue qui me rends affreuse et m'humilie totalement. » murmura-t-elle furieusement, s'assurant que personne d'autre ne pouvait les entendre.

La jeune fille serra les dents. Elle détestait cette tenue de maid, oui. Normal, quand on connaissait un tant soit peu Takara, on se doutait facilement que ce n'était pas le genre d'accoutrements qui plaisaient à la demoiselle. Qui plus est, elle se trouvait terriblement ridicule – sans avoir bien conscience que certains des clients louchaient quand même sur elle avec une insistance indécente. Que Kyô la voit ainsi c'était … dramatique. Parce qu'elle détestait être en position de faiblesse, que cet accoutrement l'y plongeait carrément et qu'elle ne supportait pas l'idée que le jeune homme la voit ainsi, en train de jouer un  rôle qui était à l’antithèse de ses valeurs.

La Kurokawa prit une inspiration. Ok … elle avait prit sa décision. Toujours penchée vers Kyô et sans pour autant le lâcher, elle ajouta, à voix basse ;

« Très bien … Ce que je m'apprête à faire, j'espère que t'es foutrement conscient de l'effort que ça me demande. Considère cela comme une excuse pour le plateau dans la gueule. Et si jamais t'en parles à qui que ce soit … »

Elle ne finit pas sa phrase, mais la menace pesait suffisamment lourd dans l'air pour qu'il comprenne que tout ce qu'elle avait pût lui faire jusqu'ici comme violence domestique ne serait rien en comparaison.

Se reculant un peu et desserrant finalement sa prise sur le col de l'uniforme du jeune homme, le rouge aux joues, Takara se mordit les lèvres. Qu'est-ce qu'elle faisait pas pour ce connard … il ne le méritait même pas en plus. Des fois, elle ne se comprenait pas, mais alors pas du tout.

« Bienvenue, Goshujin-sama ! Que puis-je faire pour vous satisfaire ? Dîtes-moi, je serais enchantée de combler le moindre de vos désirs  ! »

Le tout avec ce putain de sourire à la con tout mielleux et cette voix légèrement fluette qui lui donnait d'après ses collègues un air tout simplement adorable mais que, personnellement, elle détestait.

Kyô avait intérêt à être putain de reconnaissant et à jouer le jeu avec elle, sinon cette fois c'était sûr, elle le virait définitivement de sa vie. Avait-il seulement conscience de l'effort surhumain qu'elle faisait, uniquement pour satisfaire ce crétin ? Elle ne comprenait même pas pourquoi elle se donnait tant de mal juste pour lui ...

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MessageSujet: Re: #Taichou wa Maid-sama! ϟ feat. Kyô ♥   #Taichou wa Maid-sama! ϟ feat. Kyô ♥ EmptyVen 8 Aoû - 12:17




 
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Si un jour on lui avait dit que pour son bon plaisir, il verrait Takara se plier à un jeu de rôle comme celui-ci, alors Kyô n’en aurait pas cru une seule parole une seule seconde. Il aurait même été presque désagréable avec celui ou celle qui lui aurait proféré des dires pareils car il n’aimait pas beaucoup qu’on se foute de sa poire et de celle de ses amis, accessoirement parlant. Pourtant, dans le cas présent, c’aurait été difficile pour lui de se dire qu’il nageait en plein rêve – d’une part parce que même en songe il n’était pas certain que ça puisse se produire et d’autre part il était certain de s’être réveillé ce matin donc bon… Il reconnaissait bien la « délicatesse » de la Kurokawa ; surtout lorsque celle-ci avait attrapé son épaule de manière à ce que leurs regards s’affrontent – heureusement pour sa pomme d’ailleurs qu’elle n’avait pas abimé le cosplay sur lequel il bossait depuis plus de six mois maintenant.

Ce n’est qu’à ce moment-là qu’il remarqua à quel point les yeux bleus kayak de la brunette étaient presque…. Magnétiques. Ouai, parfaitement, c’était tout ce qui lui venait en tête pour le moment. En même temps, durant ce court laps de temps, son cerveau avait presque parut se mettre en pause, juste comme ça, pour le fun de le laisser dans une situation compromettante, pour ne pas changer. Quoi ? Moi ? Mais non voyons, je suis étrangère à toute cette réaction en chaine, pour sûr ! Ce n’est pas mon genre d’être aussi sadique envers un personnage de rp et… Oui bon ça va, j’ai compris, ma gueule. Je reprends donc pour votre plus grand plaisir de sadiques qui ne s’assument même pas, du coup !

Une brusque chaleur s’empara de lui tendit qu’il essayait de s’éloigner un peu de son amie qui, mine de rien, était quand même super méga mignonne dans cette tenue – contrairement à ce qu’elle pouvait penser, elle n’apparaissait pas comme ridicule, dedans, en plus. Mais ça, plutôt mourir que de lui dire. Déjà parce qu’elle lui avait trop cassé les pieds – pour rester polie et garder les kiwis en relative sécurité - pour qu’il espère être sympa dans ce genre là mais aussi- et surtout – parce qu’elle était capable de lui faire bouffer la table s’il lui faisait un compliment tel, même si ça partait d’une bonne intention au départ. Finalement, le mieux pour Kyô aurait très certainement été de ne plus chercher à comprendre comment tous les rouages à l’intérieur de la tête de la Kaijoienne fonctionnaient, en fait. Mais même s’il fut d‘accord avec lui-même – tout un concept, ouai, je sais – pour agir de la sorte présentement, rien n’assurait qu’il ne recommencerait pas à tenter de chercher une explication à tout ce mystère le lendemain. Naaaan, il n’était pas suicidaire ; juste un peu fou et masochiste sur les bords ; c’allait encore, on voyait des cas pires que lui ans notre société moderne, en plus !

En attendant, lorsque Takara le rappela presque à l’ordre comme un gamin de sept ans qui vient de faire une énorme connerie –quoi que bon la comparaison n’était pas si mauvaise en soit -, le brun haussa un sourcil, sans trop savoir ce qui allait lui tomber sur le coin de la gueule. Une invasion zombie ? Une Apocalypse ? Un DVD de l’intégral de Justin Bieber – oh lord, no please - ? Difficile à dire. Il en eut même un frisson très désagréable qui lui parcouru l’échine, le petit salopiot ! Mais bon, paniquer n’était certainement pas ce qui allait éclaircir la situation, donc autant faire preuve de stoïcisme – autant que faire se peut – et laisser les choses arriver…

tranquillement. Il faut dire que Takara n’avait rien fait pour le rassurer, aussi. Ses mots avaient l’allure d’une mise en garde ; comment était-il supposé avoir confiance en eux ? Cela dit, la petite lycéenne –pas si petite que ça non plus mais bon… - avait dit que ça servirait « d’excuses » pour le plateau dans la figure. Bon et bien, il lui tardait de voir ça quand même, au Kiseki.

Et lorsqu’il vit Takara se transformer littéralement en la petite Maid parfait et que tout le monde rêverait d’avoir pour serveuse, il ne put retenir un sourire et un petit rire aussi charmeur que cristallin. Cependant, ce n’était pas de la moquerie, loin c’en fut. Et quelque part, son instinct de survie murmurait au cosplayeur que s’il voulait survivre une heure de plus, il avait tout intérêt à le préciser, bizarrement.

« Ne le prends pas mal, je ne me moque pas. Je me disais juste que ça t’allais bien cet uniforme, je ne le trouve pas humiliant du tout. »

Bon, okay, c’est vrai qu’il avait aussi une vision d’homme, mais il avait essayé d’être gentil, au moins ! Comme si de rien n’était – ou presque -, il enchaina le plus naturellement du monde ;

« Et bien… Difficile à dire, je ne suis jamais venu dans ce genre d’établissement. Peut-être pourrais-tu me conseiller ? J’ai toute confiance en tes sens du service ! »

Là encore ce n’était ni une blague ni rien de ce genre ; il était vraiment paumé, le pauvre, du coup il espérait que Takara puisse l’informer de ce qui était servi ici et de ce qui était les meilleures choses possibles à trouver, histoire que s’il revienne un jour, il soit rodé à ce genre « d’exercice ».

« Tu ne veux pas t’assoir en attenant ? Ce sera tout de même plus confortable que de rester debout, non ? »

D’un point de vue totalement extérieur, si l’on omettait le contexte alentour avec le maid café et les autres serveuses qui avaient l’air de rager un petite peu –beaucoup-, la scène aurait pu s’apparenter au retour chez lui d’un haut responsable de l’armée et de sa servante personnelle venant l’accueillir avec joie et sympathie. Nice pour Takara, tout ça. Ahem.




 
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MessageSujet: Re: #Taichou wa Maid-sama! ϟ feat. Kyô ♥   #Taichou wa Maid-sama! ϟ feat. Kyô ♥ EmptyVen 8 Aoû - 22:45


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takara & kyô




A dire vrai, les situations ridicules et rocambolesques, elle cumulait la Takara. Non parce qu'entre se retrouver enfermée dans un casier ou bien être confondue par la mère de votre meilleur ami qui vous prends pour la petite copine de ce dernier … Cependant, elle devait bien avouer qu'aujourd'hui, elle atteignait des sommets. Non, jouer les soumises en tenue de soubrette pour Kyô ne faisait certainement pas partie de ses projets d'avenir, proche ou lointain. Et pourtant, comme quoi son karma pourri avait encore décidé de frapper, des fois qu'il se dirait qu'elle s'ennuyait un peu.

La jeune fille sentit ses joues devenir brûlantes en voyant le Kiseki face à elle s’esclaffer doucement suite à son petit numéro de parfaite maid – elle avait mit le paquet en plus, le patron en avait la larme à l'oeil derrière son comptoir. Déjà de une, parce que Takara était déjà suffisamment gênée sans qu'il ait besoin de se marrer et deux parce que ce connard pervers avait tout de même un rire foutrement séduisant qui lui remuait les entrailles – dis comme ça c'est vachement poétique je sais. Bordel c'était pourtant pas la première fois qu'elle l'entendait rire …

La suite n'arrangea pas l'état des joues et des oreilles de la demoiselle d'ailleurs. Depuis quand ce foutu brun lui faisait-il des compliments bordel ?

« K-Kyô ! » murmura-t-elle furieusement, rouge comme une écrevisse. « Dis pas des choses comme ça enfin, abruti ! Et c'est n'importe quoi cette tenue tu vois bien, c'est trop … fille ! »

Argument béton, on en conviendra. Mais effectivement, à part en termes strictement biologique, généralement on n'associait pas vraiment les termes 'féminité' et Takara ensemble. L'adolescente était à l'antithèse de l'image cute et mignonne qu'on peut se faire d'une lycéenne japonaise classique après tout, et même d'une fille de dix-sept ans normalement constituée tout court.

Mais bon, elle avait décidé de jouer le jeu, pour Kyô, et revenir sur sa parole ou se débiner n'était pas spécialement dans les habitudes de la Kurokawa. Aussi, peu importe à quel point elle se maudissait elle-même et souhaitait mourir, elle allait être une maid et servir le Kiseki tellement efficacement qu'il allait devoir s'incliner devant ses talents et refuser toutes les autres maids à l'avenir et pourquoi bordel elle pensait à des trucs comme ça ?! C'était la dernière fois qu'elle portait une tenue pareille, pas question d'en faire son nouveau passe-temps favori !

« Tout dépend de ce que vous voulez. Il y a aussi bien du sucré, avec des pâtisseries et des boissons chaudes, que des plats salés comme de l'omurice. Demandez et vos désirs seront exaucés, Goshujin-sama ! »

Elle cligna des yeux, un peu surprise en entendant Kyô lui demander de s'asseoir à sa table, le rose aux joues. Bien techniquement, elle devait accéder aux moindres désirs du client, si ce dernier désirait la compagnie de la maid, il en avait le droit. Elle allait lui répondre, s'apprêtant même à prendre place à ses côtés – c'était tout de même plus reposant d'être avec le Kiseki que les autres clients – quand justement, ces derniers se rappelèrent au bon vouloir de la jeune serveuse.

« Hey mignonne ! Mon verre est vide, tu viens me le remplir ? » s'exclama un homme à la table voisine.

La Kurokawa se figea et grimaça discrètement en reconnaissant le client qu'elle servait juste avant l'arrivée de Kyô et qui était la raison pour laquelle elle était justement aller s'enfermer cinq minutes dans les toilettes, histoire d'éviter de faire un meurtre. Ce type était lourd au possible, mais malheureusement, le client était roi.

Aussi, croisant le regard de son patron, la jeune fille comprit qu'elle n'avait pas vraiment le choix. Takara se tourna vers Kyô, murmurant rapidement à son intention, évitant toutefois de croiser son regard :

« Désolé … je reviens. »

Elle n'avait pas envie qu'il voit ça en plus, mais ce n'était pas vraiment comme si elle avait le loisir de refuser les demandes des clients. Partant chercher les commandes de l'homme, Takara revint, lui donnant du « maître » comme le voulait la procédure. Cependant, le cœur n'y était clairement pas et si avec Kyô c'était plus par gêne qu'autre chose, ici il s'agissait bien de dégoût de soi-même. En plus, le Kiseki ne ratait probablement pas une miette de la scène, oh joie.

Tournant la tête brièvement vers le jeune homme, Takara sentit son humeur dégringoler d'un étage en voyant que la maid blonde de tout à l'heure était apparemment revenue à la charge, profitant que la Kurokawa avait été appelé ailleurs pour retenter sa chance auprès du brun. C'est sûr qu'elle était plus mignonne et gentille qu'elle, le jeune homme allait apprécier... oh et puis merde, pourquoi ça l'importait à ce point d'ailleurs ?

Takara fut cependant coupée dans ses réflexions en sentant soudaine une main inconnue et non désirée se poser sur ses hanches. Un sursaut secoua son corps. Putain, le client …

« Ehehe, merci ma jolie ! Mais occupes-toi un peu de moi plutôt que de ton copain là-bas, il est en bonne compagnie en plus. »

Elle se retint juste à temps pour ne pas se retourner vers l'homme et lui balancer son poing à la gueule. La Kurokawa s'était permis une « familiarité » de ce genre avec Kyô parce qu'elle le connaissait bien et savait qu'il ne réagirait pas trop mal et ne viendrait pas s'en prendre au café derrière. Cependant, avec un étranger, si elle se laissait aller à ses pulsions, c'était sur le patron et ami de son père que cela retomberait. Hors Takara ne lui souhaitait nullement de devoir fermer boutique.

Aussi, ravalant sa colère et sa fierté bafouée, la jeune fille se laissa faire en se mordant les lèvres presque jusqu'au sang, tandis que la main du client, qui profitait que le patron ne regardait justement pas, descendait de plus en plus bas sur le creux de son dos...

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MessageSujet: Re: #Taichou wa Maid-sama! ϟ feat. Kyô ♥   #Taichou wa Maid-sama! ϟ feat. Kyô ♥ EmptyMar 12 Aoû - 23:14




 
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L’ambiance s’était finalement radoucie et c’était vraiment tant mieux – en même temps, il aurait été aussi idiot qu’étonnant de la part de Kyô de demander une nouvelle ration de baffe plateaunique – l’auteur s’excuse pour ce jeu de mots foireux d’entrée de jeux, elle ne le refera plus… enfin elle essaiera, ce qui est déjà un bon point. Takara, même si elle ne suintait pas l’aise et l’assurance de soi avait au moins rangé ses crocs et le brun ne risquait plus de se faire mordre – du moins pas dans l’immédiat et c’était tant mieux. Il pouvait donc profiter de ce petit moment de tranquillité avec une maie qu’il appréciait un peu plus que les autres – mais sans le voir, heureusement pour nous autres rpgistes qui pouvons ainsi prendre notre pied en le voyant galérer le pauvre garçon.

Le problème, parce que fatalement, il fallait qu’il y en est un – et pour une fois je n’y suis pour rien, posez cette putain de carabine, c’est dangereux, vous allez vous faire mal ! – c’est que l’emploi de maid au service de monsieur Goshujin-sama, ça n’était pas exclusif, malheureusement – parce que bordel, ça lui avait gonflé l’égo, mine de rien et il avait adoré ça, ne le cachons pas, nous ferions e bien mauvais menteurs en plus. Alors, lorsqu’un individu de sexe masculin héla sa camarade, la première réaction qu’il eut fut d’être prodigieusement agacé – pourquoi fallait-il que ce genre de chose intervienne systématiquement lorsqu’il avait enfin un semblant de paix autour de lui ?! Mais même en lançant une œillade peu aimable audit indigent, les faits  restèrent les mêmes. L’autre ne parut même pas le remarquer, pour dire vrai – outch, brusque descente de l’égo, d’un coup, ça pique un peu – ou alors il avait volontairement snobé le Kiseki ; ce qui n’était pas vraiment une chose à faire, quand on connaissait le bonhomme en question. Pas du tout, même.

Mais il ne pouvait pas bouger pour aller plaquer la tronche – laide, en plus – du type contre la table ; primo parce que ça ne se faisait pas – même si l’envie de lui manquait pas – et secundo parce qu’il avait bel et bien l’intention de revenir une fois prochaine dans ce café alors autant rester discret et ne pas faire de vague. Même si l’envie ne lui manquait vraiment pas. Bizarrement, voir un autre gars que lui à proximité de sa Tak…. De Takara, lui donnait de soudaines envies de meurtres, toutes plus gores les unes que les autres. Pourquoi ? Il ne le savait pas. En vérité, il ne se posait même pas la question, préférant se concentrer sur son occupation principale, à savoir buter un connard mentalement avec encore une scie sauteuse et un compas – étapes précédent la cuillère à café, attention. Sérieusement, à l’intérieur de son crâne de métis, ce mec était déjà mort au moins treize fois. Sinon plus. Il avait arrêté de compter passer la dizaine de tentative. A quoi bon, après tout ?

Ceci étant dit, l’aura que dégageait le Kiseki ne disait rien qui vaille ; un vrai nuage – sinon marasme d’un miasme sombre – paraissait suinter de lui, effrayant un peu les personnes alentours suffisamment intelligentes pour avoir un quelconque instinct de survie. Mais forcément, pas sa « cible » ; évidemment. Il s’en était douté, ce devait être le Roi des abrutis, en face de lui, pas possible autrement ! Mais il ne se laissera pas démené pour autant, foi de suédois dont l’instinct primaire d’ours – merci maman – venait de brusquement se réveiller. Il était tellement concentré sur l’individu qu’il voyait étrangement comme un concurrent – et non je ne lui poserait pas la question qui  tue de savoir pourquoi, je ne veux pas mourir si jeune, merci – que la petite blonde qui revint à la charge pour le servir fut… royalement ignorée. Non pas qu’il le faisait exprès, il l’avait complimenté auparavant, il aurait donc été stupide de sa part d’agir de manière diamétralement opposé sans raison. Mais… non. En fait, si ses yeux avaient pu  ce moment-là lancer des éclairs, eh bien ce sale type aurait pu tenir tête à une centrale EDF, minimum. Enfin vous voyez le genre quoi.

Il entendit à peine la clochette de l’entrée retentir qu’il eut une poussée de sang passablement virulente. Ni une ni deux, il remit ses cheveux en arrière, réajusta sa casquette et ses fausses lunettes avant de se lever avec une vivacité qui lui était propre et de se diriger vers Takara qui semblait avoir besoin d’aide sans oser le dire –d’ailleurs merci, pour un sourire, Kyô s’était mangé un plateau mais ce gars n’avait rien alors qu’il profitait clairement de la situation ; y’a pas un peu de foutage de gueule dans l’air ?! Bon, pas grave, nique la logique après tout.

Le Kiseki ne se souilla même pas en prenant la paume de l’adversaire dans la sienne – quoi que lui écraser les phalanges aurait pu être particulièrement jouissif – et la dégagea simplement en un claquement distinctif et qui devait être assez désagréable sur le derme  - même si le brun ne sentait rien vu que sa main à lui était gantée ; les joies et avantages du cosplay, ça protégeait pas mal, n’empêche. Le type voulut répliquer en lui lançant un regard de tueur, mais le métis avisa avant lui de prendre les devants.

« Que crois-tu faire, manant ? Sur qui penses-tu pouvoir poser tes mains, au juste ? Sais-tu seulement qui je suis ? Je suppose que non, sinon ton cerveau sous-développé de moineau t’aurait tout de même averti qu’il aurait été très mal avisé d’agir comme tu l’as fait. »

Il était à fond dans son rôle de militaire, littéralement – faut dire que ça donnait quand même un peu de courage d’affronter un tiers sous les traits d’un autre, c’était plus facile, de suite. Mais il ne s’arrêta pas là. Au contraire, profitant de la situation, son bras musclé s’empara de la taille de la Kurokawa pour la ramener contre lui et son torse richement décoré d’accessoires kitch mais sympas à regarder quand même. Le type à la tronche de cul de tétine voulut répliquer, mais il ne lui en laissa pas non plus le temps et dégaina son sabre type katana qu’il approcha dangereusement du visage de ce dernier. Bon, l’arme n’aurait même pas coupé une motte de beurre car c’était une fausse mais elle était si bien imitée que ça, personne ne pouvait le savoir au premier coup d’œil. Il ajouta.

« Je suis le général d’armée Ryuukusei et cette jeune dame fait partie de mon service personnel. Quiconque posera un doigt sur elle n’aura pour dernière vision que le tranchant de Tsuki no Kiba, ma présente lame. »

Ça, c’était fait. A fond dans le personnage incarné, au moins. Jusque dans les yeux aux pointes presque machiavéliques.




 
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MessageSujet: Re: #Taichou wa Maid-sama! ϟ feat. Kyô ♥   #Taichou wa Maid-sama! ϟ feat. Kyô ♥ EmptyMer 13 Aoû - 22:11


∞ the capitain is a maid !

takara & kyô




Ce n'était pourtant pas l'envie qui lui manquait de trucider ce type sur place. La jeune fille devait faire des efforts monstrueux pour se retenir de le mordre jusqu'au sang et de lui latter purement et simplement la face. Heureusement pour la demoiselle en danger, le preux héros n'était jamais loin pour venir la délivrer – quoique Takara n'avait rien d'une princesse de conte ou d'une faible demoiselle, dans ce genre d'histoire elle serait même plutôt la méchante.

Alors qu'elle ruminait sa rage, la Kurokawa eut la surprise de voir débarquer son ami à ses côtés et frapper la main qui s'aventurait sur la chute de reins de l'adolescente sans avoir demandé la permission auparavant – y a plus de politesse ma bonne dame, de mon temps les pervers demandaient avant de nous peloter !

« K-Kyô ? Qu'est-ce que tu fais enfin ? » chuchota la jeune fille, pas certaine de comprendre le numéro du jeune homme.

Elle savait bien que le cosplay déglinguait la cervelle, déjà qu'il fallait pas être très net pour se balader en ville dans ce genre d'accoutrement, mais là ça dépassait ses craintes. Il avait craqué apparemment, vu le numéro qu'il lui faisait. D'ailleurs tout le monde les regardait maintenant, oh joie.

Et pas le temps de protester et de s'interroger d'avantage, voilà que Takara se retrouva soudain happée par un bras familier qui vint trouver place autour de sa taille pour ensuite la ramener contre un torse familier. Les joues de l'adolescente virèrent au cramoisi. Bon sang mais il faisait quoiiii ?! Et son putain de cœur qui battait la chamade là, elle comprenait même pas pourquoi et ça l'empêchait de réfléchir correctement en plus !  

Un sursaut la secoua en entendant la suite. Bon, elle était pas une flèche en compréhension humaine certes, mais … il venait bien de dire d'une certaine manière qu'elle était à lui là ? Bon ok c'était le personnage qui voulait ça et c'était surtout pour foutre la trouille au mec, mais alors pourquoi ça la touchait de l'entendre dire des trucs pareils ?

Elle ne parvenait plus à détacher son regard de Kyô. Cependant, l'instant fut brisé en quelques secondes – forcément, il y avait toujours un emmerdeur pour venir gâcher le moment cute et … comment ? Non pas vrai j'y suis pour rien en plus, bande de mauvaises langues ! – et Takara dû bien se résoudre à revenir sur terre. Pendant un instant cependant, elle était partie loin, très loin du maid café même. Le retour à la réalité fut un peu rude et elle cligna des yeux en entendant la voix de son patron lui demander de venir pour la deuxième fois.

« Je... J'arrive ! » s'écria-t-elle, se détachant – un peu à regret, mais elle en était pas vraiment consciente et c'est tant mieux pour nous on peut faire durer le plaisir comme ça – du jeune homme. Elle se tourna une dernière fois vers lui, le poussant doucement mais fermement vers sa table. « Kyô, va te rasseoir c'est bon, tu vas te faire sortir du café sinon. Je reviens après… »

Elle rejoignit son patron dans les cuisines, persuadée qu'elle allait se faire virer pour la scène qui venait de se passer sous les yeux de tout le monde. Au moins techniquement, le Kiseki ne risquait rien vu qu'il était client, c'était elle la fautive. Elle n'aurait plus qu'à rendre son tablier, ce qu'elle ne serait pas trop fâché de faire même si Takara était assez déçue d'avoir réussi à se faire virer dès son premier jour.  

Cependant, au lieu des remontrances et des sermons auxquels cette dernière s'attendait, la jeune fille se retrouva avec un plateau dans les mains. Dessus, une part de gâteau à la fraise et deux verres de thé glacé. Elle cligna des yeux et releva la tête vers le patron, sans comprendre. Ce dernier lui fit un clin d'oeil.

« Va donc apporter ceci à ton petit ami, c'est offert par la maison. Et prends donc tout le temps que tu veux pour rester en sa compagnie, apparemment il est très attaché à toi. Il faut dire qu'il est charmant ce jeune homme ! »

La Kurokawa rougit et bafouilla comme quoi ce n'était pas son petit ami, certainement pas, mais elle remercia ensuite son employeur du bout des lèvres, soulagée.

Son plateau à la main, elle repartit donc vers la table de Kyô, se sentant un peu plus calme et légère désormais. Elle prit sur elle pour ignorer les regards jaloux que lui lançait la maid blonde d'ailleurs, ne comprenant pas vraiment ce que cette fille avait contre elle désormais – elle avait à ce point craqué pour le Kiseki, décidément, elle ne comprenait pas ce que les autres femmes lui trouvait à ce pervers cosplayeur... même si bon, il avait pas mal de qualités aussi. Mais plutôt crever que de lui dire.

Arrivée à la table, Takara déposa les mets devant le jeune homme, lui offrant un petit sourire en coin au passage.

« Tiens. Cadeau de la maison. Apparemment le général Ryuukusei a fait son petit effet. » souffla-t-elle, légèrement taquine.

La jeune fille s'installa sur la chaise face au brun, se permettant enfin de respirer un peu. Elle perdit son sourire et se passa une main sur la nuque, gênée et ne sachant trop comment dire ce qu'elle voulait, cherchant ses mots. Takara se mordilla la lèvre et, hésitante, se jeta finalement à l'eau.

« M-merci … pour ce que tu as fais. C'était … » elle se mâchonna la lèvre, les joues rosies. « Enfin, ça m'a touché quoi. »

Elle détourna les yeux, complètement embarrassée par la situation. C'était une manie n'empêche. Pourquoi, dès qu'elle avait des ennuis, Kyô était-il toujours là pour lui porter secours ? C'était comme ça depuis toujours, elle ne comprenait pas … en plus, elle savait parfaitement qu'elle était un peu trop naturelle avec lui – en gros il avait le droit à son caractère de merde – alors pourquoi il se donnait la peine de continuer à lui porter secours ? Non décidément, elle ne comprendrait jamais sa relation avec Kyô …

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MessageSujet: Re: #Taichou wa Maid-sama! ϟ feat. Kyô ♥   #Taichou wa Maid-sama! ϟ feat. Kyô ♥ EmptyDim 31 Aoû - 23:43




 
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Bon, le type avait l’air moins con qu’il n’y paraissait, apparemment. Dans un sens, c’était rassurant ; presque une lueur d’espoir. Comme quoi, avoir une tête de cul de tétine n’empêchait pas d’avoir un instinct de survie malgré tout. Bon, ce n’était, il est vrai, pas le cas pour la stricte majorité des abrutis qui peuplaient la surface de notre belle planète bleue – faisons notre minute écologiste Ushuaia, voulez-vous ? – mais au moins, ça donnait l’impression à Kyô que peut-être –et nous insisterons tout particulièrement sur ce mot précis en fin de phrase – l’évolution humaine avait prévu le coup pour ce genre de rebut. Quoi, méchant ? Réaliste, c’était différent. Ne pas tout mélanger serait une bonne option, de temps en temps.

Quoi qu’il en soit, l’homme ne protesta pas face au katana en plastique de « Monsieur-je-me-fais-passer-pour-un-général-d’armées-au-nom-improbable ». La qualité de la copie aidant à faire croire qu’il s’agissait d’un vrai, le brun remercia le ciel de la naïveté de son homologue. Dans le cas contraire, il se serait sans doute reçu un bon gros pain entre les deux yeux ; chose qu’il ne pouvait absolument pas se permettre maintenant, il avait un shooting photo dans peu de temps ! Si l’on pouvait masquer la marque rouge encore présente du sa joue – le plateau volant parfaitement identifié, vous vous souvenez- avec un peu de fond de teint, un nez violet et complétement cassé, ça passait moins bien sous quelques couches de maquillages. Et puis merde, il avait une belle gueule et elle ne méritait pas de se recevoir un pain entre les deux yeux. Un peu de respect envers l’Apollon qu’il était, merci.

Il fut surprit d’être… surprit, lorsque Takara se détacha de lui, pour filer un peu plus loin, sans doute rappeler par son patron. Kyô avisa la place désormais vide près de lui, songeant qu’il n’aimait pas de toute l’absence de chaleur qui s’était soudainement installée avec ses valises et ses tubes de crèmes solaires – ne me demandé pas pourquoi un tel exemple, même moi la voix-off je n’en sais rien, pour toute réclamation, adressez-vous à l’autre asperge derrière son écran, merci bien, j’suis pas sa secrétaire non plus, oh ! Ahem. Bref. Tout ça pour dire qu’il s’était habitué franchement vite à la présence de miss Kurokawa et que, d’un coup d’un seul, il s’en retrouvait privé. Et ça, ça l’emmerdait. Sans même qu’il ne sache dire pourquoi, en plus ! C’est dire le niveau du complexe. Il allait chercher loin, le Kyô, parfois. Il rangea son arme, toisa une ultime fois l’autre abruti qui jugea approprié de payer le service qu’on lui avait offert et de quitter le café sans plus de protestations sinon un regard mauvais. Parfait, selon le Kiseki, l’air était maintenant respirable.

Il remit ses fausses lunettes et sa casquette en place et partit pour se rassoir, du coup. C’est en faisant un signe de main à la petite maid blonde et hyperactive qu’il remarqua alors la présence de deux de ses amis de son groupe de cosplay. Ou plutôt, deux individus particulièrement doués avec des appareils photos en main. D’ailleurs, à voir  leurs sourires approbateurs, ils avaient très probablement prit en photo ce qui c’était passé, de façon sournoise et discrète. Un instant, l’étudiant sportif eut un bug avant de leur offrir un pouce en l’air à son tour et se rassoir. Il avait vraiment des têtes dans son entourage, c’était parfait.

Il attendait sagement que Takara puisse venir le revoir – il espérait tout de même ne pas lui avoir attirer d’ennuis, ça ne lui aurait pas plu d’être la source d’emmerdes supplémentaires vis-à-vis de la demoiselle. Il avait tout de même une morale, le garçon. Et rangez vos regards suspicieux, je vous vois, bandes de vilains méchants pas beaux qui doutez de son fond d’innocence !... Bon, okay, formulé comme ça, je reconnais que c’est suspect mais il reste un gentil garçon quand même, le pauvre.

Passons. Après avoir attendu un petit instant, Kyô se tourna vers la silhouette familière qui parvint de nouveau à sa hauteur. Il la gratifia d’un sourire étendu avant de grimacer plus qu’autre chose à cause de la petite souffrance toujours présente sur et sous son derme. Le prochain qui oserait lui dire que les plateaux sont des êtres pacifiques et inoffensifs se prendrait son poing dans la gueule, ni plus ni moins. Pacifiste de rien du tout !

Heureusement que la présence de la jeune fille parvenait à le faire se concentrer sur autre chose que son mal actuel. Il fut même étonné de ses paroles. Son petit numéro l’avait… touché ? Il fallait croire que oui. Et pas seulement elle, s’il se fiait au plateau posé devant lui – qui, cette fois, ne semblait pas enclin à finir contre l’une de ses pommettes, ce qui présageait une bonne chose pour la suite des évènements, en somme. Cependant, Kyô ne savait pas trop comment réagir face à ça.

« Ah bah euh… Content que ça ne te soit pas retombé dessus alors, j’imagine… »

Il trouvait son discours totalement idiot mais sur le moment, dire quoi que ce soit d’autre semblait vraiment compromis. Son regard glissa sur l’uniforme de Takara qu’il voyait maintenant de près, plus que tout à l’heure – il faut dire que ses yeux ne pouvaient pas aller chacun dans une direction différente comme ceux des caméléons ; du coup quand il était occupé avec l’autre blaireau, avoir un œil furtif vers la brunette n’avait pas été proposé dans les options de jeux.

« Et sinon, t’es sure que ça te tente pas le cosplay ? »

Dit-il avec un grand sourire alors qu’il attaquait délicatement le gâteau posé devant lui.

« T’en veux ? »

Il proposa la fourchette piquée d’un morceau de la merveille pâtissière à Takara, comme s’il lui donnait la becquée. Comme c’était mignooooooon. Ou pas. Kiseki, t’es vraiment trop con quand tu t’y mets. Même quand tu veux être sympa, ça fini en drame. Serait temps que tu le vois, non ? Pauvre garçon…




 
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MessageSujet: Re: #Taichou wa Maid-sama! ϟ feat. Kyô ♥   #Taichou wa Maid-sama! ϟ feat. Kyô ♥ EmptyMer 3 Sep - 12:26


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takara & kyô




Elle ne comprit pas pourquoi le simple fait de voir Kyô sourire lui faisait plaisir. Et à vrai dire, elle ne voulait même pas comprendre, elle en avait assez de se poser des questions, qu'on lui foute la paix ne serait-ce que deux minutes. Takara sentit néanmoins une petite pointe de culpabilité lui étreindre le cœur en voyant le sourire adorable – elle avait vraiment pensé ça ?! – de son ami se transformer en discrète petite grimace à cause de sa pommette qu'elle avait un peu abîmée. Allez, elle allait être gentille et réparer ses dégâts, c'était le minimum.

L'avantage avec Kyô, c'est que même s'ils passaient leur temps à s'engueuler, ils pouvaient aussitôt enchaîner avec un instant complice. Leurs disputes n'avaient rien de très sérieux, c'était simplement la faute à leur fort caractère. Sinon, comment expliquer que sept ans après avoir suivi ce petit garçon à l’hôpital, elle était encore à squatter chez lui un jour sur deux ?

Cependant, le Kiseki avait également l'art et la manière d'amorcer la colère et l'agacement de l'adolescente, même quand elle faisait un effort sur elle-même. Comme maintenant. A croire qu'il était masochiste en fait.

« …Crève. Tu m'approcheras pas à moins de dix mètres avec un de tes uniformes de magical girl ou je-sais-pas quel autre déguisement à la con. » répondit-elle à sa question, glaciale.

Takara fixa la fourchette, le morceau de gâteau planté au bout de cette dernière. appétissant. Carrément appétissant même et elle n'avait rien mangé depuis ce matin du coup, ayant passé sa pause déjeuner enfermé dans les toilettes à maudire sa tenue pleine de dentelles et de froufrous et les dieux qui s'amusaient à ses dépends.

Cependant, il n'espérait quand même pas sérieusement qu'elle allait ouvrir la bouche et se faire nourrir comme un bébé ? Il avait vraiment envie de se manger un deuxième plateau dans le visage en fait, ce con – ouais, encore le plateau, faut dire que c'était vachement efficace ces trucs-là, suffisait de voir l'état de la pommette du Kiseki pour le constater d'ailleurs, elle envisageait même d'en faire sa nouvelle arme de prédilection à l'avenir.

Le regard de la Kurokawa remonta vers le visage du jeune homme. Rester calme, ne pas s'énerver encore une fois. Elle pouvait le faire, elle n'était pas obligée de réagir à toutes les conneries que lui sortait Kyô, sinon il était mort avant la fin de la journée le pauvre – et ce serait dommage tout de même, il peut encore servir je pense. Du coup, c'est aussi calmement que possible qu'elle lui répondit, très claire dans ses propos :

« Il est hors de question que tu me donnes la becquée. »

Elle ouvrait déjà la bouche pour lui expliquer le pourquoi du comment elle refusait catégoriquement d'ajouter une nouvelle humiliation sur sa liste de choses « à oublier à tout prix et à ne jamais divulguer même sur son lit de mort » déjà suffisamment longue à son goût – l'auteur promet qu'elle n'y est pour rien et elle ne sent même pas le poids de vos regards accusateurs sur elle, ah ! Cependant... Takara n'en eut pas vraiment le loisir. Car au même moment, elle réalisa que les autres maids du café, de même que le patron derrière son comptoir, la fixait tous avec insistance.

Vous savez, ce moment dans les documentaires animaliers, ou les prédateurs acculent une pauvre gazelle toute fragile dans un coin et que la victime sait qu'elle est piégée et qu'elle n'a d'autre choix que de se soumettre à son supplice – à savoir se faire bouffer. Et bien c'est exactement ainsi que se sentait la Kurokawa à l'heure actuelle, même si elle n'avait nullement la grâce et l'élégance de la gazelle précédemment citée c'est certain, en voyant tous ces regards insistants braqués sur sa personne et qui lui hurlaient « Fais-le ! De toutes manières, t'as pas le choix alors obéis et profite de ta chance, soubrette ratée ! » – oui c'était des regards très parlants je sais.

Rouge comme une tomate bien mûre, la jeune fille serra les dents et se mordit la langue pour se retenir de hurler. Elle s'était suffisamment fait remarquer jusqu'ici et il n'était pas dit que la patience de son patron à son égard serait éternelle, donc inutile de jouer avec les limites de cette dernière. Donc, forcément, par conséquence, inévitablement – bref vous avez comprit ce qui allait suivre je pense.  

« Si... Si jamais tu en parles ou que tu as le malheur de mentionner ça devant moi plus tard, je brûle tout tes cosplays c'est clair ? » chuchota-elle.

Ravalant sa salive, elle s'humecta les lèvres, hésitant encore un peu bien qu'elle pouvait sentir les regards pesants des autres maids, qui étaient planquées derrière une plante en pot et ne perdaient pas une miette de la scène – il y avait juste la blonde qui rageait toujours. Donc, prenant son courage à deux mains, Takara s'avança un peu et prit la fourchette tendue devant elle en bouche pour déguster le morceau que lui tendait Kyô.

Elle n'osait même pas lever les yeux vers lui bon sang. C'était tellement humiliant... elle avait envie de pleurer. Et bien évidemment, Takara n'avait aucune idée de l'érotisme – non non vous ne rêvez pas j'ai bien utilisé ce mot avec elle – de l'image qu'elle renvoyait, enfermée dans son petit uniforme et occupée à se faire nourrir à la main. Non, mieux valait qu'elle n'en soit pas consciente, sinon je n'ose imaginer toutes les horreurs qu'elle me ferait pour écrire des trucs pareils.

Une fois qu'elle eut avalé sa bouchée – et oui c'était délicieux, mais non elle ne le dira pas – Takara releva les yeux, croisa pendant une putain de demie-seconde le regard de Kyô, demie-seconde qui se transforma d'ailleurs en une longue minute ou elle ne parvenait plus à détourner le regard sans qu'elle sache bien pourquoi, et qu'est ce que c'était chiant et pourquoi il avait des yeux pareils d'abord, ce pervers à la con ?! Du coup, la Kurokawa décida d'appliquer une technique qu'elle employait un peu trop souvent ces derniers temps à son goût avec le jeune homme : la fuite.

« Je… Je vais chercher de la glace pour ta pommette ! » s'exclama-t-elle brusquement en se redressant vivement, comme si elle s'était brûlée. « Bouge pas je reviens ! »

Pourquoi sa voix partait autant dans les aigus, se lamenta intérieurement Takara alors qu'elle partait se cacher dans la cuisine pour aller chercher des glaçons afin de soulager un peu la joue meurtrie de Kyô.

Heureusement – ou malheureusement, à voir selon de quel point de vue on se place – pour toi, t'es tombée sur un mec au moins aussi con que toi, du coup vous allez pouvoir vous amuser encore un long moment à vous poser des questions qui vont resté sans réponse un certain moment – pour le plus grand plaisir de ma collègue et moi-même. Alors, heureuse ?  

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MessageSujet: Re: #Taichou wa Maid-sama! ϟ feat. Kyô ♥   #Taichou wa Maid-sama! ϟ feat. Kyô ♥ EmptySam 27 Sep - 18:30




 
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EBon, pour une fois, il ne terminait pas –encore- avec une claque dans la tronche ou la sensation qu’un bulldozer lui était passé sur le nez. Bon, okay, ouai, il s’était méchamment pris un plateau en pleine face deux minutes auparavant mais ça… c’était déjà oublié ! Kyô n’était pas un mauvais bougre. Oh bien sûr, quand il s’y mettait et que le contexte se prêtait à ce qu’il agisse de la sorte, il pouvait être un méchant rancunier qu’il valait mieux ne pas croiser, mais là, avec Takara, pas de raison d’agir de la sorte. De toute manière, qu’il s’énerve ou qu’il sourit à la jeune fille, il savait au fond de lui qu’elle serait probablement chez lui à l’attendre le lendemain matin, puisqu’elle avait un double des clefs. Oui, c’était vraiment un lien particulier, inédit, qu’ils avaient tous les deux. Ils ne le réalisaient pas encore, du fait de leurs cervelles en fayot – minimum- mais ça ne saurait tarder. Enfin, on l’espère très fort pour eux. Maintenant je vous laisse avec cette charmante image mentale avant que vous ne vouliez me trucider la gueule. Love.
Le Kiseki ne releva pas lorsque, apparemment gênée - du moins c’est ainsi qu’il voyait les choses – la Kurokawa menaça, purement et simplement, de bruler ses cosplays. C’est ça, qu’elle essai et elle serait bien reçu. Déjà il s’arrangerait pour changer ses serrures et ensuite, ne plus lui adresser la parole pendant un temps indéterminé. En effet, il avait déjà prévu tout un tas de plan dans le cas où la brunette ne commette l’impensable, un jour ou elle aurait des règles de Kaiju au point de croire être sur le point d’accoucher d’un alien et de se venger sur la première chose à sa portée ; soit, ses costumes faits mains dans le pire des cas. Mais comme il savait qu’avec la demoiselle, c’était davantage de la gueule qu’autre chose, il n’en ferait rien. Prévoir ne veut pas dire faire, après tout. C’est à ce moment-là qu’il réalisa – en même temps que son amie s’éloignait de lui dans le but de ramener de la glace pour sa pommette meurtrie – qu’il n’avait pas encore envoyé de sms à sa copine, aujourd’hui. Ainsi, attrapant son portable, il écrivit un message rapide pour Ryouko, l’envoya un sourire en coin sur les lèvres et rangea l’ustensile de communication dans l’une des poches de son costume militaire. Puis il remit ses épaules en place dans un craquement suggestif. Ca choquait – ou dégoutait, au choix – les autres, mais lui, ça lui faisait du bien. Il se sentait tout de suite mieux, comme ça.

« Ano… »

Ses yeux furent dirigés vers un son ayant capté ses oreilles. Oh tient, la petite maid blonde, encore. Kyô cligna des yeux, totalement inconscient de l’effet de charme que cela produisait sur lui. Il lui sourit, la faisant virer au rouge le plus pétillant qu’il ait eu l’occasion de voir sur une demoiselle, ne se posant absolument pas la question de savoir si c’était de sa faute ou non. Parfois ce garçon était un abruti. Oui, parfois seulement ; ne croyez pas que je ne vous entends pas bande de mécréants voulant me faire écrire des choses méchantes sur lui depuis vos écrans protecteurs ! Ahem, bref.

« Bonjour. Je peux vous être utile, mademoiselle ? »

Bon, là, okay, il avouait se mettre un peu dans son rôle, mais c’était juste pour distraire et passer le temps, rien de plus ! Il n’avait aucune pensée perverse et ne remarquait pas le regard plein de pitié de la jeune femme alors que celle-ci fixait le bleu qui se diffusait sous sa peau, la faute au plateau volant qui s’était crashé sur lui il y a moins d’une demi-heure.

« L-Laissez-moi vous aider, Goshujin-sama ! » fit la petite maid toute rouge, aux abois.
« Oh, ce ne sera pas nécessaire, je- »

Son regard fut de nouveau captivé par le retour de Takara. Il ne savait pas pourquoi, mais ça le subjuguait, là, tout de suite, maintenant. Elle lui allait vraiment bien cette tenue. On aurait dit un petit farfadet irlandais, c’était trop mignon. Un sourire sincère et absolument pas volontaire fendit ses lèvres alors qu’il affichait sans même le voir un regard tendre sur la personne de la Kurokawa.

Il ne remarqua pas que la blondinette s’approchait alors de lui, un pan de son tablier blanc en main, humidifié par un peu d’eau d’une bouteille qu’elle tenait de l’autre main. Elle posa le morceau de tissu sur la blessure, ce qui fit réagir Kyô qui ne put s’empêcher d’exulter face à cette douleur absolument imprévue.

« Aie ! »

La jeune et frêle maid se redressa, apparemment attristée d’avoir réveillée la douleur de notre cher Kiseki. Cependant, elle n’était pas du genre à se laisser marcher dessus, contrairement à ce que les apparences pouvaient porter à croire. Aussi osa-t-elle d’elle-même engager une conversation sur une pente glissante.

« G-Gomenasai, Goshujin-sama ! Vraiment, Kurokawa-san aurait dû faire plus attention avec ses manières de brutes ! »
« Hein… ? »

Là, pour le coup, il n’avait pas du tout apprécié. Mais vraiment pas du tout. Il ne savait pas trop pourquoi mais l’envie d’éclater la tronche de cette poupée à l’allure trop pur pour être vrai le titilla très légèrement à ce moment-là. Mais il n’en fit rien, car c’était une femme et qu’il n’était pas violent envers elles. Cependant, lorsqu’elle revint à la charge, il la reçut comme il le fallut.

« Laissez-moi refroidir encore votre bleu ! »
« Ça ira, je suis déjà entre de très bonnes mains. » Dit-il en claquant d’un revers de la main celle de Mari, qui ne sut plus quoi dire.

Kyô était cependant énervé, maintenant. Il n’avait plus envie de rester là. Aussi, il ne réfléchit pas à deux fois lorsqu’il se leva, presque solennel, remit en place son chapeau et sa cravate et lança une phrase à Takara, le plus normalement du monde ;

« Takara, on s’en va. »

Il régla ses consommations et attendit, de toute sa hauteur.



 
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MessageSujet: Re: #Taichou wa Maid-sama! ϟ feat. Kyô ♥   #Taichou wa Maid-sama! ϟ feat. Kyô ♥ EmptyMer 8 Oct - 10:12


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takara & kyô




Décidément, elle adorait cette cuisine. On ne comptait plus le nombre de fois depuis le début de cette journée ou elle était partie se réfugier derrière le comptoir. A vrai dire en y réfléchissant, elle avait pas choisi l'option fuite aujourd'hui, se lamenta intérieurement Takara. C'était sans doute le fait de porter une putain de robe avec de la dentelle partout qui lui ôtait toute son habituelle férocité. Non franchement, ça jouait beaucoup ce genre de choses. Elle se sentait tellement ridicule et vulnérable dans cette tenue. Heureusement qu'elle terminait bientôt son service d'ailleurs.

La jeune fille remit distraitement une mèche de cheveux derrière son oreille tout en sortant des glaçons du congélateur pour les mettre dans un torchon. C'était le minimum qu'elle pouvait faire pour Kyô. Mine de rien, elle s'en voulait de lui avoir balancé ce plateau dans la figure. Sur le coup elle n'avait pas réfléchit – comment souvent vous me direz... Et bon ok, elle était tout de même intérieurement assez fière de voir ce qu'elle était capable de faire avec ce qui était en apparence qu'un simple ustensile destiné à l'aider à porter des boissons et des plats et qu'elle avait transformé en potentielle arme de destruction massive – elle exagérait à peine là, non mais vous avez vu la pommette de l'autre brun ?  Mais n'empêche. Elle s'en voulait.

Elle ne comprenait pas pourquoi elle agissait toujours ainsi sur Kyô, alors qu'en plus la plupart du temps ou elle le frappait ce n'était même pas contre lui à la base qu'elle était énervée. Certes ce crétin arrivait toujours à sortit LA phrase qui suffisait à servir de goutte d'eau pour faire déborder la cruche – bah ouais un vase c'est masculin donc on varie et puis c'est vrai que Takara en fait une belle d'ailleurs, de cruche –, mais même. Il était comme un punching-ball en réalité, toujours à recevoir ses émotions dans la tronche sans qu'il ne demande rien. Ils pouvaient s'engueuler comme des chiffonniers et se retrouver dès le lendemain en train de manger des nouilles instantanées dans le canapé du Kiseki à zapper sur des émissions stupides.

Drôle de relation, qui durait depuis des années déjà et à laquelle Takara n'avait jusqu'ici jamais réellement réfléchit. Mais aujourd'hui, la capitaine de Kaijou se disait qu'il serait peut-être bon d'arrêter de faire l'aveugle et de prendre un peu de recul pour réfléchir à cette question toute bête qu'elle se posait de plus en plus récemment ; qui était Kyô pour elle ?

Secouant la tête, Takara décida de repousser à plus tard ses interrogations lorsqu'elle pourra profiter d'un peu de calme et de solitude. Ce n'était ni le lieu ni le moment pour partir en introspection sur elle-même et sa relation avec le cosplayeur. Retournant en salle, la Kurokawa se figea cependant en voyant que la blonde de service avait profité de son départ pour aller s'occuper du Kiseki. Hors il y avait une règle chez les maids ; à chaque servante son client. Et Kyô était le sien. La brune s'approcha donc, la mâchoire serrée, qui se contracta d'avantage en entendant la phrase de sa collègue.

« Tu sais ce qu'elles te se disent mes manières de brutes, la poupée sillico... HUMPH ! »

Si elle ne pût finir sa phrase c'est parce que, prévenant, son patron venait de l'attraper par derrière et avait plaqué sa main sur sa bouche pour l'empêcher de déverser son chapelet d'injures plus fleuries les unes que les autres au visage de Mary. Il lui intima de se calmer, connaissant le caractère explosif de la Kurokawa qui s'était déjà fait suffisamment remarquer pour aujourd'hui à son goût. La jeune fille prit sur elle et se retint donc d'ajouter « agression sur sa collègue de travail » à sa liste de méfaits du jour.

L'adolescente se tourna vers Kyô, clignant des yeux tandis qu'il se levait et que le patron la relâchait pour aller encaisser sa note.

« Quoi ? Comment ça 'on', non mais attends je peux pas m'en aller comme ça, j'ai encore vingt minutes de service avant de...  
Tout va bien Takara-kun, tu peux partir en avance avec ton ami. On se voit samedi prochain de toutes manières. » l'interrompit le propriétaire des lieux, lui adressant un clin d'oeil qu'elle ne comprit pas au passage.  

La Kurokawa regarda son patron, puis Kyô. Elle renonça à comprendre et hocha simplement la tête.

« Ok... Faut que j'enlève mon uniforme par contre attends-mo... » elle repensa à Mari et au fait que laisser le jeune homme, même le temps de se changer, de nouveau seul avec elle ne l'enchantait pas du tout et finalement se ravisa, attrapant le Kiseki par le poignet pour l'inciter à la suivre. « Et puis non viens avec moi ce sera plus simple. J'en ai pas pour longtemps de toutes manières.  »

Oui elle venait réellement de prendre la décision d'emmener Kyô aux vestiaires avec elle. Au moins ainsi elle serait certaine que l'autre maid blonde aux allures de poupée parfaite n'allait pas refaire une tentative pour l'approcher. Pas qu'elle se souciait qu'une femme lui fasse du charme, elle s'en fichait totalement après tout – c'était l'affirmation la moins crédible du monde – simplement, il pouvait trouver bien mieux que Mari. Et puis épargnez-lui ce spectacle, par pitié.

Refermant la porte des vestiaires du personnel derrière eux après avoir croisé le regard encourageant et les pouces en l'air de ses autres collègues -  lesquelles, visiblement, s'imaginaient certaines choses, Takara s'autorisa un soupir et ôta en premier lieu sa coiffe passant sa main dans ses cheveux pour les ébouriffer et leur redonner cet aspect de tignasse un peu sauvage et embrouillée qu'elle abordait d'ordinaire. Elle glissa un regard fugace à Kyô tandis qu'elle ouvrait son casier et retirait ses bas, en équilibre sur une jambe.

« Je peux savoir ce que tu m'as fais là ? Pourquoi tu t'es énervé au juste ? Je vois bien que l'autre t'as agacé, mais d'ordinaire t'aime plutôt ça, avoir une jolie fille en train de mettre en quatre pour te faire plaisir. »

Elle était un peu amère en disant cela, mais ce n'était nullement contre Kyô. Le manège de la blonde l'avait énervé plus que raison également, sans qu'elle sache bien pourquoi. Bon en même temps, l'un des principaux défauts qui la mettait hors d'elle chez son ami, c'était bien les conquêtes de ce dernier. Takara se figea, concentrée sur la fermeture dans son dos de sa robe de maid. Juste, elle elle était coincée et elle n'arrivait pas à l'enlever... La jeune fille pesa le pour et le contre deux micro-seconde, avant de se tourner vers Kyô.

« Viens m'aider toi, au lieu de me regarder galérer avec ce bout de tissu stupide. »

Oui elle venait bien de lui demander de lui ôter sa robe. Si une de ses collègues entrait maintenant dans la pièce, elle n'osait même pas imaginer ce que l'autre allait penser – enfin si c'était la blonde, bizarrement ça la ferait marrer.

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pardon. J'ai... vraiment essayé de faire court. S'tu veux que je change tu me dis luv ♥
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MessageSujet: Re: #Taichou wa Maid-sama! ϟ feat. Kyô ♥   #Taichou wa Maid-sama! ϟ feat. Kyô ♥ EmptyMar 23 Déc - 19:20




❝ Yes darling, did you call my name? ♥
• feat. Tachouuuuuuu ♥ •



Dans son tempérament tête brulée et un peu – oui oui un peu seulement, on va être gentilles aujourd’hui – abruti, Kyô excellait comme une rock star – oui voilà flattons son égo tout en le descendant en même temps, c’est drôle à souhait. Pourtant il lui arrivait de reconnaître ses torts et de savoir quand il avait dépassé les bornes. Monsieur avait tout de même été éduqué par ce qui se rapprochait le plus d’une valkyrie donc bon, pas étonnant qu’il ait eut des principes, aussi. Le fait est que présentement, là, il ne savait pas trop où il en était.

A la fois il se disait qu’il aurait peut-être mieux valu qu’il ferme sa gueule en étant sur le lieu de travail de Takara – car bon elle avait tout de même un poste à tenir – et à la fois et bien… il ne regrettait pas du tout. Pire encore, c’était un éclat de fierté qui brulait presque dans son regard d’avoir agi de la sorte. Crétin d’abruti, va ! Il s’attendait à se faire sortir, maintenant. C’aurait été mérité cela dit mais la perspective de laisser les choses ainsi ne lui plaisait pas tellement. Déjà parce que l’autre blondasse l’avait gonflé et qu’il ne voulait pas laisser la Kurokawa avec elle et en plus parce qu’il savait bien qu’il risquait de se prendre un high-kick dans la gueule de la part de la douce donzelle sitôt qu’elle viendrait le revoir. Hors, s’il pouvait épargner son visage d’un nouveau bleu, il ne disait pas non, le Kiseki.

Cependant, il n’en fut rien et le jeune homme fut même très surpris de voir sa camarade l’entrainer avec elle dans les vestiaires du maid-café. Il n’eut même pas le temps de dire un mot que déjà, la porte de la pièce tout juste citée se referma derrière son dos, le laissant avant sa consœur nippone. Il croisa le bras, s’arrêta un instant pour la détailler alors qu’il se perdait lui-même dans ses pensées. Non, vraiment, cette tenue lui allait bien. Il ne disait pas cela par instinct pervers de mâle mal placé ou même par plaisir personnel, non non, ce coup-ci c’était réellement un compliment. Il reprit ses esprits alors qu’elle quémanda un coup de main pour ôter ladite robe. Oh, ça devenait intéressant, d’un coup. Mais bon, Kyô était peut-être un dragueur mais il lui paraissait assez ml avisé de profiter de cette situation. Il n’en ferait donc rien.
Laissant donc un rire semi-étouffé lui échapper, le Kiseki s’approcha donc de Takara et, après avoir retiré ses gants – qui l’auraient davantage gêné qu’autre chose -, s’affaira à retirer cette fermeture éclair.

« Forcément, si tu tires dessus comme une sauvage, tu vas coincer du tissu dans les dents de la fermeture. »

Parole d’expert, vu le nombre de fois où ça lui était arrivé à lui avec ses cosplays… Mais bref, là n’était pas le débat à proprement parler.

« Pour te répondre, oui j’aime bien qu’une fille se mette en quatre pour moi. Mais si c’est pour rendre jalouse une autre, non merci. Je ne suis ni un jouet ni un objet dont on peut disposer pour faire du mal à autrui, tout simplement. »

Comme dit un peu plus haut, il avait ses propres principes. C’était juste un peu dur de le voir puisqu’il passait son temps à déconner, le mioche d’un mètre quatre-vingt-trois. Voilà tout.

« Mais après si ça t’a dérangé, désolé. J’le referais plus. »

Bon ça, par contre, c’était purement de la moquerie légère, oui. Et le pire était qu’il semblait assumer pleinement les faits.

« Voilà, la fermeture est entièrement ouverte. »

Pour assortir ses paroles, il se retourna. Il respectait tout de même la pudeur des autres, surtout quand il s’agissait d’une jeune femme. Il avait grandi avec deux sœurs, après tout.




PARDON CEY TELLEMENT COURS ;A;

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MessageSujet: Re: #Taichou wa Maid-sama! ϟ feat. Kyô ♥   #Taichou wa Maid-sama! ϟ feat. Kyô ♥ EmptyJeu 1 Jan - 20:22


∞ the capitain is a maid !

takara & kyô




Fini elle allait pouvoir partir, ôter cette foutue robe à la con et aller s'enterrer dans ses oreillers jusqu'à ce que mort s'en suive pour oublier cette journée horrible. Non bon ok elle exagérait. Tout n'était pas si catastrophique, il y avait eut des moments plus … doucereux dirons-nous. C'était l'avantage et le malheur à la fois que d'être avec Kyo. Leur relation faisait que Takara passait d'un horrible moment à une scène adorable et qui lui réchauffait le cœur la seconde suivante, avant que de nouveau ça dérape et parte en marmelade – ouais les cacahuètes c'est démodé puis j'ai jamais compris cette expression... vous me direz celle-là est pas mieux mais chut, je dis ce que je veux d'abord.

Bref, la Kurokawa était tout de même pas mécontente que cette journée de travail soit fini. Restait maintenant à réussir à enlever cette robe, mais voilà que la fermeture éclair se rebellait et refusait de descendre et la force brute quasi-légendaire – ça fait plus classe dis comme ça que de la traiter de troll des montagnes sans cervelle même si c'est ce qu'elle est – ne lui servait pas à grand-chose présentement. Du coup on fait quoi ? On appelle Prince Kyo à la rescousse, évidemment. L'idée qu'il profite un peu de la situation ne lui traversa même pas l'esprit. Certes le Kiseki était un tombeur – normal vu ce corps de rêve et oui l'auteur bave sur le personnage de sa consœur et elle s'en cache même pas – mais il n'avait jamais posé ce genre de regard sur elle, c'était pas aujourd'hui que ça risquait de changer. Et non elle n'était même pas vexée qu'il ne voit pas comme une femme attirante et potentiellement draguable, même pas vrai d'abord, vous voulez un plateau dans la gueule ? Hahem.

La jeune fille gonfla les joues tandis qu'elle sentait ses mains s’affairer dans son dos et qu'elle repoussait ses cheveux pour lui laisser de l'espace, dégageant sa nuque au passage en ramenant ses mèches brunes sur son épaule.

« Désolé de ne pas être aussi délicate et bien éduquée que toi et tes cosplayeuses. » bougonna-t-elle et oui, c'était carrément de la mauvaise foi et de la jalousie, mais elle le dira pas.

D'ailleurs parlant de ça... La Kurokawa piqua un fard et tourna vivement la tête, s'exclamant au passage d'une voix un peu forte, les joues rougies :

« Je... Je suis pas jalouse, n'importe quoi ! Cette fille m'énervait juste, c'est tout, va pas t'imaginer des choses non plus, j'suis pas une de ces gonzesses à qui tu fais tourner la tête ! »

C'est cela oui, on va te croire. Takara se calma vaguement et détourna le regard par la suite en entendant la fin, tandis que la fermeture cédait finalement sous les agissements bien plus délicats que les siens de Kyo.

« Non, c'est pas ce que je voulais dire... ça m'a même fait plaisir. » souffla-t-elle du bout des lèvres, chuchotant presque.

Elle s'assura ensuite qu'il s'était tourné et entreprit d'ôter ses vêtements. Le temps de l'opération, seul les froissements de tissu s'entendaient. Une fois la robe de maid rangée dans son casier, Takara passa ses vêtements normaux. Que c'était bon de retrouver son jean et son t-shirt. Rien d’aguicheur, loin de là, et c'était très bien ainsi à son goût. La jeune fille récupéra son sac et rejoignit Kyo, lui touchant le bras au passage pour lui signaler qu'elle était là.

« C'est bon, j'suis prête, on peut y aller. » elle lui jeta un coup d'oeil et ajouta, un rictus ironique aux lèvres. « J'imagine que c'est tout de suite moins drôle à regarder maintenant que je n'ai plus la tenue de soubrette, hein ? »

Non elle était à peine amère en disant cela voyons. De toutes manières elle se fichait de la manière dont Kyo la voyait - à qui t'espère faire avaler cela au juste? -. Takara le dépassa et poussa la porte qui permettait de sortir du bâtiment par derrière. Se rappelant quelque chose cependant, elle tourna de nouveau la tête vers son camarade.

« Au fait, habillé comme t'es, t'as pas un rendez-vous de cosplayeurs ou un truc genre shooting ? Tu vas te foutre en retard... »

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